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Title:
HYDROTHERAPY UNIT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/112902
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a hydrotherapy unit (1), comprising: - a well (3) comprising a set of side walls (5) defining at least one upper opening (7), the well (3) being designed for and intended to contain a volume of water up to a predetermined height (H) of the well (3) defining a maximum water fill level; - a backing sheet (17) for supporting at least one user, which is flexible, watertight and stretchable, resting in part against an upper edge (9) of the well (3) and covering the upper opening (7); - at least one side opening (23) formed in at least one of the side walls (5) of the well (3), above the predetermined height (H) of the well (3), - a means for maintaining the tension of the backing sheet (17), which means is suitable for keeping the backing sheet (17) tensioned, the backing sheet (17) and the tension-maintaining means being designed and arranged such that when at least one user stretches out against the backing sheet (17), at least one portion of a lower side (25) of the backing sheet (17) aligns with the predetermined height (H) of the well (3).

Inventors:
THÉVENAZ PIERRE-ALAIN (CH)
Application Number:
PCT/IB2021/060649
Publication Date:
June 02, 2022
Filing Date:
November 17, 2021
Export Citation:
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Assignee:
THEVENAZ PIERRE ALAIN (CH)
International Classes:
A47C27/08; A61H9/00
Domestic Patent References:
WO1990015585A11990-12-27
Foreign References:
US1212479A1917-01-16
US3999235A1976-12-28
GB932779A1963-07-31
FR2897774A12007-08-31
US4929026A1990-05-29
Attorney, Agent or Firm:
BUGNION SA et al. (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Installation d'hydrothérapie (1, 10, 100, 101, 110, 1000) caractérisée en ce qu'elle comporte :

- une chambre à eau (103), conçue pour et destinée à renfermer un volume d'eau prédéterminé, comportant :

- au moins une paroi latérale (5, 105) délimitant une cavité interne (106) de réception dudit volume d'eau, et

- une surface supérieure souple de support (109) d'au moins une personne utilisatrice, recouvrant au moins partiellement ladite cavité interne (106) ; ladite installation comportant également :

- au moins une ouverture latérale (23), pratiquée dans la au moins une paroi latérale (5) de la chambre à eau, au-dessus d'une hauteur (H) prédéterminée d'eau dans la chambre à eau, la surface supérieure souple du support étant conçue et agencée de sorte que lorsqu'au moins une personne utilisatrice s'allonge sur ladite surface supérieure, au moins une portion d'une face inférieure (25) de la surface supérieure coïncide avec ladite hauteur (H) prédéterminée, ou ladite installation comportant également :

- au moins un orifice de décompression (117), pratiqué dans ladite chambre à eau (103) ;

- au moins un conduit de décompression (119), s'étendant à l'extérieur de ladite chambre à eau (103), comportant une entrée de décompression (121) communiquant avec ledit orifice de décompression (117) et étant adapté pour contenir un volume d'eau au moins égal au volume d'eau déplacé par au moins une personne utilisatrice lorsque ladite au moins une personne utilisatrice exerce une pression sur la surface supérieure souple de support (109).

2. Installation d'hydrothérapie selon la revendication 1, dans lequel la chambre à eau comporte :

- un caisson (3) comportant un ensemble de parois latérales (5) définissant au moins une ouverture supérieure (7), ledit caisson (3) étant conçu pour et destiné à renfermer un volume d'eau sur une hauteur (H) prédéterminée du caisson (3) définissant un niveau maximal de remplissage en eau ;

- une toile de support (17) formant la surface supérieure, souple, étanche et extensible, reposant en partie sur un bord supérieur (9) dudit caisson (3) et recouvrant ladite ouverture supérieure (7) ;

- un moyen de maintien en tension de ladite toile de support (17) adapté pour maintenir en tension ladite toile de support (17).

3. Installation d'hydrothérapie (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que le caisson (3) comporte un fond (11) définissant, avec l'ensemble de parois latérales (5) dudit caisson (3), un bassin.

4. Installation d'hydrothérapie (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que le bassin est monté sur des pieds réglables en hauteur.

5. Installation d'hydrothérapie (1) selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisée en ce qu'elle comporte un bassin annexe communiquant avec le caisson (3) de ladite installation.

6. Installation d'hydrothérapie (1) selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisée en ce qu'au moins l'une des parois latérales (5) dudit caisson (3) est transparente.

7. Installation d'hydrothérapie (1) selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'hydromassage à pression pour masser le corps d'une personne utilisatrice à travers la toile de support (17).

8. Installation d'hydrothérapie (10) selon la revendication 2, caractérisée en ce que le caisson (B) comporte au niveau d'un bord inférieur (13) une ouverture inférieure (29) et un ensemble de pieds (31) de support, ajustables en hauteur.

9. Installation d'hydrothérapie (1, 10) selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte une grille (27) horizontale et réglable en hauteur, montée à l'intérieur du caisson (3) et au-dessous de la toile de support (17).

10. Installation d'hydrothérapie (1, 10) selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de robotisation de la grille (27), adapté pour incliner et orienter ladite grille (27) à l'intérieur du caisson (3).

11. Installation d'hydrothérapie (100) selon la revendication 2, caractérisée en ce que le caisson (3) comporte au niveau d'un bord inférieur (13) une ouverture inférieure (29) et un flotteur pneumatique (37).

12. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le conduit de décompression (119) comporte une portion s'étendant depuis ladite entrée de décompression (121) et présentant une pente ascendante.

13. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon l'une des revendications 1 et 12, caractérisée en ce que le conduit de décompression (119) comporte une pluralité de tubes articulés entre eux.

14. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon l'une des revendications 1, 12 et 13, caractérisée en ce que ledit au moins un orifice de décompression (117) est pratiqué dans ladite au moins une paroi latérale (105) de la chambre à eau (103), à proximité d'un bord inférieur (111) de la chambre à eau (103).

15. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon l'une des revendications 1, 12 à 14, caractérisée en ce que ladite au moins une paroi latérale (105) de la chambre à eau (103) est obtenue dans un matériau rigide, en ce que la surface supérieure souple de support (109) comporte une toile de support, souple, étanche et extensible, reposant en partie sur un bord supérieur (107) de ladite chambre à eau (103), et en ce qu'elle comporte un moyen de maintien en tension de ladite toile de support, adapté pour maintenir en tension ladite toile de support.

16. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon l'une des revendications 1, 12 à 14, caractérisée en ce que la chambre à eau (103) consiste en une enveloppe obtenue dans un matériau souple et étanche.

17. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon l'une des revendications 1, 12 à 16, caractérisée en ce que la chambre à eau (103) est un matelas à eau d'un lit à eau ou une assise à eau d'un siège à eau.

18. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon l'une des revendications 1, 12 à 17, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de contrôle de la quantité d'eau admise dans le conduit de décompression (119).

19. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon l'une des revendications 1, 12 à 18, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'obturation d'une extrémité du conduit de décompression (119).

20. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon l'une des revendications 1, 12 à 19, caractérisée en ce que le conduit de décompression (119) comporte un conduit de décompression de base (119a), comportant l'entrée de décompression (121) communiquant avec l'orifice de décompression (117) et se divisant en au moins deux conduits de décompression (119b, 119c).

21. Installation d'hydrothérapie (101, 110, 1000) selon l'une des revendications 1, 12 à 20, caractérisée en ce qu'elle comporte une pluralité de conduits de décompression (119).

Description:
TITRE : Installation d'hydrothérapie

DESCRIPTION

La présente invention s'inscrit dans le domaine de la relaxation et du bien- être, et concerne une installation d'hydrothérapie.

Dans le monde actuel où tout va extrêmement vite, il est de plus en plus fréquent que des personnes aient recours à des séances de bien-être, de détente et de relaxation.

Parmi les différents types de relaxation, l'hydrothérapie est largement reconnue et appréciée notamment pour son côté apaisant et relaxant.

Un exercice de relaxation en milieu aquatique consiste à pratiquer la planche sur l'eau, c'est-à-dire en s'allongeant sur l'eau sur le dos, les bras tendus le long du corps ou en croix et les jambes tendues légèrement écartées.

Toutefois, il n'est pas facile de rester longtemps dans cette position sans bouger, le corps ayant tendance à couler, notamment lorsque la planche est pratiquée dans une eau non saline.

La présente invention vise à surmonter l'inconvénient qui précède, et concerne pour ce faire une installation d'hydrothérapie comprenant :

- une chambre à eau, conçue pour et destinée à renfermer un volume d'eau prédéterminé, comportant :

- au moins une paroi latérale délimitant une cavité interne de réception dudit volume d'eau, et

- une surface supérieure souple de support d'au moins une personne utilisatrice, recouvrant au moins partiellement ladite cavité interne ; ladite installation comportant également : - au moins une ouverture latérale, pratiquée dans au moins la au moins une paroi latérale de la chambre à eau, au-dessus d'une hauteur prédéterminée d'eau dans la chambre à eau, la surface supérieure souple de support étant conçue et agencée de sorte que lorsqu'au moins une personne utilisatrice s'allonge sur ladite surface supérieure, au moins une portion d'une face inférieure de la surface supérieure coïncide avec ladite hauteur prédéterminée, ou ladite installation comportant également :

- au moins un orifice de décompression, pratiqué dans ladite chambre à eau ;

- au moins un conduit de décompression, s'étendant à l'extérieur de ladite chambre à eau, comportant une entrée de décompression communiquant avec ledit orifice de décompression et étant adapté pour contenir un volume d'eau au moins égal au volume d'eau déplacé par au moins une personne utilisatrice lorsque ladite au moins une personne utilisatrice exerce une pression sur la surface supérieure souple de support.

La mise en oeuvre d'au moins une ouverture latérale, I permet aux personnes utilisatrices de s'allonger sur la surface supérieure tout en flottant à la surface de l'eau.

Aussi le fait de prévoir au moins une ouverture latérale dans au moins l'une des parois latérales de la chambre à eau, au-dessus d'une hauteur prédéterminée d'eau définissant un niveau maximal de remplissage en eau, permet à l'air présent entre l'eau et la paroi inférieure de la surface supérieure d'être chassé lorsque des personnes utilisatrices reposent sur la surface supérieure.

Cela permet très avantageusement de ne pas durcir l'eau sur laquelle reposent les personnes utilisatrices. On parvient alors grâce à la présente invention à conserver la tendreté naturelle de l'eau, contrairement à un lit à matelas à eau de l'art antérieur dans lequel l'eau est enfermée sous pression dans une housse étanche formant les parois du matelas. En conservant la tendreté naturelle de l'eau, l'installation d'hydrothérapie de l'invention permet aux personnes utilisatrices de ressentir au mieux l'effet planche sur l'eau. On obtient ainsi une installation d'hydrothérapie permettant aux personnes utilisatrices de se relaxer, de s'endormir, sans se mouiller et sans risquer de boire la tasse.

Aussi, le fait de permettre à des personnes utilisatrices de faire la planche sur l'eau sans se mouiller présente notamment un intérêt particulier pour les personnes handicapées, ayant des difficultés à se mouvoir, se déshabiller, se sécher, se rhabiller seules. Ces personnes peuvent ainsi profiter plus simplement des bienfaits de l'installation d'hydrothérapie de l'invention.

Selon des caractéristiques optionnelles d'une l'installation comportant au moins une ouverture latérale :

- le caisson comporte un fond définissant, avec l'ensemble de parois latérales dudit caisson, un bassin ;

- le bassin est monté sur des pieds réglables en hauteur ;

- l'installation peut comporter un bassin annexe communiquant avec le caisson de ladite installation ;

- dans une réalisation, l'une des parois latérales du caisson est transparente ;

- l'installation peut comporter un dispositif d'hydromassage à pression pour masser le corps d'une personne utilisatrice à travers la toile de support ;

- dans une réalisation, le caisson comporte au niveau d'un bord inférieur une ouverture inférieure et un ensemble de pieds de support, ajustables en hauteur ;

- l'installation peut comporter une grille horizontale et réglable en hauteur, montée à l'intérieur du caisson et au-dessous de la toile de support ;

- l'installation peut comporter un dispositif de robotisation de la grille adapté pour incliner et orienter ladite grille à l'intérieur du caisson ;

- dans une réalisation, le caisson comporte au niveau d'un bord inférieur une ouverture inférieure et un flotteur pneumatique.

Alternativement la mise en oeuvre d'au moins un orifice de décompression, pratiqué dans ladite chambre à eau, et d'au moins un conduit de décompression, permet lorsqu'une personne utilisatrice exerce une pression sur la surface supérieure souple de support de la chambre à eau, par exemple en s'allongeant ou en s'asseyant sur ladite surface, qu'une partie du volume d'eau contenue dans la chambre à eau s'échappe dans le conduit de décompression, via l'orifice de décompression.

Le conduit de décompression, adapté pour contenir ladite partie de volume d'eau déplacée, reçoit et contient ce volume d'eau tant que la personne exerce une pression sur la surface supérieure souple de la chambre à eau.

De la sorte, l'eau contenue dans la chambre à eau sur laquelle reposent les personnes utilisatrices n'est pas durcie sous l'effet de la pression.

On parvient alors grâce à la présente invention à conserver la tendreté naturelle de l'eau, contrairement aux installations de l'art antérieur où l'eau reste enfermée sous pression dans la chambre à eau tant que la personne utilisatrice y exerce une pression.

Les points de pression sur la surface souple de support sont ainsi limités. Ainsi, la surface supérieure souple de support épouse au mieux la forme du corps de la personne utilisatrice, ce qui permet un soutien davantage uniforme par rapport aux installations de l'art antérieur. Par conséquent, l'installation selon l'invention permet de soulager encore davantage les éventuels maux de dos.

Selon des caractéristiques optionnelles de l'installation d'hydrothérapie comportant un orifice de décompression et un conduit de décompression :

- le conduit de décompression comporte une portion s'étendant depuis ladite entrée de décompression et présentant une pente ascendante ;

- le conduit de décompression comporte une pluralité de tubes articulés entre eux ;

- ledit au moins un orifice de décompression est pratiqué dans ladite au moins une paroi latérale de la chambre à eau, à proximité d'un bord inférieur de la chambre à eau ;

- dans une réalisation, ladite au moins une paroi latérale de la chambre à eau est obtenue dans un matériau rigide, la surface supérieure souple de support comporte une toile de support, souple, étanche et extensible, reposant en partie sur un bord supérieur de ladite chambre à eau, et ladite installation est munie d'un moyen de maintien en tension de ladite toile de support, adapté pour maintenir en tension ladite toile de support ;

- dans une autre réalisation, la chambre à eau consiste en une enveloppe obtenue dans un matériau souple et étanche ;

- selon une disposition particulière, la chambre à eau est un matelas à eau d'un lit à eau ou une assise à eau d'un siège à eau ;

- l'installation peut comporter un dispositif de contrôle de la quantité d'eau admise dans le conduit de décompression ;

- l'installation peut également comporter un dispositif d'obturation d'une extrémité du conduit de décompression ;

- selon une disposition optionnelle commune, le conduit de décompression comporte un conduit de décompression de base, comportant l'entrée de décompression communiquant avec l'orifice de décompression et se divisant en au moins deux conduits de décompression ;

- dans une configuration, l'installation comporte une pluralité de conduits de décompression.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 illustre un exemple d'une installation d'hydrothérapie obtenue selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 2 est une vue de côté de l'installation d'hydrothérapie de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale partielle de l'installation d'hydrothérapie de la figure 1 ;

- la figure 4 représente un autre exemple d'installation d'hydrothérapie obtenue selon un du premier mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 5 représente un autre exemple d'installation d'hydrothérapie obtenue selon le premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 montre l'installation d'hydrothérapie selon un deuxième mode de réalisation, obtenue par un lit à eau ;

- la figure 7 illustre l'installation d'hydrothérapie selon le deuxième mode de réalisation, obtenue par un siège à eau, en vue de face ;

- la figure 8 illustre l'installation d'hydrothérapie selon le deuxième mode de réalisation, obtenue par un siège à eau, en vue de derrière ;

- la figure 9 représente l'installation d'hydrothérapie selon le deuxième mode de réalisation, obtenue par un bassin à eau ;

- la figure 10 montre une variante de réalisation de l'installation d'hydrothérapie selon le deuxième mode de réalisation ;

- la figure 11 donne un autre exemple de réalisation du conduit de décompression selon le deuxième mode de réalisation.

Sur l'ensemble des figures, des références identiques ou analogues représentent des organes ou ensembles d'organes identiques ou analogues.

Le terme « installation d'hydrothérapie » désigne aussi bien les articles mobiliers, notamment les lits à eau, les sièges à eau, que les articles immobiliers, notamment les piscines ou bassins.

On se réfère à la figure 1 représentant schématiquement un exemple d'une installation d'hydrothérapie 1 obtenue selon un premier mode de réalisation de l'invention

Dans la suite de la description, le terme « installation » est utilisé pour désigner une « installation d'hydrothérapie ».

L'installation 1 comporte un caisson B comportant un ensemble de parois latérales 5, verticales. Les parois latérales 5 définissent une ouverture supérieure 7 au niveau des bords supérieurs 9 du caisson 3. De préférence, les bords supérieurs 9 du caisson 3 sont arrondis.

Dans cet exemple, le caisson 3 définit un bassin ou une cuve. A cet effet, le caisson 3 comporte un fond 11 au niveau de son bord inférieur 13. Le fond 11 du bassin repose directement sur un sol 15, ou repose sur le sol 15 via des pieds (non représentés). Le caisson 3 est conçu pour renfermer un volume d'eau. A cet effet, le caisson 3 est de préférence réalisé en béton. En variante, le caisson 3 est réalisé en aluminium, en polyester ou en bois.

Les dimensions du caisson 3 sont typiquement proportionnelles à celles d'un matelas classique simple ou double. Par exemple, la largeur I est comprise entre 90 cm et 200 cm tandis que la longueur L est par exemple égale à 200 cm. En variante, la largeur du caisson 3 peut être supérieure d'un quart à celle d'un matelas classique afin d'offrir un meilleur confort aux personnes utilisatrices.

Le caisson 3 renferme un volume d'eau prédéterminé, sur la surface supérieure de laquelle va venir s'appuyer une personne utilisatrice de l'installation 1, comme on va le voir dans la suite de la description. Le volume d'eau contenu dans le caisson 3 est fonction de la longueur L et de la largeur I du caisson, mais aussi d'une hauteur H prédéterminée, définissant un niveau de remplissage d'eau maximal à ne pas dépasser.

Une toile de support 17 d'une ou plusieurs personnes utilisatrices recouvre l'ouverture supérieure 7 du caisson 3. La toile de support 17 passe à cet effet au-dessus des bords supérieurs 9 du caisson 3 et repose sur ces bords supérieurs 9.

La toile de support 17 est typiquement réalisée dans un matériau souple, étanche et extensible, ou élastique. A cet effet, la toile peut à titre d'exemple être réalisée en caoutchouc, latex, nitrile ou vinyle.

La toile de support 17 adopte une forme semblable à celle définie par l'ouverture supérieure 7 du caisson 3. Ainsi, la toile de support 17 est par exemple rectangulaire et peut être arrondie au niveau de ses angles. En variante, la toile de support 17 est ovale.

La surface de la toile de support 17 est supérieure à celle de l'ouverture 7 du caisson 3. La surface de la toile de support 17 est toutefois choisie de façon à ce qu'elle demeure suffisamment lâche pour s'étaler librement à fleur d'eau lorsqu'une ou plusieurs personnes utilisatrices reposent sur la toile de support 17.

On se réfère à la figure 2 illustrant l'installation 1 en vue de côté. La toile de support 17 est fixée sur le caisson 3, par exemple au niveau des parois extérieures 5a des parois latérales 5. A cet effet, une bande 19 élastique ajustable ceinture la toile de support 17 sur les parois latérales 5 du caisson 3. Une extrémité 21 de la toile de support 17 s'étend au-delà de la bande 19 élastique, en direction du bord inférieur 13 du caisson 3. Un liteau placé au-dessus de la bande 19 permet à la bande de rouler sur elle-même tout en enserrant suffisamment la toile de support pour l'empêcher de remonter vers les bords supérieurs 9 du caisson 3. La toile de support 17 est ourlée ou munie de taquets à ses extrémités, ceci afin d'éviter qu'elle ne retombe à l'intérieur du caisson 3.

Comme visible aux figures 1 et 2, l'installation 1 comporte une pluralité d'ouvertures 23 latérales. Ces ouvertures 23 sont pratiquées dans les parois latérales 5 du caisson 3. Les ouvertures 23 latérales, encore appelées écoutilles, définissent des tunnels d'aération qui traversent les parois latérales du caisson 3. Les ouvertures latérales 23 sont pratiquées au-dessus de la hauteur H prédéterminée définissant le niveau maximal de remplissage d'eau à ne pas dépasser, et en-dessous de la bande 19 élastique ceinturant le caisson 3. La présence des ouvertures 23 permet à l'air présent sous la toile de support 17 de circuler librement entre l'intérieur et l'extérieur du caisson 3, et ainsi d'être chassé au niveau des ouvertures 23, ce qui permet d'éviter toute compression de l'air rendant inconfortable l'utilisation de l'installation 1.

L'installation 1 comporte un moyen de maintien en tension de la toile de support 17, adapté pour maintenir en tension la toile de support 17, au-dessus de l'ouverture supérieure 7 du caisson 3.

Comme représenté à la figure 3 illustrant l'installation 1 en coupe longitudinale partielle, la toile de support 17 et le moyen de maintien en tension sont conçus et agencés de sorte que lorsqu'au moins une personne utilisatrice s'allonge sur la toile de support 17, au moins une portion d'une face inférieure 25 de la toile de support 17 coïncide avec ladite hauteur H prédéterminée du caisson définissant le niveau de remplissage d'eau maximal à ne pas dépasser. Le maintien en tension de la toile de support 17 est obtenu en faisant glisser l'extrémité 21 de la toile de support 17 le long des bords supérieurs 9 du caisson 3, puis en ajustant le serrage de la bande 19 élastique. Selon une disposition avantageuse mais non-essentielle de l'invention, l'installation 1 comporte une grille 27 horizontale réglable en hauteur s'étendant sur toute la longueur et sur toute la largeur du caisson 3, au-dessous de la toile de support 17. Cela permet d'aider une personne utilisatrice d'appuyer ses pieds pour entrer dans l'installation, sans trop enfoncer la toile vers le fond du caisson 3.

Selon une variante de réalisation de l'installation 1, non illustrée, un bassin annexe communiquant avec le caisson 3, définissant un bassin principal, peut être utilisé pour compenser l'élévation du niveau de l'eau qui, sans cette régulation, risquerait de se produire sous la charge d'une ou plusieurs personnes utilisatrices particulièrement volumineuses.

Le remplissage en eau et la vidange d'eau d'une telle installation 1 peuvent être obtenus par un tuyau d'arrosage et une pompe électrique, ou grâce à un dispositif de plomberie similaire à celui requis pour l'installation d'une piscine.

Aussi, afin d'améliorer la flottaison, l'eau peut contenir du sel de magnésium.

Le caisson 3 peut par ailleurs comporter un dispositif de chauffage de l'eau à une température contrôlée. Notamment, un tuyau d'un radiateur de chauffage central peut traverser le fond du caisson 3.

Selon une variante de réalisation de l'installation 1, les parois latérales du caisson 3 sont transparentes ou comportent au moins un hublot. Lorsque les parois sont transparentes, elles peuvent par exemple être réalisées en verre. Ceci permet d'utiliser l'installation 1 à des fins thérapeutiques, par exemple pour observer, filmer, radiographier, scanner un corps en suspension aquatique dans diverses postures. Dans une réalisation où l'installation 1 comporte la grille 27, l'installation 1 comporte un dispositif de robotisation de la grille 27 adapté pour incliner et orienter la grille à l'intérieur du caisson 3, ceci afin de faire varier les positions du corps d'un patient examiné. Cela permet de tenter de déceler les causes « géométriques » occasionnant certaines douleurs, osseuses, musculaires ou autres, ressenties en positions habituelles. L'installation 1 peut en outre comporter un dispositif d'hydromassage à pression massant le corps d'un patient à travers la toile de support 17. On se réfère à la figure 4 illustrant schématiquement un autre exemple d'installation 10 obtenue selon le premier mode de réalisation de l'invention.

L'installation 10 de la figure 4 diffère de l'installation 1 des figures 1 à 3, en ce que le caisson 3 comporte au niveau de son bord inférieur 13 une ouverture inférieure 29, c'est-à-dire qu'il ne comporte pas de fond 11, nécessaire à la réalisation du bassin selon l'installation 1 des figures 1 3.

Le caisson 3 comporte au niveau de son bord inférieur 13 un ensemble de pieds 31 de support, ajustables en hauteur.

Dans cet exemple, l'installation 10 peut être montée dans une piscine 33, les pieds 31 reposant sur le sol 35 de la piscine et la piscine alimentant l'installation 10 en eau.

Comme pour l'exemple des figures 1 à 3, les ouvertures latérales 23 se trouvent au-dessus du niveau supérieur de l'eau de la piscine. Cela est obtenu en réglant la hauteur des pieds réglables 31.

Dans une variante, la piscine 33 est une piscine à débordement, ce qui permet de réguler l'élévation du niveau de l'eau qui se produit dans l'installation 10 lorsqu'une ou plusieurs personnes utilisatrices s'étendent sur la toile de support 17.

Dans cet exemple, le caisson 3 de l'installation 10 n'est plus réalisée en béton mais en aluminium ou en polyester ou en bois.

Le mode de fonctionnement de l'installation 1 est applicable à l'identique à l'installation 10.

On se réfère à la figure 5 illustrant une installation 100 obtenue selon un autre exemple du premier mode de réalisation de l'invention. L'installation 100 est une embarcation destinée à flotter, par exemple sur une étendue d'eau de mer ou de lac. A cet effet, l'installation 100 diffère de l'installation 10 en ce que le caisson 3 comprend un flotteur pneumatique 37 s'apparentant à des boudins qui cadrent un bateau gonflable. Comme pour l'exemple de la figure 4, le caisson 3 de l'installation 100 est réalisé en aluminium ou en polyester ou en bois. Grâce à cet exemple, il est notamment possible de profiter de l'installation dans une piscine, dans la mer ou dans un lac. On se réfère à la figure 6 où on a représenté de façon schématique une installation d'hydrothérapie 101 selon un deuxième mode de réalisation obtenue par un lit à eau.

L'installation 101 comporte une chambre à eau 103 comportant un ensemble de parois latérales 105, verticales.

Les parois latérales 105 délimitent une cavité interne 106 destinée à recevoir un volume d'eau prédéterminé.

Au niveau du bord supérieur 107 de la chambre à eau 103, les parois latérales 105 définissent une ouverture supérieure. L'ouverture supérieure est obturée par une surface supérieure souple de support 109, agencée au niveau du bord supérieur 107 de la chambre à eau 103.

La surface supérieure souple de support 109 recouvre partiellement ou totalement la cavité interne 106.

La surface supérieure souple de support 109 est adaptée pour supporter une ou plusieurs personnes utilisatrices.

Dans cet exemple, la chambre à eau 103 définit un matelas à eau d'un lit à eau. La largeur et la longueur de la chambre à eau 103 sont typiquement proportionnelles à celles d'un matelas classique simple ou double.

La chambre à eau 103 est conçue pour renfermer un volume d'eau prédéterminé. Ainsi, dans une réalisation, la chambre à eau 103 consiste en une enveloppe obtenue dans un matériau souple et étanche, non extensible ou peu extensible. Par exemple, la chambre à eau 103 est réalisée en caoutchouc, vinyle, ou autre tissu imperméable.

Lorsqu'elle est constituée d'une enveloppe souple, la chambre à eau 103 peut être retirée de l'installation 101 pour être lavée ou changée périodiquement, comme c'est le cas quand on change un matelas traditionnel, sans forcément changer le sommier sur lequel il repose.

La chambre à eau 103 comporte un fond au niveau de son bord inférieur 111. Le fond 111 du matelas à eau peut reposer directement sur un sol 115. Selon une alternative non représentée, le matelas à eau est monté dans un sommier du lit à eau, reposant sur le sol 115.

L'installation 101 comporte au moins un orifice de décompression 117 pratiqué dans la chambre à eau 103.

Dans la réalisation représentée, l'orifice de décompression 117 est pratiqué dans une des parois latérales 105 de la chambre à eau 103, à proximité du bord inférieur 111 de la chambre à eau 103.

Dans ce mode de réalisation, un conduit de décompression 119 est relié à l'orifice de décompression 117.

Le conduit de décompression 119 s'étend à l'extérieur de la chambre à eau

103.

Le conduit de décompression 119 comporte une entrée de décompression 121 communiquant avec l'orifice de décompression, et une extrémité 123.

Le conduit de décompression 119 comporte une pente ascendante sur une portion s'étendant depuis l'entrée de décompression 121 du conduit 119.

Le terme « ascendant » s'entend relativement à l'installation 101 lorsque l'installation 101 est en position de fonctionnement, c'est-à-dire reposant sur un sol.

Le conduit de décompression remonte suffisamment pour que l'eau, déplacée par la pression exercée par la ou les personnes utilisatrices sur la surface supérieure souple de support 109 ne déborde pas par l'extrémité 123 du conduit 119.

Ainsi, le conduit de décompression 119 est adapté pour contenir un volume d'eau au moins égal au volume d'eau déplacé par une ou plusieurs personnes utilisatrices exerçant une pression sur la surface supérieure souple de support 109 de la chambre à eau 103.

A titre d'exemple non limitatif, le conduit de décompression 119 présente une forme générale de col de cygne.

Le conduit de décompression 119 peut être fixé à demeure sur la chambre à eau.

En variante, le conduit de décompression 119 peut être monté sur la chambre à eau de façon amovible, grâce à un moyen de raccordement agencé au niveau de l'orifice de décompression de la chambre à eau 103. Dans ce cas, le conduit de décompression 119 peut être nettoyé et/ou changé, indépendamment de la chambre à eau 103.

Dans une réalisation non représentée, le conduit de décompression 119 comporte une pluralité de tubes articulés entre eux. Cela permet de moduler à volonté la forme du conduit de décompression.

Le remplissage en eau et la vidange de l'installation 101 peuvent être obtenus par un tuyau et une pompe électrique, ou grâce à un dispositif de plomberie similaire à celui requis pour l'installation d'une piscine. L'eau peut être introduite dans la chambre à eau 103 via l'extrémité 123 du conduit de décompression 119. Aussi, l'eau peut être extraite de la chambre à eau 103 par l'extrémité 123 du conduit 119, grâce à une pompe électrique aspirante.

Lorsque le conduit de décompression 119 est monté sur la chambre à eau 103, il conserve sa position quasi-verticale illustrée aux figures. En variante, le conduit de décompression peut être maintenu en position en l'attachant à un mât fixé au sol, en l'attelant à la paroi du local contre laquelle est installé le lit, en le maintenant par une fourche fixée au sol ou grâce à tout support de fixation adapté et connu de l'art antérieur.

Lorsque la chambre à eau 103 est montée dans un sommier, le sommier comporte un orifice de passage en vis-à-vis de l'orifice de décompression 117 de la chambre à eau 103, permettant le passage du conduit de décompression 119.

La figure 6 donne un exemple de réalisation où un unique conduit de décompression 119 est illustré. Toutefois, plusieurs conduits de décompression 119 peuvent équiper l'installation 101, ceci afin de réduire leur longueur et/ou leur section. Cela peut être le cas notamment pour les lits à eau à baldaquin, où chaque pilier du lit peut comporter un conduit de décompression.

Le fonctionnement de l'installation 101 est le suivant.

Lorsqu'une personne utilisatrice exerce une pression sur la surface supérieure souple de support 109 de la chambre à eau 103, par exemple en s'allongeant ou en s'asseyant sur ladite surface, une partie du volume d'eau contenue dans la chambre à eau 103 s'échappe dans le conduit de décompression 119, via l'orifice de décompression 117.

Le conduit de décompression 119, adapté pour contenir ladite partie de volume d'eau déplacée, reçoit et contient ce volume d'eau tant que la personne exerce une pression sur la surface supérieure souple de la chambre à eau 103.

Par le conduit de décompression, la chambre à eau sur laquelle reposent les personnes utilisatrices s'attendrit au prorata des positions et selon la corpulence des personnes utilisatrices, contrairement aux installations de l'art antérieur où la chambre enferme l'eau sans échappatoire, ce qui l'empêche totalement de restituer sa tendreté naturelle sous la pression exercée par la masse des personnes utilisatrices. Les points de pression sur la surface souple de support 109 sont ainsi limités.

Selon une disposition optionnelle de l'invention, l'installation d'hydrothérapie 101 est équipée d'un dispositif de contrôle de la quantité d'eau admise dans le conduit de décompression 119.

Ce dispositif peut être réalisé de façon simple en prévoyant d'obturer temporairement le conduit de décompression 119 à une certaine hauteur correspondant à la limite maximale de tendreté de la chambre à eau désirée par les utilisateurs.

Pour ce faire, le dispositif de contrôle comporte une balle souple et malléable gonflée d'air montée à l'intérieur du conduit de décompression 119. La balle dans son état parfaitement sphérique est de dimension légèrement inférieure à celle de la circonférence interne du conduit de décompression 119.

Le dispositif de contrôle comporte un premier anneau inférieur, monté dans le conduit de décompression 119, au niveau de l'entrée de décompression 121. Dans une position dite de repos, la balle repose sur l'anneau inférieur.

Le dispositif de contrôle comporte par ailleurs un deuxième anneau supérieur, monté dans le conduit de décompression 119, de même dimension que le premier anneau inférieur. Le deuxième anneau soutient une armature pouvant être constituée de deux baguettes transversales convexes, perpendiculaires au conduit de décompression 119. Ce deuxième anneau peut être placé à une hauteur variable, découlant du choix et de la corpulence des utilisateurs. Empêcher l'eau de s'échapper au-dessus d'un certain niveau permet de limiter la souplesse de la tendreté de l'eau. Cela peut être utile par exemple si on alourdit la surface supérieure souple par des draps, des oreillers, des couvertures, des traversins, des coussins (qui pourraient être gonflables d'air).

Lorsque l'eau pénètre dans le conduit de décompression 119 sous l'effet de la pression exercée par une ou plusieurs personnes utilisatrices sur la surface souple de support 107, la balle flottant à la surface de l'eau est déplacée dans le conduit de décompression. Si la balle atteint l'armature portée par l'anneau supérieur, elle s'aplatit contre l'armature. L'aplatissement de la balle crée un effet bouchon dans le conduit de décompression 119, stoppant en conséquence la montée de l'eau dans le conduit de décompression 119.

Selon une autre disposition optionnelle de l'invention, l'installation d'hydrothérapie 101 est équipée d'un dispositif d'obturation de l'extrémité 12S du conduit de décompression 119.

Ce dispositif d'obturation permet d'éviter que l'eau contenue dans le conduit de décompression ne demeure en contact permanent avec l'air environnant, avant et après usage.

Pour ce faire, ce dispositif d'obturation peut comporter un clapet monté au niveau de l'extrémité du conduit de décompression 119, occupant alternativement un état fermé dans lequel il obture le conduit de décompression et un état ouvert dans lequel il découvre le conduit de décompression. Le passage entre l'un et l'autre de ces états est obtenu par l'activation d'un moyen de commande électronique ou mécanique.

On se réfère aux figures 7 et 8, où on a illustré de façon schématique une installation d'hydrothérapie 110 obtenue par un siège à eau, respectivement représenté en vue de face et en vue de derrière.

Le terme « siège » désigne un fauteuil, une chaise, un canapé, un divan. Plus généralement, le terme « siège » désigne tout article comportant une assise qui, dans le cadre de la présente invention est une assise à eau. L'installation 110 du deuxième mode de réalisation diffère de l'installation 101 du premier mode de réalisation en ce que la chambre à eau B définit une assise d'un siège à eau, et non plus un matelas à eau.

Le fonctionnement de l'installation 110 est le suivant.

Lorsqu'une personne utilisatrice exerce une pression sur la surface supérieure souple de support 109 de la chambre à eau 103, par exemple en s'asseyant sur ladite surface, une partie du volume d'eau contenue dans la chambre à eau 103 s'échappe dans le conduit de décompression 119, via l'orifice de décompression 117.

Le conduit de décompression 119, adapté pour contenir ladite partie de volume d'eau déplacée, reçoit et contient ce volume d'eau tant que la personne exerce une pression sur la surface supérieure souple de la chambre à eau 103.

De la sorte, l'eau contenue dans la chambre à eau sur laquelle reposent les personnes utilisatrices n'est pas durcie sous l'effet de la pression. On conserve alors la tendreté naturelle de l'eau, contrairement aux installations de l'art antérieur où l'eau reste enfermée sous pression dans la chambre à eau tant que la personne utilisatrice y exerce une pression. Les points de pression sur la surface souple de support 109 sont ainsi limités. Ainsi, la surface supérieure souple de support épouse au mieux la forme du corps de la personne utilisatrice, ce qui permet un soutien davantage uniforme par rapport aux installations de l'art antérieur. Par conséquent, l'installation permet de soulager encore davantage les éventuels maux de dos.

On se réfère à la figure 9 où est représentée une installation d'hydrothérapie 1000 obtenue par un bassin.

L'installation d'hydrothérapie 1000 diffère de l'installation d'hydrothérapie 101 en ce que les parois latérales 105 de la chambre à eau 103 sont obtenues dans un matériau rigide.

A titre d'exemple, lorsque les parois latérales 105 de la chambre sont rigides, elles peuvent être réalisées en bois, en aluminium, en polyester, en béton, etc.

Lorsque les parois latérales 105 de la chambre d'eau 103 sont obtenues dans un matériau rigide, la surface supérieure souple de support 109 comporte une toile de support, souple, étanche et extensible, recouvrant l'ouverture supérieure au niveau du bord supérieur 107 de la chambre à eau 103.

A cet effet, la toile peut à titre d'exemple être réalisée en caoutchouc, latex, nitrile ou vinyle. La toile de support passe au-dessus du bord supérieur 107 de la chambre à eau 103 et repose sur ce bord supérieur 107. La toile de support adopte une forme semblable à celle définie par l'ouverture supérieure de la chambre à eau 103.

Aussi, l'installation 1000 comporte un moyen de maintien en tension de la toile de support, adapté pour maintenir en tension la toile de support, au-dessus de l'ouverture supérieure 107 de la chambre à eau 103.

Selon une variante de réalisation illustrée à la figure 10, l'installation 101 comporte deux conduits de décompression 119, ou plus.

Chacun des conduits de décompression qui équipent l'installation peut être pourvu du dispositif de contrôle de la quantité d'eau admise dans le conduit correspondant.

En alternative, seulement une partie des conduits de décompression qui équipent l'installation peut être pourvue du dispositif de contrôle de la quantité d'eau admise.

Cette variante de réalisation s'applique également à l'installation 110 obtenue par un siège à eau et à l'installation 1000 obtenue par un bassin.

Selon une autre variante de réalisation applicable à l'ensemble des modes de réalisation et représentée à la figure 11, le conduit de décompression 119 comporte un conduit de décompression de base 119a, comportant l'entrée de décompression 121 destinée à communiquer avec l'orifice de décompression de la chambre à eau, se divisant en deux conduits de décompression 119b, 119c pour rejoindre l'extrémité 123 du conduit.

La présence des conduits de décompression 119b, 119c permet d'admettre davantage d'eau relativement au mode de réalisation où l'installation ne comporte qu'un seul conduit de décompression 119. Ainsi, dans ce mode de réalisation, on n'équipe pas l'installation de l'invention d'un dispositif de contrôle de la quantité d'eau admise dans le conduit de décompression. Selon une variante non représentée, davantage de conduits de décompression prolongeant le conduit de base 119a peuvent être prévus en fonction de la quantité d'eau que l'on souhaite admettre dans le conduit de décompression 119.

L'installation d'hydrothérapie de l'invention peut trouver application notamment pour réaliser des lits à eau personnels ou d'hôpitaux, par exemple pour les grands brûlés ou pour les personnes accidentées, handicapées, à examiner, à soigner, à intuber, à opérer, à transporter, etc.

Comme il va de soi, la présente invention ne se limite pas aux seules formes de réalisation de cette installation d'hydrothérapie, décrites ci-dessus uniquement à titre d'exemples illustratifs, mais elle embrasse au contraire toutes les variantes faisant intervenir les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.