La présente invention a pour objet des boites isolantes pliables de transport et d'emballage. Le secteur technique de l'invention est le domaine de la fabrication de boites ou de caisses ou autres volumes d'emballages qui sont repliables pour être transportés dans un minimum de place quand elles sont vides.

L'application spécifique essentielle de l'invention est la réalisation de telles caisses, ou boîtes, ou autres volumes, qui soient isolants pour le transport ou le stockage de marchandises nécessitant d'être maintenues à une températures la plus stable possible, en particulier pour de petits lots de marchandises sensibles aux températures extrêmes ainsi qu'aux variations brutales de température, tels que les produits alimentaires, pharmaceutiques, chimiques etc....

Une des applications principales de l'invention est le montage de telles caisses ou boîtes ou autres volumes qui soient autoporteuses, empilables et manipulables en palettes par des engins de manutention à fourche.

On connaît en effet de telles caisses ou boîtes repliables pour le transport de tout type de marchandises, mais sans objectif d'isolation thermique et donc non utilisables pour cela, sauf à rajouter à l'intérieur des parois une fois montées en volume utile des panneaux isolants, ce qui multiplie les éléments de construction d'un tel volume, en complique le montage, augmente le volume replié de l'ensemble et bien sûr le poids, ce qui n'est pas intéressant pour le cas des transports aériens et diminue le volume utile, ce qui rend de telles caisses coûteuses. On relève dans le domaine des boîtes ou caisses d'emballage et de transport pliable, diverses demandes et brevets d'invention, surtout pour résoudre les problèmes soit d'une part, de la rigidité pour permettre leur empilage, soit d'autre part, celui de leur fabrication pour diminuer le coût et simplifier le montage de celle-ci en optimisant la découpe des parois dépliables au mieux : on note par exemple pour atteindre le premier objectif, la demande de brevet FR. 2.654.703 publiée le 2k Mai 1991 de la société ECOPAL sur une "caisse

palette repliable" ; ce document décrit en effet pour cela une palette rectangulaire essentiellement en bois, supportant une jupe qui à l'état déployée, a la forme d'un parallélépipède rectangle ouvert sur ses faces inférieure et supérieure, et dont deux faces transversales opposées, présentent chacune une ligne de pliage verticale sensiblement médiane qui les sépare en deux demi-faces, ce qui permet le pliage de ladite jupe en accordéon, et tel que celle-ci soit pourvue de deux éléments rigidificateurs, dont la forme et les dimensions correspondant sensiblement à celles desdites faces transversales repliables : ces éléments étant fixés à l'intérieur de la jupe, chacun à l'une des deux demi-faces des deux faces transversales, assurent effectivement la rigidité et 1'autoportance de la caisse palette pour permettre son empilage avec d'autres, tout en assurant, par l'aspect démontabilité et pliabilité de l'ensemble de disposer d'un volume réduit, une fois replié ; cependant, du fait de la jupe disposée en ceinture continue et comportant deux éléments rigides sur ses parois pliables, à l'intérieur de celles-ci, les possibilités de choix de dimensions de la caisse sont limitées ; cette disposition ne permet pas par ailleurs aux deux autres faces d'être également rigides pour être auto-porteuses, car cela ne permettrait pas une tenue de l'ensemble de ces faces latérales ni de garantir une stabilité de l'ensemble de la caisse ; de plus, si l'on souhaite obtenir un caractère isolant avec une telle cassette palette repliable, il faut de toutes façons alors rajouter des éléments isolants prédécoupés à l'intérieur.

On peut citer également le brevet FR. 2.535-288 publié le 04 Mai 1984 et déposé par la S.A. PAPETERIE LEON CLERGEAU et la S.A. dite 1'HEXAGONE, intitulé "caisson autoporteur d'emballages et de transport pliable et utilisable en présentoir" : ce document décrit un caisson, de forme parallélépipédique et repliable, constitué d'un ensemble prémonté, réalisé à partir d'un flan de carton unique en matériau de bonne résistance mécanique, avec des découpes et des refoulures permettant à la mise en volume l'obtention du fond et de deux parois latérales opposées de l'emballage, avec chacun des bandeaux latéraux faisant retour d'équerre, dans le but de rigidifier les dièdres obtenus, la liaison entre les bandeaux étant assurée par une languette se fixant par collage ; le maintien en position dépliée des parois

latérales s'effectue par la mise en place de l'une ou de deux autres parois latérales continues et bloquées dans les angles des deux parois dépliées opposées ; l'élément de base peut être équipé de plots ou de tasseaux d'épaisseur et d'écartement déterminés pour permettre la prise en charge de l'emballage par les fourches d'un chariot de manutention, et si l'on veut améliorer la tenue de l'emballage au gerbage, la résistance de chacun des angles est accrue par la présence de bandeaux formant retour, afin de doubler le dièdre de chacun des angles de l'emballage. L'objectif de ce deuxième brevet est de résoudre surtout un problème de fabrication par découpage minimum d'une seule plaque de carton de base, et de permettre de réaliser un emballage pouvant servir de présentoir, mais là encore, si l'on veut pouvoir obtenir un emballage isolant, il faut rajouter des éléments à l'intérieur de celui-ci ; de plus sa possibilité d'empilable avec d'autres emballages est quand même limitée, car aucun élément vraiment rigide autre que les angles dièdres ne permettent de recevoir de lourdes charges.

On remarque ainsi que pour chaque application particulière et suivant le problème spécifique posé, il est nécessaire de développer un système de pliage adapté, et aucun existant à ce jour, ne permet de réaliser directement une boîte isolante pliable et suffisamment rigide, sans avoir à rajouter des panneaux supplémentaires pour cela à l'intérieur d'un volume standard.

Le problème posé est en effet de pouvoir assembler directement, et d'une manière simple et rapide, des parois de boîte ou caisse pliables pour conférer à celle-ci un caractère isolant, et qu'en même temps la caisse ou boîte ainsi assemblée, soit d'une part, suffisamment rigide pour être manipulée avec des marchandises intérieures sans risque de déformer son volume externe, et d'autre part assez solide, pour supporter des charges empilées au-dessus ; ces boîtes ou caisses doivent être donc repliables avec un minimum d'éléments indépendants et séparables et sans assemblages complémentaires, et qui une fois démontés et empilés, occupent le minimum de place possible ; de plus, on doit pouvoir les manipuler avec des engins de manutention à fourche, comme cela est le cas dans les transports aériens par exemple, ce qui nécessite également un poids d'ensemble le plus faible possible avec un volume utile maximum.

Une solution au problème posé est une boîte pliable parallélépipédique de transport et d'emballage, comportant une base plane, quatre faces latérales ayant des dimensions compatibles avec les quatre côtés de ladite base, maintenues sur celle-ci par un rebord de cette base et dont deux d'entre elles opposées sont reliées par des éléments latéraux qui sont disposés le long des deux autres côtés de la base, étant pliables, permettent aux deux dites parois une fois désolidarisées de la base, d'être plaquées l'une contre l'autre, et un panneau couvercle de fermeture de la boîte comportant également un rebord venant coiffer et maintenir, à l'opposé de la base, lesdites faces latérales ; les deux dites premières faces opposées et reliées entre elles sont des panneaux isolants rigides, les deux éléments latéraux qui les relient sont des parties de ceintures de faible épaisseur, et les deux autres deuxièmes faces opposées sont également des panneaux isolants, indépendants et venant se glisser entre les deux premières faces et contre lesdites parties de ceintures quand celles-ci sont dépliées.

Pour obtenir une rigidité d'ensemble de la boîte une fois réalisée par l'assemblage des différents éléments ci-dessus, les deux panneaux latéraux amovibles opposés, sont d'une hauteur égale à la somme de celle des autres panneaux latéraux reliés opposés et au moins de l'épaisseur d'un panneau isolant situé dans le couvercle ; la longueur du panneau couvercle est égale à la différence de celle des panneaux latéraux opposés reliés de plus faible hauteur, et de deux fois l'épaisseur des panneaux latéraux opposés amovibles de plus grande hauteur, et sa largeur égale à la longueur de ces derniers.

De préférence, la partie inférieure des quatre panneaux latéraux repose sur la base dotée d'un rebord qui les maintient et les deux panneaux latéraux amovibles au moins reposent sur le fond intérieur de ladite base. De préférence, la longueur de panneaux latéraux reliés est égale à celle du fond intérieur de la base et celle des panneaux amovibles à la largeur dudit fond diminué de deux fois l'épaisseur desdits panneaux latéraux reliés, et les quatre dits panneaux latéraux reposent sur ledit fond intérieur de la base en enserrant un panneau isolant situé dans ce fond.

Ainsi, 1'autoblocage des bords des différents panneaux les uns par rapport aux autres assure par un emboîtement mutuel maintenu par

les rebords du fond et du couvercle une stabilité des différents éléments les uns par rapport aux autres, qui d'une part, garantit la rigidité du volume intérieur utile de l'ensemble et sa non déformation externe en cours de manutention. Dans un mode préférentiel de réalisation, les panneaux isolants rigides formant les faces de la boîte selon l'invention sont réalisés chacun par une plaque de plusieurs centimètres d'épaisseur, dont l'âme est réalisée en matériau alvéolaire semi-rigide, de type polystyrène expansé ou nid d'abeille en carton, et dont au moins une de leur face est recouverte d'un matériau réalisant une surface réfléchissante.

Pour atteindre l'objectif d'autoportance et d'empilage des boîtes les unes sur les autres, au moins les quatre panneaux isolants rigide formant les quatre faces latérales sont d'une épaisseur suffisante et réalisés dans un matériau tel qu'ils peuvent supporter le poids d'au moins une autre boîte posée sur le couvercle et pleine d'une marchandise de densité inférieure ou égale à 1.

Pour atteindre l'objectif de manipulation avec des engins de manutention à fourche, la partie inférieure de la base est supportée par des cales de surélévation solidaires et fixées à ladite base, tel que par exemple des plots ou des barres disposés parallèlement et à une distance suffisante pour assurer l'appui de la caisse sur le sol ou sur une autre caisse, et permettre le passage des fourches d'un chariot de manutention entre eux.

Le résultat est de nouvelles boîtes pliables de transport et d'emballage qui sont isolantes et qui répondent aux objectifs cités précédemment, à savoir essentiellement de pouvoir assembler d'une manière simple, rapide et sans assemblage complémentaire directement des parois démontables de ladite boîte ou caisse, pour conférer à celles-ci un caractère isolant, puisque les parois utilisées sont elles-mêmes des panneaux isolants ; cet assemblage, grâce aux caractéristiques de l'invention, permet un emboîtement suffisamment rigide pour pouvoir être manipulé avec des marchandises à l'intérieur, et l'épaisseur et la constitution desdites parois peuvent être suffisamment résistantes pour assurer le support de charges empilées sur la caisse qu'elles forment ; ceci n'est pas possible, même dans les caisses existantes dans lesquelles on rajoute des éléments de parois isolantes à l'intérieur, qui ne sont pas maintenus entre eux et

qui peuvent se déplacer, sauf en les collant ou en les découpant à la forme des marchandises qu'ils doivent recevoir, ce qui est artisanal, long et de coût plus élevé.

La conception d'isolation par la structure même du contenant permet de réduire le nombre d'éléments de la boîte ou caisse ainsi démontable, et qui l'est d'autant plus facilement, que sa mise en oeuvre est rapide, et sans outil de montage bien sûr spécifique, puisque cette mise en oeuvre peut être faite à la main.

La réduction du nombre d'éléments constituant ainsi la boîte isolante, permet de réduire le poids d'ensemble de celle-ci ; de plus ces éléments peuvent être constitués d'un matériau isolant de type alvéolaire, constitué en nid d'abeille, en carton, et permettre d'obtenir un emballage entièrement jetable, ce qui apporte un intérêt supplémentaire. On pourrait citer d'autres avantages de la présente invention, mais ceux cités ci-dessus en montrent déjà suffisamment pour en démontrer la nouveauté et l'intérêt.

La description et les figures ci-après représentent un exemple de réalisation de l'invention, mais n'ont aucun caractère limitatif : d'autres réalisations sont possibles dans le cadre de la portée et de l'étendue de l'invention, en particulier en changeant les dimensions respectives des différents éléments de panneaux les uns par rapport aux autres.

La figure 1 est une vue en perspective des divers éléments démontés et dépliés d'une caisse suivant l'invention, et prêts à être assemblés pour constituer celle-ci.

La figure 2 est une vue en coupe d'un angle d'une boîte selon l'invention, une fois montée et fermée.

La figure 3 est une vue en perspective des différents éléments démontés d'une boîte suivant l'invention et prêts à être empilés pour stockage à vide.

Suivant la figure 1, la boîte pliable parallélépipédique de transport et d'emballage suivant l'invention, comporte d'une manière connue une base 7 plane, les quatre faces latérales ayant des dimensions compatibles avec les quatre côtés de ladite base, et maintenues sur celle-ci par un rebord montant 10 de celle-ci qui peut être de préférence périphérique ; deux desdites faces latérales

opposées sont reliées par des éléments latéraux qui sont disposés le long des deux autres côtés de la base 7 et qui sont pliables, par exemple de type en accordéon, par une pliure par exemple médiane 12, permettant aux deux dites parois 5 une fois désolidarisées de la base 7. d'être plaques l'une contre l'autre, tel que représenté sur la figure 3 ; un panneau couvercle 4 de fermeture de la boîte comporte également un rebord 9 venant coiffer et maintenir à l'opposé de la base 7 ledites faces latérales.

Suivant une caractéristique essentielle de l'invention, les deux dites faces 5 opposées et reliées, que l'on peut qualifier de premières faces, sont des panneaux isolants rigides et les deux éléments latéraux qui les relient sont des parties de ceintures 6 de faible épaisseur qui peuvent bien sûr ne pas être isolantes, et n'occuper qu'une partie de la hauteur des panneaux 5l et 52 qu'elles relient tel que par exemple un tiers de celles-ci est placée à égale distance de chacune des extrémités basse et haute de ces panneaux ; ces parties de ceintures 6i et 62 peuvent constituer une seule ceinture entourant tous les panneaux latéraux, ou être des morceaux de bande collés ou fixés sur les bords des panneaux qu'elles relient ; elles peuvent être constituées de carton, de carton ondulé, ou de tout matériau souple, tel du tissu fort ou de matière plastique.

Les deux autres faces opposées que l'on peut qualifier de deuxièmes faces 4, sont également des panneaux isolants indépendants et donc amovibles par rapport aux premiers, et venant se glisser entre ceux-ci et contre lesdites parties de ceintures 6 quand celles-ci sont dépliées.

La longueur de ces dits panneaux latéraux amovibles 4χ et 42 doit correspondre exactement à la longueur dépliée desdites ceintures 61 et 62, avec éventuellement un léger frottement contre les autres parois latérales 5l et 52 pour essentiellement obtenir une meilleure isolation, puisque la partie d'autoblocage est assurée grâce à l'emboîtage des panneaux de fond et de couvercle tel qu'indiqué ci- après.

En effet, suivant la figure 2 qui est une vue en coupe partielle suivant AA' de la figure 1 une fois l'ensemble des éléments constituant la boîte pliable assemblés et fermés, les deux panneaux latéraux amovibles opposés 4 sont d'une hauteur égale à la somme de

celle des autres panneaux latéraux reliés opposés 5. et au moins de l'épaisseur d'un panneau 2 isolant situé dans le couvercle ; la longueur du panneau 2 de couvercle est égale à la différence de celle des panneaux latéraux opposés reliés de plus faible hauteur et de deux fois l'épaisseur des panneaux latéraux opposés amovibles 4 de plus grande hauteur, et la largeur de ce panneau isolant de couvercle 2 est égale à la longueur de ces derniers ce qui permet son appui sur les panneaux latéraux reliés 5 - Le rebord 9 du couvercle 3 vient enserrer périphériquement les panneaux latéraux amovibles 4 qui se glissent ainsi entre le panneau isolant de couvercle 2 et ce dit rebord, ce qui maintient le bord supérieur des panneaux amovible 4 et assure la rigidité de l'ensemble de la boîte contre toute déformation extérieur de son volume.

De plus, si au moins les quatre panneaux isolants rigides 4, 5 formant les quatre faces latérales sont d'une épaisseur suffisante, et réalisés dans un matériau tel qu'ils peuvent supporter le poids d'au moins une autre boîte raisonnablement pleine, tel que d'une marchandise de densité au plus égale à 1, et posée au-dessus du couvercle 3. ceci permet d'assurer le gerbage desdites boîtes les unes sur les autres.

En ce qui concerne les bords des parties inférieures des quatre panneaux latéraux 4, 5ι de préférence, ceux-ci reposent sur la base 7 dotée d'un rebord 10 qui les maintient et les deux panneaux latéraux amovibles 4 au moins reposent sur le fond intérieur de ladite base 7 en insérant entre eux un panneau isolant situé dans le fond, ce qui assure la même rigidité par emboîtage avec le rebord 10 qu'à la partie supérieure, tel que décrit dans la figure 2. A la place du rebord 10 ce maintien des bords inférieurs des panneaux latéraux 4 et peut être assuré par les éléments de ceinture 6 descendant alors jusqu'au niveau du fond.

Par contre, en ce qui concerne les autres panneaux reliés 5l et 52. comme il n'y a pas nécessité de supporter le panneau isolant 1 comme celui du couvercle 2 qui doit s'appuyer sur lesdites parois latérales 52» les bords inférieurs de celles-ci peuvent reposer, soit sur ledit panneau de fond isolant 1 comme pour le panneau du couvercle, soit directement sur le fond 7 en insérant également la largeur du panneau de fond isolant 1.

Ainsi, de préférence, tel que représenté sur les figures 1 et 3» la longueur des panneaux latéraux reliés 5. est égale à celle du fond intérieur de la base 7 et celle des panneaux amovibles 4 à la largeur dudit fond diminuée de deux fois l'épaisseur desdits panneaux latéraux reliés 5 et les quatre dits panneaux 4, latéraux reposent sur ledit fond intérieur de la base 7 en enserrant périphériquement le panneau de fond 1.

Sur la figure 1, le panneau isolant de couvercle 2 est montré désolidarisé du couvercle proprement dit 3» mais bien sûr l'un et l'autre peuvent être assemblés d'une manière permanente entre eux, tels que par collage, comme cela est représenté à la figure 3. et comme peut l'être également le panneau de fond 1 par rapport à sa base

7-

En ce cas quand la boîte pliable suivant l'invention est démontée, l'ensemble des éléments qui la constituent comporte au plus cinq éléments distincts qui peuvent être disposés comme sur la figure 3, et représenter une épaisseur totale de cinq fois l'épaisseur du matériau isolant constituant les panneaux, en plus de la hauteur des plots supports éventuels 8. En effet, si l'on veut pouvoir rendre manipulable par les fourches d'un chariot de manutention ladite boîte pliable, la partie inférieure de la base 7 est supportée par des cales 8 de surélévation solidaires tels que des plots ou barres, et fixées à ladite base suivant une disposition permettant le passage desdites fourches et assurant la portance de la boîte posée sur le sol ou sur une autre boîte qui peut la recevoir. Ces cales peuvent être de toute forme, de 9 cm au moins de hauteur, et être réalisées en bois comme les palettes connues à ce jour, mais aussi en blocs de carton comme la structure par exemple des panneaux isolants formant l'ensemble des faces et des parois ou par moulage de carton compressé. La démontabilité de ces divers éléments et la possibilité de séparer les parois latérales 5l. 52 d'une part et 4ι, 42 d'autre part, permet à partir d'un même type de fond 1, 7 et couvercle 2, 3 de disposer de plusieurs types de parois latérales ayant des hauteurs différentes pour constituer des volumes de base intérieurs différents suivant la hauteur retenue. Sachant que le standard pour des caisses palettes de type aviation est d'une largeur de l'ordre d'1 mètre, d'une longueur de 1,50 mètre et d'une hauteur d'1 mètre, grâce à

l'interchangeabilité desdits panneaux latéraux 4 et on peut obtenir des caisses de hauteur de 0,50 mètre, 1 mètre, 1,50 mètre etc..... avec les mêmes fonds et couvercles, ce qui permet une certaine standardisation des modules avec des éléments communs. Pour assurer à la fois le caractère isolant et rigide des parois latérales, et également bien sûr des panneaux de fond et de couvercle 1, 2, les panneaux isolants rigides formant ces faces, sont formées d'une plaque de plusieurs centimètres d'épaisseur, de préférence 2 cm au moins pour les dimensions ci-dessus et pouvant supporter une charge d'appui de 1 tonne ; l'âme 11 de ces plaques est réalisée en matériau alvéolaire semi-rigide type polystyrène expansé, ou polyuréthanne, ou PVC, ou en nid d'abeille en carton, ou en matière synthétique avec un diamètre d'alvéole alors inférieur à 35 mm, et avec deux couvertures sur chaque face plane telles du carton ou des feuilles de matière synthétique, tel que du plastique.

Au moins une des faces des panneaux est recouverte d'un matériau réalisant une surface réfléchissante ; cette face est bien sûr de préférence dirigée vers l'intérieur du volume de la boîte pliable une fois assemblée pour recevoir la marchandise souhaitée. Cette face réfléchissante, de préférence lisse et brillante, peut être un film polyester aluminisé sur papier kraft gris, ou un complexe de feuilles d'aluminium d'un micron d'épaisseur collées sur du papier kraft, ou même une peinture brillante déposée directement sur la couverture de la face du panneau. La structure de ces panneaux monoblocs en plaques autoporteuses leur permet de ne pas nécessiter de raidisseur pour leur propre maintien, ni pour celui des feuilles réfléchissantes, du panneau lui- même et du matériau isolant qui le constitue, tel que pourtant cela est nécessité dans les techniques de réalisation de cartons actuels pliables.