Les pertes financières considérables causées par le piratage des logiciels , le manque de confidentialité des fichiers et la pollution par les virus informatiques sont devenues des problèmes très importants de la solution desquels peut dépendre 5 la survie d'entreprises .

Les solutions apportées à ces problèmes sont logicielles et/ou matérielles . On introduit en particulier des protections logicielles internes qui interdisent en principe le fonctionnement sans la connaissance de clefs , et/ou la copie . Mais dans leur principe même , ces protections sont irréalistes contre qui 0 possède la disquette .

On a préconisé aussi l'emploi de clefs physiques constituées d'une "boite noire" que l'on dispose par exemple sur un port extérieur et qui est interrogé par la disquette via l'unité centrale . Le prix en est élevé et les résultats incertains .

D'autre part , dans le but d'obtenir un accès instantanné au catalogue de _> la disquette ou d'autre formes de mémoire de masse , a été décrit l'intégration aux disques et disquettes de circuits intégrés dans lesquels est écrit le catalogue de la mémoire de masse .

Dans la demande de brevet français N°88 08234 a été proposé l'usage de tels circuits intégrés comme élément de sécurité des mémoires de masse , à 0 disque ou à bande .

Dans ces dispositifs , le module est lié intimement à l'enveloppe de la mémoire de masse .

Cette contrainte rend peu pratique ou même problématique l'obtention d'une copie de sauvegarde et/ou l'usage d'un fichier réparti sur plusieurs mémoires 5 de masse .

La présente invention a pour but de permettre l'usage de tels dispositifs et la réalisation de copies de sauvegarde el/ou l'usage de fichiers répartis sur plusieurs mémoires de masse .

Le but de l'invention est atteint en aménageant des disquettes ou d'autres mémoires de masse , de façon à recevoir , soit de manière irréversible et robuste , soit de manière amovible , ou de manière indépendante , un ou plusieurs modules constitués de circuits intégrés , microprocesseurs , mémoires mortes ou vives , connecteurs , et dispositifs d'entrée de données , de visualisation et d'alimentation , et ceci de façon à ce que le dit support de masse puisse être utilisé avec ou sans le ou les dits modules .

Le but de l'invention est plus particulièrement atteint en aménageant de cette façon des mémoires de masse de type existant actuellement qui pourront alors être utilisés sur les lecteurs existants ou sur des lecteurs perfectionnés prenant en compte les modules .

FEUILLE DE REMPLACEMENT

Cette réalisation , suivant l'invention , permet de dissocier totalement les supports de masse des modules , de façon à permettre le développement indépendant de modules de capacités et de prix différents pouvant être disposés , lorsque le besoin s'en fait sentir , sur les mémoires de masse très standardisées dont le prix n'exéderait pas de façon significative le prix du support de masse équivalent non aménagé .

Cette réalisation permet de créer une ou plusieurs copies de sauvegarde , la protection des droits d'auteurs ou de la confidentialité étant assuré par le module .

Cette réalisation , suivant l'invention , permet de plus d'augmenter de façon importante la sécurité de la disquette en séparant physiquement et en stockant éventuellement en des endroits différents , le support de masse et son ou ses modules .

Cette réalisation permet également , en prévoyant le regroupement sur un support unique et ou la connection directe de deux ou plusieurs modules issus de disquettes différentes , d'utiliser de façon pratique des ensembles utilisant plusieurs supports de masse .

Le but de l'invention est complémentairement atteint en disposant dans le lecteur de la mémoire de masse ou indépeπdament de lui , des connecteurs pouvant entrer en contact avec les connecteurs du module et établissant une liaison ^entrθ le module et l'unité centrale de l'ordinateur .

Nous entendons par logement d'un module , une disposition matérielle de l'enceinte de la mémoire de masse , et en particulier des disques et disquettes , qui est réalisée dans le but d'y introduire par la suite et à la convenance de l'utilisateur

, un module tel qu'il a été décrit précédemment , la présence de ce logeront ne modifiant pas les possibilités anciennes de la mémoire de masse .

Nous allons décrire , à titre d'exemple non limitatif de l'invention , des dispositions de modules sur des disquettes et les aménagement sa effectuer pour créer sur ces disquettes des logements correspondants .

Le disque magnétique circulaire est contenu dans un boîtier carré ou rectangulaire , figure 1 ,2 et 8 , en carton ou en plastique . Les emplacements disponibles de façons privilégiées sont les coins A B C D des boitiers , sans que cela soit limitatif .

Différentes dispositions de connecteurs 14 sont possibles et leur nombre variable suivant que l'information circule entre le module et l'unité centrale en mode série ou en mode parallèle .

Les boitiers des disquettes ayant une épaisseur non négligeable , il peut y avoir des connecteurs 14 sur chaque face , soit à l'extérieur , soit à l'intérieur du boitier comme on peut le voir figure 1 ,3 et 5 .

La surface des connecteurs 14 est en principe dans un plan parallèle au

FEUILLE DE REMPLACEMENT

plan du disque magnétique , à l'intérieur des plans limites du boitier ou à l'extérieur , ou perpendiculairement à ce plan , sur la périphérie du boitier , ces différentes solutions pouvant se combiner pour assurer suivant les règles de l'art les meilleurs contacts possibles entre le module et l'unité centrale . Les modules sont solidarisés au boitier par collage , soudure .vissage , rivetage , emboîtage , enclipsage ou toutes autres méthodes assurant leur fixation définitive ou leur amovibilité .

La figure 1 montre une disquette de 3 1/2 pouces utilisée sur un grand nombre d'ordinateurs et en particulier sur les compatibles IBM PC . Un module 7 à huit contacts identiques est dans le coin A , les connecteurs 14 apparaissant en surface et la puce 15 apparaissant sur l'autre face à travers un trou 19 qui permet sa ventilation . Le module est collé à plat dans un logement 24 , soit suffisament en retrait de la surface principale de façon à ce que les connecteurs 14 puissent être recouverts sans contact par le volet d'obturation 23a de la fenêtre de lecture , soit légèrement en retrait pour que les connecteurs 14 affleurent la surface normale du boitier . Dans le cas de figure , les connecteurs sont parallèles à la fenêtre de lecture .

Un module 12 en D , identique à ceux des PTT , a ses connecteurs perpendiculaires à la fenêtre sur cette figure . ^La figure 2 représente une disquette de 5 1/4 pouces à boitier souple en carton ou en plastique . On voit en A un module 8 à seize connecteurs 14 ronds , en B un module 10 à seize connecteurs rectangulaires , à puce ronde apparaissant sur les deux faces pour assurer un meilleur refroidissement .

On voit , figures 3 et 4 une disquette 3 1/2 pouces dans laquelle est intégré un module 13 dont les huits connecteurs 14 sont face à face à l'intérieur du boitier . La puce 15 est visible des deux cotés par des trous 19 qui assurent sa ventilation .

La figure 5 représente une disquette de 5 1/4 pouces . Un module 21 est glissé par une échancrure 17 à l'intérieur du boitier 1 . Les connecteurs sont apparents dans l'échancrure 17 sur les deux faces du module 21 . Soit il y a n connecteurs 14 par face , ce qui fait 2n connecteurs pour le module , soit les n connecteurs coiffent en cavaliers l'extrémité du module , ce qui fait n connecteurs par module .

La figure 6 représente un module de deux fois quatre connecteurs . Les puces sont apparentes dans les trous 19 . Les modules sont solidarisés au boitier par collage .

Ces exemples sont donnés à titre indicatif et ne sont nullement limitatifs .

Il est évident que les modules montrés ici dans des emplacements particuliers peuvent se trouver partout où se trouve une place suffisante et dans tous

FEUILLE DE REMPLACEMENT

les types de disquettes ou de disques durs , et qu'il peut y avoir plus d'un module par disquette ou disque dur .

Les différents types de logements qui vont être décrits peuvent se trouver aux différents endroits possibles et pour les différents types de disquettes ou disques durs.

Les figures 3 et 4 montrent en A un logement accessible par le bord du boitier et disposant de deux trous 19 de ventilation . Le module est collé ou maintenu grâce aux trous de ventilation adaptés à la forme des puces 15 et à l'élasticité des parois du boitier . La figure 5 montre en B et D un logement 26 précédé d'une échaπcrure

17 et disposant éventuellement d'une entretoise 22 assurant l'étanchéité en l'absence de module . Ce logement laisse apparent les contacts 14 du module qui peut être collé ou maintenu par la disposition des trous 19 , des puces 15 et l'élasticité des parois du boitier . On voit en A un logement 26 constitué par l'espace compris entre les plans des parois du boitier et l'entretoise 22 , et possédant deux trous de tailles et éventuellement de formes différentes . Le trou 20 possédant un repère 20a est plus grand que le trou 19 . Le module est collé sur la face interne de la paroi inférieure , la puce étant logée dans le trou 19 de cette paroi dont l'épaisseur est éventuellement augmentée de l'épaisseur de l'entretoise 22 , et les connecteurs apparaissent en comme dans les dispositions 7 et 12 de la figure 1 et les dispositions 8 ,10 et 11 de la figure 2 .

Le module peut avoir une surface autocollante de façon à se fixer simplement sur la disquette . Les colles actuelles sont suffisament efficaces pour que , soit le module ne puisse pas être retiré sans détérioration , de façon à le rendre inséparable de la disquette , ou soit au contraire qu'il puisse être suffisament décollable de façon à pouvoir être transporté sur une autre disquette en cas de détérioration de la première .

On voit figure 5 en C et figure 13 , 14 et 15 un logement constitué d'une ouverture 17 sur le bord du boitier , une entretoise 22 ménageant un espace 26 entre les deux faces , dont l'une a un trou 20 et l'autre un trou 19 permettant de ventiler la puce .

Le module s'introduit par l'ouverture 17 du bord du boitier . Il est positionné par l'entretoise 22 , le trou 19 qui accepte la puce et le trou 20 qui laisse apparaître les connecteurs et éventuellement une face de la puce .

Le module est fixé par collage , ou par un ruban adhésif qui obture l'orifice 17 en maintenant le module dans son logement , ou par un volet 17a solidaire de la paroi du boitier , ou par un volet 7a indépendant .

La figure 8 montre en A un logement 24/25 formé par une échancrure 25

FπUILLE DE REMPLACEMENT

du boitier à la quelle sont associés deux évidemments plats 24a et 24b . La puce se loge dans l'échancrure 25 , les connecteurs 14 sur l'évidement 24a par exemple et le radiateur de la puce sur l'autre évidement 24b .

De cette façon , le module s'emboîte dans son logement . Le module peut être protégé par le volet d'occultation de la fenêtre , allongé en conséquence .

Les figures 8 et 9 montrent en D un logement 19/24 formé d'un trou 19 et d'un évidement 24 . La puce se loge dans le trou 19 et est ventilé par la face opposée . Les connecteurs se logent dans l'évidement 24 . Le module est fixé par collage .

La figure 10 montre en A un logement 19/24 constitué par un trou 19 recevant la puce et un évidement 24 recevant les connecteurs . . Il laisse libre le coin supérieur droit A , coupé à 45 degrés .

La figure 11 montre une disquette 3 pouces . Sa particularité essentielle est son format allongé ménageant entre le disque magnétique et le bord du boitier un espace important . Par contre le bord avant est occupé par des trous de positionnement . Cette disquette doit être retournée pour la lecture des deux faces .

Compte tenu de la place disponible , toutes les variantes de modules et de logements sont possibles .

L'épaisseur du boitier de cinq millimètres permet de loger des modules dans la partie du boitier au droit du disque magnétique . En effet , il existe par rapport à une disquette de 3 1/2 pouce une épaisseur supplémentaire d'environ 0,9 milimètre de part et d'autre du disque magnétique . L'épaisseur de la paroi du boitier étant d'environ 1 milimètre , on dispose donc de l'espace suffisant pour loger un module à connecteurs en surface , du type de ceux existant sur les cartes PTT .

Un avantage du montage d'un module au dessus du disque magnétique est la ventilation forcée de la puce par l'air entraîné par la rotation du disque . Un inconvénient serait l'éventuelle nécessité d'un blindage magnétique .

On voit figure 11 , un module 28 placé tout ou partie dans la zone du disque magnétique , collé directement sur la face normale du boitier , soit sur une déformation plane 24 de cette face légèrement en retrait par rapport à la surface normale , la puce étant logée dans un trou 19 , en regard du disque magnétique .

On voit , figure 11 et 12 un module 33 logé à l'Intérieur du boitier 3 pouces . Ses connecteurs apparaissent au fond 31 de la rainure 32 de guidage de la disquette . Un ou deux trous 19 sur une des parois ou sur les deux , assurent le logement de la puce 15 et sa ventilation . Le module 29 est disposé suivant une des dispositions déjà vueΛ La disquette devant être retournée pour la lecture de la seconde face , le module 30 , disposé dans l'axe de symétrie de la disquette , peut avoir des contacts équivalents sur les deux faces de la disquette , disposés symétriquement par rapport à l'axe de symétrie , de façon à ce que après un retournement de la disquette les nouveaux

FEUILLE DE REMPLACEMENT

connecteurs soient un à un équivalents des connecteurs précédents . De cette façon il n'y a besoin que d'un dispositif de connection sur le lecteur de disquette .

La liaison entre le module M et l'ordinateur est assurée , suivant l'invention , par une tête de connexion 35 liée au lecteur de disquettes ou 3 indépendante , et reliée au bus de l'ordinateur par un bus 36 . FIG 16 .

Les connecteurs individuels 37 de la dite tête de connexion 35 sont disposés au contact ou en regard des connecteurs 14 du module . FIG 16 à 20 .

On entend ici par connecteur individuel tout dispositif pouvant trans¬ mettre ou recevoir une énergie ou une information par quelque moyen que ce soit , la 10 dite tête de connexion transformant , le cas échéant , les informations ou l'énergie sous la forme de courants ou de tensions compatibles avec le fonctionnement de l'ordinateur ou du module .

La seule condition imposée à la tête de connexion est de ne pas nuire au fonctionnement normal de la disquette 1 et de son lecteur .

1 L'examen des lecteurs de disquettes montre que ces dispositifs disposent de volumes et de surfaces libres abondantes pour pouvoir y installer des têtes de connexion sans modification importante , aux quatre coins , sur les deux faces et les quatre cotés .

Nous décrirons plus particulièrement l'aménagement , suivant l'invention 20 , du coin droit avant de la disquette de 3 1/2 pouces , à titre d'exemple non limitatif .

Le volet d'obturation 23a de la dite disquette peut être prolongé vers la droite pour recouvrir et protéger les connecteurs d'un module lui même placé ou non dans ce coin droit . FIG 16 .

Un évidement 38 sur le bord avant du volet permet , suivant l'invention , 2._> la prise du levier OU de déplacement du dit volet de telle sorte que le dit levier OUV n'entre pas en contact avec les connecteurs se trouvant éventuellement sur le bord avant de la disquette . FIG 21 et 22 .

Il existe sur les lecteurs de 3 1/2 pouces un dispositif contrôlant le verrouillage et l'éjection de la disquette et prenant appui sur le bord avant de la

30 disquette au niveau des éventuels connecteurs . Ce dispositif sera déplacé ou modifié suivant les règles de l'art de façon à ce qu'il ne détériore pas les connecteurs et ne gène pas le déplacement du volet prolongé suivant l'invention .

En particulier , on trouve souvent deux leviers en contact avec le bord avant droit de la disquette et libres en rotation autour d'un arbre vertical 45 ; le levier 35 OUV contrôlant l'ouverture du volet et le levier VER assurant le verrouillage et l'éjection de la disquette .

Dans le dispositif d'origine , le levier VER , plus court que le levier OUV , prend appui sur le bord droit de la disquette . Il est rencontré et actionné dans les

FEUILLE DE REMPLACEMENT

quatre ou cinq derniers milimetres de la course de la disquette .

Dans la réalisation suivant l'invention , Fig 21 et 22 , le levier VER a éventuellement la même dimension que le levier OUV . Son extrémité est repoussée par le levier OUV à partir d'une position d'attente PA . Le levier OUV , poussé par la disquette , entrera en contact avec le levier VER et le repoussera pour provoquer le verrouillage de la dite disquette .

Pour éviter que la phase de verrouillage de la disquette n'entraîne des efforts dangereux pour le volet , la forme du bord avant de la disquette est telle que dans la phase de verrouillage , le levier d'ouverture prenne appui sur le dit bord avant et non plus sur le seul volet .

La mise en contact des connecteurs 37 de la tête de connexion 35 et des connecteurs 14 du module pourra être réalisée , suivant l'invention , soit pendant la phase de verrouillage , par pénétration de la disquette dans la tête de connexion , ou de la tête de connexion dans un logement de la disquette lors de la phase de contrainte du levier VER , soit à la fin de la dite phase de contrainte du levier VER , lorsque la disquette , déjà positionnée , est verrouillée par serrage entre la partie haute et la partie basse du lecteur , soit successivement au cours de la fin du positionnement de la disquette et de sa prise par les faces du lecteur . FIG 23 .

Ceci est avantageusement réalisé en décomposant la tête de connexion en deux parties , la partie haute 35A et la partie basse 35B , et en rendant la partie haute de la tête de connexion solidaire du mouvement de la partie haute du dispositif de verouillage de la disquette dans le lecteur , sa partie basse étant solidaire de la platine du dit lecteur .

Ceci est également réalisé en solidarisant la tête de connexion de la seule partie mobile du dispositif de verrouillage de la disquette , ou de la seule platine du lecteur , une partie complémentaire 35C étant aménagée pour compenser les éventuels efforts de la tête de connexion sur la disquette . FIG 23 .

Ceci est de même également réalisé par une tête de connexion en deux parties 35A et 35B entre les quelles pénètre la disquette , ces deux parties se rapprochant et serrant le module , une fois la disquette positionnée . FIG 17 , 23 et 24

La tête de connexion , suivant l'invention , possède la particularité de ne pas être liée rigidement au lecteur , grâce à une suspension 39 , Fig 18 , de façon à ne pas créer sur la disquette des efforts pouvant la déformer ou gêner son fonctionnement normal , à moins que la dite tête de connexion ne soit prévue par le constructeur du lecteur de disquettes pour participer au positionnement de la disquette .

En particulier , dans le cas où les connecteurs sont en surface d'un seul coté , la pression exercée par les connecteurs sera absorbée par la tête elle même de l'autre coté .

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Pour permettre l'utilisation indifférente de disquettes normales et de disquettes avec module , dans le cas où la tête de connexion pénètre dans un logement de la disquette , logement qui n'existe pas dans une disquette normale , la dite tête de connexion pourra reculer suffisament , suivant l'invention , pour que la disquette sans logement puisse se positionner correctement ; un ressort retenant la dite tête assure la pénétration de cette dite tête dans le logement de la disquette , dans le cas où ce logement existe .

Un certain type de disquette de 3 pouces , utilisée en particulier par la firme AMSTRAD , et citée à seul fin d'exemple , présente l'avantage d'un espace libre intérieur d'environ vingt milimetres entre le disque magnétique et le bord arrière de la disquette .

Dans cet espace on peut disposer , suivant l'invention , un ou plusieurs modules et des connecteurs suivant des dispositions variées . On peut même disposer , Fig 26 , en restant dans les limites de l'invention ,des éléments supplémentaires , écran à cristaux liquides 40 , cellule solaire 41 ou piles 42 .clavier

43 à touches accessibles par un petit objet pointu , ces périphériques permettant de fournir au module , suivant l'invention , des données confidentielles qui n'ont pas à être connues de l'ordinateur .

Ces périphériques peuvent être intégrés directement au module ou se trouver à un autre endroit de la disquette , et reliés au module par un bus pouvant être une métallisatioπ sur la dite disquette .

Cet espace libre de la dite disquette de 3 pouces peut être disposé , suivant l'invention, pour recevoir de façon momentannée le module et les périphériques décrits plus haut . ^Les dispositifs à cristaux liquides , du modèle servant généralement pour les calculettes , sont très robustes et permettent aisément la saisie de la calculette où ils sont montés .

Les connecteurs des modules peuvent être disposés , suivant l'invention , sur la partie arrière de la disquette , par laquelle la disquette est poussée dans le lecteur . FIG 26 , 27 et 28 .

Suivant les formats des disquettes et les modèles de lecteurs , l'orifice d'introduction de la disquette est munie d'un volet ou d'une simple pièce munie d'une fente , qui permet d'assurer l'étanchéité du lecteur en l'absence de disquette .

Ce volet ou cette fente étroite , indifférents au fonctionnement même de la disquette et du lecteur , font en général partie d'un dispositif aisément détachable du lecteur .

Son retrait dégage un espace considérable 44 laissant apparaître la partie arrière de la disquette sur toute sa largeur et sur une profondeur de 10 à 15 milimetres .

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Pour permettre à la tête de connexion 35 de se connecter aux connecteurs du module se trouvant sur la dite partie arrière de la disquette , la dite tête de connexion est , suivant l'invention , Fig 27 et 28 , disposée mobile sur la face avant 46 du lecteur de disquettes ou de l'ordinateur , et éventuellement en partie ou 3 en totalité à l'extérieur du dit lecteur , de façon à pouvoir se positionner sur la partie arrière de la disquette en insérant éventuellement le plateau mobile du lecteur , et suivre son mouvement de verrouillage vertical , ce verrouillage vertical parfois brutal , pouvant être amorti par un moyen mécanique de l'art antérieur .

Cette tête de connexion mobile sera reliée , suivant l'invention , au 10 lecteur par une liaison souple ou articulée , et en l'absence de disquette assurera éventuellement l'étanchéité .

La liaison souple pourra être un mécanisme articulé autour d'un arbre 47 , un conducteur plat , une glissière , ou tout autre dispositif connu ou combinaison de ces dispositif sans que cette description limite l'invention .

1 3 L'avantage considérable de cette disposition , suivant l'invention , est de ne nécessiter que peu de modifications du lecteur et de disposer de toute la partie arrière de la disquette qui peut être aisément allongée et apparaître en partie à l'extérieur du lecteur , les disquettes normales étant normalement utilisées par le lecteur , la tête de connexion ne servant dans ce cas qu'à assurer la fermeture de

20 l'orifice d'introduction de la disquette .

Un autre avantage de cette disposition est de permettre aux utilisateurs des lecteurs actuels de modifier personnellement à peu de frais leurs lecteurs pour les adapter aux disquettes à module en utilisant un kit approprié à chaque lecteur et comprenant la tête de connexion et ses moyens mécaniques , un conducteur souple , 5 un connecteur standard pour la liaison au bus et un ensemble de circuits logiques assurant la liaison entre l'ordinateur et le module .

Un autre avantage de cette disposition est la possibilité de modification des disquettes standard par l'adjonction d'un élément rapporté amovible .

Toutes les dispositions qui ont été décrites étaient relatives à des

30 disquettes existant effectivement sur le marché . On peut , sans sortir de l'invention et de son unité , disposer tes différents éléments de la disquette et de son module de façon à obtenir des disquettes mieux adaptées à l'usage du module et de ses périphériques .

On peut en particulier , suivant l'invention , disposer le disque 35 magnétique en retrait du bord avant ou des cotés de ta disquette de façon à aménager un espace , ou des espaces , où placer les connecteurs et le module , éventuellement sur toute la longueur de ce bord ou sur une partie seulement , en un élément unique ou en plusieurs éléments , si l'on maintient un volet de protection ménageant une ou plusieurs fenêtres . O Dans le cas où la présence du module serait nécessaire durant toute la

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séance de travail , et que ce travail exigerait la présence de plusieurs disquettes et donc de plusieurs modules , les modules , s'ils sont amovibles , peuvent être , suivant l'invention , réunis sur un support 48 , que nous appâterons groupeur , pouvant s'adapter à la tête de connexion normale , ou se positionner dans une tête de connection particulière , pouvant se trouver à l'extérieur du lecteur de disquettes ou de l'ordinateur , ou à l'intérieur et accessible par une ouverture 49 de forme appropriée . FIG 41 .

Ces modules peuvent être également , suivant l'invention , associés directement par interconnexion directe , dans une disposition à étages rappelant les prises électriques enfichables les unes derrière les autres , le groupeur 48 pouvant être assimilé alors à une prise multiple .

Dans une réalisation exemplaire étagée des modules , chaque module possède des connecteurs maies sur un coté et des connecteurs femelles sur un autre coté .ces connecteurs étant reliés par un bus . De cette façon , les différents modules enfichés seront reliés au bus unique constitué par la succession des bus des différents modules M .

Ces dispositions suppriment la nécessité de changer les disquettes dans le lecteur de disquettes au fur et à mesure des besoins du travail .

On sait que la plus part des systèmes d'exploitation possèdent la possibilité de reconfigurer le fonctionnement de l'ordinateur et en particulier de personnaliser l'exploitation des entrées et des sorties de façon à pouvoir utiliser des périphériques imprévus à l'origine par le fabriquant.

Le module de la disquette peut être considéré comme un périphérique nouveau susceptible d'être incorporé physiquement et logiciellement à l'ordinateur . La ROM BIOS des compatibles IBM dispose d'une possibilité d'extension

ROM pouvant servir à l'initialisation de nouveaux périphériques .

Sur le système d'exploitation MS DOS existe un fichier CONF.SYS dans lequel on peut disposer des routines ou des programmes plus importants permettant d'intégrer le nouveau périphérique . La tête de connexion et/ou chaque module , sont vus par l'ordinateur comme des périphériques adressables , contenant plus ou moins de mémoire et pouvant dialoguer avec le dit ordinateur .

Un contrôleur d'entrées et sorties , E S , assure la dérivation du bus principal de l'ordinateur vers la tête de connexion 35 par le moyen d'un bus 36. Pour des raisons de simplicité et de fiabilité du bus 3 de la tête de connexion , un sérialiseur/désérialiseur S/D est placé près du contrôleur E/S , avant ou après , de façon à diminuer le nombre de conducteurs du bus de liaison 3 et le nombre de connecteurs de la tête et des modules .

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La tête de connexion peut , suivant l'invention , n'être qu'un simple support passif assurant la liaison des modules , ces modules possédant leur propre logique de sélection L S et leur propre sérialiseur/désérialiseur S/D .

La tête de connexion peut être active et posséder , suivant l'invention , 5 des dispositifs d'auto test des connexions et des modules , une logique de sélection

L/S , un clavier 43 et un écran de visualisation 40 .

La sérialisation/désόrialisation peut se faire au niveau de la tête de connexion , mais pour simplifier les liaisons module-tête de connexion , ou module- groupeur , dans le cas où plusieurs modules sont réunis sur un même groupeur , il est 10 préférable de réaliser la sérialisation/désόrialisation dans chaque module .

Les différentes configurations sont représentées figures 39 et 40 .

Des shémas simplifiés de têtes de connexion sont représentés par les figures de 16 à 28 . Ils ne sont donnés qu'à titre d'illustration , les dispositions pratiques pouvant varier à l'infini .

13 Les têtes de connexion sont munies , suivant l'invention , de dispositif anti contrainte 39 , à moins qu'elle ne soient intégrées , suivant l'invention , au lecteur de disquettes , avec une fonction particulière de positionnement de la disquette . FIG 18.

Le groupeur 48 , ou support de groupement , permet , suivant l'invention 20 . de réunir plusieurs modules sur une même tête de connexion dont la forme est éventuellement adaptée .

Il peut se présenter , suivant l'invention , sous la forme d'une glissière simple 48A , double 48B , ou multiple 48C dans laquelle viennent se glisser les modules M , figures 29 à 32 .

2.5 ^{Un bus} 49 , sur le fond de la glissière et/ou sur ses cotés assure la liaison avec les modules .

Ce bus 49 peut être , suivant l'invention .constitué de conducteurs 50 parallèles à l'allongement de la glissière , et positionnés pour être en contact avec les connecteurs des modules M , chaque module pouvant être individuellement adressé 30 grâce à sa logique interne de sélection L/S .

Ce bus peut faire partie intégrante de la glissière , ou avantageusement , suivant l'invention , être constitué par un ruban souple métallisé 51 dont le changement peut ête effectué aisément à peu de frais en cas d'usure . Ce ruban peut être , suivant l'Invention , muni d'une couche élastique 52 , ou reposer sur un tel 3 support élastique , de façon à améliorer la qualité des contacts . figure 32 .

La glissière constituant la base du groupeur peut être avantageusement constituée , suivant l'invention ,par un profil métallique ou plastique bon marché .

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Le groupeur peut être constitué également , suivant l'invention , sous la forme d'une boite 48D avec couvercle 54 à charnière , à encastrement ou à glissière , le dit couvercle pouvant être , comme le fond de la boite , muni d'un bus fixe 49 ou amovible 51 , et la boite pouvant être utilisée recto/verso avec deux couvercles 54 .

5 FIG 33 à38 .

Le groupeur peut également être constitué , figure 38 , suivant l'invention

, par un profilé 48E en forme de U très étroit , dont les jambes, sont munies d'évidements 55 permettant la manipulation des modules , les connecteurs des dits modules prenant contact avec les connecteurs du groupeur situés au fond de la

1.0 gorge , ou sur tes jambes de l'U .

Le groupeur 48 peut éventuellement être muni , suivant l'invention , d'une pile 42 ou cellule photoélectrique 41 , d'un clavier 43 et d'un écran 40 pour communiquer de façon confidentielle avec les modules .

Le groupeur , suivant l'invention , est munis de ses propres connecteurs 1 56 assurant sa liaison avec la tête de connexion , ces connecteurs pouvant être avantageusement le prolongement du bus souple amovible propre du groupeur .

Le bus souple amovible du groupeur peut être fixé par un revêtement adhésif et/ou maintenu par un ressort .

Le dit bus peut être revêtu de métal précieux aux seuls endroits en 20 contact avec les connecteurs 14 des modules .

On sait que l'on a décrit et réalisé de très nombreux dispositifs électroniques du type module , composés de circuits particuliers , de microproces¬ seurs , de mémoires , mortes , reprogrammables ou dynamiques , de piles ou cellules photoélectriques , de claviers et d'écrans de visualisation , en particulier pour l'usage 2. de calculettes ou de cartes de crédit ou pour tous autres usages particuliers .

Egalement de nombreux dispositifs et procédures à base de clés secrètes ont été imaginés qui permettent à ces dispositifs de n'être utilisés que par les seules personnes autorisées ou par une hiérarchie de personnes autorisées .

Le module , simple ou avec clavier et écran , intégré à la disquette ou 30 amovible , suivant l'invention , peut posséder toutes les caractéristiques générales des modules .

Il reçoit en général ses informations de l'ordinateur au quel il est relié , ou de son propre clavier s'il en possède un .

Il possède en mémoire morte , ou simplement permanente et repro-

35 grammable , des informations lui permettant de réaliser ses diverses fonctions , dont en particulier des clés secrètes , des programmes de codage et de décodage , des programmes de transfert , de comparaison , d'autorisation ou d'interdiction de lecture de ses dites mémoires , sans que cette énumératiσn soit limitative .

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Il peut également ne posséder qu'une mémoire morte contenant un ou plusieurs fichiers lus et exploités directement par l'ordinateur , ou n'ayant leur fonctionnalité qu'après l'adjonction , dans l'ordinateur , d'une clé secrète .

On peut , suivant l'invention , utiliser le module de très nombreuses façons . On décrit ici quelques unes de ces façons , sans que cela soit limitatif de l'invention .

On sait que sont disposées sur les disques et disquettes des informations techniques permettant leur usage par l'ordinateur .

Ce sont : le formatage ou FORMAT , la table d'affectation des fichiers ou TAF et le répertoire principal ou DIR .

Chaque système d'exploitation peut disposer de ses procédures propres . Nous nous placerons dans ce qui suit dans le cas du système d'exploitation MS DOS utilisé sur les compatibles IBM , à seul titre d'exemple , cela ne limitant pas l'invention à ce seul système . Le formatage permet au disque d'être reconnu utilisable directement par l'ordinateur . Dans le cas où le formatage n'a pas été fait ou n'est pas le bon , l'ordinateur affiche en principe un message d'erreur ou d'avertissement . Il ne peut utiliser la disquette .

Ce formatage consiste à décomposer le disque de façon quasi physique , en éléments , pistes , segments , et secteurs , qui sont repérés par des codes disposés sur la surface de la disquette .

Ces codes implantés sur la disquette permettent à l'ordinateur de positionner la tête de lecture sur un secteur donné grâce à une table de correspondance qu'il possède en mémoire . Si les codes Implantés sur la disquette aux endroits prévus par l'ordinateur, lors du formatage , ne sont pas les bons codes , le dit ordinateur ne pourra pas positionner correctement la tête de lecture et affichera éventuellement un message d'erreur ou un message de non formatage .

Ce résultat peut être obtenu simplement , suivant l'invention , en surcodant par le module directement , ou grâce à un programme transferré du module à l'ordinateur , les codes de repérage du formatage , soit par la seule présence du module , soit avec , en plus , l'utilisation d'une clé secrète autorisant la lecture de la mémoire du module .

Cette opération se fait avec l'aide d'un programme spécifique implanté dans le fichier CONF.SYS si celui ci est présent sur un disque dur permanent , et/ou en ROM BIOS étendue .

La table d'affectation des fichiers ou TAF , est une table de chaînage indiquant au système d'exploitation où sont les différentes parties successives d'un

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fichier . Elle permet également de connaître la mémoire disponible sur la disquette .

Le répertoire principal DIR contient la liste , des fichiers contenus dans la disquette , avec les noms qui leur ont été affectés et leur secteur de départ . Il permet donc à l'utilisateur de connaître ce qu'il y a sur la disquette et à l'ordinateur où trouver le début du fichier sur la disquette , les secteurs suivants occupés par le fichier étant fournis par la TAF En faisant contrôler la TAF et le DIR par le module , ou par un programme stocké dans le module , on interdit l'usage de la disquette sans le module et/ou éventuellement sans la clé secrète permettant le fonctionnement du module .

La TAF et le DIR sont mis à jour à chaque modification du contenu de la disquette . Il existe plusieurs façons , suivant l'invention , d'utiliser le module pour contrôler la TAF et le DIR .

Dans le cas particulier ou la disquette est utilisée en lecture seulement , on dispose , suivant l'invention , la TAF et le DIR dans une mémoire morte ou permanente du module. Dans le cas où elle est utilisée en lecture et en écriture , la TAF et le DIR sont dans une mémoire reprogrammable .

Dans tous les cas ,on peut , suivant l'invention , disposer dans le module un programme de codage et décodage permettant de coder et décoder la TAF et le DIR écrits sur la disquette , soit que l'ordinateur transfert ce programme et se charge du travail , soit que le module l'effectue lui même .

La TAF pilote la tête de lecture sur toute la surface de la disquette ; le retard apporté par le transit des informations à travers le module ou leur décodage par l'ordinateur sera négligeable devant le temps de déplacement propre électromécani¬ que de la tête . Cette disposition , suivant l'invention , présente l'avantage certain de pouvoir permettre la lecture du répertoire , et la connaissance de la mémoire disponible , sans la mise en rotation de la disquette .

Cette possibilitée est réalisée par un programme spécifique contenu en ROM BIOS étendue , et ou dans le fichier CONF.SYS La présence sur le module exclusivement ,soit directement ,soit par le biais de programme de codage ou de table de correspondance , du FORMAT , de la TAF et du DIR est un obstacle important au piratage . Le fraudeur devra reconstituer le FORMAT , la TAF et le DIR ; il devra ensuite réconstituer également , à partir de là , une disquette standard lisible par tous les ordinateurs . Une autre fonctionnalité du module peut être la lutte contre les virus informatiques . En écrivant de façon inaltérable la TAF et le DIR dans le module on permet la mise en évidence de la piuspart des modifications des informations contenues dans la disquette .

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Cette procédure peut être améliorée en chaînant dans un fichier inaltérable les instructions de saut et leurs adresses de destination . Une routine permet ensuite de rechercher si toutes ces instructions et adresses sont bien les bonnes et à leurs places et s'il n'en existe pas d'autres . Une condition d'efficacité de la lutte contre les virus est la prise de contrôle par te module de la première lecture de la disquette , prise de contrôle permise par la ROM BIOS étendue et par un fichier CONF.SYS .

Le codage de la totalité de la disquette est la solution la plus sure pour résoudre les problèmes de confidentialité . Ce codage suppose généralement un algorythme de codage et une clé , la longueur de la clé assurant largement la sûreté du système .

Cet algorythme de codage , valable éventuellement pour un grand nombre de disquettes , peut être enregistré sur une disquette séparée et ne pas nécessiter de clé , la possession de la disquette de décodage suffisant . L'inconvénient majeur de ce système , avec ou sans clé , est que la possession de la disquette de codage-décodage est en général suffisante pour décoder les fichiers .

En effet , soit l'algorythme ne possède pas de clé , soit la clé a une empreinte sur une des disquettes . Le module lié à la disquette supprime ces inconvénients . L'empreinte de la clé et l'algorythme sont inaccessibles et le microprocesseur du module vérifie lui même la conformité de la clé qui , pour des raisons de confidentialité extrême , pourra être introduite par le clavier du module , ou de la tête de connexion , s'ils en possèdent un . Nous décrirons une procédure de codage-décodage efficace nécessit¬ ant une capacité mémoire d'environ 300 à 2000 octets , suivant les configurations , et que l'on peut placer , suivant l'invention , dans un module , muni ou non d'une clé d'accès secrète . FIG 42 et 43 .

Le fichier est codé préférentiellement par groupe de 2**π (2 puissance n) blocs de n bits , avantageusement 8 bits et 256 octets . Il peut aussi être codé par groupes de 512 sous- groupe de 9 bits , ou tout autre groupement .

Le codage peut se faire par la combinaison de chaque octet du groupe à coder , considéré comme un nombre , un par un avec les octets successifs d'un bloc de codage B1 de 256 octets par exemple , ces dits octets du bloc de codage étant également considérés comme des nombres de 1 à 256 , et leur répartition à l'intérieur du bloc étant aléatoire , ces dits nombres de 1 à 256 pouvant être présents une ou plusieurs fois pour les uns et absents pour les autres .

Les blocs de codage B1 et B2 peuvent plus généralement être formés par 2**n groupes de n bits , contenant les nombres de 1 à 2**n , ou de 0 à 2**n-1 .

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Les blocs de codage sont chargés , soit de façon aléatoire , soit grâce à un algorythme éventuellement régi par un nombre choisi par l'utilisateur .

Le codage peut se faire également par l'attribution à chaque octet du groupe à coder d'une nouvelle adresse qui est la valeur de l'octet correspondant d'un bloc de codage B2 , considée comme une adresse , chaque valeur des octets du dit bloc de codage B2 n'étant présente qu'une fois .

Il peut également être réalisé par la combinaison des deux méthodes .

Pour mettre en oeuvre cette procédure de codage , l'invention prévoit au moins deux dispositions internes essentielles du module , indépendament des circuits de base du module assurant la liaison avec l'ordinateur .

Dans une première réalisation , te module ne comporte qu'une mémoire morte ou reprogrammable , dans la quelle sont chargés les blocs de codage- décodage et , éventuellement l'algorythme de codage-décodage .

L'ordinateur transfert tes blocs et opère le codage ou le décodage . L'ordinateur peut , suivant l'invention , posséder par ailleurs l'algorythme de codage- décodage sous forme d'algorythme universel normalisé .

La sécurité n'est lié qu'à la possession du module .

Dans une seconde réalisation , le module comporte une mémoire morte , un microprocesseur , des fonctions de test de clé et d'autorisation de lecture des mémoires internes .

L'empreinte de la clé et le bloc de codage sont chargés en mémoire morte ou reprogrammable .

Le module ne donne accès au bloc de décodage que si une clé conforme à l'empreinte lui est fournie , soit par le clavier de l'ordinateur , soit par son propre clavier , s'il en possède un .

L'algorythme universel de codage , comportant le codage des octets et le codage des adresses , est décrit figure 42 .

L'algorythme universel de décodage est décrit figure 43 .

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