Elle concerne plus particulièrement les couteaux destinés à l'ouverture des coquillages, notamment des coquillages bi-valves tels que les huîtres. Elle concerne encore plus particulièrement les couteaux assistés à choc, par exemple pour l'ouverture des coquillages.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

Les coquillages bi-valves tels que les huîtres comprennent deux demi-coquilles maintenues fermées par un muscle adducteur.

Leur ouverture s'effectue souvent au moyen d'un simple couteau comprenant un manche de préhension prolongé par une lame plate.

Une fois l'extrémité de la lame en appui au niveau de la jointure des deux demi-coquilles, sur une zone judicieusement choisie, l'opérateur force pour la faire pénétrer à l'intérieur du coquillage. Ensuite, par un mouvement de rotation de la lame, l'opérateur sectionne le muscle adducteur, afin de rendre possible l'ouverture du coquillage par simple séparation manuelle de ses deux demi-coquilles.

Mais ces opérations sont relativement techniques et difficiles à mettre en œuvre. Elles requièrent tout à la fois force et doigté, ce qui s'avère être un frein important à la consommation de ce type de coquillage.

De nombreux systèmes ont été développés pour chercher à faciliter ces opérations d'ouverture, mais qui ne se sont pas révélés complètement satisfaisants, soit en raison de la complexité de leur structure, soit du fait de leur relative inefficacité.

Parmi ces systèmes antérieurs, on trouve en particulier un couteau à lame rétractable, décrit dans le document FR-2 807 305, comportant des moyens pour provoquer une percussion ou un choc sur l'arrière de la lame, destiné à aider son introduction à l'intérieur du coquillage, en vue de faciliter son ouverture.

Ce couteau assisté à choc correspond à l'objet du préambule de la revendication 1 de la présente demande de brevet.

Dans l'une des formes de réalisation représentées, ce couteau comprend un manche de préhension muni d'une cavité interne dans laquelle la lame est prévue mobile en translation.

Cette cavité interne intègre, dans sa partie avant, un percuteur, ou organe déclencheur, destiné à venir percuter l'arrière de la lame, associé à des moyens de rappel élastiques dédiés, et dans sa partie arrière, un marteau, agencé pour coopérer avec l'organe déclencheur précité, associé lui-même à ses propres moyens élastiques pour générer le choc recherché après application d'une force de poussée sur l'extrémité de la lame, dans la direction d'une rétractation de celle-ci à l'intérieur de la cavité du manche. Mais la structure de ce couteau assisté ne lui permet pas d'appliquer un choc optimal à la partie arrière de la lame pour assurer la pénétration de cette dernière à l'intérieur des coquillages, dans les meilleures conditions.

Il existe par conséquent un besoin pour améliorer la structure de ce type de couteau assisté à choc, afin d'augmenter son efficacité dans le cadre de l'ouverture des coquillages, en particulier des huîtres.

OBJET DE L'INVENTION

Le couteau assisté à choc selon l'invention est donc du type comportant une lame associée à un manche de préhension, laquelle lame comporte une partie avant et une partie arrière, et lequel manche de préhension comporte une cavité interne d'axe longitudinal L, une extrémité avant située du côté de ladite lame, et une extrémité arrière.

Cette lame est prévue mobile en translation par rapport au manche de préhension, au niveau de l'extrémité avant de ce dernier et sur ledit axe longitudinal L, cela entre deux positions de fin de course, l'une dite « position extraite », et l'autre dite « position rentrée ».

Le manche de préhension comporte en outre un mécanisme à choc, intégré dans sa cavité interne, lequel mécanisme à choc est adapté, lorsque ladite lame est en position rentrée ou au moins partiellement rentrée, pour venir appliquer un choc contre ladite partie arrière de ladite lame, dans le sens dudit axe longitudinal L, de manière à tendre à déplacer cette dernière vers sa position extraite, lequel mécanisme à choc comporte :

- un organe déclencheur monté mobile en translation dans ladite cavité interne, sur ledit axe longitudinal L, au niveau de l'extrémité avant dudit manche de préhension, lequel organe déclencheur comporte une face avant agencée pour constituer une tête de frappe contre ladite partie arrière de la lame, et une extrémité arrière en forme de tige d'axe longitudinal A, munie d'une extrémité libre, lequel organe déclencheur est associé à des moyens de rappel élastiques agencés pour tendre à le pousser en direction de la lame et tendre à placer cette dernière en position extraite,

- un marteau monté mobile en translation dans la cavité interne du manche de préhension, sur ledit axe longitudinal L, au niveau de l'extrémité arrière de ce manche, lequel marteau comporte une face avant au travers de laquelle débouche un alésage borgne, d'axe longitudinal B, et muni d'un fond, lequel marteau est associé à des moyens élastiques agencés pour tendre à le pousser en direction de l'extrémité avant dudit manche de préhension, contre une butée de positionnement avant limitant sa progression vers l'avant ;

ladite tige dudit organe déclencheur est en outre adaptée pour pouvoir venir se loger dans ledit alésage borgne du marteau.

Et conformément à la présente invention, ce couteau à choc est caractérisé par le fait que l'extrémité libre de la tige de son organe déclencheur est agencée pour venir en appui contre la face avant du marteau, par décentrage, sur le pourtour dudit alésage borgne, de manière à permettre la mise en compression desdits moyens élastiques associés audit marteau, lors de l'application d'une force sur la partie avant de ladite lame pour amener cette dernière dans sa position rentrée, et de manière à permettre l'emmagasinage d'énergie dans lesdits moyens élastiques ;

ledit mécanisme à choc comporte encore des moyens pour réaliser la coaxialité entre l'axe A de la tige dudit organe déclencheur et l'axe B de l'alésage borgne dudit marteau, après mise en compression au moins partielle desdits moyens élastiques dudit marteau,

l'introduction de ladite tige dans ledit alésage borgne, sous l'effet desdits moyens de réalisation de coaxialité, entraînant la restitution audit marteau de l'énergie emmagasinée dans lesdits moyens élastiques, ledit marteau formant alors piston et se déplaçant vers ledit organe déclencheur et vers ladite lame, jusqu'au contact de choc entre ledit fond d'alésage du marteau et l'extrémité de ladite tige dudit organe déclencheur, ledit contact de choc se transmettant à ladite lame.

En outre, les dimensions de la tige de l'organe déclencheur et celles de l'alésage borgne du marteau sont adaptées pour que ledit contact de choc intervienne avant l'appui dudit marteau contre sa butée de positionnement avant.

La mise en compression des moyens élastiques associés au marteau est réalisée de manière efficace par l'extrémité de la tige de l'organe déclencheur, avant le déclenchement du choc ; et l'emmagasinage d'énergie associé est restitué de manière optimale, lors de la pénétration de la tige dans l'alésage borgne du marteau, pour obtenir le choc recherché au niveau de la partie arrière de la lame, cela par l'intermédiaire du marteau et de l'organe déclencheur.

Selon une autre particularité de l'invention, la cavité interne du manche de préhension comporte une cloison annulaire munie d'un orifice central, laquelle cloison annulaire sépare ladite cavité interne en une partie avant et une partie arrière. En outre, cette cloison annulaire comporte une face avant, orientée du côté de l'extrémité avant du manche de préhension, et une face arrière orientée du côté de l'extrémité arrière de ce manche, lesquelles faces avant et arrière sont traversées par ledit orifice central.

D'autre part, l'extrémité avant de l'organe déclencheur se prolonge par un corps à partir de l'extrémité arrière duquel s'étend ladite tige de l'organe déclencheur, la section de ce corps d'organe déclencheur étant supérieure à la section de ladite tige, et ledit corps étant raccordé à ladite tige par un épaulement annulaire.

De plus, ledit orifice central de ladite cloison interne est dimensionné pour permettre le passage de ladite tige de l'organe déclencheur, et la section de cet orifice central est prévue supérieure à la section de l'alésage borgne du marteau, de manière à permettre l'appui de l'extrémité de ladite tige de l'organe déclencheur contre la face avant dudit marteau. Dans ce cadre, en position extraite de la lame, l'extrémité de la tige de l'organe déclencheur est de préférence au moins partiellement introduite dans l'épaisseur de l'orifice de la cloison interne de la cavité interne du manche de préhension, et en léger retrait de la face avant du marteau, afin de constituer une garde pour assurer un positionnement correct automatique de ladite tige d'organe déclencheur par rapport à l'alésage borgne du marteau, en vue d'un nouveau cycle d'utilisation.

Selon encore une autre particularité, la bordure de l'orifice située côté face avant de la cloison interne, et/ou l'épaulement annulaire ménagé entre le corps et la tige de l'organe déclencheur, sont agencés pour constituer au moins une partie desdits moyens de réalisation de coaxialité, de manière à assurer le centrage de l'axe A de ladite tige d'organe déclencheur par rapport à l'axe B de l'alésage borgne du marteau, au moment de la compression maximale souhaitée des moyens élastiques associés audit marteau.

D'autre part, l'organe déclencheur comporte avantageusement un épaulement annulaire servant de butée avant pour les moyens de rappel élastiques associés, qui se présentent sous la forme d'un ressort spirale de compression, la butée arrière de ce ressort de compression étant réalisée par la face avant de la cloison interne de la cavité interne du manche de préhension.

Selon encore une autre particularité, l'organe déclencheur comporte de préférence un tronçon cylindrique de centrage de l'extrémité avant du ressort spirale de compression, et le corps de cet organe déclencheur est de forme cylindrique dont le diamètre est inférieur au diamètre interne dudit ressort, pour conférer un jeu adapté pour ne pas gêner le désaxage de l'axe de la tige de l'organe déclencheur par rapport à l'axe de l'alésage borgne du marteau, en position de lame extraite.

Toujours selon une caractéristique de l'invention, la tête de l'organe déclencheur est agencée pour conférer un degré de liberté axial à l'extrémité libre de la tige de l'organe déclencheur.

D'autre part, de préférence, la face arrière de la cloison interne de la cavité interne du manche de préhension constitue la butée de positionnement avant du marteau.

Selon encore une autre particularité, le marteau comporte un épaulement annulaire servant de butée avant pour les moyens élastiques associés, qui se présentent sous la forme d'un ressort spirale de compression, la butée arrière dudit ressort de compression étant réalisée par un organe amovible rapporté au niveau de l'extrémité arrière du manche de préhension et formant obturateur pour la cavité interne de ce manche, ledit organe obturateur étant en outre de préférence muni d'au moins un orifice formant évent.

Toujours selon l'invention, la lame du couteau est portée par un support monté coulissant au niveau de l'extrémité avant du manche de préhension, selon l'axe longitudinal L de la cavité interne de ce dernier, cela entre deux butées de positionnement, lequel support comporte une partie avant munie de moyens de fixation de ladite lame, et une partie arrière en forme d'extension tubulaire, pour son guidage au sein de ladite cavité interne du manche de préhension, ladite extension tubulaire servant de logement pour l'extrémité avant de l'organe déclencheur et pour une partie des moyens de rappel élastiques associés.

Dans ce cadre, le support de la lame et la cavité interne du manche de préhension comportent avantageusement des moyens complémentaires du type nervure(s)/rainure(s), ou méplat, pour le guidage en translation dudit support dans ladite cavité interne, le long de son axe longitudinal L, formant des moyens anti-rotation autour dudit axe longitudinal L.

Le manche de préhension comporte encore de préférence un anneau d'extrémité avant rapporté, formant guide pour le support de la lame, lequel anneau comporte un épaulement interne annulaire, coopérant avec une collerette périphérique, aménagée à l'extrémité arrière de ladite extension tubulaire dudit support de lame, pour constituer un système de butée antiextraction pour ledit support de lame.

Selon encore une autre caractéristique, le marteau comporte des moyens pour le passage d'air entre ses extrémités avant et arrière, en forme de rainure(s) longitudinale(s) et/ou d'orifice(s), afin de ne pas créer de surpression pouvant le ralentir lors de son déplacement.

DESCRI PTION DÉTAILLÉE D'UN EXEMPLE DE RÉALISATION L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre d'exemple et représentée sur les dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale du couteau assisté selon l'invention, en position repos, avec sa lame rétractable en position extraite maximale ;

- les figures 2 et 3 sont des vues respectivement de côté et de dessus du couteau assisté de la figure 1 , l'extrémité de sa lame étant représentée en position quasi complètement rentrée, en appui contre la jointure des deux demi-coquilles d'une huître ;

- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale du couteau des figures 2 et 3, avec sa lame rétractable en position quasiment complètement rétractée, juste avant le déclenchement du choc ;

- la figure 5 est une vue en coupe longitudinale du couteau des figures 1 à 4, ici dans une position intermédiaire entre le déclenchement du mécanisme à choc et l'application effective du choc sur la partie arrière de la lame, juste avant l'application effective du choc ;

- la figure 6 est toujours une vue en coupe longitudinale du couteau des figures 1 à 5, avec son mécanisme à choc illustré ici juste au moment de l'application effective du choc ;

- la figure 7 est encore une vue en coupe longitudinale du couteau des figures 1 à 6, ici avec son mécanisme interne en fin de course, après l'application du choc ; - les figures 8 et 9 sont des vues respectivement de côté et de dessus du couteau assisté de la figure 7, avec sa lame illustrée ici à l'intérieur de l'huître, en vue de la découpe de son muscle adducteur.

Le couteau 1 représenté sur la figure 1 comporte une lame 2 associée à un manche de préhension 3 muni d'une cavité interne 4.

Le manche de préhension 3 est de forme générale allongée, en l'occurrence, ici globalement cylindrique, d'axe longitudinal L.

Il comporte une extrémité avant 5 et une extrémité arrière 6.

La cavité interne 4 débouche au niveau de l'extrémité avant 5 du manche de préhension 3 par une ouverture avant 7 ménagée sur l'axe longitudinal L.

Au niveau de l'extrémité arrière 6, une ouverture arrière 8 de la cavité interne 4, ménagée également sur l'axe longitudinal L, est obturée par un bouchon 9 amovible.

Par exemple, le bouchon amovible 9 est solidarisé par vissage avec l'extrémité arrière 6 du manche de préhension 3.

La lame 2 est ici en forme de lame plate métallique (par exemple en acier inoxydable trempé, du type utilisé pour les couteaux professionnels), munie d'une bordure tranchante, d'une partie avant 10 en forme de pointe, orientée à l'opposé du manche de préhension 3, et d'une partie arrière 1 1 , orientée du côté du manche 3.

Cette lame 2 est montée mobile en translation par rapport au manche de préhension 3, au niveau de l'extrémité avant 5 de ce dernier, sur l'axe longitudinal L, cela entre deux positions de fin de course, l'une correspondant à la position totalement extraite de la lame 2 (figure 1 ), et l'autre correspondant à sa position totalement rentrée (figures 5 et 6).

Ces deux positions de fin de course sont définies par des éléments de butée décrits plus loin dans la suite de la description.

De plus, un mécanisme à choc 12 est intégré dans la cavité interne 4 du manche de préhension 3, qui est adapté, lorsque la lame 2 est en position rentrée ou au moins partiellement rentrée, pour venir appliquer un choc contre la partie arrière 1 1 de cette lame 2, dans le sens de l'axe longitudinal L, de manière à tendre à déplacer cette dernière vers sa position extraite.

Ce mécanisme à choc 12 est détaillé plus loin dans la suite de la description.

Comme on peut le voir sur la figure 1 , la lame plate 2 est portée par un support 13 monté coulissant au niveau de l'extrémité avant 5 du manche de préhension 3, c'est-à-dire au travers de l'ouverture avant 7, ce montage coulissant étant réalisé selon l'axe longitudinal L et partiellement au sein de la cavité 4 du manche de préhension 3.

Le support 13 de la lame 2 est de forme générale cylindrique d'axe X. Il comporte une partie avant 14 (à l'opposé du manche de préhension 3) qui est munie de moyens 15 de fixation de la lame 2, et une partie arrière 16 (du côté du manche de préhension 3) en forme d'extension tubulaire cylindrique adaptée pour permettre le guidage au sein de la cavité 4 du manche de préhension 3.

La lame 2 s'étend en saillie à partir de la partie avant 14 du support 13, portée diamétralement sur l'axe X de ce dernier.

Au niveau de son extrémité libre, l'extension tubulaire 16 comporte une collerette périphérique 17, en saillie vers l'extérieur.

Le support 13 de la lame 2 consiste ici :

- en une pièce 18, réalisée par exemple en matière plastique, de forme générale tubulaire cylindrique dont la partie avant se referme par un cône muni d'une fente diamétrale 19 pour le passage et le positionnement de la lame 2, et

- en un noyau 20 formé de deux demi-coques 21 , 22 assemblées entre elles en prenant en sandwich la partie arrière 1 1 de la lame plate 2, ce noyau 20 étant rapporté à l'intérieur de la pièce tubulaire 18 dans la partie avant de cette dernière, avec passage de la lame 2 au travers de la fente diamétrale 19.

L'assemblage des deux demi-coquilles 21 , 22 peut être réalisé par clipsage. Ces demi-coquilles

21 , 22 peuvent également simplement être disposées de part et d'autre de la lame 2 et maintenues emprisonnées par serrage à l'intérieur de la pièce tubulaire 18.

Le noyau 20 est maintenu dans la partie avant de la pièce tubulaire 18 par simple enfoncement à force.

De préférence, la partie arrière 1 1 de la lame 2 s'étend légèrement en saillie du noyau

20, en direction de la cavité interne 4 du manche de préhension 3, pour permettre l'application du choc précité recherché, directement sur cette partie arrière de la lame, comme expliqué plus loin.

La partie tubulaire 16 du support 13, formée par la partie arrière de la pièce tubulaire cylindrique 18, s'étend au-delà du noyau 20 pour former un logement cylindrique 23 ouvert du côté de la cavité interne 4 du manche de préhension 3.

La partie avant 14 de la pièce 18 et le noyau 20 constitué des deux demi-coquilles 21 ,

22, forment les moyens 15 de fixation de la lame 2.

D'autre part, un anneau 24 est rapporté au niveau de l'extrémité avant 5 du manche de préhension 3, solidarisé avec ce dernier par l'intermédiaire d'une extension tubulaire 25.

L'anneau 24 a une forme générale tubulaire. Sa face externe est ici située dans le prolongement de la face externe du manche de préhension 3.

Cet anneau 24 comporte un orifice interne tubulaire, dont la face interne 26, de diamètre d, s'étend coaxialement à l'axe longitudinal L de la cavité 4 du manche de préhension 3. Ce diamètre d correspond, au jeu près, au diamètre externe du support 13 de la lame 2, et plus particulièrement de la pièce tubulaire 18 pour permettre le guidage de cette dernière dans la partie avant du manche de préhension 3, coaxialement à l'axe longitudinal L. L'extension tubulaire 25 de l'anneau rapporté 24 présente :

- un diamètre externe qui correspond, au jeu près, au diamètre interne de l'extrémité avant 5 du manche de préhension 3, pour permettre son emmanchement dans cette dernière, et

- un diamètre interne qui est inférieur au diamètre interne d de l'anneau 24, pour constituer un épaulement interne annulaire 27 destiné à coopérer avec la collerette périphérique saillante 17 ménagée à l'extrémité libre de l'extension 16 du support de lame 13, formant ainsi un système de butées anti-extraction pour ledit support de lame 13, définissant également la position extraite maximale de la lame 2.

L'anneau rapporté 24 est maintenu fixé à l'extrémité du manche de préhension 3 au moyen d'une vis latérale 28 qui solidarise l'extrémité avant 5 du manche 3 avec l'extension tubulaire 25.

Sur la figure 1 , on peut voir que la cavité interne 4 du manche de préhension 3 comporte une cloison annulaire 30, munie d'un orifice central 31 cylindrique, de diamètre a et d'épaisseur b, laquelle cloison annulaire 30, ménagée entre les deux extrémités 5 et 6 du manche de préhension 3, fait saillie à l'intérieur de cette cavité interne 4, et la sépare en une partie avant

32 (située du côté de l'extrémité avant 5 du manche de préhension 3), et en une partie arrière

33 (située du côté de l'extrémité arrière 6 de ce manche 3).

Cette cloison annulaire 30 comporte une face avant 34, orientée du côté de l'extrémité avant 5 du manche de préhension 3, et une face arrière 35 qui, pour sa part, est orientée du côté de l'extrémité arrière 6 du manche 3.

Ces faces avant 34 et arrière 35 sont traversées par l'orifice central 31 . Cet orifice 31 est centré sur l'axe longitudinal L de la cavité 4.

On remarque que l'angle qui raccorde la face avant 34 de la cloison annulaire 30 et le pourtour de l'orifice central 31 , comporte un biseautage ou chanfrein 36.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, l'extension tubulaire 25 de l'anneau rapporté 24 s'étend jusqu'à la face avant 34 de la cloison annulaire 30. Cette face avant 34 de la cloison annulaire 30 sert également d'organe de butée pour l'extrémité libre arrière du support de lame 13 (formée par la collerette périphérique 17), définissant la position rentrée maximale de la lame 2.

On comprend que la lame 2 et son support 13 disposent ainsi d'une mobilité en translation par rapport au manche de préhension 3, sur l'axe longitudinal L de la cavité interne 4, par guidage dudit support 13 le long de la face interne 26 de l'anneau rapporté 24, la possibilité de déplacement correspondante étant limitée par les fins de course définies par les systèmes de butée 17, 27 d'une part (en extraction), et 17, 34 d'autre part (en rétractation).

La course du déplacement possible peut être de l'ordre de quelques millimètres à quelques centimètres, de préférence de l'ordre de 3 à 6 cm. On notera que le support 13 de la lame 2 (en particulier la collerette saillante 17) et la cavité interne 4 du manche de préhension 3 (en particulier la face interne de l'extension tubulaire 25 de l'anneau 24) comportent de préférence des moyens complémentaires du type nervure(s)/rainure(s), ou méplat (non visibles sur les figures) pour assurer le guidage en translation dudit support 13 (et donc de la lame 2) le long de l'axe longitudinal L, formant des moyens anti-rotation autour de cet axe longitudinal L.

Le mécanisme 12 apte à appliquer un choc contre la partie arrière 1 1 de la lame 2 comporte, d'une part, un organe déclencheur 40 monté au niveau de l'extrémité avant 5 du manche de préhension 3, associé à des moyens de rappel élastiques 41 , en forme de ressort spirale de compression, et d'autre part, un marteau 42 monté au niveau de l'extrémité arrière 6 du manche de préhension 3, associé à des moyens élastiques 43, également en forme de ressort spirale de compression.

Plus précisément, l'organe déclencheur 40 est réalisé de préférence en un matériau métallique tel qu'un acier traité ou un acier inoxydable écroui par exemple ; il se présente sous la forme d'un axe allongé, et il comprend de manière monobloc et centrée sur un axe longitudinal A, successivement :

- une tête 44 de forme générale circulaire,

- un tronçon cylindrique 45,

- un corps cylindrique 46, et

- une tige 47 munie d'une face d'extrémité libre 48.

La tête 44 et le tronçon cylindrique 45 forment l'extrémité avant de l'organe déclencheur 40, orientés côté lame 2 ; la tige 47 avec sa face d'extrémité libre 48 forme son extrémité arrière, orientée côté marteau 42.

La tête 44, le tronçon cylindrique 45 et une partie au moins du corps cylindrique 46 de l'organe déclencheur 40 sont positionnés dans le logement 23 de l'extension cylindrique 16 du support de lame 13, et la face d'extrémité 48 de la tige 47 est orientée en direction de l'extrémité arrière 6 du manche de préhension 3.

La tête 44 de l'organe déclencheur 40 comporte une face avant 49 qui est ménagée en regard de l'extrémité arrière 1 1 de la lame 2, pour constituer une tête de frappe contre ladite partie arrière de lame 1 1 (qui s'étend en légère saillie en regard).

Cette face avant 49 s'étend approximativement perpendiculairement à l'axe longitudinal A de l'organe déclencheur 40, et à l'axe longitudinal L de la cavité 4 du manche de préhension 3. Elle est de préférence légèrement bombée ou conique pour contribuer à obtenir un désaxage de l'axe longitudinal A de l'organe déclencheur 40 par rapport à l'axe longitudinal L de la cavité 4 du manche de préhension 3, comme expliqué ci-après. La tête 44 de l'organe déclencheur 40 est de forme générale circulaire/cylindrique ; son diamètre externe correspond, au jeu près, au diamètre interne de l'extension tubulaire 16 du support de lame 13.

D'autre part, la hauteur (ou l'épaisseur) de cette tête 44 est limitée pour autoriser la possibilité de désaxage précité entre l'axe longitudinal A de l'organe déclencheur 40 et l'axe longitudinal L de la cavité 4 (comme expliqué plus loin dans la description).

Le tronçon cylindrique 45 a un diamètre inférieur à celui de la tête 44 pour former un épaulement annulaire 50, sous ladite tête 44, destiné à constituer une collerette d'appui pour l'une des extrémités du ressort spirale de compression 41 , plus particulièrement son extrémité avant située côté lame 2.

Le diamètre de ce tronçon cylindrique 45 correspond de préférence, au jeu près, au diamètre interne du ressort spirale 41 ; sa longueur peut être de l'ordre de quelques millimètres à un centimètre par exemple.

Le corps cylindrique 46 prolonge ensuite coaxialement ce tronçon cylindrique 45. Le diamètre de ce corps cylindrique 46 est inférieur à celui dudit tronçon cylindrique 45 ; ce diamètre du corps cylindrique 46 correspond, au jeu près, ou est légèrement inférieur, au diamètre a de l'orifice central 31 de la cloison annulaire 30.

La tige 47 s'étend dans le prolongement du corps cylindrique 46, coaxialement et à partir de l'extrémité arrière de ce dernier.

Cette tige 47 a une section inférieure à celle dudit corps cylindrique 46. Plus précisément, la tige 47 a un diamètre e inférieur au diamètre du corps cylindrique 46. Ce diamètre e est donc inférieur au diamètre a (ou plus généralement à la section) de l'orifice 31 de la cloison annulaire 30.

La tige 47 est raccordée au corps cylindrique 46 en préservant entre les deux un épaulement annulaire 52. Ici, l'angle extérieur de cet épaulement annulaire 52 est arrondi (ou biseauté/chanfreiné).

La longueur de la tige 47 correspond approximativement à la longueur additionnée de la tête 44, du tronçon cylindrique 45 et du corps cylindrique 46. L'épaulement 52 est de préférence positionné environ à mi-longueur de l'organe déclencheur 40, cela avantageusement à 10 % près.

Le ressort spirale 41 qui coopère avec l'organe déclencheur 40 est positionné autour de ce dernier, dans la partie avant 32 de la cavité interne 4 et dans le logement 23 de l'extension tubulaire 16, avec son extrémité avant en appui contre l'épaulement 50 de la tête 44, et avec son extrémité arrière en appui contre la face avant 34 de la cloison annulaire 30.

Le diamètre externe de ce ressort 41 correspond, au jeu près, au diamètre interne de l'extension tubulaire 16. Le tronçon cylindrique 45 de l'organe déclencheur 40 sert d'élément de centrage pour l'extrémité avant du ressort de compression 41 , c'est-à-dire pour l'extrémité de ce ressort située du côté de la lame 2.

Ce ressort spirale de compression 41 est adapté pour tendre à placer la lame 2 avec son support 13 en position extraite (figure 1 ).

Dans la position complètement extraite de la lame 2 (figure 1 - avec la collerette 17 en appui contre l'épaulement 27 de l'anneau rapporté 24), on remarque que la face d'extrémité 48 de la tige 47 s'étend dans l'épaisseur b de l'orifice 31 de la cloison annulaire 30.

Sur la figure 1 , on remarque également que l'axe longitudinal A de la tige 47 est légèrement désaxé de l'axe L de l'orifice 31 et de la cavité interne 4 du manche 3.

En effet, le mécanisme est adapté pour conférer un degré de liberté axial à cette extrémité 48 de la tige 47.

Ce degré de liberté axial est obtenu par la structure de la tête 44 de l'organe déclencheur 40, en particulier le caractère bombé ou conique de sa face avant 49, et sa faible épaisseur, en relation également avec l'effort de poussée généré par le ressort de rappel 41 . Ce ressort de rappel 41 pourrait aussi avoir ses premières spires (côté lame 2) en biais, afin d'amplifier le phénomène de rotation et de décentrage de l'organe déclencheur 40.

Le corps 45 de l'organe déclencheur 40 est également adapté en diamètre pour ne pas gêner cette liberté axiale, en relation notamment avec le ressort spirale 41 qui l'entoure.

Les moyens de décentrage et de liberté axiale peuvent être obtenus par tous autres moyens appropriés.

Comme mentionné précédemment, on comprend encore que l'organe déclencheur 40 est mobile en translation dans la cavité interne 4 du manche de préhension 3, sur ou sensiblement sur l'axe longitudinal L de ce dernier, lors des mouvements du support de lame 13.

De son côté, le marteau 42 consiste en un organe de forme globalement cylindrique, positionné dans la partie arrière 33 de la cavité interne 4 du manche de préhension 3, coaxialement à cette dernière.

Ce marteau 42 comporte une portion avant cylindrique 54 dont le diamètre externe correspond, au jeu près, au diamètre interne de ladite partie arrière 33 de la cavité 4, et une portion arrière cylindrique 55 dont le diamètre est plus petit.

Ces deux portions avant 54 et arrière 55 sont raccordées par un épaulement 56.

La portion avant 54 se termine par une face avant 57 qui s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal L, en regard de la face arrière 35 de la cloison annulaire 30.

La portion arrière 55 se termine par une face arrière 58.

La longueur du marteau 42, délimitée par la distance séparant ses faces avant 57 et arrière 58 est inférieure à la longueur de la partie arrière 33 de la cavité interne 4. Le marteau 42 est monté mobile en translation dans cette partie 33 de cavité 4, sur l'axe longitudinal L.

Le ressort spirale 43 qui coopère avec le marteau 42 est positionné autour de la portion arrière 55 de ce dernier, dans la partie arrière 33 de la cavité interne 4, avec son extrémité avant (orientée côté cloison 30) en appui contre l'épaulement 56 de la portion avant 54, et avec son extrémité arrière (orientée côté extrémité arrière 6 du manche 3) en appui contre le bouchon d'extrémité arrière 9.

Le diamètre externe de ce ressort spirale de compression 43 correspond avantageusement, au jeu près, au diamètre interne de la partie arrière 33 de la cavité 4.

Ce ressort spirale 43 est adapté pour tendre à plaquer la face avant 57 du marteau 42 contre la face arrière 35 de la cloison annulaire 30, cette face arrière 35 servant de butée avant pour le marteau 42.

En outre, un alésage borgne 60 débouche dans la partie avant 57 du marteau 42.

Cet alésage borgne 60 a une forme générale cylindrique d'axe longitudinal B qui s'étend coaxialement à l'axe longitudinal L de la cavité interne 4 du manche de préhension 3. Il s'étend depuis la face avant 57 du marteau 42, dans la partie centrale de laquelle il débouche, jusqu'à un fond 61 ménagé à proximité de la face arrière 58.

L'alésage borgne 60 est centré sur l'axe de l'orifice 31 de la cloison annulaire 30. Son diamètre f (et plus généralement sa section) est supérieur au diamètre e (et donc à la section) de la tige 47 pour permettre la réception de cette dernière. D'autre part, ce diamètre f est inférieur au diamètre a (ou à la section) de l'orifice 31 de la cloison annulaire 30, pour constituer une collerette annulaire d'appui 62, sur la face avant 57 du marteau 52, en périphérie de l'orifice 60, apte à servir de zone d'appui pour la face inférieure 48 de la tige 47 de l'organe déclencheur 40.

La profondeur (ou longueur) de l'orifice borgne 60 est adaptée pour recevoir la majeure partie de la longueur de la tige 47. Plus précisément, la longueur de l'orifice borgne 60 est un peu inférieure à la longueur de la tige 47 moins l'épaisseur de la cloison annulaire 30, de manière à assurer la frappe recherchée, avant la butée du marteau 42 contre la face arrière 35 de la cloison 30.

La figure 1 illustre le couteau 1 avec son mécanisme à choc 12 dans sa position stable, au repos, avec la lame 2 en position extraite maximale et la face avant 57 du marteau 42 en appui contre la face arrière 35 de la cloison interne 30.

Dans cette position, on remarque que la face d'extrémité libre 48 de la tige 47 de l'organe déclencheur 40 s'étend dans l'épaisseur b de l'orifice central 31 de la cloison annulaire 30, et cela à une petite distance i de la face avant 57 du marteau 42.

Cette particularité permet de constituer une garde pour assurer un positionnement correct automatique de la tige 47 de l'organe déclencheur 40 par rapport à l'alésage borgne 60 du marteau 42, c'est-à-dire en regard d'une partie de la surface de la collerette annulaire d'appui 62, afin de prendre appui sur cette dernière au moment de l'activation du mécanisme.

Pour faciliter le déplacement du marteau 42 dans son logement de réception 33, ce marteau 42 comporte des moyens de passage d'air entre ses extrémités avant et arrière, qui se présentent sous la forme d'au moins un orifice ou d'au moins une rainure longitudinale latérale. De telles rainures latérales apparaissent sur la figure 4, repérées 64.

En outre, le bouchon d'extrémité 9 comporte également avantageusement, de son côté, au moins un orifice 65 formant évent, pour le passage d'air entrant dans la cavité 4, ou en sortant.

Ces différents moyens de passage d'air 64, 65 permettent de ne pas créer de surpression trop importante de part et d'autre du marteau 42 dans la partie de cavité 33, pouvant ralentir son déplacement.

Les différentes pièces constitutives du couteau 1 étant isolées, le montage s'effectue :

- en positionnant de manière correcte les deux demi-coquilles 21 , 22 au niveau de l'extrémité arrière 1 1 de la lame 2, pour former le noyau 20,

- en insérant ce noyau 20 dans la pièce tubulaire 18 du support 13, par l'arrière de celle-ci, en insérant en premier la lame 2 qui traverse ensuite la fente diamétrale 19,

- en insérant le support 13 dans l'anneau rapporté 24, par l'extension tubulaire 25 de ce dernier (encore avec la lame 2 introduite en premier),

- en insérant l'organe déclencheur 40 avec son ressort spirale 41 dans le logement 23 du support 13 et dans l'anneau rapporté 24 et son extension 25,

- en emmanchant l'extension 25 de l'anneau 24 dans l'extrémité avant 5 du manche de préhension 3, et en solidarisant ces deux éléments 3 et 25 au moyen de la vis de fixation 28,

- de l'autre côté, en introduisant le marteau 42 et son ressort de compression 43 dans la partie arrière 33 de la cavité interne 4 du manche de préhension 3, par l'extrémité arrière 6, et

- en rapportant le bouchon d'extrémité 9 par vissage, pour obturer l'ouverture arrière 8.

Le couteau 1 est alors prêt à être utilisé.

Dans ce cadre, tel qu'illustré sur les figures 2 et 3, pour l'ouverture d'une huître H, l'opérateur positionne correctement l'extrémité de la lame 2 au niveau de la jonction des deux demi-coquilles du coquillage, sur une zone judicieusement choisie en fonction de la position approximative estimée du muscle adducteur, puis il exerce une force de poussée sur le coquillage H, avec la partie avant 10 de la lame 2, au moyen du manche 3, entraînant alors l'initialisation de la rétractation de la lame 2 à l'intérieur du manche 3.

Lors de cette manœuvre, partant de la position du mécanisme illustrée sur la figure 1 , la tige 47 de l'organe déclencheur vient appuyer sur la face avant du marteau 42 (plus précisément sur la collerette d'appui 62), cet organe déclencheur 40 étant lui-même poussé par l'extrémité arrière 1 1 de la lame 2. Au fur et à mesure de la poussée, la lame 2 se rétracte, et le marteau 42 recule vers l'extrémité arrière 6 du manche de préhension 3 dans sa partie de logement 33. Simultanément, le ressort de rappel 41 associé à l'organe déclencheur 40 se comprime et emmagasine de l'énergie. De la même manière, le ressort spirale 43 associé au marteau 42 se comprime et emmagasine de l'énergie.

La figure 4 illustre le mécanisme à choc 12, en position de lame 2 quasiment complètement rétractée (avec le ressort 43 en majeure partie comprimé), juste avant l'entrée en contact de l'épaulement 52 avec la cloison interne 30, c'est-à-dire juste avant l'application du choc.

Cette position correspond également à la représentation du couteau sur les figures 2 et

3.

Une poursuite de l'appui de la lame 2 contre le coquillage H entraîne le contact de l'épaulement 52 avec le pourtour de l'orifice central 31 de la cloison 30, et plus particulièrement le contact entre la bordure externe chanfreinée/biseautée de l'épaulement 52, avec la bordure 36 chanfreinée/biseautée de l'orifice central 31 , qui agissent à la manière de rampes pour l'extrémité libre de la tige 47 par rapport à l'axe B de l'orifice borgne 60 du marteau 42, c'est-à- dire pour ramener l'axe A de la tige 47 coaxial avec l'axe B de l'orifice borgne 60.

Cette mobilité axiale de l'extrémité libre de la tige 47 est rendue possible par la structure particulière de l'organe déclencheur 40, décrite précédemment.

L'épaulement 52 et le pourtour de l'orifice 31 (côté face avant 34 de la cloison 30) constituent des moyens de réalisation de coaxialité entre lesdits axes A et B, pour le mécanisme à choc 12. Les biseautages ou chanfreins précités peuvent éventuellement uniquement être prévus sur l'épaulement 52, ou sur la bordure de l'orifice 31 .

Comme illustré sur la figure 5, le mouvement axial correspondant de l'extrémité de la tige 47 aboutit à faire coïncider cette tige 47 avec l'orifice borgne 60 du marteau 42, et donc, à permettre l'introduction de cette tige 47 dans ledit orifice borgne 60.

L'énergie emmagasinée par le ressort de compression 43 est alors restituée au marteau 42 qui forme un piston propulsé en direction de la cloison annulaire 30, vers l'organe déclencheur 40 et vers la lame 2.

Le fond 61 de l'alésage borgne 60 entre alors violemment en contact avec la face d'extrémité libre 48 de la tige 47 de l'organe déclencheur 40, le choc obtenu se transmettant par ledit organe déclencheur 40 à la partie arrière 1 1 de la lame 2 (figure 6).

Comme on peut le voir sur la figure 6, le choc correspondant est obtenu juste avant le contact entre la face avant 57 du marteau 42 et la face arrière 35 de la cloison annulaire 30 (les dimensions de la tige 47 et de l'alésage borgne 60 sont adaptées en conséquence).

Un tel choc permet de faciliter l'introduction de la lame 2 à l'intérieur du coquillage H. Au moment où la lame 2 commence à pénétrer dans le coquillage H, ou si l'opérateur diminue un peu la force de pression exercée sur le coquillage, la face avant 57 du marteau 42 revient en contact avec sa butée avant 35 (figure 7).

Dans le cas où l'opérateur souhaite réactiver le couteau 1 pour l'application d'un nouveau choc, il limite ou supprime la force de pression sur l'extrémité avant 10 de la lame 2 ; le ressort de rappel 41 pousse alors l'organe déclencheur 40 vers l'avant, entraînant l'extraction de la lame 2 avec son support 13.

Au stade d'extraction maximale, la face d'extrémité libre 48 de la tige 47 s'extrait de l'alésage borgne 60 du marteau 42 ; elle se décentre automatiquement sous l'effet des moyens de décentrage 41 , 44, 49 (venant en appui latéral contre la paroi latérale de l'orifice 31 ), et elle reprend sa garde i par rapport à la face avant 57 du marteau 42, en position pour l'application d'un nouveau choc ou cycle d'utilisation.

Plusieurs chocs peuvent être appliqués successivement, jusqu'à la pénétration de la lame 2 à l'intérieur du coquillage, comme illustré sur les figures 8 et 9 (cela en particulier pour les coquillages de gros calibre).

Ensuite, de manière classique, l'opérateur applique un mouvement de rotation à la lame 2 pour sectionner le muscle adducteur M (figure 9), en vue d'assurer l'ouverture du coquillage H.

On notera que le ressort spirale 43 est avantageusement choisi relativement puissant pour obtenir un choc efficace ; de son côté, le ressort 41 ne nécessite pas d'autant de puissance et il est donc choisi plus faible, adapté simplement pour ramener la lame 2 et l'organe déclencheur 40 en position d'extraction maximale.

Une telle structure de couteau 1 permet d'optimiser l'application d'un choc pour faciliter l'ouverture des coquillages bi-valves, en particulier des huîtres.