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Title:
HYDROKINETIC COUPLING APPARATUS, PARTICULARLY FOR A MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/035890
Kind Code:
A1
Abstract:
A hydrokinetic coupling device includes a piston (9) displaceable in an axial direction along a guide ring (6) mounted on a transversal wall (2). Stop means (50) are provided on the wall (2) to limit the displacement of the piston (9). The invention is useful for motor vehicles.

Inventors:
ARHAB RABAH (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/000711
Publication Date:
November 14, 1996
Filing Date:
May 10, 1996
Export Citation:
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Assignee:
VALEO (FR)
ARHAB RABAH (FR)
International Classes:
F16H45/02; (IPC1-7): F16H45/02
Foreign References:
FR2678342A11992-12-31
FR2634849A11990-02-02
FR2695975A11994-03-25
DE4306598A11994-09-08
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile, comportant une paroi globalement d'orientation transversale (2) propre à être liée en rotation à un arbre menant et portant à fixation centralement une bague de guidage (6) , un piston (9) monté mobile axialement à étanchéité le long de la bague de guidage (6) et définissant avec ladite bague (6) et ladite paroi transversale (2) une chambre à volume variable (30) délimitée extérieurement par un disque (10) et des garnitures de frottement (11) adaptées à être serrées respectivement entre le piston (9) et le disque (10) et entre le disque (10) et la paroi transversale (2) , chaque garniture de frottement (11) étant solidaire de l'un des éléments disque (10) respectivement piston (9) . paroi transversale (2) entre lesquels elle est destinée à être serrée, caractérisé en ce que des moyens de butée (50) , tournés vers la paroi transversale (2) et portés par la paroi transversale (2) , sont prévus pour limiter le mouvement du piston (9) en direction opposée à la paroi transversale (2) .
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de butée (50) sont implantés à l'intérieur de ladite chambre à volume variable (30) .
3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que le piston (9) est lié en rotation à la paroi transversale (2), avec mobilité axiale par l'intermédiaire de languettes élastiques tangentielles (40) fixées à une pièce (44) , elle. même fixée à la paroi transversale (2) , et en ce que lesdits moyens de butée (46) sont formés par emboutissage à la faveur de pattes (48) décalées axialement par rapport à la partie principale de la pièce annulaire (44) et appartenant à celle. ci.
4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que les languettes tangentielles (40) sont prolongées circonférentiellement au. delà de leur fixation au piston (9) et en ce que l'extrémité libre desdits prolongements est propre à coopérer avec les moyens de butée (46) tournés vers la paroi transversale (2) et solidaire de ladite pièce (44) .
5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que, à partir de la partie principale de la pièce (44) , il est formé globalement en section au moins une équerre avec une partie d'orientation axiale entourant l'extrémité libre des languettes (40) , ladite partie axiale étant prolongée par une partie d'orientation transversale formant ladite butée et propre à coopérer avec la face dorsale des languettes (40) tournées vers le piston (9) .
6. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que le piston (9) est lié en rotation à la paroi transversale (2), avec mobilité axiale par l'intermédiaire de languettes élastiques tangentielles (40) fixées à une pièce (44) , elle. même fixée à la paroi transversale (2),en ce que les languettes (40) sont fixées par des rivets (43) à des pattes (48) décalées axialement par rapport à la partie principale de la pièce (44) fixée sur la paroi transversale (2) , et en ce que la tête des rivets (43) est prolongée (247) et est destinée à coopérer avec la face dorsale desdites languettes tournée vers le piston (9) .
7. Appareil selon la revendication 3, dans lequel les languettes (40) sont fixées par des rivets (43) à des pattes (48) décalées axialement par rapport à la partie principale de la pièce (44) fixée sur la paroi transversale (2) , et dans lequel les languettes tangentielles (40) sont fixées au piston (9) à l'aide de deux parties de fixation (41,42) dont l'une (41) est solidaire des languettes (40) et présente une tête, caractérisé en ce que la tête de ladite partie de fixation est prolongée circonférentiellement (147) et est propre à coopérer avec lesdits moyens de butée (46) en forme de pattes.
Description:
Appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile.

La présente invention concerne les appareils d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile, tel que décrit dans le document O-A- 94/07058.

Cet appareil comporte une paroi globalement d'orientation transversale propre à être liée en rotation à un arbre menant et portant à fixation centralement une bague de guidage. Cette paroi appartient à un boîtier entourant une roue de turbine solidaire en rotation d'un arbre mené.

Un piston est monté mobile axialement à étanchéité le long de ladite bague et définit avec la paroi et la bague une chambre à volume variable délimitée extérieurement par un disque et des garnitures de frottement adaptées à être serrées respectivement entre le piston et le disque et entre le disque et la paroi.

Chaque garniture de frottement est solidaire de l'un des éléments disque respectivement piston - paroi transversale entre lesquels elle est destinée à être serrée.

Il se produit un gonflement de la paroi transversale vers l'extérieur lorsque l'appareil d'accouplement hydrocinétique est entraîné en rotation par l'arbre menant du fait de la présence d'huile dans le boîtier, formant carter.

Plus précisément la paroi transversale gonfle plus centralement qu'au niveau des garnitures de frottement.

Il s'ensuit que la bague de guidage, solidaire de la paroi transversale, suit le mouvement de celle-ci en sorte qu'un mouvement relatif se produit entre le piston et la bague de guidage au détriment d'une mauvaise portée offerte au piston. Ce piston peut même s'échapper de la bague de guidage.

D'une manière générale le piston peut, suite au gonflement précité, ne plus recouvrir le joint d'étanchéité, intervenant entre celui-ci et la bague de guidage, lorsque l'embrayage de verrouillage est désengagé.

Il faut souligner qu'il se produit également des coups de bélier en sorte qu'un déplacement relatif entre le piston et la bague de guidage se produit.

En outre il est souhaitable de réduire l'encombrement axial au niveau de la bague de guidage.

La présente invention a pour objet de pallier ces inconvénients de manière simple et économique et de répondre à ce souhait.

Suivant l'invention des moyens de butée, tournés vers la paroi transversale et portés par la paroi transversale, sont prévus pour limiter le mouvement du piston en direction opposée à la paroi transversale. Grâce à l'invention les phénomènes de déplacement relatif entre le piston et la bague de guidage sont réduits.

Le piston suit le mouvement de la paroi transversale et l'encombrement axial est réduit au niveau de la bague de guidage. Cette bague de guidage offre en toute circonstance une bonne portée au piston qui ne peut ainsi s'échapper de celle-ci lorsque l'embrayage de verrouillage est desserré (ou déponté). Cette butée permet donc de limiter le mouvement du piston en direction de la roue de turbine. Ainsi ce piston ne risque pas d'interférer avec le moyeu de la roue de turbine ou avec un flasque d'un amortisseur de torsion.

Les moyens de butée selon l'invention permettent de ménager le joint d'étanchéité, qui, ainsi est recouvert en toute circonstance par exemple par le piston. La chambre à volume variable est ainsi toujours étanche.

De plus on minimise le déplacement axial du piston entre les positions embrayage de verrouillage désengagé (ou déponté) et embrayage de verrouillage engagé (ou ponté) en sorte que les temps de réponse sont diminués.

Cette butée permet aussi de ménager les languettes élastiques tangentielles (en limitant la cambrure de celle-ci) intervenant dans certaines formes de réalisation entre le piston et la paroi transversale pour liaison en rotation du piston avec ladite paroi transversale et ce avec possibilité de mouvement axial du piston.

Les moyens de butée peuvent être montés dans ladite chambre et être formés à la faveur d'une pièce d'entraînement fixée à la paroi transversale et servant à la fixation des

languettes tangentielles intervenant dans ce cas entre le piston et ladite pièce.

Cette disposition favorise la réduction de 1 'encombrement axial entre la bague de guidage et le moyeu dont est solidaire la roue de turbine.

La description qui va suivre illustre 1 ' invention en regard des dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une demi-vue en coupe axiale partielle d'un appareil d'accouplement hydrocinétique selon l'invention ;

- la figure 2 est avec arrachement local une vue selon la flèche 2 de la figure 1 montrant les languettes ;

- la figure 3 est une vue selon la ligne 3-3 de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 pour un autre exemple de réalisation.

Ainsi qu'on le sait, comme décrit dans le document O-A-94/07058 auquel on pourra se reporter pour plus de précision, un appareil d'accouplement hydrocinétique comporte, agencé dans un même boîtier étanche rempli d'huile et formant carter, un convertisseur de couple et un embrayage de verrouillage 1.

Ce carter, ici métallique, forme un élément menant et est propre à être lié en rotation à un arbre menant à savoir le vilebrequin du moteur à combustion interne dans le cas d'une application à un véhicule automobile.

Ce carter, de forme annulaire, est formé de deux demi- coquilles se faisant face et fixées de manière étanche à leur périphérie externe usuellement par soudage. La première demi-coquille 2,3 est propre à être liée en rotation à l'arbre menant et comporte une paroi 2 annulaire globalement d'orientation transversale prolongée à sa périphérie externe par une paroi 3 cylindrique globalement d'orientation axiale. La deuxième demi-coquille, non représentée par simplicité ainsi que la roue de réaction du convertisseur, est conformée de façon à définir une roue d'impulseur à aubes solidaires de la face interne de cette demi-coquille. Ces aubes font face aux aubes d'une roue de turbine 4 fixée par rivetage

ou soudage à un voile de moyeu d'un seul tenant avec un moyeu 5 cannelé intérieurement pour sa liaison en rotation à un arbre mené, à savoir l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses dans le cas d'une application à tin véhicule automobile. Cet arbre est creusé intérieurement pour formation d'un canal permettant à l'huile d'accéder à une bague de guidage 6 implantée axialement entre le moyeu 5 et la paroi transversale 2 en étant solidaire de ladite paroi 2.

Cette bague 6 est centralement dotée d'un nez de centrage 7 saillant axialement et est fixée centralement par soudage, dont on voit (figure 1) en 60 le cordon, à la paroi 2 dotée à cet effet centralement d'un manchon d'orientation axiale 61 tourné vers l'extérieur dans lequel pénètre le nez de centrage 7. La bague 6 est dotée également d'un seul tenant d'une collerette 8 d'orientation transversale. La bague 6 est ainsi épaulée et est en contact par sa collerette 8, après sa fixation par soudage, avec la face interne de la paroi 2 tournée vers le moyeu 5.

Un piston 9 est monté coulissant axialement le long de la périphérie externe annulaire de la collerette 8, pourvue d'une rainure pour montage d'un joint annulaire d'étanchéité 29. Le piston 9 présente centralement un manchon d'orientation axiale tourné vers la paroi 2 pour son coulissement le long de la collerette 8. Le piston 9 délimite avec la bague 6, la paroi 2 et un disque 10, portant à fixation par exemple par collage sur chacune de ses faces des garnitures de frottement 11, une chambre 30 à volume variable alimentée par la bague 6 présentant à cet effet des perçages non référencés alimentés par le canal de l'arbre mené précité. Ici les perçages affectent la collerette 8 et comportent des portions inclinées débouchant dans un trou borgne, que présente centralement la bague 6. Le disque 10 est implanté à la périphérie externe du piston 9 et présente à sa périphérie externe, radialement au-delà du piston 9, des pattes, avec une partie d'orientation axiale, pénétrant chacune dans une encoche, que présente une rondelle de guidage 12 à sa périphérie interne. Le disque 10 est ainsi lié en rotation, avec mobilité axiale, à la rondelle de guidage 12 par une liaison du type tenons-mortaises 13 à pattes et encoches.

Les encoches sont réalisées dans une portion transversale 14 de la rondelle de guidage 12. Cette portion transversale 14 est prolongée par une portion annulaire 15 d'orientation axiale servant à maintenir radialement extérieurement des ressorts à boudin 16, retenus intérieurement par une portion annulaire de maintien 17 d'un voile 18 prolongé vers l'intérieur par un flasque 19 fixé par rivetage au voile du moyeu 5 en même temps que la roue de turbine 4 dotée à cet effet de pattes (non référencées) à sa périphérie interne. En variante la fixation peut être réalisée par soudage.

Le flasque 19 présente une série de trous (non référencés) pour circulation de l'huile entre le piston 9 et la roue 4.

En variante le voile 18 peut être fixé directement par soudage à la roue de turbine . Le voile 18 présente des portions d'appui 20 pour les extrémités circonférentielles des ressorts 16. Ces portions 20 sont formées à la faveur de crevés d'appui, de forme sinueuse, s'étendant de la périphérie interne à la périphérie externe de la portion de maintien 17 du voile 18. Cette portion 17 est en forme de demi-coquille et est décalée axialement par rapport aux portions 14,15 de la rondelle de guidage 12 formant également une demi-coquille. La rondelle de guidage 12 est dotée au niveau de sa portion axiale 15 de déformations de matière vers l'intérieur 21 pour appui des extrémités des ressorts 16. La portion 14 présente également des pattes 22 pour appui des extrémités des ressorts 16. Pour plus de précision on se reportera au document WO-A-94/1047058 notamment aux figures 24 à 28 de celui-ci.

On notera, exception fait du joint 29 et des garnitures 11, que les pièces de l'appareil d'accouplement hydrocinétique sont métalliques, usuellement en tôle emboutie.

Ainsi l'embrayage de verrouillage 1 comporte un amortisseur de torsion 23 implanté en majeure partie entre la roue de turbine 4 et la paroi 2 à la périphérie externe de la première coquille, avec une partie d'entrée 12 disposée radialement au-dessus du piston 9 et des garnitures 11 en étant constituée par la rondelle de guidage 12 en forme de demi- coquille 14,15, des ressorts à boudin 16 et une partie de sortie

constituée par le voile 18 également en forme de demi-coquille à sa périphérie externe.

La partie de sortie 18 est liée en rotation à la roue de turbine 4, ici au moyeu 5 de celle-ci, tandis que la partie d'entrée 12 est liée en rotation au disque 10, saillant radialement par rapport au piston 9. La partie d'entrée 12 est donc liée de manière débrayable via le disque 10 et les garnitures 11 à l'arbre menant, ledit disque 10 avec ses garnitures il étant propre à être serré de manière débrayable entre le piston 9 et la paroi 2 formant contre-piston. Le disque 10 est accouplé de manière élastique au moyeu 5 et à la roue 4.

La roue de turbine 4 est entraînée en rotation par la roue d'impulseur grâce à la circulation de fluide contenu dans le boîtier ou carter étanche et après démarrage du véhicule l'embrayage de verrouillage 1 permet, pour éviter les phénomènes de glissement entre les roues de turbine et d'impulseur, une solidarisation directe (ou pontage) de l'arbre mené avec l'arbre menant et ce par serrage des garnitures de frottement 11 et du disque 10 entre le piston 9 et le contre-piston 2 avec entraînement direct de l'arbre mené par la demi-coquille 2,3.

Pour desserrer l'embrayage 1 (dépontâge) , on envoie de la pression dans la chambre 30 par l'intermédiaire du canal de l'arbre mené, du trou borgne de la bague 6 et des perçages de celle-ci. Cette chambre 30 est rendue étanche par le joint 29 porté par la collerette 8.

En position embrayage 1 engagé ou ponté (garnitures 11 serrées) ladite chambre 30 est dépressurisée. Cette chambre 30 . est donc délimitée extérieurement par le disque 10 et les garnitures 11, le piston 9 et la paroi 2 présentant à leur périphérie externe chacune une face de friction plane (transversale) pour les garnitures 11.

On notera que le piston 9 est lié en rotation à la paroi 2 de la première demi-coquille 2,3 par des languettes élastiques tangentielles 40 réparties régulièrement circonfé- rentiellement, ici quatre jeux de languettes (figure 3) . Ces languettes 40 autorisent un mouvement axial du piston. Les languettes sont attelées à la paroi transversale 2 par l'intermédiaire d'une pièce annulaire 44, ici métallique, solidaire de manière étanche de la paroi 2 ici par des rivets 45

venus ici d'un seul tenant de celle-ci, par exemple par extrusion. A sa périphérie interne la pièce annulaire 44 présente de place en place des pattes 48 décalées axialement par rapport à sa partie principale de fixation à la paroi 2. Les languettes 40, formées ici d'un empilage de deux languettes, sont solidarisées à l'une de leur extrémité par des rivets 43 aux pattes 48.

Ces languettes 40 s'étendent globalement tangen- tiellement par rapport à une circonférence de l'ensemble. Pour l'attelage de l'autre extrémité des languettes 40 au piston 9, on met en oeuvre des moyens de fixation 41,42, qui, tout en étant aptes à traverser globalement les languettes 40 et le piston 9, comportent deux parties, à savoir, une première partie 41, qui, par avance, est assujettie aux languettes 40, du côté de celles-ci opposées au piston 9, et d'une deuxième partie 42, qui, pour venir en prise avec la première partie 41, ne nécessite d'intervenir que du côté du piston 9. Les languettes 40 s'étendent dans le volume qui s'étend radialement entre les garnitures de frottement 11 et l'axe de l'ensemble, c'est-à-dire dans la chambre 30 et axialement entre la paroi 2 et le piston 9.

Ici la fixation en deux parties 41,42 est du type tige de boulon sertie. La première partie 41 comporte une tige avec une tête d'appui au contact de la face des languettes 40 tournée vers la paroi 2. La tête d'appui est disposée dans la chambre 30. La tige traverse à jeu le perçage associé du piston 9 et comporte un premier tronçon lisse et un premier tronçon cranté. Cette partie 41 est assujettie par emmanchement à force de son tronçon lisse ou en variante par moletage ou collage aux languettes 40.

La deuxième partie 42 consiste en une bague de sertissage, qui comporte, du côté du piston, une embase de plus grand diamètre pour éviter son fluage dans le perçage du piston. La deuxième partie intervient du côté de la face du piston 9 opposée aux languettes 40, c'est-à-dire à l'extérieur de la chambre 30.

Ainsi qu'on l'aura compris on écrase la bague 42 pour que celle-ci vienne en prise avec le tronçon cranté de la tige 41. En variante on peut utiliser des rivets du type "POP".

En variante la première partie peut consister en un écrou ou une vis fixée par exemple par collage aux languettes 40 et la deuxième partie en une vis ou un écrou.

Toutes les dispositions décrites dans le document FR94 13205 déposé le 4 novembre 1994 sont envisageables.

Ainsi qu'on le sait lorsque l'appareil d'accouplement hydrocinétique est entraîné en rotation, il se produit un gonflement de ces deux demi-coquilles du fait de la présence d'huile. La paroi transversale 2 de la première demi-coquille gonfle plus vers le centre, c'est-à-dire au niveau de la bague de guidage 6, formant également bague d'alimentation de la chambre 30, qu'au niveau du disque 10.

La bague 6 suit donc le mouvement de la paroi 2 en sorte qu'un mouvement relatif se produit entre le piston 9 et la bague 6.

Pour pallier cet inconvénient, l'invention propose de créer des moyens de butée 50 tournés vers la paroi transversale 2 et portés par ladite paroi 2 et ce pour limiter le mouvement du piston 9 en direction opposée de la paroi transversale 2.

Le piston 9 suit donc le mouvement de la partie centrale de la paroi 2 et s'accouple avec la bague 6.

Ainsi le manchon du piston recouvre en toute circonstance le joint 29 qui est ainsi ménagé. En outre on limite le mouvement du piston 9 en direction du flasque 19 et de la roue de turbine 4 en sorte que l'on peut contrôler la distance entre le piston 9 et la garniture 11 lorsque, l'embrayage 1 est desserré.

On peut réduire la distance entre le piston 9 et la garniture 11 (figure 1) en sorte que le temps de réponse pour serrer l'embrayage 1 (pontage) est réduit.

Dans les figures 1 à 3 ces moyens de butée 50 sont implantés dans la chambre 30 et sont formés à la faveur de la pièce 44 servant à la fixation des languettes 40 et fixées à la paroi 2. Les languettes tangentielles 40 sont ici prolongées circonférentiellement en 47 au-delà de la fixation en deux parties 41,42 des languettes 40 au piston 9.

L'extrémité libre de chacun des prolongements 47 est propre à coopérer avec une butée 46 tournée vers la paroi 2

(figures 2 et 3) . Cette butée 46 appartient au moyen 50 et s'étend localement parallèlement à la paroi 2. Elle est formée par emboutissage à la faveur des pattes 48 décalées axialement par rapport à la partie principale de la pièce annulaire 44. Une patte 48 présente donc une extrémité pour la fixation d'un rivet 43 et une butée 46.

Ainsi à partir de la partie principale de la pièce 44, il est formé globalement en section des équerres (ou griffes) avec une partie d'orientation axiale entourant l'extrémité libre des languettes 40 (le prolongement 47) , prolongées par une partie d'orientation transversale 46 formant les moyens de butée selon 1 ' invention et propre à coopérer localement avec la face des languettes 40 tournée vers le piston 9 c'est-à-dire avec la face dorsale des languettes 40. En variante (figure 4) la tête de la partie 41 de la fixation 41,42 peut être prolongée circonférentiellement en 147 pour venir en prise avec la butée 46.

Dans ce cas, la prolongation 147 présente une saillie axiale propre à coopérer avec la butée 46. C'est donc la face dorsale de la tête de la partie 41 qui sert de contrebutee à la butée 46.

En variante chaque tête du rivet 43 peut être prolongée en 247 pour formation des moyens de butée 50. Dans ce cas la face dorsale des languettes 40 est destinée à coopérer avec ledit prolongement 247 plus précisément avec la face de celui-ci tournée vers le piston 9.

On appréciera que dans tous les cas les moyens de butée 50 permettent de ménager les languettes 40 en limitant leur cambrage notamment lorsque l'embrayage de verrouillage 1 est désengagé.

En outre cette solution est peu encombrante axialement puisqu'elle intervient dans la chambre 30.

Le moyeu 5 peut donc venir au plus près de la bague 6. On appréciera que la position de la butée 46 par rapport audit prolongement 47,147,247 est déterminée pour éviter toute interférence entre le piston 9 et le flasque 19 et le moyeu 5.

En variante les moyens de fixation 41,42 peuvent consister en de simples rivets ou en des vis ou des boulons.

Pour ce faire on crée par avance un sous-ensemble pièce d'entraînement 44 - languettes tangentielles 40 - piston 9.

A l'aide d'un centreur monté dans le manchon 61 on centre le piston 9 du sous-ensemble puis on fixe la pièce d'entraînement par soudage par transparence au laser à la paroi transversale 2. Ce soudage est réalisé par exemple du côté de la face de la paroi transversale 2 tournée à l'opposé du piston 9. Ce soudage affecte l'épaisseur de la paroi 2 et en partie l'épaisseur de la pièce d'entraînement 44. Après on retire le centreur pour monter la bague de guidage 6 et la souder en 60 au manchon 61.

Bien entendu le sous-ensemble précité comporte des moyens de butée selon l'invention.

Ainsi qu'il ressort des dessins les languettes tangentielles 40 et la pièce d'entraînement 44 sont implantées radialement dans une région où la paroi transversale 2 s'étend en saillie axiale, en direction opposée au piston 9 et à la roue de turbine 4, par rapport à la partie centrale de ladite paroi.

Ainsi l'encombrement axial entre le piston 9 et la paroi 2 est réduit au niveau de la collerette 8 de la bague 6 et on tire parti de la configuration de la paroi 2 pour implanter les languettes 40 et la pièce 44 sans augmenter l'encombrement axial.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit. En particulier l'amortisseur de torsion 23 peut avoir une autre forme, par exemple celle décrite dans le document US-A-5,209,330.

En variante l'une des garnitures 11 peut coopérer indirectement avec la paroi transversale 2. D'une manière générale les garnitures il sont serrées directement ou indirectement entre le piston et la paroi 2.

En variante les garnitures de frottement 11 au lieu d'être solidaires par collage ou brasage du disque 10 peuvent être solidarisées respectivement au piston 9 ou à la paroi 2 et ce par exemple par collage ou brasage en sorte que chaque garniture de frottement est solidaire de l'un des éléments respectivement piston - paroi transversale entre lesquels elle est destinée à être serrée.

Bien entendu on peut inverser la structure de la liaison 13 le disque 10 présentant alors des mortaises dans lesquelles s'engagent des tenons de la rondelle de guidage 12.

En variante le disque 10 peut être accouplé par une liaison de type tenons-mortaises à une couronne rapportée sur la roue de turbine 4. Dans ce cas le disque 10 est accouplé de manière rigide à la roue de turbine 4.

Bien entendu dans les figures 3 et 4, le nombre de butées 46,247 dépend des applications. Ainsi certaines languettes peuvent ne pas être associées à des moyens de butée.

Le joint 29 peut être porté par le piston 9, plus précisément par le manchon de celui-ci.

On notera que les moyens de butée sont favorables à l'obtention d'un glissement contrôlé entre le disque 10 et l'ensemble piston 9 - paroi 2.

Ainsi les garnitures de frottement 11 peuvent, pour leur refroidissement lors dudit glissement contrôlé, être dotées de rainures, comme par exemple décrit dans le document US-A- 5,339,230. En variante les rainures peuvent être en forme de portions de spirale.

Le piston 9 peut être lié en rotation, avec mobilité axiale, à la paroi transversale 2 par une pièce supplémentaire rivetée au piston comme décrit dans le document US-A-5,209,330. En variante la liaison peut être réalisée à l'aide de cannelures complémentaires intervenant entre la périphérie externe de la collerette 8 et la périphérie interne du manchon central du piston 9.

Dans tous les cas les moyens de butée peuvent consister en des têtes de rivets solidaires de piston 9 et coopérant avec des moyens de butée analogues aux moyens de butée 46 de la figure 3. Ces moyens de butée sont alors portés par une pièce analogue à la pièce 44 de la figure 3, ladite pièce étant dépourvue de languette, tandis que lesdits rivets comportent une tête avec un prolongement semblable au prolongement 147 de la figure 4.

On peut supprimer les rivets 43, les languettes 40 étant alors d'un seul tenant avec la pièce 44 en étant fixée à

leur extrémité libre par les moyens de fixation 41,42 au piston 9.