L'invention concerne plus particulièrement un tel dispositif Ze projection de liquide de lavage destiné à être porté par un essuie-glace et du type comportant un boîtier dans lequel est aménagée une chambre d'aspersion qui est alimentée en liquide de lavage sous pression par une canalisation dont l'extrémité aval est raccordée à un conduit d'entrée de la chambre d'aspersion, cette dernière comportant au moins un orifice de sortie pour la projection du liquide.

Afin d'améliorer le fonctionnement d'un tel dispositif de manière à ce qu'il soit de la plus grande efficacité possible dès que le conducteur du véhicule actionne les moyens de commande de l'arrosage des vitres et ceci en évitant notamment que la chambre du dispositif ne se vide inopinément entre deux aspersions consécutives, il a déjà été proposé qu'un clapet anti-retour soit interposé en amont des orifices de sortie, par exemple dans le conduit d'entrée.

Pour éviter tout phénomène de givrage ou de gel, tout en permettant une grande modularité d'adaptation avec des clapets de structures différentes et de montages relativement complexes, l'invention propose un dispositif du type mentionné précédemment, caractérisé en ce qu'un fil chauffant, qui s'étend longitudinalement à travers la canalisation d'alimentation et dont le tronçon d'extrémité libre s'étend dans la chambre d'aspersion, traverse de manière étanche un passage du dispositif qui s'étend en parallèle au clapet anti-retour.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : -le conduit d'entrée comporte un tronçon amont formant embout de raccordement qui fait saillie à l'extérieur du boîtier et autour duquel est montée l'extrémité aval tubulaire de la canalisation d'alimentation ; -le passage pour le fil chauffant s'étend dans le prolongement axial du conduit d'entrée ; -la chambre d'aspersion comporte des moyens pour le guidage et le positionnement du tronçon d'extrémité libre du fil chauffant dans la chambre d'aspersion ;

-la chambre d'aspersion est conformée de manière globalement tubulaire, et le tronçon d'extrémité du fil chauffant s'étend dans la chambre d'aspersion sensiblement coaxialement à cette dernière ; -les moyens de positionnement du fil chauffant sont constitués par une série de bossages formés en relief sur la paroi interne de-la chambre tubulaire d'aspersion ; -l'extrémité borgne aval de la chambre tubulaire d'aspersion est conformée en un logement complémentaire de l'extrémité libre du fil chauffant ; -le passage pour le fil chauffant comporte un joint souple d'étanchéité à travers lequel s'étend le fil chauffant ; -le boîtier est une pièce moulée en deux demi-coquilles fermées selon un plan de joint longitudinal ; -le dispositif comporte une cloison transversale agencée dans la partie amont de la chambre d'aspersion qui porte le clapet anti-retour et dans laquelle est formé le passage pour le fil chauffant ; -le corps du clapet anti-retour est réalisé en matériau déformable élastiquement et est conformé en bec de canard avec deux lièvres aplaties d'extrémité libre avant qui sont susceptibles de s'écarter l'une de l'autre, sous faction du liquide de lavage sous pression ; -le passage pour le fil chauffant est un trou de section réduite formé dans la cloison transversale et à travers lequel le fil chauffant est monté serré radialement ; -le clapet anti-retour est un clapet à bille taré par un ressort ; -le clapet anti-retour est un clapet à pointeau taré élastiquement ; -le clapet anti-retour est un clapet à piston formant chicane taré élastiquement.

L'invention concerne aussi un essuie-glace de véhicule automobile caractérisé en ce qu'il porte un dispositif de projection conforme aux enseignements de l'invention.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

-la figure 1 est une vue en perspective qui illustre un exemple de réalisation d'un dispositif de projection de liquide réalisé conformément aux enseignements de l'invention ; -la figure 2 est une vue en perspective de l'une des deux parties, principale, du dispositif représenté à la figure 1, faisant apparaître les principaux composants du dispositif de projection de liquide ; -la figure 3 est une vue latérale selon la flèche F3 de la figure 1 ; -la figure 4 est une vue de dessus de la figure 3 ; -la figure 5 est une vue en coupe transversale selon la ligne 5-5 de la figure 3 ; -la figure 6 est une vue en section transversale selon la ligne 6- 6 de la figure 3 ; -les figures 7 à 9 sont des vues en section par un plan longitudinal selon les lignes 7-7 à 9-9 de la figure 4 ; et -les figures 10 et 11 sont des vues en coupe longitudinale, similaires à celle de la figure 9, qui illustrent deux variantes de réalisation d'un dispositif d'aspersion selon l'invention qui diffère du mode de réalisation illustré précédemment notamment par la conception- du clapet anti-retour.

Dans la description qui va suivre, des composants identiques, similaires ou analogues sont désignés par les mêmes chiffres de référence.

On a représenté aux figures 1 et 2 un dispositif d'aspersion 20 qui est constitué pour l'essentiel par un corps 22 qui est une pièce moulée en matière plastique en deux parties reliées entre elles selon un plan de joint P qui est ici sensiblement un plan longitudinal médian vertical.

Le corps moulé 22 comporte ainsi une partie principale 23, de droite en considérant la figure 1, et une partie complémentaire de fermeture 24, de gauche en considérant la figure 1, qui comporte une partie en forme de cavalier 25 pour son accrochage sur un composant

(non représenté) d'un essuie-glace qui est par exemple un étrier appartenant à un balai d'essuie-glace.

Le corps en forme de boîtier 22 du dispositif d'aspersion 20 est essentiellement creux et il délimite une chambre interne d'aspersion 28 qui est ici pour la plus grande partie formée dans la demi-coquille 23-qui comporte une série d'orifices de sortie 30 qui débouchent ici dans une portion de paroi inférieure incurvée 26, les orifices 30 étant de préférence réalisés venus de matière par moulage dans le plan de joint P de la partie 23 et/ou dans la face du plan de joint correspondante de la partie 24.

Le boîtier 22, et donc la chambre interne d'aspersion 28, est alimenté en liquide de lavage sous pression par une canalisation d'alimentation en liquide sous pression 32, dont un tronçon aval 34 est illustré en silhouette à la figure 1, qui est une canalisation en matériau souple, par exemple en matériau élastomere.

Selon une conception connue, le tronçon d'extrémité aval 34 de la canalisation d'alimentation 32 est prévu pour être emboîté extérieurement autour d'un embout de raccordement 36 par déformation élastique du matériau constituant la canalisation 32.

Comme on peut le voir notamment à la figure 2, le passage interne 38 de l'embout 36 constitue un conduit d'entrée à l'intérieur du- boîtier creux 22 pour alimenter notamment la chambre d'aspersion 28.

Comme on peut le voir aux figures, et notamment à la figure 2, la partie amont de la chambre d'aspersion 28 dans laquelle débouche le conduit d'entrée 38 est partagée, par une cloison transversale verticale rapportée 40, en une portion arrière 42 dans laquelle débouche le conduit d'entrée proprement dit 38 et en une portion avant 44 qui se prolonge longitudinalement vers !'avant par la chambre d'aspersion proprement dite 28 de forme générale allongée.

Les deux parties ou demi-coquilles 23 et 24 du boîtier creux 22 sont reliées entre elles par tout moyen approprié, par exemple par collage ou soudage à chaud et leur positionnement relatif peut par exemple être assuré par des pions de positionnement 27 qui peuvent aussi être des pions de clipsage.

Conformément aux enseignements de l'invention, la cloison transversale 40 porte un clapet anti-retour 46 qui est susceptible de mettre en communication la portion arrière 42 reliée au conduit d'entrée 38 et la portion avant 44 reliée à la chambre d'aspersion 28 pour alimenter cette dernière en liquide de lavage sous pression provenant-de la canalisation d'alimentation 32.

Le dispositif d'aspersion 20 est aussi équipé d'un fil chauffant 48, pour provoquer le dégivrage du dispositif en cas de gel, qui s'étend longitudinalement à travers la canalisation d'alimentation 32, I'embout de raccordement 36 en passant par le conduit d'entrée 38 puis, par son tronçon d'extrémité longitudinale avant 50, à l'intérieur de la chambre d'aspersion 28.

A cet effet, le tronçon d'extrémité longitudinale avant 50 du fil chauffant 48 traverse la paroi transversale 40 en passant par un trou 52 conformé avec un diamètre intérieur légèrement inférieur au diamètre extérieur moyen du fil chauffant 48, de manière que ce dernier le traverse en subissant un léger serrage radial pour constituer une traversée étanche de la cloison 40.

La seule communication entre la portion arrière 42 et la chambre d'aspersion 28 est donc le clapet anti-retour 46, c'est-à-dire que le débit- du liquide de lavage se fait à travers le conduit d'entrée 38 et la portion- arrière 42, pour déboucher dans la chambre d'aspersion 28 à travers le clapet anti-retour 46.

Dans le premier mode de réalisation illustré aux figures 1 à 9, le clapet anti-retour 46 est constitué pour l'essentiel par un corps de clapet qui est par exemple réalisé venu de matière par moulage avec la cloison 40 ou rapportée sur cette dernière par collage ou soudage.

Le corps de clapet est conformé ici en bec de canard, c'est-à- dire qu'il est constitué pour ressentie) par deux tèvres aplaties et opposées 54 qui sont séparées entre elles par une fente de sortie 56 et qui sont normalement en contact mutuel de manière à assurer une fermeture étanche de la fente 56, cette dernière étant susceptible de s'ouvrir, lorsque le dispositif 20 est alimenté en liquide sous pression,

pour permettre au liquide sous pression de traverser le clapet anti-retour 46 dans le sens d'alimentation de la chambre d'aspersion 28.

La fente 56, qui est temporairement ouverte par déformation élastique des lèvres 54 lorsque du liquide sous pression pénètre dans l'ouverture arrière 58 du clapet anti-retour 46, se referme de manière étanche dès que cesse cette alimentation.

Pour guider le fil chauffant 48,50 à l'intérieur du dispositif 20 et/ou le positionner de manière plus précise dans la chambre d'aspersion 28, celle-ci peut comporter un ou plusieurs bossages 60 qui sont formés à l'intérieur de la chambre 28, cette dernière présentant une forme générale tubulaire allongée à l'intérieur de laquelle le tronçon longitudinal avant 50 du fil chauffant s'étend de préférence sensiblement coaxialement.

Pour améliorer la qualité de fonctionnement du dispositif d'aspersion, et notamment le déclenchement de I'aspersion avec ouverture du clapet anti-retour 46, on voit sur les figures 1,4 et 6 que la partie de gauche 24 comporte, au droit des portions arrière 42 et avant 44 séparées par la cloison 40, une chambre latérale complémentaire 62 formée dans un bossage latéral 64 de la partie 24.

On décrira maintenant la première variante de réalisation- illustrée à la figure 10.

Comme on peut le voir sur cette figure, le fil chauffant 48,50 traverse'tout d'abord un orifice 52 formé dans un joint d'étanchéité 53 qui est rapporté dans un logement complémentaire formé dans le boîtier.

Le conduit d'entrée 38 est donc relié d'une part au passage 55 dans lequel est disposé le joint d'étanchéité 53 traversé par le fil chauffant 48,50 et, d'autre part, à la partie amont, en deux portions arrière 42 et avant 44, de la chambre d'aspersion 28 entre lesquelles est disposé le clapet anti-retour qui est ici un clapet à bille.

Plus précisément, le clapet anti-retour 46 comporte une bille 80 qui est sollicitée normalement en appui contre un siège conique 82 par l'extrémité libre arrière en forme de pointeau 84 appartenant à un piston 86 qui est monté coulissant dans une capsule 88 rapportée dans I'extrémité avant du boîtier 22 et qui est sollicité axialement d'avant en

arrière, c'est-à-dire de la gauche vers la droite en considérant la figure 10, par un ressort hélicoïdal de compression 90 pour le tarage du clapet 46.

A titre de variante, on peut omettre la bille 80 et conformer l'extrémité libre arrière du pointeau 84 pour coopérer directement avec le siège conique d'étanchéité 82 pour former un clapet anti-retour à pointeau.

Comme on le voit aussi à la figure 10, l'extrémité libre avant 51 du tronçon d'extrémité longitudinale avant 50 du fil chauffant 48 est reçue dans un logement de forme complémentaire 29 agencé à l'extrémité libre amont de la chambre d'aspersion 28.

On décrira maintenant la deuxième variante illustrée à la figure 11.

Tout d'abord, comme cela est schématisé à la partie inférieure de la figure 11, les deux parties du boîtier 22 en forme de demi-coquilles 23 et 24 peuvent être réalisées venues de matière par moulage en une seule pièce et reliées entre elles par une portion intermédiaire amincie 92 formant charnière d'articulation entre les deux demi-coquilles 23 et 24.

Le clapet anti-retour 46 est ici essentiellement constitué par un- piston 94 formant chicane qui est monté coulissant à l'encontre de- I'action d'un ressort hélicoïdal de compression 90 de tarage qui le sollicite axialement vers l'arrière, c'est-à-dire vers la droite en considérant la figure 11, dans la direction dans laquelle sa tête arrière de grande diamètre 96 obture le passage 42.

Sa tête arrière 96 est reliée à sa tête avant de même grand diamètre 98 par un tronçon intermédiaire 100 de diamètre réduit.

Dans la position de repos illustrée à la figure 11, la tête avant 98 obture le passage 44 qui communique avec la chambre d'aspersion 28.

Sous faction du liquide d'aspersion sous pression qui pénètre dans le passage 42 pour solliciter la tête arrière 96, axialement de la droite vers la gauche, le piston 94 se déplace axialement dans la même direction de manière à dégager la tête avant 98 et mettre le passage 42 en communication avec le passage 44, c'est-à-dire pour mettre en communication la chambre d'aspersion 28 avec le conduit d'entrée 38.