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Title:
IMPROVEMENT OF ORTHOPAEDIC DEVICES INTENDED FOR BEING FITTED ON THE OUTSIDE OF A KNEE JOINT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/072639
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an orthopaedic device intended for being fitted on a knee joint (25), including first and second complementary bearing parts (1, 7) capable of being attached, laterally and externally, on a single side of the respective ends (6, 8) of the femur (10) and the tibia (18), such as to extend in the sagittal plane, the contact surface of the second complementary bearing part (7) forming a ramp (11) with which the contact surface (9) of the first complementary bearing part (1) is capable of engaging. According to the invention, the contour of at least one of said complementary bearing parts (1, 7) comprises at least one so-called active deformable, resilient portion (3), the outer surface of which is capable of engaging, at least when the joint (25) is in the extended position thereof, with the complementary bearing surface of the other part.

Inventors:
DE CORTANZE ANDRÉ (FR)
LECURIEUX-CLERVILLE ROGER (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/052652
Publication Date:
May 15, 2014
Filing Date:
November 06, 2013
Export Citation:
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Assignee:
DE CORTANZE ANDRÉ (FR)
LECURIEUX-CLERVILLE ROGER (FR)
ROERO DE CORTANZE EVELYNE (FR)
International Classes:
A61B17/56; A61F2/38
Domestic Patent References:
WO2009155542A12009-12-23
WO2011049471A12011-04-28
WO2009155542A12009-12-23
Foreign References:
US20110264216A12011-10-27
US20110093080A12011-04-21
EP0582514A11994-02-09
FR2901690A12007-12-07
FR2839256A12003-11-07
FR2932079A12009-12-11
US4637382A1987-01-20
US20110264216A12011-10-27
FR2961685A12011-12-30
FR2961686A12011-12-30
Attorney, Agent or Firm:
SOMNIER, Jean-Louis (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif orthopédique destiné à équiper l'articulation (25) d'un genou, cette articulation comprenant des premier et deuxième leviers (10, 18) respectivement constitués par un fémur (10) et un tibia (18), dont les extrémités (6, 8) respectives présentent des première et deuxième surfaces d'appui (23, 24) en regard l'une de l'autre, ces leviers (10, 18) étant mobiles en rotation l'un par rapport à l'autre, autour de leurs surfaces d'appui respectives (23, 24) et dans un plan de rotation dit plan sagittal, entre une position d'extension dans laquelle ces leviers (10, 18) forment entre eux un premier angle CCo d'au plus 180°, et une position de flexion dans laquelle ces leviers (10, 18) forment entre eux un deuxième angle i d'au moins 90°, ladite articulation (25) étant sélectivement soumise à une force d'appui exercée sur les surfaces d'appui (23, 24) respectives des extrémités (6, 8) desdits leviers (10, 18) :

ce dispositif orthopédique comprenant des première et deuxième pièces (1, 7) d'appui complémentaire, non reliées directement l'une à l'autre et présentant des première (9) et deuxième '11) surfaces d'appui complémentaire respectives,

- lesquelles première et deuxième pièces d'appui complémentaire (1, 7) sont aptes à être fixées, dans un état opérationnel de ce dispositif orthopédique, par des premiers et deuxièmes moyens (2) de fixation respectifs, latéralement et extérieurement, sur un même côté des extrémités (6, 8) respectives des premier (10) et deuxième (18) leviers, de manière à s'étendre dans un plan sensiblement parallèle audit plan de rotation, et dans l'état opérationnel du dispositif orthopédique les première (9) et deuxième (11) surfaces d'appui complémentaire sont en contact mutuel au moins pour la position d'extension des leviers (10, 18), ce dont il résulte une réduction de ladite force d'appui exercée, dans cette position d'extension, sur les première et deuxième surfaces d'appui (23, 24) respectives des extrémités (6, 8) desdits leviers (10, 18)

la surface de contact de la deuxième pièce d'appui complémentaire (7) destinée à être fixée sur l'extrémité (8) du deuxième levier (18) forme une rampe (11) sur laquelle la surface de contact (9) de la première pièce d'appui complémentaire (1), destinée à être fixée sur l'extrémité du premier levier (10), est apte à venir en appui,

la première pièce d'appui complémentaire (1), destinée à être fixée du côté du premier levier (10) et apte à venir en appui sur celle (7) destinée à être fixée du côté du deuxième levier (18), est un roulement (22) étanche dont la surface de contact (9) périphérique roule sur la rampe (11) de la deuxième pièce d'appui complémentaire (7) au moins quand l'articulation (25) est en position d'extension,

caractérisé en ce que :

- le contour d'au moins une de ces pièces d'appui complémentaire (1, 7), représenté par la projection de la forme de celles-ci dans un plan parallèle à celui défini par le plan sagittal de l'articulation (25), sur un des côtés de laquelle elles sont destinées à être fixées, comporte au moins une partie déformable et élastique (3) dit active dont la surface externe est apte à venir en contact, au moins quand l'articulation (25) est en position d'extension, contre la surface d'appui complémentaire de l'autre pièce.

2. Dispositif orthopédique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les deux dites pièces d'appui complémentaire (1, 7) ne s'appuient l'une contre l'autre durant la flexion de l'articulation que temporairement en extension et début de flexion des leviers (10, 18) et en générant un jeu déterminé (14) entre les surfaces des extrémités de ces leviers qui se font face du côté du dispositif .

3. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la partie déformable et élastique (3) porte la rampe (11) de la deuxième pièce d'appui complémentaire (7).

4. Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la deuxième pièce d'appui complémentaire (7) est une plaque ajourée par une ouverture (28) le long de son coté actif portant la rampe (11, cette ouverture 28 donnant de la flexibilité à la traverse (29) formant alors le dit coté actif.

5. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la traverse (11) n'est reliée au corps de cette deuxième pièce d'appui (7) que par une de ses extrémités, l'autre étant libre et ne refermant pas le pourtour de l'ouverture (28)

6. Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la deuxième pièce d'appui complémentaire (7) est une lame (17) en forme de « oméga » apte à être fixée à ses deux extrémités directement sur le deuxième levier (18) et dont la partie centrale flexible constitue la rampe (11) .

7. Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la deuxième pièce d'appui complémentaire (7) est composée d'une plaque apte à être fixée sur le deuxième levier (18), et d'une lame (17') en forme de « oméga » apte à être fixée à ses deux extrémités sur la dite plaque et dont la partie centrale flexible constitue la rampe (11)

8. Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la deuxième pièce d'appui complémentaire (7) est composée d'une plaque apte à être fixée sur le deuxième levier (18), d'une traverse indépendante (16) portant la rampe (11) et d'éléments ressorts (26) fixés dans la plaque et supportant la traverse 9. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le roulement (22) comporte une partie déformable et élastique (3) entre sa surface roulante périphérique d'appui (9) et son moyen de fixation ( 2 1 ) constituant son axe

10. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'une des sections transversales (27i) des surfaces d'appui (9,11) des pièces d'appui complémentaire (7) est concave et la section con uguée ( 272 ) de l'autre surface d'appui, qui lui fait face au moins quand l'articulation (25) est en position d'extension, est convexe.

Description:
Perfectionnement à des dispositifs orthopédiques destinés à équiper extérieurement l'articulation d'un genou . La présente invention a pour objet des perfectionnements à des dispositifs orthopédiques destinés à équiper extérieurement l'articulation d'un genou .

Le domaine technique est celui des prothèses et dispositifs articulaires, spécifiques aux genoux qui nécessitent en effet des techniques particulières du fait de la complexité de l'articulation qui doit en particulier garder sa liberté de mouvement dans le plan vertical dit médian vertical tout en assurant le support du poids du corps.

Cette articulation très sollicitée peut subir des dégradations en particulier au niveau des cartilages recouvrant le condyle fémoral et le plateau tibial suite à un accident mécanique, à l'usure et/ou dues au développement d'arthrose ; il a donc été développé depuis de nombreuses années différents types de prothèses et dispositifs pour tenter de remédier à ces dégradations en remplaçant les surfaces naturelles abîmées par des implants artificiels.

On connaît ainsi différentes prothèses et implants qui ont fait l'objet de nombreux dépôts de demandes de brevets telle que la demande EP 582514 de la Société Implants Orthopédiques Toutes Applications, publiée le 9 février 1994 et décrivant une prothèse totale du genou , dite à glissement composé, comportant un plateau tibial mécanique scellé dans le tibia, dont l'extrémité a été préalablement coupée, et un élément fémoral également mécanique pourvu de deux condyles disposés symétriquement de part et d'autre du plan médian vertical : cet élément fémoral, ancré dans le condyle fémoral préalablement découpé pour le recevoir, prend appui sur le plateau tibia artificiel auquel il n'est pas lié mécaniquement mais qui comporte des surfaces concaves compatibles avec celles des condyles qui viennent s'y loger, assurant ainsi le guidage de leur mouvement relatif.

Diverses autres demandes de brevets telles que la demande FR 2 901 690 des sociétés EVOLUTIS et OTHESIO IMPLANTS publiées le 7 décembre 2007, ou FR 2 839 256 de la Société SCIENCE MEDECINE publiée le 7 novembre 2003, ou encore FR 2 932 079 de Messieurs BERCOVY, BRACY et KERBOUL, publiée le 11 décembre 2009, décrivent aussi de telles prothèses totales du genou qui doivent « en principe permettre une reproduction fidèle du mouvement de l'articulation du genou avec une limitation de l'usure et du fluage lié aux efforts importants et répétés appliqués » aux éléments de la prothèse, et cela grâce à des choix particuliers de formes géométriques, de qualités de matériaux, d'agencements spécifiques etc, sur lesquels portent ces brevets.

Tous ces dispositifs nécessitent cependant une résection aussi bien donc d'au moins un condyle fémoral et d'une partie du plateau tibial, qui se réalise par une opération chirurgicale très lourde pour le patient, qui est invasive, et de plus irréversible, et qui provoque des échecs mécaniques (usure, rupture, descellements, luxation, etc.) à court et moyen terme, entraînant des ré-interventions toutes aussi lourdes : aussi il a été développé d'autres types de prothèses implantables comportant au moins deux pièces d'appui non reliées l'une à l'autre, aptes à être positionnées en vis-à-vis et comportant chacune une surface venant en contact avec celle de l'autre pièce en position active, l'une étant apte à être fixée du côté du tibia et l'autre du côté du fémur, et toutes les deux latéralement et extérieurement à l'articulation du genou, avec une mobilité de l'une par rapport à l'autre suivant un plan parallèle au plan médian vertical de celui-ci, et sur un des côtés intérieur ou extérieur de ce genou.

De telles prothèses ont fait l'objet entre autres des demandes de brevet US 4 637 382 du Brigham & Women's Hospital et publiée le 20 janvier 1987, WO2009/155542 et US 2011/0264216 de la Sté Moximed et publiées respectivement les 23 décembre 2009 et le 27 octobre 2011, et pour les plus récentes, FR 2 961 685 et FR 2 961 686 déposées par les mêmes présents inventeurs et publiées le 30 décembre 2011, et que l'on considérera ci-après comme les demandes de référence de la présente description .

De par leur fixation latérale et extérieure à l'articulation, l'intervention chirurgicale nécessaire pour implanter de telles prothèses est alors assez « légère » ; les surfaces en vis-à-vis, et venant normalement en appui, du plateau tibial d'un côté, et des condyles fémoraux de l'autre sont préservées ; par ailleurs ces prothèses, prenant les efforts d'appui au moins en position d'extension du genou et soulageant ainsi l'articulation du côté où le dispositif est installé, réduisent si ce n'est pour certaines, suppriment la douleur.

De plus pour ce qui concerne les prothèses décrites dans la dernière demande de brevet citée FR 2 961 686, comme elles permettent également de générer, du coté considéré, un jeu déterminé entre les surfaces du plateau tibial et du condyle fémoral, et qu'elles ne sont actives qu'en position d'extension du genou, il a été constaté, d'une manière surprenante pour les rhumatologues qui considèrent pourtant que les cartilages détruits le sont irréversiblement, que ceux-ci peuvent se reconstituer à condition, d'une part, de ne pas solliciter la zone concernée comme le permet donc de telles prothèses et, d'autre part, que le patient suive un traitement associé.

Ainsi, en opérant par côté, et l'un après l'autre si nécessaire, on peut permettre la reconstruction des appuis naturels du genou, et enlever alors le dispositif dont les éléments ont été fixés aussi bien du côté du tibia que du côté du fémur, mécaniquement, respectivement sur le plateau tibial et le condyle fémoral, et d'une manière permettant leur enlèvement ultérieur (que l'on peut qualifier de réversible, par opposition à l'irréversibilité des dispositifs qui étaient connus précédemment comme ceux cités en introduction) et donc un fonctionnement normal et sans douleur du genou sans aucun dispositif artificiel.

Cependant de telles nouvelles prothèses, assurant un appui latéral en position d'extension du genou alors que celui-ci peut alors subir des chocs, subissent des surcharges certes temporaires mais qui peuvent abimer leurs fixations et donc les os qui les supportent, et surtout celui du tibia qui est le plus étroit.

Le problème posé est ainsi, d'une part, de remédier à cet inconvénient tout en gardant tous les avantages cités précédemment pour ces prothèses latérales du genou en particulier celles décrites dans les demandes de brevet FR 2 961 685 et FR 2 961 686 et tels que d'assurer une bonne rotation sans friction ni glissement avec le minimum de frottement des surfaces d'appui l'une par rapport à l'autre et permettre une certaine réparation naturelle des dégradations de l'articulation.

Une solution au problème posé est une prothèse ou dispositif orthopédique destiné à équiper l'articulation d'un genou, comme celle enseignée dans la demande FR 2 961 686 citée précédemment et dont la prothèse de la présente invention peut être considérée comme un perfectionnement : cette articulation comprend des premier et deuxième leviers respectivement constitués par un fémur et un tibia, dont les extrémités respectives que sont le condyle fémoral et le plateau tibial présentent des première et deuxième surfaces d'appui respectives en regard l'une de l'autre, ces leviers, que sont le fémur et le tibia, étant mobiles en rotation l'un par rapport à l'autre, autour de leurs surfaces d'appui respectives et dans un plan de rotation dit plan sagittal, entre une position d'extension dans laquelle ces leviers forment entre eux un premier angle d'au plus 180°, et une position de flexion dans laquelle ces leviers forment entre eux un deuxième angle d'au moins 90°, ladite articulation étant sélectivement soumise à une force d'appui exercée sur les surfaces d'appui respectives des extrémités desdits leviers.

Le dispositif orthopédique comprend ainsi des première et deuxième pièces d'appui complémentaire, non reliées directement l'une à l'autre et présentant des première et deuxième surfaces d'appui complémentaire respectives , - lesquelles première et deuxième pièces d'appui complémentaire sont aptes à être fixées, dans un état opérationnel de ce dispositif orthopédique, par des premiers et deuxièmes moyens de fixation respectifs, latéralement et extérieurement, sur un même côté des extrémités respectives des premiers et deuxième leviers, de manière à s'étendre dans un plan sensiblement parallèle audit plan de rotation,

dans l'état opérationnel du dispositif orthopédique les première et deuxième surfaces d'appui complémentaire sont en contact mutuel au moins pour la position d'extension des leviers ce dont il résulte une réduction de ladite force d'appui exercée, dans cette position d'extension, sur les première et deuxième surfaces d'appui respectives des extrémités desdits leviers ,

la surface de contact de la deuxième pièce d'appui complémentaire destinée à être fixée sur l'extrémité du deuxième levier forme une rampe sur laquelle la surface de contact de la première pièce d'appui complémentaire, destinée à être fixée sur l'extrémité du premier levier, est apte à venir en appui, et ,

la première pièce d'appui complémentaire, destinée à être fixée du coté du premier levier, soit le fémur, et apte à venir en appui sur celle destinée à être fixée du coté du deuxième levier, soit le tibia, est un roulement étanche, dont la surface de contact périphérique roule sur la rampe de la deuxième pièce d'appui complémentaire au moins quand l'articulation est en position d'extension, ce qui permet d'assurer une bonne rotation et glissement avec le minimum de frottement des surfaces d'appui l'une par rapport à 1 ' autre .

Selon la présente invention, le contour d'au moins une de ces pièces d'appui complémentaire représenté par la projection de la forme de celles-ci dans un plan parallèle à celui défini par le plan sagittal de l'articulation, sur un des côtés de laquelle elles sont destinées à être fixées, comporte au moins une partie déformable et élastique dite active dont la surface externe est apte à venir en contact, au moins quand l'articulation est en position d'extension, contre la surface d'appui complémentaire de l'autre pièce.

Suivant les particularités de réalisation des dispositifs suivant l'invention, les formes et fixations des deux dites pièces d'appui complémentaire sont déterminées pour que celles-ci ne viennent en contact et ne s'appuient l'une contre l'autre durant la flexion de l'articulation que temporairement en extension et début de flexion des leviers, fémur et tibia, et :

- en générant un jeu déterminé entre les surfaces des extrémités des leviers qui se font face du côté du dispositif, à savoir le plateau tibial et le condyle fémoral du genou considéré, ce qui permet une certaine réparation naturelle des dégradations de l'articulation, - et au contraire en libérant tout appui des pièces complémentaires, entre elles, de la prothèse en position de flexion pour aider également à cette réparation et permettre à l'articulation de garder une certaine liberté nécessaire à la marche et au confort du patient.

Les présents perfectionnements aux dispositifs orthopédiques tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR 2 961 686 citée précédemment, destinés à équiper latéralement l'articulation d'un genou répondent ainsi au problème posé en particulier en absorbant, lors de l'extension du genou et donc de la prise en charge des efforts de charge par les dits dispositifs du coté du genou où ils sont implantés, les chocs et les surcharges temporaires grâce à la déformation suivant l'invention d'au moins une surface d'appui qui doit permettre un enfoncement et/ou écrasement d'au moins une des deux pièces d'appui complémentaire par rapport à l'autre, de l'ordre d'au moins 1 mm.

Le résultat est un nouveau type de dispositif orthopédique destiné à équiper latéralement l'articulation d'un genou et qui combine, d'une manière innovante, outre la disposition latérale qui préserve les appuis naturels du genou, un roulement côté fémur s 'appuyant et roulant temporairement sur une rampe côté tibia, et une partie déformable et élastique d'absorption de chocs, l'ensemble représentant une faible épaisseur latérale compatible avec une implantation sous-cutanée et étant apte à écarter les appuis naturels en position d'extension pour permettre une reconstruction et au contraire libérer tout appui, entre elles, des pièces complémentaires de la prothèse en position de flexion : en effet, l'art antérieur enseigne certes des dispositifs comprenant des éléments de cette combinaison, mais aucun n'évoque toutes les caractéristiques de celle-ci tant elle nécessitait à la fois de nouvelles approches techniques et physiologiques et, en même temps, une capacité d'invention, car malgré les centaines de modes de réalisation que l'on peut trouver dans tous les documents de l'art antérieur, aucun inventeur n'a précédemment approché cette solution et même en combinant tous ces documents, l'homme du métier ne pouvait pas arriver d'une manière évidente à la solution de la présente invention ; les avantages évoqués ci-dessus en montrent ainsi l'intérêt et la description et les figures ci-jointes en donnent des exemples de réalisation.

D'autres modes de réalisation sont cependant possibles dans le cadre de la portée de la présente invention .

Pour la mise en œuvre de tels dispositifs disposant des perfectionnements suivant l'invention, on pourra également se référer utilement à la description qui en est donnée dans les demandes de brevet FR 2 961 685 et FR 2 961 686 des mêmes présents inventeurs et publiées le 30 décembre 2011

La figure 1 représente un premier mode de réalisation de base d'un dispositif de l'invention fixé sur une articulation d'un genou en vue de côté, face au plan médian vertical en extension de celui-ci, et dont la deuxième pièce d'appui complémentaire est une plaque ajourée le long de son coté actif qui est alors flexible (et que la flexion peut déformer sous l'effet d'un effort important tel qu'un choc) et qui constitue la rampe d'appui complémentaire.

La figure 2 représente le même exemple de dispositif que sur la figure 1, vu toujours de côté face au plan médian vertical, mais en flexion.

La figure 3 représente un autre mode de réalisation du dispositif suivant l'invention avec une première pièce d'appui complémentaire qui est un roulement comportant une partie déformable et élastique apte à s'écraser et se déformer sous l'effet d'un effort important tel qu'un choc. La figure 4 représente un troisième mode de réalisation du dispositif suivant l'invention dans la même position de flexion que sur la figure 2, avec la première pièce d'appui complémentaire qui est un roulement et la deuxième pièce d'appui complémentaire qui est une plaque ajourée le long de son coté actif qui est alors flexible (et que la flexion peut déformer sous l'effet d'un effort important tel qu'un choc) comme sur les figures 1 et 2.

La figure 5 représente une coupe du dispositif suivant le plan W de la figure 4, qui est perpendiculaire au plan médian vertical de l'articulation du genou, et celle-ci, ainsi que le dispositif suivant l'invention, étant dans la position d'extension de la figure 3

Les figures 6, 7 et 8 représentent trois autres modes de réalisation du dispositif suivant l'invention avec toujours la première pièce d'appui complémentaire qui est un roulement et la deuxième pièce d'appui complémentaire qui comporte la partie déformable et élastique portant la rampe sur laquelle roule le roulement .

La figure 9 représente une vue simplifiée d'un dispositif selon l'invention dans la même configuration que celle de la figure 5 mais, d'une part selon le mode de réalisation de la figure 8 et d'autre part en vue externe osseuse et en coupe partielle des pièces d'appui complémentaire suivant IX, IX' de la figure 8.

Les figures 10 et 11 représentent deux autres modes de réalisation de la deuxième pièce d'appui complémentaire du dispositif suivant l'invention, qui comporte la partie déformable et élastique portant la rampe sur laquelle s'appuie la première pièce d'appui complémentaire non représentée ici.

Sur l'ensemble des figures 1 à 4 et 6 à 8, le dispositif orthopédique de la présente invention est représenté sur le coté extérieur (sachant qu'il pourrait être de la même façon disposé sur le coté intérieur) de l'articulation 25 d'un genou, correspondant au côté du ligament externe 15, et préfèrent iellement d'une manière sous-cutanée (seules les parties osseuses et le ligament étant représentés sur ces figures)

Il est tout d'abord rappelé que cette articulation comprend des premier et deuxième leviers 10, 18 respectivement constitués par un fémur 10 et un tibia 18, dont les extrémités 6, 8 respectives présentent des première et deuxième surfaces d'appui 23, 24 en regard l'une de l'autre : ces leviers 10, 18 sont mobiles en rotation l'un par rapport à l'autre, autour de leurs surfaces d'appui respectives 23, 24 et dans un plan de rotation dit plan sagittal, entre une position d'extension dans laquelle les axes respectifs 21,13 de ces leviers 10, 18 forment entre eux un premier angle CCo d'au plus 180°, et une position de flexion dans laquelle les axes de ces leviers 10, 18 forment entre eux un deuxième angle i d'au moins 90°, ladite articulation 25 étant sélectivement soumise à une force d'appui exercée sur les surfaces d'appui 23, 24 respectives des extrémités 6, 8 desdits leviers 10, 18.

D'une manière connue, tel que décrit dans la demande de brevet FR 2 961 686 et repris dans l'ensemble des figures jointes, ce dispositif orthopédique comprend des première et deuxième pièces 1, 7 d'appui complémentaire, non reliées directement l'une à l'autre et présentant des première 9 et deuxième 11 surfaces d'appui complémentaire respectives :

- lesquelles première et deuxième pièces d'appui complémentaire 1, 7 sont aptes à être fixées, dans un état opérationnel de ce dispositif orthopédique, par des premiers et deuxièmes moyens 2 de fixation respectifs, latéralement et extérieurement, sur un même côté des extrémités 6, 8 respectives des premier 10 et deuxième 18 leviers, de manière à s'étendre dans un plan sensiblement parallèle audit plan de rotation, et

dans l'état opérationnel du dispositif orthopédique les première 9 et deuxième 11 surfaces d'appui complémentaire sont en contact mutuel au moins pour la position d'extension des leviers 10, 18, ce dont il résulte d'une part une réduction de ladite force d'appui exercée, dans cette position d'extension, sur les première et deuxième surfaces d'appui 23, 24 respectives des extrémités 6, 8 desdits leviers 10, 18 et d'autre part la création d'un jeu 14 entre ces surfaces 23,24 d'appui du coté du genou où est implanté le dispositif la surface de contact de la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 destinée à être fixée sur l'extrémité 8 du deuxième levier 18 forme une rampe 11 sur laquelle la surface de contact 9 de la première pièce d'appui complémentaire 1, destinée à être fixée sur l'extrémité du premier levier 10, est apte à venir en appui, mais essentiellement quand l'articulation est en position d'extension, soit quand les axes 13, 21 des leviers 10, 18 sont quasiment alignés suivant un angle autour de 0°, et, au contraire, ces deux surfaces ne doivent pas être en contact en position de flexion, soit au-delà en particulier d'un angle de l'ordre de 40° entre les axes 21 et 13 des leviers 10 et 18, comme représenté sur les figures 2, 4 et 7, pour permettre une certaine reconstruction naturelle des cartilages.

Selon la présente invention et quelque soit le mode de réalisation, tels que ceux représentés à titre d'exemples sur les figures 1 à 11, le contour d'au moins une de ces pièces d'appui complémentaire 1, 7, représenté par la projection de la forme de celles-ci dans un plan parallèle à celui défini par le plan sagittal de l'articulation 25, sur un des côtés de laquelle elles sont destinées à être fixées, comporte au moins une partie déformable et élastique 3 dit active dont la surface externe est apte à venir en contact, au moins quand l'articulation 25 est en position d'extension, contre la surface d'appui complémentaire de l'autre pièce .

Suivant les différents modes de réalisation possibles, la première pièce d'appui complémentaire 1, destinée à être fixée du coté du premier levier 10 et apte à venir en appui sur celle 7 destinée à être fixée du coté du deuxième levier 18, est :

soit comme décrit dans la demande de brevet FR2961685 et représenté sur les figures 1 et 2, une came fixe, dont le profil est déterminé en fonction de l'amplitude de flexion du genou au cours de laquelle on souhaite supprimer le contact entre le condyle et le plateau tibial, ce profil pouvant avoir différents rayons de courbure pour tenir compte de la variété et de l'étendue des pathologies du genou à traiter

- soit, suivant le mode de réalisation de la présente invention pour obtenir un minimum de frottement des surfaces d'appui, comme décrit dans la demande de brevet FR 2 961 686 et représenté sur l'ensemble des figures 3 à 9, un roulement 22 étanche, dont la surface de contact 9 périphérique roule sur la rampe 11 de la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 au moins quand l'articulation 25 est en position d'extension.

Un tel roulement 22 est de préférence de deuxième génération, c'est-à-dire étanche et, de préférence, avec l'axe intégré à la bague intérieure du roulement, laquelle bague intérieure étant à double étanchéité et l'ensemble du roulement étant en matériaux biocompatibles ; la forme de la dite bague intérieure en contact avec la peau a une forme évitant que le frottement, au cours de la flexion, soit irritant.

Dans l'exemple de mode de réalisation de la figure 3, c'est le contour du roulement 22 qui comporte la partie déformable et élastique 3 dit active dont la surface externe est apte à venir en contact contre la surface d'appui complémentaire que constitue la rampe 11 de la deuxième pièce 7: cette partie déformable et élastique 3 est alors circulaire, concentrique à sa surface roulante périphérique d'appui 9, qui elle peut être rigide, et disposée entre celle-ci et son moyen de fixation 2i constituant également son axe de rotation.

Dans les autres exemples représentés sur les autres figures 1, 2 et 4 à 11, c'est le contour de la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 qui comporte la partie déformable et élastique 3 portant alors la rampe 11 de cette deuxième pièce d'appui complémentaire.

Dans d'autres modes de réalisation, les deux pièces d'appui peuvent comporter chacune une partie déformable et élastique. L'angle d'attaque 12 que forme la surface d'appui 11 de la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 avec l'axe 13 du deuxième levier 18, qui est le tibia, est l'angle suivant lequel la surface 9 d'appui de la première pièce complémentaire 1 vient en contact quand le fémur ou premier levier 10 pivote depuis sa position de flexion maximum (dans laquelle l'angle i peut être alors d'environ d'au moins 120° soit au-delà de la position représentée sur les figures 2 et 4)) suivant la figure 2 vers une position de flexion intermédiaire de 40° environ à partir de laquelle l'appui temporaire, qui se produit alors entre les surfaces de contact des dites pièces complémentaires 1,7, permet de soulager l'articulation 25 et de générer un jeu 14 (tel que représenté sur la figure 1, quand le fémur ou premier levier 10 est en position d'extension maximum) entre les surfaces 6,8 des extrémités des premier et deuxième levier 10,18 : cet angle d'attaque 12 est défini en fonction du plan de rattrapage du contact physiologique normal condyle plateau tibial qui a été choisi par le chirurgien.

Selon les figures 1, 2, 4, 5, 10 et 11 la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 est une plaque ajourée par une ouverture 28 réalisée le long de son coté actif portant la rampe 11 de surface d'appui complémentaire : cette ouverture 28 donne de la flexibilité à la traverse 29 formant alors le dit coté actif portant la rampe 11 et qui peut se déformer en s 'enfonçant dans l'ouverture 22 en cas de choc ou effort important sur cette rampe 11.

Suivant les modes de réalisation des figures 1, 2, 4 et 5 l'ouverture 28 est fermée sur son pourtour et la traverse 29 est continue et reliée à ses deux extrémités au corps de la deuxième pièce d'appui 7 ; alors que dans les modes de réalisation des figures 10 et 11, la traverse 11 n'est reliée au corps de cette deuxième pièce d'appui 7 que par une de ses extrémités, l'autre étant libre et ne refermant pas le pourtour de l'ouverture 28, ce qui donne encore plus de possibilité de déformation et de flexibilité à la traverse 29 : pour augmenter cependant en ce cas la résistance aux efforts de cette traverse, celle-ci peut être double comme représentée sur la figure 11, les deux traverses 29 1 et 29 2 étant alors de directions opposées, à partir de leur extrémité reliée au corps 7 de la deuxième pièce d'appui, parallèles et cote à cote.

De plus dans ces modes de réalisation des figures 10 et 11, une butée 31 en matériau amortisseur, tel qu'en plastique, peut être disposée dans l'ouverture 28, à l'opposé de l'extrémité libre de la traverse 29, pour que celle-ci puisse venir s'appuyer en cas de choc important.

Le matériau constituant le corps et la ou les traverses de cette deuxième pièce d'appui doit être, en plus d'être biocompatible, à la fois résistant pour supporter les efforts transmis au dispositif, et élastique pour qu'après le choc ou effort important subi par la traverse 29, celle-ci, qui a été alors déformée, revienne dans sa position initiale. Pour cela la pièce peut être réalisée également en 2 matériaux : un pour la plaque et l'autre pour la traverse, et jusqu'à même obtenir le mode de réalisation suivant de la figure 6.

Ce ou ces matériaux peuvent être du titane, un alliage nickel-chrome ou un matériau composite, et constituer également les autres parties décrites ci-après dans d'autres modes de réalisation, Dans un autre mode de réalisation, tel que représenté sur la figure 6, la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 est composée d'une plaque apte à être fixée sur le deuxième levier 18 qu'est le tibia, et d'une lame 17' en forme de « oméga » comportant deux jambes supportant une partie centrale flexible qui les relie et qui est incurvée en son milieu : cette lame 17' est apte à être fixée à ses deux extrémités, soit en fait à celles de ses deux jambes qui peuvent se terminer pour cela chacune par un œil apte à recevoir tout moyen de fixation par vissage ou autre, sur la dite plaque et dont la partie centrale constitue la rampe 11.

Suivant l'exemple de la figure 7 la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 est elle-même une lame 17 en forme de « oméga », tel que définie ci-dessus, apte à être fixée à ses deux extrémités, non pas sur une plaque intermédiaire comme précédemment, mais directement sur le tibia qui constitue le deuxième levier 18, et dont la partie centrale de l' « oméga » forme la rampe 11.

Dans d'autres exemples de modes de réalisation, comme représentés sur les figures 8 et 9, la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 est composée :

- d'une plaque apte à être fixée sur le tibia ou deuxième levier 18,

- d'un traverse 16, alors rigide ou semi-rigide, indépendante au sens qu'elle n'est pas intégrée à la plaque et portant la rampe 11 et

- d'éléments ressorts 26 fixés dans la plaque et supportant la traverse 16,

- l'ensemble de la traverse 16 et des éléments ressorts 26 constituant la partie déformable et élastique 3 suivant l'invention. Les pièces d'appui complémentaire 1,7 ont la forme, dans le plan des efforts d'appui qu'elles doivent supporter et dans l'ensemble des exemples des modes de réalisation ici représentés, de plaques soit de forme triangulaire soit de forme circulaire dans le cas des roulements, dont la surface respective 9, 11 de chacune venant en contact avec celle de l'autre pièce d'appui complémentaire est réalisée dans l'épaisseur de la pièce considérée, comme on le voit bien sur les figures en coupe 5 et 9.

Quels que soient en effet les modes de réalisation, comme ceux représentés sur les figures jointes, l'épaisseur du dispositif orthopédique suivant l'invention doit être compatible avec une implantation sous-cutanée en particulier pour ne pas tirer et déchirer la peau : pour cela, la surépaisseur que représente le dispositif orthopédique ne doit pas représenter plus de 1 cm de surépaisseur latérale par rapport aux os sur lesquels il est fixé et sa configuration doit permettre une bonne intégration dans le profil latéral de chaque os considéré .

De plus, il est certain que pour une meilleure fixation sur les os et continuité avec ceux-ci, ces pièces d'appui complémentaire, surtout celle 7 destinée à être fixée sur le plateau tibial 8 qui est de forme complexe, laissant moins d'espace disponible que le condyle fémoral 6 surtout avec la présence du ligament interne 15, doivent être congruentes avec la surface osseuse contre laquelle elles sont fixées : leur épaisseur n'est donc pas constante contrairement à ce qui est représentée schématiquement en coupe sur les figures 5 et 9. Pour obtenir un effet d ' engrènement latéral stabilisateur, l'une des sections transversales 21 des surfaces d'appui 9,11 des pièces d'appui complémentaire 1,7 est concave et la section conjuguée 27 2 de l'autre surface d'appui, qui lui fait face au moins quand l'articulation 25 est en position d'extension, est convexe .

Ainsi dans l'exemple de réalisation de la figure 5, c'est la surface d'appui 9 du roulement 22 qui est concave et forme une gorge périphérique 211 alors que la section de la surface d'appui 11 de la partie déformable et élastique 3 de la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 est convexe, et dans l'exemple de réalisation de la figure 9, c'est l'inverse avec une gorge périphérique 27 2 convexe du roulement 22 et une section de la surface d'appui 11 de la partie déformable et élastique 3 de la deuxième pièce d'appui complémentaire 7 concave.

L ' engrènement latéral stabilisateur ainsi obtenu ne gêne pas la rotation, autre que celle mécanique de la flexion dans le plan sagittal, physiologique du tibia 18 par rapport au fémur 10 puisque les surfaces d'appui conjuguées ne sont déjà plus en contact quand cette rotation (en plus de celle dans le plan sagittal) se produit, et par contre cette disposition empêche que les dites pièces d'appui complémentaire 1,7 ne puissent échapper l'une par rapport à l'autre du fait d'efforts tangentiels et de leur surfaces de contact non forcément coplanaires, surtout lors d'efforts dissymétriques sur la jambe entre donc les positions d'extension et de semi flexion (à partir de laquelle les pièces d'appui de sont plus en contact) . Dans les modes de réalisation des figures 3, 4, 5,

10 et 11 la deuxième pièce d'appui complémentaire 7, et dans le mode de conception de base telle que représenté sur les figures 1 et 2 les deux pièces d'appui complémentaire 1, 7, et dans les modes de réalisation des figures 6, 8 et 9 seul le corps de la deuxième pièce d'appui complémentaire 7, sont des plaques (au sens de la définition donnée précédemment avec une surface, venant en contact avec celle de l'os contre lequel elles sont fixées, congruente avec celle-ci), rigides et monoblocs (même si elles sont réalisées en plusieurs matériaux) , fixées et immobilisées par rapport aux extrémités 6,8 des leviers correspondants par au moins deux moyens de fixation 2 permettant une fixation mécanique perpendiculairement au plan médian vertical de l'articulation et d'une manière permettant leur enlèvement intérieur.

Le même type de moyens de fixation 2 peut être utilisé dans le mode de réalisation de la deuxième pièce 7 d'appui complémentaire représentée sur la figure 7 et celui de la première pièce 1 d'appui complémentaire quand

11 s'agit d'un roulement 22 comme représentée sur différentes figures.

Pour cela, ces pièces d'appui complémentaire comportent chacune un ou plusieurs alésages, tels que l'œil des extrémités des pièces en forme d'« oméga », de fixation 2, soit bien sûr un seul pour le roulement 22, et au moins deux pour les autres types de pièces : de préférence au moins un de ces alésages débouche dans un bossage 30 de localisation et de blocage de la pièce considérée . Ce bossage 30 fait saillie par rapport à la face de la pièce 1,7 destinée à venir en appui latéral contre l'extrémité 6,8 du levier considéré 10,18, soit pour l'une le fémur et pour l'autre le tibia, et laquelle pièce 1, 7 est apte à être fixée par au moins un boulon 4 traversant le bossage 30, lequel boulon 4 formant l'axe de rotation 2 l r dans les modes de réalisation correspondants, du roulement 22.

Lequel bossage 30 est destiné à venir se bloquer dans un trou réalisé dans la paroi 20 de la dite extrémité 6, 8 des leviers 10, 18, soit la corticale 20io, 20i 8 de l'os correspondant, et prenant en sandwich cette extrémité 6, 8 soit respectivement pour l'une le fémur 10 comme représenté sur la figure 5 et pour l'autre le tibia 18.

Comme il peut ne pas être nécessaire que chaque alésage 2 comporte un brossage 30, cela pouvant dépendre du poids de la personne concernée et de la densité osseuse rencontrée, les dites pièces 7, 1 d'appui complémentaire sont aptes à être fixées également, surtout quand il s'agit de plaques proprement dites, respectivement sur un des côtés des extrémités 8,6 des leviers 18, 10 que sont le tibia et le fémur, par au moins une vis 5 non traversant venant se visser et se bloquer dans la paroi 20 de l'extrémité du levier correspondant, soit la corticale 20, et dans le corps de ces extrémités telles que l'os spongieux, respectivement du fémur et du tibia, comme représenté sur la figure 5.

Pour d'autres précisions concernant la réalisation et la mise en place de ces différentes pièces on pourra se référer utilement aux demandes de brevet précédentes FR 2 961 685 et FR 2 961 686 déposées par les mêmes inventeurs et citées en introduction, et dont la présente demande enseigne et revendique ainsi des perfectionnements qui peuvent également s'appliquer à d'autres prothèses ou dispositifs orthopédiques destinés à équiper extérieurement l'articulation du genou.