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Title:
IMPRESSION DEVICE WITH IMPRESSION-TAKING CAP FOR DENTAL PROSTHESIS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/062367
Kind Code:
A3
Abstract:
The invention relates to an impression device comprising an impression taking-cap (6) designed for adapting on an implant (1) or the like along one prosthetic bearing surface formed by a mount (2) and an annular peripheral shoulder (4). The impression taking-cap (6) includes an annular bearing surface (1) bearing on the annular peripheral shoulder (4) when placed in the mouth. The impression taking-cap (6) is maintained in this position by a retaining peg (13) extending axially from the bottom surface (8) in an inner chamber (9) and capable of axial engagement by friction in a retaining female geometry (2b) provided at the end of the mount (2). It is thus possible to ensure a axial fixation of the impression taking-cap (6) on the implant (1) or the like and thus a very reliable impression taking of the annular peripheral shoulder (4), which results in the peripheral tightness of the prosthesis on the implant (1).

Inventors:
GUILLARD BENOIT (FR)
Application Number:
PCT/IB2007/054716
Publication Date:
July 24, 2008
Filing Date:
November 20, 2007
Export Citation:
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Assignee:
ANTHOGYR SA (FR)
GUILLARD BENOIT (FR)
International Classes:
A61C8/00
Foreign References:
US20060228672A12006-10-12
US6332777B12001-12-25
EP1118312A22001-07-25
Attorney, Agent or Firm:
PONCET, Jean-François (7 chemin de Tillier - B.P 317, Annecy Cedex, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1 j- Coiffe de prise d'empreinte (6) destinée à coopérer avec un appui prothétique (24) d'un implant (1) ou d'un ensemble implant (1) - pièce prothétique (5), l'appui prothétique (24) ayant un pilier (2) destiné à pénétrer dans une cavité d'une prothèse dentaire et limité à sa base par un épaulement périphérique annulaire (4), le pilier (2) ayant une géométrie femelle de rétention (2b) prévue à - son extrémité, la coiffe de prise d'empreinte (6) ayant une paroi périphérique (7) et une paroi de fond (8) distale délimitant une chambre intérieure (9) borgne ouverte- selon un orifice proximal (10), la chambre intérieure (9) étant apte à recevoir le pilier (2) et l'épaulement périphérique annulaire (4) de l'appui prothétique (24), la coiffe de prise d'empreinte (6) ayant une facette annulaire d'appui (11) entourant l'orifice proximal (10) et conformée pour venir en butée axiale sur l'épaulement périphérique annulaire (4) de l'appui prothétique (24), la coiffe de prise d'empreinte comprenant un pion de rétention (13), se développant axialement depuis la paroi de fond (8) dans la chambre intérieure (9), et apte à s'engager axialement en friction dans la géométrie femelle de rétention (2b) prévue à l'extrémité du pilier (2), caractérisée en ce que le pion de rétention (13) comprend un tronçon mâle de rétention (2d) ayant une surface périphérique extérieure de forme cylindrique de révolution apte à venir en engagement axial dans un tronçon femelle de rétention (2c) à surface cylindrique correspondante de la géométrie femelle de rétention (2b).

2 - Coiffe de prise d'empreinte (6) selon la revendication 1 , caractérisée en ce que le pion de rétention (13) de la coiffe de prise d'empreinte (6) est dimensionné et structuré de telle sorte qu'il s'engage en force dans la géométrie femelle de rétention (2b) du pilier (2), et que l'effort de retenue par friction entre le pion de rétention (13) et la géométrie femelle de rétention (2b) du pilier (2) soit suffisant pour soutenir les efforts d'arrachement pendant une prise d'empreinte en bouche et la réalisation d'un modèle en laboratoire, tout en permettant un engagement axial manuel réversible de la coiffe de prise d'empreinte (6) sur l'appui prothétique (24).

3 - Coiffe de prise d'empreinte (6) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que la chambre intérieure (9) comporte des formes (7a) de blocage relatif en rotation axiale, aptes à coopérer avec des formes correspondantes (20a) du pilier (2). 4 - Coiffe de prise d'empreinte (6) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la chambre intérieure (9) est conformée pour recevoir le pilier (2) en laissant un jeu axial et radial (12, 20) entre

les parois de la coiffe de prise d'empreinte (6) et le pilier (2) lorsque la facette annulaire d'appui (11) est- en butée sur l'épaulement -périphérique annulaire (4) de l'appui prothétique (24).

5 - Coiffe de prise d'empreinte (6) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le tronçon mâle de rétention du pion de rétention (13) présente une hauteur axiale très inférieure à son diamètre, et forme une nervure annulaire périphérique en saillie à sommet cylindrique, séparée de la paroi de fond (8) par un tronçon de liaison à diamètre réduit (2f).

6 - Coiffe de prise d'empreinte (6) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le pion de rétention (13) comprend un trou axial borgne (13a) ouvert vers l'intérieur et définissant une structure tubulaire élastiquement déformable.

7 - Coiffe de prise d'empreinte (6) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le pion de rétention (13) est une pièce rapportée et fixée sur un corps de coiffe formant la paroi périphérique (7).

8 - Coiffe de prise d'empreinte (6) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend un rebord périphérique externe (14) évasé, apte à maintenir éloignée la gencive pendant la mise en place de la coiffe de prise d'empreinte (6) sur l'implant (1). 9 - Implant (1) dentaire apte à coopérer avec une coiffe de prise d'empreinte (6) et ayant un appui prothétique (24) de fixation d'une prothèse dentaire, l'appui prothétique (24) ayant un pilier (2) destiné à pénétrer dans une cavité de la prothèse et limité à sa base par un épaulement périphérique annulaire (4), la coiffe de prise d'empreinte (6) ayant une paroi périphérique (7) et une paroi de fond (8) distale délimitant une chambre intérieure (9) borgne ouverte selon un orifice proximal (10), la chambre intérieure (9) étant apte à recevoir le pilier (2) et l'épaulement périphérique annulaire (4) de' l'appui prothétique (24), l'implant dentaire comprenant, à son extrémité distale, une géométrie femelle de rétention (2b) apte à recevoir axialement en friction un pion de rétention (13) prévu dans la chambre intérieure (9) de la coiffe de prise d'empreinte (6), caractérisé en ce que la géométrie femelle de rétention (2b) comprend un tronçon femelle de rétention (2c) ayant une surface intérieure (20b) de forme cylindrique apte à recevoir en engagement axial un tronçon mâle de rétention (2d) du pion de rétention (13).

10 - Implant selon la revendication 9, caractérisé en ce que le tronçon femelle de rétention (2c) présente une hauteur axiale (h1) de préférence très inférieure à son diamètre (D), le tronçon femelle de rétention (2c) formant une nervure annulaire intérieure en saillie séparée du fond de la géométrie femelle de

rétention (2b) par un tronçon (2e) de géométrie femelle de rétention (2b) à diamètre augmenté en contre-dépouille.

11 - Implant selon l'une des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que le tronçon femelle de rétention (2c) présente une surface intérieure (20b) cylindrique de révolution à rainures longitudinales (21 b, 22b, 23b, 24b) réparties régulièrement autour de la géométrie femelle de rétention (2b).

12 - Pièce prothétique (5) apte à former avec un implant (1) un appui prothétique (24) ayant un pilier (2) destiné à pénétrer dans une cavité de la prothèse et limité à sa base , par un épaulement périphérique annulaire (4), l'ensemble étant apte à coopérer avec une coiffe de prise d'empreinte (6) ayant une paroi périphérique (7) et une paroi de fond (8) distale délimitant une chambre intérieure (9) borgne ouverte selon un orifice proximal (10), la chambre intérieure (9) étant apte à recevoir le pilier (2) et l'épaulement périphérique annulaire (4) de l'appui prothétique (24), la pièce prothétique (5) comprenant, à son extrémité distale, une géométrie femelle de rétention (2b) apte à recevoir axialement en friction un pion de rétention (13) prévu dans la chambre intérieure (9) de la coiffe de prise d'empreinte (6), caractérisée en ce que la géométrie femelle de rétention (2b) comprend un tronçon femelle de rétention (2c) ayant une surface intérieure (20b) de forme cylindrique apte à recevoir en engagement axial un tronçon mâle de rétention (2d) du pion de rétention (13).

13 - Pièce prothétique (5) selon la revendication 12, caractérisée en ce que le tronçon femelle de rétention (2c) présente une hauteur axiale (h1) de préférence très inférieure à son diamètre (D), le tronçon femelle de rétention (2c) formant une nervure annulaire intérieure en saillie séparée du fond de la géométrie femelle de rétention (2b) par un tronçon (2e) de géométrie femelle de rétention (2b) à diamètre augmenté en contre-dépouille.

14 - Pièce prothétique (5) selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisée en ce que le tronçon femelle de rétention (2c) présente une surface intérieure (20b) cylindrique de révolution à rainures longitudinales (21 b, 22b, 23b, 24b) réparties régulièrement autour de la géométrie femelle de rétention (2b).

15 - Pièce de moulage analogue (1), apte à reproduire la forme exacte d'un appui prothétique (24) à pilier (2) et épaulement périphérique annulaire (4) dans un modèle de laboratoire, la pièce de moulage analogue (1) comprenant un corps d'insertion (1a) apte à être surmoulé par une matière de moulage et surmonté d'une protubérance ayant la forme extérieure du pilier (2) et limité à sa base par un épauiement ayant Ia position relative et la forme extérieure de l'épaulement périphérique annulaire (4) de l'appui prothétique (24), la partie distale

de la protubérance comprenant une géométrie femelle de rétention (2b) apte à recevoir axialement en friction un pion de rétention (13) prévu dans la chambre intérieure (9) d'une coiffe de prise d'empreinte (6), caractérisée en ce que la géométrie femelle de rétention (2b) comprend un tronçon femelle de rétention (2c) ayant une surface intérieure (20b) de forme cylindrique apte à recevoir en engagement axial un tronçon mâle de rétention (2d) du pion de rétention (13).

16 - Pièce de moulage analogue selon la revendication 15, caractérisée en ce que le tronçon femelle de rétention (2c) présente une hauteur axiale (h1) de préférence très inférieure à son diamètre (D), le tronçon femelle de rétention (2c) formant une nervure annulaire intérieure en saillie séparée du fond de la géométrie femelle de rétention (2b) par un tronçon (2e) de géométrie femelle de rétention (2b) à diamètre augmenté en contre-dépouille.

17 - Pièce de moulage analogue selon l'une des revendications 15 ou 16, caractérisée en ce que le tronçon femelle de rétention (2c) présente une surface intérieure (20b) cylindrique de révolution à rainures longitudinales (21 b, 22b, 23b, 24b) réparties régulièrement autour de la géométrie femelle de rétention (2b).

18 - Ensemble d'impression à coiffe de prise d'empreinte pour transférer vers un modèle de laboratoire la position relative de l'appui prothétique (24) de fixation d'une prothèse sur un implant (1) en position en bouche, comprenant :

- une coiffe de prise d'empreinte (6) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8,

- un implant (1) selon l'une quelconque des revendications 9 à 11 et/ou une pièce prothétique (5) selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, - une pièce de moulage analogue selon l'une quelconque des revendications 15 à 17.

Description:

DISPOSITIF D'IMPRESSION A COIFFE DE PRISE D'EMPREINTE POUR PROTHESE DENTAIRE

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne les dispositifs permettant de transférer, vers un modèle de laboratoire, la forme et la disposition relative des surfaces d'une dentition dans la bouche d'un patient.

L'invention concerne plus spécialement un tel dispositif spécialement conçu pour transférer vers le modèle de laboratoire la position relative d'un appui prothétique de fixation d'une prothèse sur un implant déjà en position dans la bouche d'un patient.

Les implants dentaires sont largement utilisés pour remplacer des dents naturelles endommagées ou perdues. Pour cela, on met en place, dans la mâchoire d'un patient, un implant destiné à remplacer la racine dentaire naturelle. L'implant est associé à une structure réceptrice, destinée à dépasser à l'extérieur de la gencive pour recevoir et fixer une prothèse dentaire qui, elle, reproduit le plus fidèlement possible la forme et l'aspect de la dent naturelle à remplacer. La prothèse dentaire s'adapte sur un appui prothétique, qui est une zone appropriée de l'implant et/ou de la structure réceptrice, et qui détermine ainsi la position relative de la prothèse en bouche.

La prothèse dentaire définitive doit être configurée et dimensionnée de façon à s'adapter parfaitement aux dents restantes de la dentition du patient, à la fois pour ce qui concerne les caractéristiques esthétiques que pour les caractéristiques fonctionnelles. La réalisation de la prothèse dentaire est particulièrement longue et délicate, et ne peut donc pas être réalisée directement dans la bouche du patient. La prothèse est réalisée en laboratoire, par un prothésiste dentaire, qui doit disposer d'un modèle positif, reproduisant le plus exactement possible la forme de la dentition restante du patient. Le prothésiste doit également disposer, sur son modèle de laboratoire, de la forme exacte et de la position relative exacte de l'appui prothétique, de façon que, une fois réalisée, la prothèse s'adapte parfaitement sur l'appui prothétique en bouche et se trouve en principe dans la position relative appropriée vis-à-vis des autres dents du patient.

On comprend que le repérage précis de la position relative de l'appui prothétique dans la bouche du patient est essentiel, pour éviter, dans la mesure du possible, les opérations ultérieures d'ajustement par usinage de la prothèse dans la bouche du patient.

Afin d'assurer cette précision de repérage, on a, depuis quelques années, mis au point une technique de prise d'empreinte et " de moulage dans laquelle :

- une fois que l'implant a été mis en place dans la bouche du patient, avec une partie proéminente constituant un appui prothétique de fixation pour la fixation ultérieure d'une prothèse, on adapte sur l'appui prothétique une coiffe de prise d'empreinte ;

- on réalise une prise d'empreinte de la dentition du patient, avec une pâte qui surmoule les dents et la coiffe de prise d'empreinte. On enlève, après polymérisation, la pâte de prise d'empreinte et la coiffe surmoulée, l'ensemble ayant ainsi la forme négative de la dentition du patient et de l'appui prothétique ;

- on insère dans la coiffe de prise d'empreinte surmoulée une pièce de moulage analogue, reproduisant la forme de l'appui prothétique et ayant un corps d'insertion apte à être surmoulé par un matériau de moulage ; - on utilise la pâte de prise d'empreinte et la coiffe de prise d'empreinte contenant la pièce de moulage analogue pour confectionner un modèle de laboratoire à l'aide d'un matériau de moulage tel qu'un plâtre approprié, et on laisse durcir le matériau de moulage ;

- on retire le matériau de moulage et la coiffe d'empreinte, et on dispose ainsi d'un modèle de laboratoire reproduisant la forme positive de la dentition et de l'appui prothétique.

Le prothésiste peut alors travailler pour réaliser la prothèse dentaire qui sera ensuite implantée sur l'appui prothétique en bouche du patient.

Généralement, l'appui prothétique de fixation d'une prothèse sur un implant comprend un pilier destiné à pénétrer dans une cavité de la prothèse et limité à sa base par un épaulement périphérique annulaire. La coiffe de prise d'empreinte a une paroi périphérique et une paroi de fond distale délimitant une chambre intérieure borgne ouverte selon un orifice proximal, la chambre intérieure étant apte à recevoir le pilier de l'appui prothétique. La coiffe de prise d'empreinte doit être retenue de façon satisfaisante sur l'appui prothétique en bouche du patient lors de la prise d'empreinte. De même, la coiffe de prise d'empreinte doit retenir de façon satisfaisante la pièce de moulage analogue pendant la réalisation du modèle de laboratoire. A l'inverse, la coiffe de prise d'empreinte doit pouvoir être retirée manuellement avec la pâte de prise d'empreinte à l'écart de l'appui prothétique après polymérisation de la pâte de prise d'empreinte dans la bouche du patient, et la coiffe de prise d'empreinte doit être séparée aisément de la pièce de moulage analogue après réalisation du

modèle de laboratoire. Pour cela, divers moyens ont déjà été imaginés pour assurer le maintien de la coiffe de prise d'empreinte sur un pilier d'appui prothétique.

Traditionnellement, on a retenu les coiffes de prise d'empreinte par vissage dans l'implant ou dans le pilier pendant la prise d'empreinte en bouche, et on a retenu la pièce de moulage analogue par vissage dans la coiffe de prise d'empreinte pendant la réalisation du modèle de laboratoire. L'inconvénient de ces systèmes est d'une part le temps supplémentaire nécessaire pour le vissage et le dévissage des moyens de fixation, et surtout la hauteur supplémentaire nécessaire résultant à la fois de l'ajout de la vis et surtout de l'ajout de l'outil de vissage, qui rend le système difficile à réaliser en bouche, en particulier en secteur molaire, et qui peut provoquer des imprécisions.

Des systèmes de fixation de coiffe de prise d'empreinte moins encombrants et plus rapides ont été décrits dans les documents ci-après. Ainsi, le document US 5,688,123 décrit une coiffe de prise d'empreinte ayant, à sa base, des languettes élastiques venant s'encliqueter sur une partie en contre-dépouille en périphérique d'un pilier rapporté sur un implant.

Le document WO 97/28755 décrit une coiffe de prise d'empreinte ayant un bord périphérique inférieur venant s'encliqueter sur la périphérie en contre- dépouille de l'implant.

Le document WO 03/037207 décrit une coiffe de prise d'empreinte dont le bord périphérique inférieur vient s'encliqueter dans une gorge périphérique du pilier.

Dans les dispositifs ci-dessus, l'encliquetage est réalisé en zone périphérique extérieure de l'appui prothétique, zone perturbée par la présence de la gencive. Il y a donc un risque de prise d'empreinte défectueuse, par encliquetage imparfait.

Le document US 2006/228672 A1 décrit une coiffe de prise d'empreinte ayant, dans sa chambre intérieure recevant le pilier de l'appui prothétique, un pion de rétention apte à s'engager axialement en friction dans une géométrie femelle de rétention prévue à l'extrémité du pilier. Dans tous les modes de réalisation illustrés, le pion de rétention comprend un trou axial borgne et des fentes longitudinales définissant des languettes longitudinales flexibles à excroissance radiale venant s'encliqueter dans une gorge annulaire de la géométrie femelle de rétention. Un inconvénient des systèmes de retenue par encliquetage est que la fonction d'encliquetage détermine une orientation axiale et une position axiale uniques de la coiffe de prise d'empreinte sur l'appui prothétique, sans prendre en

compte l'orientation axiale et la position relative axiale du bord inférieur de la coiffe de prise d'empreinte vis-à-vis de répaufement périphérique annulaire de l'appui prothétique. Or, lorsque la prothèse dentaire est ensuite mise en bouche, il est important que le bord périphérique inférieur de la prothèse dentaire vienne coïncider très étroitement avec l'épaulement périphérique annulaire de l'appui prothétique, selon toute sa périphérie, afin de garantir une bonne étanchéité. Un défaut d'étanchéité est en effet une source de dégradation ultérieure de la prothèse dans le temps.

Les dispositifs d'encliquetage ne peuvent ainsi assurer l'étanchéité de la prothèse qu'à la condition de réaliser des coiffes de prise d'empreinte très précises et parfaitement adaptées à la forme des appuis prothétiques, ce qui est difficile et onéreux à réaliser.

EXPOSE DE L'INVENTION

Le problème proposé par la présente invention est de concevoir un nouveau dispositif de retenue d'une coiffe de prise d'empreinte sur un appui prothétique permettant d'éviter les inconvénients des dispositifs connus, assurant en particulier un positionnement plus sûr de la coiffe de prise d'empreinte pour assurer une bonne étanchéité ultérieure de la prothèse dentaire.

Le dispositif de retenue selon l'invention permet un engagement manuel réversible de la coiffe de prise d'empreinte tant vis-à-vis d'un appui prothétique de fixation sur un implant que vis-à-vis d'une pièce de moulage analogue pour réalisation d'un moulage de laboratoire.

L'encombrement du dispositif est réduit, et permet de réaliser une empreinte précise en bouche, y compris dans le secteur molaire. Le dispositif de l'invention est d'utilisation rapide et simple, et ne nécessite en particulier pas de vissage ou de dévissage.

L'invention s'applique tant à un système implantaire à appui prothétique sur implant seul qu'à un système implantaire à appui prothétique sur pilier, ou encore à un système implantaire à appui prothétique mixte sur un implant et un pilier. Autrement dit, l'appui prothétique peut être situé soit sur l'implant, soit sur le pilier, soit en partie sur le pilier et en partie sur l'implant.

L'invention s'applique également à la réalisation de prothèses ayant divers modes de fixation, notamment une fixation par scellement, une fixation par vissage, une fixation par encliquetage. Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose, selon un premier aspect, une coiffe de prise d'empreinte destinée à coopérer avec un appui prothétique d'un implant ou d'un ensemble implant - pièce prothétique, l'appui

prothétique ayant un pilier destiné à pénétrer dans une cavité d'une prothèse dentaire et limité à sa base par un épaulement périphérique annulaire, le pilier ayant une géométrie femelle de rétention prévue à son extrémité, la coiffe de prise d'empreinte ayant une paroi périphérique et une paroi de fond distale délimitant une chambre intérieure borgne ouverte selon un orifice proximal, la chambre intérieure étant apte à recevoir le pilier et l'épaulement périphérique annulaire de l'appui prothétique, la coiffe de prise d'empreinte ayant une facette annulaire d'appui entourant l'orifice proximal et conformée pour venir en butée axiale sur l'épaulement périphérique annulaire de l'appui prothétique, la coiffe de prise d'empreinte comprenant un pion de rétention, se développant axialement depuis la paroi de fond dans Ia chambre intérieure, et apte à s'engager axialement en friction dans la géométrie femelle de rétention prévue à l'extrémité du pilier, le pion de rétention comprenant un tronçon mâle de rétention ayant une surface périphérique extérieure de forme cylindrique de révolution apte à venir en engagement axial dans un tronçon femelle de rétention à surface cylindrique correspondante de la géométrie femelle de rétention.

De la sorte, les moyens de rétention de la coiffe de prise d'empreinte, qui fonctionnent par seule friction lors d'un engagement axial, assurent correctement leur rôle de rétention quelle que soit la position axiale de la coiffe de prise d'empreinte vis-à-vis de l'appui prothétique de fixation, de sorte que le praticien peut engager la coiffe de prise d'empreinte jusqu'à venir en appui par sa facette annulaire d'appui contre l'épaulement périphérique annulaire de l'appui prothétique, et la coiffe de prise d'empreinte reste alors dans cette position grâce aux moyens de rétention à friction qui, par les tronçons cylindriques mâle et femelle de rétention, assurent une force de retenue satisfaisante. Le positionnement de la coiffe de prise d'empreinte est fiable, et cela permet d'assurer ultérieurement une bonne étanchéité périphérique de la prothèse sur l'implant.

On fait en sorte que les parois du pilier ne viennent pas au contact des parois de la coiffe de prise d'empreinte avant l'épaulement périphérique annulaire. De préférence, la chambre intérieure est conformée pour recevoir le pilier en laissant un jeu axial et radial entre les parois de la coiffe de prise d'empreinte et le pilier lorsque la facette annulaire d'appui est en butée sur l'épaulement périphérique annulaire de l'appui prothétique. De la sorte, on privilégie le contact de la coiffe de prise d'empreinte sur l'épaulement périphérique annulaire de l'appui prothétique, pour garantir encore mieux l'étanchéité ultérieure de la prothèse.

Dans le cas où le transfert de la position angulaire de l'appui prothétique n'est pas nécessaire, la forme de l'appui prothétique et/ou la facette annulaire d'appui de la coiffe de prise d'empreinte peuvent être de révolution.

Dans le cas où le transfert de la position angulaire de l'appui prothétique est nécessaire, on peut prévoir, selon l'invention, que la chambre intérieure comporte des formes de blocage relatif en rotation axiale, aptes à coopérer avec des formes correspondantes du pilier.

De préférence, le pion de rétention de la coiffe de prise d'empreinte est dimensionné et structuré de telle sorte qu'il s'engage en force dans la géométrie femelle de rétention du pilier, et que l'effort de retenue par friction entre le pion de rétention et la géométrie femelle de rétention du pilier soit suffisant pour soutenir les efforts d'arrachement pendant une prise d'empreinte en bouche et la réalisation d'un modèle en laboratoire, tout en permettant un engagement axial manuel réversible de la coiffe de prise d'empreinte sur l'appui prothétique. Le pion de rétention peut avantageusement avoir une forme cylindrique de révolution. Une telle forme est facile à réaliser par moulage, ce qui facilite la réalisation d'une coiffe de prise d'empreinte. Elle facilite aussi la manipulation pour l'adaptation ou le retrait de la coiffe de prise d'empreinte, car il n'y a pas à respecter une orientation angulaire autour de l'axe de l'implant. En alternative, le tronçon mâle de rétention du pion de rétention peut présenter une hauteur axiale très inférieure à son diamètre, et peut alors former une nervure annulaire périphérique en saillie à sommet cylindrique, séparée de la paroi de fond par un tronçon de liaison à diamètre réduit.

De la sorte, les moyens de rétention laissent à la coiffe de prise d'empreinte une capacité de déviation angulaire de part et d'autre de la direction de l'axe longitudinal. La coiffe de prise d'empreinte peut ainsi s'adapter plus étroitement sur toute la périphérie de Pépaulement périphérique annulaire, pour garantir encore mieux l'étanchéité ultérieure de la prothèse. Simultanément, la hauteur axiale du tronçon mâle de rétention détermine la surface de la zone de frottement entre le pion de rétention et la géométrie femelle de rétention, rendant cette surface indépendante de la position axiale de la coiffe de prise d'empreinte sur l'appui prothétique. On maîtrise ainsi mieux la force de retenue axiale de Ia coiffe de prise d'empreinte sur l'appui prothétique.

De préférence, la coiffe de prise d'empreinte comprend un rebord périphérique externe évasé, apte à maintenir éloignée la gencive pendant la mise en place de la coiffe de prise d'empreinte sur l'implant. De la sorte, lors de la mise en place de la coiffe de prise d'empreinte sur l'appui prothétique de fixation, on

évite l'interposition de la gencive, interposition qui perturberait la précision du transfert, en particulier dans la zone d'étanchéité de la prothèse. On évite simultanément l'utilisation d'une corde de rétraction, technique qui est longue d'utilisation et peu compatible avec certains matériaux constituant les implants. Selon un autre aspect, l'invention propose un implant dentaire apte à coopérer avec une coiffe de prise d'empreinte et ayant un appui prothétique de fixation d'une prothèse dentaire, l'appui prothétique ayant un pilier destiné à pénétrer dans une cavité de la prothèse et limité à sa base par un épaulement périphérique annulaire, la coiffe de prise d'empreinte ayant une paroi périphérique et une paroi de fond distale délimitant une chambre intérieure borgne ouverte selon un orifice proximal, la chambre intérieure étant apte à recevoir le pilier et l'épaulement périphérique annulaire de l'appui prothétique, l'implant dentaire comprenant, à son extrémité distale, une géométrie femelle de rétention apte à recevoir axialement en friction un pion de rétention prévu dans la chambre intérieure de la coiffe de prise d'empreinte, la géométrie femelle de rétention comprenant un tronçon femelle de rétention ayant une surface intérieure de forme cylindrique apte à recevoir en engagement axial un tronçon mâle de rétention du pion de rétention.

Par cette disposition, l'implant est adapté pour recevoir la coiffe de prise d'empreinte définie ci-dessus, l'ensemble assurant un transfert fiable de la position de l'appui prothétique vers un modèle de laboratoire.

De préférence, pour utilisation d'une coiffe de prise d'empreinte dont le pion de rétention est de forme cylindrique, on prévoit que le tronçon femelle de rétention présente une hauteur axiale de préférence très inférieure à son diamètre, le tronçon femelle de rétention formant une nervure annulaire intérieure en saillie séparée du fond de la géométrie femelle de rétention par un tronçon de géométrie femelle de rétention à diamètre augmenté en contre-dépouille. Les effets obtenus sont similaires de ceux obtenus par un tronçon mâle de rétention de hauteur axiale déterminée. Selon un autre aspect, l'invention propose une pièce prothétique apte à former avec un implant un appui prothétique ayant un pilier destiné à pénétrer dans une cavité de la prothèse et limité à sa base par un épaulement périphérique annulaire, l'ensemble étant apte à coopérer avec une coiffe de prise d'empreinte ayant une paroi périphérique et une paroi de fond distale délimitant une chambre intérieure borgne ouverte selon un orifice proximal, la chambre intérieure étant apte à recevoir le pilier et l'épaulement périphérique annulaire de l'appui prothétique, la pièce prothétique comprenant, à son extrémité distale, une géométrie femelle de

rétention apte à recevoir axialement en friction un pion de rétention prévu dans la chambre intérieure de la coiffe de prise d'empreinte, la géométrie femelle de rétention comprenant un tronçon femelle de rétention ayant une surface intérieure de forme cylindrique apte à recevoir en engagement axial un tronçon mâle de rétention du pion de rétention.

De préférence, pour utilisation d'une coiffe de prise d'empreinte dont le pion de rétention est de forme cylindrique, on prévoit que le tronçon femelle de rétention présente une hauteur axiale de préférence très inférieure à son diamètre, le tronçon femelle de rétention formant une nervure annulaire intérieure en saillie séparée du fond de la géométrie femelle de rétention par un tronçon de géométrie femelle de rétention à diamètre augmenté en contre-dépouille.

De la sorte, les moyens de rétention laissent à la coiffe de prise d'empreinte une capacité de déviation angulaire de part et d'autre de la direction de l'axe longitudinal. La coiffe de prise d'empreinte peut ainsi s'adapter plus étroitement sur toute la périphérie de l'épauiement périphérique annulaire, pour garantir encore mieux l'étanchéité ultérieure de la prothèse. Et le tronçon femelle de rétention à hauteur déterminée détermine la force de retenue de la coiffe de prise d'empreinte.

Comme dans le cas du pilier d'implant monobloc, le tronçon femelle de rétention de la pièce prothétique peut présenter une surface intérieure cylindrique de révolution à rainures longitudinales réparties régulièrement autour de la géométrie femelle de rétention.

Selon un autre aspect, l'invention propose une pièce de moulage analogue, apte à reproduire la forme exacte d'un appui prothétique à pilier et épaulement périphérique annulaire dans un modèle de laboratoire, comprenant un corps d'insertion apte à être surmoulé par une matière de moulage et surmonté d'une protubérance ayant la forme extérieure du pilier et limité à sa base par un épaulement ayant la position relative et la forme extérieure de l'épauiement périphérique annulaire de l'appui prothétique, la partie distale de la protubérance comprenant une géométrie femelle de rétention apte à recevoir axialement en friction un pion de rétention prévu dans la chambre intérieure d'une coiffe de prise d'empreinte ; selon l'invention, la géométrie femelle de rétention comprend un tronçon femelle de rétention ayant une surface intérieure de forme cylindrique apte à recevoir en engagement axial un tronçon mâle de rétention du pion de rétention. De préférence, pour utilisation d'une coiffe de prise d'empreinte dont le pion de rétention est de forme cylindrique, on prévoit que le tronçon femelle de rétention présente une hauteur axiale de préférence très inférieure à son diamètre,

le tronçon femelle de rétention formant une nervure annulaire intérieure en saillie séparée du fond de la géométrie femelle de rétention par un tronçon de géométrie femelle de rétention à diamètre augmenté en contre-dépouille.

De Ia sorte, les moyens de rétention laissent à la coiffe de prise d'empreinte une capacité de déviation angulaire de part et d'autre de la direction de l'axe longitudinal. La coiffe de prise d'empreinte peut ainsi s'adapter plus étroitement sur toute la périphérie de l'épaulement périphérique annulaire, pour garantir encore mieux Tétanchéité ultérieure de la prothèse. Et par cette structure on contrôle encore la force de retenue de la coiffe de prise d'empreinte sur l'appui prothétique.

Comme dans le cas du pilier d'implant monobloc, le tronçon femelle de rétention de la pièce de moulage analogue peut présenter une surface intérieure cylindrique de révolution à rainures longitudinales réparties régulièrement autour de la géométrie femelle de rétention. Selon un autre aspect, l'invention propose un ensemble d'impression à coiffe de prise d'empreinte pour transférer vers un modèle de laboratoire la position relative de l'appui prothétique de fixation d'une prothèse sur un implant en position en bouche, comprenant :

- une coiffe de prise d'empreinte telle que définie ci-dessus, - un implant tel que défini ci-dessus et/ou une pièce prothétique telle que définie ci- dessus,

- une pièce de moulage analogue telle que définie ci-dessus.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS

D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles :

- les figures 1 à 3 illustrent trois modes de réalisation connus d'un appui prothétique de fixation d'une prothèse sur un implant ;

- la figure 4 est une vue de côté d'un ensemble implant ou analogue - coiffe de prise d'empreinte selon un premier mode de réalisation de la présente invention ;

- la figure 5 est une coupe diamétrale de l'ensemble implant ou analogue - coiffe de prise d'empreinte de la figure 4 ;

- la figure 6 est une vue de côté d'un ensemble implant - pièce prothétique - coiffe de prise d'empreinte, illustrant un second mode de réalisation de la présente invention ;

- la figure 7 est une coupe diamétrale de l'ensemble de la figure 6 ;

- les figures 8, 9, 10 et 11 illustrent, en coupe transversale, quatre modes de réalisation des surfaces latérales correspondantes de la géométrie femelle de rétention et du pion de rétention ; et

- la figure 12 illustre, en coupe longitudinale, les moyens de retenue de la coiffe de prise d'empreinte sur un appui prothétique, selon un autre mode de réalisation.

. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES

On considère tout d'abord les figures 1 à 3 qui illustrent trois modes de réalisation d'un appui prothétique de fixation de prothèse auxquels peut s'appliquer la présente invention. Sur la figure 1 , en vue de côté, est illustré un implant 1 monobloc comportant une base de fixation 1 a, un pilier 2, et une nervure périphérique annulaire intermédiaire 3 dont une face orientée vers le pilier 2 définit un épaulement périphérique annulaire incliné 4 limitant la base du pilier 2.

Sur la figure 2, on retrouve la même forme extérieure, mais l'ensemble est formé de deux pièces rapportées l'une sur l'autre, comprenant l'implant 1 (ne comportant que la base de fixation 1a de la figure 1), et une pièce prothétique 5 qui elle-même forme le pilier 2 et l'épaulement périphérique annulaire incliné 4.

Sur la figure 3, l'ensemble est également constitué de deux pièces, l'implant 1 comportant à nouveau la base de fixation 1a et également la nervure périphérique annulaire intermédiaire 3 formant l'épaulement périphérique annulaire incliné 4, tandis que la pièce prothétique 5 ne comprend que le pilier 2.

L'invention s'applique indifféremment à chacun des trois modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 3.

Dans les trois modes de réalisation, le segment 24 constitué par le pilier 2 et l'épaulement périphérique annulaire incliné 4 constitue l'appui prothétique de fixation d'une prothèse sur l'implant, c'est-à-dire la surface destinée à assurer le positionnement correct et la fixation de la prothèse dentaire que l'on vient par la suite fixer sur l'implant.

On considère maintenant les figures 4 et 5 qui illustrent un premier mode de réalisation de l'invention. Ce premier mode de réalisation correspond à un implant monobloc selon la figure 1 , ou à une pièce de moulage analogue monobloc. On retrouve une base de fixation 1 a, un pilier 2 (figure 5), une nervure périphérique annulaire intermédiaire 3 définissant un épaulement périphérique annulaire incliné 4 (figure 5). La surface latérale extérieure de la base de fixation 1 a est structurée de façon connue pour permettre son ancrage. Dans la réalisation illustrée, il s'agit d'une pièce de moulage analogue destinée à être utilisée avec une pâte de

moulage. Dans ce cas, la surface latérale extérieure de la base de fixation 1 a comporte, comme illustré, des contre-dépouilles profondes aptes à assurer un ancrage satisfaisant dans une pâte de moulage.

Dans le cas d'un implant, la surface latérale extérieure de la base de fixation 1 a comporte, de façon connue, des stries adaptées à un bon ancrage par impactfon dans un trou correspondant préparé dans l'os d'une mâchoire, ou des filets de vissage. Seules les surfaces latérales extérieures de la base de fixation 1 a diffèrent selon qu'il s'agit d'un implant ou d'une pièce de moulage analogue.

Comme on le voit sur la figure 5, l'extrémité distale 2a du pilier 2, ou extrémité opposée à la base de fixation 1 a, comprend une géométrie femelle de rétention 2b, sous forme d'un trou axial débouchant sur la face d'extrémité et limité par une paroi latérale parallèle à l'axe longitudinal l-l du pilier 2.

Une coiffe de prise d'empreinte 6 peut être rapportée sur l'appui prothétique de fixation constitué par le pilier 2 et par l'épaulement périphérique annulaire incliné 4, comme illustré sur la figure 5.

Comme on le voit sur la figure 4, la surface extérieure périphérique de la coiffe de prise d'empreinte 6 est conformée pour permettre son ancrage dans une pâte de prise d'empreinte qui vient la surmouler lors de l'étape de prise d'empreinte en bouche. L'ancrage permet d'éviter la séparation de la coiffe de prise d'empreinte vis-à-vis de la pâte de prise d'empreinte une fois polymérisée.

Comme on le voit sur la figure 5, la coiffe de prise d'empreinte 6 comporte une paroi périphérique 7 et une paroi de fond 8 distale délimitant ensemble une chambre intérieure 9 borgne ouverte selon un orifice proximal 10. La chambre intérieure 9 est apte à recevoir la totalité du pilier 2 et de l'épaulement périphérique annulaire 4 de l'appui prothétique 24.

La coiffe de prise d'empreinte 6 comprend en outre une facette annulaire d'appui 11 , qui entoure l'orifice proximal 10 et qui peut avantageusement constituer une surface complémentaire de Pépaulement périphérique annulaire 4 de l'appui prothétique 24. On voit que, lorsque la coiffe de prise d'empreinte 6 est adaptée en position sur l'implant 1 ou pièce de moulage analogue selon ce mode de réalisation, avec la facette annulaire d'appui 11 en appui contre l'épaulement périphérique annulaire 4, un jeu axial 12 subsiste, ainsi qu'un faible jeu radial 20, entre la surface extérieure du pilier 2 et la surface intérieure des parois de la coiffe de prise d'empreinte 6.

La coiffe de prise d'empreinte 6 comprend en outre un pion de rétention 13, se développant axialement depuis la paroi de fond 8 dans la chambre intérieure

9, et conformé pour s'engager axialement en friction dans la géométrie femelle de rétention 2b du pilier 2. Ainsi une géométrie femelle de rétention 2b, à l'extrémité du pilier 2, reçoit et retient axialement par seule friction le pion de rétention 13 et la coiffe de prise d'empreinte 6. Oans la réalisation illustrée sur la figure 5, le pion de rétention 13 est de forme cylindrique de révolution. Sa fabrication est aisée. Son positionnement est également aisé car il ne nécessite pas d'indexage angulaire autour de l'axe l-l.

Selon une possibilité, la géométrie femelle de rétention 2b peut avoir également une forme de révolution, complémentaire de la forme du pion de rétention 13.

Toutefois, en alternative, comme illustré en coupe transversale sur la figure 8, la géométrie femelle de rétention 2b peut avoir une section transversale polygonale dans laquelle peut également venir s'insérer en friction la forme cylindrique du pion de rétention 13. Selon des modes de réalisation avantageux, illustrés sur les figures 9,

10 et 1 1 en coupe transversale, la géométrie femelle de rétention 2b peut avoir, au moins dans le tronçon femelle de rétention 2c, une surface intérieure cylindrique de révolution 20b avec des rainures longitudinales 21 b, 22b, 23b et 24b réparties régulièrement autour de la géométrie femelle de rétention 2b. La figure 9 illustre une réalisation à deux rainures longitudinales 21 b et 22b diamétralement opposées et à profil transversal en arc de cercle. La figure 10 illustre une réalisation à quatre rainures longitudinales 21 b, 22b, 23b et 24b réparties à 90° et à profil transversal en arc de cercle. La figure 11 illustre une réalisation à trois rainures longitudinales 21 b, 22b et 23b réparties à 120° et à profil transversal en arc de cercle. De telles rainures à profil en arc de cercle sont faciles à réaliser. On choisit les excentrations et rayons des cercles de façon à conserver des zones d'appui suffisantes dans la surface cylindrique 20b.

Dans ces cas, la géométrie femelle de rétention 2b vient en contact du pion de rétention 13, selon une pluralité de zones de frottement de surfaces réduites, séparées par des dégagements (les rainures 21 b-24b) qui diminuent la rigidité radiale de l'assemblage en friction, du fait de la déformation radiale du pion de rétention 13 comme on le voit sur les figures. L'effort d'assemblage et de désinsertion de la coiffe de prise d'empreinte 6 est ainsi mieux maîtrisé, constant et reproductible. La profondeur de la géométrie femelle de rétention 2b, ou longueur le long de l'axe longitudinal l-l, est suffisante pour la pénétration du pion de rétention 13 sans que l'extrémité du pion de rétention 13 vienne buter dans le fond de la

géométrie femelle de rétention 2b lorsque la coiffe de prise d'empreinte 6 est en position de prise d'empreinte illustrée sur la figure 5. On voit ainsi sur la figure 5, que lorsque la coiffe de prise d'empreinte 6 est en position sur l'implant 1 , avec la facette annulaire d'appui 11 en appui contre l'épaulement périphérique annulaire 4, un jeu axial 12a subsiste entre le sommet du pion de rétention 13 et le fond de la géométrie femelle de rétention 2b. Les jeu* 12, 12a et 20 permettent de garantir que la coiffe de prise d'empreinte est en appui par sa facette annulaire 11 contre l'épaulement périphérique annulaire 4 lorsque le praticien la force axialement vers l'implant 1. La géométrie femelle de rétention 2b telle qu'illustrée comprend un tronçon femelle de rétention 2c présentant, le long de l'axe longitudinal l-l, une hauteur axiale h1 déterminée. Un tronçon 2e à diamètre augmenté sépare le fond de la géométrie femelle de rétention 2b et le tronçon femelle de rétention 2c, de sorte que le tronçon femelle de rétention 2c forme une nervure annulaire intérieure en saillie, dont le sommet cylindrique est en prise sur la paroi latérale cylindrique du pion de rétention 13. On assure ainsi une bonne maîtrise de l'effort de retenue par friction de la coiffe de prise d'empreinte 6 sur le pilier 2. En particulier, cet effort de retenue ne dépend pas de la dispersion éventuelle des positions axiales relatives de l'épaulement périphérique annulaire 4 et de l'extrémité distale 2a du pilier 2.

De préférence, la hauteur axiale h1 du tronçon femelle de rétention 2c est très inférieure à son diamètre D, par exemple inférieure au quart de son diamètre D. On assure ainsi une capacité de légère déviation angulaire de la coiffe de prise d'empreinte 6 à l'écart de la direction de l'axe longitudinal l-l, comme illustré par la double flèche 6a. La coiffe de prise d'empreinte 6 peut ainsi s'adapter plus étroitement sur toute la périphérie de l'épaulement périphérique annulaire 4, pour garantir encore mieux l'étanchéité ultérieure de la prothèse.

Le diamètre D du tronçon femelle de rétention 2c, égal (au jeu fonctionnel près) au diamètre du pion de rétention 13, peut avantageusement être choisi nettement inférieur au diamètre du pilier 2, pour favoriser encore la capacité de déviation angulaire 6a de la coiffe de prise d'empreinte 6 à l'écart de la direction de l'axe longitudinal l-l.

En alternative au mode de réalisation illustré ayant un tronçon femelle de rétention 2c en forme de nervure annulaire intérieure en saillie venant en prise sur un pion de rétention 13 cylindrique, on peut prévoir, comme illustré sur la figure 12, une géométrie femelle de rétention 2b cylindrique ou prismatique venant en prise autour d'un pion de rétention 13 cylindrique ayant lui-même un tronçon mâle

de rétention 2d formant une nervure annulaire périphérique en saillie et un tronçon de liaison 2f à diamètre réduit en contre-dépouille.

La coiffe de prise d'empreinte 6 telle qu'illustrée sur la figure 5 comprend en outre un rebord périphérique externe 14 évasé, apte à maintenir éloignée la gencive pendant la mise en place de la coiffe de prise d'empreinte 6 sur l'implant 1 dans la bouche du patient.

Dans la réalisation illustrée sur la figure 5, l'implant 1 (ou la pièce de moulage analogue) est ainsi par lui-même apte à recevoir la coiffe de prise d'empreinte 6, et il comprend, à son extrémité distale, la géométrie femelle 2b de rétention apte à recevoir axialement en friction le pion de rétention 13 prévu dans la chambre intérieure 9 de la coiffe de prise d'empreinte 6.

On considère maintenant les figures 6 et 7, qui illustrent un implant 1 selon un autre mode de réalisation de l'invention, adapté pour une fixation par vissage, et recevant une pièce prothétique 5 telle que précédemment décrite en relation avec la figure 3.

On distingue, sur la figure 7 en coupe, l'implant 1 qui comporte la base de rétention 1a et Ia nervure périphérique annulaire intermédiaire 3 extérieure dont la face distale définit l'épaulement périphérique annulaire incliné 4.

La pièce prothétique 5, quant à elle, comprend le pilier 2, et est rapportée dans l'implant 1.

Pour cela, l'implant 1 comporte une cavité d'assemblage 1 b à tronçon conique 1 c et trou axial fileté 1 d pour recevoir et fixer un corps de fixation 5a conique et une tige de fixation filetée 5b de la pièce prothétique 5. La fixation de la pièce prothétique 5 dans l'implant 1 se fait par vissage, et la pièce prothétique 5 comporte, pour son entraînement, une cavité de manœuvre 5c axiale accessible depuis l'extrémité 2a du pilier 2.

Une fois la pièce prothétique 5 assemblée sur l'implant 1 , l'ensemble forme une pièce similaire à l'implant monobloc 1 de la figure 5.

La surface extérieure de la base de fixation 1a comporte un filetage auto taraudant adapté pour la fixation de l'implant par vissage dans l'os.

La forme extérieure de l'appui prothétique 24, constituée également dans ce mode de réalisation de la figure 7 par le pilier 2 et l'épaulement périphérique annulaire incliné 4, est la même que la forme extérieure dans le mode de réalisation précédent de la figure 5. Ainsi, la même coiffe de prise d'empreinte 6, ayant la même forme que précédemment décrite, peut être adaptée sur l'ensemble implant 1 - pièce prothétique 5 de la figure 7.

On retrouve ainsi les mêmes éléments que dans le mode de réalisation de la figure 5, et ceux-ci sont repérés par les- mêmes références numériques de sorte que l'on ne les décrira pas à nouveau.

En particulier, la coiffe de prise d'empreinte 6 s'adapte autour du pilier 2 avec un jeu axial 12 et un jeu radial 20, en venant en appui par sa facette annulaire d'appui 11 sur l'épaulement périphérique annulaire incliné 4, et en étant retenue en position par le pion de rétention 13 engagé en friction dans la géométrie femelle de rétention 2b du pilier 2.

La cavité de manoeuvre 5c prolonge la géométrie femelle de rétention 2b en direction de la base de fixation 1 a, et présente un diamètre inférieur à celui de la géométrie femelle de rétention 2b.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 7, la pièce prothétique 5 est ainsi apte à former avec l'implant 1 un appui prothétique 24 pour coopérer avec la coiffe de prise d'empreinte 6 et avec la prothèse ultérieurement formée, et la pièce prothétique 5 comprend, à son extrémité distale, la géométrie femelle de rétention 2b apte à recevoir axialement en friction le pion de rétention 13 présent dans la chambre intérieure 9 de la coiffe de prise d'empreinte 6.

Dans ce mode de réalisation, l'assemblage conique (tronçon conique 1c) entre l'implant 1 et la pièce prothétique 5 induit, du fait des tolérances de fabrication, une dispersion dans la position axiale de blocage relatif de la pièce prothétique 5 dans l'implant 1. Du fait que l'épaulement périphérique annulaire 4 est alors réalisé par l'implant 1 tandis que la géométrie femelle de rétention 2b est réalisée par la pièce prothétique 5, la pénétration du pion de rétention 13 dans la géométrie femelle de rétention 2b peut varier. Il est alors très avantageux de prévoir une structure de rétention à tronçon femelle de rétention 2c, qui détermine et maintient constante la surface de frottement qui produit l'effort de retenue, quelle que soit la pénétration du pion de rétention 13.

Dans le mode de réalisation illustré, la coiffe de prise d'empreinte 6 comprend un pion de rétention 13 creux, muni d'un trou axial borgne 13a ouvert vers l'intérieur et définissant une structure tubulaire. L'intérêt est qu'une telle structure tubulaire, du fait de l'épaisseur réduite de sa paroi, est élastiquement déformable sous une contrainte radiale. Une telle déformation élastique radiale est illustrée sur les figures 9, 10 et 11 , dans lesquelles le pion de rétention 13 est déformé radialement pour s'adapter au contour non circulaire de la géométrie femelle de rétention 2b, en portant contre les portions cylindriques de la surface 20b, et en s'engageant dans les rainures longitudinales 21b, 22b, 23b, 24b.

L'élasticité de la structure tubulaire d'un tel pion de rétention 13 a deux effets avantageux. Le premier effet est de compenser les éventuelles dispersions de dimensions radiales respectives du pion de rétention 13 et de la géométrie femelle de rétention 2b, afin de garantir le maintien de l'effort de retenue par friction dans une plage de valeurs acceptables.

Le second effet est de donner encore à la coiffe de prise d'empreinte 6 une capacité de légère déviation angulaire 6a à l'écart de la direction de l'axe longitudinal l-l. La coiffe de prise d'empreinte 6 peut ainsi s'adapter encore mieux sur toute la périphérie de l'épaulement périphérique annulaire 4, pour garantir encore mieux Pétanchéité ultérieure de la prothèse.

L'implant 1 tel qu'illustré sur les figures précédentes, dans la variante monobloc de la figure 5 ou dans la variante à pièce prothétique de la figure 7, associé à une coiffe de prise d'empreinte 6, permet de repérer de manière précise la position de l'épaulement périphérique annulaire 4 dans la bouche du patient. Pour cela, la coiffe de prise d'empreinte 6 est adaptée axialement en force sur l'appui prothétique 24, c'est-à-dire sur le pilier 2 et l'épaulement périphérique annulaire 4, puis une pâte de prise d'empreinte est appliquée autour de la coiffe de prise d'empreinte 6 et autour des dents du patient. Après prise de la pâte de prise d'empreinte, celle-ci est retirée en prenant soin de retirer simultanément la coiffe de prise d'empreinte 6 à l'écart de l'implant 1.

Il faut ensuite effectuer, en laboratoire, un modèle positif reproduisant la forme de la dentition du patient et la forme et la position de la partie dépassante de l'implant 1 constituée par l'appui prothétique 24.

On utilise pour cela une pièce de moulage analogue 1 telle que celle illustrée sur les figures 4 et 5, qui présente la forme extérieure exacte de l'appui prothétique à pilier 2 et épaulement périphérique annulaire 4 d'un implant ou ensemble implant - pièce prothétique présent dans la bouche du patient. La pièce de moulage analogue 1 est une pièce préfabriquée ayant la forme exacte de l'appui prothétique de l'implant que le praticien a choisi d'insérer dans la bouche du patient.

Cette pièce de moulage analogue 1 comporte ainsi un corps d'insertion apte à être surmoulé par une matière de moulage, le corps d'insertion étant surmonté d'une protubérance ayant la forme extérieure du pilier 2, limité à sa base par un épaulement ayant la position relative et la forme extérieure de l'épaulement périphérique annulaire 4 de l'appui prothétique 24.

En outre, la partie distale de la protubérance comprend une géométrie femelle de rétention 2b, apte à recevoir axialement en friction le pion de rétention

13 de la coiffe de prise d'empreinte 6, et comportant de préférence un tronçon femelle de rétention 2c et un tronçon 2e à diamètre augmenté.

Ainsi, au laboratoire, on adapte la pièce de moulage analogue dans la chambre intérieure 9 de la coiffe de prise d'empreinte 6 elle-même partiellement ou complètement noyée dans la pâte de prise d'empreinte, jusqu'à insérer axialement en force le pion de rétention 13 dans la géométrie femelle de rétention 2b de la pièce de moulage analogue et jusqu'à engager l'épaulement périphérique annulaire de la pièce de moulage analogue contre la facette annulaire d'appui 1 1 de la coiffe de prise d'empreinte 6. On réalise ensuite, par apport d'une matière de moulage telle qu'un plâtre, le moulage positif reproduisant la forme de la dentition du patient. Lorsque l'on enlève la coiffe de prise d'empreinte 6, la pièce de moulage analogue est correctement positionnée vis-à-vis des parties de moulage reproduisant la dentition, et le prothésiste peut réaliser la prothèse dentaire qui sera ensuite parfaitement adaptée sur l'appui prothétique 24 en bouche du patient.

Dans les réalisations illustrées sur les figures 5 et 7, le dispositif est en outre prévu pour interdire la rotation axiale relative de Ia coiffe de prise d'empreinte

6 sur l'implant 1. Pour cela, la chambre intérieure 9 est limitée par une portion de la paroi périphérique 7 en forme de méplat 7a, tandis que la paroi périphérique du pilier 2 comporte également un méplat 20a complémentaire.

Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures, l'épaulement périphérique annulaire 4 a une forme tronconique de révolution à sommet orienté vers l'extrémité distale de l'implant 1 ou de la pièce prothétique 5. L'invention s'applique toutefois à toutes autres formes d'épaulements périphériques annulaires aptes à réaliser la fonction de butée axiale et la fonction d'étanchéité périphérique de la prothèse.

Dans les modes de réalisation illustrés, la coiffe de prise d'empreinte 6 est une pièce monobloc qui comporte une paroi périphérique 7 et une paroi de fond 8 qui sont toutes deux pleines. Toutefois, l'invention s'applique aussi à des coiffes de prise d'empreinte réalisées par assemblage de plusieurs pièces, par exemple avec un pion de rétention 13 sous forme d'une pièce rapportée et fixée sur un corps de coiffe formant la paroi périphérique, ou sous forme d'une paroi de fond 8 rapportée ayant un pion de rétention 13. Les figures 5 et 7 peuvent illustrer cela, en considérant que le pion de rétention 13 est une pièce cylindrique qui se poursuit jusqu'à la face supérieure de coiffe de prise d'empreinte 6 selon les pointillés repérés par le diamètre D.

La réalisation d'une coiffe de prise d'empreinte par assemblage de deux pièces peut être plus facile et plus précise. En effet, cela permet notamment un contrôle plus précis de la dimension du pion de rétention 13, car on peut réaliser ce contrôle avant assemblage. Cette dimension du pion de rétention 13 influe de façon très importante sur la force de retenue de la coiffe de prise d'empreinte.

A contrario, du fait des très petites dimensions d'une coiffe de prise d'empreinte, le contrôle dimensionnel du pion de rétention 13 est très difficile lorsque celui-ci est en place dans la chambre intérieure de Ia coiffe de prise d'empreinte. A titre d'exemple, on peut réaliser la coiffe de prise d'empreinte 6 en une matière plastique usinée telle qu'un polycàrbonate de grade médical. Le pion de rétention 13 peut avoir un diamètre intérieur d'environ 1 ,1 mm, et un diamètre extérieur D de 1 ,72 mm (+ 0.02 - 0). Simultanément, la géométrie femelle de rétention 2b peut avoir un diamètre nominal de 1 ,65 mm (+ 0.01 - 0), avec des rainures longitudinales, et le tronçon femelle de rétention 2c peut avoir une hauteur axiale h1 de 0,3 mm environ.

L'invention s'applique aussi à des coiffes de prise d'empreinte ayant dans leurs parois un ou plusieurs orifices permettant au produit de prise d'empreinte de pénétrer autour de l'appui prothétique. Une telle configuration permet de relever des éventuelles retouches de cet appui prothétique.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.