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Title:
IMPROVED CONTROL OF A THERMAL DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/158990
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns the control of a thermal device, and more particularly a control housing of such a device, comprising an interface for communicating with an energy and control manager in order to receive, from the manager, centralised operating instructions defining, for said device, a centralised operating mode in which the device applies the abovementioned instructions. The housing further comprises an interface for inputting local operating preferences, the communication interface (COM) being arranged to communicate the operating preferences to the manager with a view to modifying the centralised operating instructions associated with the device depending on the operating preferences.

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Inventors:
LEMAIRE PHILIPPE (FR)
MORARD JEAN-LOUIS (FR)
POURRAT FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/050938
Publication Date:
October 22, 2015
Filing Date:
April 09, 2015
Export Citation:
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Assignee:
MULLER & CIE ETS M (FR)
International Classes:
F24F11/00
Foreign References:
US20130345883A12013-12-26
US20120131504A12012-05-24
US20090140056A12009-06-04
US20100023865A12010-01-28
Other References:
See also references of EP 3146272A1
Attorney, Agent or Firm:
CABINET PLASSERAUD (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. - Boîtier de commande (BC) d'un appareil thermique,

comportant une interface de communication (COM) avec un gestionnaire d'énergie et de pilotage (GE) pour recevoir du gestionnaire des consignes de fonctionnement centralisé définissant, pour ledit appareil, un mode de fonctionnement centralisé dans lequel l'appareil applique lesdites consignes,

caractérisé en ce qu'il comporte en outre une interface de saisie de préférences locales de fonctionnement, l'interface de communication étant agencée pour communiquer lesdites préférences de fonctionnement audit gestionnaire (GE) en vue de modifier les consignes de fonctionnement centralisé associées audit appareil en fonction des préférences de fonctionnement.

2. Boîtier de commande selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites préférences comportent au moins la définition d'une température de référence d'un fonctionnement de l'appareil, et ce que ladite température de référence est transmise audit gestionnaire (GE) en vue de modifier les consignes de fonctionnement centralisé en fonction de ladite température de référence. 3.- Boîtier de commande selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'interface comporte un organe de commande (MAN) pour faire basculer l'appareil depuis le mode de fonctionnement centralisé vers un mode de fonctionnement local dans lequel l'appareil applique des consignes de fonctionnement local, l'interface de saisie permettant de choisir lesdites consignes de fonctionnement local.

4.- Boîtier de commande selon la revendication 3, caractérisé en ce que le boîtier de commande est agencé pour proposer via un menu la sélection d'un sous-mode de fonctionnement local parmi plusieurs sous-modes de fonctionnement locaux correspondants à des sous-modes homologues de fonctionnement centralisé.

5.- Boîtier de commande selon la revendication 4, prise en combinaison avec la revendication 2, caractérisé en ce que les sous-modes de fonctionnement sont définis au moins par des températures de référence respectives. 6.- Boîtier de commande selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de sélection d'une condition de fin de mode de fonctionnement local comprenant une durée de temporisation ou un changement des consignes de fonctionnement centralisé envoyées à l'appareil, le boîtier étant agencé pour commander le basculement de l'appareil depuis le mode de fonctionnement local vers le mode de fonctionnement centralisé en réponse à la vérification de ladite condition.

7. Boîtier de commande selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un organe (SEC) pour une commande de réinitialisation des consignes de fonctionnement centralisé et des consignes de fonctionnement local à des valeurs par défaut.

8. - Boîtier de commande selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (BC) est agencé pour déclencher le basculement de l'appareil depuis le mode de fonctionnement local vers le mode de fonctionnement centralisé sur détection d'absence d'utilisateur à proximité de l'appareil pendant une durée prédéterminée.

9. - Boîtier de commande selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le boîtier de commande (BC) est configuré pour faire basculer l'appareil depuis le mode de fonctionnement local vers un mode de fonctionnement piloté par ledit gestionnaire, sur réception d'une consigne de délestage ou de réduction tarifaire.

10- Système comprenant un boîtier de commande selon l'une des revendications 1 à 9 et un gestionnaire d'énergie et de pilotage adapté pour : mémoriser et envoyer audit boîtier de commande (BC) des consignes de fonctionnement centralisé,

recevoir du boîtier de commande (BC) des préférences de fonctionnement et modifier les consignes de fonctionnement centralisé en fonction des préférences de fonctionnement.

11. - Procédé de commande d'un appareil thermique, dans lequel :

- au moyen d'un boîtier de commande agencé sur ledit appareil, on reçoit en provenance d'un gestionnaire d'énergie et de pilotage des consignes de fonctionnement centralisé définissant un mode de fonctionnement centralisé de l'appareil dans lequel l'appareil applique lesdites consignes,

- via le boîtier de commande, on saisit des préférences de fonctionnement et on communique lesdites préférences de fonctionnement audit gestionnaire, et

- on modifie les consignes de fonctionnement centralisé associées audit appareil en fonction des préférences de fonctionnement.

12. - Programme informatique caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 11 , lorsque ce programme est exécuté par un processeur.

Description:
Commande perfectionnée d'un appareil thermique

La présente invention concerne le domaine de la commande d'appareils thermiques tels qu'un appareil de chauffage/climatisation/ventilation avec récupération de chaleur/production d'eau chaude sanitaire, notamment dans une installation (domestique ou professionnelle).

Les appareils sont reliés habituellement à un gestionnaire d'énergie et de pilotage qui transmet alors à chaque appareil des consignes de fonctionnement selon une préférence générale d'un utilisateur (par exemple une température cible dans toute l'habitation). Néanmoins, cette température cible générale ne correspond pas forcément à une température adaptée à une pièce donnée, par exemple pour tenir compte de ses moyens d'isolation notamment. La présente invention vient améliorer la situation.

Elle propose à cet effet un boîtier de commande d'un appareil thermique, comportant une interface de communication avec un gestionnaire d'énergie et de pilotage pour recevoir du gestionnaire des consignes de fonctionnement centralisé définissant, pour l'appareil en question, un mode de fonctionnement centralisé dans lequel l'appareil applique les consignes.

En particulier, le boîtier comporte en outre une interface de saisie de préférences locales de fonctionnement, l'interface de communication étant agencée pour communiquer les préférences de fonctionnement au gestionnaire d'énergie et de pilotage en vue de modifier les consignes de fonctionnement centralisé associées à l'appareil thermique en fonction des préférences de fonctionnement.

La présente invention permet alors de définir des préférences locales propres à l'utilisateur par exemple lorsqu'il se situe dans une pièce dans laquelle opère l'appareil thermique, et notamment par exemple de définir une température de référence, propre au fonctionnement de l'appareil dans la pièce, cette température de référence étant communiquée au gestionnaire d'énergie et de pilotage pour y être mémorisée.

Ainsi, dans une forme de réalisation, les préférences précitées comportent au moins la définition d'une température de référence d'un fonctionnement de l'appareil, cette température de référence étant transmise alors au gestionnaire d'énergie et de pilotage en vue de modifier les consignes de fonctionnement centralisé en fonction de cette température de référence. La présente invention permet aussi de faire fonctionner l'appareil selon un mode local, sans intervention du gestionnaire précité.

Ainsi, dans une forme de réalisation, l'interface de saisie comporte un organe de commande pour faire basculer l'appareil depuis le mode de fonctionnement centralisé vers un mode de fonctionnement local, dans lequel l'appareil applique des consignes de fonctionnement local, l'interface de saisie permettant de choisir ces consignes de fonctionnement local.

En particulier, le mode de fonctionnement local et le mode de fonctionnement centralisé peuvent comporter des « sous-modes de fonctionnement » (appelés plus loin « mode de confort », « mode économique », « mode hors-gel ») qui peuvent différer en température bien entendu, mais éventuellement aussi en degré d'hygrométrie, vitesse d'air, niveau sonore, ou autre paramètre de réglage possible d'un appareil thermique. Ainsi, dans une réalisation particulière, le boîtier de commande est agencé pour proposer via un menu la sélection d'un sous-mode de fonctionnement local parmi plusieurs sous-modes de fonctionnement locaux correspondants à des sous-modes homologues de fonctionnement centralisé. Cette sélection permet notamment d'offrir à l'utilisateur un choix en matière de préférences de fonctionnement lors de l'initialisation du mode de fonctionnement local. Dans une réalisation particulière, les sous-modes de fonctionnement sont définis au moins par des températures de référence respectives.

Il est possible en particulier d'associer différentes températures de référence à différents sous-modes de fonctionnement (en mode local ou en mode centralisé) tels que par exemple au « mode de confort » une température relativement élevée (voisine de 19°C), au « mode économique » une température plus basse (par exemple de 3,5° de moins par exemple), au mode hors-gel une température de référence à 7° par exemple. Dans une forme de réalisation, le boîtier de commande comporte un organe de sélection d'une condition de fin de mode de fonctionnement local comprenant une durée de temporisation ou un changement des consignes de fonctionnement centralisé envoyées à l'appareil, le boîtier étant agencé pour commander le basculement de l'appareil depuis le mode de fonctionnement local vers le mode de fonctionnement centralisé en réponse à la vérification de la condition en question.

Ainsi, l'utilisateur peut préprogrammer les conditions de basculement de l'appareil depuis un mode de fonctionnement local vers un mode de fonctionnement centralisé. Il peut s'agir par exemple de faire basculer le fonctionnement vers le mode centralisé après une temporisation ou après qu'une heure de la journée ait été atteinte (par exemple minuit). Il est possible aussi qu'un changement de consignes auprès du gestionnaire d'énergie et de pilotage, par exemple en respectant un horaire programmé de délestage (ou « effacement » pour ne pas consommer d'énergie au-delà d'une limite), provoque aussi un basculement du mode local vers le mode centralisé, avec éventuellement un changement de sous-mode, par exemple du « mode de confort » vers le « mode économique ». Ainsi, une telle réalisation permet de limiter la consommation énergétique d'un appareil thermique.

Aussi, dans un mode de réalisation particulier, le boîtier est configuré pour faire basculer l'appareil depuis le mode de fonctionnement local vers un mode de fonctionnement piloté par ledit gestionnaire, sur réception d'une consigne de délestage ou de réduction tarifaire.

Dans une forme de réalisation, le boîtier de commande comporte un organe pour une commande de réinitialisation des consignes de fonctionnement centralisé et des consignes de fonctionnement local à des valeurs par défaut.

Ainsi, cette réalisation permet à l'utilisateur de corriger de façon simple les modifications portées aux préférences de fonctionnement de l'appareil, par exemple en cas de manipulations indésirables répétées, pour revenir à des valeurs de fonctionnement par défaut.

Dans une réalisation particulière, le boîtier est agencé pour déclencher le basculement de l'appareil depuis le mode de fonctionnement local vers le mode de fonctionnement centralisé sur détection d'absence d'utilisateur à proximité de l'appareil pendant une durée prédéterminée.

Cette réalisation permet de façon générale à l'utilisateur de récupérer le contrôle à distance de l'appareil lorsque celui-ci est en mode de fonctionnement local alors que l'utilisateur n'a pas accès à l'appareil. Dans un exemple plus particulier, une telle réalisation permet notamment de passer du mode de fonctionnement « confort » en local, au mode de fonctionnement « économique » en centralisé. Ainsi, par exemple, lorsque l'appareil se trouve en mode confort mais qu'aucun utilisateur n'est détecté aux abords de l'appareil pendant une durée prédéterminée, le gestionnaire peut faire basculer à distance l'appareil en mode économique (ou, selon des préférences préenregistrées, en mode hors-gel). Alternativement, des modes de réalisation sont envisageables dans lesquels le boîtier est agencé pour déclencher le basculement de l'appareil depuis un mode « confort » en fonctionnement centralisé vers un mode « économique » en fonctionnement centralisé, en cas de détection d'absence. Alternativement encore, il est possible de piloter un mode de fonctionnement « confort » sur détection de plusieurs occurrences de présence d'un utilisateur à proximité de l'appareil, ce qui permet d'améliorer l'ergonomie d'utilisation de l'appareil. Dès lors que le boîtier de commande de l'invention coopère avec le gestionnaire d'énergie et de pilotage, l'invention vise aussi un système comprenant un boîtier de commande tel que défini ci-dessus et en particulier un gestionnaire d'énergie et de pilotage adapté pour :

mémoriser et envoyer audit boîtier de commande des consignes de fonctionnement centralisé, et

recevoir du boîtier de commande des préférences de fonctionnement et modifier les consignes de fonctionnement centralisé en fonction des préférences de fonctionnement.

En outre, l'invention vise un procédé de commande d'un appareil thermique (exécuté typiquement auprès du boîtier de commande au sens de l'invention), dans lequel : au moyen d'un boîtier de commande agencé sur ledit appareil, on reçoit en provenance d'un gestionnaire d'énergie et de pilotage, des consignes de fonctionnement centralisé définissant un mode de fonctionnement centralisé de l'appareil dans lequel l'appareil applique lesdites consignes,

- via le boîtier de commande, on saisit des préférences de fonctionnement et on communique lesdites préférences de fonctionnement audit gestionnaire, et on modifie les consignes de fonctionnement centralisé associées audit appareil en fonction des préférences de fonctionnement.

Enfin, l'invention vise un programme informatique (et bien entendu le support mémoire sur lequel ses instructions sont stockées), comportant des instructions pour la mise en œuvre du procédé précité, lorsque ce programme est exécuté par un processeur. La figure 4 illustre un ordinogramme possible d'un tel programme.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels :

- La figure 1 illustre un exemple d'installation, dans un contexte d'application de l'invention ;

- La figure 2 illustre un exemple d'écran de contrôle pour la commande générale d'une installation selon la figure 1 ;

- La figure 3 représente un exemple d'interface de saisie sur un appareil thermique, dans une forme de réalisation au sens de l'invention ;

- La figure 4 illustre des étapes d'un exemple de procédé au sens de l'invention. On se réfère à la figure 1 sur laquelle on a représenté une installation pour la mise en œuvre du procédé au sens de l'invention. L'installation comprend une pluralité d'appareils thermiques. Il peut s'agir par exemple d'appareils de chauffage ou de climatisation ou de ventilation avec récupération de chaleur, ou encore de production d'eau chaude sanitaire. On entend ainsi de façon générale par « appareil thermique » tout équipement échangeur de chaleur et capable d'élever ou abaisser la température d'un fluide.

Ainsi, à titre d'exemple sur la figure 1, des radiateurs de chauffage RI et R2, sont disposés par exemple dans une même pièce comportant une fenêtre FE. Un autre radiateur R3 est par exemple disposé dans une autre pièce. L'installation peut comporter en outre un climatiseur AC, un ballon d'eau chaude sanitaire ECS, etc.

Ces appareils sont reliés à un gestionnaire d'énergie et de pilotage GE, pour :

- recevoir des consignes de fonctionnement selon une succession de modes, préprogrammée auprès du gestionnaire d'énergie et de pilotage GE, - et/ou remonter au gestionnaire d'énergie et de pilotage GE des informations captées par les appareils ou saisies par un utilisateur.

Les liaisons entre les appareils et le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE peuvent être de type radio fréquence (flèche w selon une ligne en zigzag) ou fïlaire (flèche f selon une ligne droite).

Un utilisateur de l'installation peut alors entrer une succession choisie de modes de fonctionnement des appareils de son installation (par exemple grâce à l'interface d'un terminal TER relié au gestionnaire d'énergie et de pilotage GE, pour plus d'ergonomie, comme illustré en figure 2).

Par exemple, l'utilisateur peut saisir une température souhaitée quotidiennement dans chaque pièce de son local, sur une journée. Par exemple, il peut programmer :

- dans une salle de bain, une température élevée (par exemple de 22°) en début de matinée (en haut de la colonne P3 de la figure 2), ainsi qu'en début de soirée (bas de la colonne P3) ;

- dans une chambre à coucher, une température de confort (par exemple de 19°) en début de nuit (en bas de la colonne P2) jusqu'en début de matinée (en haut de la colonne P2) ;

- dans une salle à manger (colonne PI), une température de confort (19°) en matinée (correspondant par exemple à la présence d'une famille avant de rejoindre un établissement scolaire et/ou un lieu professionnel) et en début de soirée (au retour du premier membre de la famille, par exemple).

En dehors de ces plages horaires, la température peut être plus basse (par exemple de 3,5° en-dessous de la température de confort précitée), par mesure d'économie. Ce mode de fonctionnement est appelé ci-après « mode économique ». Bien entendu, en période d'absence prolongée, la température peut être encore plus basse (7°C en mode « hors-gel » par exemple). Par ailleurs, l'utilisateur peut programmer ses préférences quotidiennement, ou de façon hebdomadaire sur une semaine complète (avec éventuellement des préférences générales différentes pour les jours de weekends). À plus grande échelle temporelle encore, il peut entrer dans son terminal des informations relatives à des événements particuliers devant intervenir à des dates prédéterminées (par exemple une période d'absence prolongée, ou encore une période dite « d'effacement » (référence EFF de la figure 2) pendant laquelle l'utilisateur s'engage vis-à-vis de son fournisseur d'énergie à limiter sa consommation à une quantité fixée). Le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE stocke alors une succession programmée de modes de fonctionnement des appareils, en correspondance de plages temporelles respectives.

Une fois ces paramètres entrés, le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE transmet aux appareils les consignes de modes de fonctionnement correspondant aux programmations de l'utilisateur. L'utilisateur peut lire sur son terminal TER le niveau de confort de référence de chaque pièce (températures, éventuellement hygrométrie, vitesses d'air, niveau sonore) et ajuster alors ce niveau de confort en fonction par exemple de son activité, de son habillement, ainsi que des périodes d'occupation et d'inoccupation.

En retour, le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE peut aussi recevoir des appareils des informations sur des événements particuliers. Ces événements particuliers peuvent correspondre à des saisies faites par un utilisateur sur un boîtier de commande d'un appareil, et/ou à des détections par des capteurs (par exemple un capteur de présence CP sur un appareil).

On a représenté un tel boîtier de commande BC sur la figure 3.

Le boîtier de commande BC comporte, dans l'exemple représenté, des boutons : de marche/arrêt de l'appareil, AR,

d'augmentation Bl et de baisse B2, par exemple de la température de fonctionnement pour un radiateur de chauffage,

de commande SEC de fonctionnement automatique géré par le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE (ce bouton de commande pouvant servir pour d'autres fonctions décrites plus loin),

de commande MAN de fonctionnement géré directement par un utilisateur de l'appareil, permettant ainsi à un utilisateur de prendre directement la main sur le fonctionnement de l'appareil et en particulier de déroger au fonctionnement automatique piloté par le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE.

Bien entendu, le boîtier de commande comporte en outre un écran d'affichage AFF notamment d'une température de consigne donnée à l'appareil. L'appareil lui-même peut comporter en outre un thermostat THR pour mesurer une température courante et éventuellement atteindre une température de consigne, ainsi qu'un capteur de présence CP. Le boîtier de commande BC et les capteurs (notamment CP, THR) sont reliés à un module de commande MC de l'appareil. Ce module MC comporte un processeur PROC et une mémoire de travail MEM pour récupérer, interpréter et éventuellement mémoriser des données provenant du boîtier BC et des capteurs CP, THR. La mémoire MEM peut être programmée en outre pour assurer un fonctionnement autonome de l'appareil, en indépendance du gestionnaire d'énergie et de pilotage GE, après un appui sur le bouton MAN. Le module MC peut comporter en outre une interface de communication (sans fil ou fïlaire) avec le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE, en particulier pour transmettre des informations issues de l'appareil.

Un type d'information pouvant être issue de l'appareil concerne, au sens de l'invention, une température de confort réglée par l'utilisateur lui-même. Dans un exemple de réalisation, l'utilisateur peut régler la température de fonctionnement de l'appareil à l'aide des boutons Bl et B2. S'il souhaite ensuite mémoriser ce réglage en l'associant à un mode de fonctionnement (par exemple au mode « confort »), il procède à un appui long sur la touche SEC (3 secondes par exemple). La température ainsi entrée est mémorisée auprès de l'appareil (dans la mémoire MEM dans l'exemple représenté), et également transmise au gestionnaire d'énergie et de pilotage GE pour y être mémorisée. Cette température devient la température de référence du mode confort et correspondra alors, pour les prochains réglages, à la température à associer à ce mode pour cet appareil. Elle servira en outre de référence pour le réglage de la température à distance par exemple depuis le terminal TER et via le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE. Cette température de référence est ajustée par l'utilisateur par exemple avec la porte de la pièce close (ainsi que les fenêtres bien entendu). Il s'agit alors de la température souhaitée réellement par l'utilisateur de l'appareil, dans des conditions d'utilisation réelle de l'appareil dans la pièce dans laquelle il se situe. Ainsi, la présente invention tire parti du fait qu'un utilisateur, in situ, est capable d'optimiser la température convenant pour un mode donné et dans une pièce donnée.

Ainsi, le module de commande MC de l'appareil convient pour un fonctionnement selon un mode choisi directement par l'utilisateur de l'appareil, en local, lorsqu'il prend la main directement sur l'appareil, par appui sur la touche MAN de la figure 3. Le fonctionnement de l'appareil est alors indépendant du gestionnaire d'énergie et de pilotage GE, sauf dans des conditions présentées plus loin en référence à la figure 4.

De manière générale, l'appui simple sur le bouton ECO permet à l'appareil de fonctionner selon la succession programmée des modes de fonctionnement de l'appareil (par exemple en mode économique en journée et en mode confort le soir, en semaine). Cette programmation a été mémorisée dans le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE (et saisie par l'utilisateur éventuellement via son terminal).

En revanche, l'appui sur le bouton MAN permet de déroger au fonctionnement selon la succession programmée des modes. Par exemple, alors qu'une plage horaire courante correspond à une absence préprogrammée d'utilisateur et donc à un mode économique, un utilisateur néanmoins présent et appuyant sur le bouton MAN lui permet de passer en mode de confort. En appuyant à nouveau sur le bouton MAN il peut choisir un mode particulier, par exemple le mode de hors-gel. Cette réalisation est utile pour prendre la main durablement sur l'appareil et sans intervention ultérieure du gestionnaire d'énergie et de pilotage GE. Par exemple, l'appui sur le bouton MAN donne accès à un menu de sélection de mode (confort, économique, hors-gel, par exemple). Dans une réalisation avantageuse, le menu propose en premier lieu un mode de fonctionnement autre que le mode en cours (par exemple en mode économique, en cas de mode confort en cours).

On se réfère maintenant à la figure 4 pour décrire un exemple de succession d'étapes dans un procédé au sens de l'invention. A l'issue de l'étape SI, les préférences générales de l'utilisateur ont été saisies (par exemple via son terminal TER) et mémorisées auprès du gestionnaire d'énergie et de pilotage GE. Ainsi, un appareil donné peut fonctionner en recevant les consignes du gestionnaire d'énergie et de pilotage GE quant à un écart souhaité par rapport à la température de référence confort, ou selon une température de consigne souhaitée ou un mode de fonctionnement préprogrammé (mode de confort, mode économique ou mode hors-gel), à l'étape S2. A l'étape S3, l'utilisateur de l'appareil règle depuis le module de commande COM de l'appareil la température qu'il souhaite dans une pièce. Une fois le réglage effectué, si l'utilisateur souhaite mémoriser cette température, il réalise à l'étape S4 un appui long (de 3 secondes) sur la touche ECO de l'appareil. Cette température devient alors sa température de référence confort. Cette information est transmise au gestionnaire d'énergie et de pilotage GE qui la mémorise et l'affiche par exemple sur le terminal pour servir d'indicateur de niveau de confort de référence. Sinon (flèche KO en sortie d'étape S4), lors d'un prochain fonctionnement de l'appareil selon le mode en cours, l'appareil visera une température correspondant à celle mémorisée avant réglage ou définie automatiquement par le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE suite à l'étape S2. Une fois que l'utilisateur a effectué l'appui long (3 secondes) sur la touche ECO (flèche OK en sortie de l'étape S4), la nouvelle valeur de température est mémorisée à l'étape S5 dans l'appareil. D'autres événements particuliers peuvent être communiqués au gestionnaire d'énergie et de pilotage GE. Par exemple, un appui plus long encore (8 secondes par exemple) sur le même bouton ECO par l'utilisateur directement sur l'appareil permet de revenir à des températures de confort, de mode économique et de hors-gel, pré-calibrées en sortie de fabrication de l'appareil (par exemple respectivement 19°, 15,5° et 7°C).

En outre, un radiateur par exemple peut être équipé d'un capteur de présence CP qui, le cas échéant, renseigne d'une présence ou d'une absence d'utilisateur dans une pièce. En référence alors à la figure 4, si l'appareil fonctionne selon un mode de confort demandé manuellement par un utilisateur (appui sur la touche MAN), une détection d'absence durable à l'étape S6 (par exemple après une temporisation de quelques dizaines de minutes) peut provoquer la prise en main par le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE. A l'étape S7, ce dernier impose un mode programmé préalablement (par exemple un mode économique, ou un mode hors-gel si l'absence détectée est plus longue qu'un deuxième seuil de temporisation prédéterminé).

Par ailleurs, une ouverture de fenêtre dans une pièce peut être détectée, par exemple par un thermostat de radiateur, sous la forme d'une chute brusque de la température dans cette pièce. Dans ce cas, il peut être prévu dans un exemple de réalisation d'arrêter le fonctionnement de l'appareil. Après un délai, l'appareil peut se connecter au gestionnaire d'énergie et de pilotage GE pour recevoir une consigne de mode de fonctionnement préprogrammé et fonctionner à nouveau selon ce mode préprogrammé. Ainsi, que l'utilisateur ait sélectionné le mode qu'il souhaite à l'aide de la touche MAN ou que le fonctionnement de l'appareil soit piloté par le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE en mode préprogrammé (l'utilisateur ayant appuyé préalablement sur la touche SEC), en cas de détection d'ouverture de fenêtre à l'étape SI 1, l'appareil arrête de fonctionner à l'étape S 12, dans un exemple de réalisation. Après une temporisation par exemple, l'appareil peut fonctionner ensuite selon un mode préprogrammé auprès du gestionnaire d'énergie et de pilotage GE à l'étape S16. Par ailleurs, même après avoir reçu un message de prise en main directe d'un appareil par un utilisateur à l'étape S9, si le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE a été programmée préalablement pour respecter une consigne de limitation de consommation d'énergie (par exemple un effacement) à l'étape S 13, la prise en main directe de l'appareil est annulée à l'étape S 14 et il est mis fin à la dérogation de fonctionnement selon le mode préféré de l'utilisateur de l'appareil. Le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE pilote à nouveau l'appareil à l'étape S 14 en faisant fonctionner l'appareil selon un mode économique à l'étape S16, ou en arrêtant l'appareil, ou autre, selon la programmation initialement prévue par l'utilisateur en réponse aux conditions d'effacement.

Par ailleurs, après une temporisation (par exemple à un horaire fixé, par exemple minuit), l'appareil peut dans un exemple de réalisation passer d'un mode de fonctionnement choisi par une prise en main (mode manuel par appui de la touche MAN) à un mode préenregistré, piloté par le gestionnaire d'énergie et de pilotage GE.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites ci-avant à titre d'exemple ; elle s'étend à d'autres variantes.

Ainsi par exemple, la présentation de l'interface de saisie illustrée à titre d'exemple sur la figure 3 est susceptible de variantes, bien que l'ergonomie de cette interface procure un grand confort d'utilisation. Par exemple, il est possible prévoir un unique bouton de commande ECO/MAN, qui ouvre un menu permettant de sélectionner la succession préenregistrée de modes ou le fonctionnement selon un mode souhaité immédiatement par l'utilisateur.