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Title:
INSULATING GLAZING AND METHOD FOR ASSEMBLING SUCH INSULATING GLAZING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/245353
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to insulating glazing (20) comprising at least a first pane (22) and a second pane (24) arranged substantially parallel to each other, the insulating glazing (20) further comprising at least one closed hollow seal (26) containing a fluid, the hollow seal (26) being arranged at least between the first pane (22) and the second pane (24) and being arranged at least partially around the periphery of the first and second panes (22, 24).

Inventors:
CHUDA KATARZYNA (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/050999
Publication Date:
December 09, 2021
Filing Date:
June 02, 2021
Export Citation:
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Assignee:
SAINT GOBAIN (FR)
International Classes:
E06B3/663
Foreign References:
US2934801A1960-05-03
FR1475287A1967-03-31
GB2514080A2014-11-19
Attorney, Agent or Firm:
SAINT-GOBAIN RECHERCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Vitrage isolant (20, 40, 50, 60, 70) comportant au moins une première vitre (22, 42, 52, 62, 72) et une seconde vitre (24, 44, 54, 64, 74) disposées sensiblement parallèlement l’une par rapport à l’autre, ledit vitrage isolant (20, 40, 50, 60, 70) comportant en outre au moins un joint creux (26, 46, 56, 66, 76, 77) fermé contenant un fluide, ledit joint creux (26, 46, 56, 66, 76) étant disposé au moins entre ladite première vitre (22, 42, 52, 62, 72) et ladite seconde vitre (24, 44, 54, 64, 74) et étant agencé au moins partiellement sur le pourtour desdites première et seconde vitres (22, 42, 52, 62, 72, 24, 44, 54, 64, 74), le vitrage isolant étant caractérisé en ce que ledit joint creux (26, 46) comporte en outre un premier logement latéral (28, 48) et un second logement latéral (29, 49), ladite première vitre (22, 42) étant disposée dans ledit premier logement latéral (28, 48) et ladite seconde vitre (24, 44) étant disposée dans ledit deuxième logement latéral (29, 49).

2. Vitrage isolant (70) selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit vitrage isolant (70) comporte en outre une parclose (81 ) et un joint creux supplémentaire (77) disposé entre ladite seconde vitre (74) et ladite parclose (81 ).

3. Vitrage isolant (50) selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit joint creux (56) comporte une première partie latérale (56a) présentant une forme allongée, une seconde partie latérale (56b) présentant une forme allongée, une première épaisseur de colle (58a) étant agencée entre la première vitre (52) et la première partie latérale (56a) et une seconde épaisseur de colle (58b) étant agencée entre la seconde vitre (54) et la seconde partie latérale (56b). 4. Vitrage isolant (20, 40, 50, 60, 70) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que ledit fluide présente une pression supérieure à la pression extérieure audit joint creux (26, 46, 56, 66, 76).

5. Vitrage isolant (20, 40, 50, 60, 70) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que ledit au moins joint creux (26, 46, 56, 66, 76, 77) est fait d’un matériau à base de silicone. 6. Ensemble formant fenêtre comportant une interface fixée à un bâtiment caractérisé en ce que ledit ensemble comporte un vitrage isolant (20, 40, 50, 60, 70) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5.

7. Procédé d’assemblage d’un vitrage isolant (20, 40, 70) selon l’une quelconque des revendications 1 à 2 comportant les étapes suivantes :

- une étape d’obtention d’au moins un joint creux (26, 46, 76, 77, 86) fermé contenant un fluide présentant un premier logement latéral (28, 48, 78, 88) et un second logement latéral (29, 49, 79, 89), une première vitre (22, 42, 72, 82) et une seconde vitre (24, 44, 74, 84) ; - une étape de positionnement de ladite première vitre (22, 42, 72, 82) dans ledit premier logement latéral (28, 48, 78, 88) et de ladite seconde vitre (24, 44, 72, 84) dans ledit second logement latéral (29, 49, 79, 89) de manière à réaliser l’assemblage dudit vitrage isolant (20, 40, 70). 8. Procédé d’assemblage selon la revendication 7 caractérisé en ce qu’il comporte, après l’étape de positionnement, une étape d’application d’une pression supérieure à la pression extérieure audit au moins joint creux (26, 46, 76, 77, 86). 9. Procédé d’assemblage selon la revendication 7 caractérisé en ce qu’il comporte, après l’étape de positionnement, les étapes suivantes :

- une étape de fixation de l’assemblage dudit vitrage isolant (20, 40, 70) obtenu à l’étape de positionnement dans une interface elle-même fixée à un bâtiment ; - une étape d’application d’une pression supérieure à la pression extérieure audit au moins joint creux (26, 46, 76, 77, 86).

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L’INVENTION : VITRAGE ISOLANT ET PROCEDE D’ASSEMBLAGE D’UN TEL VITRAGE ISOLANT

L’invention se rapporte à un vitrage isolant, destiné notamment à un bâtiment, comprenant au moins une première vitre, une seconde vitre et au moins un joint creux fermé. L’invention concerne en outre un procédé d’assemblage d’un tel vitrage isolant.

Il est connu de l’art antérieur des vitrages isolants comportant deux feuilles de verre, également dénommées vitres, permettant d’isoler thermiquement et acoustiquement, vis-à-vis de l’extérieur, l’intérieur d’un bâtiment dans lequel ces vitrages isolants sont installés. Ces vitrages isolants sont désignés sous différentes appellations telles que double vitrage, fenêtre à double vitrage, ou IGU, acronyme signifiant Insulated Glazing Unit en anglais. Un vitrage isolant 10, selon l’art antérieur, est représenté schématiquement sur la figure 1. Un tel vitrage isolant 10 comporte, généralement, une première vitre 12 destinée à être orientée vers l’extérieur du bâtiment et une seconde vitre 14 destinée à être orientée vers l’intérieur du bâtiment. Il peut s’agir, par exemple, de feuilles de verre monolithiques présentant une épaisseur comprise entre 2 et 6 mm. Il peut encore s’agir, notamment en ce qui concerne la première vitre 12, d’un assemblage de deux feuilles de verre liées adhésivement par un intercalaire de feuilletage, par exemple en polyvinylbutyral, connu également sous l’acronyme PVB. Cet assemblage permet de conférer à la vitre des propriétés anti-effraction et/ou d’isolation acoustique et/ou de sécurité des personnes, par exemple anti-bris. Les faces des première et seconde vitres 12, 14 peuvent être revêtues d’empilements de couches minces conférant au vitrage 10 diverses fonctionnalités. Par exemple, la face externe 12a de la première vitre 12 peut être revêtue d’un empilement autonettoyant contenant au moins une couche photocatalytique, en particulier d’oxyde de titane, notamment au moins partiellement cristallisé sous forme anatase et/ou d’un empilement anticondensation comprenant au moins une couche à faible émissivité telle qu’une couche d’un oxyde transparent conducteur (TCO), notamment d’oxyde d’indium et d’étain (ITO) ou d’oxyde de zinc dopé. Les autres faces des première et seconde vitres 12, 14 peuvent être revêtues d’empilements de couches minces à faible émissivité comprenant au moins une couche d’argent. Les première et seconde vitres 12, 14 sont fixées à un espaceur 16 s’étendant continûment le long de leurs bords. L’espaceur 16 a, notamment, pour fonction d’aménager une lame d’air 5 entre les deux vitres 12, 14. La lame d’air 5 permet ainsi de créer une isolation thermique. L’effet de paroi froide est réduit permettant une diminution, voire une disparation, de la condensation. En hiver, les pertes de chaleur sont réduites et en été le transfert de chaleur de l’extérieur vers l’intérieur du bâtiment est limité. Ainsi, si le bâtiment possède un système de climatisation, celui-ci est plus économe en énergie. L’espaceur 16 peut être fait en métal et/ou en matériau polymère. Les matériaux métalliques tels que l’aluminium ou l’acier inoxydable et les polymères tels que le polyéthylène, le polycarbonate, le polypropylène, le polystyrène, le polybutadiène, les polyesters, les polyuréthanes, le polyméthacrylate de méthyle, les polyacrylates, les polyamides, le polyéthylène téréphtalate, le polybutylène téréphtalate, l’acrylonitrile butadiène styrène, l’acrylonitrile styrène acrylate, le copolymère styrène- acrylonitrile sont bien adaptés. L’espaceur 16, lorsqu’il est fait de matériau polymère, peut être renforcé par des fibres, par exemple des fibres de verre ou de carbone. Afin d’assurer l’étanchéité du volume contenant la lame d’air 5, des cordons d’étanchéité 15 sont agencés entre les faces intérieures des première et seconde vitres 12, 14 et les bords latéraux de l’espaceur 16. Les cordons d’étanchéité sont, par exemple, à base de polyisobutylène. On peut ajouter dans l’espaceur 16 un matériau dessicant afin d’absorber toute humidité résiduelle pouvant se trouver dans le volume contenant la lame d’air 5. Le matériau dessicant peut être tout matériau apte à permettre une déshydratation de l’air tel que du tamis moléculaire, du gel de silice, du CaC , du Na2SÜ4, du charbon actif, des zéolithes et/ou un mélange de ceux-ci.

Une barrière de scellement 17, par exemple en résine polysulfure, est appliquée sur le pourtour extérieur de l’espaceur 16 entre les faces intérieures des première et seconde vitres 12, 14 afin de les fixer à l’espaceur 16. La lame d’air 5 peut être remplacée par un gaz isolant afin d’améliorer les caractéristiques d’isolation du vitrage 10 tel que de l’argon, du krypton ou du xénon. Finalement, le vitrage isolant 10 est appliqué sur une menuiserie, également dénommée interface, ayant pour fonction de connecter le vitrage isolant 10 au mur d’un bâtiment à isoler. La menuiserie peut être faite en matériau métallique, en matériau plastique ou en bois. Le vitrage isolant 10 peut être fixé à la menuiserie par divers moyens et procédés de fixation tels que le collage, le serrage au moyen de parcloses ou l’agrafage.

Afin d’améliorer et de simplifier la fixation d’un vitrage isolant à une menuiserie, il a été proposé dans le document GB2514080A une solution mettant en œuvre un joint gonflable disposé autour d’un vitrage isolant. Le vitrage isolant comporte un dispositif d’étanchéité présentant un joint déformable et un réservoir connecté à celui-ci. Le joint est un tube allongé extensible présentant une forme circulaire dans une section droite. Il est disposé sur le pourtour d’un double vitrage et est positionné dans une ouverture. Le joint est gonflé, ou expansé, de manière à sécuriser le double vitrage dans l’ouverture. Le joint est sensiblement creux et fermé et est fait à partir d’un matériau élastique et résistant à l’endommagement. Le joint creux définit une chambre apte à recevoir un fluide permettant de gonfler le joint. La chambre du joint communique avec une chambre du réservoir fermé. Le réservoir fermé comprend un cylindre et est positionné de manière adjacente au bord du double vitrage. Un piston est disposé à l’intérieur du réservoir afin de faire circuler un fluide sous pression dans le joint pour ainsi le gonfler.

L’inconvénient principal du dispositif proposé par l’état de la technique est une difficulté à le mettre en œuvre. En effet, il est tout d’abord nécessaire, lors de la fabrication du vitrage isolant, ou tout au moins avant sa mise en place dans l’ouverture, de lui ajouter les diverses pièces du dispositif. L’assemblage de ces pièces prend un temps relativement important comparé au temps d’assemblage et d’installation d’un vitrage isolant 10 tel qu’illustré sur la figure 1. En outre, le dispositif nécessite un entretien périodique afin de s’assurer du bon maintien du vitrage isolant dans l’ouverture.

Le but de l’invention est donc de pallier les inconvénients de l’art antérieur en proposant un vitrage isolant offrant des performances d’isolation thermique et acoustique améliorées tout en proposant un assemblage et une mise en œuvre simplifiés.

Pour ce faire, l’invention se rapporte ainsi, dans son acceptation la plus large, à un vitrage isolant comportant au moins une première vitre et une seconde vitre disposées sensiblement parallèlement l’une par rapport à l’autre, ledit vitrage isolant comportant au moins un joint creux fermé contenant un fluide caractérisé en ce que ledit joint creux est disposé au moins entre ladite première vitre et ladite seconde vitre et est agencé au moins partiellement sur le pourtour desdites première et seconde vitres.

Le vitrage isolant selon l’invention procure des caractéristiques d’étanchéité, d’isolation thermique et d’isolation acoustique améliorées. La fabrication d’un tel vitrage isolant est en outre simplifiée. De plus, le vitrage isolant selon l’invention nécessite moins de composants qu’un vitrage isolant classique. Le joint creux fait office d’espaceur permettant ainsi de contrôler précisément l’épaisseur d’une lame d’air présente entre les première et seconde vitres.

De manière avantageuse, ledit joint creux comporte en outre un premier logement latéral et un second logement latéral, ladite première vitre étant disposée dans ledit premier logement latéral et ladite seconde vitre étant disposée dans ledit deuxième logement latéral.

Les premier et second logements latéraux ont pour avantage de simplifier le positionnement des première et seconde vitres dans le joint creux.

Selon une caractéristique avantageuse, ledit vitrage isolant comporte en outre une parclose et un joint creux supplémentaire disposé entre ladite seconde vitre et ladite parclose.

De préférence, ledit joint creux comporte une première partie latérale présentant une forme allongée, une seconde partie latérale présentant une forme allongée, une première épaisseur de colle étant agencée entre la première vitre et la première partie latérale et une seconde épaisseur de colle étant agencée entre la seconde vitre et la seconde partie latérale.

Les première et deuxième parties latérales permettent de positionner précisément les première et seconde épaisseurs de colle. Le collage des première et seconde vitres est ainsi amélioré. Dans un mode préféré, ledit fluide présente une pression supérieure à la pression extérieure audit joint creux.

Il est ainsi possible de contrôler l’espacement entre les première et seconde vitres d’une part, et d’autre part de contrôler l’étanchéité lors de l’assemblage du vitrage isolant dans une menuiserie.

Avantageusement, ledit au moins joint creux est fait d’un matériau à base de silicone.

Ainsi, le joint creux a la possibilité de remplir les diverses aspérités et cavités lorsque le vitrage isolant est posé dans une menuiserie. En outre, l’étanchéité entre le joint creux et les première et seconde vitres est assurée.

L’invention concerne également un ensemble formant fenêtre comportant une interface fixée à un bâtiment caractérisé en ce que ledit ensemble comporte un vitrage isolant selon l’invention.

L’invention a en outre pour objet un procédé d’assemblage d’un vitrage isolant selon l’invention comportant les étapes suivantes :

- une étape d’obtention d’au moins un joint creux fermé contenant un fluide présentant un premier logement latéral et un second logement latéral, une première vitre et une seconde vitre ;

- une étape de positionnement de ladite première vitre dans ledit premier logement latéral et de ladite seconde vitre dans ledit second logement latéral de manière à réaliser l’assemblage dudit vitrage isolant.

De préférence, ledit procédé comporte, après l’étape de positionnement, une étape d’application d’une pression supérieure à la pression extérieure audit au moins joint creux. Avantageusement, ledit procédé comporte, après l’étape de positionnement, les étapes suivantes :

- une étape de fixation de l’assemblage dudit vitrage isolant obtenu à l’étape de positionnement dans une interface elle-même fixée à un bâtiment ;

- une étape d’application d’une pression supérieure à la pression extérieure audit au moins joint creux.

On décrira ci-après, à titre d’exemples non limitatifs, plusieurs formes d’exécution de la présente invention, en référence aux figures annexées sur lesquelles : [Fig.1] représente schématiquement une vue en coupe d’un vitrage isolant selon l’art antérieur ;

[Fig.2] illustre schématiquement une vue en coupe d’un vitrage isolant selon un premier mode de réalisation de l’invention ; [Fig.3] représente schématiquement une vue en coupe d’un vitrage isolant selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig.4] représente schématiquement une vue en coupe d’un vitrage isolant selon un troisième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig.5] représente schématiquement une vue en coupe d’un vitrage isolant selon un quatrième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig.6] représente schématiquement une vue en coupe d’un vitrage isolant selon un cinquième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig.7] représente schématiquement une vue en coupe d’un procédé d’assemblage d’un vitrage isolant selon l’invention. Les figures ne sont pas à l’échelle.

Dans tous les modes de réalisation de l’invention, il est décrit la mise en œuvre de vitres. Chaque vitre peut être monolithique, c’est-à-dire constituée d’une feuille de matière unique, ou être composite, c’est-à-dire constituée de plusieurs feuilles de matière entre lesquelles est insérée au moins une couche de matière adhérente, dans le cas de vitrages feuilletés. La (ou les) feuille(s) de matière peut (ou peuvent) être minérale(s), notamment en verre, ayant par exemple subi un recuit ou une trempe, ou organique(s), notamment en matière plastique. En référence à la figure 2, il est représenté schématiquement un vitrage isolant 20 selon un premier mode de réalisation de l’invention. Le vitrage isolant 20 comporte une première vitre 22 et une seconde vitre 24. Le vitrage isolant 20 comprend en outre un joint creux 26 fermé disposé sur les pourtours des première et seconde vitres 22, 24. Le joint creux 26 est fermé au sens où il ne comporte pas d’ouverture permanente avec son environnement extérieur. Sur la figure 2, le vitrage isolant 20 est représenté partiellement, les première et seconde vitres 22, 24 étant représentées selon une vue interrompue. Dans un mode de réalisation, le joint creux 26 est fermé et est ainsi disposé continûment sur les pourtours des première et secondes vitres 22, 24. Dans une alternative, le joint creux 26 recouvre partiellement les pourtours des première et seconde vitres 22, 24. Par conséquent, une partie du pourtour des première et secondes vitres 22, 24 n’est pas recouverte par le joint creux 26. Le joint creux 26 est néanmoins fermé à chacune de ses extrémités.

Dans tous les modes de réalisation, le joint creux 26 est fait d’un matériau apte à se déformer lorsque l’on augmente, ou diminue, la pression d’un fluide contenu dans une partie creuse 27 du joint creux 26. Le matériau peut être de la silicone, notamment non-toxique, ou un élastomère, notamment vulcanisé. Le fluide contenu dans la partie creuse 27 du joint creux 26 est un gaz ou un liquide, tel que de l’air ou de l’eau.

Le joint creux 26 peut comporter un premier logement latéral 28, 48 et un second logement latéral, la première vitre 22 et la seconde vitre 24 étant respectivement positionnées dans le premier logement latéral 28 et dans le second logement latéral 29. Ainsi, il est possible de simplifier le positionnement de la première vitre et de la deuxième vitre sur le joint creux. Un logement latéral (le premier logement latéral et/ou le deuxième logement latéral) peut être formé par un renfoncement formé par une partie du joint. Le renfoncement présente une face adaptée pour être en contact avec une face extérieure d’une vitre positionnée dans le renfoncement et une face adaptée pour être en contact avec une face intérieure de la vitre. Le logement peut également être formé, d’une part, par une paroi formant la partie creuse 27 et, d’autre part, par une partie de support présentant une face sur laquelle la vitre peut être positionnée. La paroi formant la partie creuse 27 et les autres parties du joint, de préférence la ou les parties formant les logements, sont solidaires, et peuvent être formée de manière monolithique. Les premier et second logements latéraux 28, 29 peuvent présenter, dans une section droite, une forme quadrilatérale telle qu’un rectangle ou un carré, de largeur l et de profondeur p. La première profondeur p28 est comprise entre une surface extérieure supérieure 30 du joint creux 26 et le fond du premier logement latéral 28. La seconde profondeur P29 est comprise entre la surface extérieure supérieure 30 du joint creux 26 et le fond du second logement latéral 29. Dans un mode de réalisation, les largeurs bs, I29 des premier et second logements latéraux 28, 29 sont sensiblement identiques et correspondent sensiblement à l’épaisseur e22, Q24 des première et seconde vitres 22, 24. Dans une alternative, la première vitre 22 présente une première épaisseur en et la seconde vitre 24 présente une seconde épaisseur e24, différente de la première épaisseur en. Le premier logement latéral 28 présente alors une première largeur s sensiblement égale à la première épaisseur en et le second logement latéral 29 présente quant à lui une seconde largeur I29 sensiblement égale à la seconde épaisseur e24. Par exemple, pour une épaisseur de vitre d’environ 6 mm, la profondeur p est comprise entre 4 et 20 mm, voire entre 6 et 10 mm. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, la partie creuse 27 du joint creux 26 présente, dans une section droite, un premier arc de cercle 32 en partie supérieure et un second arc de cercle 33 en partie inférieure, une première portion rectiligne 34 sur l’un de ses côtés et une seconde portion rectiligne 31 sur l’autre côté. Les première et seconde portions rectilignes 34, 31 ont pour avantage d’appliquer une pression uniforme sur les bords des première et seconde vitres 22, 24. Le joint creux 26 comporte ainsi une portion principale 35 présentant l’avantage de maintenir un espacement maîtrisé entre la première vitre 22 et la seconde vitre 24 permettant ainsi de contrôler l’épaisseur d’une lame d’air 21 présente entre la première vitre 22 et la seconde vitre 24. En effet, lorsque l’on augmente la pression du fluide contenu dans le joint creux 26, on contrôle précisément la distance entre les faces intérieures des première et seconde vitres 22, 24. Le joint creux 26 a ainsi une fonction d’espaceur.

Dans un deuxième mode de réalisation de l’invention, tel qu’illustré sur la figure 3, un vitrage isolant 40 comporte un joint creux 46 fermé présentant, dans une section droite, une partie creuse 47 de forme quadrilatérale telle qu’un carré de largeur I47, un premier logement latéral 48 et un second logement latéral 49 présentant respectivement une première profondeur p48 et une seconde profondeur P49. La forme de la partie creuse 47 a pour avantage de répartir la pression du fluide contenu dans le joint creux 46 sur une surface importante. Le joint creux 46 comporte une portion principale 45 présentant l’avantage de maintenir un espacement maîtrisé entre la première vitre 42 et la seconde vitre 44 pour permettre de contrôler l’épaisseur d’une lame d’air 41 présente entre la première vitre 42 et la seconde vitre 44. Dans les premier et deuxième modes de réalisation, les première et seconde vitres sont fixées au joint creux au moyen de fixations telles que des clips ou des pattes de fixation externes (non représentés).

En référence à la figure 4, il est représenté schématiquement une vue en coupe d’un vitrage isolant 50 selon un troisième mode de réalisation de l’invention. Le vitrage isolant 50 comporte un joint creux 56 fermé disposé entre une première vitre 52 et une seconde vitre 54. Le joint creux 56 présente, dans une section droite, une forme ovale creuse. Dans une alternative, le joint creux 56 présente, dans une section droite, une forme circulaire creuse. Le joint creux 56 comprend une première partie latérale 56a présentant une forme allongée et sensiblement parallèle à la première vitre 52 dans une section droite et une seconde partie latérale 56b présentant également, dans une section droite, une forme allongée et sensiblement parallèle à la seconde vitre 54 agencées sur chacun de ses côtés. Les première et seconde parties latérales 56a, 56b sont solidaires du joint creux 26 et sont, par exemple, obtenues directement lors de sa fabrication par injection ou extrusion. Par ailleurs, elles présentent des surfaces extérieures planes. Une première épaisseur de colle 58a est agencée entre la face intérieure de la première vitre 52 et la première partie latérale 56a et une deuxième épaisseur de colle 58b est agencée entre la face intérieure de la seconde vitre 54 et la seconde partie latérale 56b. Les première et seconde épaisseurs de colle 58a, 58b sont ainsi en contact avec les surfaces extérieures planes des première et seconde parties latérales 56a, 56b. Comme il a été décrit dans les modes de réalisation précédents, le joint creux 56 contient un fluide, liquide ou gazeux, tel que de l’eau ou de l’air. Dans un mode particulier de réalisation, le joint creux 56 ne comporte pas les première et seconde parties latérales 56a, 56b. Cette configuration est avantageuse lorsque l’on souhaite obtenir une étanchéité améliorée entre les première et seconde vitres 52, 54 et l’interface dans laquelle le vitrage isolant 50 est disposé. En effet, lorsque l’on augmente la pression du fluide contenu dans le joint creux 56 afin de gonfler ce dernier, la matière du joint creux 56 a tendance à remplir les diverses cavités et aspérités présentes dans son environnement. Dans une alternative, le joint creux 56 comporte une seule partie latérale de forme allongée et une seule épaisseur de colle afin d’obtenir une meilleure étanchéité sur la portion de joint creux 56 ne comportant pas de partie latérale. En référence maintenant à la figure 5, il est représenté schématiquement une vue en coupe d’un vitrage isolant 60 selon un quatrième mode de réalisation de l’invention. Le vitrage isolant 60 comporte un joint creux 66 fermé disposé entre une première vitre 62 et une seconde vitre 64. Le joint creux 66 présente, dans une section droite, la forme d’un carré. Dans une alternative, le joint creux 66 présente, dans une section droite, une forme rectangulaire. Le joint creux 66 comprend un premier côté 66a et un second côté 66b. Une première épaisseur de colle 68a est agencée entre la face intérieure de la première vitre 62 et le premier côté 66a et une deuxième épaisseur de colle 68b est agencée entre la face intérieure de la seconde vitre 64 et le second côté 66b. Comme il a été décrit dans les modes de réalisation précédents, le joint creux 66 contient un fluide, liquide ou gazeux, tel que de l’eau ou de l’air.

En référence à la figure 6, il est représenté schématiquement une vue en coupe d’un vitrage isolant 70 selon un cinquième mode de réalisation de l’invention. Le vitrage isolant 70 comporte une première vitre 72 et une seconde vitre 74. Un premier joint creux 76 fermé est disposé entre la première vitre 72 et la seconde vitre 74. Le vitrage isolant 70 comprend en outre un second joint creux 77 disposé entre la seconde vitre 74 et une parclose 81. Le premier joint creux 76, le second joint creux 77 et la parclose 81 forment un premier logement latéral 78 et un second logement latéral 79. Le second joint creux 77 présente un prolongement latéral 80, le premier joint creux 76, la première vitre 72 et la seconde vitre 74 reposant sur ce dernier. Le second joint creux 77 repose également sur la parclose 81. Les premier et second joints creux 76, 77 contiennent un fluide, liquide ou gazeux, tel que de l’eau ou de l’air. Une telle configuration est avantageuse car l’on peut assembler directement les divers composants du vitrage isolant 70 sur son lieu de pose, par exemple sur le chantier du bâtiment nécessitant un ou plusieurs vitrages isolants 70. Les premier et second joints creux 76, 77 sont gonflés après avoir posé la parclose 81 dans l’interface fixée au bâtiment.

La présente invention a également pour objet un procédé d’assemblage d’un vitrage isolant. Une étape du procédé d’assemblage est illustrée schématiquement sur la figure 7. On obtient lors d’une première étape une première vitre 82, une seconde vitre 84 et un joint creux 86 fermé contenant un fluide, liquide ou gazeux, tel que de l’eau ou de l’air. Lors d’une deuxième étape, on positionne la première vitre 82 dans un premier logement 88 du joint creux 86, puis on positionne la seconde vitre 84 dans un second logement 89 du joint creux 86. Lors d’une troisième étape, on applique une pression au fluide contenu dans le joint creux 86 de manière à le gonfler pour unir les première et seconde vitres 82, 84, et le joint creux 86 afin d’obtenir vitrage isolant assemblé. Le vitrage isolant peut être ensuite fixé à une interface, telle qu’une menuiserie ou un encadrement, elle-même fixée à une ouverture réalisée au préalable, par exemple dans un mur de bâtiment. Le procédé d’assemblage selon l’invention s’applique également à un vitrage isolant comportant plusieurs joints, tel que le vitrage isolant 70 représenté sur la figure 6. On obtient lors d’une première étape une première vitre 72, une seconde vitre 74, un premier joint creux 76 fermé contenant un fluide, un second joint creux 77 fermé contenant également un fluide et une parclose 81. Lors d’une deuxième étape, on positionne la première vitre 72 dans un premier logement latéral 78, puis on positionne la seconde vitre 74 dans un second logement latéral 79. Lors d’une troisième étape, on applique une pression au fluide contenu dans les premier et second joints creux 78, 79 de manière à les gonfler pour unir les première et seconde vitres 82, 84, les premier et seconds joints creux 78, 79 et la parclose 81 afin d’obtenir vitrage isolant assemblé.

Dans une première alternative, on positionne, avant la troisième étape, l’assemblage obtenu lors de la deuxième étape dans une interface telle qu’une menuiserie ou un cadre. L’interface est fixée dans une ouverture réalisée préalablement dans le bâtiment dans lequel on souhaite poser le vitrage isolant. La troisième étape est ensuite exécutée. Cette première alternative permet de fixer le vitrage isolant, par gonflement de ce dernier, à l’interface et d’obtenir une isolation thermique et acoustique améliorée, ainsi qu’une meilleure résistance aux vibrations provenant du bâtiment par rapport à un vitrage isolant de l’état de la technique tel que représenté sur la figure 1. Dans une seconde alternative, on fixe, avant la troisième étape, l’assemblage obtenu lors de la deuxième étape à l’interface par des moyens classiques de fixation tels que l’agrafage, le collage ou le serrage au moyen de parcloses. Cette seconde alternative permet d’obtenir une étanchéité améliorée entre le vitrage isolant et l’interface par rapport à l’étanchéité que l’on connaît en mettant en œuvre un vitrage isolant de l’état de la technique tel que représenté sur la figure 1 .

Dans un exemple de réalisation, l’application d’une pression au fluide contenu dans le joint creux est effectuée au moyen d’une valve métallique présente sur ce dernier. Le vitrage isolant selon l’invention est également avantageux en ce qui concerne son démontage, notamment en vue de son recyclage. En effet, il suffit de le dégonfler, notamment au moyen de la valve métallique, pour le désassembler. On peut ainsi recycler simplement les divers composants du vitrage isolant. Dans les divers modes de réalisation de l’invention, le fluide contenu dans le joint creux peut présenter une pression supérieure à la pression extérieure audit joint creux, dans ce cas le joint creux est gonflé ou il peut présenter une pression sensiblement égale à la pression extérieure au joint creux, dans ce cas le joint creux est dégonflé. Dans les divers modes de réalisation présentés, la cavité formée par les première et seconde vitres et le joint creux peut contenir des éléments absorbant l’humidité pouvant se trouver dans le volume contenant la lame d’air. Par exemple, ces éléments sont intégrés au joint creux, de préférence sur sa face intérieure c’est-à-dire celle orientée vers la cavité. Dans un autre exemple, ces éléments sont disposés dans la cavité, sous la forme de cartouches absorbantes, lors de l’assemblage du vitrage isolant. Le matériau utilisé pour ces éléments peut être tout matériau apte à permettre une déshydratation de l’air tel que du tamis moléculaire, du gel de silice, du CaC , du Na2SÜ4, du charbon actif, des zéolithes et/ou un mélange de ceux-ci. Les joints creux présentés précédemment ne sont pas limités aux formes décrites ou illustrées sur les figures. Les joints creux selon l’invention peuvent prendre des formes diverses, dans une section droite, telles que la forme d’un triangle, d’un quadrilatère, d’un polygone ou d’une ellipse.