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Patent Searching and Data


Title:
IMPROVED SKI EQUIPMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/008759
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an equipment comprising boots (6), skis (1) and fixing elements (2) each designed to be integrated with one boot (6) and its associated ski (1) and to cause them to be separated in the event of a situation which can lead to the skier wearing the equipment to be injured. The invention is characterised in that it further comprises in each boot: first means (9) maintaining the foot medio-tarsal part integral with the boot sole; second means (15) maintaining the part linking the rear of the foot to the leg, while allowing that part to rotate in the boot (6) about an axis substantially oriented along the shin bone axis; sensing means (25) sensitive to a differential rotation between the first and second maintaining means (9, 15); and means for unlocking (28) said fixing element (2) controlled by said sensing means (25) to release said fixing element (2) in the presence of such a differential rotation.

Inventors:
TOSCHI PASCAL DIDIER (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/001798
Publication Date:
February 25, 1999
Filing Date:
August 12, 1998
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Assignee:
TOSCHI PASCAL DIDIER (FR)
International Classes:
A43B5/04; A63C9/00; A63C9/084; A63C9/085; A63C9/086; A63C9/08; (IPC1-7): A63C9/00; A63C9/086; A43B5/04
Foreign References:
US3909028A1975-09-30
US2803467A1957-08-20
US3776566A1973-12-04
US2669459A1954-02-16
FR2292497A11976-06-25
DE2402974A11974-08-01
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet, Boisse Colas DE. ET. (37 avenue Franklin D. Roosevelt Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Equipement de ski composé d'une paire de chaussures (6), d'une paire de skis (1) et d'une paire de fixations (2) destinées chacune à solidariser une chaussure (6) et un ski associé (1) et à provoquer leur séparation en présence d'une situation risquant à conduire à une lésion du skieur portant cet équipement, caractérisé en ce que il comporte en outre dans chacune desdites chaussures (6) : des premiers moyens de maintien (9) disposés dans ladite chaussure (6) pour maintenir la partie médio tarsienne du pied solidairement par rapport à la semelle (8) de celleci ; des seconds moyens de maintien (15) pour maintenir la partie tarsojambière de la jambe du skieur, tout en autorisant une rotation limitée de cette partie dans ladite chaussure (6) autour d'un axe orienté sensiblement selon l'axe du tibia ; des moyens de détection (25) sensibles à une rotation différentielle entre lesdits premiers moyens de maintien (9) et lesdits seconds moyens de maintien (15) ; et des moyens de déverrouillage (28) de ladite fixation (2) commandés par lesdits moyens de détection (25) pour libérer ladite fixation (2), en présence d'une telle rotation différentielle.
2. Equipement suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de maintien (9) comprennent une garniture (10) fixée intérieurement à la semelle (8) de la chaussure (6) et comportant une partie inférieure (11) sur laquelle vient reposer le pied et d'où partent latéralement des rabats (12) destinés à envelopper la partie médiotarsienne du pied par le dessus et associés à des moyens pour serrer cette partie médiotarsienne.
3. Equipement suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits seconds moyens de maintien (15) comprennent un fourreau (16) disposé dans la partie arrière de la chaussure (6) et s'étendant vers le haut dans celleci, ledit fourreau (16) étant dégagé de la paroi intérieure de ladite chaussure (6) pour permettre son pivotement, et ayant une étendue permettant de recouvrir le bas de la jambe à l'exception de la partie antérieure de celleci, et en ce qu'il est prévu à sa partie supérieure (20) des moyens (21) pour pouvoir ceinturer la jambe de manière amovible.
4. Equipement suivant les revendications 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection (25) comportent deux câbles de traction (26,27) attachés par une extrémité auxdits moyens de déverrouillage (28) et conduits respectivement latéralement vers l'arrière et vers le haut le long de ladite garniture (10) et dudit fourreau (16) pour, par une modification de leur tension, détecter ladite rotation différentielle et en ce que leur extrémité opposée située en haut dudit fourreau (16), est attachée à un mécanisme de mise sous tension. (31).
5. Equipement suivant la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits câbles (26,27) sont agencés pour également provoquer le serrage de ladite garniture (10).
6. Equipement l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que lesdits câbles (26,27) se croisent une première fois à la partie supérieure de ladite garniture (10) et une seconde fois à la partie postérieure supérieure dudit fourreau (16).
7. Equipement suivant la revendication 6, caractérisé en ce que ladite garniture (10) comprend latéralement des parties arrière prolongeant lesdits rabats (12) en direction dudit fourreau (16), et en ce que lesdits câbles (26,27) sont attachées à ces parties arrière pour pouvoir leur transmettre une pression vers l'extérieure induite par l'astragale du skieur et provoquer ainsi la libération de la fixation (2) en cas de présence d'une telle pression.
8. Equipement suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de déverrouillage (28) sont situés dans la partie antérieure de ladite chaussure (6) et agencés pour débloquer la partie avant (4) de ladite fixation (2).
9. Equipement suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la partie arrière (5) de ladite fixation (2) est située endessous de la partie centrale de la semelle (8) de la chaussure (6) et en ce qu'elle comporte des moyens de verrouillage (47) capables de s'accrocher sur des surfaces d'accrochage (40) de ladite chaussure, moyens de verrouillage qui sont agencés pour se décrocher desdits surfaces d'accrochage (40) moyennant un pivotement de ladite chaussure (6) autour d'un axe vertical.
10. Equipement suivant la revendication 9, caractérisé en ce que ladite partie arrière (5) comprend deux crochets antagonistes (47) montés articulés autour d'un axe horizontal transversale (46) dans un châssis (41) de ladite fixation (2) et capables de s'accrocher sur lesdits surfaces d'accrochage (40) sous l'action d'une force élastique, en ce que lesdites surfaces d'accrochage (40) sont prévues dans des encoches (39) emprissonnant lesdits crochets latéralement dans leur position d'accrochage, et en ce que lesdits crochets (47) sont montés articulés autour dudit axe (46) dans un support (42) monté pivotant autour d'un axe vertical (YY) dans ledit châssis (41).
11. Equipement suivant la revendication 10, caractérisé en ce que ledit support pivotant (42) est couplé à des moyens de déverrouillage (49,51) capables de chasser lesdits crochets (47) desdites encoches (39) lorsqu'un couple de rotation autour dudit axe vertical (YY) est exercé par ladite chaussure (6) sur lesdits crochets (47).
Description:
Equipement de ski perfectionné La présente invention est relative à un équipement de ski comprenant des mécanismes permettant de commander la séparation d'une chaussure et d'un ski, en vue d'éviter des lésions à l'articulation du genou pendant la pratique du ski alpin. Plus précisément, l'invention concerne un tel équipement réduisant considérablement les risques de rupture du ligament croisé antéro-externe du genou.

L'invention est basée sur l'observation que, malgré l'excellence du fonctionnement des fixations de ski actuellement en usage, on constate que bon an mal an l'entorse du genou reste une lésion subie très fréquemment par les skieurs, le nombre d'entorses par saison pouvant en France se situer entre 10 000 et 12 000. Ce nombre est considérable si l'on considère que les fixations sont le plus souvent réglées par des spécialistes, de sorte que la cause de ces lésions ne peut tre liée à un mauvais réglage.

On sait par ailleurs que la déchirure, voire la rupture du ligament croisé antéro-externe du genou, nécessite souvent une intervention chirurgicale lourde et traumatisante pour le patient, sans parler du coût que la collectivité doit supporter pour financer ces soins, les traitements postopératoires et souvent le coût élevé dû à l'absence du patient à son poste de travail.

L'idée généralement admise dans la conception des fixations de ski consiste à considérer que la musculature est elle-meme capable de protéger les ligaments du genou grâce à des contractions musculaires provoquées par le réflexe du skieur. Ce réflexe est conditionné par le mécanisme mental inconscient sensé tre inculqué au skieur d'abord au cours de l'enseignement dont il peut bénéficier, puis par la suite grâce à sa propre expérience sur le terrain. Le réflexe étant ainsi mis en mémoire, il permet de provoquer au cours de la pratique du ski une"raideur active"de la musculature du corps du skieur qui devient

ainsi une masse uniforme à laquelle va réagir la fixation lorsqu'un danger pour la conformation du skieur se présente.

Or, le tarage de la fixation est choisie en fonction de cette masse uniforme, c'est-à-dire pratiquement du poids du skieur, lorsqu'il est en état de"vigilance musculaire" provoquant cette raideur active.

La plupart des fixations procèdent par échappement latéral du devant de la chaussure à la mâchoire avant de la fixation, si un couple de rotation est appliqué à la chaussure dépassant le tarage choisi (par exemple le N°6 sur une échelle de 1 à 10).

Le problème à la base de la présente invention vient du fait que ce tarage habituel (qui est nécessaire pour que la fixation ne lâche pas inopinément et trop fréquemment lorsqu'il n'y a pas de danger) est bien trop important pour pouvoir éviter la déchirure ou la rupture du ligament croisé antéro-externe qui peut céder déjà si 1'effort subi dépasse 1700 N environ, en l'absence de la vigilance musculaire. Or, une telle absence s'avère tre fréquente d'une part chez les skieurs confirmés se trouvant dans des situations faciles sur le terrain et d'autre part chez les skieurs de tout niveau en situation proche de l'arrt. En effet, dans de telles conditions, le skieur ne perçoit pas l'imminence d'un danger et n'anticipera pas le risque de traumatisme. C'est alors que peut survenir une rotation différentielle entre tibia et fémur due à une poussée latérale rotative sur le ski à peu près selon l'axe du tibia, rotation différentielle pouvant précisément détériorer voire déchirer le ligament en question. Il est à noter qu'en règle général, les sujets féminins présentent un risque supérieur de rupture du ligament croisé par rapport aux sujets masculins, en raison non seulement de leurs différences anatomiques (notamment une plus grande souplesse au niveau de l'articulation du genou) mais également de la différence d'état mental, la

femme ayant tendance à adopter une attitude et un style de ski plus décontractés que l'homme.

L'invention a donc pour but de proposer un équipement de ski pourvu de mécanismes permettant de commander la séparation d'une chaussure et d'un ski, en vue d'éviter des lésions à l'articulation du genou pendant la pratique du ski alpin, tout en conservant l'aptitude de la fixation à réagir normalement aux sollicitations pour lesquelles une fixation est classiquement conçue.

L'invention a donc principalement pour objet un équipement de ski composé d'une paire de chaussures, d'une paire de skis et d'une paire de fixations destinées chacune à solidariser une chaussure et un ski associé et à provoquer leur séparation en présence d'une situation risquant à conduire à une lésion du skieur portant cet équipement, caractérisé en ce qu'il comporte en outre dans chacune desdites chaussures : des premiers moyens de maintien disposés dans ladite chaussure pour maintenir la zone médio-tarsienne du pied solidairement par rapport à la semelle de cette chaussure ; des seconds moyens de maintien pour maintenir la partie tarso-jambière de la jambe, tout en autorisant une rotation limitée de cette partie dans ladite chaussure autour d'un axe orienté sensiblement selon l'axe du tibia ; des moyens de détection sensibles à une rotation différentielle entre lesdits premiers moyens de maintien et lesdits seconds moyens de maintien ; et des moyens de déverrouillage de ladite fixation commandés par lesdits moyens de détection pour relâcher ladite fixation, en présence d'une telle rotation différentielle.

Grâce à ces caractéristiques, chaque couple chaussure- fixation de l'équipement peut tre désolidarisé moyennant non seulement les efforts auxquels chaque fixation peut réagir en cas de risque de lésion en présence d'une

vigilance musculaire, mais également moyennant les efforts nettement plus réduits risquant de conduire à des lésions du genou en absence de la vigilance musculaire du skieur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1 montre une vue en élévation schématique et en coupe de l'un des ensembles droit ou gauche d'un équipement de ski selon l'invention ; -la figure 2 est une vue schématique en élévation de la chaussure représentée sur la figure 1 pour faire apparaitre notamment les premiers et seconds moyens de maintien ainsi que les moyens de détection selon l'invention, étant entendu qu'il s'agit à titre d'exemple de la chaussure de droite ; -la figure 2A est une vue en coupe prise selon la ligne IIA-IIA de la figure 2 ; -la figure 3 est une vue arrière de la chaussure de droite, sa coque rigide externe étant enlevée partiellement pour montrer les seconds moyens de maintien ainsi que les moyens de détection selon l'invention ; -la figure 4 est une vue partielle, à plus grande échelle et en coupe schématique selon un plan vertical longitudinal, de la chaussure de ski ainsi que de la partie arrière de la fixation de celle-ci au ski ; -les figures 5 et 6 sont des vues en coupe horizontale prises respectivement selon les lignes V-V et VI-VI de la figure 4 ; -la figure 7 montre schématiquement par une vue latérale en élévation, comment la chaussure est solidarisée à la fixation, la figure 7A montre en vue en plan un détail de la fixation de la figure 7 ; -la figure 8 est une vue en plan de la partie avant de la fixation située à l'avant de la chaussure de ski

et la partie de celle-ci assurant, le cas échéant, le déverrouillage de cette partie avant ; -la figure 9 est une vue en coupe verticale longitudinale de la partie avant de la fixation et de celle de la chaussure de ski ; -les figures 10A et 11A montrent des vues, en coupe horizontale schématique de la chaussure droite juste au niveau de la cheville, respectivement dans une situation normale et dans une situation où le ligament croisé antéro- externe est sollicité au point de risquer une rupture ; -les figures 10B et 11B montrent par des vues analogues, des coupes des seconds moyens de maintien au- dessus de la cheville ; -les figures 10C et 11C montrent par des vues analogues des coupes des seconds moyens de maintien au niveau du haut de la chaussure.

On va d'abord se référer à la figure 1 qui illustre très schématiquement le principe qui est à la base de la présente invention.

L'ensemble représenté est la partie droite ou gauche d'un équipement de ski et comprend un ski 1, non représenté en détail, une fixation 2 comprenant une plaquette de montage 3 solidaire du ski 1 par tout moyen approprié et composée d'une partie avant 4 et d'une partie arrière 5, et une chaussure 6. Les parties avant et arrière 4 et 5 n'ont été qu'ébauchées sur cette figure, étant entendu qu'un exemple de réalisation préféré en sera décrit plus loin. On notera déjà à ce stade que la partie arrière 5 est placée en-dessous du milieu de la chaussure 6 vu dans le sens longitudinal du ski 1.

La chaussure 6 présente une forme classique avec une coque extérieure rigide 7 solidaire d'une semelle 8.

Sur les figures 2 et 3, on voit que dans la coque extérieure rigide 7 sont disposés tout d'abord un chausson fixe 7a recouvrant les métatarses et les orteils, ainsi que

des premiers moyens de maintien 9 formés d'une garniture 10, réalisée en une matière semi-rigide, avec une partie plantaire 11 fixée sur le dessus de la semelle 8 et deux rabats latéraux 12 destiné à venir recouvrir partiellement la partie médio-tarsienne du pied. Chaque rabat 12 est arrondi à l'avant et se termine obliquement à l'arrière en suivant une ligne qui part de la pointe du talon jusqu'à la région antéro-malléolaire (voir notamment la figure 2). Une découpe en V 13 permet de faciliter l'application des rabats 12 sur le pied et d'améliorer les performances de détection, comme on le verra par la suite.

La partie plantaire 11 se prolonge vers l'arrière où elle est équipée d'un trou 14.

La chaussure 6 comporte également des seconds moyens de maintien 15 formés d'un fourreau 16 destiné à envelopper la partie postérieure de l'ensemble tarso-jambière de la jambe.

Ce fourreau est réalisé en une matière semi-rigide d'un seul tenant, par exemple la mme que celle de la garniture 10. A sa base il comporte un capuchon 17 enveloppant le talon et muni d'un fond sensiblement plat d'où fait saillie vers le bas un ergot de pivotement 18 qui est engagé dans le trou 14 de la garniture semi-rigide 10.

Le fourreau 16 se prolonge ensuite vers le haut par une zone médiane 19 destinée à envelopper la partie achilléo- jambier, tout en laissant le devant de la jambe à découvert à l'intérieur de la coque rigide 7.

Sur le plan anatomique, on peut constater que le capuchon 17 permet de couvrir les gouttières rétro- malléolaires jusqu'à la jonction myo-tendineuse du triceps, la zone médiane 19 couvrant les faces latérales et arrière du mollet.

Tout en continuant à envelopper la face arrière et les faces latérales de la jambe, le fourreau 16 présente une zone supérieure 20 se prolongeant vers l'avant par deux rabats 21 destinés à s'appliquer l'un sur l'autre sur le

devant au porter de la chaussure 6 et à se fixer l'un à l'autre par une bande de fixation 22 du type Velcro O.

Comme on peut le constater sur les figures 2 et 3, et selon une caractéristique importante de l'invention, le fourreau 16 est distant de la surface interne de la coque rigide 7 sur toute son étendue, seul le fond du capuchon 17 étant en appui sur la partie arrière 11 de la garniture 10.

De ce fait, le fourreau 16 dispose d'une liberté limitée de rotation autour de l'axe vertical de l'ergot 18.

A sa partie supérieure, le fourreau 16 est guidé dans son mouvement de rotation par un rail 23 à section en forme de T venu de formage à la surface interne de la coque rigide 7 dans le bas de la zone supérieure 20. Ce rail suit, à peu près dans un plan horizontal, le pourtour de cette coque 7 sur une partie de son étendue. Il coopère avec un coulisseau 24 formé d'une rainure de section complémentaire à celle du rail et venu de formage avec le fourreau 16. Ce coulisseau suit le pourtour extérieur de celui-ci en coulissant sur le rail 23, pendant les mouvements de rotation du fourreau.

La garniture 10 et le fourreau 16 sont tous deux semi- rigides avec un garnissage interne de type mousse gélifiée qui vient se mouler au relief des parties correspondantes de la jambe et du pied du porteur. La matière dont sont faits ces deux éléments peut tre l"'ORFIT"disponible dans le commerce auprès de la Société 3M.

L'équipement de ski selon l'invention comprend également des moyens de détection, globalement désignés par le référence 25 sur la figure 1 et destinés à détecter notamment une rotation différentielle entre la garniture 10 et le fourreau 16.

Dans le mode de réalisation décrit et représenté, ces moyens de détection 25 comportent dans chaque chaussure 6 un jeu de deux câbles 26 et 27 (figures 2,2A et 3). Le tracé des câbles 26 et 27 est soigneusement choisi afin de permettre une bonne détection notamment du mouvement de

rotation différentielle susceptible de provoquer une lésion au ligament antéro-externe du genou.

Chaque câble 26 ou 27 est attaché à l'avant de la chaussure latéralement par rapport au pied à un dispositif de commande 28 dont une description détaillée suivra (figure 2).

Attaché à droite au dispositif de commande 28 dans la chaussure de droite, le câble 26 passe d'abord dans le devant de la coque rigide 7, dans laquelle est ménagé un canal de guidage 29, puis il passe du côté gauche de sorte que l'on ne le voit plus sur la figure 2 du moins à cet endroit. Le câble 27 qui vient de la partie gauche du dispositif de commande 28 passe aussi dans un canal 29 de la coque rigide 7, puis du côté droit pour devenir visible sur la figure 2. A la sortie de ce canal 29, le câble 27 pénètre dans un canal 30 ménagé dans le rabat latéral droite de la garniture 10 qui se situe à la hauteur de l'interligne entre le premier métatarsien et le premier cunéiforme. Le câble 27 passe dans un prolongement de ce canal 30 en franchissant librement la découpe en V 13. Puis, il en sort à la hauteur de la malléole externe pour pénétrer dans un canal 30 analogue ménagé dans le fourreau 16.

Le câble 27 pénètre dans ce canal à la hauteur de la partie rétro-malléolaire, et suit ensuite la partie arrière du fourreau (figure 3) en partant vers la gauche et en croisant le câble 26 juste en-dessous du coulisseau 24. Il aboutit ensuite dans le rabat gauche 21 du fourreau 16 où est situé un tendeur 31 (non visible sur les figures).

Le câble 26 suit un trajet opposé, étant accroché à droite dans le dispositif de commande 28, passant dans le rabat de gauche 12 et le fourreau 16 puis après avoir croisé à l'arrière de celui-ci le câble 27, aboutissant à un tendeur 31 situé dans le rabat 21 de droite.

Bien entendu, une mme description peut tre faite, mutatis mutandis pour la chaussure 6 de gauche.

Les tendeurs 31 de droite et de gauche sont de construction identique. Chacun d'eux comporte un boitier 32 de section verticale rectangulaire dans lequel sont ménagées, en opposition sur les petites faces, deux crémaillères 33 coopérant avec un bloc de verrouillage 34.

Celui-ci comprend des cliquets 35 sollicités élastiquement vers l'extérieur et coopérant respectivement avec les crémaillères 33. Les cliquets 35 peuvent tre escamotés dans le bloc 34 grâce à une manette 36 accessible de l'extérieur du bloc de verrouillage 34. Lorsque les cliquets 35 sont sortis, ils s'opposent au mouvement du bloc 34 dans le sens du déverrouillage ou de la détente du câble 26 ou 27 correspondant en s'arc-boutant sur les flancs des dents des crémaillères 33. Par conséquent, lorsqu'on tire sur le bloc 34 en le rapprochant du bord d'extrémité du rabat 21, les cliquets sautent d'une paire de dents opposées à une autre paire de dents des crémaillères 33 ce qui tend le câble correspondant sans possibilité de détente.

En revanche, lorsque l'utilisateur tourne la manette 36 les cliquets 35 sont rentrés de sorte que le bloc 35 peut se déplacer en sens opposé (sur la figure 1 vers la gauche) en provoquant la détente du câble correspondant.

Ainsi, après avoir enfilé la chaussure 6 et positionnés la jambe et le pied correctement dans le fourreau 16 et la garniture 10, le skieur, en actionnant les deux tendeurs 31, peut tendre les câbles 26 et 27, ce qui rabat la garniture et le fourreau sur les parties anatomiques correspondantes pour les envelopper étroitement à la tension voulue par le skieur. En fait, il s'avère que la tension correcte dans les câbles 26 et 27 est obtenue, lorsque le skieur a la sensation que ses parties anatomiques introduites dans la chaussure sont confortablement serrées par la garniture 10 et le fourreau 16.

On va se référer maintenant aux figures 4 à 6 pour décrire en détail la partie arrière 5 de la fixation 2. Elle

comprend une bague de blocage 37 encastrée dans la semelle 8 de la chaussure 6 et pourvue d'une cavité 38 à fond concave et ouverte vers le bas. Dans la paroi de cette cavité 38 sont ménagés deux alvéoles 39 alignés diamétralement selon l'axe médian longitudinal X-X de la chaussure 6 (figures 5 et 6). Ces alvéoles 39 définissent chacun une surface d'accrochage profilée 40.

La partie arrière 5 comprend également un châssis 41 intégré à la plaquette de montage 3. Sur ce châssis est montée une broche de montage 42 ayant une certaine liberté de rotation autour de son axe Y-Y qui est orienté verticalement et coupe l'axe X-X. A la base de cette broche de montage 42 sont prévues deux cames 43 qui en sont solidaires et qui sont alignés diamétralement selon l'axe X- X, respectivement vers l'avant et vers l'arrière. Chaque came présente un profil concave 44.

La broche 42 présente une fente diamétrale 45 (figure 5) orientée selon l'axe X-X et en bas de cette fente 45, elle est traversée par un axe de basculement 46 sur lequel sont montés oscillants deux crochets 47. Entre les crochets 47, l'axe 46 porte également un ressort 48 en épingle à cheveux dont les branches s'appuient sur les crochets 47 de manière à les solliciter vers l'extérieur en éloignement l'un de l'autre (sens des flèches fl sur la figure 4) par un basculement autour d'un axe transversal horizontal Z-Z (figure 5) sur lequel est aligné l'axe de basculement 46.

La partie arrière 5 de la fixation 2 comporte également une bague de déverrouillage 49 centrée sur l'axe Y-Y et ayant en section la forme d'un U inversé. Elle est montée coulissante dans le châssis 41 dans le sens de l'axe Y-Y.

Une pièce de montage 50 est fixée à plat sur la partie basse du châssis 41 en dessous de la bague de déverrouillage 49. Cette pièce présente un évidement central dans lequel se positionnent la broche 42 et les cames 43, ces dernières

disposant d'une certaine liberté de mouvement de rotation autour de l'axe Y-Y.

Deux crochets de retenu 51 disposés dans des positions diamétralement opposées selon l'axe X-X sont montés coulissants dans la pièce de montage 50. Ils sont sollicités vers l'intérieur par des ressorts de rappel 52 prenant appui entre une rondelle 53 du crochet correspondant et le fond d'une encoche 54 ménagée dans la pièce de montage 50. Les crochets 51 sont normalement en prise avec une bride inférieure 55 ménagée sur la bague de verrouillage 49, qu'ils sont capable de libérer en étant poussés vers l'extérieur par les cames 43. Un ou plusieurs ressorts de libération 56 sont disposés dans la bague de verrouillage 49 en prenant appui sur la pièce de montage 50. On peut prévoir un seul ressort hélicoïdal faisant le tour dans la bague ou plusieurs ressorts repartis angulairement dans celle-ci (cas qui est représenté schématiquement sur la figure 4).

On va maintenant se référer aux figures 7 à 9 pour décrire plus particulièrement la partie avant 4 de la fixation 2. Toutefois, on notera à propos de la fixation arrière 5, que celle-ci comporte encore un levier de verrouillage 57 (figure 7) articulé sur le châssis 41 autour d'un axe horizontal transversal 58 un peu en avant par rapport à la partie arrière 5 de la fixation. Ce levier 57 est représenté sur la figure 7A qui montre qu'il comprend une plaque plane 59 élargie à peu prés à un quart de sa longueur à partir de son extrémité avant, où elle présente une ouverture 60. Dans cette ouverture 60 est engagé l'ensemble représenté en détail sur les figures 4 à 6 comme on le voit d'ailleurs sur la figure 7. Sur le bord de l'ouverture 60 sont ménagés deux oeilletons 61 dans lesquels sont pris respectivement des ergots de couplage 62 solidaires de la périphérie de la bague de verrouillage 49 et alignés selon l'axe Z-Z à peu près dans le prolongement de l'axe de basculement 46 des crochets 47 (voir figure 6).

L'extrémité avant de la plaque 59 est formée autour de l'axe 58 pour assurer l'articulation du levier.

A son extrémité opposée, la plaque est pourvue d'un plat de poussée 63 sur lequel le skieur peut appuyer, à l'aide d'un bâton de ski 64 par exemple, afin de pouvoir abaisser le levier 57, lorsque la fixation 2 doit tre verrouillée.

La partie avant 4 de la fixation 2 comprend un pivot 65 monté à rotation dans le châssis 41 autour d'un axe vertical R-R. La distance de cet axe R-R par rapport à 1'axe Y-Y de la partie arrière 5 est choisie en fonction de la pointure du skieur. Elle est éventuellement réglable par des moyens de réglage (non représentés).

Le pivot 65 est en appui vertical contre la châssis 41 par un épaulement 66 formant butée verticale tournée vers le bas, sa partie inférieure étant engagée dans un trou 67 du châssis. Cette partie inférieure présente un méplat latérale 68 contre lequel vient en appui élastique une plaquette 69 dans laquelle peut tourner une vis de réglage 70 de la tension à laquelle la fixation doit tre réglée pour réagir aux situations dangereuses en cas de vigilance musculaire du skieur.

A cet effet, un ressort 71 est comprimé plus ou moins par cette vis 70 grâce à une plaquette de tension 72 qui est vissée sur cette vis. Cette plaquette peut tre pourvue d'un doigt indicateur pour permettre l'affichage de la force avec laquelle la fixation 2 est réglée, à travers une fentre du châssis 41. En outre, la vis 70 est montée à rotation dans celui-ci.

Le pivot 65 comporte également un épaulement 73 formant butée verticale tournée vers le haut. Contre cet épaulement vient en butée un carter de serrage 74 qui est engagé sur le pivot 65 à sa partie avant où il présente un trou 75 ajusté au diamètre du pivot 65 au-dessus de 1'épaulement 73. Il est arrté sur ce pivot par une plaquette horizontale 76 bloquée

sur celui-ci par une vis 77. Ce montage permet au carter de tourner sur le pivot 65, sous certaines conditions seulement.

Comme le montre la figure 8, en vue de dessus, le carter présente grosso modo la forme d'un A couché dont le sommet est monté sur le pivot 65 et dont les deux branches viennent couvrir une languette avant 78 de la chaussure 6.

Le carter 74 étant creux, il loge une partie d'un mécanisme de transmission 79 comprenant un levier 80 ayant également en vue de dessus une forme en A. Ce levier y est articulé autour d'un axe horizontal transversal S-S par la branche au sommet 81 du A qui pivote dans les parois latérales du carter comme représenté sur la figure 8.

Cette branche au sommet 81 du levier 80 porte également un crochet 82 dont la partie active traverse la paroi avant du carter 74 par une ouverture 83 pour pouvoir s'engager dans une encoche 84 ménagée latéralement dans le pivot 65.

La figure 8 montre que la largeur du crochet 82 est ajustée à celle de 1'encoche 84 de sorte que si le crochet est sorti comme représenté, le pivot 65 et le carter 74 sont solidaires en rotation.

Le levier 80 descend obliquement vers le bas et vers l'arrière où ses branches latérales se terminent par des plateaux 85 en forme de parallélogramme qui se tiennent dans des ouvertures complémentaires 86 prévues respectivement de part et d'autre dans la paroi inférieure du carter 74. Les plateaux 85 sont sollicités vers le bas par des ressorts respectifs 87 prenant appui sur la face intérieure de la paroi supérieure du carter 74.

La partie avant de la chaussure 6 est aménagée pour recevoir le dispositif de commande 28 (figure 2) qui comporte essentiellement une palette 88 montée oscillante dans cette partie avant. En vue de dessus, cette palette présente essentiellement la forme d'un H dont la branche intermédiaire forme une broche d'oscillation 89 d'axe T-T

orienté horizontalement et longitudinalement et reçue à rotation dans la languette 78 de la chaussure.

Les branches avant de cette palette 88 portent chacune un poussoir 90 situé respectivement en-dessous du trou correspondant 86 que présente le carter 74. Les poussoirs 90 sont sollicités vers le haut par des ressorts respectifs 91.

Les branches arrière de la palette 88 forment attache de câble 92 et les câbles 26 et 27 y sont respectivement connectés.

Le fonctionnement de cet équipement est le suivant.

On suppose que l'utilisateur veuille chausser les ski 1. Pour ce faire, il met chaque chaussure 6 en prenant soin d'emmancher le pied dans la garniture 10 et le bas de la jambe dans le fourreau 16. Il serre les fourreaux 16 par le haut en attachant les bandes de fixation 22. Puis, il procède au serrage des câbles 26 et 27 à l'aide des tendeurs 31 jusqu'à ce que chaque garniture 10 et chaque fourreau 16 soient étroitement appliqués sur les parties anatomiques correspondantes. Les tendeurs sont bloqués à l'aide des manettes 36. Les deux câbles 26 et 27 dans chaque chaussure 6 étant tendus à leur juste valeur, la palette correspondante 88 se trouve dans sa position neutre horizontale.

Lorsque les fixations 2 sont ouvertes, les crochets 47 se trouvent dans leur position rentrée dans laquelle ils se recouvrent sensiblement. La bague de verrouillage 49 est dans sa position supérieure comme l'est le levier de verrouillage 57 (figure 7). Les ressorts 56 sont détendus et le ressort 48 est comprimé. Le skieur peut maintenant attacher les skis 1.

La languette 78 de la chaussure 6 est engagée en dessous du carter 74 de la fixation 2 correspondante et la cavité 38 est présenté au-dessus de la partie arrière 5 de la fixation. Les crochets 51 sont engagés dans la cavité 38 pendant que la chaussure 6 se place sur la plaquette 3. Le

skieur actionne le levier 57 à l'aide de son bâton 64 pour abaisser la bague de verrouillage 49 associée, à l'encontre de l'action des ressorts 56. Les crochets 47 sont libérés et basculent vers l'extérieur sous l'action du ressort 48 pour s'accrocher derrière les surfaces d'accrochage 40 respectives. Les fixations sont alors verrouillées.

L'équipement de ski selon l'invention que l'on vient de décrire peut répondre essentiellement à deux types de sollicitations pouvant s'avérer dangereuses. Le premier type comprend les sollicitations auxquelles réagissent actuellement les fixations en usage. Ce sont essentiellement les efforts de rotation dans le plan horizontal de la chaussure par rapport au ski risquant d'induire une torsion sur la jambe du skieur, et les efforts d'arrachement qui sont provoqués surtout par une brusque accélération du corps du skieur par rapport aux skis. Les fixations réagissent principalement à ces efforts en étant réglées pour la situation dans laquelle la vigilance musculaire est présente.

Dans les fixations suivant l'invention, les sollicitations en rotation sont limitées par la partie avant 4, car si la chaussure 6 subit un effort de rotation, le carter 74 est poussé d'un côté ou de l'autre selon le sens de 1'effort appliqué. (A noter que, de façon classique, la languette 78 de la chaussure 6 est prise latéralement dans des parties de retenue latérales du carter, parties qui ont été omises sur le dessin par soucis de simplification).

Si l'effort dépasse le seuil fixé par l'ensemble de réglage 68 à 72, la partie avant 4 cède et la chaussure 6 se dégage latéralement à l'avant. La rotation se faisant par rapport au ski 2, les cames 44 repoussent les crochets 51 vers l'extérieur, ce qui libère la bague de verrouillage 49 poussée par les ressorts 56. La bague 49 frappe alors les bords profilés des crochets 47 qui quittent de ce fait les

surfaces d'accrochage 40 en vainquant la force du ressort 48. La partie arrière 5 libère la chaussure 6.

Si la sollicitation conduit à un effort d'arrachement, les surfaces d'accrochage 40 repoussent les crochets 47 vers l'intérieur à condition que la sollicitation dépasse une limite préfixée par la tension du ressort 48 et le profil de ces surfaces 40. Les crochets 47 ne sont alors pas actionnés par la bague de verrouillage 49 à laquelle ils échappent du fait de leur profil arrondi qu'ils ont dans la zone de cette bague.

On va maintenant examiner le comportement des fixations selon l'invention en présence de sollicitations présentes lorsque le skieur abandonne (le plus souvent inconsciemment) la vigilance musculaire. Pour cela on va se référer plus particulièrement aux figures 10A à 11C qui représentent respectivement pour les figures 10A à 10C et pour les figures 11A à 11C des attitudes anatomiques en absence de telles sollicitations et en présence de celles-ci. Par ailleurs, les figures 10A et 11A concernent une vue prise au niveau de la cheville, les figures 10B et 11B une vue prise au-dessus de la cheville et les figures 10C et 11C une vue prise au niveau des rabats 21. Les parties anatomiques esquissées ne sont pas décrites ; elles sont supposées tre correctement interprétées par l'homme de l'art.

Il est clair que les dimensions données dans les dessins à la garniture 10 et au fourreau 16, et surtout celles des garnissages qui les capitonnent intérieurement dépendent fortement de l'anatomie concernée de chaque individu.

En comparant respectivement les figures 10A à 10C aux figures 11A à 11C, on voit que les câbles 26 et 27 forment des moyens de détection de deux types de mouvements particuliers présents lorsque le skieur n'est pas en vigilance musculaire.

Un premier de ce type de mouvements est une rotation différentielle du tibia et du péronée par rapport à la partie arrière du pied. Ceci provoque une différence de rotation entre la garniture 10 et le fourreau 16 et par suite une traction sur l'un des câbles 26 ou 27 et un relâchement de l'autre de ces câbles. La palette 88 est alors sollicitée pour basculer autour de l'axe T-T (figures 8 et 9). De ce fait, le levier 80 est soulevé à l'encontre de l'action de l'un des ressorts 87 et avec l'aide de l'autre de ces ressorts. Le crochet 82 quitte 1'encoche 84 et le carter 74 se libère du pivot 65 pour tourner autour de son axe R-R. La chaussure 6 amorçant ainsi une rotation autour de l'axe Y-Y, la partie arrière 5 de la fixation 2 est libérée désolidarisant ainsi le ski 1 et la chaussure 6.

Le danger d'une lésion au genou est donc immédiatement écarté. On notera qu'un rotation différentielle dans les deux sens opère l'ouverture de la fixation, les figures 11A à 11C n'en illustrant qu'une seule.

Le deuxième type de mouvement auquel réagit la fixation de la manière que l'on vient de décrire consiste en un déplacement latéral de l'astragale qui peut basculer d'un côté comme de l'autre, ce qui révèle la menace d'une lésion au genou. Si cela se produit, l'astragale provoque une pression latérale dans la zone arrière du rabat latéral 12 correspondant de la garniture 10 tendant ainsi le câble 26 ou 27 qui y circule. Il en résulte également la levée de la palette 88 et la libération d'abord de la partie avant 4 puis de la partie arrière 5 de la mme façon que décrite ci- dessus. La réaction au niveau de la garniture 10 peut tre améliorée à cet égard, si la garniture est réalisée avec une découpe en V comme représenté sur la figure 2 en particulier, l'astragale exerçant sa poussée latérale surtout sur la partie arrière du rabat 12.

Bien entendu, les deux types de mouvements conjugués peuvent se produire isolément ou simultanément, la

libération de la fixation étant réalisée dans tous les cas de figure.

Pour ôter volontairement le skis, le skieur peut ouvrir les fixations simplement en effectuant consciemment l'un ou l'autre des types de mouvements que l'on vient de décrire.

Une telle ouverture peut se faire sans aucun danger et la commande en est acquise très rapidement par le skieur.

D'autres avantages de l'équipement suivant l'invention sont les suivants.

1)-La partie arrière 5 admet un recul limité voire la libération de la chaussure 6 par rapport au ski 1 obviant ainsi les lésions liées à l'hyperextension du genou.

2)-La libération du pied en rotation est rendue optimale en supprimant la force compressive antéro- postérieure sur la chaussure 6.

3)-Comme déjà indiqué, la fixation 2 réagit à l'arrachement, lorsque le skieur se projette vers l'avant par rapport au ski 1.

4)-La fixation selon l'invention offre une parfaite tenue face aux forces de cisaillement latérales appliquées entre la semelle 8 et le ski 1.

(5) Le réglage habituel de la partie (butée) arrière de la fixation est supprimé.

Dans le mode de réalisaation spécifique de l'invention que l'on vient de décrire, les moyens de détection sont formés par des câbles agissant sur la partie avant de la fixation.

Cependant, plusieurs variantes peuvent tre envisagées pour ces moyens de détection et leur façon de libérer la fixation.

Ainsi, les câbles peuvent tre remplacés par des tringleries.

Les câbles ou les tringleries peuvent tre conçus pour commander la partie arrière de la fixation au lieu de la partie avant.

La détection pourra se faire moyennant des plaques latérales médiotarsiennes transmettant la poussée latérale du pied.

La transmission des réaction sur la garniture 10 et le fourreau 16 pourra se faire par des contacteurs électriques et les moyens de commande comprendre des dispositifs électromagnétiques d'actionnement de l'ouverture de la fixation.

De mme, les moyens électriques ainsi agancés peuvent tre remplacés par des moyens hydrauliques.

Dans une autre variante, le signal de détection peut tre transmis de la partie arrière à la partie avant de la fixation par exemple électriquement ou hydrauliquement.