Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
HYDROKINETIC COUPLING APPARATUS, IN PARTICULAR FOR MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/036990
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a hydrokinetic coupling apparatus (10) comprising a front crankcase (20) provided with a wall (24), designed to be linked in rotation with a driving shaft, a front turbine wheel (50), designed to be linked in rotation with a driven shaft, including a first part forming a torus (52), and a second part (54) linking the torus in rotation with the driven shaft, a hydraulic circuit formed by a rear impeller wheel (40) and the torus (52), a piston (31), mounted mobile and arranged axially between the crankshaft (20) wall (24) and the turbine wheel (50), and defining with said wall a control chamber (34), radially delimited externally by at least a friction element (33), an inner annular space (100), located radially beneath the hydrodynamic circuit, and at least a vibration damping device (60), interposed between the driven and driving shafts, and housed in the annular space (100) and comprising at least an elastic member (64) adapted to co-operate with input and output elements, and at least an element of the second linking part (92, 93) of the turbine wheel (50) co-operates with at least an elastic member (64) of the damping device (60).

Inventors:
ARHAB RABAH
CUNY BERNARD
DEPRAETE ALEXANDRE
FORGERON DAVID
TERMENON NORBERT
Application Number:
PCT/FR2001/003384
Publication Date:
May 10, 2002
Filing Date:
October 31, 2001
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
VALEO (FR)
International Classes:
F16F15/123; F16H41/24; F16H41/28; F16H45/02; (IPC1-7): F16H45/02
Foreign References:
US6056092A2000-05-02
US4529070A1985-07-16
US6016894A2000-01-25
FR2453335A11980-10-31
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 012, no. 384 (M - 753) 13 October 1988 (1988-10-13)
Attorney, Agent or Firm:
Thibaudeau, David (Le Triangle 15 rue des Rosiers Saint-Ouen, FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil d'accouplement hydrocinétique (10), notamment pour véhicule automobile, du type comportant : un carter (20) avant doté d'une paroi (24), globalement d'orientation radiale, propre à être lié en rotation à un arbre menant ; une roue de turbine (50) avant, propre à être liée en rotation à un arbre mené, comportant une première partie radialement extérieure formant un tore (52), et une seconde partie radialement intérieure (54) de liaison en rotation du tore (52) avec I'arbre mené ; un circuit hydrodynamique formé par au moins une roue d'impulseur (40) arrière et le tore (52) de la roue de turbine (50) ; un piston (31), globalement d'orientation radiale, monté mobile et agencé axialement entre la paroi (24) de carter (20) et la roue de turbine (50), et définissant avec ladite paroi une chambre de commande (34), délimitée radialement extérieurement par au moins un élément de friction (33) ; un espace annulaire intérieur (100), situé radialement en dessous du circuit hydrodynamique ; au moins un dispositif d'amortissement des vibrations (60), intervenant entre les arbres mené et menant, et toge au moins partiellement axialement dans t'espace annulaire (100) et comprenant au moins un organe élastique (64) à action circonférentielle qui est susceptible de coopérer avec des elements d'entrée, et de sortie, caractérisé en ce que la seconde partie radialement intérieur (54) de liaison est réalisée en une seule pièce avec le tore (52) de la roue de turbine (50) et en ce qu'au moins un élément (92,93) de la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison de la roue de turbine (50) coopère avec au moins un organe élastique (64) du dispositif d'amortissement (60).
2. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison comporte des portions (302, 502) conformées pour loger au moins partiellement axialement les organes élastiques (64).
3. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison s'étend globalement dans le plan moyen dans lequel agissent les organes élastiques (64).
4. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins un élément (92,93) de la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison coopérant avec les organes élastiques (64) s'étend globalement tangentiellement en regard des extrémités circonférentielles opposées des organes élastiques (64).
5. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins un élément (92,93) de la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison coopérant avec les organes élastiques (64) s'étend globalement axialement par rapport aux organes élastiques (64).
6. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit élément (92,93) est constitué par au moins un bossage (92,93), notamment par un bossage réalisé par emboutissage de la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison.
7. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit élément (92,93) est constitué par au moins une patte (92,93), notamment par une patte réalisée par découpage et pliage de la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison.
8. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison est liée en rotation avec t'arbre mené par l'intermédiaire d'un moyeu de turbine (70).
9. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le tore (52) de la roue de turbine (50) comporte des aubes (51), et en ce que la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison est formée en une seule pièce avec les aubes (51) de la roue de turbine (50).
10. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d'amortissement des vibrations (60) comporte, axialement d'avant en arrière pour formation des éléments d'entrée et sortie du dispositif d'amortissement, une première rondelle de guidage avant (67), un voile (61) et une deuxième rondelle. de guidage arrière (68), et en ce que la seconde partie radialement intérieure (54) de liaison de la roue de turbine (50) constitue l'une au moins des rondelles de guidage (67, 68) ou le voile (61) du dispositif d'amortissement (60).
11. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un disque de friction (32) interposé axialement entre la paroi (24) de carter et le piston (31), et en ce que ce disque (32) comporte des moyens d'entraînement (35) en rotation avec un élément d'entrée ou de sortie du dispositif d'amortissement des vibrations (60).
12. Appareil d'accouplement hydrocinétique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une portion de la seconde partie radialement intérieure de liaison (54) s'étend radialement à l'intérieur de la première partie formant tore (52) de la roue de turbine (50) pour constituer un déflecteur (320).
Description:
Appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile La présente invention concerne un appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile.

La présente invention concerne plus particulièrement un appareil d'accouplement hydrocinétique du type représenté dans le document US-A-6. 016. 894.

Ce document décrit et représente un appareil du type comportant un carter avant doté d'une paroi, globalement d'orientation radiale, propre à être lié en rotation à un arbre menant, une roue de turbine avant, propre à être liée en rotation à un arbre mené, comportant une première partie radialement extérieure formant un tore et une seconde partie radialement intérieure de liaison en rotation du tore avec l'arbre mené, un circuit hydrodynamique formé par au moins une roue d'impulseur arrière et le tore de la roue de turbine, un piston, globalement d'orientation radiale, monté mobile et agencé axialement entre la paroi de carter et la roue de turbine, et définissant avec ladite paroi une chambre de commande, délimitée radialement extérieurement par au moins un élément de friction, un espace annulaire intérieur situé radialement en dessous du circuit hydrodynamique, et au moins un dispositif d'amortissement des vibrations, intervenant entre les arbres mené et menant et qui est toge au moins partiellement axialement dans t'espace annulaire et comprenant au moins un organe élastique à action circonférentielle qui est susceptible de coopérer avec des éléments d'entrée, et de sortie.

II est connu, par exemple du document FR-A-2.453.335, d'agencer radialement à l'intérieur, entre le piston et t'équipage roue de turbine- moyeu d'un convertisseur de couple, un dispositif d'amortissement des vibrations, usuellement appelé amortisseur de torsion. Un tel agencement présente comme inconvénient d'avoir un encombrement axial relativement important.

Le document US-A-6. 016. 894 propose, pour réduire l'encombrement axial d'un tel appareil, d'agencer le dispositif d'amortissement des vibrations dans un espace annulaire situé radialement en dessous du

circuit hydrodynamique, qui est défini par les roues de turbine et d'impulseur, en sorte que le dispositif d'amortissement s'étend axialement sous la roue de turbine et au moins partiellement sous la roue d'impulseur.

Pour ce faire, la deuxième partie radialement intérieure de la roue de turbine, qui prolonge la première partie formant le tore de la roue de turbine, comporte un renfoncement qui délimite, axialement vers l'arrière, t'espace annulaire dans lequel est agencé le dispositif d'amortissement.

Ce document décrit différents modes de réalisation dans lesquels, tant pour les appareils du type « bifaces » que « monoface », le dispositif d'amortissement de vibrations comporte successivement, agencés axialement d'avant en arrière, une première rondelle de guidage avant, un voile médian, une deuxième rondelle de guidage arrière et la deuxième partie radialement intérieure de la roue de turbine. Des organes élastiques à action circonférentielle sont interposés entre les deux rondelles de guidage avant et arrière, qui sont liées l'une à l'autre axialement et en rotation, les rondelles de guidage formant t'élément d'entrée du dispositif d'amortissement, et le voile formant l'élément de sortie.

Plus précisément, les deux rondelles de guidage avant et arrière, solidaires en rotation par l'intermédiaire de rivets, sont liées par des moyens d'entraînement en rotation du type à dentures, soit au disque de friction dans le cas d'un appareil du type bifaces, soit au piston dans le cas d'un appareil du type monoface, et elles comportent des éléments d'attaque des organes élastiques qui sont rapportés sur les rondelles de guidage. Les rondelles de guidage sont ici montées libres en rotation par rapport au moyeu, c'est à dire par rapport à t'arbre mené.

Ces éléments d'attaque coopèrent et entraînent en rotation les organes élastiques agencés dans des fenêtres du voile qui est lié en rotation au moyeu de la roue de turbine, de même que la deuxième partie radialement intérieure de la roue de turbine, et qui constitue l'élément de sortie du dispositif d'amortissement.

En variante, ce document propose que la deuxième partie radialement intérieure de la roue de turbine soit liée, par l'intermédiaire

de rivets, à la deuxième rondelle de guidage arrière, c'est à dire à l'élément d'entrée du dispositif d'amortissement.

Un tel dispositif d'amortissement est connu en soi et il permet notamment de filtrer les vibrations, dues aux cyclismes d'un moteur à combustion interne dans le cas d'une application à un véhicule automobile, entre les arbres menant et mené.

Toutefois, dans les divers modes de réalisation décrits dans ce document, l'encombrement axial résultant de l'agencement du dispositif d'amortissement dans t'espace annulaire ne donne pas entièrement satisfaction.

En effet, un tel dispositif d'amortissement présente un encombrement axial encore important puisqu'il comporte, axialement d'avant en arrière, au moins quatre pièces, c'est à dire plus précisément, deux rondelles de guidage, un voile et la deuxième partie radialement intérieure de la roue de turbine.

Un tel dispositif comporte donc de nombreuses pièces pour la réalisation du dispositif d'amortissement et il ; en résulte, outre un encombrement axial important, une fabrication complexe et coûteuse, notamment due à I'assemblage des différentes pièces.

De plus, lorsque la deuxième partie radialement intérieure de la roue de turbine est liée en rotation au moyeu, c'est à dire à l'élément de sortie du dispositif d'amortissement, il est nécessaire de prévoir un espace axial, entre cette partie et la rondelle de guidage arrière, afin d'éviter tout contact direct entre ces pièces, ce qui a pour effet d'augmenter 1'encombrement axial. 11 en est de même lorsque la deuxième partie radialement intérieure de la roue de turbine est liée en rotation à la rondelle de guidage arrière, c'est à dire à l'élément d'entrée, puisque ces deux pièces sont liées axialement à l'arrière des organes élastiques par rivets, ce qui augmente l'encombrement axial de l'ensemble du dispositif d'amortissement.

La présente invention a pour objet de proposer un appareil d'accouplement hydrocinétique du type mentionné précédemment, qui permet de remédier aux inconvénients qui viennent d'être évoqués.

Dans ce but l'invention propose un appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile, du type comportant : -un carter avant doté d'une paroi, globalement d'orientation radiale, propre à être lié en rotation à un arbre menant ; une roue de turbine avant, propre à être liée en rotation à un arbre mené, comportant une première partie radialement extérieure formant un tore, et une seconde partie radialement intérieure de liaison en rotation du tore avec l'arbre mené ; -un circuit hydrodynamique formé par au moins une roue d'impulseur arrière et le tore de la roue de turbine ; -un piston, globalement d'orientation radiale, monté mobile et agencé axialement entre la paroi de carter et la roue de turbine, et définissant avec ladite paroi une chambre de commande, délimitée radialement extérieurement par au moins un élément de friction ; -un espace annulaire intérieur, situé radialement en dessous du circuit hydrodynamique ; au moins un dispositif d'amortissement des vibrations, intervenant entre les arbres mené et menant, et logé au moins partiellement axialement dans t'espace annulaire et comprenant au moins un organe é) astique à action circonférentietie qui est susceptible de coopérer avec des éléments d'entrée, et de sortie, caractérisé en ce qu'au moins un élément de la seconde partie radialement intérieure de liaison de la roue de turbine coopère avec au moins un organe élastique du dispositif d'amortissement.

Ainsi grâce à l'invention, on réduit d'une part l'encombrement axial de l'appareil, notamment du dispositif d'amortissement de vibrations, et d'autre part le nombre de pièces nécessaires, ce qui permet de réaliser la fonction d'amortissement à moindre coût.

Avantageusement, le dispositif d'amortissement comprend, axialement d'avant en arrière, moins de quatre pièces coaxiales formant les éléments d'entrée et de sortie dudit dispositif. En effet, selon l'invention, la seconde partie radialement, intérieure de liaison en rotation

du tore est intégrée au dispositif d'amortissement pour constituer l'un de ces éléments, c'est à dire soit au moins une des rondelles de guidage, soit le voile médian dudit dispositif, en sorte que l'élément d'attaque de la seconde partie radialement intérieure coopère avec au moins un organe élastique.

Avantageusement, le dispositif d'amortissement comporte seulement deux pièces coaxiales, formant respectivement ! ément d'entrée et l'élément de sortie du dispositif, lesdites pièces étant montées mobiles angulairement l'une par rapport à l'autre à l'encontre d'organes élastiques à action circonférentielle, et lesdits organes élastiques travaillant alors en cisaillement avec l'élément de la. seconde partie radialement intérieure de liaison qui constitue l'une de ces deux pièces.

Avantageusement, I'élément de la seconde partie radialement intérieure de liaison, dit élément d'attaque des organes élastiques, coopère directement avec au moins un organe élastique.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : -la seconde partie radialement intérieure de liaison comporte des portions conformées pour loger au moins partiellement axialement les organes élastiques ; la seconde partie radialement intérieure de liaison s'étend globalement dans le plan moyen dans lequel agissent les organes élastiques ; au moins un élément de la seconde partie radialement intérieure de liaison coopérant avec les organes élastiques s'étend globalement tangentiellement en regard des extrémités circonférentielles opposées des organes élastiques ; -au moins un élément de la seconde partie radialement intérieure de liaison, coopérant avec les organes élastiques s'étend globalement axialement par rapport aux organes élastiques ; I'élément est constitué par au moins un bossage, notamment par un bossage réalisé par emboutissage de la seconde partie radialement intérieure de liaison

I'élément est constitué par au moins une patte, notamment par une patte réalisée par découpage et pliage de la seconde partie radialement intérieure de liaison ; -la seconde partie radialement intérieure de liaison est réalisée en une seule pièce avec le tore de la roue de turbine ; -la seconde partie radialement intérieure de liaison et le tore de la roue de turbine sont deux pièces distinctes liées en rotation ; -la liaison en rotation de la seconde partie radialement intérieure de liaison et du tore de la roue de turbine est réalisée radialement globalement au-delà des organes élastiques ; -la seconde partie radialement intérieure. de liaison est fiée en rotation avec l'arbre mené par l'intermédiaire d'un moyeu de turbine ; -le tore de la roue de turbine comporte des aubes, et en ce que la seconde partie radialement intérieure de liaison est formée en une seule pièce avec les aubes de la roue de turbine ; -le dispositif d'amortissement des vibrations comporte, axialement d'avant en arrière pour formation des éléments d'entrée et sortie du dispositif d'amortissement, une première rondelle de guidage avant, un voile et une deuxième rondelle de guidage arrière, et en ce que la seconde partie radialement intérieure de liaison de la roue de turbine constitue l'une au moins des rondelles de guidage ou le voile du dispositif d'amortissement ; -I'appareil comporte un disque de friction interposé axialement entre la paroi de carter et le piston, et en ce que ce disque comporte des moyens d'entraînement en rotation avec un élément d'entrée ou de sortie du dispositif d'amortissement des vibrations ; et au moins une portion de la seconde partie radialement intérieure de liaison s'étend radialement à l'intérieur de la première partie formant tore de la roue de turbine pour constituer un déflecteur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

-la figure 1 est une demi-vue en coupe axiale d'un premier mode de réalisation d'un appareil d'accouplement hydrocinétique, selon un premier exemple de mise en oeuvre des principes de l'invention dans le cas d'un appareil du type bifaces ; -les figures 2 et 3 sont des vues en perspective éclatées, respectivement avant et arrière, d'un appareil selon la figure 1 ; -la figure 4 est une vue partielle en coupe axiale, d'un appareil bifaces du type de celui illustré à la figure 1, qui illustre un deuxième mode de réalisation dans lequel le dispositif d'amortissement comporte deux rondelles de guidage avant et arrière, dont l'une au moins est constituée par la seconde partie radialement intérieure de liaison en rotation du tore, un voile et des organes élastiques ; les figures 5 à 7 sont des vues similaires à celle de la figure 4 qui illustrent trois variantes de réalisation de la figure 4 ; -la figure 8 est une vue partielle en coupe axiale, d'un appareil bifaces du type de celui illustré à la figure 1, qui illustre un troisième mode de réalisation dans lequel les organes élastiques du dispositif d'amortissement travaillent en cisaillement entre un élément d'entrée et un élément de sortie, la seconde partie radialement intérieure de liaison en rotation du tore constituant l'un de ces deux éléments ; la figure 8A illustre une variante de réalisation dans laquelle t'extrémité radialement intérieure de la seconde partie radialement intérieure de liaison en rotation du tore constitue un flasque avant d'une des butées à aiguilles ; les figures 9 à 13 sont. des vues similaires à celle de la figure 8 qui illustrent trois variantes de réalisation de la figure 8 ; la figure 14 est une vue partielle en coupe axiale, d'un appareil bifaces du type de celui illustré à la figure 1, qui illustre un quatrième mode de réalisation dans lequel la seconde partie radialement intérieure de liaison et le tore de la roue de turbine sont deux pièces distinctes liées en rotation ;

-les figures 15 à 17 sont des vues similaires à celle de la figure 14 qui illustrent trois variantes de réalisation de la figure 14 ; -la figure 18 est une vue partielle en coupe axiale, d'un appareil bifaces du type de celui illustré à la figure 1, qui illustre un cinquième mode de réalisation dans lequel la seconde partie . radialement intérieure de liaison en rotation du tore constitue le voile médian du dispositif d'amortissement ; -les figures 19 et 20 sont des vues partielles en coupe axiale d'un sixième mode de réalisation et d'une variante, selon un deuxième exemple de mise en oeuvre des principes de l'invention dans le cas d'un appareil du type monoface, -la figure 21 est une demi-vue en coupe axiale d'une variante de réalisation selon la figure 1, dans laquelle les butées sont maintenues axialement et. radialement entre d'une part les périphéries radialement intérieures des rondelles de guidage et d'autre part le voile, pour formation d'un sous-ensemble unitaire.

Dans la description qui va suivre, des composants identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de références.

Selon une conception connue, par exemple du document WO-A-94/07058, auquel on pourra se reporter pour plus de précisions, un appareil d'accouplement hydrocinétique 10 rotatif autour d'un axe de symétrie axial X-X, comporte,. agencés dans un même boîtier rempli d'un fluide tel que de I'huile et formant un carter 20, un convertisseur ou un coupleur hydrodynamique et un embrayage de verrouillage 30, <BR> <BR> usuellemen, t dénommé « lock-up », comprenant'un dispositif d'amortissement des vibrations 60, encore appelé amortisseur de torsion.

La figure 1 représente un appareil d'accouplement hydrocinétique 10 selon un premier exemple de mise en oeuvre des principes de l'invention à un appareil du type bifaces, qui va être décrit ci-après et pour la compréhension duquel on se reportera aux figures 2 et 3 sur lesquelles certains éléments référencés seront mieux visibles.

Le carter 20, ici métallique, constitue un élément menant et il est propre à être lié en rotation à un arbre menant, à savoir par exemple le

vilebrequin (non représenté) d'un moteur à combustion interne dans le cas d'une application à un véhicule automobile.

Le carter 20, de forme générale annulaire, est constitué de deux demi-coquilles, respectivement une première demi-coquille avant 21 et une deuxième demi-coquille arrière 22, qui se font face et sont fixées de manière étanche à leur périphérie externe, usuellement par une opération de soudage dont le cordon est visible en 23 sur la figure 1.

Comme illustré à la figure 1, la première demi-coquille avant 21 est propre à être liée en rotation à l'arbre menant et elle est essentiellement constituée par une paroi annulaire 24 qui est globalement d'orientation transversale, c'est à dire qui s'étend dans un plan radial perpendiculaire à l'axe X-X de l'appareil, et qui est prolongée d'une part, à sa périphérie externe par une première paroi cylindrique en forme de jupe annulaire 25, globalement d'orientation axiale vers l'arrière, et d'autre part à sa périphérie interne par une deuxième paroi cylindrique en forme de jupe annulaire 26, globalement d'orientation axiale vers l'avant.

La paroi annulaire 24 comporte des moyens 200, par exemple du type vis-écrou, pour sa liaison avec un volant (non représenté) solidaire de l'arbre menant, et est avantageusement, à sa périphérie extérieure, décalée axialement vers l'arrière pour intégrer ces moyens 200 à l'encombrement axiat générât de l'appareil.

De préférence, ces moyens 200 ne s'étendent pas axialement au-delà de la partie la plus en avant de la paroi annulaire 24, en sorte que le volant puisse être agencé axialement au plus prêt de ladite paroi 24. Les moyens 200 sont ici constitués d'une part, par une partie formant écrou 201 et apte à recevoir des moyens de fixation tels que des vis, et d'autre part une plaque de support 202, dont est solidaire la partie formant écrou, qui est rapportée par soudage sur la paroi annulaire 24.

La deuxième demi-coquille arrière 22 est propre à être liée en rotation à un arbre mené et elle est constituée par une paroi annulaire 27 qui est globalement d'orientation transversale et qui est prolongée, d'une part à sa périphérie externe par une première paroi en forme de jupe annulaire 28, globalement d'orientation axiale vers l'avant et liée par soudage en 23 à la jupe annulaire 25 de la première demi-coquille 21, et

d'autre part à sa périphérie interne 29 par un moyeu d'impulseur 90 sur lequel la périphérie interne 29 est rapportée, ici par soudage.

Le moyeu d'impulseur 90 comporte à sa périphérie radiale intérieure, une bague de guidage 91 du moyeu 90 par rapport à t'arbre mené.

La périphérie radialement extérieure de la paroi 27 est conformée de façon à définir une roue d'impulseur arrière 40 dont des aubes 41 sont agencés du côté de sa face interne 42.

Ces aubes 41 font face aux aubes 51 d'une roue de turbine avant 50.

Ainsi, au démarrage du véhicule, la roue d'impulseur 40 entraîne la roue de turbine 50 grace à la circulation d'huile entre les aubes 41,51 de la roue d'impulseur 40 et de la roue de turbine 50 respectivement.

Durant cette phase, I'embrayage de verrouillage 30 est déponté, en sorte que le couple est transmis de t'arbre menant (vilebrequin) à la première demi-coquille avant 21 puis au moyeu 70 et à t'arbre mené via le coupleur hydrocinétique, en variante un convertisseur.

Ensuite, pour éviter tout glissement entre les roues de turbine 50 et d'impulseur 40, on engage (pontage) t'embrayage de verrouillage 30, en sorte que le couple est transmis de t'arbre menant à t'arbre mené via t'embrayage de verrouillage 30 et le dispositif d'amortissement des vibrations de torsion 60 qu'il comporte pour amortir les vibrations engendrées par le moteur.

Pour ce faire, t'embrayage de verrouillage 30 comporte, selon une conception connue, d'un appareil hydrocinétique du type bifaces correspondant au premier exemple de mise en oeuvre selon l'invention, un piston 31 qui délimite avec une bague centrale 80, la paroi transversale 24 de la première demi-coquille avant 21 et avec un disque annulaire 32, une chambre de commande 34 à volume variable, alimentée à travers t'arbre mené.

L'arbre mené est creusé intérieurement pour formation d'au moins un canal d'alimentation permettant à de l'huile sous pression de traverser t'arbre.

Le piston 31, globalement d'orientation transversale, est monté mobile axialement de manière étanche le long d'une portée de guidage 81 d'orientation axiale de la bague centrale 80.

Le piston 31 comporte ici, à sa périphérie radiale intérieure du côté de sa face arrière, une portion chanfreinée 132 qui coopère avec un premier prolongement radial extérieur 85 du flasque avant 86 d'une première butée à aiguilles 87 interposée axialement entre la bague 80 et le moyeu de turbine 70, le prolongement 85 étant ici incliné vers l'arrière et sensiblement parallèle à la portion chanfreinée 132 du piston 31. Le prolongement 85 fait fonction de butée arrière du piston 31 afin d'éviter tout contact direct entre le piston 31 et l'élément situé axialement vers l'arrière en vis à vis de celui-ci, tel que le moyeu 70 ou encore une rondelle de guidage rapportée sur ledit moyeu.

La première butée à aiguilles 87 est liée en rotation à la bague centrale 80 par l'intermédiaire d'un second prolongement radial intérieur 88 qui coopère avec la bague 80. La première butée 87 est centrée, ici par l'intermédiaire d'un second flasque arrière, sur la face latérale avant du moyeu 70, radialement au-dessus des passages 170.

En variante, le second flasque. arrière peut être supprimé et la face latérale avant du moyeu 70 constitue une surface de roulement pour la première butée 87.

Les passages 170 mettent en communication la seconde chambre, opposée à la chambre de commande 34 et qui est. délimitée axialement vers l'avant par la face latérale arrière du piston 31, avec un canal d'alimentation de t'arbre mené.

Les passages 170 et 180 respectivement du moyeu 70 et de la bague centrale 80 peuvent consister en des rainures, en variante en des trous débouchants.

Une deuxième butée à aiguilles est interposée axialement entre la, face latérale arrière du moyeu 70 et la face latérale avant de la périphérie radiale intérieure 29 de la deuxième demi-coquille arrière 22.

Avantageusement, le moyeu 70 comporte sur sa face latérale arrière un évidement en sorte que la deuxième butée 89 est centrée sur celui-ci et qu'elle est au moins partiellement logée axialement dans cet évidemment afin de réduire l'encombrement axial.

Une gorge 82 est réalisée dans la bague centrale 80 au niveau de la portée de guidage 81 et est destinée à recevoir des moyens d'étanchéité 83, tels qu'un segment ou un joint d'étanchéité, qui coopèrent avec la

périphérie radiale intérieure du piston 31 pour assurer l'étanchéité de la chambre de commande 34.

Le piston 31 est lié à la paroi annulaire 24 de la première demi- coquille avant 21, ici par des languettes élastiques 38 d'orientation tangentielle, qui sont de préférence réparties régulièrement circonférentiellement. Les languettes 38 s'étendent dans le volume de la chambre de commande 34, radialement en dessous du disque de friction 32.

Tel qu'illustré aux figures 2 et 3, les languettes élastiques 38 sont ici attelées à l'avant à la paroi annulaire 24 au moyen de premiers rivets extrudés 39a dans ladite paroi 24 et à l'arrière au piston 31 par des seconds rivets 39b.

En variante, les languettes élastiques 38 sont liées en rotation à la paroi annulaire 24 par l'intermédiaire d'une pièce supplémentaire qui est rapportée sur cette dernière, par exemple par soudage.

Pour permettre, lors du montage, l'opération de rivetage du sous- ensemble, formé par le piston 31 et les languettes élastiques 38, avec la paroi annulaire 24 qui comporte les premiers rivets extrudés 39a, le piston 31 comporte des trous de passage 131 en alignement axial avec les rivets 39a qui autorisent le passage d'un outillage pour procéder au rivetage du sous-ensemble 31-38 avec la paroi annulaire 24. Les trous de passage 131 du piston sont ensuite obturés de manière étanche, ici par des bouchons 231.

Ainsi, grâce aux languettes élastiques 38, le piston 31 est lié et monté mobile axialement par rapport à la paroi annulaire 24.

La bague centrale 80 est liée en. rotation à la première demi-coquille avant 21, la bague 80 est ici emmanchée à force sur la deuxième paroi cylindrique en forme de jupe annulaire 26 d'orientation globalement axiale vers l'avant. La bague centrale 80 comporte ses périphéries externe et interne, du côté de sa face latérale avant, des passages 180 pour la mise en communication du canal d'alimentation de t'arbre mené avec la chambre de commande 34.

La bague centrale 80 comporte, comme le moyeu d'impulseur 90, une bague de guidage 181 avec t'arbre mené.

Ainsi, en faisant varier la pression, de part et d'autre du piston 31, par exemple en faisant varier la pression dans la chambre de commande 34, on autorise le piston 31 à se déplacer axialement par rapport à la paroi annulaire 24 de la première demi-coquille avant 21, pour amener, dans un premier cas le piston 31 à l'état « ponté) », c'est à dire l'état dans lequel sont liés en rotation par friction, directement ou indirectement, le piston 31 et la paroi 24, et dans un deuxième cas le piston 3i à l'état « déponté » dans lequel ils ne sont plus liés.

Dans le cas d'un appareil 10 du type bifaces,. le piston 31 se déplace axialement vers l'avant, l'embrayage de verrouillage'30 est alors en position pontée et le piston vient alors serrer un élément intermédiaire, usuellement un disque de friction 32, interposée entre la face latérale avant de la périphérie radiale extérieure du piston 31 et la face latérale arrière de la paroi annulaire 24, ici globalement en vis à vis des moyens de liaison 200 à l'arbre menant.

Le disque 32 comporte ici sur chacune de ses faces latérales, respectivement en vis à vis des faces latérales avant et arrière du piston 31 et de la paroi annulaire 24, des garnitures de frottement 33 qui sont rapportées par tout moyen sur le disque de friction, ici par collage.

En variante, les garnitures de frottement sont solidaires du piston 31 et de la paroi annulaire 24.

Le disque 32 présente à sa périphérie radiale extérieure, radialement au-delà du piston 31, une partie inclinée qui s'étend globalement vers l'arrière et qui comporte des premiers moyens d'entraînement en rotation 35, tels que des pattes, qui coopèrent avec des seconds moyens 36, tels que des encoches, que comporte l'élément d'entrée du dispositif d'amortissement 60, afin de lier en rotation le disque 32 et l'élément d'entrée par une liaison, par exemple du type tenons-mortaises, autorisant un mouvement axial du disque 32.

Grâce à cette possibilité de mouvement axial, le disque de friction 32 peut être serré par le piston 31 lors du pontage, le couple étant alors transmis à l'élément d'entrée du dispositif d'amortissement 60.

La roue de turbine 50 et la roue d'impulseur 40 constituent un circuit hydrodynamique et forment plus particulièrement ici un coupleur hydrodynamique. En variante le coupleur peut être remplacé par un

convertisseur, qui comme cela est. connu, s'en différentie par l'adjonction d'un réacteur central.

Le circuit hydrodynamique délimite, radialement vers l'extérieur, un espace annulaire intérieur 100, qui est ainsi situé radialement en dessous du circuit.

Le dispositif d'amortissement des vibrations 60 est ainsi logé, à la faveur dudit espace annulaire intérieur 100, au moins partiellement axialement dans cet espace en sorte que l'encombrement axial de l'ensemble est réduit.

Le dispositif d'amortissement ou amortisseur 60 comprend deux éléments coaxiaux montés mobiles angulairement l'un par rapport à I'autre à l'encontre d'au moins un organe élastique à action circonférentielle 64 qui est susceptible de coopérer avec ces éléments formant les éléments d'entrée, et de sortie de l'amortisseur 60.

La roue de turbine 50 est propre à être liée à un arbre mené et comporte une première partie radialement extérieure formant un tore 52 qui contient les aubes 51, et une seconde partie radialement intérieure 54 de liaison en rotation du tore 52 avec l'arbre mené, par l'intermédiaire du dispositif d'amortissement 60 dont l'élément de sortie est lié au moyeu 70 pourvu intérieurement de cannelures 71 pour sa liaison en rotation avec ledit arbre mené.

Comme visible sur la figure 1, t'élément d'entrée du dispositif d'amortissement 60 est constitué par un flasque 65 comportant une première partie radialement extérieure 66, liée en rotation au tore 52 de la roue de turbine 50, ici par soudage, et qui se prolonge par une deuxième partie radialement intérieure qui constitue une première rondelle de guidage avant 67 du dispositif d'amortissement.

La périphérie radiale interne de la rondelle de guidage avant 67 est pliée pour s'étendre axialement vers i'avant en formant sensiblement un « L » qui coopère avec un épaulement 75, ménagé dans la face latérale avant du moyeu 70, sur lequel ladite rondelle avant 67 est centrée radialement Cette deuxième partie radialement intérieure du flasque 65 est conformée pour ioger au moins partiellement les organes élastiques 64 et

elle comporte au moins un élément d'attaque 93 qui coopère, de préférence directement, avec au moins un organe élastique 64.

Le flasque 65 comporte à sa périphérie radiale extérieure les seconds moyens d'entraînement en rotation 36, ici des pattes délimitant des encoches, qui coopèrent avec les premiers moyens 35 situés à la périphérie radiale extérieure du disque de friction 32. Le couple est alors transmis lors du pontage, c'est à dire lorsque le disque de friction 32 est serré par le piston 31, contre la paroi annulaire 24, grace aux premiers et seconds moyens d'entraînement 35,36 qui coopèrent pour former par exemple une liaison du type tenons-mortaises. La liaison est ici obtenue en ce qu'au moins une patte des premiers moyens 35 s'étend radialement vers l'arrière dans une encoche formée par deux pattes successives des seconds moyens 36 et réciproquement au moins une patte des seconds moyens 36 s'étend radialement vers t'avant dans un créneau formé par deux pattes successives des premiers moyens 35.

L'amortisseur 60 est ainsi constitué, axialement d'avant en arrière, d'une première rondelle de guidage avant 67, d'un voile médian 61 et d'une deu. xième rondelle de guidage arrière 68 solidaire de la première, les deux rondelles de guidage 67,68 formant l'élément d'entrée du dispositif et le voile 61 formant l'élément de sortie.

La. deuxième rondelle de guidage arrière 68 est ici formée par la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison en rotation du tore 52 avec t'arbre mené, qui est ici réalisée en une seule, pièce avec le tore 52 de la roue de turbine 50.

La. seconde partie radialement intérieure 54 comporte à cet effet une portion conformée pour loger au moins partiellement, les organes élastiques, et comporte au moins un élément d'attaque 92 qui coopère avec un organe élastique 64.

Les deux rondelles de guidage 67, 68 sont reliées à leur périphérie intérieure par des moyens de liaisons, ici des entretoises 63 qui traversent le voile 61 à travers des. trous oblongs 69, ayant sensiblement la forme de haricot, et permettent ainsi un débattement angulaire, pendant lequel les organes élastiques sont sollicités pour transmettre le couple de l'élément d'entrée à l'élément de sortie, c'est à dire des rondelles 67,68 au voile 61. Les lumières ou trous 69 ont bien entendu

une largeur radiale supérieure au diamètre des entretoises pour permettre le débattement circonférentiel.

Le couple est ainsi transmis à travers l'amortisseur 60, de l'élément d'entrée, formé par les moyens d'entraînement 36 (solidaires des deux rondelles de guidage avant et arrière 67,68), aux organes élastiques 64 par l'intermédiaire des éléments d'attaque 92,93 des deux rondelles de guidage 67,68, et enfin au voile 61 dans lequel sont agencés les organes élastiques 64, voile qui constitue l'élément de sortie et qui est lié au moyeu 70.

Le voile médian 61 formant 1'élément de sortie est ici en une seule pièce avec le moyeu 70 au-dessus duquel il s'étend globalement transversalement. Le voile est donc solidaire du moyeu 70, en variante le voile 61 est rapporté et lié en rotation au moyeu 70.

Le voile médian 61 comporte des fenêtres 164, mieux visibles aux figures 2 et 3, dans lesquelles sont reçus axialement les organes élastiques 64. Dans la réalisation illustrée à la figure 1, la périphérie radiale extérieure du voile 61 forme une couronne continue qui est, déformée axialement vers t'avant, afin d'éviter tout contact avec le tore 52 de la roue de turbine. Une telle couronne permet, notamment de rigidifier le voile 61 et donc d'obtenir une meilleure tenue mécanique générale.

En variante, tel que représenté aux figures 2 et 3, les fenêtres 164 sont ouvertes vers l'extérieur en sorte que la périphérie radiale extérieure du voile 61 forme une couronne discontinue. Avantageusement le tore 52 de la roue de turbine 50 est traité afin de prévenir les risques d'usure par frottement. lors d'un contact avec les organes élastiques 64, notamment sous l'effet de la force centrifuge.

Les éléments d'attaque 92 appartenant la seconde partie radialement intérieure 54 formant la deuxième rondelle de guidage arrière 68 et d'attaque 93 appartenant à la deuxième partie radialement intérieure du flasque 65 formant la première rondelle'de guidage avant 67, coopèrent ici directement avec au moins un organe élastique 64. Ces éléments sont constitués par des bossages 92,93 réalisés par emboutissage dans les rondelles de guidage avant et arrière 67,68.

Les'bossages 92,93 s'étendent globalement chaque extrémité de ('organe élastique 64 qui transmet le couple, en filtrant les vibrations, au

moyeu 70 par l'intermédiaire du voile 61 et ceci dans la mesure du débattement angulaire permis.

Les figures 2 et 3 sont des vues en perspective éclatée, d'un appareil hydrocinétique similaire à celui de la figure 1. On peut ainsi voir de gauche à droite, c'est à dire d'avant vers l'arrière, la première demi- coquille avant 21, le disque de friction 32, le piston 31, la bague centrale 80, la première butée à aiguilles 87, le flasque 65, le voile 61 en une pièce avec le moyeu 70 et les organes élastiques 64, la roue de turbine 50, la seconde butée à aiguilles 89 et la deuxième demi-coquille arrière 22 formant la roue d'impulseur 40.

Selon les principes de l'invention et comme on l'aura bien compris après la description de premier mode de réalisation, hormis les organes élastiques, I'amortisseur 60 ne comporte, axialement d'avant en arrière, que trois pièces agencées successivement dont l'une au moins est constituée par la seconde partie radiale intérieure 54 de liaison en rotation du tore 52, en sorte que l'encombrement axial d'un tel amortisseur soit réduit.

La description des figures qui va suivre, sera faite par comparaison d'abord par rapport à la figure 1, et ensuite entre les différentes figures illustrant différents modes de réalisation selon l'invention.

Les figures 4 à 7 illustrent un deuxième mode de réalisation selon l'invention dans lequel l'amortisseur 60 est constitué d'un élément d'entrée et d'un élément de sortie du dispositif, lesdits éléments étant montés mobiles angulairement l'une par rapport à l'autre à rencontre des organes élastiques à action circonférentieite 64.

L'élément d'entrée de l'amortisseur est en outre constitué par un fiasque 65 lié au tore 52 et deux rondelles. de guidage avant et arrière 67, 68, la rondelle de guidage avant 67 pouvant être en une seule pièce, ou distincte, du flasque 65. La rondelle de guidage arrière 68 est formée par la portion radiale intérieure de liaison en rotation 54 du tore 52, en étant dans ce mode de réalisation, une pièce distincte du tore 52.

Aux figures 4 et 5, le flasque 65 constitue l'élément d'entrée de l'amortisseur 60. Le flasque 65 est constitué d'une première partie radialement extérieure 66, liée en rotation au tore 52 de la roue de turbine 50, ici par soudage, et qui se prolonge par une deuxième partie

radialement intérieure qui constitue la première rondelle de guidage avant 67 du dispositif d'amortissement. La deuxième partie radialement intérieure formant la rondelle de guidage avant 67 comporte au moins une découpe 300 de laquelle est issue au moins une patte 301 qui s'étend globalement axialement vers l'arrière et dont l'extrémité est libre.

Ces pattes 301, qui constituent la périphérie radiale extérieure de la rondelle de guidage 67, s'étendent radialement en dessous de la périphérie intérieure du tore 52 et sensiblement parallelement à celle-ci.

La rondelle de guidage 67 est ainsi constituée consécutivement de l'extérieur vers l'intérieur, d'une première partie formée par. la patte 301, d'une seconde partie ou portion 302, de section globalement en arc de cercle, conformée pour former un logement dans lequel pénètre au moins partiellement axialement les organes élastiques 64, et d'une troisième partie 303, globalement transversale et sensiblement parallèle à la face latérale avant de l'ensemble voile 61-moyeu 70 réalisé en une seule pièce. La partie 303 est traversée par des entretoises 63 et est ainsi liée en rotation à la deuxième rondelle de guidage arrière 68 qui est agencée de façon similaire sur la face, latérale arrière de I'ensemble voile 61- moyeu 70.

Les deux rondelles de guidage. 67, 68 sont centrées à leur périphérie radiale intérieure autour des épaulements 75 du moyeu 70 et comportent des éléments d'attaque 92,93 formés par des bossages réalisés par emboutissage. Les éléments d'attaques 92,93 sont interposés entre deux organes élastiques consécutifs 64.

La seconde partie radialement intérieure 54 de liaison constituant la deuxième rondelle de guidage arrière 68 et le tore 52 de la roue de turbine 50 sont deux pièces distinctes liées en rotation. La liaison entre ces deux pièces est réalisée radialement globalement au-delà des organes élastiques 64 par des moyens 310, ici par sertissage de la périphérie intérieure du tore 52 sur la rondelle de guidage 68.

Les deux rondelles de guidage 67,68 sont ainsi liées entre elles par 0 l'intermédiaire d'une part des entretoises 63 et, d'autre part, du tore 52 auquel sont liées les rondelles, respectivement par soudage de la partie radialement extérieure 66 du flasque 65 pour la rondelle de guidage avant 67 et par sertissage pour la rondelle de guidage arrière 68.

Les fenêtres 164 du voile 61 dans lesquelles sont agencés les organes élastiques 64 sont ici ouvertes et délimitées radialement vers l'extérieur par les pattes 301 qui empêchent tout contact direct entre les organes élastiques 64 et le tore 52, notamment sous l'action de la force centrifuge.

La figure 5 illustre une variante du deuxième mode de réalisation, selon la figure 4 dans laquelle l'extrémité de la patte 301 de la première rondelle de guidage avant 67 n'est pas libre axialement mais est liée en rotation par des moyens 310, ici par sertissage, à la deuxième rondelle de guidage arrière 68. En variante, les sertissages peuvent par exemple être remplacés par des opérations de soudage et réciproquement.

La périphérie radiale externe de la deuxième rondelle de guidage 68 s'étend librement au-delà des moyens 310 et elle n'est pas liée au tore 52 de la roue de turbine 50, en sorte que les rondelles de guidage 67,68 ne sont liées en rotation au tore 52 que par soudage de la partie radiale extérieure 66 du flasque 65, et sont liées entre elles par sertissage.

En variante non représentée, le soudage entre la partie radiale extérieure 66 du flasque 65 et le tore 52 est remplacé par un sertissage d'au moins une patte appartenant à au moins une aube 51 de la roue de turbine 50.

La figure 6 illustre une variante du deuxième mode de réalisation, selon la figure 4, dans laquelle le flasque 65 ne comporte qu'une partie radiale extérieure 66 et ne se prolonge pas radialement vers l'intérieur pour formation de la première rondelle de guidage avant 67. La première rondelle de guidage avant 67 est constituée par une pièce distincte du flasque 65, dont la périphérie extérieure est libre.

Comme à la figure 4, la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison constituant la deuxième rondelle de guidage arrière 68 et le tore 52 de la roue de turbine 50, sont deux pièces distinctes liées en rotation.

La liaison entre ces deux pièces est réalisée radialement globalement au- delà des organes élastiques 64 par des moyens 310, ici par sertissage de la périphérie intérieure du tore 52 sur la rondelle de guidage 68.

Ainsi les moyens de liaison 310 de seconde partiel intérieure 54 interviennent soit avec le tore 52, soit avec la première rondelle'de guidage avant 67.

La figure 7 illustre une variante du deuxième mode de réalisation, selon la figure 4 dans laquelle des moyens de liaison 310 interviennent d'une part et le tore 52 et d'autre part, entre la seconde partie radialement intérieure 54 et la périphérie extérieure de la première rondelle de guidage avant 67. Les moyens de liaison 310 consistant ici en des sertissages décalés, c'est à dire un premier sertissage entre la rondelle 68 et le tore 52 et un second sertissage, décalé radialement par rapport au premier, entre les deux rondelles de guidage 67, 68.

Les figures 8 à 13 illustrent un troisième mode de réalisation selon l'invention et ses variantes, dans lequel I'amortisseur 60 est constitué par deux pièces coaxiales mobiles angulairement l'une par rapport à l'autre à l'encontre d'organes élastiques à action circonférentielle 64, ces pièces formant les éléments d'entrée et de sortie de l'amortisseur 60. Il n'y a plus de voile 61, l'élément de sortie est constitué par la rondelle de guidage 67, tandis que la rondelle 68 en constitue, avec le tore 52 et le flasque 65, l'élément d'entrée.

Le flasque 65 comporte une partie radiale liée au tore 52 de la roue de turbine 50 par soudage, le flasque ne se prolongeant pas radialement vers l'intérieur pour formation de la première rondelle de guidage avant 67. La première rondelle de guidage avant 67 est en effet constituée ici par une pièce distincte qui est liée en rotation au moyeu 70 et serrée axialement contre sa face laterale avant par des moyens 63, tels que des rivets ou des entretoises.

La rondelle de guidage avant 67 est ici constituée consécutivement de l'extérieur vers l'intérieur, d'une première partie transversale 301 ouverte vers l'avant et qui épouse la forme du tore 52 en vis en vis en fermant ainsi à la périphérie extérieure le logement annulaire des organes élastiques 64, d'une seconde partie 302 constitué par une portion globalement de section en arc de cercle conformée pour former un logement dans lequel pénètre au moins partiellement axialement les organes élastiques 64, et d'une troisième partie 303 globalement transversale et sensiblement parallèle à la face latérale avant du moyeu 70 contre laquelle elle est serrée axialement et auquel elle est donc liée en rotation par des moyens 63, tels que des rivets ou des entretoises.

La rondelle de guidage 67 est centrée radialement, à la périphérie intérieure de sa partie 303, autour d'un épaulement 75 du moyeu 70.

La portion 302 de la rondelle 67 comprend au moins un élément d'attaque 92 formé par un bossage réalisé par emboutissage. De même la rondelle 68 comporte au moins un élément d'attaque 93 globalement en vis à vis de l'élément d'attaque 92, lesdits éléments 92,93 étant interposés entre deux organes élastiques 64 consécutifs.

Les éléments d'attaque formés par les bossages 92,93 s'étendent globalement tangentiellement en regard des extrémités circonférentielles opposées des organes élastiques 64. Avantageusement, les bossages 92, 93 sont réalisés par emboutissage des deux rondelles de guidage 67,68.

La seconde partie radialement intérieure 54 de la roue de turbine 50 est en une pièce avec le tore 52 et elle constitue la deuxième rondelle de guidage arrière 68. La périphérie interne de la rondelle 68 est centrée sur un épaulement 175 du moyeu 70 et elle est liée en rotation au moyeu 70 avec possibilité de débattement angulaire par l'intermédiaire des entretoises 63 qui traversent des trous oblongs 369.

Les deux rondelles de guidage 67,68 peuvent ainsi, de par le jeu angulaire de l'extrémité arrière de chaque entretoise dans son trou oblong, avoir un débattement angulaire l'une part rapport à l'autre.

La figure 8A illustre une variante de réalisation dans laquelle l'extrémité radialement intérieure de la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison en rotation du tore 52 constitue un flasque avant d'une des butées à aiguilles, ici le deuxième butée à aiguilles 89.

La figure 9 illustre une variante de réalisation du troisième mode selon la figure 8, dans laquelle l'amortisseur 60 comporte un élément d'entrée constitué par l'équipage flasque 65-tore 52-rondelle de guidage arrière 68, et un élément de sortie constitué par la rondelle de guidage avant 67.

La rondelle de guidage arrière 68 est formée par la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison du tore 52, avec lequel elle constitue une seule pièce.

La rondelle de guidage 68 comprend au moins un élément d'attaque 92 des organes élastiques 64, ici des bossages 92 réalisés par emboutissage de la seconde partie radialement intérieure 54 et du tore

52, les bossages s'étendant ici globalement axialement par rapport aux organes élastiques 64.

La rondelle de guidage avant 67 comprend au moins un élément d'attaque 93 des organes élastiques 64, ici une patte 93 obtenue par découpe et pliage de la rondelle 67, la patte 93 s'étendant globalement axialement par rapport aux organes élastiques 64, entre les bossages 92 de la rondelle 68. La découpe et le pliage en vue de constituer la patte 93 peuvent être réalisés sur la périphérie radiale extérieure ou intérieure.

Le débattement angulaire entre les deux rondelles de guidage 67,68 est obtenu de la même façon que précédemment, mais les deux portions radialement intérieures des rondelles sont ici adjacentes et agencées du même côté du moyeu 70, en l'occurrence le long de la face latérale avant du moyeu 70 qui comporte un seul épaulement 75 obtenu à la faveur d'un lamage ou d'un dressage annulaire de plus grande profondeur axiale entre la seconde partie radialement intérieure 54 pour le centrage des deux rondelles.

La figure 10 illustre une variante de, réalisation du troisième mode selon la figure 8. Cette variante est semblable à celle illustrée à la figure 9 dont elle ne diffère que par l'inversion de certains éléments, notamment en ce que la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison du tore 52 forme la rondelle de guidage avant 67, et non plus la rondelle arrière 68 comme à la figure 9.

Ainsi, l'amortisseur 60 comporte un élément d'entrée constitué par l'équipage flasque 65-tore 52-rondelle de guidage avant 67, et un élément de sortie constitué par la'rondelle de guidage arrière 68.

La rondelle de guidage avant 67 est formée par la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison du tore 52, avec lequel elle constitue une seule pièce.

La rondelle de guidage avant 67 comprend au moins un élément d'attaque 93 des organes élastiques 64, ici des bossages 93 réalisés par emboutissage de la seconde partie radialement intérieure 54, les bossages s'étendant ici globalement axialement par rapport aux organes élastiques 64.

La rondelle de guidage arrière 68 comprend au moins un élément d'attaque 92 des organes élastiques 64, ici une patte 92 obtenue par

découpe et pliage de la rondelle 68, la patte 92 s'étendant globalement axialement par rapport aux organes élastiques 64, entre les bossages 93 de la rondelle 67. La découpe et le pliage en vue de constituer les pattes 92 peuvent être réalisés sur la périphérie radiale extérieure ou intérieure.

Le débattement angulaire entre les deux rondelles de guidage 67,68 est obtenu de la même façon que précédemment, mais les deux portions radialement intérieures des rondelles sont ici adjacentes et agencées du même côté du moyeu 70, en l'occurrence le long de la face latérale arrière du moyeu 70 qui comporte un seul épaulement 75 obtenu, à la faveur d'un lamage ou d'un dressage annulaire de plus grande profondeur axiale entre la seconde partie radialement intérieure 54 pour'le centrage des deux rondelles.

La figure 11 illustre une variante de réalisation du troisième mode selon la figure 8. Cette variante est semblable à celle illustrée a la figure 9 dont elle diffère notamment en ce que les éléments d'attaque 92 des organes élastiques 64 de la rondelle de guidage arrière 68 sont constitués par des pattes 92 obtenues par découpe et pliage de la rondelle 68, les pattes 92 s'étendant globalement axialement par rapport aux organes élastiques 64.

L'élément d'attaque 93 de la, rondelle de guidage avant 67 est constitué par une patte 93 obtenue par. découpe et pliage de la périphérie radiale extérieure ou intérieure de la, rondelle 67, les pattes 93 s'étendant globalement axialement par rapport aux organes élastiques et entre les pattes 92 de la rondelle de guidage 68.

La figure 12 illustre une variante de réalisation du troisième mode selon la figure 8. Cette variante, est semblable a celle illustrée à la figure 11 dont elle ne diffère que par une inversion, comme la figure 10 par rapport à la figure 9.

Ainsi, la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison du tore 52 forme la rondelle de guidage avant 67 et non la rondelle arrière 68 comme à la figure 11. Comme à la figure 11, les rondelles de guidage avant et arrière 67,68 comportent respectivement des éléments d'attaques 93,92 constitués par au moins une patte s'étendant globalement axialement par rapport aux organes élastiques 64.

La figure 13 illustre une variante de réalisation du troisième mode selon la figure 8.

L'amortisseur 60 comporte un élément d'entrée constitué par le flasque 65 formant rondelle de guidage avant 67, et un élément de sortie constitué par la rondelle de guidage arrière 68.

Le flasque 65 comporte une première partie radialement extérieure 66 pourvue à sa périphérie de moyens d'entraînement en rotation 36 avec le disque de friction 32 et qui n'est pas liée en rotation au tore 52, la première partie 66 se prolongeant par une deuxième partie radialement intérieure qui constitue la première rondelle. de guidage avant 67 du dispositif d'amortissement 60.

La rondelle de guidage arrière 68 est formée par la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison du tore 52, avec lequel elle constitue une seule pièce.

Les rondelles de guidage avant et arrière 67,68 comportent respectivement des éléments d'attaque 93,92 constitués par au moins une patte s'étendant globalement axialement par rapport aux organes élastiques 64.

Plus particulièrement ici, la rondelle de guidage arrière 68 comporte une patte 92 qui s'étend globalement axialement entre deux pattes 93 constituant les elements d'attaques de la rondelle de guidage 67.

Les figures 14 à 16 illustrent un quatrième mode de réalisation selon l'invention et ses variantes, analogue au troisième mode de réalisation de la figure 13, mais dans lequel la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison et le tore 52 de la roue de turbine 50 sont deux pièces distinctes liées en rotation.

La seconde partie radialement intérieure 54 formant la rondelle de guidage arrière 68 est liée au tore 52 par des moyens 310, tels qu'un sertissage. Pour plus de détail, on pourra se reporter au deuxième mode de réalisation selon l'invention.

Les moyens de liaison 310 sont ici avantageusement réalisés radialement globalement au-delà des organes élastiques 64 pour réduire l'encombrement axial.

La figure 15 illustre une variante de réalisation du quatrième mode de réalisation selon la figure 14, dans laquelle au moins une portion de la

seconde partie radialement intérieure de liaison 54 s'étend radialement à.

('intérieur de) a première partie formant le tore 52 de la roue de turbine 50 pour constituer, un déflecteur 320.

La seconde partie radialement intérieure 54 formant la rondelle de guidage arrière 68 est liee au tore 52 par des moyens 310, tels qu'un sertissage de la périphérie du tore 52 sur la partie 54.

Comme cela est connu, u, n tel déflecteur 320 permet de réduire le couple d'absorption de l'impulseur, et donc de réduire le couple de tramée lorsque le moteur à combustion interne se trouve au ralenti. Grâce au déflecteur 320, on augmente la vitesse de rotation moteur particulièrement au point de calage.

La figure 16 illustre une variante de réalisation du quatrième mode de réalisation selon la figure 14, semblable à la figure 15 en ce qu'elle comporte un déflecteur 320 réalisé en une seule pièce avec la seconde partie 54.

La seconde partie radialement intérieure 54, formant la rondelle de guidage arrière 68, est liée en rotation au tore 52, par l'intermédiaire du déflecteur 320 et des aubes 51 du tore 52, qui sont fiés par des moyens 310. Ces moyens 310 consistent ici en des pattes 311, issues des aubes 51, qui sont serties sur le déflecteur, 320 pour assurer la liaison en rotation entre les deux pièces 54 et 52.

Les moyens de liaison 310 sont ici avantageusement réalisés radialement globalement au-delà des organes élastiques 64, ce qui permet de réduire l'encombrement, axial de l'amortisseur 60.

Selon les principes de l'invention et comme on I'aura bien compris après la description de troisième mode de réalisation, hormis les organes élastiques, I'amortisseur 60 ne comporte, axialement d'avant en arrière, que deux pièces agencées successivement dont l'une est constituée par la seconde, partie radiale intérieure 54 de liaison en rotation du tore 52, en sorte que l'encombrement axial d'un tel amortisseur soit des plus réduit.

La figure 17 illustre une variante de réalisation du quatrième mode de réalisation selon la figure 14, dans laquelle la seconde partie radialement intérieure, 54 de liaison en rotation du tore 52 formant la rondelle de,

guidage arrière 68 est réalisée en une seule pièce avec les aubes 51 de la roue de turbine 50.

La réalisation de la figure 17 est semblable à la figure 14, et diffère en ce que les rondelles de guidage avant et arrière 67,68 comportent respectivement des éléments d'attaque 93,92 constitués par au moins un bossage s'étendant globalement tangentiellement en regard des extrémités circonférentielles opposées des organes élastiques 64.

La figure 18 illustre un cinquième mode de réalisation selon l'invention, dans lequel la seconde partie radialement intérieure 54 de liaison en rotation du tore 52 constitue le voile médian 61 du dispositif d'amortissement 60.

L'amortisseur 60 comporte un élément d'entrée constitué par le flasque 65 rapporté par soudage sur le tore 52 de la roue de turbine dont la seconde partie radiale 54 forme le voile médian 61, et un élément de sortie constitué par les deux rondelles de guidage avant et arrière 67,68. montées coaxiales, mobiles angulairement lune par rapport à l'autre, à l'encontre des organes élastiques 64.

Les deux rondelles de guidage avant et arrière 67,68 s'étendent de part et d'autre du moyeu 70, respectivement le, long des faces latérales avant et arrière du moyeu, moyeu 70 sur lequel les rondelles sont serrées axialement par des entretoises 63 et centrées radialement'grâce à des épaulements 75.

Les deux rondelles de guidage 67,68 comporte une portion 502 globalement de section en arc de cercle conformée pour constituer un logement dans lequel pénètre au moins partiellement axialement les organes élastiques 64 et des éléments d'attaque 92, 93 formés par des bossages, réalisés par emboutissage, et qui s'étendent globalement tangentiellement en regard des extrémités circonférentielles opposées des organes élastiques 64.

Avantageusement, le voile médian 61 comporte sur les bords latéraux des fenêtres 164 qui coopèrent avec les organes élastiques 64, une portion élargie 561 formée à la faveur du voile 61, ici en rabattant de la matière du voile, pour augmenter la surface de contact entre le voile 61 et les organes élastiques 64.

Le voile médian 61 est donc ici une pièce distincte du moyeu 70, la périphérie radiale intérieure du voile étant centrée d'une part radialement sur la périphérie externe du moyeu 70 et, d'autre part, axialement par les deux rondelles de guidage 67,68.

Les figures 19 et 20 illustrent un sixième mode de réalisation et une variante, selon un deuxième exemple de mise en oeuvre des principes de l'invention dans le cas d'un appareil du type monoface.

Comme cela est bien connu, un appareil du type monoface se différencie d'un appareil du type bifaces, en ce qu'il ne comporte pas de disque de friction 32. La garniture de frottement 33 est ici rapportée sur la face latérale avant à la périphérie extérieure du piston 31 par collage.

En variante la garniture de frottement 33 est rapportée sur la paroi annulaire 24 de la première demi-coquille avant 21.

Le fonctionnement et les différents éléments d'un appareil monoface sont pour le reste analogues à ceux d'un bifaces et ont déjà été décrits auparavant.

L'amortisseur 60 comporte un élément d'entrée constitué ici par le piston 31 et un élément de sortie constitué par une rondelle de guidage arrière 68 formée par la seconde partie radiale intérieure 54 de liaison en rotation du tore 52, les éléments d'entrée et de sortie étant montés mobiles angulairement l'urí par rapport à l'autre, à l'encontre des organes 61astiques 64.

La seconde partie radiale intérieure 54 est ici réalisée en une seule pièce avec le tore 52 et comporte d'une part une portion conformée pour loger au moins partiellement axialement les organes élastiques 64 et, d'autre part, au moins un élément d'attaque 92 des organes élastiques.

Les éléments d'attaque 92 sont ici constitués par des bossages 92, réalisés par emboutissage, qui s'étendent globalement tangentiellement en regard des extrémités circonférentielles opposées des organes élastiques 64.

La périphérie radiale intérieure de la seconde partie 54 est fixée axialement et liée en rotation au moyeu 70, ici par des rivets 63 sur la face latérale arrière du moyeu. Avantageusement le moyeu 70 comprend un épaulement 75 sur lequel la seconde partie 54 est centrée radialement.

En variante, la périphérie radiale intérieure de la seconde partie 54 se prolonge vers l'intérieur pour constituer le flasque avant 73 de la deuxième butée à aiguilles 89, interposée axialement entre le moyeu 70 et la périphérie interne 29 de la deuxième demi-coquille arrière 22 Le piston 31 comporte au moins un élément d'attaque 93 des organes élastiques 64, ici constitué par des bossages 93, formés directement dans le piston 31, et qui s'étendent globalement tangentiellement en regard des extrémités circonférentielles opposées des organes élastiques 64.

En variante, les éléments d'attaque 92, 93 consistent en des pattes réalisées par découpe et pliage respectivement du piston 31 et de la seconde partie radiale 54 du tore 52, et qui s'étendent globalement axialement par rapport aux organes élastiques 64.

La figure 20 illustre une variante du sixième mode de réalisation selon la figure 19, dans laquelle I'élément d'attaque 93 appartint à une rondelle de guidage avant 67 rapportée, ici par soudage, sur la face latérale arrière du piston 31.

La rondelle de guidage avant 67 comporte d'une part une portion conformée pour loger au moins partiellement axialement les organes élastiques 64 et, d'autre part, au moins un élément d'attaque 93 des organes élastiques Les éléments d'attaque 92 sont ici constitués par une patte 93, réalisée par découpe et pliage de la portion de la rondelle de guidage avant 67, qui s'étend globalement axialement par rapport aux organes élastiques 64.

La seconde partie radiale intérieure 54 est ici réalisée en une seule pièce avec le tore 52 et comporte d'une part une portion conformée pour loger au moins partiellement axialement les organes élastiques 64 et, d'autre part, au moins un élément d'attaque 92 des organes élastiques.

Les éléments d'attaque 92 sont ici constitués par des pattes 92, réalisées par emboutissage, qui s'étendent globalement tangentiellement en regard des extrémités circonférentielles opposées des organes élastiques 64.

Les pattes 93 de la première rondelle de guidage avant 67 agissant axialement entre les pattes 92 de la seconde partie radiale intérieure 54 formant Ia deuxième rondelle de guidage arrière 68 de l'amortisseur 60.

Dans tous les modes de réalisations décrits précédemment, on aura noté que les organes élastiques 64 peuvent consister en des ressorts à boudins, en variante en un montage à deux ressorts concentriques d'un premier ressort agencé dans le diamètre intérieur d'un second ressort de plus grand diamètre Grâce à l'invention, I'encombrement axial de l'amortisseur est réduit, ce qui peut aussi permettre d'utiliser des organes élastiques de diamètre supérieur pour obtenir dans certaines applications une meilleure filtration des vibrations.

En variante, les organes élastiques 64 sont constitués par des blocs amortisseur en matière synthétique ou encore par des ressorts courbes de grande longueur qui peuvent être on non précintrés avant leur montage.

Les éléments, dits éléments d'attaque 92,93, coopèrent c'est à dire agissent, de préférence, directement sur les dernières spires aux extrémités des organes élastiques 64.

En variante, les éléments d'attaque 92,93 agissent par l'intermédiaire d'au moins une pièce supplémentaire interposée entre lesdits éléments et les organes élastiques 64 aux extrémités desdits organes.

Ainsi, sans sortir du cadre de l'invention, les pièces supplémentaires peuvent consister en des coupelles, qui pénétrent avantageusement pénétrer à l'intérieur des premières spires des ressorts afin de guider et de centrer ces ressorts 64.

Si les organes élastiques consistent en des ressorts courbes de grande longueur, on peut alors disposer au moins un patin de guidage entre les deux extrémités du ressort et ce afin de mieux les guider tout en évitant les frottements important qui peuvent survenir avec les pièces entourant les ressorts, notamment sous l'action de la force centrifuge.

En variante, les éléments 92,93 peuvent comporter une portion telle qu'une patte qui pénètre dans les ressorts 64 pour centrer ces derniers.

En variante les éléments 92,93 sont constitués par les bords de fenêtres ménagées, par exemple dans les rondelles de guidage 67,68, et qui coopère avec les organes élastiques 64 comme c'est le cas avec le voile 61 lorsque l'amortisseur 60 en comporte un.

La figure 21 est une demi-vue en coupe axiale d'une variante de réalisation selon la figure 1, dans laquelle les butées (87,89) sont maintenues axialement et radialement entre d'une part, les périphéries radialement intérieures des rondelles de guidage (67,68) et, d'autre part, le voile (61), pour formation d'un sous-ensemble unitaire.

Plus précisément les extrémités radialement extérieures (677,689) des flasques des butées à aiguilles (87,89) sont maintenues axialement et radialement entre d'une part, les périphéries radialement intérieures des rondelles de guidage (67,68) et, d'autre part, le voile (61), pour formation d'un sous-ensemble unitaire.

Grâce au sous-ensemble unitaire ainsi obtenu, le temps de montage s'en trouve réduit et ce dernier facilité puisque les butées sont solidaires du dispositif d'amortissement des vibrations (60), de plus les possibilités d'erreurs lors du montage sont quasiment supprimées du fait que les extrémités (677,689) des flasques constituent des moyens de détrompage.

Avantageusement l'un des flasques de chacune des butées (87,89) peut être supprimé, les aiguilles étant alors en contact direct avec les surfaces de frottement (619,617) du voile (61), qui peut subir un traitement approprié à cet effet.

Bien entendu la description des différents modes de réalisation n'est nullement limitative et on pourra sans sortir du cadre de l'invention combiner les caractéristiques de chacun de ces modes.