PERFECTIONNEMENT AUX PARAVENTS DE PROTECTION CONTRE LES EMISSIONS DE

RAYONNEMENTS IONISANTS

La présente invention concerne un perfectionnement aux paravents radioprotecteurs, et en particulièrement du genre de ceux comprenant un panneau supérieur transparent qui est incliné vers l'avant pour former surplomb.

Dans certains domaines, les opérateurs doivent pouvoir se protéger contre les rayonnements ionisants, par exemple les rayons X ou gamma.

Dans le milieu médical, c'est en particulier le cas lors de certaines interventions sur des patients, comme des examens du genre cathétérisme, pose de pacemaker, examens vasculaires, neurologiques ou urologiques, etc., où l'opérateur (technicien, médecin, chirurgien ou autre) utilise des moyens pour se protéger contre les rayonnements auxquels le patient est soumis.

Les structures de protection existantes consistent en des vêtements du genre blouses, chasubles ou tabliers en matériau radioprotecteur. II existe aussi des écrans ou paravents constitués de panneaux ou d'assemblages de panneaux en matériau approprié, posés verticalement sur le sol par l'intermédiaire d'une embase support.

Certains paravents radioprotecteurs connus sont constitués en particulier d'une paroi frontale comprenant un panneau inférieur, vertical ou sensiblement vertical, prolongé par un panneau supérieur transparent qui est incliné vers l'avant, formant surplomb, pour permettre à l'opérateur de se rapprocher de la zone d'intervention.

Le plus souvent, ce type de paravent repose sur le sol par l'intermédiaire d'un piètement muni de roulettes, pour faciliter son déplacement dans la salle d'intervention. De manière à optimiser sa stabilité et son équilibre, au moins deux de ces roulettes sont montées chacune à l'extrémité d'un organe support en forme générale de platine ou jambe de force, s'étendant en porte-à-faux et vers l'avant (c'est-à-dire du même côté que le panneau supérieur par rapport au plan du panneau inférieur).

Une telle structure de paravent radioprotecteur, qui est particulièrement intéressante sur un plan ergonomique, est décrite par exemple dans le document FR-2 838 862. Cependant, dans certaines salles d'intervention, l'encombrement des organes avant supports de roulettes peut empêcher un positionnement optimal du paravent, en particulier par rapport à la table d'intervention et/ou par rapport aux appareillages environnants comme par exemple des appareils du type arceau émetteur-récepteur de rayons X.

Pour pallier à cet inconvénient, le demandeur a développé un perfectionnement aux structures de paravents radioprotecteurs avec organes avant supports de roulettes, qui permet de limiter, voire même de supprimer, les problèmes habituellement liés à l'encombrement de la partie du piètement s'étendant en avant du paravent.

A cet effet, le paravent conforme à l'invention, du type à panneau supérieur transparent incliné vers l'avant, est pourvu d'un piètement comportant - des moyens pour autoriser la manœuvre de l'un au moins des organes avant supports de roulettes dans un plan horizontal, cela par rapport à la paroi frontale associée, selon des positions actives situées en avant du paravent, et - des moyens pour verrouiller en position cet organe support mobile convenablement manoeuvré.

Par « positions actives », on entend des positions dans lesquelles la roulette associée audit organe support manœuvré est apte à reposer sur le sol pour remplir sa fonction de partie constitutive du piètement. Cette particularité permet un réglage de l'écartement entre les organes supports de roulettes situés en avant du paravent, pour adapter l'encombrement et l'empattement de la partie avant du piètement ; on peut ainsi adapter la position de ces organes supports avec la roulette associée, en particulier en fonction des obstacles de la salle d'intervention, et notamment ceux situés sous la table d'intervention (c'est-à-dire principalement l'arceau émetteur-récepteur de rayons X).

De préférence, le paravent radioprotecteur comporte deux organes supports de roulettes montés en porte-à-faux, et les moyens de manœuvre autorisent alors avantageusement le déplacement de ces deux organes supports dans un plan horizontal, cela par rapport à la paroi frontale associée et l'un par rapport à l'autre. Selon une forme de réalisation préférentielle, les moyens de manœuvre se composent avantageusement d'un chariot coulissant qui équipe chacun des organes supports mobiles au niveau de son extrémité opposée à celle équipée de la roulette, lequel chariot est guidé sur une structure de glissière s'étendant sur au moins une partie de la largeur de la face avant du panneau inférieur. Chaque organe support mobile est ainsi apte à se déplacer parallèlement à lui-même, sur au moins une partie de la longueur de ladite structure de glissière.

Dans ce cas, la structure de glissière équipant le panneau inférieur se compose avantageusement de deux coulisses horizontales, s'étendant à distance l'une de l'autre ; le ou les chariots mobiles associés sont chacun munis de deux orifices traversants, parallèles et à distance l'un de l'autre, au travers de chacun desquels s'étend l'une desdites coulisses. Cette forme particulière de structure de glissière/chariot mobile assure en particulier un maintien optimal des organes supports, et une résistance optimale au poids total appliqué par la structure du paravent radioprotecteur.

Toujours dans ce cas, les moyens de verrouillage en position des organes supports se composent avantageusement, d'une part, d'un élément mobile positionné sur chaque chariot et manœuvrable selon un axe s'étendant perpendiculairement à l'axe de coulissement dudit chariot, et d'autre part, d'une structure complémentaire montée sur le panneau inférieur, en

regard de l'axe de coulissement desdits chariots et avec laquelle vient coopérer l'extrémité libre de l'élément mobile précité, pour bloquer le coulissement du chariot associé. Selon une forme de réalisation préférée, chaque chariot est pourvu d'un orifice traversant fileté, dont l'axe s'étend perpendiculairement à son axe de coulissement, dans lequel est rapportée une vis formant l'élément mobile d'appui précité et dont l'extrémité libre est apte à venir s'appuyer sur une plaque d'appui, formant la structure complémentaire également précitée.

Selon une autre caractéristique, les roulettes avant sont avantageusement montées sur leurs organes supports respectifs par l'intermédiaire d'une articulation pivot autorisant la rotation desdites roulettes autour d'un axe de rotation vertical, ledit pivot étant pourvu de moyens de verrouillage pour bloquer ladite rotation.

Le piètement « réglable » décrit ci-dessus est en particulier très bien adapté pour équiper la paroi avant d'un paravent radioprotecteur munie d'orifices de passage des bras, associée à un retour latéral à l'équerre et à un plafond transparent (tel que décrit dans le document FR-2 838 862 par exemple). De manière générale, la présente invention porte également sur :

- un organe d'assise, porté par la face intérieure de l'une des parois du paravent et réglable en hauteur, et/ou

- un panneau complémentaire de radioprotection, associé avantageusement à l'arête définie entre la paroi frontale et la paroi latérale, qui est destiné à venir s'étendre au-dessus du patient et transversalement à celui-ci (de préférence, ce panneau transversal comporte une partie transparente supérieure prolongée par un tablier inférieur souple, dont la partie inférieure peut avantageusement comporter une juxtaposition de lamelles).

L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné uniquement à titre d'exemple et représenté sur les dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue selon une perspective de trois-quarts avant d'un paravent radioprotecteur conforme à la présente invention ;

- la figure 2 représente, vu d'une façon agrandie et selon une même perspective, la partie inférieure du paravent radioprotecteur de la figure 1 , de sorte à montrer en détail la structure de son piètement particulier ;

- la figure 3 est une vue de côté du paravent de radioprotection de la figure 1 , équipé ici de deux accessoires optionnels : (i) un organe d'assise pour l'opérateur, et (ii) un panneau complémentaire de radioprotection destiné à venir se placer au-dessus et en travers du patient ;

- la figure 4 représente, vu de dessus, le paravent radioprotecteur de la figure 3. Le paravent radioprotecteur 1 , représenté sur la figure 1 , est destiné à protéger un opérateur contre les émissions de rayonnements ionisants.

Ce paravent radioprotecteur 1 est similaire à celui décrit dans le document FR- 2 838 862, et s'en distingue par la structure particulière de son piètement qui sera détaillée par la suite en relation avec la figure 2.

Ce paravent 1 comporte ainsi une paroi frontale 2 et, disposée à l'équerre ou sensiblement à l'équerre, une paroi latérale verticale 3.

Sa partie supérieure comporte une paroi supplémentaire 4, faisant office de plafond, qui peut s'étendre sur tout ou partie de l'espace situé entre les rebords supérieurs des parois frontale 2 et latérale 3.

Les différentes parois 2, 3 et 4 sont constituées de panneaux en matériau radioprotecteur approprié, associés et portés par une ossature métallique assurant une continuité de radioprotection au niveau de toutes les jonctions.

Les parois frontale 2 et latérale 3 comprennent en particulier chacun - un panneau inférieur 2a, 3a opaque (par exemple en panneaux de bois blindés de feuilles de plomb), et - un panneau supérieur 2b, 3b transparent (par exemple en verre au plomb, ou autre matière transparente radioprotectrice) pour offrir une visibilité frontale et latérale à l'opérateur qui intervient notamment en milieu médical.

La paroi frontale 2 est particulière en ce sens que son panneau inférieur opaque 2a s'étend verticalement (ou au moins sensiblement verticalement), alors que son panneau transparent supérieur 2b est incliné vers l'avant, c'est-à-dire vers le champ opératoire. Son inclinaison, comprise entre 10° et 30 ^e par rapport à la verticale (et de préférence comprise entre 15 ^e et 20°), permet à l'opérateur de se pencher vers l'avant au moment de son intervention, et ainsi de se rapprocher de la zone opératoire, pour une meilleure visibilité et un plus grand confort, notamment.

La partie inférieure du panneau supérieur transparent 2b est encore pourvue d'orifices 5 de passage des bras de l'opérateur, pour permettre à ce dernier d'intervenir sur un patient, et ceci de manière pratique et sûre.

L'un de ces orifices 5a est en forme d'orifice circulaire, et l'autre orifice 5b est en forme de U couché, ouvert latéralement, pour permettre au bras de l'opérateur de se dégager facilement et de conserver une grande liberté de mouvement. Comme abordé précédemment, le paravent 1 repose sur le sol par l'intermédiaire d'un piètement 10 muni de roulettes 11 , qui permettent sa stabilité et aussi son déplacement de manière aisée sur le sol par simple roulement.

Certaines des roulettes 1 1 a (au nombre de trois) sont disposées au niveau des arêtes formées par les parois frontale 2 et latérale 3. Deux roulettes complémentaires 11 b, dites roulettes « avant », sont montées chacune à l'extrémité d'un organe support 12, en forme de console ou de jambe de force, qui s'étend à partir du panneau inférieur 2^ en porte-à-faux de celui-ci et vers l'avant (c'est-à-dire du même

côté que le panneau supérieur incliné 2b, par rapport au plan vertical passant par le panneau inférieur 2a).

Ces deux roulettes 1 1 b ont en particulier pour intérêt d'augmenter la surface du périmètre de sustentation du paravent 1 en avant de celui-ci, et elles concourent à optimiser sa stabilité. De plus, ces deux organes supports avant 12 définissent la largeur de la partie avant du piètement.

Conformément à l'invention, en particulier pour tenir compte des éventuels obstacles environnants, les deux organes supports 12 sont ici mobiles dans un plan horizontal, cela par rapport à la paroi frontale 2 associée et aussi l'un par rapport à l'autre, selon des positions actives situées en avant du paravent 1. L'opérateur va ainsi pouvoir régler l'écartement horizontal entre ces deux organes supports mobiles 12, de manière à adapter cet écartement aux caractéristiques d'encombrement du site d'utilisation, cela tout en conservant la fonction d'appui au sol des roulettes 1 1 b associées. Le réglage d'écartement correspondant permet le positionnement actif des organes supports 12 et des roulettes 1 1 b entre - une position extrême latérale en regard ou pratiquement en regard des côtés du panneau inférieur 2a de la paroi frontale 2, et - une position plus centrale, se rapprochant de l'axe médian de ce panneau inférieur 2a. On peut ainsi régler et ajuster la largeur générale de la partie avant du piètement (définie par les deux organes supports 12), par rapport à la largeur de la paroi frontale 2.

La structure de ce piètement 10, et en particulier de ses organes supports mobiles 12, est représentée plus en détails sur la figure 2.

Chaque organe support 12 est équipé, à l'une de ses extrémités 13a, de l'une des roulettes avant 1 1 b, et au niveau de son extrémité 13b opposée, d'une platine 14 qui est fixée

(par exemple par des vis) sur un chariot coulissant 15.

Les deux chariots coulissants 15, associés aux organes supports 12, sont ici montés sur une même structure de glissière 16 s'étendant sur toute la largeur de la face avant du panneau inférieur 2a pour assurer leur guidage selon un axe horizontal.

Cette glissière de guidage 16 se compose en l'occurrence de deux coulisses horizontales 17, allongées et cylindriques, s'étendant à distance l'une de l'autre dans le même plan vertical. Ces deux coulisses 17 sont portées par trois éléments de maintien 18 : l'un central 18a

(positionné au milieu de la longueur des coulisses 17), et les deux autres latéraux 18b (situés chacun au niveau de l'une des extrémités des coulisses 17).

Chaque élément de maintien 18 est muni de deux logements cylindriques traversants 18', recevant chacun l'une des coulisses 17. Ces logements 18 sont ouverts latéralement par une fente verticale associée à une vis de serrage, facilitant le montage/démontage des coulisses 17 associées.

Chaque chariot coulissant 15 consiste en une pièce parallélépipédique munie de deux orifices traversants 19, parallèles et à distance l'un de l'autre, au travers de chacun desquels s'étend l'une des coulisses 17 précitées.

Chaque chariot 15 est guidé horizontalement sur environ la moitié de la longueur des coulisses 17, cela entre l'élément de maintien central 18a et l'un des éléments de maintien latéraux 18b ; son organe support associé 12 se déplace ainsi parallèlement à lui-même, et ici sur une moitié de la largeur du panneau inférieur 2a.

Les organes supports 12 peuvent être verrouillés en position une fois qu'ils sont convenablement positionnés. A cet effet, les chariots 15 sont ici chacun pourvus d'une vis 20 rapportée au travers d'un orifice fileté traversant (non visible) dont l'axe s'étend perpendiculairement à l'axe horizontal de coulissement du chariot associé 15.

L'extrémité libre (non visible) de cette vis 20 (débouchant de son orifice de réception, du côté du panneau inférieur 2a) est apte à venir s'appuyer sur une plaque d'appui verticale 21 (intercalée entre les chariots 15 et le panneau inférieur 2a), pour le blocage du coulissement du chariot 15 associé.

Cette plaque d'appui 21 se prolonge par un retour supérieur 22, venant se placer au- dessus des chariots 15.

L'extrémité avant 13a des organes supports 12 est pourvue d'une articulation pivot 23, qui autorise le pivotement des roulettes avant associées 1 1b autour d'un axe vertical.

Cette articulation 23 est équipée d'un levier 24 pour la manœuvre de moyens de blocage qui assurent le maintien, selon une orientation déterminée, de la roulette associée 11 b.

En pratique, lorsque l'opérateur souhaite positionner son paravent 1 devant un site d'intervention présentant un obstacle sous-jacent, il lui suffit de régler l'encombrement de son piètement 10.

L'opérateur dévisse, à cet effet, l'une au moins des vis 20 de manière à libérer son chariot associé 15. Il peut alors déplacer l'un au moins des organes supports associés 12 sur la largeur du panneau inférieur 2a selon différentes positions actives, pour régler l'écartement des organes supports 12 en conséquence. Une fois cet écartement convenablement réglé, l'opérateur verrouille le ou les organes supports mobiles 12, en agissant à nouveau sur la vis 20 correspondante jusqu'à ce qu'elle vienne en butée contre la plaque d'appui 21 en regard.

Les roulettes 11 b associées sont toujours en appui sur le sol, en avant du piètement 1.

Le paravent radioprotecteur conforme à l'invention offre ainsi, par une structure relativement simple et de forme polyvalente, la possibilité de tenir compte de l'agencement du site d'intervention.

Le paravent radioprotecteur 1 , décrit ci-dessus en relation avec les figures 1 et 2, peut encore comporter divers accessoires qui sont destinés notamment à améliorer son ergonomie et/ou l'efficacité de radioprotection de l'opérateur.

C'est l'objet des figures 3 et 4 qui représentent un paravent radioprotecteur équipé de tels accessoires.

Le paravent radioprotecteur 1 , représenté sur les figures 3 et 4, est identique à celui décrit ci-dessus en relation avec les figures 1 et 2.

Il s'en distingue uniquement par la présence d'accessoires complémentaires optionnels, à savoir - un organe d'assise 27, destiné à limiter/réduire la fatigue de l'opérateur liée à la posture debout prolongée derrière le paravent 1 , et - un panneau complémentaire transversal 28, destiné à venir en travers et au-dessus du patient pendant l'intervention.

L'organe d'assise 27 consiste en une pièce triangulaire profilée, dont la forme générale s'apparente à une selle.

Cet organe d'assise 27 est porté en porte-à-faux en regard de la face interne (c'est-à- dire côté opérateur) de la paroi frontale 2 par l'intermédiaire de moyens 29 type coulisse/coulisseau, autorisant son réglage sur la hauteur du panneau inférieur 2a. En l'occurrence, l'organe d'assise 27 est porté par un coulisseau 29a (constitué par un ensemble mécano-soudé), venant coulisser sur la longueur d'une coulisse 29b (formée par un profilé) montée verticalement sur la hauteur du panneau inférieur 2a et sensiblement au milieu de sa largeur.

En pratique, l'opérateur règle à une hauteur adaptée l'organe d'assise 27 (en particulier en fonction de sa taille). Lors d'une intervention, il suffit alors de venir se placer derrière le paravent de sorte à enjamber l'organe d'assise 27 ; pour limiter sa fatigue, l'opérateur débout peut fléchir les genoux et prendre alors appui sur cette pièce d'assise 27. S'il souhaite réaliser son intervention sans assise, l'opérateur peut également démonter l'ensemble organe d'assise 27 / coulisseau 29a, par rapport à la coulisse 29b.

D'autre part, le panneau transversal 28 se compose - d'un panneau supérieur transparent 28a (en matériau similaire à celui constituant les panneaux supérieurs transparents 2b, 3b), et - d'un tablier inférieur souple de protection 28b, dont la partie inférieure comporte une juxtaposition de lamelles similaires à celles équipant la bordure inférieure des parois frontale 2 et latérale 3 du paravent 1 (ces lamelles sont réalisées par exemple en caoutchouc chargé de plomb).

Ce panneau transversal 28 a ici avantageusement une hauteur correspondant sensiblement à celle du panneau supérieur incliné 2b de la paroi avant 2. L'une des bordures de ce panneau transversal 28 est associée, au moyen d'une articulation 30, avec l'arête formée par la jonction entre les panneaux supérieurs transparents 2b, 3b. Ce panneau transversal 28 peut éventuellement être prévu amovible.

En pratique, ce panneau transversal 28 peut être manœuvré autour de sa charnière 30, entre :

- une position repliée, dans laquelle il vient se plaquer contre la face extérieure de la paroi latérale 3 du paravent 1 , et - une position déployée en porte-à-faux (telle que représentée sur les figures 3 et 4), dans laquelle il vient se placer du côté et en avant du panneau supérieur incliné 2b, au-dessus du patient en cours d'intervention et transversalement à celui-ci.

Dans cette dernière position (déployée au-dessus du patient), le tablier 28b vient épouser le corps du patient, de sorte à assurer une continuité optimale de radioprotection et limiter l'exposition des mains de l'opérateur ; la partie supérieure transparente 28a de ce panneau transversal 28 permet de renforcer la radioprotection de l'opérateur tout en lui offrant une visibilité latérale optimale lors de son intervention.

Ces deux accessoires 27, 28 apportent des fonctionnalités complémentaires intéressantes au paravent 1. De manière générale, ces accessoires 27, 28 pourraient également être adaptés à toute autre structure similaire de paravent, et en particulier sur un paravent de radioprotection tel que décrit dans le document FR-2 838 862 (c'est-à-dire indépendamment du piètement réglable 10).