A GUIDAGE PAR BRAS LONGITUDINAL

Le domaine de la présente invention est celui des équipements 5 pour les véhicules, et plus particulièrement celui des équipements pour l'essuyage des vitres des automobiles.

Les autom obi les sont couram ment équipées de systèmes d'essuie-glace pour assurer un lavage du pare-brise et éviter que la vision qu'a le conducteur de son environnement ne soit perturbée. Ces essuie- î o glaces sont classiquement entraînés par un porte-balai effectuant un mouvement de va-et-vient angulaire et comportent des balais allongés, porteurs eux-mêmes de lames racleuses réalisées en une matière élastique. Ces lames frottent contre le pare-brise et évacuent l'eau en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur. Les balais sont réalisés sous la

15 forme, soit, dans une version classique, de palonniers articulés qui tiennent la lame racleuse en plusieurs endroits discrets, soit, dans une version plus récente dénommée "flat blade" (pour "lame plate"), d'un ensemble semi- rigide qui maintient la lame racleuse sur toute sa longueur. Dans cette seconde solution, le balai est rattaché au porte-balai tournant de l'essuie-

2 0 glace par un ensemble constitué d'un connecteur mécanique et d'un adaptateur. Le connecteur mécanique est une pièce qui est sertie directement sur le balai plat, alors que l'adaptateur est une pièce intermédiaire qui permet la fixation du connecteur sur le porte-balai de l'essuie-glace. Ces deux pièces sont reliées l'une à l'autre par un axe

25 transversal qui autorise leur rotation relative, dans un plan perpendiculaire au pare-brise passant par le porte-balai.

Les essuie-glaces sont également équipés de dispositifs d'amenée d'un liquide lave-vitre qui est acheminé depuis un réservoir situé sur le véhicule et qui est pulvérisé en direction du pare-brise par des buses

30 situées soit autour du pare-brise, soit sur l'essuie-glace lui-même pour une meilleure distribution du liquide. Dans le cas de buses placées sur les balais, le liquide lave-vitre est acheminé, avant d'être réparti entre elles, par des canalisations qui sont fixées sur le porte-balai de l'essuie-glace et qui sont raccordées au système de d istribution du balai au niveau du connecteur mécanique par une pièce rigide, dite connecteur hydraulique. Ces canalisations, qui sont généralement souples et au nombre de deux pour assurer le nettoyage tant lors de l'aller et que du retour du balai, débouchent dans le connecteur hydraulique, qui se fixe sur le connecteur mécanique par des embouts appropriés et qui assure la nécessaire étanchéité avec lui. Le connecteur mécanique comporte ainsi des orifices aptes à recevoir, par une liaison étanche, lesdits embouts du connecteur hydraulique.

Sur des modèles pour véhicules de haut de gamme, on trouve également des dispositifs de chauffage de l'essuie-glace pour dégeler le balai en cas de grand froid et éviter qu'il ne colle au pare-brise sous l'action du gel. Ces dispositifs, qui sont plus spécialement adaptés à des balais plats, comportent généralement un dispositif chauffant intégré dans l'ensemble porteur de la lame racleuse et sur laquelle sont déposées des résistances électriques. Ils nécessitent eux aussi un dispositif de connexion électrique, apte à coopérer avec le connecteur mécanique, pour transmettre au dispositif chauffant le courant électrique provenant du véhicule. Le connecteur électrique est généralement rattaché au connecteur hydraulique avant le montage de celui-ci sur le connecteur mécanique pour y être fixé en même temps que lui. Des dispositifs de connexion rapide assurent alors le contact entre les fiches du connecteur électrique et celles du connecteur mécanique et in fine le contact avec les résistances chauffantes de l'ensemble portant la lame racleuse.

Les documents WO2010/034445 et WO2010/034447 montrent des réalisations de connecteurs mécaniques qui reçoivent un connecteur hydraulique au travers duquel passe le liquide du lave-glace. Ils montrent également un connecteur électrique qui fournit le connecteur mécanique en électricité.

Alors que les canalisations de liquide et le connecteur hydraulique sont généralement liés au porte-balai de l'essuie-glace, le connecteur mécanique est lié au balai et il est nécessaire d'assurer le branchement du connecteur hydraulique, et accessoirement du connecteur électrique, sur le connecteur mécanique lors d'un changement de balai. Cette opération s'effectue généralement dans une position, dite de service, dans laquelle le balai est positionné par rapport au porte-balai de manière à former un angle, par une rotation autour de l'axe transversal reliant le connecteur mécanique à l'adaptateur.

Il est nécessaire de veiller à ce que les connecteurs hydraulique 5 et électrique soient correctement alignés lors de leur installation dans le connecteur mécanique, faute de quoi un mauvais assemblage se traduirait par un risque de fuite du liquide lave-vitre au niveau de la jonction des deux connecteurs et/ou un mauvais contact électrique. Or, cette opération se déroule en aveugle, le connecteur hydraulique étant situé sous la partie î o supérieure du porte-balai, qui empêche une bonne visibilité sur les pièces à assembler.

En outre, lors du désaccouplement ou démontage du balai par rapport au porte-balai, il importe que le connecteur hydraulique, et, accessoirement le connecteur électrique s'il lui est rattaché, restent attachés 15 au porte-balai. Ceci évite que le connecteur hydraulique ne soit entraîné par le connecteur mécanique dans son mouvement de séparation d'avec le porte-balai de l'essuie-glace. Par ailleurs, il n'est pas acceptable de laisser le connecteur hydraulique pendre sous la pièce terminale du bras d'essuie- glace quand le balai est démonté.

20 Enfin, lors du remontage, il n'est pas envisageable de demander à l'opérateur de maintenir en position le connecteur hydraulique avec une de ses mains tout en lui demandant de procéder au remontage du balai sur le bras avec l'autre main. Une telle situation rend le montage du balai particulièrement difficile et peu ergonomique car le montage du balai sur le 25 bras requiert à lui tout seul déjà l'emploi des deux mains, une de ces mains étant dédiée au balai et l'autre au bras d'essuie-glace.

Il importe ainsi de faciliter l'introduction et le retrait du connecteur hydraulique du connecteur mécanique et de faire en sorte que la connexion et la déconnexion s'effectuent correctement, même dans le cas d'un

30 opérateur non expérimenté. Il en est de même pour la continuité électrique à assurer entre les fiches du connecteur électrique et celles du connecteur mécanique.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif permettant de guider automatiquement le connecteur hydraulique lors de son introduction dans le connecteur mécanique et de le maintenir en place sur le porte-balai lors du retrait du balai. Cette fonction de guidage peut également assurer le guidage du connecteur électrique lorsque celui-ci est préalablement monté sur le 5 connecteur hydraulique.

A cet effet, l'invention a pour objet un connecteur hydraulique d'un système d'essuyage, ledit système d'essuyage comprenant en outre un porte-balai, notamment destiné à déplacer un balai sur la surface à essuyer, un bala i et un connecteur m écan ique fixé sur ledit balai pour son î o rattachement au porte-balai, ledit connecteur hydraulique comportant au moins une canalisation d'amenée d'un liquide au balai par l'intermédiaire du connecteur mécanique, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen de guidage apte à coopérer avec un élément correspondant du connecteur mécanique pour son alignement sur celui-ci, lors de l'implantation du balai

15 sur le porte-balai.

Grâce à ce moyen de guidage, le connecteur hydraulique aligne automatiquement ses canalisations avec les orifices du connecteur mécanique dans lesquelles elles doivent entrer, sans que l'opérateur ait à intervenir pour cet alignement. On garantit ainsi une bonne solidarisation

2 0 des deux connecteurs et une bonne étanchéité entre eux selon une mise en œuvre particulièrement aisée.

Avantageusement, le moyen de guidage est positionné latéralement par rapport au connecteur hydraulique. Autrement dit, le moyen de guidage est formé sur le côté extérieur d'une des canalisations.

25 Le moyen de guidage est un bras s'étendant dans une direction correspondant à une direction d'extension de ladite canalisation.

Dans un tel cas, l'élément est une rampe de guidage pratiquée sur le connecteur mécanique, avantageusement dans une face latérale de ce dernier. Cette rampe est conformé dans le volume interne du connecteur

30 mécanique.

Alternativement, le moyen de guidage est une rampe de guidage s'étendant dans une direction correspondant à une direction d'extension de ladite canalisation. On comprend que le connecteur hydraulique comprend un logement formant rampe, ce logement étant pratiqué sur le côté d'au moins une des canalisations. Cette rampe comporte un fond qui s'étant ainsi dans un plan perpendiculaire à un plan qui passe par les axes centraux des canalisations.

Dans cette alternative, l'élément est un bras pratiqué sur le 5 connecteur mécanique, avantageusement issu d'une face latérale de ce dernier. Le bras forme ainsi une excroissance qui dépasse du connecteur mécanique.

De façon préférentielle, le connecteur hydraulique comprend en outre au moins un élément de support apte à coopérer avec un moyen de î o support fixé sur le porte-balai en conservant au moins un degré de liberté, le moyen de guidage étant agencé de façon à laisser le connecteur hydraulique se mouvoir selon ce degré de liberté. Le degré de liberté correspond à la nécessité de laisser le connecteur hydraulique se mouvoir, par exemple par rotation, pour s'aligner avec le connecteur mécanique.

15 Avantageusement, le degré de liberté est une rotation et ledit élément de support est constitué par au moins un tourillon ou excroissance positionné latéralement par rapport au connecteur hydraulique et s'étendant selon une direction correspondant à une direction latérale, avantageusement orthogonale, par rapport à une direction d'extension de

2 0 ladite canalisation.

Dans un mode préférentiel de réalisation, le connecteur hydraulique comporte des moyens d'accrochage d'un connecteur électrique, lesdits moyens étant aptes à maintenir le connecteur électrique aligné avec le connecteur mécanique lors de l'implantation du balai sur le porte-balai.

25 L'invention porte également sur un dispositif de connexion d'un système d'essuyage comprenant une pièce terminale positionnée en extrémité d'un porte-balai qui s'étend selon une direction longitudinale, un balai, un connecteur mécanique fixé sur ledit balai pour son rattachement au porte-balai par l'intermédiaire d'un adaptateur intercalé entre la pièce

30 terminale et le connecteur mécanique, caractérisé en ce qu'il comprend un connecteur hydraulique tel que décrit ci-dessus.

Dans un mode particulier de réalisation, le dispositif de connexion présente une position d'utilisation et une position de service, l'adaptateur comprenant un moyen de blocage du connecteur hydraulique en translation selon la direction longitudinale, effectif en position d'utilisation. On notera que ce moyen de blocage retient le connecteur hydraulique dans le connecteur mécanique tout en autorisant un jeu entre ces deux pièces nécessaire au fonctionnement du système d'essuyage.

5 Avantageusement, ce moyen de blocage n'est pas effectif en position de service.

Avantageusement encore, ledit moyen de blocage est un doigt formé sur une paroi latérale de l'adaptateur, ledit doigt coopérant avec une excroissance s'étendant latéralement du connecteur hydraulique,

î o Préférentiellement, ladite excroissance est constituée par un tourillon.

Dans un autre mode particulier de réalisation, le dispositif de connexion présente une position d'utilisation et une position de service, la pièce terminale comprenant un moyen de support du connecteur 15 hydraulique effectif en position de service. Dans ce mode de réalisation de l'invention, le moyen de support du connecteur hydraulique n'est pas effectif en position d'utilisation.

On comprend ainsi que le moyen de blocage et le moyen de support sont effectifs selon des positions antagonistes du balai par rapport

2 0 au porte-balai.

Avantageusement, ledit moyen de support est constitué par deux pièces fixées sur les faces latérales de la pièce terminale et comportant chacune, sur leur côté interne à la pièce terminale, une cavité apte à recevoir un tourillon.

25 Préférentiellement, lesdites cavités présentent une forme en trou de serrure conformée de façon à recevoir les tourillons dans leur partie cylindrique et à constituer un point dur lors du passage du tourillon de la partie cylindrique à la partie en V.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails,

30 caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés.

Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'un système d'essuyage pour une vitre d'un véhicule automobile ;

- la figure 2 est une vue détaillée de la figure 1 , montrant la liaison entre le porte-balai et le balai de l'essuie-glace ;

5 - la figure 3 est une vue éclatée d'un essuie-glace comportant un connecteur hydraulique selon l'invention ;

- la fig u re 4 est une vue en pe rspect ive d' un connecteur hydraulique selon un mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 5 est une vue en perspective d'un système de î o verrouillage du connecteur de la figure 4, lors du retrait du balai ;

- la figure 6 est une vue latérale d'une liaison de la figure 2, l'essuie-glace étant en position d'utilisation ;

- la figure 7 est une vue en coupe partielle de la liaison de la figure 6 ;

15 - les figures 8 à 10 sont des vues en séquence d'un essuie-glace selon l'invention, montrant l'implantation ou le montage d'un connecteur de la figure 4 sur un connecteur mécanique, et

- les figures 1 1 à 13 sont des vues en séquence d'un essuie- glace selon l'invention, montrant le désassemblage du connecteur de la

2 0 figure 4 d'un connecteur mécanique, lors du retrait ou démontage du balai de l'essuie-glace.

I l faut noter que les figures exposent l' invention de m an ière détaillée et qu'elles peuvent, bien entendu, servir à mieux définir l'invention le cas échéant.

25 Dans la suite de la description les dénominations longitudinales ou latérales se réfèrent à l'orientation du porte-balai sur lequel est monté le balai d'essuie-glace. La direction longitudinale correspond à l'axe principal du porte-balai dans lequel il s'étend alors que les orientations latérales correspondent à des droites qui croisent la direction longitudinale,

30 notamment perpendiculaires à l'axe longitudinal du porte-balai dans son plan de rotation. Pour les directions longitudinales, les dénominations extérieure ou intérieure s'apprécient par rapport au point de fixation du balai sur le porte-balai, la dénomination intérieure correspondant à la partie où le porte-balai et un demi-balai s'étendent. Enfin, les directions référencées comme supérieures ou inférieures correspondent à des orientations perpendiculaires au plan de rotation du porte-balai, la dénomination inférieure contenant le plan du pare-brise.

En se référant aux figures 1 et 2, on voit un système d'essuyage 5 composé d'un bras ou porte-balai 1 se prolongeant à son extrémité extérieure par une pièce terminale 2, qui est fixée, du côté intérieur, par un sertissage sur le porte-balai 1 . La pièce terminale 2 recouvre un adaptateur 20 porteur du balai 3 par l'intermédiaire de son connecteur mécanique 10. L'adaptateur 20 a vocation à s'insérer dans la pièce terminale 2 par un î o mouvement de translation selon un axe longitudinal, pour venir dans la position d'utilisation, où il est positionné en butée contre une forme coopérante donnée à la pièce terminale 2. Il y est alors fixé de façon réversible au moyen d'un bouton escamotable de verrouillage 4, qui coopère avec un évidement pratiqué à cet effet dans la partie supérieure de la pièce

15 terminale.

En se référant maintenant à la figure 3, on voit le détail des éléments assurant le rattachement du balai 3 au porte-balai 1.

La pièce terminale 2 présente une forme en « U » renversé où l'ouverture de cette forme en « U » fait face au pare-brise. Cette pièce

2 0 terminale 2 comprend une base 2c à la partie supérieure et deux branches latérales 2a et 2b s'étendant en direction du vitrage. Sur la base 2c est pratiqué un orifice 7 dans lequel vient se loger le bouton escamotable de verrouillage 4 de l'adaptateur 20. La tranche inférieure de chaque branche latérale comprend un bord plié à 90° en direction du volume interne défini 25 par la base 2c et les branches 2a et 2b, qui a pour fonction d'une part de guider longitudinalement l'introduction de l'adaptateur 20 et d'autre part, de servir de butée en translation à des butées correspondantes placées sur l'adaptateur 20. Sur chaque branche latérale 2a et 2b de la pièce terminale est fixé un élément de verrouillage 8 dont la fonction est de retenir le

30 connecteur hydraulique en translation lors du retrait du balai 3, ce qui sera décrit en détail plus loin.

L'adaptateur 20 présente une forme en chape, complémentaire au volume interne de la pièce terminale 2, de sorte à venir se loger dans cette dernière. Deux parois latérales 20a et 20b sont jointes par un pont 21 et comprennent chacune à leurs extrémités libres un rebord 22 plié vers l'extérieur de l'adaptateur. Ces rebords 22 forment une butée de translation quand ils viennent en appui contre les bords pliés des branches latérales de la pièce terminale 2. Cet adaptateur 20 comprend également deux trous 5 pratiqués au travers des parois latérales 20a et 20b et présentant un axe confondu, destiné à servir d'axe de rotation entre le balai 3 et le porte-balai 1 quand le système d'essuyage intégrant le connecteur hydraulique est assemblé. En effet, le balai doit présenter au moins un degré de liberté en rotation par rapport au porte-balai 1 , et plus spécifiquement par rapport à la î o pièce terminale 2, pour permettre au balai 3 de suivre la courbure du vitrage à essuyer.

Le connecteur mécanique 10 est solidarisé de manière indémontable sur le balai 3 de façon à assurer ainsi la transmission de l'effort mécanique en provenance du porte-balai 1 vers le balai 3. Il présente 15 une forme sensiblement parallélépipédique s'étendant dans l'axe du balai, avec deux flancs latéraux desquels s'étendent latéralement deux tourillons 17 qui ont pour fonction, d'une part, de solidariser le connecteur mécanique à l'adaptateur 20 et, d'autre part, de servir, par leur coopération avec les trous pratiqués dans les parois latérales 20a et 20b de l'adaptateur, d'axe

20 pour la rotation du balai 3 par rapport au porte-balai 1 .

Du côté extérieur, le connecteur mécanique présente une paroi 1 1 , dénommée casquette, qui, en premier lieu, ferme la partie avant de la pièce terminale 2 et joue un rôle d'écran pour protéger les composants contenus à l'intérieur de cette pièce terminale 2 et, en second lieu, assure 25 une finition extérieure de bonne facture. La face opposée à la casquette 1 1 du connecteur mécanique 10, dite face intérieure, comporte des orifices (non visibles) de connexion hydraulique et électrique avec les éléments correspondants du connecteur hydraulique 30 et du connecteur électrique 40.

30 Cette face intérieure du connecteur mécanique 10 comprend deux orifices d'entrée hydraulique prolongés par des canaux internes de distribution du liquide lave-vitre, qui sont destinés à coopérer avec les canalisations 31 et 32 du connecteur hydraulique 30 qui assurent son approvisionnement en liquide. Ces canaux de distribution (non représentés sur les figures) s'étendent à l'intérieur du connecteur mécanique 10 pour déboucher au droit de conduits d'alimentation 12 des tubes de pulvérisation 6 du liquide par le balai. Comme indiqué précédemment, ces tubes s'étendent le long des deux bords du balai 3 afin de projeter du liquide lave- 5 vitre lors de l'aller et lors du retour du balai.

La face intérieure du connecteur mécanique comprend également des orifices contenant des fiches mâles 42 et 43 sur lesquelles des cosses femelles portées par le connecteur mécanique 10 viennent s'emboîter. Cette connexion électrique apporte la puissance électrique nécessaire au î o fonctionnement de l'élément chauffant intégré au balai.

Le connecteur hydraulique 30 se présente sous la forme de deux canalisations 31 et 32 positionnées en parallèle longitudinalement et reliées mécaniquement l'une à l'autre par des ponts de liaison. A titre d'exemple, quand la canalisation 31 ou 32 forme un tube de section cylindrique, la

15 direction d'extension est formée par une droite centrée de la section cylindrique.

Ces canalisations 31 et 32 comportent chacune deux secteurs qui s'étendent selon des directions orientées angulairement l'une par rapport à l'autre, la jonction entre ces secteurs formant un coude. Une telle structure

2 0 permet d'adapter la forme des canalisations 31 et 32 à la forme de la pièce terminale 2 sous laquelle elles sont placées. Du côté intérieur, ces canalisations comporte chacune un raccord à ressaut ou à épaulement sur lesquels viennent s'emmancher des tuyaux souples d'alimentation en liquide lave-vitre, qui courent le long du porte-balai 1 en provenant du réservoir de 25 liquide.

Du côté extérieur, autrement dit côté connecteur mécanique, chacune des canalisations 31 et 32 a une forme cylindrique apte à s'insérer dans l'orifice d'un des canaux internes de distribution du connecteur mécanique. Des joints toriques 36 sont placés à proximité de cette extrémité

30 extérieure pour assurer l'étanchéité entre les canalisations 31 et 32 et les orifices des canaux de distribution dans lesquelles elles pénètrent.

A sa partie inférieure, le connecteur hydraulique 30 comporte des moyens d'accrochage 37 destinés à coopérer avec des moyens de support correspondants sur le connecteur électrique, dans la configuration où le connecteur électrique est porté par le connecteur hydraulique et fixé sur lui avant l'accrochage de l'ensemble sur le connecteur mécanique 10. Tel que représenté sur la figure 3, les moyens d'accrochage 37 sont constitués par une anse ou un arceau se refermant sur la face inférieure du connecteur 5 hydraulique 30, dans lequel vient s'insérer le corps du connecteur électrique 40. Des moyens de blocage du connecteur électrique en translation longitudinale sur le connecteur hydraulique 30 peuvent également être mis en œuvre de façon à empêcher le retrait du connecteur électrique après sa mise en place. Il est bien évident que tout autre mode d'accrochage du î o connecteur électrique 40 sur le connecteur hydraulique 30, ou même une absence d'accrochage, celui-ci s'effectuant alors directement sur le connecteur mécanique, peut être envisagé sans sortir du cadre de l'invention.

Latéralement, le connecteur hydraulique 30 comporte deux 15 excroissances 33 en forme de tourillons, qui se développent ou s'étendent à partir des canalisations 31 et 32 jusqu'à former un axe dont la longueur est proche de la largeur de la pièce terminale 2, tout en lui restant inférieure pour permettre le déplacement du connecteur hydraulique 30 dans la partie interne de la pièce terminale 2. Ces tourillons dont formés par un tube de

2 0 section circulaire qui s'étend selon un axe perpendiculaire à une direction d'extension de la canalisation sur laquelle le tourillon prend naissance.

Le connecteur hydraulique comporte enfin, sur au moins une des canalisations 31 , un élément de guidage 34 qui s'étend latéralement par rapport au connecteur hydraulique 30 en direction du connecteur mécanique 25 10 avec lequel il a vocation à coopérer lors du montage du balai 3 sur le porte-balai 1.

Tel que représenté, le connecteur électrique 40 comporte un corps qui s'insère dans les moyens d'accrochage 37. Le connecteur électrique reçoit également un dispositif d'étanchéité 41 enfilé sur le corps. Ce

30 dispositif d'étanchéité 41 assure l'étanchéité de la liaison électrique entre le connecteur électrique et le connecteur mécanique. Le corps 40 est percé longitudinalement de deux tubes creux dans lesquels sont positionnés des connecteurs métalliques assurant la liaison électrique entre des fils d'alimentation (non représentés) provenant de l'habitacle via le bras 1 et les fiches mâles 42 et 43 qui assurent la connexion électrique avec le circuit électrique interne au connecteur mécanique 10 qui le traverse pour atteindre les résistances chauffantes de la lame racleuse.

En se référant maintenant à la figure 4, on voit le détail d'un 5 connecteur hydraulique 30 selon un mode de réalisation de l'invention. Les deux canalisations 31 et 32 sont parallèles et reliées l'une à l'autre par deux ponts 35 de solidarisation de façon à former une pièce monobloc. Les deux tourillons 33 sont placés perpendiculairement à deux plats positionnés de part et d'autre des canalisations 31 et 32 et issus de moulage avec les î o canalisations. D'une manière générale, chaque tourillons 33 débouche perpendiculaire de la canalisation qui le supporte.

Un des plats se prolonge vers le bas et vers l'avant de façon à former un bras de guidage 34 qui est destiné à s'intégrer dans une rampe de guidage prévue à cet effet et pratiquée dans une face latérale du connecteur 15 mécanique 10. Cette rampe de guidage forme ainsi l'élément pratiqué sur le connecteur mécanique avec lequel le bras de guidage coopère.

Sa longueur et son orientation sont définies, en relation avec cette rampe, de façon à ce que les canalisations 31 et 32 se trouvent en face des canaux internes au connecteur mécanique de distribution du liquide lave-

20 vitre lorsque le bras s'intègre dans la rampe. A titre d'exemple, le bras de guidage 34 prend naissance sur le plat et s'étend selon une direction inclinée par rapport à une direction générale d'extension du bras. Autrement dit, le plat et le bras forme un coude l'un par rapport à l'autre. On notera encore que l'extrémité libre du bras dépasse d'une extrémité extérieure de la 25 canalisation immédiatement adjacente. La longueur du bras est plus grande que la longueur de la canalisation sur laquelle le bras prend naissance. L'extrémité libre du bras comprend encore une dent de retenue, formé par un élargissement du bras à l'extrémité de ce dernier. Cette dent présente au moins une arête inclinée qui facilite l'insertion du bras dans la rampe.

30 Des joints toriques 36 sont placés dans une gorge à proximité de l'extrémité extérieure de chacune des canalisations 31 et 32 pour assurer leur étanchéité avec les canaux internes de distribution correspondants du connecteur mécanique. La figure 5 montre le détail de l'élément de verrouillage 8, vu depuis l'intérieur de la pièce terminale 2. Il se présente sous la forme d'un parallélépipède compris entre une face externe et une face interne, les deux faces étant distantes l'une de l'autre au moins de l'épaisseur d'une face 5 latérale de la pièce terminale 2. Ce moyen de verrouillage 8 comprend une découpe qui déborde longitudinalement légèrement d'une face latérale du parallélépipède. Cette découpe forme une glissière dans laquelle s'intègre l'épaisseur de la face latérale 2a ou 2b sur laquelle l'élément de verrouillage 8 est monté. Le parallélépipède se prolonge vers l'intérieur de la pièce î o terminale 2 en présentant une cavité 9 en forme dite de trou de serrure.

Autrement dit, la section de la cavité forme un « Ω ».

Une partie inférieure 19 de ladite cavité a la forme en creux d'un cylindre de révolution s'étendant perpendiculairement aux faces internes et externes du parallélépipède, tandis que la partie supérieure 29 s'évase dans

15 une forme en « V ». Les deux parties se rejoignent pour former un goulot d'étranglement 39 ayant pour ouverture sensiblement le diamètre des tourillons 33 du connecteur hydraulique 30. Cette dimension a pour objet de créer un point dur lors de l'enclenchement des tourillons 33 dans la partie cylindrique 19 de la cavité 9 et d'empêcher par la suite une sortie

2 0 intempestive de ces tourillons, une fois que le connecteur mécanique a été placé dans la position de service.

En se référant maintenant aux figures 6 et 7, on voit le balai 3 monté sur le porte-balai, en position d'utilisation, respectivement en vue de face et en coupe partielle pratiquée sur la pièce terminale 2 de façon à 25 rendre apparents le connecteur mécanique 1 0, l'adaptateur 20 et le connecteur hydraulique 30.

Dans cette position, les canalisations 31 et 32 du connecteur hydraulique 30 sont en place dans les canaux internes de distribution du connecteur mécanique 10 et le bras de guidage 34 est entré entièrement

30 dans la rampe de guidage 14 du connecteur mécanique 10. L'adaptateur 20 comporte, quant à lui, un moyen de blocage du connecteur hydraulique 30 en translation selon la direction longitudinale qui est effectif en position d'utilisation. Ce moyen de blocage prend la forme d'un doigt 23 rattaché ou conformé à l'extrémité intérieure de la face latérale 20a de l'adaptateur 20. Le doigt 23 est prolongé en partie inférieure, c'est-à-dire en direction du pare-brise du véhicule, pour former un crochet le long de ladite face latérale 5 20a. Ce doigt, notamment muni de son crochet, est apte se refermer sur le tourillon 33 correspondant pour maintenir, dans la position d'utilisation, le connecteur hydraulique 30 en appui contre le connecteur mécanique 10. On sécurise ainsi la connexion hydraulique et/ou électrique entre le connecteur hydraulique 30 et le connecteur mécanique 10. On notera cependant qu'en î o position d'utilisation, le crochet est légèrement éloigné du tourillon 30 afin de garantir un jeu entre le doigt 23 et le tourillon 33. Ce jeu est nécessaire pour le bon fonctionnement du système d'essuyage en position d'utilisation.

Sur la figure 7, on voit également, en trait fin, la position relative qu'a la cavité 9 par rapport au tourillon 33. Celle-ci étant située en partie

15 basse du fait de la fermeture de la pièce terminale 2 sur le connecteur mécanique 10. Elle n'interfère donc pas avec le tourillon 33 du connecteur hydraulique 30 ce qui permet de libérer tout lien mécanique entre le connecteur hydraulique 30 et la pièce terminale 2.

Les figures 8 à 1 0 montrent, en séquence, le montage d'un

2 0 connecteur hydraulique 30 selon l'invention dans un connecteur mécanique 10 présentant une rampe de guidage 14 adaptée.

Sur les trois figures, le porte-balai 1 est mis dans la position de service, c'est à dire que l'axe longitudinal du balai 3 forme un angle avec l'axe longitudinal du porte-balai pour donner accès au connecteur

25 mécanique 10 et à l'adaptateur 20. La pièce terminale 2 du porte-balai 1 et l'adaptateur 20 y sont montrés en coupe, pour rendre apparents le connecteur hydraulique 30 et le connecteur mécanique 10. Le connecteur hydraulique 30 est rattaché à la pièce terminale 2, ses tourillons 33 étant positionnés dans les parties cylindriques 19 des deux éléments de

30 verrouillage 8 situés de part et d'autre de la pièce terminale 2. Dans cette situation, le connecteur hydraulique 30 est retenu par la pièce terminale 2 du porte-balai 1.

L'adaptateur 20 est représenté, sur la figure 8, au début de son mouvement d'introduction dans le volume interne de la pièce terminale 2 alors que sur les figures 9 et 10 il est respectivement au milieu puis en fin de ce mouvement. Ce mouvement illustre l'implantation du balai 3 sur le porte- balai 1.

Sur la figure 8, on voit le bras de guidage 34 du connecteur 5 hydraulique isolé, le connecteur étant tenu par l'élément de verrouillage 8 et étant libre de tourner autour d'un axe passant par au moins un tourillon 33.

Sur la figure 9, le bras de guidage 34 a été engagé dans la rampe de guidage 14 présente sur la face latérale du connecteur mécanique 10. Le bras de guidage a ainsi effectué une rotation autour de l'axe passant par le î o tourillon 33, dans un plan vertical, pour suivre l'orientation imposée par cette rampe. On notera que cette introduction du bras 34 dans la rampe 14 est facilitée par la présence d'un évasement au niveau de la rampe. Autrement dit, la rampe de guidage 14 comprend un secteur d'entrée qui présente une section évasée.

15 Dans la position angulaire illustrée à la figure 9, les canalisations

31 et 32 sont alignées avec l'axe des conduits internes d'alimentation en liquide du connecteur mécanique car le bras de guidage 34 est maintenant situé dans un secteur rectiligne de la rampe de guidage. Cette dernière est ainsi formée par un secteur rectiligne qui s'étend selon un axe parallèle à la

2 0 direction dans laquelle s'étend le ou les conduits internes d'alimentation en liquide du connecteur mécanique 10.

Sur la figure 10, l'adaptateur 20 est en bout de course sur la pièce terminale 2. Le bras de guidage 34 est inséré complètement dans la rampe de guidage 14 et le bouton escamotable de verrouillage 4 est en place dans 25 l'orifice 7. L'introduction du connecteur hydraulique est alors achevée, avec les canalisations 31 et 32 installée dans les canaux internes et leurs joints toriques 36 assurant l'étanchéité.

De même, les figures 1 1 à 13 montrent, en séquence, le démontage d'un connecteur hydraulique 30 selon l'invention du connecteur

30 mécanique 10 sur lequel il était monté.

Sur la figure 1 1 , le balai 3 est, par rapport au porte-balai 1 , dans une position intermédiaire entre la position d'utilisation et la position de service. Cette figure montre la descente du tourillon 33 dans la cavité 9 de l'élément de verrouillage 8, celui-ci étant encore dans sa partie supérieure 29, en forme de V.

Sur la figure 12, il est pleinement dans la position de service et sur la figure 13, le connecteur mécanique 10 est sorti de la pièce terminale 2. 5 La descente du tourillon 33, consécutive à la pleine ouverture de l'angle entre le balai 3 et le porte-balai 1 , est achevée et le tourillon a pris place dans la partie cylindrique 19 de la cavité 9. Dans cette position le connecteur hydraulique 30 est porté par la pièce terminale 2, par l'intermédiaire de l'élément de verrouillage 8. Parallèlement, la mise du balai î o en position de service a libéré le tourillon 33 du doigt 23 de l'adaptateur 20, autorisant ainsi ce dernier à glisser dans la direction longitudinal par rapport à la pièce terminale 2.

La figure 13 montre la fin de l'extraction ou du démontage du balai usagé vis-à-vis du porte-balai 1 . Par suite d'une traction effectuée sur le

15 balai 3, l'adaptateur 20 a glissé complètement le long de la pièce terminale 2 et est prêt à être séparé du porte-balai. Le connecteur hydraulique 30 est, quant à lui, resté attaché à la pièce terminale 2, grâce, comme indiqué précédemment, à son soutien par ses tourillons 33 positionnés dans les parties cylindriques 19 des éléments de verrouillage 8 placés sur les deux

2 0 faces latérales 2a et 2b de la pièce terminale.

On va maintenant décrire le remplacement d'un balai sur un porte- balai d'un système d'essuyage comportant un connecteur hydraulique selon l'invention, comprenant le démontage du balai usagé et son remplacement par un balai neuf.

25 L'opérateur commence par mettre le balai 3 en position de service, en l'écartant selon un angle compris entre 5° et 25° de la direction du porte- balai 1 . Ce faisant, il fait entrer les tourillons 33 du connecteur hydraulique 30 dans les éléments de verrouillage 8, notamment dans les parties cylindriques 19 des cavités 9 des parallélépipèdes fixés sur chacune des

30 deux faces latérales 2a et 2b de la pièce term inale. Le connecteur hydraulique 30 est alors maintenu longitudinalement en position par ces éléments de verrouillage, tout en conservant une liberté de mouvement en rotation autour de l'axe portant ses tourillons. Ce mouvement vers la position de service fait également tourner le balai 3 par rapport à l'adaptateur 20, qui reste aligné avec la pièce terminale 2 sur laquelle il est monté. Il libère ainsi le tourillon concerné 33 du doigt 23 de l'adaptateur 20, ce qui autorise un déplacement longitudinal 5 relatif ou translation entre l'adaptateur 20, et par conséquent le connecteur mécanique 10 et le balai 3, et la pièce terminale 2.

Après avoir désolidarisé l'adaptateur 20 de la pièce terminale 2 en appuyant sur le bouton escamotable de verrouillage 4 pour le faire sortir de l'orifice 7, l'opérateur peut faire glisser l'adaptateur 20 dans les glissières î o formées par les bords pliés des faces latérales 2a et 2b de la pièce terminale 2, soit en tirant sur l'adaptateur 20, soit sur le connecteur mécanique 10, jusqu'à obtenir la désolidarisation complète du balai 3 du porte-balai 1.

Le montage d'un balai neuf s'effectue dans le sens inverse, avec

15 tout d'abord l'ouverture de l'adaptateur 20 pour le mettre à angle avec le connecteur mécanique 10. Le montage se poursuit par un alignement de l'adaptateur 20 sur la pièce terminale 2 suivi de son insertion dans le volume interne de la pièce terminale 2 jusqu'à ce que les rebords 22 viennent contre les butées des faces latérales 2a et 2b de la pièce terminale.

2 0 Au cours de cette manœuvre de translation, le connecteur mécanique 10 s'approche progressivement du connecteur hydraulique 30 et le bras de guidage 34 entre dans la rampe de guidage 14 du connecteur mécanique, cette entrée étant facilitée par la présence du secteur évasé. Au fur et à mesure que le bras de guidage s'insère dans la rampe, il fait tourner

25 le connecteur hydraulique 30 autour de l'axe passant par les tourillons 33, pour l'amener dans une position angulaire où les canalisations 31 et 32 sont alignées avec les canaux internes du connecteur mécanique 10.

En poursuivant l'action de poussée du connecteur mécanique 10 et de l'adaptateur 20 contre la pièce terminale 2, les canalisations 31 et 32

30 s'insèrent dans les canaux internes du connecteur mécanique et assurent la fourniture du liquide de lave-vitre aux tubes de pulvérisation 6 du balai 3.

Puis, en refermant le balai 3 contre le porte-balai 1 , c'est à dire en passant de la position de service à celle d'utilisation, le doigt 23 de l'adaptateur 20 vient bloquer le tourillon 33 ce qui assure le maintien longitudinal du connecteur hydraulique 30 et sa solidarisation avec le connecteur mécanique 10. Il n'y a donc pas à craindre de désassemblage de cette liaison hydraulique en cours d'utilisation. Parallèlement, la fermeture du balai 3 sur le porte-balai 1 et la descente de l'adaptateur 20 contre le 5 connecteur mécanique entraîne la sortie du tourillon 33 de la cavité 9 dans laquelle il était enfermé. Le connecteur hydraulique n'est alors plus solidaire de la pièce terminale 2 et peut suivre les mouvements relatifs du connecteur mécanique par rapport au porte-balai lors de l'essuyage du vitrage.

L'invention a été décrite pour un balai d'essuie-glace du type balai î o plat à deux tubes 6 de pulvérisation, c'est à dire avec deux canalisations sur le connecteur hydraulique 30. Il est bien évident qu'elle peut tout aussi bien être mise en œuvre dans le cas d'un connecteur hydraulique ne comportant qu'une seule canalisation. De même le système de verrouillage par un doigt 23 positionné sur l'adaptateur et verrouillant un tourillon 33 peut être

15 remplacé par une languette portée par l'adaptateur et coopérant avec une barrette positionnée sur le connecteur hydraulique. Un dispositif de déverrouillage de cette languette doit alors être mis en place pour désolidariser le connecteur hydraulique lors de la venue en position de service.

2 0 L'invention décrite ci-dessus montre le bras 34 issu du connecteur hydraulique qui coopère avec un élément formant rampe 14 pratiquée sur le connecteur mécanique. Il va de soi que l'invention couvre également une situation inverse où le moyen de guidage, par exemple le bras 34, est formé à partir du connecteur mécanique 10 pour coopérer avec un élément 25 correspondant, notamment une rampe 14, conformé sur le connecteur hydraulique 30, par exemple sur au moins une de ses faces latérales.

Cette dernière variante présente un avantage non négligeable. En effet, le connecteur hydraulique est une pièce qui reste sur le véhicule pendant la vie de ce dernier. Il n'est donc pas voué à être remplacé à

30 chaque changement du balai d'essuyage comme c'est le cas du connecteur mécanique. Ainsi, il est donc avantageux de former la rampe sur le connecteur hydraulique car cet élément est formé à l'intérieur du volume délimité par le connecteur hydraulique. Ceci évite d'avoir une excroissance formé par le bras qui dépasse de ce volume et qui risque d'être cassée par les manipulations à répétition consécutives au montage et démontage du balai d'essuyage. Corrélativement, il est avantageux de trouver ce bras sur le connecteur mécanique lié au balai car ce connecteur mécanique est remplacé à chaque changement du balai. Ainsi, le bras est neuf à chaque changement du balai ce qui garantit le bon alignement du connecteur hydraulique sur le connecteur mécanique à chaque changement du balai.