CONTOURNEMENT

[0001] La présente invention revendique la priorité de la demande française 1252576 déposée le 22 mars 2012 dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence.

[ooo2] L'invention concerne le verrouillage/déverrouillage de portes à vitre coulissante qui équipent certains véhicules, éventuellement de type automobile.

[ooo3] Certains véhicules, éventuellement de type automobile, comprennent au moins une porte comportant un caisson, dans lequel peut coulisser une vitre, un verrou, actionnable au moyen d'une clé, et une serrure, déportée par rapport au verrou. Ce déport peut consister en un décalage suivant une direction transversale et/ou suivant une direction longitudinale et/ou suivant une direction verticale par rapport au verrou.

[ooo4] On entend ici par « direction longitudinale » une direction qui est sensiblement parallèle aux côtés latéraux du véhicule qui comportent les portes latérales, par « direction transversale » une direction qui est sensiblement perpendiculaire aux côtés latéraux du véhicule et donc à la direction longitudinale, et par « direction verticale » une direction qui est sensiblement perpendiculaire au plancher du véhicule et donc aux directions longitudinale et transversale.

[ooo5] Comme le sait l'homme de l'art, le déport de la serrure peut avoir plusieurs origines. En effet, il peut résulter d'un effet de style, ou d'une contrainte liée à la forme de la porte ou à l'agencement du caisson de porte, ou d'un souci d'amélioration de l'ergonomie, ou encore du respect d'une réglementation (par exemple relative aux chocs).

[ooo6] Afin de coupler mécaniquement le verrou et la serrure déportée, plusieurs solutions ont été proposées.

[ooo7] Une première solution consiste à utiliser une tringle rigide (ou bielle) qui est solidarisée à deux pattes rotatives (ou leviers) qui font respectivement partie du verrou et de la serrure, et qui peut éventuellement comporter deux ou trois sous-parties présentant des orientations spatiales différentes deux à deux. Hélas, cette première solution impose d'importants débattements des leviers et de la bielle, et donc nécessite un volume important entre le bord arrière de la vitre coulissante et la paroi arrière du caisson de porte, en particulier lorsque l'on utilise un carter anti-effraction. Par conséquent, cette première solution ne peut pas être utilisée lorsque le bord arrière de la vitre coulissante est situé très près de la paroi arrière du caisson de porte. En outre, la tringle peut, en se déformant, augmenter la longueur des courses de verrouillage/déverrouillage, ce qui peut provoquer une panne. De plus, les vibrations et fermetures de porte provoquent des petits déplacements de la tringle et des leviers qui peuvent générer des bruits désagréables.

[0008] Une deuxième solution consiste à utiliser un cardan, éventuellement légèrement désaxé par rapport à la direction transversale. Cette deuxième solution ne permettant pas les crochetages, au moyen d'un crochet introduit entre la vitre et le joint d'étanchéité, elle est donc plus sûre que la précédente vis-à-vis des effractions. Cependant, le cardan étant installé sensiblement transversalement, il se trouve sur le trajet de la vitre coulissante lorsque le bord arrière de cette dernière est situé très près de la paroi arrière du caisson de porte, y compris lorsqu'il est désaxé.

[ooo9] Une troisième solution consiste à utiliser un engrenage comportant au moins trois pignons qui sont placés sensiblement dans un plan défini par les directions longitudinale et verticale, et dont le dernier est couplé à la serrure via un axe ou un cardan, éventuellement légèrement désaxé par rapport à la direction transversale. Cette troisième solution présente le même inconvénient que la deuxième solution du fait de l'utilisation d'un axe ou d'un cardan, même désaxé. Pour s'écarter plus de la vitre on peut utiliser un plus grand nombre de pignons, mais cela peut nuire au rendement, et cela ne peut pas être mis en œuvre lorsque le déport vertical entre le verrou et la serrure n'est pas important.

[ooi o] Une quatrième solution consiste à utiliser une courroie montée sur deux roues placées sensiblement dans un plan défini par les directions longitudinale et verticale. La roue supérieure est couplée au verrou via un axe ou un cardan, éventuellement légèrement désaxé par rapport à la direction transversale, et la roue inférieure est couplée à la serrure via un autre axe ou un autre cardan, éventuellement légèrement désaxé par rapport à la direction transversale. Cette quatrième solution permet d'obtenir un déport vertical et/ou longitudinal important sans perte de rendement, mais elle ne permet pas d'obtenir un déport transversal important du fait de la place occupée par la roue inférieure. Par conséquent, cette quatrième solution n'est pas non plus adaptée au cas où le bord arrière de la vitre coulissante est situé très près de la paroi arrière du caisson de porte du fait de l'utilisation d'un axe ou d'un cardan, même désaxé.

[0011] L'invention a donc pour but de proposer une solution alternative qui est notamment adaptée aux situations dans lesquelles, d'une part, la serrure est déportée au moins transversalement par rapport au verrou, et, d'autre part, le bord arrière de la vitre coulissante est situé très près de la paroi arrière du caisson de la porte.

[0012] Elle propose notamment à cet effet un dispositif, destiné à servir d'interface entre un verrou et une serrure déportée au moins transversalement dans une porte de véhicule comportant un caisson dans lequel peut coulisser une vitre, et comprenant :

• une première roue, propre à être couplée en rotation au verrou et à laquelle est couplé au moins un câble,

• une seconde roue à laquelle est couplé chaque câble,

• un premier pignon de transfert couplé en rotation à la seconde roue, et

• un arbre destiné à contourner la vitre quelle que soit sa position dans le caisson, et comportant une première extrémité munie d'un deuxième pignon de transfert engrenant le premier pignon de transfert et une seconde extrémité propre à être couplée à la serrure afin de provoquer son actionnement lorsqu'elle est entraînée en rotation.

[ooi3] Ce dispositif d'interface permet avantageusement de contourner la vitre coulissante, y compris lorsque son bord arrière est situé très près de la paroi arrière du caisson de porte, éventuellement sensiblement à la hauteur de la poignée de porte. En outre, il n'induit quasiment pas de bruit parasite et ne peut se déformer que très légèrement, ce qui garantit sa fiabilité.

[0014] Le dispositif d'interface selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

• la seconde extrémité de l'arbre peut être munie d'un troisième pignon de transfert. Dans ce cas, il peut comprendre un pignon de sortie engrenant le troisième pignon de transfert et propre à être couplé à la serrure afin d'actionner cette dernière lorsqu'il est entraîné en rotation ;

• le troisième pignon de transfert peut être couplé à la serrure via un axe ;

• l'arbre, le deuxième pignon de transfert et l'éventuel troisième pignon de transfert peuvent faire partie d'une même pièce monobloc ;

• son arbre peut être destiné à s'étendre sensiblement transversalement dans le caisson ;

• il peut comprendre deux câbles comportant chacun des première et seconde extrémités solidarisées respectivement aux première et seconde roues en des endroits différents de sorte que lorsque l'un des câbles est entraîné selon un premier sens du fait de l'entraînement en rotation de la première roue par un autre axe couplé en rotation au verrou, l'autre câble est entraîné selon un second sens opposé au premier sens ;

• son premier pignon de transfert et sa seconde roue peuvent faire partie d'une même pièce monobloc ;

• ses première et seconde roues peuvent être décalées l'une par rapport à l'autre suivant une direction longitudinale afin de participer au contournement de la vitre ; • il peut comprendre un boîtier dans lequel sont installés les première et seconde roues, l'arbre, les premier, deuxième et éventuel troisième pignons de transfert, chaque câble, et l'éventuel pignon de sortie.

[0015] L'invention propose également un système de verrouillage, destiné à équiper une porte de véhicule comportant un caisson dans lequel peut coulisser une vitre, et comprenant un verrou, une serrure déportée au moins transversalement dans le caisson, et un dispositif d'interface du type de celui présenté ci-avant et assurant l'interface entre le verrou et la serrure.

[0016] L'invention propose également une porte de véhicule, comprenant un caisson dans lequel peut coulisser une vitre, et un système de verrouillage du type de celui présenté ci-avant.

[ooi 7] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :

• la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue de côté, une partie d'une porte de véhicule comportant une vitre coulissante et un système de verrouillage comprenant un exemple de réalisation de dispositif d'interface selon l'invention, sans boîtier de protection pour faciliter la compréhension,

• la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue de dessus dans un plan XY, la partie de porte de la figure 1 avec son système de verrouillage,

• la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en coupe selon la ligne lll-lll de la figure 1 , la partie de porte de la figure 1 avec son système de verrouillage,

• la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, le dispositif d'interface des figures 1 à 3 sans boîtier de protection, et

• la figure 5 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, le dispositif d'interface de la figure 4 avec son boîtier de protection.

[0018] Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

[0019] L'invention a pour but de proposer un dispositif d'interface D destiné à assurer l'interface entre un verrou VR et une serrure déportée SR d'un système de verrouillage d'une porte PV d'un véhicule à vitre coulissante VT.

[0020] On entend ici par « système de verrouillage » un ensemble constitué au moins d'un verrou VR, d'une serrure déportée SR et d'un dispositif d'interface D selon l'invention.

[0021 ] Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le véhicule est de type automobile. Il s'agit par exemple d'une voiture. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout type de véhicule comprenant au moins une porte à vitre coulissante et un système de verrouillage. Ainsi, elle concerne également les camions, les véhicules utilitaires, les cars ou bus, les engins de chantier et les avions, par exemple.

[0022] Sur les figures 1 à 5, la direction X est la direction longitudinale du véhicule, laquelle est sensiblement parallèle aux côtés latéraux comportant les portes latérales PV, la direction Y est la direction transversale du véhicule, laquelle est sensiblement perpendiculaire aux côtés latéraux et donc à la direction longitudinale X, et la direction Z est la direction verticale du véhicule, laquelle est sensiblement perpendiculaire au plancher sur lequel repose le véhicule et donc aux directions longitudinale X et transversale Y.

[0023] On a schématiquement représenté sur les figures 1 à 3 une partie d'une porte PV de véhicule comportant une vitre coulissante VT et un système de verrouillage comprenant un exemple de réalisation de dispositif d'interface D selon l'invention.

[0024] On notera que dans les exemples non limitatifs illustrés sur les figures 1 à 3, le verrou VR fait partie de la poignée PP permettant d'ouvrir la porte PV. Mais cela n'est pas obligatoire. Il pourrait en effet être indépendant de celle-ci, notamment lorsqu'il est décalé verticalement et/ou longitudinalement de la poignée.

[0025] On notera également que le verrou VR peut être actionnable au moyen d'une clé.

[0026] Comme illustré sur les figures 1 à 3, un dispositif d'interface D, selon l'invention, comprend au moins une première roue R1 , une seconde roue R2, au moins un câble CBi, un premier pignon de transfert PT1 et un arbre AR.

[0027] La première roue R1 est propre à être couplée en rotation au verrou VR. Comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 5, ce couplage peut se faire au moyen d'un premier axe A1 , parfois appelé « renvoi de verrou ». On notera que dans l'exemple illustré, le premier axe A1 est sensiblement parallèle à la direction transversale Y, mais cela n'est pas obligatoire.

[0028] Le premier axe A1 comporte une première extrémité qui est destinée à être introduite dans un élément du mécanisme du verrou VR. Par exemple, cette première extrémité peut présenter une forme cylindrique ayant une section en forme de polygone (par exemple un hexagone) et l'élément du verrou VR peut comprendre un logement de forme homologue à cette section.

[0029] Par ailleurs, le premier axe A1 comporte une seconde extrémité qui est destinée à être introduite dans la première roue R1 . Par exemple, cette seconde extrémité peut présenter une forme cylindrique ayant une section en forme de polygone (par exemple un hexagone) et la première roue R1 peut comprendre un logement de forme homologue à cette section.

[0030] On notera que le premier axe A1 peut faire partie du dispositif d'interface D. Mais cela n'est pas obligatoire. Il peut en effet faire partie du mécanisme du verrou VR.

[0031 ] La seconde roue R2 est propre à être couplée indirectement à la serrure SR, via au moins l'arbre AR, comme on le verra plus loin.

[0032] Chaque câble CBi comprend des première et seconde extrémités opposées qui sont respectivement couplées aux première R1 et seconde R2 roues.

[0033] On notera que dans l'exemple de réalisation illustré non limitativement sur les figures 1 à 5 le dispositif d'interface D comprend deux câbles CB1 et CB2 (j = 1 ou 2) dont les première et seconde extrémités sont solidarisées fixement et respectivement aux première R1 et seconde R2 roues en des endroits différents. Ainsi, lorsque l'un des câbles (par exemple CB1 ) est entraîné selon un premier sens du fait de l'entraînement en rotation de la première roue R1 par le premier axe A1 , l'autre câble (par exemple CB2) est entraîné selon un second sens qui est opposé au premier sens. Mais dans une variante de réalisation le dispositif d'interface D pourrait ne comprendre qu'un seul câble solidarisé aux première R1 et seconde R2 roues, et éventuellement en forme de boucle fermée.

[0034] On notera également que dans l'exemple de réalisation illustré non limitativement sur les figures 1 à 5 les première R1 et seconde R2 roues comprennent chacune une rainure périphérique RP définissant une gorge de guidage pour chaque câble CBi. Cela facilite l'entraînement en rotation de la seconde roue R2 par la première roue R1 et donc le placement dans des positions de verrouillage et de déverrouillage. Mais cela n'est pas obligatoire.

[0035] Le premier pignon de transfert PT1 est couplé en rotation à la seconde roue R2.

[0036] On notera que le premier pignon de transfert PT1 et la seconde roue R2 peuvent éventuellement faire partie d'une même pièce monobloc. Par exemple, les dents du premier pignon de transfert PT1 peuvent être définies dans une face avant ou arrière de la première roue R1 . Mais cela n'est pas obligatoire. Ils pourraient en effet être solidarisés l'un à l'autre, par exemple par vissage, collage, soudage ou clippage.

[0037] On notera également que dans l'exemple de réalisation illustré non limitativement sur les figures 1 à 5 les première R1 et seconde R2 roues sont décalées l'une par rapport à l'autre suivant la direction longitudinale X et suivant la direction verticale Z. En d'autres termes, les première R1 et seconde R2 roues ne sont pas alignées suivant la direction verticale Z. Ainsi, elles participent au contournement de la vitre VT, et plus précisément au contournement longitudinal. Mais cela n'est pas obligatoire.

[0038] L'arbre AR est destiné à contourner la vitre VT quelle que soit sa position dans le caisson CP.

[0039] On notera que dans l'exemple de réalisation illustré non limitativement sur les figures 1 à 5 l'arbre AR s'étend sensiblement transversalement (suivant Y) dans le caisson CP. Il est donc sensiblement parallèle au premier axe A1 . Mais cela n'est pas obligatoire. Il pourrait en effet faire un angle différent de 0° par rapport à la direction transversale Y et/ou faire un angle différent de 90° par rapport àla direction verticale Z.

[0040] D'une manière générale, le dispositif d'interface D peut permettre un déport du verrou VR transversal et éventuellement longitudinal et/ou vertical. La distance entre le bord arrière de la vitre VT et la paroi arrière PR du caisson CP de la porte PV peut ainsi varier selon les besoins.

[0041 ] Comme illustré sur les figures 2 à 4 cet arbre AR comporte une première extrémité munie d'un deuxième pignon de transfert PT1 qui engrène le premier pignon de transfert PT1 et une seconde extrémité qui est propre à être couplée à la serrure SR afin de provoquer son actionnement lorsqu'elle est entraînée en rotation.

[0042] On notera que dans l'exemple de réalisation illustré non limitativement sur les figures 1 à 5 la seconde extrémité de l'arbre AR est couplée à la serrure SR indirectement via un pignon de sortie PS qui est lui- même couplé à la serrure SR via un second axe A2. Plus précisément, la seconde extrémité de l'arbre AR est munie d'un troisième pignon de transfert PT3 qui engrène le pignon de sortie PS, et le second axe A2 est couplé à la serrure SR afin d'actionner cette dernière SR lorsqu'il est entraîné en rotation par le pignon de sortie PS. Dans ce cas, le pignon de sortie PS fait préférentiellement partie du dispositif d'interface D.

[0043] Le second axe A2 comporte une première extrémité qui est destinée à être introduite dans un élément du mécanisme de la serrure SR. Par exemple, cette première extrémité peut présenter une forme cylindrique ayant une section en forme de polygone (par exemple un hexagone) et l'élément de la serrure SR peut comprendre un logement de forme homologue à cette section.

[0044] Par ailleurs, le second axe A2 comporte une seconde extrémité qui est, ici, destinée à être introduite dans un logement du pignon de sortie PS. Par exemple, cette seconde extrémité peut présenter une forme cylindrique ayant une section en forme de polygone (par exemple un hexagone) et le pignon de sortie PS peut comprendre un logement de forme homologue à cette section.

[0045] On notera que le second axe A2 peut faire partie du dispositif d'interface D. Mais cela n'est pas obligatoire. Il peut en effet faire partie du mécanisme de la serrure SR.

[0046] On notera également que l'arbre AR, le deuxième pignon de transfert PT2 et l'éventuel troisième pignon de transfert PT3 peuvent faire partie d'une même pièce monobloc. Mais cela n'est pas obligatoire. Le deuxième pignon de transfert PT2 et l'éventuel troisième pignon de transfert PT3 pourraient en effet être rapportés fixement sur les extrémités de l'arbre AR.

[0047] Une variante de réalisation sans troisième pignon de transfert PT3 et sans pignon de sortie PS peut être envisagée. En effet, la seconde extrémité de l'arbre AR pourrait être adaptée de manière à pouvoir être directement couplée au mécanisme de la serrure SR.

[0048] On notera également que le dispositif d'interface D peut, au moins dans certains modes de réalisation, être avantageusement utilisé avec un verrou du commerce (c'est-à-dire non modifié) et/ou une serrure du commerce (c'est-à-dire non modifiée).

[0049] On notera également, comme illustré non limitativement sur la figure 5, que le dispositif d'interface D peut comprendre un boîtier de protection (ou anti-effraction) BT dans lequel sont installés les première R1 et seconde R2 roues, l'arbre AR, les premier PT1 et deuxième PT2 pignons de transfert, l'éventuel troisième pignon de transfert PT3, chaque câble CBi, et l'éventuel pignon de sortie PS. Par ailleurs, comme illustré non limitativement sur la figure 5, ce boîtier BT peut éventuellement et avantageusement comprendre des guides GC destinés à guider le coulissement des câbles Ci, et ainsi garantir la permanence de leur position relative par rapport aux roues R1 et R2, même en cas de forte inclinaison de leur porte PV. Sur la figure 5, le boîtier BT comprend une paroi munie d'une ouverture en regard des câbles CBi, mais cette paroi pourrait être entièrement fermée.

5 [0050] Grâce à un tel boîtier BT, les différents constituants du dispositif d'interface D peuvent être précisément positionnés les uns par rapport aux autres et sont protégés efficacement contre les effractions. En outre, le dispositif d'interface D peut être avantageusement installé dans le caisson CP de la porte PV avant que le verrou VR ne soit installé. î o [0051 ] On notera également que certains au moins des pignons (PT1 , PT2, PT3 et PS) peuvent être éventuellement agencés de manière à offrir par paire différents rapports de réduction.

[0052] Lorsqu'une clé actionne le mécanisme du verrou VR dans un premier sens, par exemple associé à un déverrouillage, cela entraîne en rotation le 15 premier axe A1 , qui entraîne à son tour en rotation la première roue R1 . Les câbles CBi sont alors entraînés, ce qui provoque l'entraînement en rotation de la seconde roue R1 et donc du premier pignon de transfert PT1 qui lui est couplé en rotation. Le premier pignon de transfert PT1 entraîne alors en rotation le deuxième pignon de transfert PT2, ce qui provoque

20 l'entraînement en rotation de l'arbre AR et donc du troisième pignon de transfert PT3 qui lui est couplé en rotation. Le troisième pignon de transfert PT3 entraîne alors en rotation le pignon de sortie PS, ce quoi provoque l'entraînement en rotation du second axe A2 et donc l'actionnement du mécanisme de la serrure SR. On comprendra que l'actionnement de la clé 25 dans un second sens, opposé au premier, procurera l'effet inverse, par exemple le verrouillage.

[0053] L'invention offre plusieurs avantages, parmi lesquels :

• une distance très réduite entre le bord arrière de la vitre et la paroi arrière du caisson de la porte,

30 · une possibilité de recouvrement total de la serrure par la vitre grâce à une adaptation du diamètre des différents pignons,

• une absence de variation d'encombrement des différents constituants du dispositif d'interface pendant les phases d'actionnement,

• une déformation très limitée de l'arbre qui évite la survenue de pannes,

• une génération de bruit très limitée en présence de vibrations et lors des fermetures de porte, du fait de l'utilisation d'un arbre de contournement et non d'une tringle,

• le couplage à un verrou et à une serrure sans modification de ces derniers.

[0054] L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif d'interface, de système de verrouillage, de porte de véhicule, et de véhicule décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.