La présente invention concerne un perfectionnement pour chaussure et plus particulièrement pour chaussure de sport destinée à parcourir confortablement des terrains très irréguliers, comme par exemple ceux que l'on trouve en montagne _/ notamment en descente, avec des cailloux des souches, des racines ou autres.

De façon connue en soi, les chaussures comportent une tige montée sur une semelle externe, et l'on trouve sur le marché un choix important de chaussures de sport, de façon à ce que l'utilisateur puisse choisir le type de chaussure adapté à l'utilisation qu'il envisage.

Toutefois bien que perfectionnées les chaussures de sport présentent un certain nombre d'inconvénients que la chaussure selon l'invention entend supprimer. Grâce à la chaussure selon l'invention et notamment grâce à la géométrie de la face inférieure de la semelle, ainsi que grâce au volume et à la nature de cette semelle, le déroulement du pied se fait naturellement, et ce quel que soit le type de parcours, qu'il soit en montée, en descente ou sur du plat. En effet grâce à la semelle il y a continuité du contact et progressivité du déroulé,

A la lecture de la description qui va suivre, on comprendra que le bénéfice cité précédemment existe tout en respectant la position naturelle du pied.

On comprendra aussi que grâce à sa semelle, la chaussure de l'invention encaisse particulièrement bien les terrains irréguliers. On ajoutera que grâce à ebord latéral, la semelle procuite une excellente stabilité latérale/ protégeant ainsi des chocs.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard, des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.

La figure 1 est une vue latérale de la chaussure selon l'invention

La figure 2 est une vue de dessus

La figure 3 représente la semelle selon une vue en perspective.

Lee figures 4A, 4B, 4C sont des vues selon des coupes transversales respectivement selon A-A, B-B, C-C

La chaussure de l'invention portant la référence générale (1) comprend de façon connue une tige (2) montée sur une semelle externe (3).

La tige est constituée par une enveloppe (4) dans laquelle le pied de l'utilisateur y est retenu. Ainsi _/ cette tige qui est réalisée par exemple avec un matériau souplè a sensiblement la forme du pied de l'utilisateur/ et comprend des moyens de retenue tel que par exemple un lacet.

Selon une caractéristique la tige (2) surmonte la semelle externe (3) pour y être encastrée par sa partie basse. La tige est bien entendu solidarisée à sa semelle par tout moyen approprié connu tel que collage et autre/ et est retenue par sa partie basse par un rebord périphérique ( 5) constitué par- une paroi s'étendent vers la haut entourant donc la partie basse de la tige. En d'autres termes, la semelle comprend une cuvette centrale (6) constituée par un profil en creu ouvert vers le haut destiné à recevoir la tige, ladite cuvette étant formée par le rebord périphérique. Notons que selon des coupes transversales la tige présente au niveau de sa solidarisation avec la semelle, des largeurs (Ll) tandis que selon ces mêmes coupes transversales, là largeur de la semelle au niveau de son appui sur le sol présente des largeurs (L2) supérieures à la largeur (Ll) de la tige. Ainsi/ selon une caractéristique de la chaussure de l'invention le rapport entre la valeur de la largeur (L2) de la semelle au niveau de son appui sur le sol avec la largeur (Ll) est un coefficient Kl compris entre 1,5 et 1,8.

Par ailleurs/ la semelle présente une épaisseur (Hl) comprise entre 20 mm et 55 mm tandis que la hauteur (H2) d'encastrement de la tige dans la semelle est comprise entre 20 et 30 mm.

Par ailleurs/ on notera que selon une caractéristique complémentaire la paroi latérale (7) de la semelle est bombée pour rejoindre le point haut (7a) au point bas (7b) tel que cela apparaît aux figures 4A, 4B, 4G

Ajoutons que la surface inférieure (8) de la semelle comprend une partie centrale (9) sensiblement plate, prolongée à l'avant par une partie avant relevée courbe (9a), et à l'arrière par une partie arrière relevée courbe (9b).

Notons que la partie centrale (9) s'étend sur une longueur (L3) dont la valeur est comprise entre 40 et 70 %, de la valeur de la longueur totale (L) de la semelle Sachant que la longueur (L4) de la partie avant relevée courbe (9a) a une valeur comprise entre 25 et 40 % de la valeur de la longueur totale (L) de la semelle, tandis que la longueur (L5) de la partie arrière relevée courbe (9b) a une valeur comprise entre 15 et 30 % de la valeur de la longueur totale (L) de la semelle (3). Notons aussi que la hauteur (H3) du relevé de la partie avant relevée (9a) a une valeur comprise entre 30 et 40 % de la longueur (L4) de cette même partie avant relevée (9a)

Par ailleurs, on notera que la partie centrale (9) sensiblement plate s'étend en partie en arrière du point d'appui (10) du talon et en partie en avant de ce point, jusqu'au niveau des métatarses.

On notera aussi que la hauteur (H4) du relevé de la partie arrière relevée (9b) a une valeur inférieure à la valeur de la hauteur (H3) du relevé de la partie avant relevée (9a). De façon avantageuse, ta semelle est en matériau de type EVA

(Copolymêre éthylène vinyle acétal) dont la dureté shore "D" est par exemple comprise entre 50 et 70.

En. ce qui concerne l'épaisseur de la semelle, pour une chaussure de longueur de semelle (L) d'environ 300 mm, cette dernière est au niveau de l'appui du talon (Hic) comprise entre 30 et 55 mm, et au niveau de l'avant pied (Hla) comprise entre 20 et 40 mm. Ce qui signifie que la hauteur (Hla) est comprise entre 5 et 15 % de la longueur (L) et que la hauteur (H1c) est comprise entre 10 et 20 % de la longueur (L).

Bien, entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentes à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.