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Title:
IMPROVEMENTS TO THE PACKAGING OF PACKS OF INDIVIDUALLY CONSUMABLE PRODUCTS THAT EACH LEAVE DISPOSABLE WASTE AFTER CONSUMPTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/087082
Kind Code:
A1
Abstract:
Packaging of packs of individually consumable products that each leave disposable waste after consumption has a main body (1) surrounding a compartment (8) that is able to receive said consumable products and is accessible through an opening (7) located in the top part of the packaging, and a receptacle (5) that is able to receive the waste of the consumed products and is located in a drawer (2) that slides along its longitudinal axis and emerges from the bottom end of this main body (1). According to the invention, the receptacle (5) is a container that is able to receive and contain all the waste of the products from the compartment (8) after consumption, said container (5) having an orifice (4) for inserting the waste, said orifice (4) being closed by a cover (6) which seals off the container (5), all the walls of which are isolated from the compartment (8).

Inventors:
BOVINO FRANCK (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/052901
Publication Date:
June 12, 2014
Filing Date:
November 29, 2013
Export Citation:
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Assignee:
BOVINO FRANCK (FR)
International Classes:
B65D85/10; A24F15/18
Domestic Patent References:
WO2000054613A12000-09-21
WO2000054613A12000-09-21
Foreign References:
EP0350739A11990-01-17
FR2752679A11998-03-06
CN102030149A2011-04-27
DE29816112U11999-07-01
DE29615838U11996-10-31
DE9216408U11993-05-27
FR2752679A11998-03-06
EP0350739A11990-01-17
DE9216408U11993-05-27
Attorney, Agent or Firm:
SOMNIER, Jean-Louis (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Perfectionnement aux emballages de paquets de produits consommables à l'unité laissant chacun un déchet jetable après consommation, lesquels emballages de forme cylindrique comportant un corps principal (1) entourant un compartiment (8) apte à recevoir les dits produits consommables et accessible par une ouverture (7) située à la partie dite supérieure de l'emballage, et un réceptacle (5) apte à recevoir les déchets des produits consommés et situé dans un tiroir coulissant (2) dans le corps (1) cylindrique de l'emballage, suivant son axe longitudinal, et sortant à l'extrémité ouverte (10) et dite inférieure de ce corps principal (1), le fond externe (22) du tiroir (2) constituant le fond de l'emballage à l'opposé de l'ouverture (7) d'accès au compartiment (8),

caractérisé en ce que le réceptacle (5) est un réservoir étanche aux odeurs, apte à confiner tous les déchets des produits du compartiment (8) après consommation, l'une des parois dudit réservoir (5) comportant un orifice (4) pour y introduire et faire passer des déchets un par un et l'un après l'autre et qui est fermé par un couvercle (6) indépendant du corps principal (1), et, le tiroir (2) étant rentré dans ce corps (1) librement et y étant maintenu par le seul frottement des parois les unes contre les autres, lequel couvercle assure l'étanchéité du réservoir (5) dont toutes les parois sont étanches et isolées du compartiment (8) .

2. Perfectionnement aux emballages suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le tiroir (2) porte toutes les parois constituant les faces du réservoir (5) et coulisse entre le compartiment (8) et le corps (1) principal qui porte l'ouverture (7) d'accès au compartiment .

3. Perfectionnement aux emballages suivant la revendication 1 caractérisé en ce que l'emballage comporte un corps intermédiaire (3) situé dans le corps principal (1), entourant au moins partiellement le compartiment (8) et dont une paroi (32) ferme celui-ci du côté du tiroir (2), lequel tiroir coulisse entre le corps principal (1) et le corps intermédiaire (3) et ne porte que les parois périphériques et de fond (22) du réservoir (5), sa face ouverte (23), pour permettre son coulissement , étant fermée par la paroi de fond (32) du corps intermédiaire (3)

4. Perfectionnement aux emballages suivant la revendication 3, caractérisé en ce que l'orifice (4) du réservoir (5) est situé vers la face ouverte (23) du tiroir (2) et est fermé par sa prise en sandwich entre une des faces (3i) du corps intermédiaire (3), qui fait ainsi office de couvercle (6) d'isolation du réservoir (5) par rapport au compartiment (8), et celle correspondante du corps principal (1)

5. Perfectionnement aux emballages suivant l'une quelconque des revendications 3 et 4 caractérisé en ce que le tiroir (2) comprime les déchets stockés dans le réservoir (5) entre le fond externe (22) de celui-ci et le fond (32) du corps intermédiaire, lors de son coulissement pour le rentrer dans l'emballage.

6. Perfectionnement aux emballages suivant la revendication 1 caractérisé en ce que le tiroir (2) porte le réservoir (5), le compartiment (8) et l'ouverture (7) d'accès au compartiment (8), le corps principal (1) étant un simple cylindre entourant le tiroir (2) et ouvert à ses deux parties et extrémités dites supérieure et inférieure , et le tiroir (2) portant toutes les parois du réservoir (5) et celles du compartiment (8) dont la paroi de fond (23) est commune avec le réservoir (5), et l'ouverture (7) d'accès au compartiment (8) forme la paroi opposée à cette paroi de fond (23).

7. Perfectionnement aux emballages suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le couvercle (6) de l'orifice (4) d'accès au réservoir (5) est formé par une découpe dans une des parois périphériques du réservoir (5) et dont un coté ( 6 i ) formant charnière reste solidaire de cette paroi.

8. Perfectionnement aux emballages suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le corps principal (1) comporte au moins deux encoches (9, 14) réalisées dans ses parois entourant son extrémité dite inférieur et ouverte du côté du tiroir (2), et aptes à permettre de pincer entre deux doigts le tiroir (2) fermé pour le faire coulisser hors du corps principal (1)

9. Perfectionnement aux emballages suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le tiroir (2) et les corps (1) de l'emballage sont réalisées chacun par découpage dans une feuille de matériau rigide, qui est ensuite pliée et dont les découpes une fois repliées les unes contre les autres d'une manière connue sont collées ensemble.

10. Perfectionnement aux emballages suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la forme cylindrique de l'emballage et des au moins deux éléments (1,2,3) séparables qui le constituent est un parallélépipède rectangle.

Description:
Perfectionnements aux emballages de paquets de produits consommables à l'unité laissant chacun un déchet jetable après consommation La présente invention a pour objet des perfectionnements aux emballages de paquets de produits consommables à l'unité laissant chacun un déchet jetable après consommation et que l'on veut éviter que le consommateur jette sur la voie publique ou dans des endroits non appropriés.

Le secteur technique de l'invention est celui de la fabrication de tels emballages ou paquets, en particulier dans les applications spécifiques principales que sont les paquets de cigarettes et les paquets de chewing-gums . On prendra du reste comme exemple de réalisation, dans la description ci-après et les figures jointes, des emballages de paquets de cigarettes, soit proposables directement à la vente avec les cigarettes à l'intérieur soit vendus vides, et constituant alors un étui, et dans lesquels le consommateur peut transférer le paquet de cigarettes qu'il aura acheté par ailleurs.

On connaît déjà depuis de nombreuses années soit des cendriers de poche mais qu'il faut penser à avoir alors toujours sur soi et qui sont assez coûteux, soit des emballages de paquets ou paquets proprement dits ou des étuis que l'on rajoute aux paquets, afin que le consommateur dispose d'un réceptacle pour y jeter ses déchets après avoir consommé un à un les produits contenus dans le paquet, mais souvent et entre autres inconvénients, ces réceptacles ne sont pas isolés du compartiment recevant les produits non consommés, et ne peuvent pas recevoir tous les déchets du paquet et doivent donc être vidés au cours de la consommation de celui-ci ; et pour les chewing-gums , il n'existe rien !

Or on sait que la première pollution visible de l'environnement générée par l'homme, où que l'on se trouve (plage, montagne, trottoirs, marchés artisanaux, rassemblements populaires, autres lieux publics ouverts etc.), est constituée par un nombre important de mégots et de chewing-gums, des petits déchets que chaque consommateur jette souvent faute de ne pas disposer d'un cendrier ou d'une poubelle à portée de main. Le nombre de ces petits déchets sont sans cesse en augmentation et les collectivités locales ont des moyens très limités car fort coûteux pour leur récupération ; le nombre de ces petits déchets jetés par terre ont d'autant plus augmenté depuis la loi d'interdiction de fumer dans les locaux fermés accueillant du public car les gens sortent alors pour fumer dehors où ils n'ont que rarement des cendriers à leur disposition.

La quantité de ces polluants constitue aujourd'hui un problème, qui est certes récurrent depuis longtemps, mais qui est de plus en plus sensible du fait de la prise de conscience de la nécessité de préserver l'environnement : quand on sait en effet qu'un mégot de cigarette met jusqu'à 12 ans à disparaître et les chewing-gums mettent cinq ans pour se dégrader, et de toute façon que ce soit un mégot ou un chewing-gum il ne disparait jamais complètement puisqu'il contient des substances chimiques difficilement biodégradables .

Ainsi un mégot peut polluer à lui seul 500 1 d'eau de nappes phréatiques et d'après des sources écologiques 4300 milliards de mégots de cigarettes seraient jetés, dans le monde, dans les rues et la nature chaque année, soit 137 000 mégots par seconde.

On pourrait citer d'autres chiffres alarmants tels que les 600 millions de mégots qui seraient entre autres ramasser chaque année sur les trottoirs de la seule ville de Genève en Suisse ou la part des mégots qui représenterait entre 28 % et 33 % des déchets ramassés aux Etats-Unis ou encore les 6 millions d'euros dépensés par la seule ville de Londres chaque année pour enlever les chewing-gums collés sur les trottoirs.

Ainsi comme indiqué ci-dessus des dispositifs ont été étudiés pour tenter d'enrayer ce phénomène : certains de ces dispositifs proposent des réceptacles intégrés aux emballages des paquets de cigarettes, auxquels la présente invention propose des perfectionnements compte tenu des inconvénients des dispositifs actuels, dont quelques-uns ont pu faire l'objet d'un dépôt de demande de brevet .

On peut citer par exemple la demande de brevet WO 00/54613 publiée le 21 septembre 2000 et qui décrit un paquet de cigarettes doté d'un tiroir latéral qui doit être :

- soit complètement retiré pour y déposer les mégots en soulevant un couvercle, ce qui sépare le tiroir du paquet, lequel tiroir peut-être alors égaré et donc rendre le paquet impropre à la récupération ultérieure d'autres mégots,

soit être simplement tiré partiellement sur le côté du paquet quand il n'a pas de couvercle, mais qui pose alors un problème d'une part d'étanchéité et donc de dégagement d'odeur et d'entrée d'oxygène qui peut réactiver les mégots incandescents quand on rentre le tiroir dans le paquet, et d'autre part d'autres déchets que les mégots tels que les cendres peuvent tomber à l'extérieur du paquet et provoquer de fort désagrément quand le paquet est entreposé par exemple dans un sac à main, une poche, une voiture etc.

On peut citer également dans ce domaine la demande de brevet FR 2 752 679 publiée le 6 mars 1998 qui décrit un cendrier incorporé au paquet de cigarettes pour la récupération des mégots grâce à un tiroir que l'on extrait du corps du paquet en le faisant coulisser suivant son axe longitudinal, dont l'ouverture est totale sur toute sa surface supérieure quand le paquet est posé à plat, et dont le fond externe constitue alors le fond du paquet à l'opposé de l'ouverture normale de celui-ci pour accéder aux cigarettes: cependant un tel dispositif de cendrier totalement ouvert pose le même problème que celui évoqué ci-dessus dans la demande de brevet cité précédemment dans sa version sans couvercle.

On pourrait citer également les demandes de brevet EP 0 350 739 publiée le 17 janvier 1990 ou le modèle d'utilité allemand DE 9216408 publié le 8 juillet 1993 qui décrivent des dispositifs à tiroir, cendrier totalement ouvert dans leur partie supérieure comme, du reste, tout cendrier et qui ont donc le même problème de dégagement d'odeurs, d'entrées d'oxygène et de fuites de cendre à l'extérieur du dispositif quand celui-ci est pourtant fermé.

On pourra se référer utilement à ces dispositifs antérieurs connus et nous ne reprendrons donc pas ici la description détaillés des différents procédés et dispositifs existants pour lesquels la présente invention apporte donc des perfectionnements. En effet le problème posé est donc de pouvoir fabriquer des emballages de paquets ou paquets, tels que ceux des cigarettes et des chewing-gums, qui disposent chacun d'un tiroir escamotable dans l'emballage, qui soit alors étanche aux odeurs et aux cendres, apte à recevoir tous les mégots du paquet pour ne pas avoir le vider en cours d'utilisation, même si cette possibilité peut être envisagée, et qui soit simple et peu coûteux à fabriquer pour que les sociétés qui commercialisent des produits consommables, surtout pour les marques connues, comme celles de cigarettes et de chewing-gums puissent intégrer le dit tiroir dans chacun de leurs paquets mis à la vente .

Une solution au problème posé est un perfectionnement aux emballages de paquets de produits consommables à l'unité laissant chacun un déchet jetable après consommation, tel que donc les cigarettes ou les chewing-gums, lesquels emballages de forme cylindrique comportent un corps principal entourant un compartiment apte à recevoir les dits produits consommables et accessible par une ouverture située à la partie dite supérieure de l'emballage, et un réceptacle apte à recevoir les déchets des produits consommés et situé dans un tiroir coulissant dans le corps cylindrique de l'emballage, suivant son axe longitudinal, et sortant à l'extrémité ouverte et dite inférieure de ce corps principal, le fond externe du tiroir constituant le fond de l'emballage à l'opposé de l'ouverture d'accès au compartiment .

Selon l'invention le réceptacle est un réservoir apte à recevoir et à confiner tous les déchets, après consommation, des produits du paquet considéré, et une des parois dudit réservoir comporte un orifice de taille minimum suffisante pour y introduire et faire passer les déchets un par un et l'un après l'autre fermé par un couvercle indépendant du corps principal et qui complète l'étanchéité de l'ensemble du réservoir; lequel tiroir est rentré dans le corps du paquet librement et y est maintenu par le seul frottement des parois les unes contre les autres, et le couvercle indépendant du corps principal assure l'étanchéité du réservoir au moins vis- à-vis des odeurs dégagées par les déchets qu'ils contiennent et dont toutes les parois sont étanches et isolées du compartiment recevant les produits non consommés et de l'extérieur.

De préférence le tiroir et les corps de l'emballage sont réalisées chacun par découpage dans une feuille de matériau rigide ou semi-rigide, qui est ensuite pliée et dont les découpes une fois repliées les unes contre les autres d'une manière connue sont collées ensemble : le matériau utilisé peut-être du papier ou autre matière cartonné (ignifugé au moins pour le tiroir du réservoir de déchets dans le cas de l'application pour des mégots de cigarettes qui peuvent être encore incandescents) avec un grammage de 100g/m 2 à 500g/m 2 , et/ou une épaisseur de 0,1 à 7mm et de préférence de 0,1 à 3mm, une matière plastique synthétique ou artificielle recyclable, un matériau composite comme la fibre de carbone ...

Dans un premier mode particulier de réalisation, le tiroir porte toutes les parois constituant les faces du réservoir et coulisse entre le compartiment qui contient les produits non consommés et le corps principal qui porte l'ouverture d'accès au compartiment. Dans un deuxième mode particulier de réalisation, l'emballage comporte un corps intermédiaire situé dans le corps principal, entourant au moins partiellement le compartiment contenant les produits non consommés et dont une paroi ferme celui-ci du côté du tiroir, lequel tiroir coulisse entre le corps principal et le corps intermédiaire et ne porte que les parois périphériques et de fond du réservoir, sa face ouverte, pour permettre son coulissement , étant fermée par la paroi de fond du corps intermédiaire.

Dans un troisième mode particulier de réalisation, le tiroir porte le réservoir, le compartiment contenant les produits non consommés et l'ouverture d'accès à ce compartiment, le corps principal étant un simple cylindre entourant le tiroir et ouvert à ses deux parties et extrémités dites supérieure et inférieure , et le tiroir portant toutes les parois du réservoir et celles du compartiment dont la paroi de fond est commune avec le réservoir, et l'ouverture d'accès au compartiment forme la paroi opposée à cette paroi de fond.

Le résultat est un nouveau type d'emballages de paquets de produits consommables à l'unité laissant chacun un déchet jetable après consommation et dont les divers modes de réalisation, comme ceux entre autres cités ci-dessus, constituent des perfectionnements qui répondent au problème posé et solutionnent les inconvénients des dispositifs actuels ; en effet :

- le réceptacle du tiroir recevant les déchets et le compartiment recevant les produits à consommer (qui peut être le paquet standard actuel que l'on glisse dans un emballage suivant l'invention, qui est alors un étui vendu séparément) sont toujours séparés hermétiquement par une cloison et leur configuration empêche tout contact même indirect entre leurs contenus respectifs,

- l'orifice est de petite dimension par rapport à la surface de paroi du réservoir tiroir qui est bien sûr fermé autour de cet orifice et qui est de dimension suffisante pour faire passer et déposer les déchets un par un dans le réceptacle du tiroir ; cet orifice est ensuite toujours refermé quand on rentre le tiroir dans l'emballage, garantissant un confinement et étanchéité pour éviter dans un sens que 1 ' oxygène y rentre et dans l'autre sens que des odeurs et des cendres en sortent, un tel emballage peut-être fabriqué simplement dans des feuilles de matériau, tel que ceux cités précédemment, découpées, pliées et collées d'une manière connue dans les machines d'assemblage des installations actuelles des fabricants de tels paquets et suivant toutes dimensions pour s'adapter soit à tout type de cigarettes et de chewing-gums pour une vente de ces produits directement dans un emballage suivant l'invention et donc avec un surcoût de fabrication très faible, ce qui devrait convaincre les marques et les manufacturiers d'adopter de tels perfectionnements, soit aux dimensions extérieures des paquets existants que le consommateur peut alors glisser à l'intérieur,

- le réceptacle ou réservoir du tiroir peut être dimensionné pour recevoir la totalité des déchets dus aux produits consommables du paquet, et donc soit ces déchets sont jetés en une seule fois avec celui-ci, soit le tiroir est vidé en cours d'utilisation suivant le souhait de l'utilisateur consommateur ou en une seule fois quand on change de paquet s'il s'agit d'un étui complet réutilisable, - cette invention est ludique et pratique, et constitue une des solutions immédiates aux problèmes de pollution liés aux déchets de produits consommables, tels qu'évoqué précédemment pour les cigarettes (mégots) et les chewing-gums , et qui devrait séduire à la fois les marques vendant ces produits, les consommateurs et les pouvoirs publics.

Les avantages évoqués ci-dessus prouvent l'intérêt de la présente invention et la description et les figures ci-jointes en donnent des exemples de réalisation, mais d'autres modes de réalisation sont possibles dans le cadre de la portée de la présente invention, tel qu'en changeant la forme cylindrique qui pourrait être non rectangulaire tel que de section hexagonale ou autre.

Les figures 1, 3 et 7 sont des vues en perspective chacune d'un exemple respectivement du premier mode, du deuxième mode et du troisième mode particulier de réalisation suivant l'invention, cités précédemment et en position d'utilisation du réceptacle ou réservoir à déchets.

Les figures 2, 4 et 8 sont des vues en perspective également des mêmes exemples de modes de réalisation respectivement des figures 1, 3 et 7 mais en position fermée de non utilisation du réservoir à déchets.

Les figures 5, 6 et 9 sont aussi des vues en perspective des mêmes exemples de modes de réalisation, respectivement des figures 1, 3 et 7, mais en position démontée des différents éléments constituant l'emballage suivant l'invention et prêts à être assemblés par emboîtement les uns dans les autres suivant leur axe longitudinal . Les figures 10 et 11 sont des vues de dessus des deux éléments destinés à constituer l'exemple du mode de réalisation des figures 1, 2 et 5, après découpage à plat d'une feuille de matériau rigide ou semi-rigide tel que du carton et avant pliage et collage.

Les figures 12, 13 et 14 sont des vues de dessus des trois éléments, à savoir un tiroir et les corps de l'emballage destinés à constituer l'exemple du mode de réalisation des figures 3, 4 et 6, et qui sont réalisées chacun par découpage à plat d'une feuille de matériau rigide ou semi-rigide, tel que du carton, qui est ensuite pliée et dont les découpes une fois repliées les unes contre les autres d'une manière connue sont collées ensemble .

La figure 15 est une vue en perspective de l'exemple du mode de réalisation des figures 3, 4 et 6 mais en position ouverte finale d'utilisation permettant le vidage complet du réceptacle ou réservoir de déchets.

Suivant les représentations de toutes ces figures, les emballages de paquets ou paquets sont de forme cylindrique qui est en général, comme les au moins deux éléments 1,2 ou 1,2 et 3 séparables qui le constituent, un parallélépipède rectangle : ces emballages comportent tous un corps principal 1 entourant un compartiment 8 apte à recevoir les dits produits consommables et accessible par une ouverture 7 située à la partie dite supérieure de l'emballage, et un réceptacle 5 apte à recevoir les déchets des produits consommés et situé dans un tiroir coulissant 2 dans le corps 1 cylindrique de l'emballage, suivant son axe longitudinal 13; le dit tiroir, dont le fond externe 2 2 constitue en position fermée le fond de l'emballage à l'opposé de l'ouverture 7 d'accès au compartiment 8, sort à l'extrémité ouverte 10 et dite inférieure de ce corps principal 1.

Suivant l'invention le réceptacle 5 est un réservoir apte à recevoir et à confiner tous les déchets des produits du compartiment 8 après consommation : une paroi dudit réservoir 5 comporte pour cela un orifice 4 d'introduction des déchets, qui est de dimension inférieure à celle de la surface de la paroi dans lequel il est réalisé et de dimension minimum et suffisante pour qu'on puisse y faire passer les déchets un par un ; ce couvercle est ouvert en position d'utilisation lorsque le tiroir est sorti du corps 1 de l'emballage par coulissement et il est fermé par un couvercle 6 indépendant du corps principal 1 quand le tiroir 2 est rentré dans ce corps 1, librement et y est maintenu par le seul frottement des parois les unes contre les autres ; lequel couvercle assure l'étanchéité du réservoir 5 dont toutes les parois fermées sont étanches et isolées du compartiment 8 et de l'extérieur : pour cela, il est disposé autour de l'orifice une lèvre souple sur laquelle viennent s'appuyer le couvercle 6 fermé et qui fait joint d'étanchéité entre le bord de l'orifice et le couvercle.

Dans l'exemple du premier mode de réalisation représenté donc sur les figures 1, 2, 5, 10 et 11, le tiroir 2 porte toutes les parois constituant les faces du réservoir 5 et coulisse entre le compartiment 8, qui peut être un paquet préexistant, quand l'emballage suivant l'invention est réalisé pour être un étui réutilisable et recevant successivement plusieurs paquets, et le corps 1 principal qui porte l'ouverture 7 d'accès au compartiment 8 apte à recevoir les produits consommables et à consommer, soit directement soit donc dans leur paquet préexistant qui est glissé dans le dit compartiment 8.

Dans l'exemple du deuxième mode de réalisation représenté sur les figures 3, 4, 6, 12, 13, 14 et 15, l'emballage comporte un corps intermédiaire 3 situé dans le corps principal 1, entourant au moins partiellement le compartiment 8 et dont une paroi 3 2 ferme celui-ci du côté du tiroir 2 ; le tiroir coulisse alors entre le corps principal 1 et le corps intermédiaire 3 et ne porte que les parois périphériques et de fond 2 2 du réservoir 5, sa face ouverte 2 3 , pour permettre son coulissement , étant fermée par la paroi de fond 3 2 du corps intermédiaire 3.

Dans ce deuxième mode de réalisation, le réservoir 5 de déchets n'a donc pas de volume prédéfini, celui-ci pouvant être même nul quand aucun produit stocké dans le compartiment 8 n'a été consommé et n'a donc pas produit de déchets : en ce cas le tiroir étant complètement rentré dans le l'emballage, celui-ci aura la même hauteur suivant son axe longitudinal 13, aux épaisseurs de feuilles de matériau prés qui le constituent, que le paquet d'origine correspondant à la seule hauteur du compartiment 8. Au fur et à mesure ensuite que l'on consomme les produits stockés dans le compartiment 8, le tiroir 2 comprime les déchets, qui sont stockés les uns après les autres dans le réservoir 5, entre le fond externe 2 2 de celui-ci et le fond 3 2 du corps intermédiaire, lors de son coulissement pour le rentrer dans l'emballage, la hauteur de celui-ci augmentant alors au fur et à mesure. Pour assurer l'étanchéité du côté de la surface 2 3 ouvert du réservoir 5 un joint périphérique disposé soit autour de cette surface, soit autour du corps intermédiaire 3 pour fermer tout passage entre l'intérieur du réservoir et l'extérieur de ce corps intermédiaire 3.

Dans ce deuxième mode de réalisation également, l'orifice 4 du réservoir 5 est de préférence situé vers la face ouverte 2 3 du tiroir 2 et peut-être alors fermé par sa seule prise en sandwich entre une des faces 3i du corps intermédiaire 3, qui fait ainsi office de couvercle 6 d'isolation du réservoir 5 par rapport au compartiment 8, et celle correspondante du corps principal 1 et la lèvre d'étanchéité évoqué précédemment est alors proéminente par rapport à la surface qui porte l'orifice 4 afin d'assurer l'étanchéité entre celui-ci et face 3i du corps intermédiaire.

Mais, comme dans tous les autres modes de réalisation, le couvercle 6 de l'orifice 4 d'accès au réservoir 5 peut être aussi formé par une découpe dans une des parois périphériques, à savoir de préférence celle opposée à la paroi du corps 1 qui porte la charnière de l'ouverture 7 d'accès au compartiment 8, du réservoir 5 et dont un coté 6i formant charnière reste solidaire de cette paroi du tiroir 5.

Dans l'exemple du troisième mode de réalisation, le tiroir 2 porte le réservoir 5, le compartiment 8 et l'ouverture 7 d'accès à ce compartiment 8 : le corps principal 1 est alors un simple cylindre entourant le tiroir 2 et ouvert à ses deux parties et extrémités dites supérieure du coté de l'ouverture 7 du compartiment 8 et inférieure du coté du tiroir 2 ; celui-ci porte toutes les parois du réservoir 5 et celles du compartiment 8 dont la paroi de fond 2 3 est commune avec le réservoir 5, et l'ouverture 7 d'accès au compartiment 8 forme la paroi opposée à cette paroi de fond 2 3 .

Dans tous ces modes de réalisation, le corps principal 1 comporte au moins deux encoches pour que l'utilisateur d'une part repère visuellement la présence du tiroir 2 sans avoir à chercher comment l'extraire du corps principal 1 et d'autre part puisse saisir ce tiroir 2 facilement :

soit ces encoches 9 sont réalisées dans les parois du corps principal entourant son extrémité dite inférieure et ouverte 10 du côté du tiroir 2, diamétralement opposées par rapport à l'axe 13 de l'emballage comme représenté sur les figures 3, 4 et 6,

- soit ces encoches 14 sont réalisées dans deux angles du corps principal 1 situés également à son extrémité dite inférieure et ouverte 10 du côté du tiroir 2, comme représenté sur les figures 1, 2 et 5 et de préférence à cheval 14i, 14 2 sur les deux parois qui constituent ces angles et comme on peut le noter en particulier sur la figure 10.

Ces encoches 9, 14 sont ainsi aptes à permettre de pincer entre deux doigts deux parties opposées 2i 4 du tiroir 2 fermé pour le faire coulisser hors du corps principal 1.

De plus dans le mode de réalisation des figures 3,

4 et 6, les deux parties découpées du corps 1 pour constituer ces encoches 9 peuvent être collées sur la face du tiroir 2 qui correspond pour constituer des surépaisseurs 9i, comme représentées sur les figures 6, 12 et 15, assurant une meilleure prise manuelle et résistance à la pression de pincement, ainsi que la continuité de surface quand le tiroir 2 est complètement fermé dans l'emballage.

Sur les figures 10 et 14 certains traits, délimitant la future ouverture 10 inférieure du corps 1 une fois réalisé, sont hachurés car ils correspondent à un pré-découpage par perforation, lors de la fabrication, de la partie 10i correspondante qui est ainsi maintenue en place lors de toutes les étapes de découpage, pliage (représenté sur l'ensemble des figures 10 à 14 par des petites flèches croisant les traits des bords des faces à plier) et collage (par points ou sur toute la surface des faces constituant les parois comme tout homme du métier peut le déterminer pour une bonne fabrication) . Cette partie ou face ou paroi 10i ainsi que les encoches 9, 14 peuvent être enlevées en fin de fabrication ou n'être découpées complètement et ne s'enlever ensuite que lorsque l'utilisateur consommateur pousse sur le fond de l'emballage, que constitue alors cette partie de paroi 10i, pour dégager le tiroir 2 dont la paroi de fond 2 2 devient alors celle de l'emballage.

Dans l'exemple du mode de réalisation des figures 3, 4 et 6, et tel que représenté également sur les figures 12 et 13, le corps intermédiaire 3 et le tiroir 2 comportent chacun une languette respectivement 11 et 12, celle du tiroir comportant de plus une fenêtre apte à recevoir la languette du corps intermédiaire 3 quand l'emballage est assemblé et le tiroir complètement sorti des corps 1 et 2 : dans cette position ouverte finale d'utilisation, comme représenté sur la figure 15, la face ouverte 2 3 du tiroir est alors complètement dégagée et le tiroir est retenu par la coopération des deux languettes 11 et 12 formant frein et quasi-charnière. On peut alors, surtout pour un emballage réutilisable mais cela peut-être aussi utile dans un emballage non réutilisable pour éviter que le tiroir dépasse trop de l'emballage en cours d'utilisation, effectuer facilement par cet ouverture 2 3 le vidage complet du réceptacle 5 de déchets, alors que cela serait plus difficile par le seul orifice 4 2 qui est de préférence de taille minimum pour y faire passer un déchet après l'autre dans le réservoir 5.