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Title:
IN-LINE ROLLER SKATE WITH ARTICULATED FRAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/013112
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an in-line roller or wheel skate comprising a boot (2) to be associated with an upper plate (4) of a frame (500) on which are arranged the skating wheels (6A to 6D) and provided with a brake block (7) integral with a rear part of the frame (500) and capable of coming in contact by friction with the ground by raising the front of the roller skate (100), characterised in that the frame (500) consists of: a first part (500A) comprising the upper plate (4) associated with the sole (3) whose front part bears at least one wheel (6) and whose rear part bears the brake block (7); a second part (500B) set between at least one front wheel and the brake block (7), and supporting at least two rear wheels (6A, 6B); a pin (1100) for mutually linking and articulating the first and second parts (500A, 500B) of the frame (500) and arranged in front of a user's tibial axis (X,X').

Inventors:
BENOIT LOUIS (FR)
MIRALLES THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/001476
Publication Date:
April 02, 1998
Filing Date:
August 11, 1997
Export Citation:
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Assignee:
SALOMON SA (FR)
BENOIT LOUIS (FR)
MIRALLES THIERRY (FR)
International Classes:
A63C17/06; A63C17/14; (IPC1-7): A63C17/14
Foreign References:
EP0705626A21996-04-10
EP0608740A21994-08-03
US5135244A1992-08-04
DE19525573C11996-09-26
Attorney, Agent or Firm:
Laurent, Anne (Direction Juridique et Propri�t� Industrielle, Annecy Cedex 09, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Patin du type à roulettes ou à roues en ligne comportant une chaussure (2) à être associée à une platine supérieure (4) d'un châssis (500) sur lequel sont disposées les roues de patinage (6A à 6D) et disposant d'un bloc de freinage (7) solidaire d'une partie arrière du châssis (500) et susceptible d'entrer en contact par frottement avec le sol par soulèvement avant du patin (100), caractérisé en ce que le châssis (500) est constitué par : une première partie (500A) comportant la platine supérieure (4) associée à la semelle (3) et dont une partie avant porte au moins une roue (6) et une partie arrière porte le bloc de freinage (7), une seconde partie (500B) interposée entre au moins une roue avant et le bloc de freinage (7), et supportant au moins deux roues arrière (6A, 6B), un axe de liaison et d'articulation (1100) des première et seconde parties (500A, 500B) de châssis (500) entre elles disposé à l'avant de l'axe tibial (X, X') d'un utilisateur.
2. Patin selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (800) de limitation du débattement angulaire de la première partie (500A) du châssis (500) par rapport à la seconde (500B), de manière à autoriser leur articulation relative lors d'un soulèvement de l'avant de la première partie (500A) pour l'obtention d'une phase de freinage en conservant au moins deux roues (6A, 6B) au sol, et à interdire la même articulation lors d'un soulèvement de l'arrière du patin (100) au cours d'une poussée sur celui. ci s'effectuant en phase de patinage.
3. Patin selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (800) de blocage du mouvement relatif des premières et secondes parties de châssis respectivement (500A, 500B) en position de patinage.
4. Patin selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte un organe (20) de verrouillage et de déverrouillage pour le déblocage des moyens de blocage en cas de freinage.
5. Patin selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage est actionné en déverrouillage par au moins un organe de commande (23, 24) solidaire de la tige de la chaussure et actionnable lors d'un pivotement ou basculement de ladite tige vers l'arrière.
6. Patin selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de limitation (800) du débattement angulaire de la première partie (500A) du châssis (500) par rapport à la seconde (500B) comprennent un organe de verrouillage et déverrouillage (20) des parties entre elles qui est susceptible de coulisser dans une lumière oblongue (21) ménagée sur la seconde partie (500B) du châssis (500) s'étendant radialement à partir d'un centre (O) coïncidant avec celui de l'axe d'articulation (1100), ladite lumière (21) étant partiellement superposable avec une autre lumière (22) incurvée, sensiblement perpendiculaire à la lumière oblongue (21) ménagée sur la première partie (500A) du châssis (500) selon un arc de cercle (a) réalisé à partir d'un centre coïncidant avec celui (O) de l'axe d'articulation (1100), ladite lumière (22) présentant une partie coudée (22a) coïncidant avec la lumière oblongue (21) de la seconde partie (500B) du châssis (500), de manière que l'organe de verrouillage et de déverrouillage (1100) assurent d'une part, le verrouillage des deux parties (500A, 500B) du châssis (500), lorsqu'il se trouve au fond de la lumière oblongue (21) et de la partie coudée (22a) de la lumière incurvée (22) lorsqu'elles sont en coïncidence dans une phase de patinage, et d'autre part, le déverrouillage desdites parties de châssis par translation commandée dudit organe (1100) vers l'extrémité opposée de la lumière oblongue (21) et de la partie coudée (22a) de la lumière incurvée (22), permettant ainsi son débattement dans ladite lumière incurvée (22) d'où de la seconde partie (500B) de châssis (500) par rapport à la première (500A) dans une phase de freinage s'effectuant par soulèvement de la partie avant du patin.
7. Patin selon la revendication 6, caractérisé en ce que la commande en translation de l'organe (20) dans ses lumières (21, 22) vers une position de déverrouillage s'effectue par l'intermédiaire de deux doigts de commande latéraux (23, 24) agissant sur des extensions latérales (20a, 20b) dudit organe (20), externes audit châssis (500), lesdits doigts (23, 24) étant issus d'un collier mobile (25) articulé (26) sur la chaussure (2) et basculable vers l'arrière jusqu'à une mise en butée avec un plan d'appui (27) ménagé au niveau du talon (28) de ladite chaussure (2) et à partir de laquelle mise en butée, initie le mouvement de basculement de l'avant du patin (100) pour une phase de freinage, l'organe (20) étant alors déverrouillé pour permettre son coulissement dans la lumière incurvée (22) ménagée sur la première partie (500A) de châssis (500) et consequemment, le débattement de cette dernière par rapport à la seconde (500B).
8. Patin selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage et de déverrouillage (20) est rappelé automatiquement vers le fond de la lumière oblongue (21) et de la partie coudée (22a) de la lumière incurvée (22) lorsqu'elles sont en coïncidence, pour une phase de patinage, par l'intermédiaire d'un organe de rappel élastique (29) en appui sur une partie fixe (b) de la seconde partie (500B) du châssis (500).
9. Patin selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que la première partie (500A) du châssis (500) est rappelée automatiquement pour une remise en ligne de l'ensemble des roues (6A à 6D), après une phase de freinage, par l'intermédiaire d'un ressort de rappel élastique (1000) interposé entre une partie fixe (32) de ladite première partie (500A) et un plan d'appui (31) dirigé vers l'avant, de la seconde partie (500B), tendant à faire pivoter la première partie (500A) par rapport à la seconde (500B) autour de l'axe d'articulation (1100).
10. Patin selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'axe de liaison et d'articulation (1100) des deux parties (500A, 500B) de châssis (500) entre elles, correspond à un axe d'articulation de l'une quelconque des roues (6B à 6D), à l'exception de la roue arrière (6A).
11. Patin selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la seconde partie (500B) de châssis (500) portant deux (6A, 6B), trois (6A, 6B, 6C), quatre (6A, 6B, 6C, 6D), ou la totalité des roues est constituée par une chape métallique montée sur la première partie (500A) par l'intermédiaire d'une part, de l'axe d'articulation (1100) et d'autre part, par l'organe de verrouillage et de déverrouillage (20) constituant également des moyens de limitation du débattement angulaire (800).
Description:
PATIN A ROUES EN LIGNE A CHASSIS ARTICULE

La présente invention concerne un patin du type à roulettes ou à roues en ligne comportant une chaussure dont la semelle est associée à une platine supérieure d'un châssis sur lequel sont disposées les roues de patinage.

Il s'est vite avéré indispensable de disposer d'un dispositif de freinage sur ce type de patin, tant pour pouvoir répondre à des critères de sécurité que pour permettre de réaliser certaines figures de patinage artistique ou acrobatique.

C'est ainsi qu'il est généralement prévu de disposer un bloc de freinage sur une partie arrière du châssis, ce bloc de freinage étant susceptible d'entrer en contact avec frottement avec le sol, en vue d'un freinage efficace, par une action en soulèvement des roues avant provoqué par le patineur.

Ce type de frein est très efficace pour effectuer un arrêt d'urgence, mais il présente un gros inconvénient pour les patineurs débutants ou peu expérimentés, car il nécessite de lever toutes les roues du patin à l'exception de la dernière sur laquelle le patineur reste en équilibre après pivotement.

On comprend bien que pendant la phase de freinage ainsi effectuée le patineur dispose de peu de stabilité sur ses patins.

Il a donc été recherché des systèmes de freinage permettant de garder une certaine stabilité.

C'est ainsi que selon une technique connue, notamment par les brevets européens n° 680 856 et n° 680 857, ou encore par le brevet américain n° 5465 984, le bloc de freinage est monté articulé sur le châssis et est amené en action contre le sol par un bras relié au collier de la chaussure.

Dans ce cas, le patineur, par un mouvement d'inclinaison de sa jambe vers l'arrière, vient par l'intermédiaire dudit bras, pousser le bloc de freinage contre le sol, mais en gardant cette fois toutes les roues du patin sur le sol.

Ce type de patin est apprécié par les débutants pour les raisons évoquées ci-dessus, car il permet un ralentissement en douceur tout en conservant un équilibre maximum. Mais il ne satisfait pas toujours les patineurs de haut niveau, qui préfèrent le principe de freinage précédent, bien plus efficace.

La demanderesse a déjà remédié aux différents inconvénients qui viennent d'être cités en permettant à un patineur expérimenté de freiner efficacement, tout en permettant à un patineur débutant ou peu expérimenté, de freiner également aisément mais en gardant une certaine stabilité.

Ainsi, la demande de brevet n° 96.06843 non prépubliée, déposée par la demanderesse, décrit (voir figure 1) un patin du type à roulettes ou à roues en ligne comportant une chaussure associée à une platine supérieure d'un châssis sur lequel sont disposées les roues de patinage et disposant d'un bloc de freinage solidaire d'une partie arrière du châssis et susceptible d'entrer en contact par frottement avec le sol par soulèvement d'une partie avant du patin, le châssis se décomposant en deux parties articulées l'une par rapport à l'autre, à savoir :

- une première partie principale comportant la platine supérieure associée à la semelle et dont une partie avant porte au moins une roue et une partie arrière porte le bloc de freinage,

- une seconde partie auxiliaire montée articulée sur la première, interposée entre au moins une roue avant et le bloc de freinage, et supportant au moins deux roues arrière. Ainsi, lors d'un soulèvement de la partie avant du patin, destiné à mettre en contact le bloc de freinage avec le sol, la prise

d'angulation de la première partie du châssis portant ledit bloc de freinage reste sans effet sur les deux roues arrière portées par la seconde partie du châssis et qui demeurent donc en contact avec le sol.

Il est ainsi réalisé un compromis entre les deux solutions évoquées ci-avant en permettant de conserver un plus grand nombre de roues au sol pendant le freinage, celui-ci s'effectuant en soulevant l'autre partie des roues du train de roues. Un tel système de freinage permet également de diminuer la hauteur de soulèvement de l'avant du patin nécessaire pour le freinage.

Le but de la présente invention est de fournir un système de freinage encore amélioré, d'utilisation facilitée, permettant d'accroître la stabilité au freinage, tout en diminuant la hauteur de soulèvement des roues avants et sans risque de freinage intempestif.

Le but de la présente invention est également de créer un patin offrant une grande facilité de freinage par une meilleure exploitation du poids du patineur, sans pénaliser les phases de patinage, par un décrochage intempestif de l'alignement des roues dans cette dernière phase.

Ce but est atteint selon l'invention par un patin du type précité se caractérisant en ce que le châssis est constitué par :

- une première partie comportant la platine supérieure associée à la semelle et dont une partie avant porte au moins une roue et une partie arrière porte le bloc de freinage,

- une seconde partie interposée entre au moins une roue avant et le bloc de freinage, et supportant au moins deux roues arrière,

- un axe de liaison et d'articulation des première et seconde parties de châssis entre elles, disposé à l'avant de l'axe tibial d'un utilisateur.

En effet, le déplacement de l'axe d'articulation de la première partie du châssis par rapport à la seconde partie du châssis vers l'avant du patin permet un transfert beaucoup plus aisé du poids du patineur vers l'arrière dudit patin lors de la phase de patinage, et facilite donc l'initiation de la phase de freinage.

La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.

Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 représente une vue latérale partielle d'un patin à roues en ligne réalisée à partir d'un châssis articulé et d'un système de freinage, selon l'art antérieur,

- la figure 2 est une vue latérale partielle d'un patin à roues en ligne selon une première étape de l'invention, en position de patinage,

- les figures 3 et 4 sont des vues latérales partielles d'un patin à roues en ligne, selon un autre exemple de réalisation, représenté respectivement en phase de patinage et de freinage,

- la figure 5 représente un détail des figures 3 et 4, à échelle agrandie, montrant des moyens de limitation du débattement angulaire des deux parties de châssis,

- la figure 6 représente une vue en coupe selon la ligne VI-VI de la figure 5,

- les figures 7 et 8 représentent respectivement les moyens de limitation du débattement angulaire selon la figure 5, en position bloquée pour une phase de patinage et en position débloquée pour une phase de freinage,

- les figures 9 et 10 représentent respectivement un patin selon l'invention, agencé pour conserver trois roues au sol ou quatre roues au sol pendant la phase de freinage.

Le patin à roues en ligne 1 désigné dans son ensemble et représentant l'art antérieur, comprend une chaussure 2 constituée d'une semelle externe 3, destinée à être rendue solidaire de la platine supérieure 4 d'un châssis 5 sur lequel sont disposées les roues 6A, 6B, 6C, 6D, semelle 3 à partir de laquelle s'étend une tige recouvrant l'ensemble du pied et se prolongeant en direction de la cheville du patineur.

La semelle 3 de la chaussure 2 est rendue solidaire du châssis 5 formant la platine supérieure horizontale 4 sur laquelle est fixée ladite semelle 3 par l'intermédiaire de moyens connus en soi.

Le châssis 5 comporte à sa partie arrière un bloc de freinage 7 qui lui est solidaire et qui est susceptible d'entrer en contact par frottement avec le sol en vue d'un freinage efficace par une action en soulèvement de l'avant du patin, provoquée par le patineur.

Bien que solidaire du châssis 5, le bloc de freinage 7 peut être rendu amovible par l'intermédiaire de vis de fixation de façon à permettre son interchangeabilité en cas d'usure.

Le châssis 5 se décompose en deux parties articulées l'une par rapport à l'autre, à savoir :

- une partie principale 5A comportant la platine supérieure 4 associée à la semelle 3 et dont une partie avant porte les roues 6C, 6D, et une partie arrière portant le bloc de freinage 7,

- une seconde partie auxiliaire 5B montée articulée par un axe 11 sur la première partie 5A interposée entre les roues avant 6C, 6D, et le bloc de freinage 7, et supportant les deux roues arrière 6A, 6B.

De cette manière, lors d'un soulèvement du patin 1 destiné à mettre en contact le bloc de freinage 7 avec le sol, la prise d'angle par rapport au sol de la première partie 5A du châssis 5 portant ledit bloc de freinage 7, reste sans effet sur les deux roues arrière 6A, 6B, portées par la seconde partie 5B du châssis 5, qui demeure en contact avec le sol, la partie principale 5A pivotant en quelque sorte vers le haut par rapport à la seconde partie 5B.

Un tel patin, toujours selon l'art antérieur, comporte des moyens de limitation du débattement angulaire de la première partie 5A de châssis 5 par rapport à la seconde 5B, de manière à n'autoriser le pivotement de la partie 5A par rapport à la seconde 5B que dans un seul sens, en partant d'une position d'alignement de toutes les roues 6A, 6B, 6C, 6D, lorsqu'elles sont en contact avec le sol, jusqu'à une position de soulèvement choisie en fonction de l'efficacité de freinage souhaitée.

Les moyens de limitation du débattement angulaire de la partie 5A par rapport à la partie 5B sont constitués par une butée 8 solidaire de la première partie 5A et disposées sur celle-ci de manière à être en contact avec une partie de butée correspondante 9 de la seconde partie 5B lorsque toutes les roues du patin sont alignées sur le sol. Egalement, le châssis 5 comprend un organe de rappel élastique 10 de la première partie 5A du châssis 5 par rapport à la seconde 5B ou inversement, dans un sens de rotation anti-horaire de cette seconde partie par rapport à leur axe d'articulation 11 , de façon à

ramener toutes les roues dans l'alignement une fois la phase de freinage terminée. Ledit organe de rappel élastique 10 est disposé entre des zones correspondantes associées desdites parties 5A, 5B, de châssis 5 et situées en arrière de leur axe d'articulation 11.

Selon l'invention représentée schématiquement dans son principe à la figure 2, le patin 100 désigné dans son ensemble, diffère essentiellement du précédent en ce que le châssis 500 est constitué par :

- une première partie 500A comportant la platine supérieure 4 associée à la semelle 3 et dont une partie avant porte au moins une roue 6 et une partie arrière porte le bloc de freinage 7,

- une seconde partie 500B interposée entre au moins une roue avant et le bloc de freinage 7, et supportant au moins deux roues arrière 6A, 6B,

- un axe de liaison et d'articulation 1100 des première et seconde parties 500A, 500B, de châssis 500 entre elles disposé à l'avant de l'axe tibial X, X', d'un utilisateur, alors que dans l'art antérieur connu l'axe d'articulation 11 est disposé sensiblement au niveau de la dernière roue 6A, en arrière dudit axe tibial X-X'.

Ainsi, le transfert du poids d'un utilisateur vers l'arrière du patin en phase de freinage s'effectue plus aisément dès le soulèvement du patin 100 mettant en contact le bloc de freinage 7 avec le sol, tout en conservant un contact avec le sol au moins deux roues 6A, 6B, de la seconde partie 500B du châssis 500.

Selon les différents exemples de réalisation représentés sur les figures 3 à 8, le patin 100 comporte des moyens 800 de limitation du débattement angulaire de la première partie 500A du châssis 500 par rapport à la seconde 500B, de manière à autoriser leur rotation relative lors d'un soulèvement de l'avant de la première partie 500A pour l'obtention d'une phase de freinage en conservant au moins deux roues 6A, 6B au sol, et à interdire un mouvement de rotation inverse lors d'un soulèvement de l'arrière du patin 100 au cours d'une poussée sur celui-ci s'effectuant en phase de patinage, de manière à maintenir toutes les roues 6A à 6D selon une ligne de contact avec le sol L non brisable, pendant une telle phase. Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 2, les moyens 800 de limitation du débattement angulaire sont constitués par une simple butée empêchant une rotation de la partie du châssis 500B dans le sens anti-horaire par rapport à la partie de châssis 500A.

Dans le cas des figures 3 à 8, les moyens de limitation 800 du débattement angulaire de la première partie 500A du châssis 500 par rapport à la seconde 500B comprennent un organe de verrouillage et déverrouillage 20 des parties entre elles constitué, par un axe qui est monté coulissant dans deux lumières 21, 22, de ces deux parties 500A, 500B, à savoir une lumière oblongue 21 (cf. figures 5 à 8) ménagée sur la seconde partie 500B du châssis 500 s'étendant radialement à partir d'un centre O coïncidant avec celui de l'axe d'articulation 1100, ladite lumière 21 étant partiellement superposable avec une autre lumière 22 incurvée, ménagée sur la première partie 500A du châssis 500, sensiblement perpendiculairement à la lumière oblongue 21, selon un arc de cercle a réalisé à partir d'un centre coïncidant avec celui O de l'axe d'articulation 1100, ladite lumière 22 présentant par ailleurs une partie coudée 22a coïncidant avec la lumière oblongue 21 de la seconde partie 500B du châssis 500, de manière que l'organe de verrouillage et de déverrouillage 1100 assure d'une part, le verrouillage des deux parties 500A, 500B, du châssis 500, lorsqu'il se trouve au fond de la lumière oblongue 21 et de la

partie coudée 22a de la lumière incurvée 22 (cf. figures 3, 5, 7), lorsque ces dernières sont en coïncidence dans une phase de patinage, et d'autre part, le déverrouillage desdites parties de châssis par translation commandée dudit organe 1100 vers l'extrémité opposée de la lumière oblongue 21 et de la partie coudée 22a de la lumière incurvée 22 permettant ainsi son coulissement dans ladite lumière incurvée 22 et par conséquent une rotation dans le sens horaire R autour de l'axe 1100 de la seconde partie 500B de châssis 500 par rapport à la première 500A dans une phase de freinage s'effectuant par soulèvement de la partie avant du patin (cf. figure 4).

Selon une autre caractéristique de l'invention, la commande en translation de l'organe 20 dans ses lumières 21 , 22, vers une position de déverrouillage s'effectue par l'intermédiaire de deux doigts de commande latéraux 23, 24, agissant sur des extensions latérales 20a, 20b, dudit organe 20, externes audit châssis 500, lesdits doigts 23, 24, étant issus d'un collier ou partie de tige mobile 25 articulé en 26 sur la chaussure 2, et basculable vers l'arrière par rotation autour de son axe 26. Il est à noter que l'axe 26 peut être réel ou fictif en étant défini par exemple par des découpes permettant une rotation du collier par déformation élastique.

De préférence, une butée arrière 27 est prévue au niveau du talon 28 de la chaussure pour limiter le mouvement vers l'arrière dudit collier et constituer un appui arrière, ladite rotation du collier 25 initie le mouvement de basculement vers le haut de la partie avant 500A du patin 100 pour une phase de freinage, l'organe 20 étant alors déverrouillé et pouvant coulisser librement dans la lumière incurvée 22 ménagée sur la première partie 500A de châssis 500, et permettant par conséquent le débattement de cette dernière par rapport à la seconde 500B, comme montré à la figure 4.

L'organe de verrouillage et de déverrouillage 20 est rappelé automatiquement vers le fond de la lumière oblongue 21 et de la partie coudée 22a de la lumière incurvée 22 lorsqu'elles sont en coïncidence, pour une phase de patinage, par l'intermédiaire d'un organe de rappel élastique 29 en appui sur une partie fixe b de la seconde partie 500B du châssis 500.

Par ailleurs, la première partie 500A du châssis 500 est rappelée automatiquement pour une remise en ligne de l'ensemble des roues 6A à 6D, après une phase de freinage, par l'intermédiaire d'un ressort de rappel élastique 1000 interposé entre une partie fixe 32 de ladite première partie 500A et un plan d'appui 31 dirigé vers l'avant, de la seconde partie 500B, ce ressort de rappel 1000 tendant à faire pivoter la première partie 500A par rapport à la seconde 500B autour de l'axe d'articulation 1100.

Ainsi, dès que le patineur reprend une position de patinage normale en abaissant son avant pied et en redressant sa jambe, l'effet conjugué des ressorts 1000 et 29 permettra non seulement un alignement des roues 6A, 6B, 6C, 6D, par pivotement en sens anti-horaire de la partie 500B par rapport à la partie 500A, mais également un verrouillage de ces deux parties dans la position alignée par rappel de l'organe de verrouillage 20 au fond des lumières 21 , 22a.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention qui correspond à des variantes de réalisation représentées aux figures 9 et 10, l'axe de liaison et d'articulation 1100 des deux parties 500A, 500B, de châssis 500 entre elles, correspond à un axe d'articulation de l'une quelconque des roues 6B à 6D, à l'exception de la roue arrière 6A de manière que deux, trois, quatre, ou la totalité des roues demeurent en contact avec le sol en phase de freinage s'effectuant par basculement de la

première partie 500A du châssis 500 par rapport à la seconde fixe 500B, portant lesdites, deux, trois, quatre, ou la totalité des roues 6.

En phase de patinage, (voir figure 3), la partie de châssis 500B est maintenue en position basse par l'action du ressort 1000 (les quatre roues 6A, 6B, 6C, 6D sont alignées). Les zones correspondantes et identiques 21 et 22a se trouvent superposées, et sous l'action du ressort 29, l'organe de verrouillage 20 se trouve en position E'. Les deux flancs B1a et B1b de la lumière 21 étant orientés perpendiculairement au sens de déplacement (cf. flèche R) des parties 500A, 500B, entre elles, aucun mouvement n'est autorisé (cf. figure 7). Ainsi, quelle que soit la poussée en patinage, les quatre roues restent alignées.

En phase de freinage, le patineur exerce une poussée vers l'arrière sur le collier 25 de la chaussure. Celui-ci pivote et avant qu'il ne vienne en appui sur la butée 27, les deux doigts de commande 23, 24, poussent l'organe de verrouillage et de déverrouillage 20 vers l'avant jusqu'à la position E" (figure 8) le dégageant ainsi des flans B1a et B1b de la lumière 21. Après cette phase de déverrouillage, en prolongeant sa rotation vers l'arrière, le collier 25 de la chaussure 2 entraîne l'ensemble de la chaussure A, de la première partie 500A du châssis 500 et le frein 7, dans un mouvement de rotation anti-horaire autour de l'axe 1100. Ce mouvement est rendu possible puisque l'organe de verrouillage 20 peut remonter librement dans la zone de la lumière incurvée 22 en provoquant la rotation dans le sens R de la partie 100B par rapport à l'axe 1100. Le patin 7 vient alors en contact avec le sol et freine le patineur.

Lorsque l'arrêt ou le ralentissement est obtenu, le patineur relâche sa poussée arrière. Par l'effet des ressorts 1100 et 29, l'organe de verrouillage et de déverrouillage 20 retrouve sa position initiale E' verrouillant le déplacement des parties 500A, 500B, du châssis. Le patin se retrouve alors en configuration de patinage.

Il est à noter que la position de la butée 27 et des doigts 23, 24, peut être réglable. En effet, certains patineurs préféreront un déverrouillage très rapide, d'autres accepteront un plus grand débattement de la jambe vers l'arrière.

A noter également que la commande en déverrouillage peut être disposée à l'intérieur du châssis et que le système de verrouillage et de déverrouillage des parties de châssis pourrait être conçu de toute autre manière en respectant le principe inventif précité.