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Patent Searching and Data


Title:
INSULATING GLAZING UNIT, IN PARTICULAR FOR A CLIMATE CHAMBER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/157634
Kind Code:
A1
Abstract:
Insulating glazing unit (3) comprising at least two glass sheets (30, 31) that are separated by at least one air or gas space (32), at least one spacer that is located at the periphery of the glass sheets and keeps the two glass sheets at a distance from each other, at least one spacer (5) being transparent and being located on one of the sides of the glazing unit, a first, water-tight barrier which is formed by at least one structural joint (6) and is made of a waterproof material, and a second, gas-tight and steam-tight barrier (7), the two barriers associated with the transparent spacer being made of transparent material, characterized in that the second, gas-tight and steam-tight barrier (7) that is made of transparent material is disposed between the glass sheets (30, 31) and the spacer (5) on the inside of the glazing unit, and the structural joint (6), which is also disposed therebetween, abuts, and is aligned with, the second barrier.

Inventors:
BAQUET ERWAN (FR)
DECOURCELLE ROMAIN (FR)
JONVILLE EDOUARD (FR)
MACHIZAUD YOANN (FR)
Application Number:
PCT/EP2017/054175
Publication Date:
September 21, 2017
Filing Date:
February 23, 2017
Export Citation:
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Assignee:
SAINT GOBAIN (FR)
International Classes:
E06B3/663
Domestic Patent References:
WO2014198549A12014-12-18
Foreign References:
EP2456942A12012-05-30
DE9411674U11994-10-20
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
CENATIEMPO, Julie (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Vitrage isolant (3) comportant au moins deux feuilles de verre (30, 31) espacées par au moins une lame d'air ou de gaz (32), au moins un espaceur agencé à la périphérie des feuilles de verre et maintenant espacés les deux feuilles de verre, au moins un espaceur (5) étant transparent et disposé sur l'un d'un côtés du vitrage, ainsi qu'une première barrière d'étanchéité à l'eau, formée par au moins un joint structural (6) et dont le matériau est étanche à l'eau, et une seconde barrière (7) d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau, les deux barrières d'étanchéité associées à l'intercalaire transparent étant en matériau transparent, caractérisé en ce que la seconde barrière d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau (7) et en matériau transparent est agencée en interface entre les feuilles de verre (30, 31) et l'espaceur (5) du côté intérieur du vitrage, le joint structural (6) également en interface étant positionné abouté et aligné avec la seconde barrière.

2. Vitrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde barrière d'étanchéité (7) s'arrête au niveau du chant de l'espaceur en regard de la lame de gaz.

3. Vitrage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la seconde barrière d'étanchéité (7) et le joint structural (6) s'étendent sur l'épaisseur de l'espaceur pour chaque face de l'espaceur en vis-à-vis de chaque feuille de verre.

4. Vitrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde barrière d'étanchéité (7) présente une épaisseur équivalente à l'épaisseur du joint structural, en particulier de quelques micromètres à 2 mm. 5. Vitrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le matériau transparent d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau de la seconde barrière (7) est du PIB.

6. Vitrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le joint structural (6) est dans un matériau transparent adhésif et étanche à l'eau, tel qu'en acrylique ou silicone, réticulable ou non sous l'action des ultraviolets.

7. Vitrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'espaceur transparent (5) est en verre.

8. Vitrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'espaceur transparent (5) est en matière plastique, en étant plein ou creux, notamment est en SAN ou en PETg ou en PMMA, ou en polycarbonate ou en TPX.

9. Vitrage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'espaceur (5) en matière plastique transparente comporte sur au moins l'une de ses faces interne et externe, les faces internes et externes étant les faces parallèles et opposées respectivement en regard et à l'opposé de la lame d'air, un revêtement transparent mince (54) d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau, en particulier d'une épaisseur d'au plus 500 μιη, de préférence comprise en 2 nm et 200 μιη.

10. . Vitrage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le revêtement mince (54) est un film rapporté sur l'espaceur ou une couche mince déposée, notamment déposée par voie magnétron, évaporation, ou encore voie liquide. 11. Vitrage selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que le revêtement mince transparent (54) est en oxyde de silicium, ou oxyde d'aluminium ou encore polysilazane.

12. Vitrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le vitrage est un double vitrage ou triple vitrage.

13. Vitrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'un ou de plusieurs revêtements bas-émissifs et/ou d'une couche antibuée ou antigivre.

14. Ouvrant (2) comportant un vitrage (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes.

15. Meuble climatique, tel qu'un meuble réfrigéré, comportant au moins un ouvrant selon la revendication précédente ou une pluralité de vitrages selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, les vitrages étant accolés les uns aux autres, les espaceurs transparents (5) étant disposés au moins sur les côtés aboutés entre eux des vitrages.

Description:
VITRAGE ISOLANT NOTAMMENT POUR ENCEINTE CLIMATIQUE

L'invention concerne un vitrage isolant destiné à un ouvrant notamment d'enceinte/meuble climatique, en particulier réfrigéré, comportant au moins deux feuilles de verre espacées par au moins une lame d'air ou de gaz à l'aide d'au moins un espaceur agencé à la périphérie des feuilles de verre, au moins un espaceur transparent étant disposé sur l'un d'un côtés du vitrage.

L'invention sera plus particulièrement décrite en regard d'une application de meuble/vitrine réfrigéré, sans toutefois y être limitée. Le vitrage de l'invention peut être utilisé dans toutes applications de bâtiment, vitrage extérieur, vitrage d'intérieur, cloison, etc.

Une enceinte climatique est plus particulièrement destinée à constituer un meuble à froid positif ou un meuble à froid négatif dans lequel sont exposés des produits réfrigérés ou respectivement surgelés, tels que des produits alimentaires ou boissons, ou tous autres produits nécessitant une conservation dans le froid, par exemple des produits pharmaceutiques ou des fleurs.

Si la commercialisation des produits congelés se fait de plus à plus à l'aide de meubles pourvus de portes, dites « froides », à vitrages isolants transparents, la commercialisation des produits alimentaires frais et ultrafrais en libre service se fait aujourd'hui essentiellement au moyen de meubles verticaux ouverts dans les magasins. Dotés d'un rideau d'air réfrigéré en face avant pour isoler les denrées alimentaires de l'ambiance chaude du magasin et les maintenir à la température de conservation optimale, ces meubles sont plutôt performants de ce point de vue et offrent un accès direct aux produits en l'absence de barrière physique, facilitant l'acte d'achat.

Cependant l'absence de barrière physique sur ces meubles verticaux à froid positif entraîne un échange thermique important entre l'ambiance du magasin et l'ambiance beaucoup plus froide générée à l'intérieur de ces meubles, ce qui engendre les conséquences suivantes:

- cet échange thermique doit être compensé par une production de froid plus importante afin de garantir les températures optimales pour la conservation des aliments dans le meuble, ce qui accroît de manière néfaste la consommation énergétique de ces meubles; l'ambiance du magasin est considérablement refroidie localement (phénomène d'allée froide), ce qui conduit les consommateurs à limiter leur passage dans ces rayons pour les achats essentiels en délaissant les achats d'impulsion. Ce refroidissement local des allées concernées est d'autant plus accentué depuis ces dernières années que le renforcement des règles sanitaires a conduit à baisser encore la température de conservation des aliments;

- l'air humide de l'ambiance du magasin est drainé par le rideau d'air froid en face avant du meuble, ce qui conduit à une saturation rapide de l'échangeur de froid du meuble (appelé aussi évaporateur) qui se retrouve pris en glace, diminuant alors significativement l'efficacité de l'échange thermique. Il est donc nécessaire de procéder à des séquences de dégivrages fréquentes de l' évaporateur, typiquement deux fois par jour, ce qui entraîne une consommation énergétique accrue et engendre des frais.

Face à ces inconvénients, les constructeurs de meubles ont tenté d'apporter des réponses, en optimisant notamment les rideaux d'air et en réchauffant les allées par des cassettes rayonnantes ou soufflantes à air chaud. Ce progrès reste néanmoins limité quant au confort des clients, et cela au détriment de la consommation énergétique. En effet, l'énergie calorifique produite par ces systèmes de chauffage qui sont gourmands en énergie se retrouve en partie dans les meubles, ce qui conduit au final à une consommation énergétique encore plus importante pour réfrigérer ces meubles.

La mise en place de portes froides conventionnelles sur ces meubles ouverts permet de répondre efficacement à ces inconvénients. Ces solutions largement éprouvées en froid négatif pour des produits congelés, peinent cependant à se développer pour le froid positif. (1 est reproché à ces portes de mettre une barrière physique entre le consommateur et le produit en libre service, pouvant générer des conséquences négatives potentielles sur les ventes.

En outre, ces ouvrants sont réalisés suivant une conception proche des fenêtres pour le bâtiment : un double ou triple vitrage est encadré sur l'ensemble de sa périphérie au moyen d'un cadre fait de profilés, généralement en aluminium anodisé pour des raisons d'esthétique, de résistance au vieillissement et de facilité de fabrication. Le cadre est généralement collé directement sur la périphérie et sur les faces externes du vitrage ; il participe à la rigidité de la structure et permet de masquer à la vue les moyens intercalaires (espaceurs) disposés à la périphérie du vitrage et séparant les feuilles de verre. Cependant un tel cadre structurel réduit de façon significative le clair de vue au travers du vitrage.

11 a alors été proposé pour améliorer le clair de vue au travers des vitrages, de fabriquer des vitrages isolants avec des espaceurs transparents au moins au niveau de leurs côtés verticaux, engendrant en outre une perception visuelle de continuité transparente de surface sur l'ensemble des vitrines réfrigérées accolées les unes aux autres.

Les espaceurs sont fixés avec des adhésifs tels que des adhésifs en acrylique, qui réalisent en outre une fonction d'étanchéité à l'eau, l'adhésif étant en interface entre l'espaceur et la face interne des verres du vitrage. Pour parfaire le scellement, il est parfois ajouté un joint supplémentaire transparent tel que du joint silicone disposé du côté externe de la lame d'air du vitrage, sur le chant de l'espaceur et entre les deux feuilles de verre.

L'ajout d'une deuxième barrière d'étanchéité en particulier en silicone complète l'étanchéité en assurant une étanchéité non seulement à l'eau mais aussi une étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau.

Cependant ce joint additionnel sur le chant du vitrage, bien que transparent, engendre un impact visuel négatif pour le consommateur face à un enceinte réfrigérée avec un tel vitrage. L'invention a donc pour but de réaliser un vitrage isolant notamment pour enceinte climatique qui obvie aux différents inconvénients énoncés précédemment, en assurant l'étanchéité à l'eau mais également en optimisant l'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau, tout en procurant un champ de vision le plus aéré possible au travers du vitrage, la personne face à une enceinte réfrigérée dotée d'une pluralité de vitrages verticaux accolés latéralement les uns aux autres devant avoir l'impression d'une surface en verre continue sans perception franche de discontinuités verticales.

Selon l'invention, le vitrage isolant destiné à un ouvrant d'enceinte/meuble climatique, en particulier réfrigéré, comporte au moins deux feuilles de verre sensiblement parallèles, espacées par au moins une lame d'air ou de gaz, au moins un espaceur agencé à la périphérie des feuilles de verre et maintenant espacés les deux feuilles de verre, au moins un espaceur étant transparent et disposé sur l'un d'un côtés du vitrage, ainsi qu'une première barrière d'étanchéité à l'eau, formée par au moins un joint structural {possédant la fonction de fixation structurale de l'espaceur aux feuilles de verre) et dont le matériau est étanche à l'eau, et une seconde barrière d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau, les deux barrières d'étanchéité associées à l'espaceur transparent étant en matériau transparent, et est caractérisé en ce que la seconde barrière d'étanchéité aux gaz et à ia vapeur d'eau et en matériau transparent est agencée en interface entre Ses feuilles de verre et l'espaceur du côté intérieur du vitrage, le joint structural également en interface étant positionné abouté et aligné avec la seconde barrière.

Ainsi, une étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau est garantie avec des moyens transparents d'étanchéité qui sont positionnés non pas sur la tranche du vitrage mais parallèlement aux feuilles de verre, minimisant grandement l'impact visuel.

On entend par « transparent » dans l'expression « espaceur transparent » et « matériau transparent » relatif aux moyens transparents d'étanchéité, qui permet au moins de voir des couleurs, des formes à travers, sans nécessairement pouvoir lire un texte derrière l'espaceur transparent.

La seconde barrière d'étanchéité est positionnée contre les faces de fixation de l'espaceur aux feuilles de verre.

Selon une caractéristique, la seconde barrière d'étanchéité s'arrête au niveau du chant de l'espaceur en regard de la lame de gaz {elle ne fait pas saillie vers l'intérieur de la lame de gaz par rapport à l'espaceur) ; elle est par ailleurs limitée à une épaisseur réduite de l'espaceur. On entend par « épaisseur », la dimension parallèle au plan de la feuille de verre et perpendiculaire à la dimension longitudinale de l'espaceur qui s'étend sur tout un côté du vitrage. 11 s'agît donc de la dimension parallèle aux feuilles de verre et dans un plan horizontal en position montée du vitrage.

La seconde barrière d'étanchéité et le joint structural s'étendent sur l'épaisseur de l'espaceur pour chaque face de l'espaceur en vis-à-vis de chaque feuille de verre.

Selon une autre caractéristique, la seconde barrière d'étanchéité présente une épaisseur équivalente à l'épaisseur du joint structural, en particulier de quelques micromètres à 2 mm.

Par conséquent, la seconde barrière d'étanchéité ainsi positionnée et avec de telles dimensions réduites, minimise fortement l'impact visuel.

Le matériau transparent d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau est de préférence du butyle ou polyisobutene (PIB). L'étanchéité à l'eau est réalisée par la barrière faîte du joint structural qui réalise la fixation de l'espaceur aux feuilles de verre. Ce joint structural est disposé en interface entre chaque feuille de verre et la face en regard de l'espaceur. Si la barrière d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau est disposée selon l'invention du côté intérieur du vitrage, le joint structural abouté à ladite barrière débouche du côté extérieur du vitrage.

La première barrière d'étanchéité qui débouche du côté opposé à la lame de gaz (c'est-à- dire du côté extérieur du vitrage) s'étend en interface entre les feuilles de verre et l'espaceur en étant limitée aux seules faces de l'espaceur qui sont en contact avec les feuilles de verre et strictement parallèles auxdites feuilles de verre.

Le joint structural est dans un matériau transparent adhésif et étanche à l'eau, tel qu'en acrylique ou silicone, réticulable ou non sous l'action des ultraviolets.

Avantageusement, le joint structural n'a pas forcément besoin de s'étendre sur toute l'épaisseur de l'espaceur, laissant ainsi la place au positionnement de la barrière d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau.

Ainsi, l'épaisseur mince d'interface du joint structural étanche à l'eau abouté à la barrière d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau procure une double barrière transparente extrêmement compacte qui devient imperceptible lorsqu'une personne fait face au meuble réfrigérée ou est positionnée angulairement.

Cette double barrière s'étend strictement parallèlement aux feuilles de verre. Elle ne s'étend aucunement dans une direction transversale aux feuilles de verre.

Cette double barrière présente une forme linéaire.

Chacune des première et seconde barrières d'étanchéité de forme parallélépipédique, de préférence avec une section rectangulaire pour être la plus mince possible.

Selon une autre caractéristique, l'espaceur transparent est en verre.

En particulier, lorsque l'espaceur est en verre, l'espaceur constitue un barreau de verre découpé pour présenter une section rectangulaire. Selon une section rectangulaire, l'espaceur possède des faces droites continues et perpendiculaires entre elles. Ainsi, l'espaceur ne possède pas de faces chanfreinées, simplifiant grandement le procédé de découpe.

En variante, l'espaceur transparent est en matière plastique, en étant plein ou creux, notamment en SAN (styrène-acrylonitrile) ou en PETg (Polyéthylène téréphtalate glycolisé) ou en P MA (polyméthylmétacrylate), ou en polycarbonate, ou en polymethylpentene (TPX).

Lorsque l'espaceur est en matière plastique, il se trouve que certains matériau plastiques utilisés sont perméables à la vapeur d'eau et aux gaz. Aussi, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'espaceur en matière plastique transparente comporte sur au moins l'une de ses faces internes et externes, les faces internes et externes étant les faces parallèles et opposées respectivement en regard et à l'opposé de la lame d'air, un revêtement transparent d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau.

Ce revêtement est mince. On entend par « mince », une épaisseur d'au plus 500 μηη. Le revêtement mince transparent d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau présente une épaisseur de préférence comprise en 2 nm et 200 μιη.

Le revêtement mince est un film rapporté sur l'espaceur ou une couche mince déposée. Son épaisseur est surtout liée au type de matériau utilisé et à son procédé de fabrication.

Dans le cas d'une couche mince déposée, celle-ci est déposée par toutes techniques, telles que par voie magnétron, évaporation, ou encore voie liquide.

Le revêtement mince transparent étanche aux gaz et à la vapeur d'eau est à titre d'exemple préféré en oxyde de silicium, ou oxyde d'aluminium ou encore polysilazane.

Le revêtement mince peut recouvrir en outre les coins de la ou les faces interne et/externe et déborder sur les faces adjacentes qui sont parallèles aux feuilles de verre (faces de fixation de l'espaceur avec les feuilles de verre).

Le revêtement mince recouvre de préférence la face interne de l'espaceur, qui est en regard de la lame d'air, c'est-à-dire à l'intérieur de vitrage isolant.

Le revêtement mince peut recouvrir toutes les faces de l'espaceur.

L'espaceur et son revêtement forment de préférence un ensemble unitaire obtenu lors de la fabrication de l'espaceur, c'est-à-dire que lorsque l'espaceur est monté dans le vitrage, il comprend déjà son revêtement. Le revêtement est solidaire de l'espaceur.

Bien que ce revêtement soit positionné sur la tranche de l'espaceur, parallèlement au chant du vitrage, son impact visuel est nul par sa minceur et sa transparence. L'espaceur en matière plastique combiné à ce revêtement mince garantit la fonction d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau sans nécessiter de cordons épais de silicone comme dans l'art antérieur sur le chant/la face externe de l'espaceur. En outre, le positionnement de la double barrière d'étanchéité en interface selon l'invention entre l'espaceur et les feuilles de verre permet de positionner le chant/la face externe de l'espaceur copianairement avec la tranche des feuilles de verre, l'espaceur est de fait moins rentré vers l'intérieur du vitrage, procurant un effet de transparence maximisé pour l'ensemble du vitrage.

Selon une autre caractéristique, le vitrage est un double vitrage ou triple vitrage.

Le vitrage peut avantageusement être pourvu sur ses feuilles de verre d'un ou de plusieurs revêtement(s) bas-émissif(s) et/ou d'une couche anti-buée ou anti-givre, évitant ainsi des moyens de chauffage usuels, ce qui participe à une économie d'énergie.

Enfin, l'invention est relative d'une part à un ouvrant comprenant un vitrage selon l'invention, et d'autre part à un meuble climatique, du type meuble réfrigéré, comportant au moins un ouvrant ou un vitrage de l'invention, ou une pluralité de vitrages accolés accolés les uns aux autres, les espaceurs transparents étant disposés au moins sur les côtés aboutés entre eux des vitrages.

La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l'invention, et à partir des illustrations ci-jointes, dans lesquelles :

- La figure i illustre une vue schématique en perspective d'une façade d'un meuble réfrigéré intégrant une pluralité de vitrages selon l'invention ;

- La figure 2 est une vue schématique partielle en coupe et de dessus d'un vitrage de l'invention ;

- La figure 3 est une vue en coupe schématique d'un vitrage de l'invention avec une variante d'espaceur, l'espaceur étant creux ;

- Les figures 4a à 4d sont des vues schématiques de variantes de positionnement du revêtement mince d'étanchéité d'un espaceur pour un vitrage de l'invention, l'espaceur pouvant être plein ou creux.

Les figures ne sont pas à l'échelle pour en faciliter la lecture.

Le meuble climatique 1 illustrée schématiquement sur la figure 1 comporte une pluralité d'ouvrants 2 comprenant chacun un vitrage isolant 3 conforme à l'invention.

Le meuble constitue par exemple un meuble réfrigéré à froid positif destiné à être installé le long d'une allée de magasin. On peut ainsi constituer selon l'invention un meuble avec toute une rangée d'ouvrants aboutés latéralement les uns aux autres verticalement selon leur tranche.

Dans le cas d'un meuble/d'une vitrine à froid positif, l'étanchéité étant moins critique que pour un meuble à froid négatif, l'ouvrant de l'invention comportant le vitrage isolant de l'invention n'a pas besoin de comprendre de montants verticaux formant cadre et pourvus de joints épais à la jonction de deux ouvrants/vitrages aboutés. Le vitrage de l'invention permet ainsi par la transparence de ses bords verticaux de procurer une surface transparente continue lorsque les vitrages sont accolés par leur tranche.

Chaque vitrage isolant comporte au moins deux feuilles de verre maintenues parallèlement espacées par un cadre dont les parties opposées verticales en position montée du vitrage sont transparentes.

La façade des vitrages et donc du meuble est ainsi épurée de tout cadre structurel et présente un aspect quasiment lisse de paroi de verre. On gagne de cette manière en espace de vision.

Seul sera décrit ci-après la partie verticale transparente du cadre du vitrage et correspondant à l'invention, les parties horizontales étant généralement formées par des moyens usuels d'intercalaire et de moyens d'étanchéité qui ne sont pas transparents. De même, ne sera pas décrit l'ouvrant qui intègre le vitrage, les moyens d'articulation, les profilés de support et de cache de moyens d'articulation, le type de poignée.

La figure 2 illustre une vue de dessus et partielle du vitrage isolant 3 montrant la partie intérieure verticale transparente 4 du cadre. Le vitrage isolant illustré est un double vitrage avec deux feuilles de verre. Dans le cas d'un triple vitrage avec trois feuilles de verre, le vitrage comprendrait deux parties transparente 4 de l'invention.

Le vitrage 3 comporte deux feuilles de verre 30 et 31 parallèles et espacées au moyen d'un élément intercalaire ou espaceur 5.

Les feuilles de verre 30 et 31 sont de préférence en verre trempé. L'épaisseur de chacune des feuilles de verre est comprise entre 2 et 5 mm, et est de préférence de 3 ou 4 mm afin de minimiser le poids global du vitrage et d'optimiser la transmission lumineuse.

Les feuilles de verre sont séparées entre elles par l'espaceur 5 pour ménager entre elles un volume formant une lame de gaz 32. La lame de gaz 32 présente une épaisseur d'au moins 4 mm et est adaptée en fonction des performances souhaitées du coefficient de transfert thermique U, sans être toutefois supérieure à 16 mm, voire 20 mm.

La lame de gaz est constituée d'air ou de préférence, pour renforcer le niveau d'isolation du vitrage, d'un gaz rare, choisi parmi l'argon, le krypton, le xénon, ou d'un mélange de ces différents gaz, selon un taux de remplissage d'au moins 85%. Pour un coefficient U encore amélioré, il sera préféré un remplissage avec au moins 92% de krypton ou de xénon.

L'espaceur 5 est de préférence à basse conductivité thermique, en présentant un coefficient de conductivité thermique d'au plus 1 W/m.K, de préférence inférieur à 0,7 W/m.K, et même inférieur à 0,4 W/m.K.

L'espaceur est entièrement en verre.

En variante, l'espaceur présente un corps en matière plastique transparente, du type styrène acrylonitrile (SAN) ou polypropylène par exemple.

L'espaceur 5 est de forme générale parallélépipédique et comprend quatre faces, une face dite interne 50 en regard de la lame de gaz, une face opposée externe 51 en regard de l'extérieur du vitrage et deux faces dites face de fixation 52 et 53 en regard des feuilles de verre respectifs 30 et 31. L'espaceur peut présenter notamment au niveau de sa face interne 50 un profil à pans coupés vers les coins.

L'espaceur 5 s'étend en longueur, ici de manière non représentée, sur toute la longueur de chacun des côtés au moins verticaux du vitrage.

L'espaceur présente une largeur, dimension transversale aux faces générales des feuilles de verre, équivalente à l'écartement souhaité des feuilles de verre.

L'espaceur présente une épaisseur, distance séparant les faces interne 50 et externe 51 (entre le chant du vitrage et la lame de gaz ou d'air), qui est équivalente à la largeur si l'espaceur présente une section carrée, ou qui peut être notamment plus petite. De préférence, l'espaceur présente une épaisseur comprise entre 4 et 20 mm (et de préférence entre 9 et 15 mm).

L'espaceur 5 est fixé par collage via ses faces de fixation 52 et 53 contre les faces internes respectives 30A et 31A des feuilles de verre 30 et 31, au moyen d'un joint structural 6 qui assure en outre une étanchéité à l'eau. Le matériau du joint structural 6 est transparent et étanche à l'eau, par exemple en silicone ou acrylique.

Le joint structural 6 est par exemple un ruban adhésif double-face.

L'épaisseur du joint structural 6 est comprise entre quelques micromètres et 2 mm selon la nature du matériau quant à son aptitude au collage notamment.

Le joint structural 6 s'étend sur la longueur de l'espaceur d'un côté du vitrage, et selon une largeur limitée de chaque face de fixation 52 et 53 de l'espaceur.

Le joint structural 6 est positionné de sorte à déboucher du côté extérieur du vitrage.

De préférence, l'espaceur 5 par sa face externe 51 et chaque joint structural 6 en interface avec chaque feuille de verre sont coplanaires avec le chant des feuilles de verre.

Le vitrage comporte en outre une barrière transparente et d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau.

Selon l'invention, la barrière d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau est constituée de moyens d'étanchéité 7 disposés en interface avec chaque feuille de verre 30 et 31 et les faces de fixation 52 et 53 de l'espaceur.

Les moyens d'étanchéité 7 s'étendent d'une part sur la longueur de l'espaceur, et d'autre part selon l'épaisseur de l'espaceur en étant aboutés à chaque joint structural 6. Selon la vue en coupe de la figure 2, les moyens d'étanchéité 7 sont alignés avec le joint structural 6, parallèlement à chaque face de fixation 52 et 53 de l'espaceur.

Les moyens d'étanchéité débouchent du côté intérieur du vitrage en regard de la lame de gaz, de préférence sans dépasser de la face interne 50 de l'espaceur.

Les moyens d'étanchéité 7 sont de préférence du butyle.

Les moyens d'étanchéité 7 présentent une épaisseur équivalente à celle du joint structurai 6. Lorsque l'espaceur est en verre, la configuration de la figure 2 convient parfaitement pour garantir l'étanchéité à l'eau et aux gaz et à la vapeur d'eau. Il n'est pas nécessaire d'ajouter du silicone sur la face externe de l'espaceur et entre les feuilles de verre, comme dans l'art antérieur. Par conséquent, la partie transparente 4 du cadre ainsi créée assure une étanchéité tout en minimisant très fortement l'impact visuel, aucune épaisseur de matériau de scellement n'étant en effet présente transversalement aux feuilles de verre, au niveau du chant du vitrage. En regard de la figure 3, lorsque l'espaceur 5 est en matière plastique transparente, il comporte de préférence selon l'invention un revêtement mince 54 en un matériau étanche aux gaz et à la vapeur d'eau solidaire de la face interne 50 et/ou externe 51 dudit espaceur. L'espaceur en matière plastique transparente peut être plein, ou bien creux comme schématiquement illustré sur la figure 3.

En regard de la figure 4a, le revêtement 54 peut recouvrir l'une des faces interne ou externe et les coins de l'espaceur en débordant sur les faces de fixation 52 et 53,

La figure 4b illustre la variante pour laquelle le revêtement 54 est à la fois sur les faces interne 50 et externe 51.

La figure 4c correspond à la figure 4b, le revêtement 54 débordant sur la face de fixation.

La figure 4d illustre une variante pour laquelle le revêtement recouvre toutes les faces de l'espaceur.

Ce revêtement est mince avec de préférence une épaisseur comprise entre 2 nm et 200 μητί. Le revêtement mince est un film rapporté sur l'espaceur ou une couche mince déposée. Son épaisseur est surtout liée au type de matériau utilisé et à son procédé de fabrication.

Dans le cas d'une couche mince déposée, celle-ci est déposée par toutes techniques, telles que par voie magnétron, évaporation, ou encore voie liquide.

Le revêtement mince transparent étanche aux gaz et à la vapeur d'eau est à titre d'exemple préféré en oxyde de silicium, ou oxyde d'aluminium ou encore polysilazane.

Du fait de la très fine épaisseur du revêtement 54, celui-ci bien que solidaire du chant de l'espaceur, est imperceptible à l'œil nu, ce qui ne perturbe pas l'impression visuelle transparente que l'on doit avoir de l'ensemble du vitrage, en particulier à la jointure de deux vitrages accolées par leurs côtés verticaux comprenant les espaceurs transparents.

La fonction d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau est garantie sur toute la tranche du vitrage sans trouble visuel grâce d'une part, à la seconde barrière 7 positionnée et limitée entre l'espaceur et les feuilles de verre, et d'autre part, soit à l'espaceur en verre, soit à l'espaceur transparent en plastique possédant une revêtement mince transparente solidaire du chant de l'espaceur.