Le domaine de la présente invention est celui des équipements 5 pour les véhicules, et plus particulièrement celui des équipements pour l'essuyage des vitres des automobiles.

Les autom obi les sont couram ment équipées de systèmes d'essuie-glace pour assurer un lavage du pare-brise et éviter que la vision qu'a le conducteur de son environnement ne soit perturbée. Ces essuie- î o glaces sont classiquement entraînés par un bras effectuant un mouvement de va-et-vient angulaire et comportent des balais allongés, porteurs eux- mêmes de lames racleuses réalisées en une matière élastique. Ces lames frottent contre le pare-brise et évacuent l'eau en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur. Les balais sont réalisés sous la forme, soit,

15 dans une version classique, de palonniers articulés qui tiennent la lame racleuse en plusieurs endroits discrets, soit, dans une version plus récente dénommée "flat blade" (pour "lame plate"), d'un ensemble semi-rigide qui maintient la lame racleuse sur toute sa longueur. Dans cette seconde solution, le balai est rattaché au bras tournant de l'essuie-glace par un

2 0 ensemble constitué d'un connecteur mécanique et d'un adaptateur. Le connecteur mécanique est une pièce qui est sertie directement sur le balai plat, alors que l'adaptateur est une pièce intermédiaire qui permet la fixation du connecteur sur le bras de l'essuie-glace. Ces deux pièces sont reliées l'une à l'autre par un axe transversal qui autorise leur rotation relative, dans

25 un plan perpendiculaire au pare-brise passant par le bras.

Les essu ie-glaces sont également équipés de dispositifs d'amenée d'un liquide lave-vitre qui est acheminé depuis un réservoir situé sur le véhicule et qui est pulvérisé en direction du pare-brise par des buses situées soit autour du pare-brise, soit sur l'essuie-glace lui-même pour une

30 meilleure distribution du liquide. Dans le cas de buses placées sur les balais, le liquide lave-vitre est acheminé, avant d'être réparti entre elles, par des canalisations qui sont fixées sur le bras de l'essuie-glace et qui sont raccordées au système de distribution du balai au niveau du connecteur mécanique par une pièce rigide, d ite connecteur hydraul ique. Ces canalisations, qui sont généralement souples et au nombre de deux pour assurer le nettoyage tant lors de l'aller et que du retour du balai, débouchent dans le connecteur hydraulique, qui se fixe sur le connecteur mécanique par des embouts appropriés et qui assure la nécessaire étanchéité avec lui. Le 5 connecteur mécanique comporte ainsi des orifices aptes à recevoir, par une liaison étanche, lesdits embouts du connecteur hydraulique.

Sur des modèles pour véhicules de haut de gamme, on trouve également des dispositifs de chauffage de l'essuie-glace pour dégeler le balai en cas de grand froid et éviter qu'il ne colle au pare-brise sous l'action î o du gel. Ces dispositifs, qui sont plus spécialement adaptés à des balais plats, comportent généralement un dispositif chauffant intégré dans l'ensemble porteur de la lame racleuse et sur laquelle sont déposées des résistances électriques. Ils nécessitent eux aussi un dispositif de connexion électrique, apte à coopérer avec le connecteur mécanique, pour transmettre

15 au dispositif chauffant le courant électrique provenant du véhicule. Le connecteur électrique est généralement rattaché au connecteur hydraulique avant le montage de celui-ci sur le connecteur mécanique pour y être fixé en même temps que lui. Des dispositifs de connexion rapide assurent alors le contact entre les fiches du connecteur électrique et celles du connecteur

2 0 mécanique et in fine le contact avec les résistances chauffantes de l'ensemble portant la lame racleuse.

Les documents WO2010/034445 et WO2010/034447 montrent des réalisations de connecteurs mécaniques qui reçoivent un connecteur hydraulique au travers duquel passe le liquide du lave-glace. Ils montrent

25 également un connecteur électrique qui fournit le connecteur mécanique en électricité.

Alors que les canalisations de liquide et le connecteur hydraulique sont généralement liés au bras de l'essuie-glace, le connecteur mécanique est lié au balai et il est nécessaire d'assurer le branchement du connecteur 30 hydraulique, et accessoirement du connecteur électrique, sur le connecteur mécanique lors d'un changement de balai. Cette opération s'effectue généralement dans une position, dite de service, dans laquelle le balai est positionné par rapport au bras de manière à former un angle, par une rotation autour de l'axe transversal reliant le connecteur mécanique à l'adaptateur.

Il est nécessaire de veiller à ce que les connecteurs hydraulique et électrique soient correctement alignés lors de leur installation dans le 5 connecteur mécanique, faute de quoi un mauvais assemblage se traduirait par un risque de fuite du liquide lave-vitre au niveau de la jonction des deux connecteurs et/ou un mauvais contact électrique. Or, cette opération se déroule en aveugle, le connecteur hydraulique étant situé sous la partie supérieure du bras, qui empêche une bonne visibilité sur les pièces à î o assembler.

Il importe donc de faciliter l'introduction du connecteur hydraulique dans le connecteur mécanique et de faire en sorte que la connexion s'effectue correctement, même dans le cas d'un opérateur non expérimenté. Il en est de même pour la continuité électrique à assurer entre les fiches du

15 connecteur électrique et celles du connecteur mécanique.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif permettant de guider le connecteur hydraulique lors de son introduction dans le connecteur mécanique. Cette fonction de guidage peut également assurer le guidage du connecteur électrique dans

20 le connecteur mécanique lorsque celui-ci est préalablement monté sur le connecteur hydraulique.

A cet effet, l'invention a pour objet un connecteur hydraulique d'un système d'essuyage, ledit système d'essuyage comprenant en outre un bras, notamment destiné à déplacer un balai sur la surface à essuyer, un

25 balai et un connecteur mécanique fixé sur ledit balai pour son rattachement au bras et apte à être rattaché au bras dans un mouvement longitudinal par rapport audit bras, ledit connecteur hydraulique comportant au moins une canalisation d'amenée d'un liquide au balai par l'intermédiaire du connecteur mécanique, innovant en ce qu'il comprend au moins une excroissance apte

30 à prendre appui sur un élément dudit système d'essuyage. Une telle excroissance sert ainsi à aligner le connecteur hydraulique sur le connecteur mécanique lors dudit mouvement longitudinal de montage du balai sur le bras. La mise en appui d'une excroissance contre une surface de la pièce terminale du bras permet un alignement latéral correct du connecteur hydraulique sur le connecteur mécanique et, donc, garantit un montage correct et une bonne étanchéité.

5 Selon une prem ière caractéristique, l'excroissance s'étend latéralement du conduit. Ainsi, l'excroissance prend naissance sur le conduit et s'étend sur le côté de celui-ci.

De préférence, le connecteur hydraulique comporte deux excroissances, situées de part et d'autre de ladite canalisation. On améliore î o ainsi le centrage du connecteur hydraulique par rapport à l'extrémité du bras, et corrélativement par rapport au connecteur mécanique.

Dans un mode particulier de réalisation, l'excroissance a la forme d'un secteur de disque s'étendant dans un plan parallèle à une direction d'extension de ladite canalisation. On obtient ainsi une surface bien adaptée 15 au guidage du connecteur dans la pièce terminale du bras. A titre d'exemple, quand la canalisation forme un tube de section cylindrique, la direction d'extension est formée par une droite centrée de la section cylindrique. Le secteur de disque forme un plateau qui prend appui sur la paroi interne latérale de la pièce terminale, ce secteur de disque pouvant être complet ou

2 0 partielle.

Préférentiellement, le secteur de disque est relié à ladite canalisation par une barrette s'étendant dans un plan perpendiculaire à ladite canalisation.

De façon plus préférentielle, ladite barrette est orientée de façon à 25 constituer un premier moyen de verrouillage du connecteur hydraulique sur le connecteur mécanique, apte à coopérer avec un second moyen de verrouillage positionné sur ledit connecteur mécanique. Cette solidarisation assure le maintien d'une bonne intégration du connecteur hydraulique sur le connecteur mécanique et d'une bonne étanchéité, quels que soient leurs

30 mouvements relatifs générés par le balayage d'un vitrage qui n'est pas plan.

Avantageusement, le connecteur hydraulique comprend un bouton poussoir ou moyen de préhension comportant une face orientée perpendiculairement à la direction d'extension de ladite canalisation. Dans un mode particulier de réalisation, le connecteur hydraulique comporte un moyen de support d'un connecteur électrique assurant le maintien de l'orientation relative de celui-ci par rapport au connecteur hydraulique lors de sa connexion avec ledit connecteur mécanique. Le 5 moyen de support est formé par une anse qui prend naissance sur une face du connecteur hydraulique.

L'invention porte également sur un dispositif de connexion d'un système d'essuyage comprenant une pièce term inale positionnée en extrémité d'un bras destiné à déplacer un balai sur la surface à essuyer, un î o balai, un connecteur mécanique fixé sur ledit balai pour son rattachement au bras par l'intermédiaire d'un adaptateur, ledit adaptateur étant intercalé entre le bras et le connecteur mécanique pour permettre une rotation du connecteur mécanique par rapport au bras entre une position d'utilisation et une position de service, caractérisé en ce qu'il comprend un connecteur

15 hydraulique tel que décrit ci-dessus, ladite excroissance prenant appui sur un élément de la pièce terminale.

Avantageusement, le connecteur mécanique porte un second moyen de verroui l lage apte à coopérer avec u n premier moyen de verrouillage positionné sur ledit connecteur hydraulique de façon à

2 0 solidariser le connecteur hydraulique avec le connecteur mécanique dans la position d'utilisation.

Dans un mode préférentiel de réalisation, le premier moyen de verrouillage est une barrette qui s'étend dans un plan perpendiculairement à une direction d'extension de ladite canalisation et le second moyen de

25 verrouillage est une dent positionnée en extrémité d'une languette flexible s'étendant à partir du connecteur mécanique. Avantageusement, la barrette est une pièce qui relie l'excroissance, par exemple le secteur de disque, au connecteur hydraulique et préférentiellement à la canalisation.

Préférentiellement, l'adaptateur com prend un moyen de

30 déverrouillage du second moyen de verrouillage agencé de façon à désolidariser le connecteur hydraulique du connecteur mécanique lors de la rotation dudit adaptateur de la position d'utilisation vers la position de service. Dans cette configuration, la sol idarisation du connecteur hydraulique et du connecteur mécanique reste assurée pendant toute la période d'utilisation et le passage dans la position de service assure automatiquement, notamment par rotation du balai par rapport au bras, leur désolidarisation pour permettre le retrait du balai du bras.

Préférentiellement, le moyen de déverrouillage est un doigt 5 s'étendant à partir de la face inférieure de l'adaptateur et situé, en position d'utilisation, en dessous et avantageusement dans le prolongement du second moyen de verrouillage, par exemple la languette.

L' invention sera m ieux com prise, et d'autres buts, déta ils , caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au î o cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés.

Sur ces dessins :

- la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'un système 15 d'essuyage pour une vitre d'un véhicule automobile ;

- la figure 2 est une vue détaillée de la figure 1 , montrant la liaison entre le bras et le balai de l'essuie-glace ;

- la figure 3 est une vue éclatée d'un essuie-glace comportant un connecteur hydraulique selon l'invention ;

2 0 - la figure 4 est une vue en face arrière de la liaison de la figure

2, l'essuie-glace étant en position d'utilisation ;

- la figure 5 est une vue en face arrière de la liaison de la figure 2, l'essuie-glace étant en position de service ;

- la figure 6 est une vue de la liaison entre l'adaptateur de 25 l'essuie-glace et le connecteur hydraulique selon l'invention, en position d'utilisation ;

- la figure 7 est une vue de la l iaison entre l'adaptateur de l'essuie-glace et le connecteur hydraulique selon l'invention, en position de service ;

30 - les figures 8 et 9 sont des vues d'un essuie-glace selon l'invention, dans deux positions successives, lors du désassemblage d'un connecteur hydraulique d'un connecteur mécanique. Il faut noter que les figures exposent l'invention de manière détaillée et qu'elles peuvent, bien entendu, servir à mieux définir l'invention le cas échéant.

Dans la suite de la description les dénominations longitudinales 5 ou latérales se réfèrent à l'orientation du bras sur lequel est monté le balai d'essuie-glace, la direction d'extension du bras définissant la direction longitudinale alors que les orientations latérales correspondent à des directions orientées de manière angulaire ou perpendiculaires à l'axe du bras dans son plan de rotation. Pour les directions longitudinales, les î o dénominations extérieure ou intérieure s'apprécient par rapport au point de fixation du balai sur le bras, la dénomination intérieure correspondant à la parti e où le b ras et un d em i-balai s'étendent. Enfin, les directions référencées comme supérieures ou inférieures correspondent à des orientations perpendiculaires au plan de rotation du bras, la dénomination

15 inférieure contenant le plan du pare-brise.

En se référant aux figures 1 et 2, on voit un essuie-glace composé d'un porte-balai ou bras 1 se prolongeant à son extrémité extérieure par une partie ou pièce terminale 2, qui est généralement fixée, du côté intérieur, par un sertissage sur le bras 1. La pièce terminale 2 recouvre un adaptateur 20

2 0 porteur du balai 3 par l'intermédiaire de son connecteur mécanique 10.

L'adaptateur 20 a vocation à s'insérer dans la pièce terminale 2 par un mouvement de translation selon un axe longitudinal, pour venir dans la position d'util isation, où i l est positionné en butée contre une forme coopérante donnée à la pièce terminale 2. Il y est alors fixé de façon

25 réversible au moyen d'un bouton escamotable de verrouillage 4, qui coopère avec un évidement pratiqué à cet effet dans la partie supérieure de la pièce terminale.

En se référant maintenant à la figure 3 on voit le détail des éléments assurant le rattachement du balai 3 au bras 1.

30 La pièce terminale 2 présente une forme en « U » renversé où l'ouverture de cette forme en « U » fait face au pare-brise. Cette pièce terminale 2 comprend une base 2c à la partie supérieure et deux branches latérales 2a et 2b s'étendant en direction du vitrage. Sur la base 2c est pratiqué un orifice 7 dans lequel vient se loger le bouton escamotable de verrouillage 4 de l'adaptateur 20. La tranche inférieure de chaque branche latérale comprend un bord plié à 90° en direction du volume interne défini par la base 2c et les branches 2a et 2b, qui a pour fonction d'une part de guider longitudinalement l'introduction de l'adaptateur 20 et d'autre part, de 5 servir de butée en translation à des butées correspondantes placées sur l'adaptateur 20.

L'adaptateur 20 présente une forme en chape, complémentaire au volume interne de la pièce terminale 2, de sorte à venir se loger dans cette dernière. Deux parois latérales 20a et 20b sont jointes par un pont 21 et î o comprennent chacune à leurs extrémités libres un rebord 22 plié vers l'extérieur de l'adaptateur. Ces rebords 22 forment une butée de translation quand ils viennent en appui contre les bords pliés des branches latérales de la pièce terminale 2. Cet adaptateur 20 comprend également deux trous pratiqués au travers des parois latérales 20a et 20b et présentant un axe

15 confondu, destiné à servir d'axe de rotation entre le balai 3 et le bras 1 quand le système d'essuyage intégrant le connecteur hydraulique est assemblé. En effet, le balai doit présenter au moins un degré de liberté en rotation par rapport au bras 1 , et plus spécifiquement par rapport à la pièce terminale 2, pour permettre au balai 3 de suivre la courbure du vitrage à

2 o essuyer ainsi qu'assurer son démontage.

Le connecteur mécanique 10 est solidarisé de manière indémontable sur le balai 3 de façon à assurer ainsi la transmission de l'effort mécanique en provenance du bras 1 vers le balai 3. Il présente une forme sensiblement parallélépipédique s'étendant dans l'axe du balai, avec

25 deux flancs latéraux desquels s'étendent latéralement deux tourillons 17 qui ont pour fonction, d'une part, de solidariser le connecteur mécanique à l'adaptateur 20 et, d'autre part, de servir, par leur coopération avec les trous pratiqués dans les parois latérales 20a et 20b de l'adaptateur, d'axe pour la rotation du balai 3 par rapport au bras 1.

30 Du côté extérieur, le connecteur mécanique présente une paroi

1 1 , dénommée casquette, qui, en premier lieu, ferme la partie avant de la pièce terminale 2 et joue un rôle d'écran pour protéger les composants contenus à l'intérieur de cette pièce terminale 2 et, en second lieu, assure une finition extérieure de bonne facture. La face opposée à la casquette 1 1 , c'est-à-dire orientée côté intérieur, comporte des orifices (non visibles) de connexion hydraulique et électrique avec les éléments correspondants du connecteur hydraulique 30 et du connecteur électrique 40.

Le connecteur mécanique comprend aussi un second moyen de 5 verrouillage qui prend par exemple la forme d'une languette flexible 14, s'étendant longitudinalement à partir de cette face intérieure, et qui est destinée à assurer la solidarisation du connecteur hydraulique 30 avec le connecteur mécanique 10 lorsqu'il lui est rattaché. La languette 14 se termine par un appendice en forme de dent 15 qui présente une face î o verticale apte à coopérer avec une barrette verticale 33 positionnée sur le connecteur hydraulique 30 de façon à empêcher un désaccouplement intempestif, cette barrette 33 formant ainsi un premier moyen de verrouillage du connecteur hydraulique 30. La dent 15 présente encore une face inclinée pour permettre son encliquetage par déformation élastique de la languette

15 14 sur cette barrette 33 par une translation longitudinale lors de l'assemblage des deux pièces.

Cette face intérieure du connecteur mécanique 10 comprend deux orifices d'entrée hydraulique prolongés par des canaux internes de distribution du liquide lave-vitre, qui sont destinés à coopérer avec les

2 0 canalisations 31 et 32 du connecteur hydraulique 30 qui assurent son approvisionnement en liquide. Ces canaux de distribution (non représentés sur les figures) s'étendent à l'intérieur du connecteur mécanique 10 pour déboucher au droit de conduits d'alimentation 12 des tubes de pulvérisation 6 du l iquide par le balai ; comme indiqué précédemment, ces tubes

25 s'étendent le long des deux bords du balai 3 afin de projeter du liquide lave- vitre lors de l'aller et lors du retour du balai. La face intérieure du connecteur mécanique comprend également des orifices contenant des fiches mâles 42 et 43 sur lesquelles des cosses femelles portées par le connecteur mécanique 10 viennent s'emboîter. Cette connexion électrique apporte la

30 puissance électrique nécessaire au fonctionnement de l'élément chauffant intégré au balai.

Le connecteur hydraulique 30 se présente notamment sous la fo rm e de d eux ca n a l isati ons 31 et 32 positionnées en parallèle longitudinalement et reliées mécaniquement l'une à l'autre par des ponts de liaison. Ces canalisations 31 et 32 comportent chacune deux secteurs qui s'étendent selon des directions orientées angulairement l'une par rapport à l'autre, la jonction entre ces secteurs formant un coude. Une telle structure permet d'adapter la forme des canalisations 31 et 32 à la forme de la pièce 5 terminale 2 sous laquelle elles sont placées. Du côté intérieur, ces canalisations comporte chacune un raccord à ressaut ou à épaulement sur lesquels viennent s'emmancher des tuyaux souples d'alimentation en liquide lave-vitre, qui courent le long du bras 1 en provenant du réservoir de liquide. Du côté du connecteur mécanique, chacune des canalisations 31 et 32 a î o une forme cylindrique apte à s'insérer dans l'orifice d'un des canaux internes de distribution du connecteur mécanique. Des joints toriques 36 sont placés à proximité de cette extrémité extérieure pour assurer l'étanchéité entre les canalisations 31 et 32 et les orifices des canaux de distribution dans lesquelles elles pénètrent.

15 A sa partie inférieure ou autrement dit sur une face inférieure, le connecteur hydraulique 30 comporte des moyens d'accrochage 37 destinés à coopérer avec des moyens de support correspondants sur le connecteur électrique, dans la configuration où le connecteur électrique est porté par le connecteur hydraulique et fixé sur celui-ci avant l'accrochage de l'ensemble

2 0 sur le connecteur mécanique 1 0. Tel que représenté sur la figure 3, les moyens d'accrochage 37 sont constitués par une anse ou un arceau se refermant sur la face inférieure du connecteur hydraulique 30 et dans lequel vient s'insérer le corps du connecteur électrique 40. Des moyens de blocage du connecteur électrique en translation longitudinale sur le connecteur

25 hydraulique 30 peuvent également être mis en œuvre de façon à empêcher le retrait du connecteur électrique après sa mise en place. Il est bien évident que tout autre mode d'accrochage du connecteur électrique 40 sur le connecteur hydraulique 30, ou même une absence d'accrochage, celui-ci s'effectuant alors directement sur le connecteur mécanique, peut être

30 envisagé sans sortir du cadre de l'invention.

Latéralement, le connecteur hydraulique 30 comporte deux excroissances qui se développent ou s'étendent à partir de chacune des canalisations 31 et 32. Ces excroissances se présentent sous la forme de barrettes 33 s'étendant par exem ple perpendiculaire à la d irection d'extension de la canalisation et qui se terminent chacune par un secteur de disque ou surface d'appui 35. Cette dernière a notamment la forme d'un secteur angulaire d'une plaque circulaire placée dans un plan perpendiculaire à celui de la barrette 33. On notera que dans cet exemple 5 de réalisation, la barrette 33 qui forme le lien entre la canalisation et le secteur de disque forme également le premier moyen de verrouillage évoqué ci-dessus. Alternativement, la barrette du moyen de verrouillage et la barrette formant liaison entre la canalisation et le secteur de disque peuvent être séparées, autrement dit distinctes Enfin, du côté intérieur, le î o connecteur hydraulique porte un moyen de préhension ou bouton poussoir 5, de forme cylindrique à section triangulaire, dont une des faces s'étend perpendiculairement à l'axe des canalisations 31 et 32 dans leur secteur d'introduction dans le connecteur mécanique, de façon à permettre, par une poussée exercée longitudinalement sur ce bouton poussoir 5, l'introduction

15 des canalisations 31 et 32 dans les canaux de distribution du connecteur mécanique.

Tel que représenté, le connecteur électrique 40 comporte un corps qui s'insère dans les moyens d'accrochage 37. Le connecteur électrique reçoit également un dispositif d'étanchéité 41 enfilé sur le corps. Ce

2 0 dispositif d'étanchéité 41 assure l'étanchéité de la liaison électrique entre le connecteur électrique et le connecteur mécanique. Le corps 40 est percé longitudinalement de deux tubes creux dans lesquels sont positionnés des connecteurs métallique assurant la liaison électrique entre des fils d'alimentation (non représentés) provenant de l'habitacle via le bras 1 et des 25 fiches mâles 42 et 43 qui assurent la connexion électrique avec le circuit électrique interne au connecteur mécanique 10 qui le traverse pour atteindre les résistances chauffantes de la lame racleuse.

En se référant maintenant aux figures 4 et 5, on voit le balai 3 monté sur le bras, selon l'invention, respectivement en position d'utilisation

30 et en position de service. L'orientation angulaire entre la position d'utilisation et la position de service est comprise entre 5° et 25°.

Sur la figure 4, le balai 3 est aligné avec le bras 1 , qui le plaque contre le vitrage à essuyer. En revanche, sur la figure 5, le balai a été écarté du bras d'un angle suffisant pour donner accès aux éléments de connexion tant hydraulique qu'électrique et permettre, par leur séparation d'avec l'adaptateur 20, soit l'installation, soit le retrait du balai 3 et de son connecteur mécanique, du bras 1 . Lors d'une telle opération de retrait, le connecteur hydraulique 30 reste attaché au bras 1 et à ses tuyaux souples 5 d'alimentation en liquide lave-vitre, de même que le connecteur électrique qui reste connecté aux fils d'alimentation provenant de l'habitacle, alors que le connecteur mécanique s'en éloigne avec le balai 3.

Les figures 6 et 7 montrent le branchement des canalisations 31 et 32 du connecteur hydraulique 30 sur le connecteur mécanique 10, î o respectivement dans la position d'utilisation et dans la position de service.

Les canalisations 31 et 32 sont enfoncées dans les orifices des canaux internes de distribution du liquide lave-vitre formés dans le connecteur mécanique 1 0, les joints toriques 36 (visibles sur la figure 3), assurant l'étanchéité. Sur la figure 6, l'adaptateur 20 est replié sur le connecteur

15 mécanique. Autrement dit, l'adaptateur 20 est aligné au connecteur mécanique. Le second moyen de verrouillage est en prise sur le premier moyen de verrouillage, notamment quand la languette 14 est en position basse, de sorte que sa dent terminale 15 coopère avec la barrette 33 et maintienne le connecteur hydraulique 30 assemblé sur le connecteur

2 0 mécanique 10. A contrario, sur la figure 7, l'adaptateur 20 est orienté angulairement par rapport et connecteur mécanique 1 0 et s'écarte de ce dernier. La languette 14 est soulevée, comme cela sera expliqué plus loin, et l ibère la barrette 33, perm ettant alors la séparation du connecteur hydraulique du connecteur mécanique.

25 Les figures 8 et 9 montrent le désaccouplement du connecteur hydraulique et du connecteur mécanique lors du passage de la position d'utilisation à celle de service.

Sur la figu re 8, correspondant à la pos ition d' uti l isation, l'adaptateur 20 est replié sur le connecteur mécanique et la dent 15 de la

30 languette flexible 14 passe derrière la barrette 33, assurant la solidarisation ou le verrouillage du connecteur hydraulique 30 avec le connecteur mécanique 10. Dans la position de service figurée par la figure 9, l'adaptateur 20 a été tourné jusqu'à ce qu'un doigt 23 s'étendant longitudinalement en partie basse de son flanc 20a, du côté où est positionnée la languette 14, vienne soulever la languette 14 pour désaccoupler la dent 15 de la barrette 33. Ce doigt présente une extrémité libre en forme de crochet 24 et c'est le bout de ce crochet qui prend appui sur la languette 14 de sorte à la lever. Ce doigt 23 forme ainsi un moyen de 5 déverrouillage du second moyen de verrouillage, en particulier par soulèvement de la languette 14. Le doigt comprend encore une face d'extraction 25 dont la fonction est de désaccoupler le connecteur hydraulique 30 du connecteur mécanique 10. Cette face d'extraction est formée par la tranche de l'extrémité libre du doigt 23. Alors que le crochet 24 î o soulève la languette 14, cette tranche 25 prend appui contre la barrette 33 pendant le passage de la position de fonctionnement ou utilisation à la position de service. Une telle fonction facilite le démontage du connecteur hydraulique pour l'usager sans expérience. Le connecteur hydraulique 30 est alors libre et peut être séparé du connecteur mécanique 10 en exerçant

15 sur celui-ci une traction longitudinale dirigée vers l'intérieur.

On va maintenant décrire le remplacement d'un balai sur un bras d'essuie-glace comportant un connecteur hydraulique selon l'invention.

Le bras 1 est équipé de deux tuyaux souples d'alimentation en liquide lave-vitre, qui courent le long de la face inférieure du bras 1 et de la

2 0 base 2c de la pièce terminale 2, en provenance du réservoir de liquide, et qui sont branchés sur le connecteur hydraulique au niveau des raccords à ressaut de ses canalisations 31 et 32. Le connecteur hydraulique est relativement libre quant à son positionnement sous la pièce terminale 2 du bras de l'essuie-glace, puisqu'il n'est tenu que par les deux tuyaux souples.

25 Son alignement avec l'axe longitudinal n'est donc pas garanti.

L'opérateur commence par fixer le balai 3 sur le bras 1 en amenant le connecteur mécanique 10 muni de l'adaptateur 20 au niveau de la pièce terminale 2, en le plaçant angulairement dans une position correspondant à celle de la position de service. Il assemble l'adaptateur 20

30 sur la pièce terminale 2 en l'introduisant dans le volume interne de celle-ci et en lui faisant subir un mouvement de translation selon la direction longitudinale, jusqu' à la mise en contact des butées placées en position basse de leurs flancs respectifs. Il reste alors à assurer la connexion tant hydraulique qu'électrique entre le connecteur mécanique 10 et les connecteurs hydraulique 30 et électrique 40.

La position angulaire respective de l'adaptateur 20 et du connecteur mécanique 10 étant toujours celle correspondant à la position de 5 service, l'opérateur appuie longitudinalement sur le bouton poussoir 5 du connecteur hydraulique 30 pour approcher les canalisations 31 et 32 de la face intérieure du connecteur mécanique 10. Ce faisant, les excroissances 35, notamment les surfaces d'appui ou secteur de disque, viennent en contact avec la face interne des branches latérales 2a et 2b de la pièce î o terminale 2 et obligent le connecteur hydraulique à se positionner de façon centrée latéralement par rapport à la pièce terminale 2. L'opérateur peut, en jouant sur le bouton 5, aligner également le connecteur hydraulique avec la face intérieure du connecteur mécanique 10 dans le plan vertical, ce qui fait que les canalisations 31 et 32 se trouvent placées dans l'axe des orifices

15 dans lesquelles elles doivent s'insérer. Autrement dit, l'opérateur n'a pas chercher la position d'introduction selon deux axes, comme dans l'art antérieur, mais seulement selon un axe qui se caractérise par à un mouvement de rotation autour d'un axe passant par le centre des deux excroissances. La poussée de l'opérateur suffit, en enfonçant les

2 0 canalisations 31 et 32 dans ces orifices, à assurer une connexion étanche entre le connecteur mécanique 10 et le connecteur hydraulique 30. Cette poussée se poursuit jusqu'à ce les canalisations arrivent en butée dans les conduits correspondants du connecteur mécanique, c'est-à-dire dans une position où la dent 15 de la languette flexible 14 se trouve longitudinalement 25 au-delà de la barrette 33 du connecteur hydraulique 30. L'opérateur peut alors refermer la pièce terminale 2 sur le balai 3 en passant de la position de service à la position d'utilisation. Par ailleurs, l'encliquetage de la dent 15 assure la solidarisation du connecteur hydraulique sur le connecteur mécanique.

30 En ce qui concerne le connecteur électrique 40, son rattachement au connecteur hydraulique, avec lequel il est aligné grâce à l'arceau 37, entraîne automatiquement son alignement correct avec le connecteur mécanique 10 et la mise dans la bonne position des connecteurs femelles appartenant au connecteur électrique 40. Autrement dit, ces connecteurs femelles sont alignés sur les fiches 42 et 43 du connecteur mécanique 10 et sur lesquelles ils doivent s'insérer.

Dans le sens contraire, le passage de la position d'utilisation à celle de service assure, comme indiqué par la figure 9, le désencliquetage ou le déverrouillage du second moyen de verrouillage 15. Ainsi, le moyen de déverrouillage, sous l'action du doigt 23, redonne sa liberté au connecteur hydraulique par rapport au connecteur mécanique en libérant la dent 15 de la barrette 33. Il permet ainsi à l'opérateur de retirer le balai 3 du bras 1.

L'invention a été décrite pour un balai d'essuie-glace du type balai plat à deux tubes 6 de pulvérisation, c'est à dire avec deux canalisations sur le connecteur hydraulique 30. Il est bien évident qu'elle peut tout aussi bien être mise en œuvre dans le cas d'un connecteur hydraulique ne comportant qu'une seule canalisation. De même, le système de verrouillage par une dent 15 qui est positionnée sur une languette 14 attachée à l'adaptateur 20 et coopérant avec une barrette 33 portée par le connecteur hydraulique 30 peut être remplacé par une languette portée par le connecteur hydraulique et une barrette portée par le connecteur mécanique.