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Patent Searching and Data


Title:
IMPROVED HAIR STYLING APPLIANCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/003796
Kind Code:
A1
Abstract:
A styling appliance (1) comprises a hand-hold housing (2) provided with means for producing an air flow between an air input end (3) and an air output end (4) and means for heating the air flow or the appliance element contacting treatable hairs. The inventive appliance also comprises means (7), which are used for detecting the presence of hairs inside the treating device (10) and are connected to the appliance operation control means and/or to the device.

Inventors:
BOUQUET ERIC (FR)
BADOL PASCAL (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/001604
Publication Date:
January 11, 2007
Filing Date:
July 05, 2006
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
BOUQUET ERIC (FR)
BADOL PASCAL (FR)
International Classes:
A45D2/00; A45D20/12; A45D20/30
Domestic Patent References:
WO1994019982A11994-09-15
Foreign References:
DE4117708A11991-12-12
EP1124466A12001-08-22
Attorney, Agent or Firm:
KIEHL, Hubert (Chemin du Petit Bois B.P. 172, Ecully Cédex, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Appareil de coiffure (1 ) comportant un boîtier (2) tenu à la main renfermant des moyens pour produire un flux d'air entre une extrémité d'entrée d'air (3) et une extrémité de sortie d'air (4); et/ou des moyens de chauffage du flux d'air ou d'un élément de l'appareil venant au contact des cheveux à traiter, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection (7) de la présence des cheveux à l'intérieur d'un dispositif de traitement (10), lesdits moyens de détection (7) étant reliés à des moyens de commande du fonctionnement de l'appareil et/ou du dispositif.

2. Appareil selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les moyens de détection des cheveux comprennent un détecteur photoélectrique.

3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit détecteur photoélectrique est un détecteur IR.

4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de détection comprennent au moins un émetteur de faisceau IR (46) apte à traverser l'espace de réception des cheveux à l'intérieur d'un boîtier du dispositif de traitement, associé à au moins un récepteur de faisceau IR (47).

5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit faisceau est émis depuis une extrémité du boîtier du dispositif de traitement des cheveux et que le récepteur est situé à l'extrémité opposée.

6. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'émetteur (46) et le récepteur (47) sont situés à l'une des extrémités du boîtier et que l'extrémité opposée comprend un prisme optique (31) ou un miroir (35).

7. Appareil selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le récepteur (47) et l'émetteur (46) sont situés dans le boîtier (2) de l'appareil et qu'ils sont reliés au dispositif de traitement par des guides optiques (30).

8. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit guide optique (30) comprend un prisme optique (31).

9. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection comprennent un capteur relié à un circuit électronique appartenant auxdits moyens de commande qui contrôlent le fonctionnement de l'appareil en comparant le signal reçu du capteur à une valeur de consigne préenregistrée.

10. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection sont associés à des moyens de réglage de ladite valeur de consigne.

11. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif de traitement (10) comporte au moins deux éléments de traitement, au moins l'un étant mobile pour venir au contact des cheveux.

12. Appareil selon l'une des revendications 4 à 11 , caractérisé en ce que ledit dispositif de traitement (10) comprend plusieurs paires d'éléments de traitement agencées côte à côte et munies d'orifices (33) traversées par le faisceau IR.

13. Appareil selon la revendication 12, caractérisé en ce que chaque paire comprend au moins une lame de serrage mobile (15) élastiquement.

14. Appareil selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que le dispositif de traitement comporte une rangée (12) de paires de lames fixes (14) et de lames mobiles (15) agencée transversalement et sur l'axe du

flux d'air soufflé par l'appareil.

15. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande agissent sur un dispositif électromécanique d'entraînement en mouvement d'au moins un élément de traitement.

16. Appareil selon la revendication 15, caractérisé en ce que ledit dispositif électromécanique comprend un électroaimant (50) commandé par un circuit électronique recevant l'information dudit dispositif de détection (7).

17. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande agissent sur un distributeur de produit cosmétique de traitement des cheveux.

Description:

APPAREIL DE COIFFURE A FONCTIONNEMENT AMELIORE

La présente invention est relative à un appareil de coiffure destiné au séchage et/ou à une mise en forme spécifique, notamment le lissage, des cheveux d'une personne, et qui peut par ailleurs être utilisé avec un appareil généralement conçu pour le traitement des cheveux, tels un sèche-cheveux, une brosse coiffante, des pinces à lisser, etc.

Les méthodes utilisées pour traiter les cheveux en vue de leur mise en forme utilisent généralement de l'air chaud soufflé par un sèche-cheveux ou une application locale de chaleur et/ou de vapeur en provenance d'un dispositif à friser et/ou à lisser. Ces appareils peuvent également être utilisés pour appliquer un produit cosmétique sur les cheveux en même temps que la mise en forme des cheveux.

Les dispositifs prévus pour lisser les cheveux du type pinces à lisser comportent généralement deux mâchoires articulées chauffantes qui prennent en sandwich une mèche de cheveux et la mettent en forme en lui appliquant la chaleur. Les plaques chauffantes de ces dispositifs, même en étant revêtues de matériau céramique, sont susceptibles, à terme, d'abîmer les cheveux de par leur température élevée de fonctionnement.

Le document US 5 553 632 décrit un accessoire de lissage des cheveux monté à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux. L'accessoire comprend un jeu de deux peignes superposés dont l'un est fixe et l'autre est monté coulissant latéralement par rapport au premier. La base du peigne fixe est située au- dessus de l'extrémité de sortie d'air chaud du sèche-cheveux. Le peigne mobile est mis en mouvement par un mécanisme actionné à la poignée par l'utilisateur. En fonctionnement, les peignes sont introduits en position ouverte dans la chevelure, puis le mécanisme de fermeture des peignes est actionné par l'utilisateur pour retenir les mèches de cheveux entre les dents des peignes. Les cheveux pinces par les peignes sont tirés vers le haut et séchés

en position par le flux d'air soufflé par le sèche-cheveux. Un tel dispositif assure, certes, le lissage des cheveux à une température moindre, mais au risque d'exercer une traction trop importante sur les cheveux. Par ailleurs, l'actionnement manuel de la fermeture des peignes peut se faire par inadvertance avant que les peignes n'arrivent à saisir correctement les cheveux, ce qui a pour conséquence un traitement non uniforme de la chevelure dans son ensemble. Cet appareil à commande manuelle est donc d'utilisation peu aisée et laborieuse, sans toutefois garantir un bon lissage.

Une solution intéressante a été proposée dans le document EP 1 124 466 au nom de la demanderesse où le dispositif de lissage est également un accessoire destiné à être fixé à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux, mais où les mèches sont introduites entre les surfaces de lissage de deux lames voisines qui sont poussées l'une vers l'autre par des moyens élastiques. Selon ce document, plusieurs lames élastiques sont agencées côte à côte, leurs extrémités d'attaque présentant des chanfreins d'introduction des cheveux à l'intérieur des lames. En fonctionnement, on introduit la partie avant de l'accessoire dans la chevelure, ce qui a pour effet de séparer les cheveux en mèches fines qui s'introduisent alors automatiquement entre les lames voisines de l'accessoire. La chaleur du flux d'air soufflé par l'appareil met alors en forme les mèches de cheveux prises entre les lames. En faisant simplement glisser l'accessoire le long des mèches, ces dernières peuvent ensuite être lissées sur toute leur longueur. Présentant une excellente qualité de lissage des cheveux, cet accessoire n'est adapté qu'au traitement des cheveux longs ou mi-longs, une certaine longueur de cheveu étant nécessaire pour qu'il puisse être saisi par le dispositif et introduit entre les lames de lissage en les poussant latéralement.

Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités en proposant un appareil de traitement des cheveux qui puisse assurer un traitement efficace et uniforme pour toutes les longueurs et les types de cheveux à traiter, tout en respectant leur nature.

Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux qui soit d'une utilisation aisée et pratique pour la personne l'utilisant, tout en garantissant un traitement rapide, efficace et uniforme de la chevelure.

Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux qui soit fiable en fonctionnement, tout en pouvant être fabriqué en grande série pour un coût moindre.

Ces buts sont atteints avec un appareil de coiffure comportant un boîtier tenu à la main renfermant des moyens pour produire un flux d'air, entre une extrémité d'entrée d'air et une extrémité de sortie d'air; et/ou des moyens de chauffage du flux d'air ou d'un élément de l'appareil venant au contact des cheveux à traiter, du fait qu'il comporte des moyens de détection de la présence des cheveux à l'intérieur d'un dispositif de traitement, lesdits moyens de détection étant reliés à des moyens de commande du fonctionnement de l'appareil et/ou du dispositif.

Un tel appareil de coiffure effectue donc un simple séchage ou une mise en forme des cheveux par séchage ou par la chaleur, voire un traitement par application de vapeur ou de produit cosmétique sur les cheveux préalablement introduits à l'intérieur d'un dispositif de traitement. Selon l'invention, l'appareil comprend des moyens de détection de la présence des cheveux pour commander le fonctionnement de l'appareil lorsque les cheveux sont correctement mis en place à l'intérieur du dispositif de traitement. Les moyens de commande du fonctionnement de l'appareil agissent donc sur l'une des fonctions de l'appareil et/ou du dispositif de traitement, soit : la saisie des cheveux, voire le serrage des cheveux par les éléments du dispositif de traitement; la distribution d'un produit cosmétique sur ou en direction des cheveux; la mise en route du chauffage et/ou de la soufflerie; l'envoi d'un jet de vapeur en direction des cheveux, etc.

La commande du fonctionnement de l'appareil peut se faire manuellement, l'utilisateur actionnant un bouton interrupteur lorsqu'il reçoit une information des moyens de commande (un voyant allumé, un bip sonore, etc.) ou, dans un

mode préféré de réalisation de l'invention, les moyens de commande déclenchent automatiquement le fonctionnement de l'appareil en fonction du signal reçu des moyens de détection de la présence des cheveux.

Cette solution permet un traitement correct et uniforme des cheveux, surtout lorsqu'il n'y a pas de visibilité de la zone traitée, situation rencontrée souvent lors de l'utilisation des appareils de coiffure. Ceci permet également un traitement plus rapide de la chevelure, la personne l'utilisant n'ayant qu'à introduire le dispositif de traitement de l'appareil de coiffure dans la chevelure, l'appareil lui envoyant automatiquement l'information relative à la présence de cheveux, sans devoir utiliser de dispositifs annexes, tels un miroir, etc.

Avantageusement, les moyens de détection des cheveux comprennent un détecteur photoélectrique.

On aurait pu, certes, utiliser un interrupteur agencé à l'entrée du dispositif et actionné par les cheveux lorsqu'ils sont introduits dans le dispositif, l'interrupteur étant relié au circuit électronique de l'appareil pour commander son fonctionnement. On préfère toutefois un détecteur photoélectrique utilisant un faisceau de lumière (visible, laser, etc.) car il peut s'adapter facilement à un appareil de coiffure, le faisceau de lumière pouvant être dimensionné pour détecter de manière sensible la présence des objets très fins, tels les cheveux.

De préférence, ledit détecteur photoélectrique est un détecteur IR.

Un tel détecteur infrarouge peut être facilement miniaturisé, il présente donc un faible encombrement, un faible coût, il peut donc être intégré dans la construction d'un appareil de coiffure tenu à la main, tout en étant d'utilisation sécuritaire pour la personne l'utilisant.

Avantageusement, les moyens de détection comprennent au moins un émetteur de faisceau IR apte à traverser l'espace de réception des cheveux à l'intérieur d'un boîtier du dispositif de traitement, associé à au moins un récepteur de

faisceau IR.

Ainsi, on peut utiliser un tel faisceau de lumière infrarouge, de dimensions bien calibrées en fonction de la zone à balayer, le faisceau étant amené à traverser l'espace de réception des cheveux à l'intérieur du boîtier du dispositif de traitement. L'émetteur (par exemple une diode infrarouge) émet de la lumière qui est alors captée par le récepteur infrarouge (diode ou phototransistor infrarouges ou circuit électronique plus complexe) et ils sont reliés ensemble à une unité de traitement qui déduit alors du signal reçu s'il y a ou pas d'obstacle devant le récepteur.

De préférence, ledit faisceau est émis depuis une extrémité du boîtier du dispositif de traitement des cheveux et le récepteur est situé à l'extrémité opposée.

Ceci est une solution simplifiée permettant au faisceau infrarouge de traverser la totalité de l'espace de réception des cheveux à l'intérieur du boîtier du dispositif de traitement.

Dans une variante avantageuse, l'émetteur et le récepteur sont situés à l'une des extrémités du boîtier et l'extrémité opposée comprend un prisme optique ou un miroir.

Ceci permet de faciliter le câblage du circuit du dispositif de détection en l'agençant sur un côté du boîtier uniquement, le prisme optique ou le miroir assurant le renvoi du signal incident vers le récepteur. De surcroît, on obtient un doublement du faisceau de réception, ce qui multiplie les chances de détection.

Avantageusement, le récepteur et l'émetteur sont situés dans le boîtier de l'appareil et ils sont reliés au dispositif de traitement par des guides optiques.

Ainsi, on a plus de facilité de câblage en montage à l'intérieur du boîtier de

l'appareil, tout en évitant de ramener les contacts électriques sur le dispositif, surtout lorsqu'il est monté amovible par rapport à l'appareil.

De préférence, ledit guide optique comprend un prisme optique.

Le guide optique permet déjà d'envoyer le faisceau de lumière dans une direction du boîtier, par exemple le long des parois longitudinales du boîtier de l'appareil, le prisme orientant, lui, le faisceau en fonction de l'orientation du dispositif de traitement par rapport au boîtier. Ainsi un prisme à 45° permet de renvoyer un faisceau orienté selon l'axe longitudinal du boîtier dans une direction perpendiculaire à celui-ci.

Avantageusement, lesdits moyens de détection comprennent un capteur relié à un circuit électronique appartenant auxdits moyens de commande qui contrôlent le fonctionnement de l'appareil en comparant le signal reçu du capteur à une valeur de consigne préenregistrée. -,

Un tel capteur détecte, en fonction d'une consigne préétablie s'il y a ou non des cheveux à l'intérieur du dispositif de traitement. La consigne est fixée de manière à ce que le capteur détecte si le faisceau incident est occulté ou s'il n'est pas occulté par les cheveux, voire le comparer à une valeur seuil correspondant à un signal affaibli, à partir d'une certaine quantité de cheveux détectés. Ainsi, lorsque le capteur est un phototransistor, la valeur de consigne est une valeur d'intensité de courant comparée par le circuit électronique des moyens de commande à celle mesurée à ses bornes. Dans une variante, la consigne peut être flottante, la détection se faisant sur la base d'un écart relatif ou absolu constaté par l'électronique.

Dans une variante de réalisation de l'invention, lesdits moyens de détection sont associés à des moyens de réglage de ladite valeur de consigne.

Ainsi, en variant cette consigne, on peut adapter plus facilement l'appareil à la chevelure de chaque utilisateur.

De préférence, ledit dispositif de traitement comporte au moins deux éléments de traitement, au moins l'un étant mobile pour venir au contact des cheveux.

Un tel dispositif de traitement peut alors être du type pince à friser ou à lisser apte à saisir une mèche de cheveux et à lui appliquer un traitement par la chaleur et/ou la vapeur et/ou éventuellement l'application d'un produit cosmétique.

Avantageusement, ledit dispositif de traitement comprend plusieurs paires d'éléments de traitement agencées côte à côte et munies d'orifices traversées par le faisceau IR.

Un tel dispositif à plusieurs paires d'éléments de traitement a l'avantage de pouvoir traiter plusieurs mèches de cheveux simultanément, le faisceau traversant alors toutes les lames afin de détecter la présence des cheveux à l'intérieur de chaque paire d'éléments de traitement.

De préférence, chaque paire comprend au moins une lame de serrage mobile élastiquement.

Un tel dispositif est apte à saisir des mèches, à les pincer en vue du traitement, tout en s'adaptant, de par l'élasticité de ses lames ou de leur montage, à l'épaisseur de chaque mèche. Ce dispositif peut avantageusement réaliser un lissage de plusieurs mèches de cheveux simultanément.

Avantageusement, le dispositif de traitement comporte une rangée de paires d'éléments de traitement agencée transversalement et sur l'axe du flux d'air soufflé par l'appareil.

Un tel dispositif est alors apte à réaliser simultanément un séchage et une mise en forme des cheveux, voire une mise en forme par le flux d'air chaud soufflé par l'appareil. Ce dispositif peut alors être avantageusement agencé de manière

amovible à l'une des extrémités soufflantes du boîtier de l'appareil de coiffure.

De préférence, lesdits moyens de commande agissent sur un dispositif électromécanique d'entraînement en mouvement d'au moins un élément de traitement.

Ainsi, le déplacement de l'élément de traitement est réalisé automatiquement par lesdits moyens de commande lorsque les cheveux sont présents dans le dispositif de traitement, assurant One meilleure efficacité du traitement et un gain de temps considérable.

Avantageusement, ledit dispositif électromécanique comprend un électroaimant commandé par un circuit électronique recevant l'information dudit dispositif de détection.

On aurait pu, certes, utiliser d'autres mécanismes ou dispositifs électromécaniques pour assurer le déplacement de l'élément de traitement, tels : un moteur et une vis sans fin, en utilisant éventuellement un moto réducteur avec inversion de sens de rotation du moteur et donc du déplacement, voire même un vérin à cire, un système à air, telle une motopompe et clapet, etc. -

On préfère toutefois utiliser un électroaimant car il permet, à partir d'une commande électronique simple, une bonne transmission d'un mouvement de translation permettant de déplacer les éléments de traitement mobiles d'une position d'ouverture à une position de fermeture et vice-versa. De surcroît, un tel dispositif à électroaimant est d'un faible encombrement et peut facilement être intégré à un boîtier d'appareil de coiffure tenu à la main.

Dans une variante, lesdits moyens de commande agissent sur un distributeur de produit cosmétique de traitement des cheveux.

Ainsi, avec un même appareil on peut distribuer un produit cosmétique (de soin, de coloration des cheveux, de fixation de la chevelure, ou un parfum, etc.) en

même temps que l'on réalise la mise en forme des cheveux, pour plus d'efficacité et de rapidité du traitement.

L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil de coiffure selon un mode préféré de réalisation de l'invention;

- la figure 2 est une vue éclatée d'un dispositif de traitement de l'appareil de la figure 1 ; - la figure 3 montre un schéma de fonctionnement de l'appareil de coiffure de la figure 1.

- la figure 4 montre un schéma de fonctionnement d'un appareil de coiffure selon une variante de réalisation de l'invention.

La figure 1 illustre un appareil de coiffure 1 de l'invention comprenant un boîtier 2 de forme générale tubulaire prolongé vers le bas par une poignée 5 comportant un ou plusieurs boutons de mise en marche ou d'actionnement de l'appareil ou des voyants lumineux (non représentés sur les dessins). Le boîtier 2 renferme un moto-ventilateur apte à aspirer l'air ambiant par une entrée d'air 3 et à le propulser à travers une sortie d'air 4, éventuellement après l'avoir réchauffé par un élément chauffant électrique situé avant la sortie d'air 4. Un dispositif de traitement 10 des cheveux est monté amovible à l'extrémité de sortie d'air 4 du boîtier 2, par exemple en utilisant une fixation à crochets encliquetables et, pour le retirer du boîtier, des boutons de déverrouillage 9 de ces crochets.

Les principaux composants du dispositif de traitement 10 sont mieux visibles à la figure 2 où l'on remarque : un carénage 11 de protection d'une rangée 12 (fig.1) de neuf paires de lames de serrage, chaque paire étant formée d'une lame fixe 14 et d'une lame mobile 15 adjacente. Dans l'exemple représenté, les lames mobiles 15 sont supportées par un baladeur 16 lui même mobile, tel qu'il sera expliqué par la suite. Chaque lame mobile 15 est montée pivotante, sous la poussée d'un ressort de compression 18, autour d'un axe 17 solidaire du baladeur 16. Un cache 19 est solidaire du carénage 11 et porte un axe de

pivotement 22 d'un levier 21 de transmission du mouvement d'actionnement du baladeur 16. Le mouvement de coulissement du baladeur 16 s'effectue dans le sens de sa longueur et est reçu par le baladeur au niveau de sa butée 20 moyennant l'un des bras d'un levier coudé 21 , l'autre bras recevant le mouvement d'actionnement selon la flèche F sur la figure 2. Le mouvement selon la flèche F est avantageusement reçu d'un électroaimant (non représenté sur les dessins) disposé dans le boîtier 2 de l'appareil.

Les lames fixes 14 sont, elles, tenues par un support 23 monté fixe par rapport au carénage 11. Des vis de fixation 24 maintiennent l'ensemble de tous ces composants solidaire du carénage 11. Le carénage 11 comporte une extrémité de fixation 25 à la sortie d'air du boîtier 2 de l'appareil, l'extrémité opposée comportant des arceaux 26 de protection des lames fixes 14. Deux rangées de picots 27 sont disposées de part et d'autre des arceaux, parallèlement à la rangée de lames et ont pour but de saisir et aligner les cheveux avant leur introduction entre les lames du dispositif de traitement 10. Des orifices de sortie d'air 28 sont pratiqués sur la partie frontale du carénage 11 , de part et d'autre des arceaux 26.

Selon l'invention, l'appareil de coiffure comporte des moyens de détection 7 de la présence des cheveux à l'intérieur du dispositif de traitement 10, en l'occurrence entre les lames fixes 14 et mobiles 15 du dispositif. Les moyens de détection 7 comprennent un émetteur et un récepteur de faisceau infrarouge disposés dans le boîtier 2 de l'appareil, le faisceau infrarouge arrivant au niveau du dispositif de traitement 10 via un guide optique 30. Dans l'exemple de la figure 2, on a illustré un seul guide optique assurant le guidage du faisceau incident en provenance de l'émetteur, ainsi que celui du faisceau résultant en direction du récepteur, toutefois on peut utiliser un guide optique pour l'émetteur et un guide différent pour le récepteur. Un tel guide optique est réalisé en une matière plastique transparente, par exemple du polycarbonate. Le faisceau IR en provenance de l'émetteur du boîtier arrive parallèlement aux lames du dispositif et est renvoyé dans une direction perpendiculaire aux lames par un prisme 31 émetteur ayant un angle de renvoi de 45°.. Le faisceau traverse une série d'orifices 33 de forme

oblongue pratiqués dans toute la série de lames, fixes et mobiles. Après avoir traversé la série de lames, le faisceau incident rencontre un miroir plan 35 agencé parallèlement aux lames et est renvoyé par ce miroir à nouveau en direction des orifices 33 des lames fixes et mobiles qu'il traverse avant d'arriver au niveau du guide optique 30 qui, moyennant un autre prisme 31 récepteur le conduit au niveau du récepteur IR du boîtier.

Le dispositif de traitement 10 comporte également une tige d'actionnement d'un commutateur de puissance 37 (fig. 3 et 4) appartenant au boîtier, afin de mieux adapter la puissance de l'appareil au dispositif de traitement 10 lorsqu'il est mis en place à l'extrémité du boîtier.

Le fonctionnement de l'appareil sera expliqué en référence aux figures 3 et 4 où l'on a représenté, de manière schématique par des blocs les principaux composants de l'appareil de coiffure 1 , les trajets des faisceaux lumineux étant représentés par des lignes en traits interrompus. Ainsi, à l'intérieur du boîtier 2 (dont on a inclus la poignée 5 pour simplifier les figures) l'appareil reçoit les câbles 39 d'alimentation en courant alternatif en provenance d'un réseau électrique. L'alimentation peut ensuite être fournie aux composants de l'appareil, notamment à un moto-ventilateur 42 et aux deux éléments chauffants 43, 44 en actionnant des boutons de commande 40, un bouton d'air froid 45 étant également prévu pour court-circuiter les éléments chauffants 43, 44 de l'appareil. L'appareil comprend également une carte électronique 41 , par exemple à microprocesseur, apte à gérer le fonctionnement d'un dispositif de détection de la présence des cheveux. La carte électronique 41 alimente un émetteur d'un faisceau IR 46, par exemple une photodiode, et est apte à analyser le signal reçu d'un récepteur de signal IR 47, par exemple un phototransistor. Le faisceau IR en provenance de la photodiode 46 est conduit par un guide optique 30 à l'une des extrémités du dispositif de traitement, notamment de la rangée de lames 12. Les lames de la rangée 12 se trouvent, au repos, en position normalement ouverte.

Dans l'exemple de la figure 3, le faisceau IR incident traverse les orifices 33 de la rangée de lames 12 jusqu'au miroir 35 qui le renvoie à nouveau à travers la

rangée 12, d'où il est conduit, moyennant un autre guide optique 30, au phototransistor 47 relié à la carte électronique 41.

Dans l'exemple de la figure 4, le faisceau IR incident traverse les orifices 33 de la rangée de lames 12 jusqu'à un guide optique 30 qui le conduit au phototransistor 47 relié à la carte électronique 41.

Après avoir comparé le signal reçu du phototransistor 47 à une consigne stockée dans sa mémoire (ou, dans une variante, introduite par l'utilisateur), la carte électronique 41 est apte à détecter si des cheveux sont présents entre les lames de la rangée 12 du dispositif de traitement. Lorsque la présence des cheveux est détectée, la carte électronique 41 commande l'alimentation d'un électroaimant 50 qui agit, comme précédemment décrit, sur le baladeur d'entraînement des lames mobiles de la rangée 12 pour effectuer leur déplacement contre des lames fixes adjacentes en enfermant les mèches de cheveux en vue de leur traitement.

La fermeture des lames étant effective, le traitement peut commencer, les cheveux étant mis en forme par lissage entre deux lames voisines du dispositif de traitement lors du déplacement du dispositif le long d'une mèche. En déplaçant le dispositif jusqu'au bout de la mèche, celle-ci s'échappe du dispositif une fois lissée, et la carte électronique reçoit alors un nouveau signal de la part du phototransistor 47 et commande l'ouverture des lames du dispositif de traitement 10. Ce dernier est maintenant prêt à commencer un nouveau cycle de traitement et peut à nouveau être introduit dans la chevelure.

Afin de mieux représenter l'état de fonctionnement du dispositif de détection 7, le dispositif de traitement 10 est muni d'un voyant lumineux 52 alimenté par la carte électronique 41 lorsque le dispositif de traitement est prêt à fonctionner.

D'autres exemples et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés sans sortir du cadre de ses revendications.

Ainsi, à la place d'un seul orifice oblong traversant la rangée de lames, on

pourrait envisager deux orifices décalés en hauteur, laissant l'un passer le faisceau incident de rémetteur et l'autre le faisceau de retour vers le récepteur. Dans une variante, on pourrait mieux focaliser chacun des faisceaux en le faisant passer à travers des lentilles fixées aux lames.

Dans un autre mode avantageux de réalisation de l'invention, Pélectroaimant peut actionner un dispositif distributeur de produit cosmétique en direction des cheveux.