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Title:
IMPACT-PROTECTION DEVICE CAPABLE OF BEING PROVIDED ON A BOTTLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/201812
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an impact-protection device for a glass bottle (1) having a body (11), a bottom (10) and a distal portion comprising, in series starting from the body (11), a shoulder (12), a neck (15) and a mouth (16), said device comprising a first cup (2) engaging with the bottom (10) and a second cup (3) engaging with the shoulder (12), each of the cups (2, 3) having an impact-absorbing portion which, following a transverse plane (19), projects beyond an area of largest diameter of the bottle (1), characterised in that the protruding portion of at least one among the first cup (2) and the second cup (3) includes a plurality of damping studs (4) spaced apart from one another.

Inventors:
ROBIN MICHEL (FR)
RODRIGUES LAURENT (FR)
STEINER ARNAUD (FR)
BERNY BENOÎT (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/059555
Publication Date:
October 24, 2019
Filing Date:
April 12, 2019
Export Citation:
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Assignee:
VIRBAC (FR)
International Classes:
B65D23/08
Domestic Patent References:
WO2010063919A12010-06-10
WO2014128179A12014-08-28
WO2014128179A12014-08-28
WO2016166197A12016-10-20
WO2018109215A12018-06-21
Foreign References:
FR10567E1909-07-30
GB357678A1931-10-01
FR3028501A12016-05-20
US4300612A1981-11-17
US3698586A1972-10-17
Attorney, Agent or Firm:
DECOBERT, Jean-Pascal (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de protection contre les chocs apte à équiper une bouteille (1 ), présentant un corps (1 1 ) cylindrique de révolution terminé, à une première extrémité, par un fond (10) et, à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité, par une portion distale comprenant successivement depuis le corps (1 1 ), suivant une direction longitudinale de la bouteille (1 ), une épaule (12), un col (15) et un goulot (16), ledit dispositif comprenant une première coupelle (2) configurée pour coopérer avec le fond (10) de la bouteille (1 ) et une deuxième coupelle (3) configurée pour coopérer avec l’épaule (12) de la bouteille (1 ), chacune des première et deuxième coupelles (2, 3) présentant une portion d’amortissement des chocs apte à faire saillie, suivant un plan transversal (19) qui est perpendiculaire à la direction longitudinale (18), au-delà d’une zone de plus grand diamètre de la bouteille (1 ), caractérisé en ce que la portion en saillie de la portion d’amortissement d’au moins une parmi la première (2) et la deuxième coupelle (3) comporte une pluralité de plots (4) amortisseurs espacés les uns des autres, la pluralité de plots (4) étant régulièrement répartie selon le plan transversal (19), dans lequel la pluralité de plots (4) est en élastomère.

2. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel la première (2) et la deuxième coupelle (3) comportent une pluralité de plots (4) et au moins une partie de la pluralité de plots (4) est arrangée en anneau suivant le plan transversal (19).

3. Dispositif selon l’une des revendications précédentes dans lequel au moins l’une parmi la première (2) et la deuxième coupelles (3) comporte une base (20, 30) ayant une portion interne en creux de section circulaire suivant le plan transversal (19), la portion interne étant apte à coopérer par contact avec la surface circonférentielle de la bouteille (1 ), la pluralité de plots (4) amortisseurs étant portée par une portion externe de la base (20, 30). 4. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel les plots (4) de la pluralité de plots (4) comportent chacun un sommet (41 ), la superficie cumulée des sommets (41 ) étant inférieure à 75% de celle de la portion externe de la base (20, 30), et de préférence inférieure à 65%.

5. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’élastomère est choisi parmi le caoutchouc naturel, les élastomères thermoplastiques (TPE) et les silicones élastomères.

6. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel au moins un de la pluralité de plots (4) est plein et est en un matériau qui présente une dureté Shore A comprise entre 20 et 95, avantageusement entre 20 et 85, et de préférence entre 50 et 85.

7. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le matériau est un silicone élastomère qui présente une dureté Shore A allant d’environ 75 à environ 85, de préférence d’environ 80 ou un polyuréthane élastomère (TPE-U ou TPU) qui présente une dureté Shore A allant d’environ 75 à environ 85, de préférence d’environ 85.

8. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel au moins un de la pluralité de plots (4) présente une cavité interne (43).

9. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel la cavité interne (43) est débouchante au niveau de la portion interne de la base (20, 30).

10. Dispositif selon l’une des deux revendications précédentes, dans lequel l’au moins un de la pluralité de plots (4) présentant une cavité interne (43) est en un matériau qui présente une dureté Shore A supérieure à 80, avantageusement supérieure à 90, et de préférence supérieure à 95.

1 1. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la pluralité de plots (4) comprend au moins un plot (4) de forme choisie parmi : un polyèdre tel qu’une pyramide tronquée, un picot de section circulaire ou carrée, un champignon, une demi-sphère, un cône ou un tronc de cône, une demi ellipsoïde.

12. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel au moins une parmi la première (2) et la deuxième coupelle (3) est en un matériau non thermodurcissable.

13. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel au moins une parmi la première (2) et la deuxième coupelle (3) comprend une zone de rupture préférentielle, de préférence dans la direction longitudinale de la bouteille. 14. Récipient antichocs, comprenant :

- une bouteille (1 ), de préférence en verre, présentant un corps (11 ) cylindrique de révolution terminé, à une première extrémité, par un fond (10) et, à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité, par une portion distale comprenant successivement depuis le corps (1 1 ), suivant une direction longitudinale (18) de la bouteille (1 ), une épaule (12), un col (15) et un goulot 16), et

- un dispositif selon l’une des revendications précédentes.

15. Récipient selon la revendication précédente, dans lequel la bouteille (1 ) contient un produit pharmaceutique, de préférence à usage vétérinaire.

16. Récipient selon l’une des deux revendications précédentes, dans lequel la première coupelle (2) et la deuxième coupelle (3) sont séparées et espacées selon la direction longitudinale (18). 17. Récipient selon l’une des trois revendications précédentes, dans lequel la deuxième coupelle (3) recouvre l’épaule (12).

Description:
« Dispositif de protection contre les chocs apte à équiper une bouteille »

DOMAINE TECHNIQUE

La présente demande concerne un dispositif de protection contre les chocs utilisable pour des contenants du type bouteille, plus particulièrement des bouteilles en verre.

Une application préférée concerne les produits pharmaceutiques, et de préférence ceux à usage vétérinaire, ces produits étant avantageusement sous forme liquide.

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE

Les produits à usage vétérinaire, par exemple ceux utilisés dans les élevages, sont souvent contenus dans des contenants (flacons, fioles, bouteilles...) en verre. Compte tenu des conditions dans lesquelles ils sont utilisés, il n’est pas rare que les flacons échappent à la prise de l’opérateur (le vétérinaire ou l’éleveur) et soient lâchés par inadvertance sur le sol pendant la manipulation du produit ou les déplacements. Il arrive alors que les flacons cassent. Au regard du coût de certains produits, cette perte a des conséquences pratiques (retard dans l’administration du médicament à l’animal) et économiques (remplacement nécessaire du produit pour traiter l’animal). Les protections existantes pour les produits pharmaceutiques disponibles sur le marché sont des boites en matière plastique qui entourent le flacon renfermant le produit pharmaceutique. Elles sont coûteuses et présentent notamment comme inconvénient qu’il n’est pas possible de contrôler visuellement le niveau de produit dans le flacon, ce dernier étant très largement masqué par la boîte plastique. L’utilisateur doit alors sortir le flacon de sa protection qui perd de ce fait son intérêt.

La demande internationale WO2014128179 A1 décrit un dispositif de protection contre les chocs comprenant une coque supérieure et une coque inférieure comportant chacune un raidisseur sous forme d’un volume circulaire qui s'étend en saillie de la face interne de la coupelle permettant de protéger le flacon en cas de choc.

On connaît par ailleurs de la publication brevet US 3698586 A1 un dispositif de protection pour conteneurs en verre, ce dispositif comprenant deux éléments de couverture, l’un applicable au niveau du fond du conteneur et l’autre applicable au niveau de l’épaule de ce dernier. Au moyen d’un matériau thermodurcissable qui est rétracté autour du conteneur, une coopération intime entre les éléments de couverture et le conteneur est produite. Par ailleurs, un accès visuel au contenu est possible dans la zone du conteneur située à un niveau intermédiaire entre les deux éléments de couverture. Cependant, la capacité d’amortissement des chocs conférée par cette solution technique est bien peu convaincante si bien que, dans des conditions pratiques dans lesquelles une chute du récipient se produit à hauteur de manipulation humaine, les probabilités de casse du conteneur en verre sont très élevées. Par ailleurs, l’utilisation de matériau thermodurcissable n’est pas adaptée sur des bouteilles contenant des médicaments thermosensibles.

Un objectif de la présente technique est d’améliorer les techniques de protection existantes. Un autre objectif de la technique est de proposer une alternative ergonomique, facilement préhensible et qui tienne bien en main de l’opérateur.

RESUME

Un premier aspect non limitatif concerne un dispositif de protection contre les chocs apte à équiper une bouteille, préférentiellement en verre, présentant un corps cylindrique de révolution terminé, à une première extrémité, par un fond et, à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité, par une portion distale comprenant successivement depuis le corps, suivant une direction longitudinale de la bouteille, une épaule, un col et un goulot, ledit dispositif comprenant une première coupelle configurée pour coopérer avec le fond de la bouteille et une deuxième coupelle configurée pour coopérer avec l’épaule de la bouteille, chacune des première et deuxième coupelles présentant une portion d’amortissement des chocs faisant saillie, suivant un plan transversal qui est perpendiculaire à la direction longitudinale, au-delà d’une zone de plus grand diamètre de la bouteille.

Avantageusement mais non limitativement, suivant un aspect séparable, la portion en saillie de la portion d’amortissement d’au moins une parmi la première et la deuxième coupelle comporte une pluralité de plots amortisseurs espacés les uns des autres.

Ainsi, les plots confèrent à la coupelle qui les comprend une circonférence discontinue autour de la bouteille. Les plots forment des éléments disposant d’un certain degré de liberté de mouvement les uns par rapport aux autres lorsqu’ils sont sollicités lors d’un choc. Cette liberté procure une meilleure absorption de l’énergie lors des chocs. En effet, la déformation des plots, de préférence élastique, est plus ample que dans le cas d’un amortisseur parcourant continûment la circonférence de la bouteille si bien que plus d’énergie peut être absorbée.

Avantageusement mais non limitativement, suivant un autre aspect séparable, la portion en saillie de la portion d’amortissement d’au moins une parmi la première et la deuxième coupelle est faite d’un élastomère, de préférence un silicone élastomère ou un polyuréthane élastomère thermoplastique (TPE-U ou TPU).

Un autre aspect non limitatif est relatif à un récipient antichocs, comprenant : une bouteille, de préférence en verre, présentant un corps cylindrique de révolution terminé, à une première extrémité, par un fond et, à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité, par une portion distale comprenant successivement depuis le corps, suivant une direction longitudinale de la bouteille, une épaule, un col et un goulot, et un dispositif comme décrit précédemment.

Un autre aspect non limitatif concerne un procédé d’assemblage d’un dispositif de protection et d’une bouteille, comprenant de préférence la mise en place de la première coupelle et de la deuxième coupelle autour de la bouteille, par élargissement par déformation élastique du matériau des coupelles ou par insertion en force. BREVE INTRODUCTION DES DESSINS

D’autres caractéristiques, buts et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, et en regard des dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en coupe d’un premier mode de réalisation appliquée à une bouteille ;

- la figure 2 est une représentation en perspective du dispositif selon le premier mode de réalisation ;

- la figure 3 est une représentation en perspective du dispositif selon un deuxième mode de réalisation ;

- les figures 4 à 6 présentent trois alternatives possibles de constitution des plots avec, respectivement, des formes pleines, vides et creuses.

DESCRIPTION DETAILLEE

Dans la présente demande, le terme « environ », lorsqu’il est employé, signifie que la valeur peut varier de plus ou moins 10%.

On peut éventuellement incorporer les caractéristiques optionnelles ci-après pouvant être utilisées en association ou alternativement :

au moins l’une parmi la première 2 et la deuxième coupelles 3 comporte une base 20, 30 ayant une portion interne en creux de section circulaire suivant le plan transversal 19, la portion interne étant apte à coopérer par contact avec la surface circonférentielle de la bouteille 1 , la pluralité de plots 4 amortisseurs étant portée par une portion externe de la base 20, 30 ; au moins une partie de la pluralité de plots 4 est régulièrement répartie sur la base 20 selon le plan transversal 19 ;

au moins une partie de la pluralité de plots 4 est arrangée en anneau suivant le plan transversal 19 ;

les plots 4 de la pluralité de plots 4, comportent chacun un sommet 41 , la superficie cumulée des sommets 41 étant inférieure à 75% de celle de la portion externe de la base 20, 30, et de préférence inférieure à 65%. ;

au moins un de la pluralité de plots 4 est plein et est en un matériau qui présente une dureté Shore A comprise entre 20 et 95, avantageusement entre 20 et 85, et de préférence entre 50 et 85 ;

au moins un de la pluralité de plots 4 présente une cavité interne. la cavité interne est débouchante au niveau de la portion interne de la base 20, 30 ;

l’au moins un de la pluralité de plots 4 présentant une cavité interne est en un matériau qui présente une dureté Shore A supérieure à 80, avantageusement supérieure à 90, et de préférence supérieure à 95 ; ces gammes peuvent éventuellement s’entendre comme incluant une marge de tolérance de plus ou moins 10% ;

la pluralité de plots 4 comprend au moins un plot 4 de forme choisie parmi : un polyèdre tel qu’une pyramide tronquée, un picot de section circulaire ou carrée, un champignon, une demi-sphère, un demi-ellipsoïde, un cône ou un tronc de cône ;

au moins une parmi la première 2 et la deuxième coupelle 3 est en un matériau non thermodurcissable ;

la pluralité de plots 4 est en élastomère ;

le dispositif de protection consiste uniquement en les première 2 et deuxième coupelles 3 ;

la première coupelle 2 comporte une portion de recouvrement du fond 20 de la bouteille 1 , ladite portion comprenant une ventouse ;

au moins une parmi la première 2 et la deuxième coupelle 3 comprend une zone de rupture préférentielle, de préférence dans la direction longitudinale de la bouteille ; notamment, dans un mode de réalisation, la première coupelle 3 comporte une zone de fragilité ou zone de rupture préférentielle dans la direction longitudinale de la bouteille, facilitant la désolidarisation de la première coupelle 3 et de la bouteille ; notamment, dans un mode de réalisation, la deuxième coupelle 2 comporte une zone de fragilité ou zone de rupture préférentielle dans la direction longitudinale de la bouteille et/ou dans la portion de recouvrement du fond 20 de la bouteille 1 , facilitant la désolidarisation de la première coupelle 2 et de la bouteille ;

la première coupelle 2 et la deuxième coupelle 3 sont constituées d’un matériau compatible avec les opérations de recyclage du matériau constituant la bouteille 1 ;

la première coupelle 2 et/ou la deuxième coupelle 3 présente un moyen de contrôler visuellement le niveau de produit dans le flacon, avantageusement sous la forme d’un évidement ou d’une pluralité d’évidements dans la première coupelle 2 et/ou la deuxième coupelle 3, disposés dans la direction longitudinale de la bouteille ; la première coupelle 2 et/ou la deuxième coupelle 3 est constituée en toute ou partie d’un matériau transparent ou translucide, notamment pour permettre de contrôler visuellement le niveau de produit dans le flacon, la première coupelle 2 et la deuxième coupelle 3 sont constituées d’un matériau biodégradable ou recyclable ;

la première coupelle 2 et/ou la deuxième coupelle 3 peut présenter un moyen d’accrocher la bouteille à un support.

D’une manière générale, le dispositif est destiné à être utilisée pour des bouteilles, et particulièrement des bouteilles qui sont réputées pour être facilement cassables compte tenu de la fragilité intrinsèque du matériau qui les compose, le verre ou encore des matières plastiques dures. Il peut également être utilisé avec des récipients dont le contenu est friable ou érodable, tels que des comprimés pharmaceutiques. Il a été constaté par le déposant que l’on permet avantageusement de diminuer la dégradation physique des comprimés contenus dans un pilulier en minimisant l’intensité des chocs dus à la chute du conteneur.

Selon la présente demande, on entend par bouteille tout conteneur apte à recevoir un produit à stocker. Les vocables « flacon », « fiole », ou autres sont considérés comme contenus dans l’expression « bouteille ». Le produit à stocker peut être sous forme solide, tel que des comprimés, notamment de comprimés pharmaceutiques, ou sous forme liquide. De préférence il s’agit d’un produit sous forme liquide. La bouteille comporte un fond qui en constitue la partie inférieure et généralement configuré de sorte à autoriser le maintien en position verticale de la bouteille lorsqu’elle est posée sur un support plan.

Le fond se situe à une première extrémité, extrémité inférieure, d’un corps ou fût. Ce dernier est une portion cylindrique creuse de section circulaire dont la directrice s’étend suivant une direction longitudinale de la bouteille. À une deuxième extrémité, extrémité supérieure opposée à l’extrémité inférieure, le corps est poursuivi par une portion distale dotée d’une épaule qui constitue une zone de transition entre le diamètre du corps et le diamètre de la partie supérieure de la bouteille, son col.

L’épaule est ainsi elle-même de section circulaire, mais dégressive vers l’extrémité distale de la bouteille. Le col porte, quant à lui l’embouchure de la bouteille, au niveau de son goulot. Le col peut disposer d’une section circulaire fixe.

La figure 1 donne un exemple purement indicatif d’une telle bouteille 1. Une direction longitudinale 18 y est définie. Suivant cette direction 18, la bouteille 1 s’étend depuis le fond 10 et comporte un corps 11 qui constitue ici la majeure partie de la hauteur de la bouteille 1. Le fond 10 et le corps 1 1 sont raccordés par un congé du fond 10, de forme convexe. À sa deuxième extrémité, le corps 11 rejoint une portion de transition, encore dénommée épaule 12, au niveau d’une première portion de raccordement 13 de forme convexe. À cet endroit, le diamètre de la bouteille commence à décroître. Dans le cas illustré, l’épaule 12 se termine par une deuxième portion de raccordement 14 du type concave se poursuivant par le col 15 de la bouteille 1. L’extrémité distale de cette dernière est formée par le goulot 16 disposant de l’embouchure 17 permettant l’insertion et l’évacuation du produit contenu dans la bouteille 1. Bien entendu, un dispositif de fermeture, typiquement un bouchon, peut équiper la bouteille 1. On notera que le goulot 16 peut-être fileté pour coopérer avec un tel bouchon. Lorsque le produit contenu dans la bouteille doit être prélevé avec une seringue, l’embouchure peut être équipée d’un septum ou d’un bouchon de transfert, par exemple un bouchon de transfert de type Adapta cap (commercialisé par la société Baxter), un bouchon de transfert tel que celui décrit dans la demande internationale WO 2016/166197, en particulier un bouchon de transfert tel que celui décrit dans la demande internationale W02018109215. Avantageusement le bouchon est distinct du dispositif de protection ; il n’est de préférence pas recouvert par les coupelles 2, 3. De préférence, la deuxième coupelle 3 couvre une zone du récipient qui est strictement en-deçà du col de sorte à ne pas interférer avec le bouchon.

Pour prévenir la casse d’une bouteille en cas de chute, une solution triviale consiste à recouvrir l’intégralité de la surface externe de la bouteille avec un élément de renfort, par exemple un revêtement sous forme de film ou d’enveloppe en matériau polymère thermorétractable. Avantageusement, le dispositif de protection ne comporte pas de tels revêtements et, au contraire, propose un dispositif de protection consistant uniquement en des éléments séparés et distants, espacés suivant la direction longitudinale de la bouteille. De préférence, le dispositif ne comprend que deux éléments, ultérieurement dénommées première coupelle et deuxième coupelle.

Chacune des coupelles présente une surface de contact avec la paroi extérieure d’une bouteille 1 , de sorte à être positionnable, de préférence fixement, sur une telle bouteille 1. On entend par « fixement » que lorsque la coupelle est en position adéquate sur la bouteille 1 , elle est solidaire de cette bouteille dans des conditions normales d’utilisation, en dehors d’un effort spécifique de l’utilisateur pour chercher à la retirer. De préférence, cette surface de contact est définie par une base de coupelle. Cette base dispose d’une portion interne dont la surface est conçue de manière complémentaire à la surface de la portion de paroi de bouteille sur laquelle elle est destinée à être appliquée.

Dans les modes de réalisation illustrés, une première coupelle 2 est destinée à coopérer avec le fond 10 de la bouteille 1. Bien que cela ne soit pas absolument nécessaire, il est avantageux que cette coupelle 2 comporte une portion 22 de couverture du fond 10 de la bouteille 1 et une portion 21 de couverture partielle du corps 1 1. Dans cette configuration, cette première coupelle 2 définit une cavité borgne et qui peut être emmanchée par le fond 10 de la bouteille.

Lorsque la première coupelle 2 ne comporte pas de portion 22 de couverture du fond 10 de la bouteille 1 , la fixation de cette coupelle 2 s’effectue essentiellement par sa portion 21 recouvrant le corps. Cette portion 21 est par conséquent avantageusement cylindrique de section circulaire, d’un diamètre configuré pour autoriser l’emmanchement de la première coupelle 2 autour du corps 1 1 de la bouteille 1. La longueur de l’emmanchement, suivant la direction longitudinale 18 de la bouteille 1 pourra varier en fonction de la hauteur du corps 1 1 , de la résistance à la désolidarisation souhaitée ou encore de la hauteur de la zone non recouverte souhaitée pour la bouteille 1.

Suivant une première possibilité, le matériau de la première coupelle 2 est rigide, par exemple sous forme d’un polymère thermoplastique, et son diamètre présente un ajustement serré relativement au diamètre du corps 1 1 de la bouteille 1.

Suivant une autre possibilité, le matériau de la première coupelle 2 est un élastomère, tel que le caoutchouc naturel, un élastomère thermoplastique (TPE) ou un silicone élastomère. Au sens de la présente demande, on entend par « élastomère » tout polymère qui, lorsqu'il est déformé à la température ambiante, retrouve rapidement sa taille et sa forme d'origine lorsque la contrainte à l'origine de la déformation a été supprimée.

Des élastomères possédant les caractéristiques convenant au dispositif selon la présente demande sont disponibles dans le commerce. Des exemples génériques sont le caoutchouc naturel ; les élastomères thermoplastiques tels que les oléfines élastomères thermoplastiques (TPE-O), les élastomères thermoplastiques styréniques (TPE-S) les polypropylènes élastomères thermoplastiques vulcanisés (TPE-V), les élastomères thermoplastiques copolyesters (TPE-E), les polyuréthanes élastomères thermoplastiques (TPE-U ou TPU), et les polyamides élastomères thermoplastiques (TPE-A ou TPA) ; et les silicones élastomères. Il s’agit de préférence des polyuréthanes élastomères thermoplastiques (TPE-U ou TPU) et des silicones élastomères. On peut alors soit tirer profit du coefficient de frottement assez élevé de ce type de matériaux pour la tenue sur la bouteille, soit encore appliquer la première coupelle par déformation. Dans un tel cas de figure, il est possible d’étendre élastiquement le matériau de la première coupelle de sorte à disposer autour de la bouteille puis de le relâcher.

Une autre option consiste à utiliser un élément d’assemblage entre la coupelle 2 et la bouteille 1 ; il peut s’agir de colle ou de toute autre forme de joint.

Dans le but de réduire l’impact écologique des coupelles, les matériaux constituant les coupelles sont de préférence recyclables ou biodégradables. Ainsi, une fois la bouteille vidée de son contenu, les coupelles peuvent être séparées de la bouteille pour être envoyées dans un circuit de retraitement spécifique ou réutilisées dans la confection de nouveaux produits.

Le terme « biodégradable » s'applique aux matériaux susceptibles de se décomposer dans un environnement favorable (de température, d'humidité, de lumière, d'oxygène, etc.) et/ou sous l'action de micro-organismes (bactéries, champignons, algues) sans effet néfaste sur l'environnement en émettant par exemple de l’eau, du dioxyde de carbone (C0 2 ) et/ou du méthane (CH 4 ). Les matériaux biodégradables peuvent par exemple être compostables.

Le terme « recyclable » s’applique aux matériaux qui, après leur utilisation dans les coupelles, peuvent être collectés et réutilisés pour la confection d’un produit identique ou différent. Par exemple, 50 % des silicones élastomères sont actuellement réutilisés dans les enrobés élastiques de revêtement de route ou de sols d’équipements sportifs.

Suivant une possibilité, la base 21 de la coupelle 2 est en un premier matériau, notamment ceux décrits ci-dessus, et au moins une autre partie de la coupelle 2 est en un deuxième matériau, différant du premier. Optionnellement, le deuxième matériau présente une dureté inférieure à celle du premier. Son module d’élasticité, module d’Young, peut-être plus petit. Ainsi, on peut disposer de parties de coupelle plus souples ou plus molles. Cela peut être utile pour régler l’absorption des chocs, en particulier lorsque le deuxième matériau est employé pour une portion d’amortissement décrite plus loin.

Cette portion peut être par exemple en élastomère, alors que la base de la coupelle peut être en un polymère non élastomère, par exemple thermodurcissable.

On utilisera de préférence un matériau répondant aux contraintes ci-dessus et ne nécessitant pas d’être retiré de la bouteille 1 lors des étapes de recyclage du verre. Notamment, le matériau employé peut être compatible avec le traitement de recyclage de la bouteille ; il peut s’agir d’une calcination lors de la fusion du verre par exemple. Tout traitement apte à faire disparaître (par exemple en le transformant en matériau équivalent à celui de recyclage du contenant) le matériau du dispositif lors du recyclage du matériau de la bouteille est considéré comme compatible.

En complément, ou en alternative, au moins une des coupelles peut contenir une zone de rupture préférentielle permettant de la retirer de la bouteille 1. Cette zone peut être une zone de fragilité ; il peut s’agir d’une zone de concentration de contraintes mécaniques due à une diminution de section de la coupelle à cet endroit, à un recours à un matériau moins résistant à cet endroit, à une amorce de rupture (par une encoche ou des prédécoupes) à cet endroit ;par exemple une portion de la coupelle peut être plus fine ou encore être une zone de prédécoupe, comme celles que l’on peut trouver sur les boites de conserve, facilitant la rupture des coupelles.

La première coupelle 2 et/ou la deuxième coupelle 3 peut comporter un élément de fixation de la bouteille à un support, afin d’éviter d’avoir à la tenir en main. La présence de ce moyen de fixation réduit par ailleurs les risques de chute de la bouteille, celle-ci étant retenue par ledit élément de fixation à un support.

L’élément de fixation de la bouteille peut être ménagé sur la coupelle 2, sur la coupelle 3 ou sur les deux coupelles, selon l’usage qui est fait de la bouteille.

Cet élément peut être par exemple une zone prédécoupée ménagée dans la portion 22 de couverture du fond 10 de la bouteille 1 pouvant être séparée de la couverture du fond 10 et munie d’un orifice dans lequel peut passer un crochet de fixation. Il peut également s’agir d’un crochet ou d’un mousqueton, par exemple moulé dans le matériau constituant la coupelle ou en métal, avantageusement rapporté dans le corps moulé de la coupelle.

L’élément de fixation peut être centré sur la portion 22 de sorte à équilibrer le récipient lorsqu’il est suspendu. Dans le cas où un effet ventouse est produit par la portion 22 sur le fond, il peut servir à accroître la rétention de la coupelle 2 sur la bouteille, même lorsqu’une traction est opérée sur le moyen pour fixer.

Un tel moyen de fixation est par exemple avantageux lorsque le produit contenu dans la bouteille doit être administré par perfusion. Dans un tel cas, le moyen de fixation est situé sur la coupelle 2, de préférence dans la couverture du fond 10 ce qui permet de suspendre la bouteille à un pied de perfusion.

Le moyen de fixation peut également être utilisé pour attacher la bouteille à un cordon autour du cou ou à la ceinture de l’utilisateur. Le moyen de fixation permet alors à l’utilisateur de transporter le produit tout en gardant ses mains libres pour ses opérations. Le moyen de fixation est particulièrement avantageux pour les vétérinaires ou pour les éleveurs qui doivent administrer un produit par injection à un grand nombre de bêtes de manière répétitive, par exemple dans une étable car il leur permet d’avoir l’usage de leurs deux mains une fois la quantité prélevée dans la bouteille.

Le dispositif comporte en outre une deuxième coupelle 3 espacée de la première coupelle 2 suivant la direction longitudinale 18. De préférence, elle peut être positionnée au niveau de l’épaule 12 de la bouteille 1. Dans le cas illustré, la deuxième coupelle 3 comporte une base 30 coopérant avec la paroi de la bouteille 1 notamment au niveau de l’épaule 12. Compte tenu de la transition de diamètre de cette portion de la bouteille, la deuxième coupelle 3 comporte avantageusement un profil équivalent, c’est-à-dire avec une décroissance progressive de son diamètre interne. Dans le cas, le plus courant, d’une épaule 12 de profil de raccordement convexe depuis le corps 1 1 puis concave vers le col 15, la deuxième coupelle 3 peut par exemple suivre la même forme que la partie convexe de l’épaule 12. De préférence, au moins une des coupelles couvre la ou les portions du récipient qui ont la plus grande dimension transversale (c’est-à-dire généralement le plus grand diamètre pour un récipient de section circulaire) ; ce peut être en particulier le cas au niveau de l’épaule 12.

Une portion de la deuxième coupelle 3 s’applique par ailleurs avantageusement sur une portion d’extrémité supérieure du corps 1 1. Ainsi, comme dans le cas de la première coupelle 2, la deuxième coupelle 3 comporte une portion 31 interne cylindrique applicable sur le corps 1 1 et, éventuellement, une portion supplémentaire, ici applicable au niveau de l’épaule 12 et éventuellement au niveau du col 15. Dans ce contexte, la deuxième coupelle 3 encadre donc l’épaule, ce qui est avantageux car c’est une zone d’élargissement de section qu’il est utile de couvrir car c’est une zone privilégiée de chocs; qui plus est, ce peut être une zone de concentration de contraintes mécaniques à cause de la variation de section.

La description donnée précédemment en ce qui concerne les matériaux et les modalités de fixation de la première coupelle 2 est applicable à la deuxième coupelle 3. Il n’est pas nécessaire, mais seulement préféré, que les matériaux et les modalités de fixation soient identiques entre les deux coupelles 2 et 3.

De préférence, les bases 20, 30 des coupelles 2 et 3 couvrent continûment les portions de la surface de la bouteille sur lesquelles elles s’appliquent.

Avantageusement, la hauteur cumulée des portions cylindriques 21 , 31 des première et deuxième coupelles 2 et 3 au contact du corps 11 de la bouteille 1 représente moins de la moitié, et de préférence moins d’un tiers, de la hauteur du corps 1 1. On dispose ainsi d’un bon accès visuel au contenu de la bouteille 1 si le corps 11 est transparent ou pour le moins translucide.

Selon une variante, l’accès visuel au contenu de la bouteille est facilité par la présence, dans la première coupelle 2 et/ou la deuxième coupelle 3 d’un organe de contrôle visuelle le niveau de produit dans le flacon.

Un tel contrôle du niveau du produit est particulièrement avantageux car il permet d’évaluer le nombre de doses restantes lorsque le produit est par exemple administré avec une seringue ou, dans le cas d’une perfusion, de savoir à quel moment la bouteille doit être changée.

L’organe de contrôle du niveau de produit dans le flacon peut être ménagé dans la première coupelle 2 lorsque la bouteille est destinée à être utilisée la tête en bas où dans la deuxième coupelle 3 lorsque la bouteille est destinée à être utilisée la tête en haut ou dans les deux coupelles.

Ce moyen de contrôler visuellement le niveau de produit dans le flacon peut prendre différentes formes. Il peut s’agir d’un évidement ou d’une pluralité d’évidements disposés dans la direction longitudinale de la bouteille. Par « évidement », on entend une zone de la coupelle ne présentant pas de matière permettant un accès visuel au contenu de la bouteille.

Alternativement, l’organe de contrôle visuel du niveau du produit dans le flacon peut résulter de l'utilisation d’un matériau transparent ou suffisamment translucide pour avoir un accès visuel au contenu de la bouteille pour fabriquer la coupelle. Le matériau transparent peut constituer l’intégralité de la coupelle ou seulement une partie, de préférence sous la forme d’une ligne ménagée dans la direction longitudinale de la bouteille.

Le moyen de contrôler visuellement le produit peut également être accompagné d’une graduation telle qu’une indication du volume restant ou du nombre de doses restantes.

Selon une variante préférée, la première et la deuxième coupelle 2 et 3 comportent chacune une zone de fragilité ou zone de rupture préférentielle dans la direction longitudinale 18 de la bouteille. Cette zone de rupture préférentielle permet à l’opérateur, si les matériaux constitutifs de la bouteille et des coupelles ne doivent pas être éliminés dans le même circuit de retraitement des déchets, par exemple si les matériaux constitutifs des coupelles sont biodégradables ou recyclables, de permettre et/ou de faciliter la désolidarisation des coupelles 2 et 3 et de la bouteille 1 et d’éliminer, en tant que déchet la bouteille 1 et les coupelles 2 et 3 chacun dans leurs circuits respectifs de retraitement des déchets. C’est un net avantage pour le respect de l’environnement, ce qui est particulièrement important dans le domaine pharmaceutique.

Selon encore une autre variante, la première coupelle 2 et la deuxième coupelle 3 sont constituées d’un matériau compatible avec les opérations de recyclage du matériau constituant la bouteille 1.

Pour la suite de la description, on définit par un plan transversal 19 (qui est perpendiculaire à la direction longitudinale du corps cylindrique de la bouteille) une orientation radiale suivant laquelle la section du corps 11 est circulaire. L’orientation de ce plan 19 est notamment représentée à la figure 3.

On comprend que pour pouvoir protéger efficacement la bouteille 1 , le dispositif doit généralement entrer en contact avec une surface sur laquelle la bouteille 1 est susceptible de se briser avant la paroi extérieure de la bouteille.

En partant du principe qu’une telle surface est généralement le sol et/ou est sensiblement plane, il convient que les coupelles présentent des portions s’étendant, suivant le plan transversal, au-delà des plus grandes dimensions de la bouteille suivant cette direction, c’est-à-dire au-delà du diamètre du corps. Ainsi, en cas de chute, c’est en priorité l’une et/ou l’autre des coupelles qui entrera en contact avec la surface sur laquelle la bouteille pourrait se briser. Dans ce contexte, les coupelles 2 et 3 comportent une portion d’amortissement dont au moins une partie s’étend, radialement, au-delà du corps de sorte à constituer une excroissance sur la bouteille suivant le plan transversal. La dimension de cette extension n’est pas limitative mais, à titre préféré, l’épaisseur d’une portion d’amortissement peut représenter une saillie d’au moins 5 % du diamètre du corps.

La portion d’amortissement comprend une pluralité de plots 4.

On entend par plot, tout élément ayant une forme saillante à la surface de la coupelle considérée 2 ou 3 sans couvrir à lui seul la totalité de la circonférence de la coupelle. La portion d’amortissement n’est donc pas un bourrelet continu entourant la bouteille 1. Ces plots 4 forment des éléments amortisseurs réalisés les uns à côté des autres sur au moins l’une des coupelles 2, 3 en faisant saillie radialement depuis la portion de la coupelle au contact de la bouteille 1. On entend par « radialement » que les plots présentent une composante dirigée vers l’extérieur dans le plan transversal ; pour autant, les plots peuvent avoir une autre composante, par exemple suivant la direction longitudinale, de sorte à présenter une inclinaison relativement au plan transversal ; dans le plan transversal, les plots 4 n’ont pas, par ailleurs, forcément une direction dirigée selon un rayon du corps de la bouteille. Il n’est pas fait d’hypothèse sur les formes et dimensions des plots 4. En outre, des plots 4 de formes et/ou de dimensions différentes peuvent coexister sur une même coupelle.

Lesdits éléments amortisseurs en forme de plots peuvent avoir n’importe quelle géométrie : conique, triangulaire, pyramidale, cylindrique, polyédrique, ellipsoïde.

Avantageusement, ils sont de forme polyédrique, de préférence parallélépipédique ou cubique. Ils peuvent présenter une symétrie axiale suivant leur direction d’extension vers l’extérieur de la coupelle.

De préférence, tous les éléments amortisseurs d’une coupelle ont la même forme, qui est de préférence parallélépipédique ou cubique ou en pyramide tronquée.

Suivant un mode de réalisation, au moins une partie des plots 4 sont régulièrement espacés de sorte à entourer de manière périodique l’ensemble de la circonférence de la bouteille 1. Dans ce contexte, dans le plan transversal 19, l’écartement entre deux plots adjacents quelconques est constant. En alternative ou en complément, les plots 4 peuvent être régulièrement espacés suivant la direction longitudinale 18, en plusieurs étages. On dispose de préférence de plusieurs rangées de plots (selon le plan transversal 19) et ces plots 4 peuvent former des colonnes selon la direction longitudinale 18. Une répartition en quinconce est aussi possible, les plots 4 de deux rangées superposées étant alors décalés latéralement. Le nombre de plots 4 approprié dépend en particulier de la forme et de la hauteur des plots ainsi que leur position relative et de leur répartition à la surface de la coupelle. Il dépend aussi du poids et des dimensions de la bouteille, en particulier de sa hauteur. Avantageusement, les plots 4 sont répartis sur une ou plusieurs rangées, plus particulièrement sur 1 à 10 rangées, par exemple 1 , 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10. Le nombre approprié de rangées de plots, la dimension des plots et la disposition des plots peuvent être déterminées pour chaque bouteille par des essais tels que ceux décrits dans les exemples.

L’exemple de la figure 2 illustre ces possibilités. En particulier, la première coupelle 2 comporte des plots 4 organisés en deux rangées. Les plots 4 des rangées sont strictement superposés, de sorte à être alignés suivant la direction longitudinale 18. La deuxième coupelle 3 présente quant à elle trois rangées de plots 4. En outre, ces rangées ne présentent pas le même espacement entre les plots 4 si bien que ces derniers ne sont pas alignés suivant la direction longitudinale 18. On notera que la densité de plots 4 est supérieure dans la rangée intermédiaire qui est destinée à s’appliquer au niveau de la portion convexe de l’épaule 12. La figure 3 présente une constitution alternative des coupelles 2 et 3. La base 20 et 30 des coupelles 2 et 3 est de même forme que dans le cas de la figure 2. Cette partie constitue dans les deux cas l’enveloppe dont la portion interne est appliquée sur la paroi externe de la bouteille. Par contre, les plots 4 sont de formes différentes. D’une manière générale, les plots 4 comportent une extrémité proximale 40 au niveau de leur raccordement avec la base de la coupelle considérée, un tronc 42 faisant saillie depuis l’extrémité proximale 40 en direction d’un sommet 41. De préférence, le sommet des plots est en pointe, ou est plat (ou de profil rectiligne dans au moins une direction de l’espace) ou encore de forme convexe. Il ne forme ainsi pas un cratère sommital.

Dans le cas de la figure 2, les plots 4 sont des formes ellipsoïdales, en particulier des demis ellipsoïdes, par exemple pleines. Leur extrémité proximale 40 forme donc une ellipse à la jonction avec la base de la coupelle et le sommet 41 est l’extrémité distale d’un profil convexe. Dans le cas illustré, le grand axe de la forme elliptique est dirigé dans le plan transversal 19, mais il pourrait aussi être dirigé suivant la direction longitudinale 18 ou selon d’autres orientations. D’autres formes bombées sont aussi possibles.

Dans le cas de la figure 4, deux rangées de plots 4 alignés suivant la direction longitudinale 18 sont formés sur chacune des coupelles 2 et 3. Dans cet exemple, les plots 4 sont des pyramides tronquées : leur extrémité proximale 40 forme un contour fermé rectangulaire ou carré au niveau de la jonction avec la base de la coupelle, le tronc 42 est formé de quatre côtés organisés comme les phases d’une pyramide, et le sommet 41 correspond un plan de coupe de cette pyramide géométrique. Cet exemple peut être généralisé à d’autres formes de tronc 42 formées sur la base d’un polyèdre. La figure 4 montre par ailleurs que les plots 4 peuvent être jointifs au niveau de la base, comme c’est le cas pour la deuxième coupelle 3 dans cette figure. Par contre, les plots 4 de la première coupelle 2 ont des extrémités proximales 40 distantes de sorte à espacer complètement les plots 4, non seulement au niveau de leurs troncs 42 et de leurs sommets 41 , mais aussi au niveau de leurs fondements.

Il est avantageux que les plots soient disposés de manière équidistante pour répartir la surface de contact avec le sol et donc distribuer les effets mécaniques des chocs sur une pluralité de plots.

On peut par exemple équiper une bouteille dont le corps présente un diamètre compris entre 64,8 et 67,2 mm. Dans ce contexte, on peut former par coupelle au moins deux rangées, voire au moins trois rangées, de plots. Chaque rangée de plots dispose d’une porteuse annulaire qui s’étend de préférence suivant le plan transversal. Une rangée peut comprendre au moins cinq plots et possiblement au moins dix plots.. La saillie que représente un plot est avantageusement d’au moins 5 mm, de préférence au moins 7 mm ; elle peut être inférieure à 10 mm.

Les plots 4 ou certains d’entre eux peuvent être vides, creux ou pleins :

- par vide, on entend que le plot 4 amortisseur dispose d’une cavité interne qui forme une poche entourée du matériau constituant le plot 4, par exemple de l’élastomère, et renfermant de l’air. Cette poche n’est cependant pas systématiquement étanche à l’air, dans la mesure où le matériau peut être poreux ou dans la mesure où au moins l’une des parois de la poche peut présenter des évents. Néanmoins, d’une manière générale, la poche définit un volume clos, entouré d’une paroi globalement continue. On définit ainsi une cellule ou un alvéole rempli d’air et la compression de l’air participe à l’amortissement. La figure 5 donne un exemple de configuration de plots 4 comportant une cavité interne 43 fermée formant une poche d’air, préférentiellement étanche, la cavité interne 43 et la paroi externe de la bouteille étant séparées par la base 20 de la coupelle (il s’agit ici non limitativement de la première coupelle 2).

- par creux, on entend que le plot 4 amortisseur n’est pas délimité par un fond en contact avec la bouteille 1. La cavité interne du plot 4 est alors débouchante sur la paroi externe de la bouteille 1 ; dans cette configuration, le contact entre la base 20, 30 de la coupelle 2, 3 et la paroi externe de la bouteille 1 est discontinu, car interrompu au droit des embouchures des cavités internes des plots 4 ; la souplesse des plots 4 peut être accrue par ce biais. La figure 6 présente cette solution en creux, la cavité interne 43 des plots 4 débouchant au niveau de la paroi externe de la bouteille 1.

- par plein, on entend que le plot 4 amortisseur forme un élément massif, rempli de matériau. La figure 4 présente une telle configuration dans lequel les plots 4 sont totalement remplis de matière. Les plots 4 sont alors dans la continuité physique de la matière de la base 20,30 de la coupelle considérée, ici la première coupelle 2. L’extrémité proximale 40 des plots 4 est par ailleurs représentée comme le point de jonction avec la base 20.

Lorsque l’élément amortisseur est plein, on utilise de préférence un élastomère, par exemple thermoplastique, ayant une dureté Shore plus faible que pour un amortisseur vide ou creux. Un élastomère ayant une dureté Shore A allant de 20 à 95 peut convenir. Avantageusement, la dureté Shore A va de 20 à 85, de préférence de 50 à 85, de manière encore plus préférée de 75 à 85, par exemple 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81 , 82, 83, 84, ou 85. Dans ce cas, l’énergie due au choc est absorbée par la déformation du matériau. Selon une variante préférée, on utilise un silicone élastomère ayant une dureté Shore A allant avantageusement de 50 à 85, de manière préférée de 75 à 85, par exemple 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81 , 82, 83, 84, ou 85, en particulier ayant une dureté Shore A d’environ 80. Selon une autre variante préférée, on utilise un polyuréthane élastomère thermoplastique (TPE-U ou TPU) ayant une dureté Shore A avantageusement de 50 à 85, de manière préférée de 75 à 85, par exemple 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81 , 82, 83, 84, ou 85, en particulier ayant une dureté Shore A d’environ 85.

Lorsque l’élément amortisseur est vide ou creux, on peut recourir à un élastomère, par exemple thermoplastique, ayant une dureté Shore A d’au moins 80, avantageusement d’au moins 85, plus avantageusement d’au moins 90, et de préférence d’au moins ou égale à 95.

Dans la présente demande, la dureté Shore A de l’élastomère est déterminée selon la norme ATSM-2240 ( Standard Test Method for Rubber Property— Durometer Hardness).

On notera qu’il est possible d’équiper de plots 4 avec la portion 22 de recouvrement du fond 10 de la bouteille 1 , même si cela n’est pas représenté. D’une manière générale, des plots 4 peuvent être implantés à tout endroit utile de l’une et/ou l’autre des coupelles 2 et 3. Suivant une autre possibilité, la portion 22 est équipée d’une ventouse disposée sur la paroi externe de la portion 22 de sorte à favoriser l’adhérence par effet de vide sur une surface.

Le dispositif de protection de bouteilles peut être utilement mis en oeuvre et utilisé pour prévenir la chute de la bouteille en offrant une préhension améliorée de la bouteille par les consommateurs/opérateurs, pour protéger la bouteille de la casse en cas de chute, ainsi que pour protéger le contenu de la bouteille d’une dégradation consécutive au choc résultant d’une chute de la bouteille. Le dispositif est particulièrement adapté à la protection des bouteilles et de leur contenu dans le domaine pharmaceutique ou cosmétique, mais aussi pour protéger des bouteilles dans les domaines de l’agro-alimentaire ou de consommation courante (huiles, vinaigres, vins, produits dangereux...).

Les coupelles peuvent être formées par injection, de préférence par injection avec un matériau unique, par surmoulage, par bi-injection, par impression 3D, par thermoformage, par thermocompression, ou encore par moulage par injection.

L’impression 3D peut être avantageusement employée pour la fabrication de coupelles comportant des plots amortisseurs vides et/ou présentant une fenêtre de lecture sous la forme d’un évidement ou d’une pluralité d’évidements disposés par exemple dans la direction longitudinale de la bouteille. Par ailleurs l’impression 3D peut être aussi utilisée pour fabriquer des coupelles constituées d’un matériau transparent ou translucide (en utilisant des matériaux de la technologie de l’Impression 3D ayant des propriétés adaptées pour former une surface transparente).

La thermocompression et le moulage par injection sont avantageusement employés pour la fabrication de coupelles comportant des plots pleins ou creux. Lorsque le matériau utilisé est un silicone élastomère, les coupelles sont de préférence fabriquées par thermocompression, par exemple dans une presse à vulcaniser.

Dans une autre variante, la présente technique concerne un dispositif de protection contre les chocs apte à équiper une bouteille 1 , présentant un corps 11 cylindrique de révolution terminé, à une première extrémité, par un fond 10 et, à une deuxième extrémité opposée à la première extrémité, par une portion distale comprenant successivement depuis le corps 11 , suivant une direction longitudinale de la bouteille 1 , une épaule 12, un col 15 et un goulot 16, ledit dispositif comprenant une première coupelle 2 configurée pour coopérer fixement avec le fond 10 de la bouteille 1 et une deuxième coupelle 3 configurée pour coopérer fixement avec l’épaule 12 de la bouteille 1 , chacune des première et deuxième coupelles 2, 3 présentant une portion d’amortissement des chocs apte à faire saillie, suivant un plan transversal 19 qui est perpendiculaire à la direction longitudinale 18, au-delà d’une zone de plus grand diamètre de la bouteille 1 , caractérisé en ce que la portion en saillie de la portion d’amortissement d’au moins une parmi la première 2 et la deuxième coupelle 3 est faite d’un élastomère, de préférence un silicone élastomère ou un polyuréthane élastomère thermoplastique (TPE-U ou TPU). Cet aspect constitue un aspect séparable de la présente demande, pouvant être mis en oeuvre séparément des modes de réalisation envisagés précédemment, notamment en référence aux cas illustrés.

La demande internationale WO2014128179 A1 précitée décrit un dispositif de protection contre les chocs comprenant une coque supérieure et une coque inférieure comportant chacune un raidisseur sous forme d’un volume circulaire qui s'étend en saillie de la face interne de la coupelle permettant de protéger le flacon en cas de choc. Ledit raidisseur peut également être orienté longitudinalement par rapport au flacon. Les coupelles ont des formes qui définissent avec la paroi du flacon des volumes annulaires remplis d'air qui participent à l'absorption des chocs. Les coupelles sont constituées d’une résine injectable. Le polymère employé pour la fabrication des coupelles décrit dans cette demande est le polyéthylène basse densité. La dureté de tels matériaux est en général mesurée sur l’échelle Shore D et est de l’ordre de 60.

Les Inventeurs de la présente demande ont mis en évidence qu’un dispositif conforme à cette variante permet, à configuration géométrique égale mais constitué d’un élastomère, d’améliorer de manière significative la résistance d’une bouteille lors d’une chute. Le dispositif permet également de s’affranchir d’un manchon thermorétractable, résultant ainsi en une économie de matériau et d’éviter de soumettre le produit contenu dans la bouteille à la chaleur.

Selon cette variante, la portion d’amortissement peut avantageusement être une pluralité de plots tels que décrits ci-dessus ou un volume annulaire plein, vide ou creux. De préférence, le volume annulaire est vide. Le volume annulaire s’étend de préférence sur toute la circonférence de la bouteille et forme avantageusement une protubérance d’épaisseur constante, sous la forme d’un tore par exemple ou d’une autre forme de bourrelet.

Les caractéristiques relatives aux formes des coupelles, aux plots, aux matériaux ainsi que toutes les caractéristiques avantageuses sont également valables pour cette variante, sous réserve qu’elles ne soient pas incompatibles techniquement.

Ainsi, de manière avantageuse, lorsque l’élément amortisseur est vide ou creux, on peut recourir à un élastomère ayant une dureté Shore A d’au moins 80, avantageusement d’au moins 85, plus avantageusement d’au moins 90, et de préférence d’au moins ou égale à 95. Lorsque l’élément amortisseur est plein, on utilise avantageusement un élastomère ayant une dureté Shore A allant de 20 à 95. Plus avantageusement, la dureté Shore A va de 20 à 85, avantageusement de 50 à 85, de manière préférée de 75 à 85, par exemple 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81 , 82, 83, 84, ou 85. Selon une variante préférée, on utilise un silicone élastomère ayant une dureté Shore A allant avantageusement de 50 à 85, de manière préférée de 75 à 85, par exemple 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81 , 82, 83, 84, ou 85, en particulier ayant une dureté Shore A d’environ 80. Selon une autre variante préférée, on utilise un polyuréthane élastomère thermoplastique (TPE-U ou TPU) ayant une dureté Shore A allant avantageusement de 50 à 85, de manière préférée de 75 à 85, par exemple 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81 , 82, 83, 84, ou 85, en particulier ayant une dureté Shore A d’environ 85. Dans ce cas, l’énergie due au choc est absorbée par la déformation du matériau.

Un protocole employé pour tester l’efficacité des différents dispositifs de protection est décrit ci-dessous : Un flacon de 250 ml rempli d'eau est équipé du dispositif constitué d’un polyuréthane élastomère thermoplastique (TPE-U ou TPU) (Dureté Shore 85A). La coupelle inférieure recouvre environ 30 % de la partie basse du flacon (fond inclus) et la coupelle supérieure recouvre elle aussi environ 30 % de la surface externe du flacon. L’épaisseur globale de la partie en saillie et de la base est de 7 mm et le flacon présent un diamètre de 66 mm.

Il est lâché sur un parpaing afin de simuler un sol en béton, que l’on peut considérer comme un cas extrême, depuis différentes hauteurs (80 cm ou 120 cm) et dans une situation dans laquelle le flacon est couché.

Lorsque le flacon a résisté ; il est lâché une deuxième fois. Si le flacon a résisté à nouveau, il est lâché dans les mêmes conditions une 3 eme fois.

Chaque dispositif de protection contre les chocs est testé dix fois. Les résultats sont exprimés en pourcentage du nombre de flacons intacts de la manière suivante :

- 1 er lancer : 8 flacons sur 10 résistent = 80 %

- 2 eme lancer : 4 flacons sur les 10 initiaux résistent = 40 %

- 3 eme lancer : 2 flacons sur les 10 initiaux résistent = 20 %

Les résultats ont été les suivants :

Lorsque les amortisseurs sont de forme équivalente (volume amortisseur vide), la résistance au choc est très nettement améliorée avec un dispositif constitué d’un matériau élastomère (dureté Shore A 85) au lieu d’un polyéthylène basse densité. On notera qu’à matériau équivalent, la présence de plots formant une surface d’amortissement discontinue améliore très nettement la résistance aux chocs par rapport à une surface d’amortissement continue. II a été constaté que la préhension d’une bouteille équipée du dispositif est particulièrement bonne (meilleure que celle d’une bouteille sans dispositif et meilleure que celle d’une bouteille équipée et de deux coupelles chacune comportant un bourrelet annulaire vide). Les plots répartis sur les coupelles participent activement à l’ergonomie améliorée et la visibilité du niveau d’eau contenu dans la bouteille est excellente.

En mettant en oeuvre le même protocole que ci-dessus, on réalise des essais avec les coupelles suivantes :

a) Configuration correspondant à la figure 3, les plots étant pleins, avec deux coupelles en polyuréthane élastomère thermoplastique (dureté Shore A 85) obtenues par impression 3D :

b) Configuration correspondant à la figure 3, les plots étant pleins, avec deux coupelles en élastomère thermoplastique à base de SEBS (polystyrène-b- poly(éthylène-butylène)-b-polystyrène) ayant une dureté Shore A de 60, obtenues par injection :

c) Configuration correspondant à la figure 3, les plots étant pleins, avec deux coupelles en silicone élastomère (dureté Shore 80A, Cenusil® R commercialisé par la société Wacker Chemie), obtenues par thermocompression :

REFERENCES

1. Bouteille

10. fond

1 1. corps

12. épaule

13. premier raccordement

14. deuxième raccordement

15. col

16. goulot

17. embouchure

18. direction longitudinale

19. plan transversal

2. Première coupelle

20. base

21. portion cylindrique

22. portion de recouvrement de fond

3. Deuxième coupelle

30. base

31. portion cylindrique

32. portion de recouvrement d’épaule

4. Plots

40. extrémité proximale

41. sommet

42. tronc

43. cavité interne