Appareil pour nettoyer les oreilles L'invention concerne un appareil pour nettoyer les oreilles L'expression « nettoyage » englobe l'hygiène et/ou les soins auriculaires, et par exemple, le séchage du bord du conduit auditif externe après lavage, des traitements divers et/ou l'extraction de l'excès de cérumen.

L'état de la technique fournit de nombreux moyens pour nettoyer le conduit auditif, tels que curette, coton-tige formé par un bâtonnet portant un tampon de coton à un moins l'une de ses extrémités, ou autres appareils en dérivant. Actuellement, le corps médical déconseille l'usage d'appareils engageant dans le conduit auriculaire un coton-tige ou équivalent, en raison du grand nombre d'accidents liés à un trop grand enfoncement dans ce conduit et à la possibilité de former dans celui-ci un bouchon de cérumen gênant l'audition et/ou pouvant endommager le tympan. La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients des moyens connus en fournissant un appareil pour nettoyer les oreilles, qui soit peu onéreux à l'achat, éventuellement réutilisable et rechargeable tout en ne consommant que du coton et en supprimant tout risque de blessure du conduit et du tympan. L'appareil selon l'invention met en œuvre des moyens déjà décrits dans l'état de la technique et, en particulier, comprend :

- un corps tubulaire formant réservoir pour un matériau fibreux de nettoyage,

- un embout terminal muni d'un trou, traversé par le matériau fibreux, et d'une portée terminale externe apte à venir en appui contre l'entrée du conduit auriculaire,

- et des moyens assurant la liaison en rotation entre le matériau fibreux et l'embout.

Sa structure s'inspire donc de l'appareil décrit dans le document CH 160 583 comprenant un corps tubulaire formant réservoir pour un matériau fibreux de nettoyage, comprimé et torsadé pour former un bâtonnet rigide. L'extrémité libre de ce dernier débouche de l'embout terminal du corps, équipé de moyens de pincement de ce bâtonnet. Pour mettre l'appareil en situation d'utilisation il faut, desserrer les moyens le pinçant dans le corps, puis tirer

longitudinalement sur le bâtonnet, afin que son extrémité libre dépasse à l'extérieur de l'embout du corps sur une longueur définie par l'utilisateur.

A l'usage, la liberté de choisir la longueur tirée peut être préjudiciable à la santé de l'utilisateur. En effet, si ce dernier tire une trop grande longueur de bâtonnet, quand ce bâtonnet est engagé dans le conduit auriculaire, son extrémité peut venir au contact du tympan avec le risque de le percer d'autant que le bâtonnet est rigide.

Par ailleurs, l'absence de contrôle de la quantité tirée hors du corps, tend à favoriser une surconsommation obligeant à remplacer fréquemment le bâtonnet.

Il en est de même dans le pinceau de nettoyage des cavités corporelles, décrit dans le document FR 377 752, appareil dans lequel le corps est traversé par une ficelle tressée dont l'extrémité libre est effilochée manuellement pour former le pinceau. L'absence de limitation d'enfoncement du corps dans le conduit implique que le pinceau peut se comprimer en venant au contact du tympan avec le risque de le blesser et, par ailleurs, l'absence de contrôle du tirage de la ficelle hors du corps tubulaire, favorise la surconsommation de ficelle. Cette surconsommation est d'autant plus aisée que, en raison du tressage des brins, ceux-ci sont orientés sensiblement parallèlement à la direction de tirage et facilitent ce tirage.

Un autre objet de l'invention est de fournir un appareil de nettoyage réutilisable après réarmement par tirage, limitant automatiquement la longueur de matériau fibreux tiré, afin de maîtriser et d'éviter la surconsommation de la longueur tirée. Dans l'appareil selon l'invention :

- a) le matériau fibreux est constitué par de la ouate de coton cardé sous forme de mèche continue foisonnante, pliée ou enroulée dans le corps, le dit corps ayant une longueur inférieure à celle de la mèche, b) l'embout possède un trou de section transversale inférieure à celle de la mèche et définie en rapport avec les caractéristiques de la ouate de coton, pour permettre d'obtenir, automatiquement et lors du tirage de la mèche, un blocage du mouvement procurant en aval du trou une

longueur de ouate foisonnante au plus égale à celle du conduit auriculaire, et c) la portée terminale externe de l'embout est conformée pour recevoir, lors de son appui contre l'entrée du conduit auriculaire et par étalement sur sa surface, la ouate foisonnée tirée.

Ainsi, le réservoir peut contenir une grande quantité de coton et le tirage de la mèche procure, grâce au calage automatique, une longueur de mèche adaptée au besoin, en évitant toute blessure du conduit et/ou du tympan ainsi que toute surconsommation. Dans une forme de réalisation de l'appareil, la mèche est choisie parmi les ouates de coton ayant une densité comprise entre 0,0016 et 0,05, pour une section transversale comprise entre 0,8 et 7 cm ² , alors que le trou de l'embout a un diamètre compris entre 2 et 5 milimètres, correspondant à une section comprise entre 0,03 et 0,20 cm ² . Pour utiliser cet appareil, il faut d'abord saisir la partie de mèche saillant de l'embout et exercer sur elle un effort de tirage. La mèche à l'intérieur du réservoir est ainsi amenée contre la face interne de l'embout, donc en amont du trou de passage vers l'extérieur. Sous l'action du tirage une partie de la mèche passe à travers le trou et une partie s'accumule contre l'embout en générant des contraintes qui freinent de plus en plus le défilement jusqu'à l'arrêter.

Si l'opérateur, qui perçoit cet arrêt, continue à tirer, l'effort de tirage dépasse la résistance de la mèche qui se divise alors en deux tronçons, un tronçon libre pouvant être jeté et un tronçon utile foisonnant dépassant de l'appareil d'une longueur au plus égale à celle du conduit auriculaire et, par exemple, de l'ordre de 2,5 centimètres, quand le diamètre du trou et la densité de la mèche sont en adéquation.

A ce stade, la phase de préparation est terminée et pour passer à la phase de nettoyage il suffit d'amener l'embout, avec la mèche en avant, au contact de l'entrée du conduit auriculaire, puis de l'appliquer contre l'entrée de ce conduit. Lors de cette application, la ouate foisonnée s'étale d'elle même sur la portée externe de l'embout en formant une pellicule la recouvrant et un

tampon saillant vers l'avant et pouvant pénétrer dans le conduit sur une profondeur limitée. L'ensemble mèche et tampon sont les seuls éléments de l'appareil qui viennent en contact direct avec la paroi du conduit et qui en assurent le nettoyage en bénéficiant de la douceur du coton et de la rigidité sous jacente de l'embout.

L'opération de nettoyage est d'autant plus efficace que l'embout est pivoté autour de son axe longitudinal, par rotation et/ou nutation, manuellement ou par un moteur, et qu'il entraîne avec lui le tampon.

En fin de nettoyage, il reste à l'opérateur à rabattre sur l'avant, devant l'extrémité de l'embout, le tronçon de ouate souillée réparti sur la portée externe, pour le séparer de la mèche en reprenant l'opération de tirage, ce qui a pour effet de préparer l'appareil pour le nettoyage suivant.

La forme extérieure de l'embout, par exemple tronconique dans une forme d'exécution, limite son enfoncement dans le conduit auriculaire de sorte qu'un même embout peut être utilisé pour différentes tailles de conduit, en fournissant un nettoyage de même qualité et sans risque de pousser le cérumen vers le fond du conduit.

Par ailleurs, s'il existe déjà un excès de cérumen, celui-ci a tendance à s'insérer dans la zone axiale de la touffe de matière fibreuse, c'est-à-dire dans une zone offrant une faible résistance et pouvant le retenir.

D'autre caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, dans lequel :

Figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une première forme d'exécution de l'invention, quand la mèche est en position d'attente ; Figure 2 est une vue en coupe transversale suivant M-Il de figure 1 ;

Figure 3 est une vue de coté en élévation de l'appareil de figure 1 , après qu'une longueur de mèche ait été tirée,

Figure 4, 5 et 6 sont des vues de l'appareil, quand la mèche est respectivement conformée par introduction dans le conduit auditif, lors du nettoyage du conduit et après nettoyage ;

Figure 7 est une vue en coupe longitudinale d'une autre forme d'exécution de l'appareil.

Dans la forme d'exécution montrée aux figures 1 à 5, l'appareil est composé d'un corps 2, formant réservoir et contenant une mèche 3.

Cette mèche est constituée par de la ouate de coton cardé composée de fibres foisonnantes et entrecroisées. Pour obtenir les effets recherchés décrits plus loin, la ouate de coton cardé est choisie parmi celle ayant transversalement une section comprise entre 0,8 et 7 cm ² et une densité comprise entre 0,0016 et 0,05, et avantageusement entre 0,012 et 0,023.

Le corps 2 est réalisé en matière synthétique et comprend une partie cylindrique 4, un embout 6 et, avec éventuellement, une collerette extérieure 5. Le corps 2 débouche à l'extérieur par un alésage 4a. Il a un volume intérieur autorisant l'accumulation d'une longueur de mèche supérieure à sa propre longueur et, par exemple, correspondant à la consommation mensuelle pour le nettoyage des deux oreilles. Dans le réservoir, la mèche est rangée, pliée en accordéon ou enroulée en spirale. L'embout 6 présente une section transversale qui va en décroissant depuis le réservoir jusqu'au trou 6a dont il est muni. Ce trou, qui est représenté comme étant axial, peut aussi être décalé radialement. Son diamètre dépend des caractéristiques de la ouate de coton et, par exemple, est compris entre 2 et 5 millimètres et, de préférence est compris entre 3 et 4 millimètres. La conicité générale de l'embout 6 est choisie de manière qu'il puisse pénétrer sans forcer dans le conduit auriculaire d'un bébé, d'un enfant ou d'un adulte, tout en limitant cette pénétration. L'angle au sommet du cône est compris entre 25 et 45 degrés, et par exemple 40 degrés.

La figure 3 montre que l'embout 6 présente une portée externe 6b, conique ou non, granitée ou non, et dont l'utilité sera précisée plus loin.

Comme le montre plus en détail la figure 2, l'embout 6 comprend des nervures longitudinales intérieures 7 qui sont réparties angulairement par exemple à 120 degrés les unes des autres et sont dirigées radialement, pour former des organes de liaison en rotation avec la mèche 3. Dans une variante, non représentée, les organes de liaison en rotation sont constitués par des gorges longitudinales externes ménagées dans la portée externe de l'embout et formant des crans de retenue.

Avant la mise en service, le corps est vide. Pour le remplir et préparer la mise en service, il faut torsader manuellement l'une des extrémités de la mèche, puis pousser cette torsade par l'intérieur de l'appareil en direction du trou 6a de l'embout, jusqu'à ce qu'une partie de la torsade traverse le trou pour former un petit tronçon 3a de mèche, comme montré à la figure 1. Ce tronçon constitue organe de tirage pour la mise en service de l'appareil qui consiste à faire sortir par tirage, manuel ou autre, une longueur plus grande de mèche, pour former un tronçon 3b, visible figure 3.

En pratique, cette longueur est au plus égale à la longueur interne du conduit auriculaire 10, et est donc comprise entre 1 ,5 et 3 centimètres et par exemple est de l'ordre de 2,5 cm.

Comme indiqué dans le préambule, la longueur de mèche délivrée est réglée automatiquement par l'autoblocage de la mèche qui se tasse contre la face de l'embout 6 juste en amont du trou 6a, en même temps qu'elle est tirée vers l'extérieur. Lors du tirage la ouate foisonnante de coton est étranglée au niveau amont par le trou de l'embout et, au niveau aval, par les moyens de tirage comme les doigts de la main par exemple. Au moment de l'autoblocage au niveau du trou, le tirage se poursuit et la longueur de ouate se divise automatiquement en deux tronçons, dans la zone médiane foisonnante la moins résistante comprise entre les deux points d'étranglement. Ainsi libérée la ouate foisonne en plumeau, comme montré en 3b à la figure 3.

Il est précisé que cet autocontrôle de la longueur de mèche délivrée qui limite la surconsommation dépend des forces de blocage s'exerçant lors du tirage et, en conséquence, de l'adéquation des caractéristiques de la mèche à la dimension diamétrale du trou 6a. Par caractéristiques de la mèche il faut comprendre, outre la section transversale et la densité de la mèche, les caractéristiques des fibres, telles que leur dimension diamétrale, leur humidité, leur coefficient de frottement et leur orientation relative après cardage, c'est à dire des facteurs dépendant de leur origine et de leur structuration. Il en résulte que les résultats obtenus peuvent varier avec les fournisseurs. Toutefois, à partir d'un trou 6a de diamètre défini, l'homme de métier peut, sans difficulté et

à partir des indications et fourchettes de valeurs données plus haut, choisir une mèche qui permette d'obtenir le blocage recherché.

Dans la phase suivante montrée à la figure 4, l'embout de l'appareil est amené contre l'entrée du conduit auriculaire 10 contenant des dépôts 11 devant être enlevés. L'appui contre cette entrée du plumeau de ouate foisonnante le déforme progressivement en lui donnant la forme d'un champignon 3c, puis en l'étalant sur la surface de la portée terminale externe 6b de l'embout.

Ainsi, c'est l'engagement manuel qui conditionne la conformation du tronçon de ouate sur l'embout.

Comme montré aux figures 5 et 6, les moyens de nettoyage comprennent une pellicule de coton 3d, entourant la portée 6b, et un tampon 3f. Ce dernier, formé en avant de l'embout 6, est assimilable au tampon ménagé à l'extrémité d'un coton-tige, mais s'en différencie par le fait que sa douceur n'est pas altérée par la présence d'un bâtonnet rigidificateur et qu'il s'engage beaucoup moins profondément dans le conduit.

Par le caractère foisonnant de la ouate, le tampon 3f et la pellicule 3d amortissent l'appui exercé par l'opérateur et contribuent à la limitation de l'enfoncement de l'embout 6 dans le conduit auriculaire 10. Grâce à ces aménagements et comme le montre bien la figure 5, il est absolument impossible que la pellicule 3d et le tampon 3f puissent venir au contact du tympan 12.

De façon connue, pour le nettoyage, il faut communiquer à l'embout, par l'appareil, un mouvement de rotation ou de nutation. Dans cette forme d'exécution, la rotation qui est communiquée manuellement au corps 2 se transmet, par l'intermédiaire des nervures 7 et de l'embout 6, au coton stocké et au tronçon de mèche extérieure, donc à la pellicule 3d et au tampon 3f.

Dans une variante de réalisation, non représentée, le mouvement de rotation est généré par un moteur électrique lié, directement ou indirectement, à l'embout.

A la fin du nettoyage, l'appareil est retiré du conduit 10, puis la pellicule 3d entourant la portée 6b est poussée manuellement sur l'avant au delà de l'embout 6, afin qu'elle se retourne et se referme sur le tampon 3f, éventuellement en emprisonnant les déchets et salissures collectés. Le tronçon, qui se présente alors sous une forme similaire à celle 3b, montrée à la figure 3, est saisi manuellement et tiré, jusqu'au sectionnement entre le tronçon sali et le tronçon suivant.

A la fin de cette opération, le tronçon sali est jeté et le tronçon foisonnant, qui s'est formé à l'extérieur de l'embout, présente la forme montrée à la figure 3, de sorte que l'appareil peut être réutilisé de la même façon pour nettoyer l'autre conduit auriculaire.

Il ressort de ce qui précède que le moyen essentiel de l'invention est l'adéquation des caractéristiques de la ouate de coton à la dimension du trou de l'embout. C'est la raison pour laquelle le corps n'a été décrit que dans une version très simplifiée, d'autant plus que l'homme de métier est parfaitement en mesure, sans aucun effort créateur, d'aménager le corps décrit en fonction des besoins de l'utilisation. C'est ainsi que l'embout auriculaire 6 peut être monolithique avec le corps ou rapporté sur l'une de ses extrémité par vissage, encliquetage ou accrochage d'ergots. La figure 7 montre une autre forme d'exécution de l'appareil dans laquelle l'embout 106 ne se différencie de celui 6 de la forme d'exécution précédente, que par la forme de sa partie tronconique, légèrement différente, et par sa partie cylindrique. Celle ci se divise, de part et d'autre de la collerette 105, en deux portées, respectivement aval 104a, apte à recevoir par emmanchement la jupe d'un couvercle 20, et une portée amont 104b, apte à recevoir l'extrémité de la jupe d'un corps cylindrique tubulaire 22, corps muni d'un fond 23 et formant réservoir complémentaire.

La liaison par emmanchement entre l'embout 106 et le corps 22 assure le calage en rotation des deux pièces. Le mouvement de rotation peut être exercé manuellement sur le corps 22, sur la portée 104a de l'embout ou, de préférence, sur un tenon 24, saillant longitudinalement du fond 23.

Quand l'appareil n'est pas utilisé, le couvercle 20 protège le tronçon 3a de toute pollution extérieure et peut servir de piétement pour un stockage vertical.

De manière générale, le volume du réservoir de l'appareil dépend des conditions d'utilisation de l'appareil, à savoir, journalières ou un jour sur deux, et du nombre d'utilisateurs. A titre d'exemple, un appareil ayant un diamètre général de 24 millimètres et une longueur de 75 millimètres contient une mèche de ouate foisonnante de coton pliée en accordéon ayant une longueur de 60 centimètres et permettant une utilisation journalière d'une personne pendant un mois. Quand le réservoir est vidé, il peut être rechargé par une nouvelle mèche de ouate de 60 centimètres, fournie seule ou dans un conteneur constitué, par exemple par le corps 22 représenté à la figure 7.

Selon les formes de réalisation, les moyens assurant la liaison en rotation entre la mèche de coton et l'embout sont composés de nervures internes 7, d'arêtes externes ou d'une zone externe granitée, mais ils peuvent aussi être constitués par les forces de frottement générées par une configuration particulière de l'embout 6 adaptée à une densité spécifique de la matière constituant la mèche 3. Ainsi, par exemple, un embout 6 ayant un angle au sommet compris entre 30 et 40 degrés, lisse intérieurement et extérieurement, comportant un orifice de sortie 6a ayant un diamètre compris entre 3 et 4 millimètres, assure un entraînement en rotation satisfaisant d'une mèche en ouate foisonnante de coton cardé ayant une section de 2 cm ² et une densité comprise entre 0,012 et 0,023. Il est précisé que plus le diamètre du trou 6a augmente, plus la densité de la ouate augmente. Une mèche de ouate de coton cardé d'environ 2 cm ² de section, pesant 4,5 gramme par mètre coopère parfaitement avec un trou de diamètre 3,5 mm ménagé à l'extrémité d'un embout tronconique ayant un angle de 40 degrés.

En outre, selon les formes d'exécution, l'embout 6 peut être conique, tronconique avec une partie terminale conique, hémisphérique avec ou sans partie terminale en forme de tenon tubulaire axial. A la figure 8, où l'embout 206 est tronconique, le tenon tubulaire 30 est cylindrique, tandis qu'à la figure 9, où la partie terminale de l'embout 306 est hémisphérique, le tenon tubulaire 31 est tronconique.

Dans une forme de réalisation, l'appareil est associé à des moyens facilitant l'extraction, c'est à dire le tirage de la mèche 3.

La figure 10 montre une première forme de réalisation de ces moyens manuels d'extraction. Ces derniers sont composés de deux mâchoires opposées, 32a et 32b, saillant du sommet d'un capuchon 33 de protection de l'embout 6. A son extrémité libre, chacune des mâchoires est munie d'un bec de pincement 34, tandis que son autre extrémité est reliée au capuchon 33 par une articulation 35 à rappel élastique. Au repos, les mâchoires 32a-32b sont écartées l'une de l'autre de manière qu'elles puissent venir au dessus de la partie terminale de l'embout, et dans le plan P, se situant au delà de la zone de répartition de la pellicule 3d de la mèche sur cet embout.

Ainsi après avoir amené les mâchoires 32a-32b sur l'embout 6 et rapproché celles-ci, selon les flèches 37 et jusqu'au contact avec cet embout, leur tirage dans le sens de la flèche 36 génère un mouvement de raclage de la pellicule 3d enveloppant l'embout et un mouvement de redressement des fibres de cette mèche, jusqu'à ce qu'elles reforment la mèche initiale en enfermant entre elles les dépôts collectés dans l'oreille. Le mouvement de tirage par les mâchoires se poursuit pour obtenir la division automatique de la mèche en deux tronçons. Dès leur relâchement, les mâchoires reviennent élastiquement en position écartée et sont prêtes pour la prochaine opération.

Dans la forme de réalisation montrée à la figure 11 , les mâchoires 40a et 40b sont formées dans le capuchon 133, par deux découpes 42 diamétralement opposées. Le rappel élastique est assuré par un ressort à lames écarteuses 43, disposé dans le capuchon. Dans la forme de réalisation des figures 12 et 13 les moyens d'extraction sont constitués par un manchon tubulaire 50, en matériau élastiquement déformable, tel qu'en caoutchouc ou élastomère. Ce manchon peut être déformé manuellement pour pincer la mèche en vue de l'extraire, jusqu'à sa division. Dans l'exemple représenté, le manchon 50 est de forme tronconique et présente un profil intérieur lui permettant de coiffer la portée terminale de l'embout 6, sur laquelle il est enfilé. Dans cette position d'attente, sa partie de

plus petit diamètre extérieur vient sur un tenon tubulaire 30, précédemment décrit. Grâce à sa rugosité extérieure, le manchon 50 forme une surface extérieure favorisant l'entraînement en rotation de la mèche et du tampon, lorsque l'appareil est entraîné en rotation pour mieux nettoyer le conduit auriculaire.

Quand le nettoyage est terminé, le manchon 50 est déplacé dans le sens des flèches 51 d'abord sur la partie terminale de l'embout, pour décoller la pellicule 3d formant le tampon et pour reformer la mèche. Quand cette dernière est reformée, comme montré à la figure 13, l'extrémité du tampon est serrée dans le sens des flèches 52, pour pincer la mèche et la tirer hors du tenon 30.

A la fin de ces mouvements, le manchon 50 est ramené de sa position d'éjection à sa position d'attente sur l'embout 6, pour reformer moyen d'entraînement en rotation du prochain tampon.

Il ressort de la description qui précède que l'appareil selon l'invention permet non seulement de nettoyer les oreilles sans risque d'endommager les tympans par un trop grand enfoncement, mais assure également la maîtrise de la distribution de la mèche pour en limiter automatiquement la longueur distribuée et éviter ainsi une surconsommation.