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Title:
INTEGRAL ARTIFICIAL HEART DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/110613
Kind Code:
A1
Abstract:
Integral artificial heart device capable of storing venous blood in dynamic atria, without interrupting the continuous return of the blood. The device comprises a right ventricle (A1) and left ventricle (A2) pulsing simultaneously, and the reactive right atrium (C1) and left atrium (not illustrated) thereof, immersed in a pneumatic space (D) having a variable vacuum D, which are driven by a solenoid (35), acting sequentially, by repulsion, on the permanent magnet discs (20, 21) included in the elastic ventricular membranes (18, 19), which beat simultaneously in the ventricular spaces (A1) and (A2), and, in the opposite direction, in pneumatic space (D) which houses elastic tubes acting as atria. The device simultaneously ejects systolic volumes, and accepts the proportion of continuously returning venous blood to store in the atria, during the systole, such that said continuous return is not interrupted by sequential systolic closure of the intake ports.

Inventors:
PLAS GÉRARD (FR)
PLAS CORENTIN (FR)
PLAS GWEN SÉBASTIEN (US)
Application Number:
PCT/FR2015/000243
Publication Date:
July 14, 2016
Filing Date:
December 28, 2015
Export Citation:
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Assignee:
PLAS GÉRARD (FR)
PLAS CORENTIN (FR)
PLAS GWEN SÉBASTIEN (US)
International Classes:
A61M1/10
Foreign References:
US4152785A1979-05-08
US3771173A1973-11-13
US3919722A1975-11-18
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Plas, Gérard (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1) Dispositif de cœur artificiel intégral impian table dans la cavité péricardique, comprenant deux ventricules droit ( A1) et gauche (A2) à pulsion simultanée, et leurs atriums réactifs droit ( C1) et gauche (C2), immergés dans un espace pneumatique à dépression variable D, lesquels sont menés par un électro-aimant (35), agissant séquentiellement par répulsion sur des disques d'aimant permanent (20, 21) inclus dans des membranes élastiques ventriculaires (18, 19), qui battent simultanément dans les espaces ventriculaires A1 et A2, et, en sens contraire, dans l'espace pneumatique D qui héberge des tubulures élastique en qualité d'atriums, ledit dispositif permettant d'éjecter les volumes systoliques simultanément, et accepte de stocker dans les atriums la proportion des sangs veineux en retour permanent, pendant la systole, de telle sorte que ledit retour permanent n'est pas interrompu par l'obturation séquentielle systolique des lumières d'admissions, ledit dispositif caractérisé en ce qu'il est constitué d'une coque rigide (1), subdivisée en six espaces volumétriques hydrauliques A1, A2, B1, B2, C1, C2, et un espace volumétrique pneumatique D, et, à l'intérieur de laquelle coque est installée solidairement une structure transversale constituée par les jupes ventriculaires (25, 26), les bâtis (22, 23) et une structure squelettique (24), intermédiaire de liaison, laquelle maintient les membranes

ventriculaires (18, 19) et les aimants permanents inclus (20, 21), et supporte entre les dites membranes un électro-aimant refroidi (35), lequel en interaction avec les aimants (20, 21) constitue le dispositif électromagnétique d'animation générale, lesquelles dites membranes ventriculaires (18,19), les parties rigides de la coque (1) et les jupes ventriculaires (25, 26) délimitent au centre de la coque (1), l'espace volumétrique pneumatique D, dans l'ambiance pneumatique duquel sont immergées les tubulures élastiques (49, 50) des espaces hydrauliques d'atrium (C1, C2), tandis que les mêmes membranes (18, 19), les jupes (25, 26), et la coque (1) constituent les espaces volumétriques, hydrauliques, ventriculaires (A1, A2), lequel dispositif comprend des valves anti-retour (31, 32, 33, 34) entre les atriums ( C1, C2) et les ventricules (A1, A2), des valves anti-retour (12, 13, 16, 17) entre les ventricules (A1, A2) et leurs exutoires artériels (2, 3), des capteurs de gaz carbonique (41) et d'adrénaline (42) ainsi que des

barorécepteurs (39, 40), connectés à un dispositif électronique interactifs de pilotage (45), détaché en extérieur et comprend en accessoire indispensable, un radiateur de refroidissement (36) de l'électro-aimant (35).

2) Selon la revendication 1, dispositif, constitué par une coque rigide, destiné à isoler le dispositif du reste de l'organisme et à servir de squelette pour l'ancrage intérieur des dispositifs concourants, caractérisé en ce que ladite coque rigide (1), de type ovoïde, comporte, de première part, en extérieur, des appendices de communication pour le raccordement aux adducteurs naturels, deux pour les artères (2, 3), équipés de valves anti-retour élastiques (12, 13), et deux, au moins, pour les veines (4, 5), et de deuxième part à l'intérieur de ladite coque, une combinaison de cloisons concourantes, l'une (6), qui isole les espaces, hydrauliques, spécifiques, de transit et de retournement B, laquelle, comporte deux lumières, circulaires, d'accès (29, 30), équipées de valves anti-retour (31, 32), ainsi que deux lumières, oblongues, de sortie (43, 44), et l'autre cloison (7), de subdivision, dont le plan de symétrie est perpendiculaire à la cloison d'isolement (6), de telle sorte que, à l'opposé des appendices précités (2, 3), ladite combinaison isole deux fosses de transit et de retournement hydraulique, symétriques ( B1, B2), ladite coque comporte également quatre conduits en double cloison rabattue, deux, l'un (10) pour le demi-cœur droit, et l'autre (11) pour le demi-cœur gauche, de telle sorte que ces deux conduits canalisent les flux sanguins veineux des espaces hydraulique de transit (B1, B2), via les lumières oblongues (43 et 44) de la cloison (6), vers les lumières d'admissions oblongues (27, 28) des espaces hydrauliques, ventriculaires (A1, A2), lesquels conduits sont équipés de valves lamellaires (33, 34), et deux autres, l'un (8), pour le demi-cœur droit et l'autre (9), pour le demi-cœur gauche, de telle sorte que ces conduits canalisent les flux sanguins des lumières d'éjection (14, 15) des espaces hydrauliques, ventriculaires (A1, A2) vers les exutoires artériels, lesquels conduits (9, 10) sont équipés de valves lamellaires anti-retour (16, 17), laquelle coque comporte également sur sa paroi intérieure les moyens d'ancrage en vis-à-vis, propres à recevoir et fixer une structure transversale complémentaire.

3) Selon les revendications 1 et 2, dispositif constitué d'une structure transversale qui complète l'architecture intérieure avec la coque (1), caractérisée en ce que la dite structure comporte, depuis les ancrages de la paroi intérieure de la coque (1), les deux jupes ventriculaires (25, 26), solidaires des bâtis de maintien (22, 23), lesquels bâtis sont liés entre eux dos-à-dos, par l'intermédiaire d'une structure squelettique de liaison (24), de telle sorte que la dite structure complémentaire maintienne et présente les membranes (18, 19) et leurs disques, inclus, d'aimant permanent (20, 21), ainsi qu'un électro-aimant refroidi intercalaire (35).

4) Selon les revendications 1,2 et 3, dispositif, hydraulique, de pompe ventriculaire, caractérisé en ce que les membranes ventriculaires (18, 19) sont constituées d'un voile d'élastomère préformé à l'intérieur et au centre duquel est inclus un disque d'aimant permanent, (20, 21), noyé dans F élastomère des dites membranes (18, 19), lesquelles membranes sont maintenues à leurs périphérie par les bâtis de maintien (22, 23), prolongés par les jupes (25, 26), ancrées sur la paroi de la coque (1), de telle sorte que cette combinaison de moyens enferme les espaces hydrauliques, ventriculaires (A1, A2), lesquelles membranes battent dans lesdits espaces (A1, A2) qui comportent, ouvert dans les jupes (25, 26), des lumières oblongues, d'admission (27, 28), servies par les conduits d'admission veineuse (10, 11), ainsi que des lumières oblongues d'éjection artérielle (14, 15) servant les conduits exutoire artériels (8, 9).

5) Selon les revendications 1,3 et 4, dispositif électromagnétique, menant, d'animation générale, caractérisé en ce que la structure transversale (24) maintient et présente les membranes ventriculaires (18, 19) et leurs aimants permanents inclus (20, 21) au moyen des bâtis (22, 23) de telle sorte que te pôle nord de l'un regarde le pôle sud de l'autre, et que fa structure de liaison (24) maintient un électro-aimant refroidi intercalé entre les deux aimants permanents inclus (20, 21), de telle sorte que son pôle nord s'oppose au pôle nord intérieur de l'un des aimants tandis que son pôle sud s'oppose au pôle sud intérieur de l'autre aimant permanent, lequel dispositif induit, par répulsion magnétique, le battement mené des membranes, solidaires des aimants inclus, simultanément dans les espaces ventriculaires (A1, A2) et dans l'espace volumétrique

pneumatique D, de telle sorte que, durant la systole, ledit battement comprime les espaces volumétriques hydrauliques ventriculaires (A1, A2), et simultanément, déprime l'espace volumétrique pneumatique D, et inversement, durant la diastole.

6) Selon les revendication 1 et S, dispositif mené d'animation pneumatique menant les atriums immergés, caractérisé en ce que, déduction faite des espaces volumétriques hydrauliques (A1, A2, B1, B2, C1, C2), et des conduits (8, 9, 10, 11) faisant saillie dans ta coque (1), l'espace volumétrique pneumatique D restant, à volume variable, qui sépare les membranes ventriculaires (18, 19) et qui héberge l' électro-aimant refroidi (35), est, le dit espace pneumatique D, occupé par un gaz fonction de sa densité et de son coefficient d'élasticité en état de légère dépression durant sa relaxation en fin de la diastole, de telle sorte, que les membranes (18, 19) battent

simultanément dans les espaces volumétriques ventriculaires (A1, A2), et dans l'espace volumétrique pneumatique D, en sens contraire, et que de ce fait, l'ambiance pneumatique du dit espace volumétrique pneumatique D est à dépression variable, menée, du fait de l'élasticité du gaz d'occupation, soumis à l'action des dites membranes.

7) Selon les revendications 1 à 6, dispositif hydraulique, mené, d'atrium C1, C2, caractérisé en ce que les dits atriums sont constitués de tubulures élastiques, préformées, irrégulières, identiques, enveloppantes et symétriques, qui joignent les appendices de connections (4, 5) de la coque (1) aux espaces hydrauliques de transit et de retournement (B1, B2), par les lumières (29, 30) ouvertes dans la cloison d'isolement (6), lesquelles tubulures sont immergées dans l'ambiance pneumatique à dépression variable de l'espace pneumatique D, de telle sorte que, les variations de la dépression pneumatique, dans l'espace D, agissent sur l'élasticité des parois des tubulures (49, 50), qui enferment les espaces hydrauliques d'atrium (C1, C2), pour induire la variation de l' élasticité des dites tubulures, ainsi que leur expansion subséquente sous l'action de la pression interne du sang veineux qui les occupe et leur permettre d'accepter les dits sangs veineux, en retour, pour stockage temporaire, pendant la durée de la systole.

8) Selon les revendications 1 et 5, dispositif de refroidissement de l'électro-aimant (35) en relation avec le demi- cœur droit, à savoir, le demi-cœur servant des poumons, caractérisé en ce qu'il comporte un radiateur (36), périphérique à l'électro-aimant (35), lequel radiateur est parcouru par une petite proportion de sang détourné de l'espace ventriculaire A1 du demi- cœur droit, pendant la durée de la systole, au moyen d'une buse (37) équipée d'une valve anti-retour (47), ménagée, ladite buse, dans toute partie dure de la jupe (25) ou dans le conduit d'admission (10), comme repéré sur ta figure t, laquelle buse est raccordée au radiateur (36) par une conduite d'adduction équipée d'une valve anti-retour (47), lequel volume de sang prélevé est reconduit vers I'exutoire artériel (2) du demi-cœur droit par une conduite qui se termine par une buse équipée d'une valve anti-retour (48), disposée en venturi dans le dit exutoire artériel, en aval de la valve anti-retour principale ( 12).

9) Selon les revendication 1 et 2, dispositif de communication anti-retour, à savoir la valve circulaire qui équipe les appendices de la coque (2, 3) et les lumières (29, 30) de la cloison d'isolement (6), caractérisé en ce que la dite valve anti-retour est constituée d'un voile circulaire (54), élastique, en élastomère, au centre duquel s'élève un appendice solidaire, de fixation, cy lindrique, perpendiculaire à son plan, lequel est prisonnier d'une bague solidaire d'un anneau périphérique, concentrique, par le moyen de trois branches, de section hydrodynamiques, lequel anneau, les branches de liaison et la bague précités, constituent le support de fixation et de présentation (46) du voile élastique (54), de telle façon que le dit voile s'élève et retombe sur la tranche de l'anneau de son support de présentation qui fait fonction de siège d'obturation circulaire, lequel support est installé dans les lumières (29, 30) de la cloison (6), ainsi que dans les appendices de raccordement artériels (2, 3).

10) Selon les revendications 1 et 2, dispositif de communication anti-retour, à savoir, la valve lamellaire, installées dans les conduits (8, 9, 10, 11), caractérisé en ce que ladite valve est constituée de deux lames élastiques (51), en élastomère, qui s'appuient en fermeture sur une lame rigide de section hydrodynamique, comportant un bord d'attaque et un bord de fuite propre à éviter les turbulences, laquelle lame (52) est présentée aux bords de fuite des dites lames élastiques par des triangles (53) avec laquelle ils forment chevalet et sur les tranches desquels triangles les bords de fuite latéraux des dites lames élastiques s'appuient pour fermer le dispositif d'obturation durant le temps de la systole, en complément des valves circulaires.

11) Selon les revendications, 1, 4, 5 et 6, dispositif électronique primaire de commutation initiale de l'impulsion électrique, caractérisé en ce qu'il comporte deux barorécepteurs (39, 40) installés sur les parties dures du demi-cœur gauche, dans la face interne de la coque (1),comprise dans l'espace ventriculaire A2 pour l'un (40), et dans les patries dures de l'espace d'atrium C2 du même demi-cœur gauche pour l'autre (39), de telle sorte que couplés avec le dispositif électronique de pilotage (45) de l'électro-aimant, ce dit dispositif constate l'équilibre des pressions du moment et autorise la délivrance de l'impulsion électrique nécessaire à l'électro- aimant (35) pour le début, seulement, de la systole.

12) Selon tes revendications, 1, 4, 5, 6 et 11, dispositif électronique de modulation et d'interruption de l'impulsion électrique de l'électro-aimant (35), caractérisé en ce que le dispositif électronique de pilotage (45), détaché en extérieur sous la peau, est connecté à des capteurs de gaz carbonique (41) et d'adrénaline (42) installés sur ta surface interne de la coque (1) dans l'espace ventriculaire A1 du demi- cœur droit , de telle sorte que, en fonction des taux constatés de gaz carbonique et d'adrénaline, le dit dispositif électronique de pilotage module l'intensité et la durée de l'impulsion électrique nécessaire à la systole du moment et que la durée, ainsi programmée, ayant atteint son terme, il ferme le circuit électrique ouvert par le commutateur électronique primaire précité, avec lequel dispositif il est également couplé, pour agir en synergie synchronisée.

Description:
Dispositif de Coeur Artificiel Intégral

Le dispositif revendiqué, dont il est question ci-après, est un dispositif de cœur artificiel intégral destiné à être implanté dans la cavité péricardique en remplacement du cœur biologique.

II existe un certain nombre de dispositifs d'appoint, partiels et d'utilisation temporaire, en général en assistance du ventricule gauche, qui préludent à l'ambition de disposer d'un cœur artificiel de remplacement global qualifié, par les propositions actuelles, de cœur artificiel intégral.

Abstraction faite des dispositifs déposés qui n'ont pas été mis en œuvre, et des tentatives de mise en œuvre de pompes rotatives, inadaptées, tous les cœurs proposés ayant été expérimentés sont caractérisés par le fait que les battements ventriculaires sont alternatifs et successifs, et non simultanés. La raison semble en être que ces propositions ne comportent pas d'atrium dynamique (également nommés oreillettes selon les terminologies, étant entendu que nous faisons élection du terme atrium pour le reste de la rédaction), de telle sorte que, dans ce cas de figure particulier, la durée de la diastole est obligatoirement égale à la durée du battement, à savoir, une durée qui, dans le fonctionnement naturel, simultané, est égale au total de la durée de îa systole additionnée de la durée distincte de la diastole telle que ce terme s'entend, c'est-à-dire la durée du remplissage des corps de pompes ventricutaires et non la durée du retour permanent du volume systolique initial qui correspond à la durée du battement, comme il faut l'entendre si on veut considérer l'intervention des atriums et leurs fonctionnements comme partie intégrante du système retour veineux du circuit fermé sanguin, étant entendu que cette section du circuit veineux se trouve à l'intérieur de l'appareil cardiaque biologique.

Pour contourner la contradiction qui découle de ce qui précède, les promoteurs jusqu'à ce jour ont été contraints d'additionner les deux durées séquentielles constitutives de la durée du battement en substitution de la durée de la diastole de telle sorte que chaque demi-cœur à besoin de la durée totale du battement pour remplir son ventricule, ce qui implique l'alternativïté des battements.

L'état de la technique démontre que, si la création des pompes ventricuiaires ne pose aucun problème réel, en revanche, la création d'atriums efficaces n'a encore jamais reçu de solution raisonnable. Le cœur biologique est un appareil qui est capable de faire la synthèse harmonieuse de deux systèmes circulatoires consécutifs, certes, mais fondamentalement différents, contradictoires et incompatibles sans le concours d'un dispositif de coordination et

d'harmonisation, intermédiaire et synthétique, dans le processus d'accueil du sang veineux de retour durant la systole, par le moyen d'un stockage temporaire et consécutivement du remplissage des ventricules, en deux phases, durant la diastole.

En effet la systole, ou phase de saccade de la chasse du sang vers les organes, est séquentielle et spasmodique dans le réseau artériel, à contrario de la diastole ou phase de remplissage des ventricules, qui s'opère elle-aussi de façon séquentielle, du moins en apparence, mais à partir d'un flux retour veineux qui lui, par contre, est permanent, constant et régulier, lequel phénomène est incompatible avec te fractionnement du temps de battement global divisé en systole et diastole, compte tenue de l'acception communément admise du terme « diastole » . En effet, si l'accès des ventricules est interdit an flux sanguin, veineux, de retour, durant la systole, l'accès du cœur, de fait, serait interdit au flux retour du circuit fermé sans l' intervention des atriums, adaptables aux conditions du moment, variables en permanence, et que sans

l'intervention de ce dispositif de stockage temporaire, actif, réactif, adaptable et synchrone, le flux veineux permanent de retour serait interrompu de façon séquentielle provoquant des coups de bélier arrières, destructeurs dans le système veineux, sauf à admettre que le circuit sanguin veineux de retour ne s'arrête pas à l'entrée des atriums mais devant l'orifice mitral pour le demi- cœur gauche et l'orifice tricuspide pour le demi-cœur droit.

En conséquence de ce qui précède, les atriums sont incontournables.

Par conséquent, abstraction faite d'une organisation générale elle-même originale, l'essentiel de l'invention revendiquée repose dans la proposition d'an dispositif de temporisation en substitut des atriums naturels qui a fait défaut aux propositions antérieures de l'état de la technique de telle sorte que le dispositif revendiqué est un cœur artificiel de substitution totalement intégral, qui comporte deux ventricules artificiels à pulsions simultanées, séquentielles et spasmodiques, droit et gauche, assortis de leurs atriums artificiels respectifs, droit et gauche, réactifs, synchrones et adaptables, ainsi que les valves anti-retour correspondantes, nécessaires à l'organisation des sens uniques de circulation. Les ventricules et les atriums sont animés, d'un même mouvement, par un dispositif électromagnétique original, qui ne comporte aucune pièce mécanique de transmission susceptible de panne, lequel dispositif est contrôlé par un dispositif électronique de pilotage de l'électro-aimant, pour les variations de débits, en fonction des paramètres recueillis par des capteurs de gaz carbonique et d'adrénaline implantés dans le cœur droit et deux barorécepteurs implantés dans le ventricule et dans l' atriums du cœur gauche.

Les dessins annexés illustrent l'invention :

La figure 1 représente en perspective cavalière le dispositif de l'invention en tin de diastole. La figure 2 représente en perspective cavalière le dispositif de l'invention en fin de systole.

La figure 3 représente en coupe de face le dispositif de l'invention en fin de diastole.

La figure 4 représente en coupe de face le dispositif de l'invention en fin de systole.

La figure 5 représente en coupe de côté le dispositif de l'invention en fin de diastole.

La figure 6 représente un schéma simplifié du dispositif de refroidissement de l'électro-aimant La figure 7 représente de façon schématique les valves circulaires, la partie supérieure représentant une valve artérielle et la partie inférieure représentant une valve veineuse.

La figure 8 représente de façon simplifiée le mode de construction des valves lamellaires.

La figure 9 représente en disposition éclatée le dispositif de l'invention en fin de diastole. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une coque rigide (1), de type ovoïde, - comprenant en extérieurdes appendices indispensables de raccordement, materiels (2, 3), et veineux (4, 5), au réseau vascuiaire biologique servi et qui comporte, à l'intérieur, divers éléments de cloisonnement secondaires (6, 7, 8, 9, 10, 11), mais qui font partie intégrante de la coque au même titre que les appendices de communication et de raccordement extérieurs précités.

La coque a pour double fonction, de première part, d'isoler le dispositif de cœur artificiel revendiqué du reste de l'organisme dans la cavité péricardique et de deuxième part de faire fonction de squelette pour l'ancrage de l'architecture interne des dispositifs secondaires concourants.

De ce qui précède, l'espace volumétrique intérieur de la coque (1) est organisé de façon à délimiter quatre types d'espaces volumétriques spécifiques, résultants, à savoir, A, B, C, hydrauliques et D, pneumatique, caractérisés par leurs fonctions ou par les fonctions des dispositifs secondaires concourants qui les occupent. Trois de ces types, A, B, et C sont représentés par paires, respectivement identifiés par A1 et A2, B1 et B2, C1 et C2, et le quatrième, D, est unique, ce qui porte à sept le nombre effectif des espaces volumétriques internes, tels que chacun est étanche par rapport aux six autres, abstraction laite des moyens de communication nécessaires qui les joignent lesquelles sont contrôlées par des valves anti-retour qui assurent le sens unique des circulations conventionnelles des demi-coeurs droit et gauche selon le modèle biologique.

Les espaces volumétriques A1 et A2, hydrauliques, sont des pompes à membranes qui assurent la fonction ventriculaire et dont l'espace volumétrique variable est défini par la surface des membranes (18, 19) et leur course, solidaires d'un bâti (22, 23), de maintien et de

présentation, circulaire et rigide, lequel bâti est prolongée par une jupe cylindrique (25, 26) qui assure l'étanchéité du compartiment avec la partie de la coque en vis-à-vis, qui correspond à la projection du plan circulaire des dites membranes sur la surface interne de la dite coque (1).

Les deux membranes (18, 39) sont positionnées dos-à-dos et les bâtis rigides circulaires (22, 23) qui les maintiennent dans leur plans parallèles sont solidaires entre eux par une structure squelettique (24) qui résulte d'une combinaison géométrique de deux coupelles ajourée et d'un cylindre intercalaire, qui circonvient un électro-aimant refroidit, de façon concentrique, telle que ladite structure fixe et maintient la distance qui sépare lesdites membranes ainsi que la distance qui sépare de la coque les bâtis circulaires (22, 23) des membranes (18, 19).

Les jupes cylindriques (25, 25) qui prolongent les bâtis circulaires des membranes jusqu'au contact de la coque ( 1 ) ferment l'espace volumétrique variable dans lequel le battement des membranes assure la mise en pression des sangs veineux.

Les jupes (25, 26) sont assorties de lumières oblongues (14, 15, 27, 28), à savoir deux par espace volumétrique ventriculaire, l'une pour admettre le sang veineux (27, 28) et l'autre (14 ,15) qui autorise son expulsion vers les artères. Les membranes ( 18, 19) hébergent en leur centre et dans leur épaisseur, des disques d'aimants permanents (20, 21), inclus dans l'élastomère des dites membranes.

Les aimants permanents inclus dans les membranes, sont installés l'un par rapport à l'autre de telle sorte que le pôle nord de l'un (20) regarde le pôle sud de l'autre (21).

La structure de liaison (24) des dispositifs ventriculaires accueille et maintient en son centre un électro-aimant refroidi, à noyau fixe (35), orienté et alimenté de telle sorte que le pôle nord de l'électro-aimant soit opposable au pôle nord de l'un des aimants permanents (20), et que le pôle sud de l'électro-aimant soit opposable au pôle sud de l'autre aimant permanent (21), ou inversement, fonction de l'alimentation de l 'électro-aimant.

Le dispositif, constitué par les aimants permanents (20, 21) inclus dans les membranes ventriculaires (18, 19), la structure de liaison squelettique (24) et l'électro-aimant (35) qui anime l'ensemble, constitue le dispositif d'animation général, à double action, hydraulique pour les espaces ventriculaires (A1 et A2), et pneumatique pour l'espace volumétrique (D) décrit ci-après.

Le dispositif d'animation générale est langent par la circonférence des bâtis (22, 23), et des coupelles de la structure de liaison, (24), à la cloison d'isolement (6) dont te plan est parallèle à l'axe passant par le centre des coupelles et du dispositif d'animation général électromagnétique, laquelle cloison (6) isole dans la coque un deuxième type d'espace volumétrique hydraulique, B, de transit et de retournement, divisé en deux, B1 et B2, par la cloison de subdivision (7) qui lui est perpendiculaire, lesquels espaces B1 et B2 accueillent et retournent les sangs veineux en provenance des atriums C1 et C2 par deux lumières circulaires (29, 30), ouvertes dans la dite cloison d'isolement (6) et les dirigent vers les lumières d'admission oblongues (27, 28) des ventricules droit (A1) et gauche (A2) grâce à des lumières oblongues (43, 44) de sorties des espaces B1 et B2, pratiquées dans la cloison d'isolement (6) en vis-à-vis des lumières oblongues (27, 28) avec lesquelles elles communiquent par des conduite (10 et 11), en double cloison rabattue, de section oblongue.

Les espaces de transit B1 et B2 sont solidaires des atriums C1 et C2, et contraignent avec ces derniers par les deux lumières oblongues (27, 28) comme il a été dit, lesquelles sont équipées de valves anti-retour à sens unique (31 , 32).

Accessoirement, les jupes cylindrique (25 et 26), solidaires des bâtis, et des coupelles, comme il a été dit, sont tangentes au plan de la cloison d'isolement (6), plane, de telle sorte que de la lumière de sortie oblongue de la cloison d'isolement (6) à la lumière oblongue des jupes cylindriques (25, 26), qui leurs correspond, comme il a été dit précédemment, il est nécessaire d'enfermer les deux dites lumières dans des conduits en double cloison rabattue (10, 11), solidaire de la coque, de la cloison (6) et de la jupe, de telle sorte que ces appendices accessoires (10, 11) de la coque (1) assurent l'étanchéité des espaces communicants (B1 et A1, B2 et A2), par rapport à tous les autres espaces volumétriques et conduisent les flux veineux des espaces d'atriums (C1, C2), via les espaces de transit (B1, B2) vers les lumières (25, 26) des jupes ventriculaires. Les espaces hydrauliques C1 etC2 sont constitués par deux tubulures élastiques (49, 50), irrégulières, identiques ei symétriques, à yolume variable, qui joignent les appendices de raccordement veineux de la coque (4, 5) aux lumières circulaires (29, 30) de la cloison d'isolement (6), lesquels espaces C1 et C2 sont à volume variable et préformés pour pouvoir envelopper la structure de liaison squelettique (24), sans que les dites tubulures (49, 50) entrent en contact surfacique, ni avec la coque, ni avec la structure de liaison squelettique (24) du dispositif d'animation général électromagnétique dans le cas de sa dilatation maximum, laquelle dilatation doit pouvoir accepter la moitié du volume systolique maximum additionné du volume mort constatante en phase de relaxation, qui doit être par construction le plus petit possible.

L'addition des espaces A1 et A2, B1 et B2 et C1 et C2 déterminent, par soustraction du volume total, interne, de la coque ( 1 ), un espace volumétrique unique D, qui accueille la structure (24) et l' électro-aimant (35), mais aussi les atriums immergés C1 et C2, tel que l'espace volumétrique D est occupé par un gaz, fonction de sa densité et de son coefficient d'élasticité, lequel gaz fait fonction de transmission pneumatique élastique et de ressort pneumatique diffus, de telle sorte que, par construction, en vertu du battement commun des membranes ventriculaires dans l'espace D, le dît espace D est lui aussi à volume et à dépression variable, et que la variation de la dépression pneumatique dans l'espace D agit sur les parois des tubulures (49, 50) des atriums (C1, C2) pour modifier leur résistance à la pression sanguine veineuse, interne, constante, de retour, qui s'exprime à l'intérieur des parois desdites tubulures (49, 50) des atriums C1 et C2.

C'est cette particularité, à savoir l'occupation du dit espace D par un gaz et son comportement pneumatique à dépression variable, qui fonde l'originalité principale du dispositif revendiqué de cœur artificiel, en ce que ce gaz, du fait de son élasticité, absorbe une traction du couple dépresseur mené par les déplacements vers les extérieurs des membranes ventriculaires, de telle sorte qu'une fraction seulement du dit couple se traduit par un couple dépressionnaire effectif, actif et relatif, sur les parois des tubulures (49, 50) d'atrium C1 et C2, lesquels atriums sont de ce fait conditionnés pour ne recevoir et stocker que la part du flux veineux de retour à proportion du temps d'obturation de la systole, de telle sorte que, si, du fait de cet effet relatif et proportionnel, les atriums C1 et C2 acceptent de s'ouvrir au flux sanguin veineux de retour en attente de la phase de la diastole active, ils n'acceptent cependant que le volume désirable et ne peuvent pas soutirer le circuit veineux en jouant le rôle intempestif de pompe aspirante qui aurait l'effet catastrophique de déprimer les veines du circuit du retour sanguin.

Accessoirement, la prise en charge des sangs artériels et leur adduction vers les appendices (2, 3) de connexion extérieurs au travers de l'espace volumétrique D nécessitent deux conduits intérieurs (8, 9), en double cloison rabattue de la coque de telle sorte que ce dispositif secondaire, contienne et conduise le sang vers les raccords (2, 3) des adducteurs naturel tout en assurant l'étanchéité des espaces volumétriques A1 et A2 par rapport à l'espace volumétrique D. Cet espace volumétrique D accueille, comme il a été dit, les deux tubulures élastiques (49, 50), identiques, de forme irrégulière, adaptée, pour exploitation maximale du volume d'extension disponible dans les espaces C1 et C2 immergés dans ledit espace pneumatique D.

L'espace volumétrique variable des espaces C1 et C2 constitue le quatrième type d'espace volumétrique, caractérisé en ce que C1 et C2 reçoivent les sangs veineux, en attente d'admission ventriculaire diabolique, et acceptent de les stocker par dilatation contrôlée, menée, et synchronisée, par la systole, et, par le fait, assurent la fonction des atriums.

Les tubulures (49, 50) sont solidaires de la cloison d'isolement (6) et s'ouvrent sur les espaces B1 et B2 par les lumières circulaires (29, 30) ci-avant décrites. Elles sont également solidaires des veines caves et pulmonaires par les appendices de raccordement (4, 5) aux adducteurs veineux naturels étant entendu que la représentation qui en est faite par les figures est purement schématique et ne rend pas compte de leurs forme ni de leur disposition pratique dans le cadre d'une réalisation anatomique.

Accessoirement, il convient de concevoir les caractéristiques de forme et d'épaisseur des tubulures élastiques (49, 50) de telle sorte que le volume mort des tubulures additionné de la moitié du volume systolique maximum soit acquis en fin de systole, dans le cas de leurs dilatation maximum, dans les limites des parties rigides, disponibles, de l'espace D, sans que celles-ci s'opposent à la dilatation des atriums C1 et C2 et sans que les tubulures (49, 50) entrent en contact surfacique avec leur environnement Etant précisé que pour un gain de place et une bonne exploitation de l'espace d'expansion disponible, l'espace volumétrique mort des dites tubulures doit être le plus petit possible.

Accessoirement, l'organisation générale nécessite l'insertion de moyens de communication à savoir, des valves anti-retour entre les atriums C1 et C2 et les ventricules A1 et A2 ainsi qu'entre les lumières d'éjection des ventricules et les appendices de connexion aux artères naturelles.

Les valves sont de deux types distincts comme il ressort des figures 3, 4, 5, 7 et 8.

Le premier type de valve est classique, constitué d'un voile circulaire élastique, en élastomère (54), au centre duquel s'élève un appendice de fixation cylindrique, perpendiculaire à son centre, lequel est prisonnier d'une bague concentrique, solidaire d'un anneau périphérique par trois branches de section hydrodynamiques, lequel anneau, la bague et les trois branches de liaison, constituent le support de fixation et de présentation, (46) du voile élastique (54% de telle façon que le dit voile s'élève et retombe sur la tranche de l'anneau de son support de présentation qui fait fonction de siège circulaire (46), lequel support est installé dans les lumières circulaires (29, 30) de la cloison d'isolement (6) pour isoler les atriums C1 et C2 des espaces de transit B1 et B2, ainsi que dans les appendices de connexion (2, 3) des artères naturelles pour la chasse systolique. Le deuxième type (16, 17, 33, 34) qui se déduit du caractère oblong des lumières des jupes des espaces A1 et A2, est constitué de deux lames (51) élastiques, en élastomère, selon la figure 8, lesquelles lames se referment, d'un même mouvement, sur une lame d'appui (52) rigide, médiane, maintenue et présentée par deux triangles (53), avec lesquels ladite lame d'appuis forme chevalet, dispositif qui autorise une grande laxité des dites lames élastiques.

Ces valves lamellaires, selon les figures 3, 4 et 8, sont installées en avant des lumières d'admission oblongues (27, 28) pour les sangs veineux dans les espaces B1 et B2, et en avant des appendices de raccordement artériel (2, 3) et de leurs valves circulaires (12, 13) dans les conduits d'exutoires artériels (8, 9) pour le sang systolique artériel.

La surface de la section du tronc aortique pour un individu adulte de taille moyenne et de poids normal est communément admise pour valoir cinq centimètres carré.

En vertu de cette contingence, il est souhaitable que toutes les lumières de communication offrent une surface de section égale ou légèrement supérieure à cinq centimètres carré.

L'organisation proposée et revendiquée réserve la possibilité de satisfaire à cet impératif.

En outre, il convient de disposer des barorécepteurs (39, 40) sur tes parties dures de la cavité ventriculaire A2 et de l'atrium C2 du demi-cœur gauche, connectés à un dispositif électronique de pilotage (45) de l ' électro-aimant (35) qui fait fonction, d'une part, de

commutateur, primaire, pour ouvrir, seulement, le circuit électrique, servant, de l'électro-aimant (35), et d'autres parts, étant également connecté à des capteurs de gaz carbonique (41) et d'adrénaline (42), implantés sur la face interne de la paroi de la coque du ventricule A1 du demi- cœur-droit, ledit dispositif électronique de pilotage fait fonction de modulateur de l'impulsion électrique délivrée à l'électro-aimant en durée et en intensité selon les taux de gaz carbonique et d'adrénaline constatés grâce aux capteurs précités.

Le dispositif électronique de pilotage (45) doit être détaché en extérieur du dispositif revendiqué et ramené sous la peau pour faciliter, sans intervention chirurgicale, les manipulations de réglage, de programmation et d'ajustements éventuels.

En outre, le fonctionnement de l'électro-aimant (35) implique un effet joule intempestif qui conduit à organiser un refroidissement accessoire pour disperser les calories produites par te solénoïde.

Pour ce faire un petit pourcentage de sang veineux doit être détourné dans le demi-coeur droit, par une buse hydraulique (37), équipée d'une valve anti-retour, laquelle buse est ouverte dans le conduit d'admission du ventricule droit (10), lequel sang détourné est dirigé vers un radiateur périphérique (36) de l'électro-aimant (35) et reconduit pour être réintroduit dans l'appendice de raccordement (2) du demi-cœur droit, en aval de sa valve circulaire (12), par une buse de réintroduction (38), équipé d'une valve anti-retour et installée en venturi, selon les figures 1, 2, 3, 4 et 6.

Fonctionnement : Après raccordement aux adducteurs naturels et purge de l 'ensemble du dispositif revendiqué,

Au repos, les ventricules sont pleins et prêts pour la systole. A ce stade l ' électro-aimant (35) n'est pas alimenté. Le fonctionnement peut alors commencer.

Pour ce faire les barorécepteurs (39, 40) étant équilibrés par couple dans te demi-cœur gauche, le dispositif électronique de pilotage (45) est autorisé à délivrer et moduler une impulsion électrique appropriée aux besoins du moment en durée et en intensité, en fonction des taux de gaz carbonique et d'adrénaline pour la mise en œuvre de l ' électro-aimant (35).

Systole :

L'impulsion électrique délivrée dans le solénoïde de l ' électro-aimant (35) induit la magnétisation et la polarisation du noyau de fer doux.

Les disques d'aimant permanent (20, 21) inclus dans les membranes (18, 19),

précédemment rappelés au centre par le fer doux, inerte, en fin de diastole, sont opposés aux pôles de l ' électro-aimant comme il est dit dans la description, de telle sorte que les aimants permanents sont repoussés vers l'extérieur.

Les membranes (8, 9) sont dès lors projetées vers la coque dans les espaces ventriculaires A1 et A2, pour la chasse spasmodique systoltque.

La course, variable, des membranes, détermine le volume variable de la chasse systolique.

Ce déplacement des membranes, qui induit une diminution du volume ventriculaire et donc une mise en pression du sang dans les espaces ventriculaires A1 et A2, pour la chasse du volume systolique vers les artères.

Induit dans le même temps, et parallèlement, un mouvement de retrait dans l'espace D, de telle sorte que ce mouvement des membranes qui provoque une diminution de l'espace volumétrique de A1 et A2 provoque une augmentation équivalente, compensatoire, du volume de l'espace pneumatique D.

Cette augmentation de volume augmente la dépression pneumatique de l'espace volumétrique D, laquelle dépression agit sur les parois des atriums C1 et C2 pour les affaiblir et donc les distendre. Cette distension combinée avec la pression constante du flux sanguin de retour augmente le volume des atriums qui dés lors acceptent le flux de sang veineux, pour stockage temporaire synchrone, sans interruption du flux retour du sang.

Dés la fin de la systole, telle que programmée par le dispositif electronique de pilotage (45), l'impulsion électrique est interrompue.

Diastole :

Le solénoïde n'est plus alimenté. L'électro-aimant (35) est désactivé.

Le noyau de fer doux n'étant plus polarisé, ce dernier, fixe, rappelle les aimants permanents (20, 21) des membranes (18, 19) qui en outre se rappellent entre eux du fait que leurs pôles en vis- à-vis sont différents, comme il a été dit dans la description. Ce rappel magnétique passif, combiné avec la dépression pneumatique active de l'espace volumétrique D, qui joue le rôle de ressort de rappel diffus, additionné de la relaxation de la distension des tubulures (49, 50) des atriums C1 et C2, qui joue également un effet ressort de rappel, induit le retrait des membranes ventriculaires (18, 19) et par conséquent une dépression dans les espaces A1 et A2, en même temps qu'une augmentation de pression dans les atriums C1 et C2.

Cette combinaison de forces induit, dans un premier temps, la purge du sang stocké vers les espaces ventriculaires A1 et A2, en état de dépression, du fait du retrait des membranes ventriculaires (18, 19), via les espaces de transit B1 et B2, de telle sorte que la purge sous pression des espaces C1 et C2 étant aspirée par la dépression ventriculaire, la surpression des atriums passe inaperçu du système sanguin veineux de retour, en amont des atriums C1 et C2, et ne modifie pas la pression du flux retour, en amont, dans le réseau veineux.

A l'issue de cette phase initiale de la diastole, l'état de dépression de l'espace pneumatique D est revenu à la normale et le sang en retour, en flux continu, fini de remplir les espaces ventriculaires A1 et A2, via les espaces B1 et B2 jusqu'à ce que tes membranes (18, 19) soient revenues à leurs position de retrait maximum.

A ce stade les pressions constatées dans le ventricule A2 du demi-cœur gauche et dans l'atrium C2 du demi-coeur gauche parviennent au point d'équilibre.

Le couple de barorécepteurs (39, 40) constate l'équilibre barométrique et autorise le dispositif électronique de pilotage (45) à délivrer l'impulsion électrique suivante, modulée en durée et en intensité par ce dernier en fonction des autres paramètres (gaz carbonique et adrénaline). Le cycle est accompli.

Les efforts des demi-cœurs gauche et droit se développent de façon symétrique et opposée de parts et d'autres du centre de gravité du dispositif; l'ensemble est théoriquement stable sur lui- même, et est, par conséquent, extérieurement inerte à l'intérieur de la cavité péricardique dans la cage thoracique, ce qui n'est pas sans intérêt au regard des réactions inflammatoires

intempestives, potentielles, que la logique commande d'éviter autant que faire se peut.

En outre, il convient de préciser que pour une réalisation pratique et pour une mise en œuvre effective du dispositif de cœur artificiel revendiqué, il est impératif que tous les matériaux utilisés soient hémocompatible, pour leurs partiess en contact avec le sang du receveur, et, à tout le moins biocompatible, pour leurs parties en contact avec le reste de l'organisme.