CANOVA LORENZO (FR)
DESBOEUFS NICOLAS (FR)
SCHWEITZER JEAN-PHLIPPE (FR)
LIEBREICH DANIEL (FR)
WO2013073156A1 | 2013-05-23 | |||
WO2011142351A1 | 2011-11-17 |
US20130341158A1 | 2013-12-26 | |||
US20070296134A1 | 2007-12-27 | |||
US6021790A | 2000-02-08 | |||
US20100162758A1 | 2010-07-01 |
REVENDICATIONS 1. Ensemble de convoyage (100) pour le défilement d’un produit verrier sous forme de feuille (S), ledit ensemble verrier comprenant une première partie (101 ) et une seconde partie (102), chaque partie comprenant un châssis (103) sur lequel des éléments de convoyage (110) apte à permettre le défilement dudit produit verrier sont agencés, le défilement se faisant de la première partie vers la seconde partie, la première partie et la seconde partie étant agencées pour qu’un espace (e) soit présent entre les éléments de convoyage de la première partie et les éléments de convoyage de la seconde partie, caractérisé en ce qu’au moins les éléments de convoyage de la première partie sont montés mobiles dans au moins une direction de réglage afin d’être déplacés pour modifier l’écartement entre les éléments de convoyage de la première partie et les éléments de convoyage de la seconde partie. 2. Ensemble de convoyage selon la revendication 1 , dans lequel la première partie (101 ) et la seconde partie (102) sont montés mobiles dans au moins une direction de réglage afin de modifier l’écartement entre les éléments de convoyage de la première partie et les éléments de convoyage de la seconde partie. 3. Ensemble de convoyage selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la au moins première partie mobile munie d’éléments de convoyage montés mobiles comprend des moyens de réglage en hauteur (120) permettant un réglage dans une direction orthogonale au plan du substrat. 4. Ensemble de convoyage selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de réglage en hauteur (120) sont des moyens de réglage en hauteur du châssis 121 positionnés entre le sol et le châssis (102). 5. Ensemble de convoyage selon la revendication 3, dans lequel les moyens de réglage en hauteur (120) sont des moyens de réglage en hauteur des éléments de convoyage (122) positionnés entre le châssis (102) et les éléments de convoyage (110). 6. Ensemble de convoyage selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la au moins première partie mobile munie d’éléments de convoyage montés mobiles comprend des moyens de réglage en pivotement (130) permettant le réglage dans une direction de pivotement. 7. Ensemble de convoyage selon la revendication précédente, dans lequel des moyens de réglage en pivotement (130) sont agencés entre les éléments de convoyage et le châssis, lesdits éléments de convoyage étant fixé audit châssis de sorte à pouvoir être mis en rotation par action des moyens de réglage en pivotement. 8. Ensemble de convoyage selon la revendication 6, dans lequel des premiers et seconds moyens de réglage en pivotement (130) sont agencés entre les éléments de convoyage et le châssis, lesdits premiers et seconds moyens de réglage en pivotement étant positionnés en deux points distincts (P1 , P2) selon la direction de défilement et commandés de façon indépendante. 9. Ensemble de convoyage selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les moyens de réglage en pivotement permettent le réglage dans une direction de pivotement et dans une direction orthogonale au plan du substrat. 10. Ensemble de convoyage selon l’une des revendications 3 à 5, dans lequel les moyens de réglage en hauteur sont des cales s’empilant les unes sur les autres. 11. Ensemble de convoyage selon l’une des revendications 3 à 5, dans lequel les moyens de réglage en hauteur et/ou les moyens de réglage en pivotement sont des vérins hydraulique ou des éléments à vis micrométrique. 12. Ensemble de convoyage selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le déplacement d’au moins les éléments de convoyage de la première partie est commandé par au moins un signal de commande généré par une unité de calcul. 13. Ensemble de convoyage selon l’une des revendications 2 à 11 , dans lequel le déplacement des éléments de convoyage de chaque partie est commandé par au moins un signal de commande généré par une unité de calcul. 14. Ensemble de convoyage selon l’une des revendications 2 à 11 , dans lequel le déplacement des éléments de convoyage de chaque partie est commandé manuellement par l’opérateur. 15. Ensemble de convoyage selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la première partie et la seconde partie sont agencées pour qu’un espace entre elles soit présent, cet espace permettant à un dispositif de traitement thermique de s’installer entre la première partie et la seconde partie. 16. Procédé de fonctionnement d’un ensemble de convoyage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes : - simuler le convoyage plat du substrat (S) d’épaisseur définie pour obtenir des valeurs de chute en entrée et de chute en sortie spécifique audit substrat d’épaisseur définie ; - utiliser les valeurs de chute en entrée et de chute en sortie dans un algorithme de calcul de réglage du verre pour le calcul de l’amplitude de réglage à opérer; Génération d’au moins un signal de commande représentatif de l’amplitude de réglage à opérer ; - envoie dudit au moins un signal de commande représentatif de l’amplitude de réglage à opérer à au moins une des parties dudit ensemble. 17. Procédé selon la revendication 16, dans lequel au moins deux signaux de commande représentatifs de l’amplitude de réglage à opérer sont générés, au moins un signal étant envoyé à chaque partie dudit ensemble de convoyage 18. Procédé selon l’une des revendications 16 ou 17, dans lequel l’étape consistant à simuler le convoyage plat du substrat est opérée pour une pluralité de substrat ayant chacune une épaisseur spécifique, ledit procédé comprenant en outre, après cette étape de simulation, une étape de sélection d’un des substrats pour l’utilisation de ses valeurs de chute en entrée et de chute en sortie spécifiques. 19. Procédé selon la revendication 18, dans lequel l’étape de simulation est opérée pour le convoyage plat du substrat est de substrats subissant un traitement thermique. 20. Procédé selon l’une des revendications 16 à 19, dans lequel ledit au moins un signal de commande est envoyé aux moyens de réglage en hauteur et/ou au moyens de réglage en pivotement. |
La présente invention est relative au domaine du convoyage de substrat verrier.
ART ANTÉRIEUR
Actuellement, les feuilles de verre sont transportées dans les usines de production et de traitement et de conditionnement via des moyens de convoyage 1. Ces moyens de convoyage se présentent généralement sous la forme de rouleaux 2 agencés sur un châssis 3, certains rouleaux 2 sont entraînés par un moteur. Ces rouleaux entraînés par des moteurs permettent d’envoyer une impulsion de déplacement auxdites feuilles de verres, les autres rouleaux permettant à la feuille de glisser. Ces moyens de convoyage forment des lignes de convoyage comme visible à la figure 1.
Or, dans certains cas, ces lignes de convoyage ne sont pas continues c’est-à-dire qu’il existe des espaces entre les différentes parties. Ces espaces peuvent être présents lorsqu’il faut passer d’une ligne de convoyage à une autre ou dans le cas d’un traitement thermique.
En effet, pour le cas d’un traitement thermique par laser, un espace est nécessaire afin que le faisceau laser puisse être agencé et son faisceau récupéré, évitant ainsi toute interaction avec la ligne de convoyage.
Toutefois, dans le cas du transport d’une feuille de verre, cela peut poser un problème.
En effet, le verre est un matériau qui se déforme par gravité ou lorsqu’il est soumis à un gradient de température, notamment lors d’un traitement thermique, de manière significative lorsqu’il se présente sous la forme d’une plaque grande et fine. Il existe un risque, avec cet espace entre les lignes de convoyage, d’apparition d’une flexion du verre. Cette flexion sera maximale à l’extrémité avant et/ou arrière de la feuille de verre dans le sens de défilement et peut entraîner, par exemple, un choc de la feuille de verre avec ledit module de convoyage comme visible aux figures 2a, 2b et 2c. Ce choc peut entraîner la déformation du verre voir la casse de la feuille de verre. De plus, dans le cas d’un traitement thermique, la déformation du verre peut entraîner un décalage entre le point de focalisation du faisceau laser utilisé pour opérer le traitement thermique et ledit revêtement à traiter. Ainsi, le substrat verrier n’est pas correctement, uniformément traité et présente des défauts.
RÉSUMÉ DE L’INVENTION
La présente invention se propose donc de résoudre ces inconvénients en fournissant un ensemble de convoyage réglable permettant d’accompagner la courbure naturelle du verre pour éviter la déformation.
A cet effet, l’invention concerne un ensemble de convoyage pour le défilement d’un produit verrier sous forme de feuille, ledit ensemble verrier comprenant une première partie et une seconde partie, chaque partie comprenant un châssis sur lequel des éléments de convoyage apte à permettre le défilement dudit produit verrier sont agencés, le défilement se faisant de la première partie vers la seconde partie, la première partie et la seconde partie étant agencées pour qu’un espace soit présent entre les éléments de convoyage de la première partie et les éléments de convoyage de la seconde partie, caractérisé en ce qu’au moins les éléments de convoyage de la première partie sont montés mobiles dans au moins une direction de réglage afin d’être déplacés pour modifier l’écartement entre les éléments de convoyage de la première partie et les éléments de convoyage de la seconde partie.
Cette invention permet avantageusement d’avoir un convoyeur capable de limiter la chute en entrée et/ou la chute en sortie du substrat de verre lors du passage entre la première partie et la seconde partie en ajustant la position des éléments de convoyage d’au moins une des deux parties de l’ensemble de convoyage.
Selon un exemple, la première partie et la seconde partie sont montés mobiles dans au moins une direction de réglage afin de modifier l’écartement entre les éléments de convoyage de la première partie et les éléments de convoyage de la seconde partie. Selon un exemple, la au moins première partie mobile munie d’éléments de convoyage montés mobiles comprend des moyens de réglage en hauteur permettant un réglage dans une direction orthogonale au plan du substrat.
Selon un exemple, lequel les moyens de réglage en hauteur sont des moyens de réglage en hauteur du châssis positionnés entre le sol et le châssis.
Selon un exemple, les moyens de réglage en hauteur sont des moyens de réglage en hauteur des éléments de convoyage positionnés entre le châssis et les éléments de convoyage.
Selon un exemple, la au moins première partie mobile munie d’éléments de convoyage montés mobiles comprend des moyens de réglage en pivotement permettant le réglage dans une direction de pivotement.
Selon un exemple, des moyens de réglage en pivotement sont agencés entre les éléments de convoyage et le châssis, lesdits éléments de convoyage étant fixés audit châssis de sorte à pouvoir être mis en rotation par action des moyens de réglage en pivotement.
Selon un exemple, des premiers et seconds moyens de réglage en pivotement sont agencés entre les éléments de convoyage et le châssis, lesdits premiers et seconds moyens de réglage en pivotement étant positionnés en deux points distincts selon la direction de défilement et commandés de façon indépendante.
Selon un exemple, les moyens de réglage en pivotement permettent le réglage dans une direction de pivotement et dans une direction orthogonale au plan du substrat.
Selon un exemple, les moyens de réglage en hauteur sont des cales s’empilant les unes sur les autres.
Selon un exemple, les moyens de réglage en hauteur et/ou les moyens de réglage en pivotement sont des vérins hydrauliques ou des éléments à vis micrométrique.
Selon un exemple, le déplacement d’au moins les éléments de convoyage de la première partie est commandé par au moins un signal de commande généré par une unité de calcul. Selon un exemple, le déplacement des éléments de convoyage de chaque partie est commandé par au moins un signal de commande généré par une unité de calcul.
Selon un exemple, le déplacement des éléments de convoyage de chaque partie est commandé manuellement par l’opérateur.
Selon un exemple, la première partie et la seconde partie sont agencées pour qu’un espace entre elles soit présent, cet espace permettant à un dispositif de traitement thermique de s’installer entre la première partie et la seconde partie.
L’invention concerne en outre un procédé de fonctionnement d’un ensemble de convoyage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :
- simuler le convoyage plat du substrat d’épaisseur définie pour obtenir des valeurs de chute en entrée et de chute en sortie spécifique audit substrat d’épaisseur définie ;
- utiliser les valeurs de chute en entrée et de chute en sortie dans un algorithme de calcul de réglage du verre pour le calcul de l’amplitude de réglage à opérer;
-Génération d’au moins un signal de commande représentatif de l’amplitude de réglage à opérer ;
- envoie dudit au moins un signal de commande représentatif de l’amplitude de réglage à opérer à au moins une des parties dudit ensemble.
Selon un exemple, au moins deux signaux de commande représentatifs de l’amplitude de réglage à opérer sont générés, au moins un signal étant envoyé à chaque partie dudit ensemble de convoyage
Selon un exemple, l’étape consistant à simuler le convoyage plat du substrat est opérée pour une pluralité de substrat ayant chacune une épaisseur spécifique, ledit procédé comprenant en outre, après cette étape de simulation, une étape de sélection d’un des substrats pour l’utilisation de ses valeurs de chute en entrée et de chute en sortie spécifiques.
Selon un exemple, l’étape de simulation est opérée pour le convoyage plat du substrat est de substrats subissant un traitement thermique. Selon un exemple, ledit au moins un signal de commande est envoyé aux moyens de réglage en hauteur et/ou au moyens de réglage en pivotement.
DESCRIPTION DES FIGURES
D’autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels:
-la fig. 1 est une représentation schématique d’un ensemble de convoyage selon l’art antérieur et ;
-les fig. 2a, 2b et 2c sont des représentations schématiques d’un convoyage de verre et de sa déformation dans un ensemble de convoyage selon l’art antérieur ;
-les fig. 3a et 3b sont des représentations schématiques d’un ensemble de convoyage selon l’invention;
-les fig. 4 et 5 sont des représentations schématiques d’un ensemble de convoyage avec réglage en hauteur selon l’invention;
-les fig. 6 à 9 sont des représentations schématiques d’un ensemble de convoyage avec réglage en pivotement selon l’invention;
-la fig. 10 est une représentation schématique d’un ensemble de convoyage selon l’invention dans un traitement laser.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION
Aux figures 3a et 3b est représenté un ensemble de convoyage 100 selon l’invention. Cet ensemble de convoyage 100 comprend une première partie 101 et une seconde partie 102. Chaque partie consiste en un châssis 103 sur lequel des éléments de convoyage 110 sont agencés. Ces éléments de convoyage 110 sont, par exemple, des rouleaux 111 montés entre deux rails 112. Certains rouleaux 111 sont connectés à un moteur afin de permettre à un produit verrier ou substrat de verre S de défiler. Ce substrat de verre peut avoir des dimensions variées et, notamment, être une feuille de taille « jumbo » (6 m x 3,21 m). On définira que la feuille présente une longueur de 6m et une largeur de 3.21 m et que l’ensemble de convoyage 100 permet à ladite feuille de verre de se déplacer suivant sa longueur. Le substrat S comprend ainsi un premier bord S1 ou bord d’entrée correspondant au premier bord du substrat en appui sur l’ensemble de convoyage 100. Le substrat comprend un second bord S2 ou bord de sortie correspondant au dernier bord du substrat S en appui sur l’ensemble de convoyage.
Astucieusement selon l’invention, l’ensemble de convoyage 100 est agencé pour que les éléments de convoyage 110 de chaque partie 101 , 102 soient montés mobiles. Plus précisément, ces éléments de convoyage 110 sont montés mobiles pour permettre au profil, dans le plan de la longueur du verre, de se conformer à la flexion de ladite feuille de verre.
Les éléments de convoyage 110 sont agencés pour être mobiles dans au moins une direction.
Selon un premier mode d’exécution, une première direction D1 de déplacement est sensiblement orthogonale au plan du verre S et permet un réglage en hauteur. Pour cela, le châssis 103 comprend des moyens de réglage en hauteur 120.
Dans une première solution visible à la figure 4, les moyens de réglage en hauteur 120 sont des moyens de réglage en hauteur du châssis 121 agencés pour permettre un réglage en hauteur du châssis 103. Pour cela, les moyens de réglage en hauteur du châssis 121 peuvent prendre des formes diverses.
Dans un premier exemple, ces moyens de réglage en hauteur du châssis 121 sont des cales ajoutées à l’interface entre le sol F et le châssis 103. Ces cales, de hauteur définie, sont ajoutées ou retirées pour le réglage en hauteur.
Dans un second exemple, les moyens de réglage en hauteur du châssis 121 sont des éléments de réglages hydraulique, pneumatique ou mécanique agencés au niveau du châssis 103, par exemple dans les pieds. Ces éléments de réglages hydraulique, pneumatique ou mécanique permettent, par action hydraulique, pneumatique ou mécanique, de lever ou abaisser le châssis 103. Des éléments de réglage hydraulique ou pneumatique peuvent être des vérins alors que des éléments de réglage mécanique peuvent comprennent un tube crantée et une roue dentée permettant, suite à la mise en rotation de la roue, le déplacement du tube cranté.
Dans une seconde solution visible à la figure 5, les moyens de réglage en hauteur 120 sont des moyens de réglage en hauteur des éléments de convoyage 122 agencés pour permettre un réglage en hauteur des éléments de convoyage 110 c’est-à-dire les rails 112 et des rouleaux 111. Pour cela, les moyens de réglage en hauteur du châssis peuvent prendre des formes diverses.
Dans un premier exemple, ces moyens de réglage en hauteur des éléments de convoyage 122 sont des cales ajoutées à l’interface entre les éléments de convoyage 110 et le châssis 103. Ces cales, de hauteur définie, sont ajoutées ou retirées pour le réglage en hauteur.
Dans un second exemple, les moyens de réglage en hauteur des éléments de convoyage 122 sont des éléments de réglages hydraulique, pneumatique ou mécanique agencés au niveau des rails entre lesquels les rouleaux 111 sont montés. Ces éléments de réglages hydraulique, pneumatique ou mécanique permettent, par action hydraulique, pneumatique ou mécanique, de lever ou abaisser lesdits éléments de convoyage. Des éléments de réglage hydraulique ou pneumatique peuvent être des vérins alors que des éléments de réglage mécanique peuvent comprennent un tube crantée et une roue dentée permettant, suite à la mise en rotation de la roue, le déplacement du tube cranté.
On pourra, par exemple, prévoir que les moyens de réglage en hauteur des éléments de convoyage 122 se font, pour chaque partie, en quatre points c’est-à-dire deux points par rails 112 permettant ainsi de garantir une assiette constante et stable.
Selon un second mode d’exécution compatible avec le premier mode d’exécution visible à la figure 6, une seconde direction de déplacement est envisagée et est un déplacement angulaire. Un tel déplacement angulaire consiste en un pivotement des éléments de convoyage c’est-à-dire les rails 112 et les rouleaux 111 , par rapport à un axe. On comprend par-là que l'inclinaison des éléments de convoyage est modifiée.
Dans un premier exemple, l’axe de pivotement est défini pour être l’axe de rotation du premier rouleau 111 c’est-à-dire du premier rouleau sur lequel le substrat verrier S s’appuie dans le sens de défilement.
Pour opérer ce déplacement de pivotement, des moyens de réglage en pivotement 130 sont utilisés et plusieurs solutions sont possibles.
Une première solution visible à la figure 7 consiste à avoir les éléments de convoyage 110 fixé en un point au châssis 103, cette fixation permettant la mise en en rotation selon un axe. Les éléments de convoyage 110 sont reliés au châssis, en un second point, par l’intermédiaire de moyens de réglages en pivotement 130. Ces moyens de réglages en pivotement 130 sont agencés pour permettre le déplacement en hauteur des éléments de convoyage 110. Les positions de la fixation au châssis 103 et des moyens de réglage en pivotement sont définies pour permettre au dernier rouleau dans le sens de défilement d’être déplacée. En effet, avec la fixation au châssis 103 et les moyens de réglage en pivotement 130 positionnés à chaque extrémité, une action sur les moyens de réglage en pivotement 130 entraîne un déplacement en hauteur des éléments de convoyage 110 en regard desdits moyens de réglage en pivotement 130. Hors, comme les éléments de convoyage 110 sont également fixés au châssis 103, un mouvement de pivotement des éléments de convoyage se produit.
Une seconde solution consiste à avoir des moyens de réglage en pivotement 130 agencés le long des éléments de convoyage 110 comme visible aux figures 8 et 9. De préférence, les moyens de réglage en pivotement 130 sont agencés suivant deux positions longitudinales distinctes. Les moyens de réglage en pivotement 130 de la première position longitudinale et les moyens de réglage en pivotement 130 de la seconde position longitudinale sont commandés de façon indépendante et permettent d’élever ou d’abaisser en hauteur lesdits éléments de convoyage.
Cette configuration permet avantageusement d’opérer le mouvement de pivotement. En effet, en opérant différemment sur les moyens de réglage en pivotement de la première position P1 longitudinale et les moyens de réglage en pivotement de la seconde position P2, on crée un différentiel de déplacement en hauteur entre les deux positions longitudinales. Ce différentiel implique que les éléments de convoyage opèrent un mouvement de pivotement. Ce mouvement de pivotement se caractérise en ce que l’axe de pivotement n’est pas fixe. En effet, selon le positionnement des moyens de réglage en pivotement 130 et le déplacement en hauteur de chacun d’eux, l’axe de pivotement varie.
Cette seconde solution est avantageuse car elle permet un réglage dans les deux directions D1 et D2 c’est-à-dire en hauteur et en pivotement
Ainsi, dans le cas de l’ensemble de convoyage, la première partie et la seconde partie seront agencés pour que le déplacement angulaire soit complémentaire entre ces deux parties. On comprend alors que le déplacement angulaire de la première partie est opérée de sorte à présenter une pente ascendante alors le déplacement angulaire de la seconde partie est opérée de sorte à présenter une pente descendante.
Cet ensemble de convoyage fonctionne de la façon suivante.
Dans une première étape, des simulations sont réalisées. Ces simulations ont pour but de déterminer le comportement d’un substrat S donné sur un ensemble de convoyage non réglable. Pour cela, les paramètres de l’ensemble de convoyage et les paramètres du substrat (dimension, épaisseurs), voir d’un éventuel traitement thermique sont entrés dans une unité de calcul dont le but est de simuler le comportement d’un substrat verrier S sur ledit ensemble de convoyage non réglable.
Plus précisément, cette simulation permet d’obtenir des valeurs de décalage du premier bord et du second bord du substrat S lors du défilement. En effet, lors du passage de l’espace e entre la première partie 101 et la seconde partie 102, le premier bord puis le second bord se retrouve en porte à faux, non soutenus. Cette position en porte à faux entraine une flexion du verre sous l’effet de la gravité. Cette flexion dépend de l’épaisseur du verre et des conditions dans lequel il se trouve, notamment s’il est monté en température, cette montée en température induisant une flexion plus grande.
Il existe donc un saut d’entrée c’est-à-dire un décalage entre la position du premier bord du substrat S et la position du premier rouleau de la seconde partie 102 et un saut de sortie c’est-à-dire un décalage entre la position du second bord du substrat S et la position du dernier rouleau de la première partie 101 .
Cette simulation est réalisée pour des substrats de même largeur et longueur mais d’épaisseurs différentes. Les résultats de ces simulations son préférentiellement stockés dans une base de données.
L’ensemble de convoyage selon l’invention est astucieusement associé à une unité de calcul. Cette association consiste en une simple utilisation d’une unité de calcul ou en l’intégration de l’unité de calcul à l’ensemble de convoyage.
Cette unité de calcul est utilisée pour opérer le déplacement des éléments de convoyage 110 de chaque partie 101 , 102. En effet, cette unité de calcul est connectée à des moyens d’entrée permettant à un opérateur d’entrer des données, à des moyens d’affichage pour afficher des résultats et à des moyens mémoire pour stocker un algorithme. Cet algorithme est un programme permettant le calcul et la détermination du mouvement à appliquer aux éléments de convoyage de chaque partie pour limiter au maximum le décalage entre la position du premier bord et la position du premier rouleau de la seconde partie 102 et entre la position du second bord et la position du dernier rouleau de la première partie 101.
Cet algorithme est un algorithme qui simule également le passage du substrat verrier S sur l’ensemble de convoyage 100 en intégrant une bouche de calcul dans laquelle les éléments de convoyage 110 de la première partie 101 et ceux de la seconde partie 102 sont déplacés selon la première et/ou la seconde direction de déplacement. Cette boucle de calcul est programmée afin que les décalages soient les plus faibles possibles.
Une fois cette boucle de calcul terminée, il existe deux possibilités.
La première possibilité consiste à simplement afficher les informations des déplacements devant être effectués sur des moyens d’affichage pour que l’opérateur puisse les retranscrire manuellement. Les différents moyens de réglage sont alors pourvus d’une interface permettant le réglage manuel par l’opérateur. Cette interface manuelle peut être totalement manuelle c’est-à-dire comprendre un engrenage accouplé à une molette ou une manivelle pour procéder au réglage. L’interface peut aussi être semi-manuelle c’est-à-dire que le réglage se fait via un engrenage accouplé à un ou des moteurs ou via des pompes. Ces moteurs ou pompes sont activés manuellement par l’opérateur.
Une seconde possibilité consiste à permettre à ladite unité de calcul de générer des signaux de commande. Ces signaux de commande sont envoyés par l’intermédiaire d’une connexion filaire ou sans fil de type Wifi ou Bluetooth ou via des ondes radio. Cette seconde possibilité est possible en ce que les moyens de réglages des différentes directions peuvent utiliser des vérins et/ou des vis micrométriques commandables électriquement via des moteurs ou des pompes.
Ainsi, lors de la mise en fonctionnement de la ligne de convoyage à laquelle l’ensemble de convoyage selon l’invention est intégré, l’opérateur sélectionne le substrat à convoyer. Cette sélection se fait en sélectionnant l’épaisseur du verre et le traitement thermique ou non. Une fois cette sélection opérée, le réglage est effectué manuellement par l’opérateur via un affichage des valeurs de déplacement à faire ou automatiquement suite à la génération de signaux de commandes aux moyens de réglage en hauteur et/ou aux moyens de réglage en pivotement.
Cette invention peut être utilisée dans différentes applications. Une première application est le convoyage et notamment le transfert d’une ligne de convoyage à une autre. En effet, dans une usine verrière, il est possible d’avoir différentes lignes de convoyage, chaque ligne étant utilisée pour une étape spécifique : fabrication de la feuille de verre, traitement de ladite feuille, découpage ou inspection. Cette séparation des différentes lignes est généralement l’occasion d’avoir un élément de convoyage mobile c’est-à-dire fonctionnant tel un pont levis pour permettre à des opérateurs ou convoyeurs de transports de passer.
La présente invention est également utilisée dans le cas de traitement thermique comme visible en figure 10. En effet, un traitement thermique par laser consiste à générer un faisceau laser focalisé sous forme de ligne sous lequel le substrat verrier passe afin d’être traité. Ce substrat verrier peut avoir reçu une couche en surface nécessitant un traitement thermique pour son fonctionnement optimal. Il convient donc que le traitement soit homogène sur la surface du substrat verrier. Or, avec un traitement laser, il est nécessaire d’avoir un espace e vide entre la première partie et la seconde partie pour le passage du laser, la présence de cet espace vide entraînant les problèmes cités auparavant de flexion du verre. Cette flexion du verre, outre le fait de pouvoir gêner le convoyage, entraîne surtout un déplacement du substrat verrier par rapport au point de focalisation du laser entraînant un traitement thermique non optimal. On comprend ainsi que le verre ne garde pas une assiette constante. Ce traitement thermique peut être non optimal voir irrégulier entraînant la mise au rebut du substrat verrier
La présente invention, avec l’ensemble de convoyage en deux parties dont chacune est mobile dans au moins une direction, permet d’adapter le convoyage à la courbure que prend le substrat verrier afin que le substrat verrier soit positionné de façon à ce que le point de focalisation soit toujours placé afin d’obtenir un traitement thermique optimal et régulier. En effet, en réglant la position selon la première direction et/ou la seconde direction de la première partie et/ou de la seconde partie, la présente invention est capable de permettre au substrat de verre de garder une assiette constante au point de traitement du laser c’est-à-dire le point de focalisation. De ce fait, le traitement thermique est fait de façon homogène.
Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à l’exemple illustré mais est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l’homme de l’art.