La présente invention concerne un pigment interférentiel ayant une structure multicouche et une composition, notamment cosmétique, comportant un tel pigment.

De nombreuses compositions cosmétiques sont colorées à l'aide d'un mélange de pigments, la proportion de chaque pigment au sein du mélange étant choisie en fonction de la nuance de couleur à obtenir.

Certains pigments doivent tre utilisés conjointement à des agents dispersants ou stabilisants.

Dans ce cas, les actifs cosmétiques et/ou dermatologiques présents dans la composition doivent tre compatibles avec ces agents dispersants ou stabilisants.

Il en résulte que la formulation de la composition est relativement longue et coûteuse à mettre au point afin d'assurer la compatibilité entre les actifs cosmétiques et/ou dermatologiques et les pigments pour une gamme entière de teintes.

Enfin, les pigments connus permettant de rendre les compositions suffisamment couvrantes pour masquer des défauts de la peau tels que rides, ridules, couperoses, leur confèrent aussi un aspect assez peu naturel.

Il existe donc un besoin de disposer d'une composition permettant de masquer d'une manière plus naturelle les imperfections de la peau ou des fibres kératiniques (cheveux, cils, sourcils) des tres humains, dont la présence sur l'utilisateur soit relativement difficile à détecter, mme au niveau par exemple de la frontière entre les zones maquillée et non maquillée.

On connaît par ailleurs, notamment par la publication J. Soc. Cosmet. Chem., Jpn. Vol. 29, n° 4, pp 353-371 (1996) des compositions cosmétiques incorporant un pigment constitué par des particules élémentaires de mica revtues d'oxyde de titane, capables de réfléchir intensément la lumière venant de face et d'absorber la lumière venant de côté, créant ainsi des effets d'ombre faisant apparaître le visage plus mince.

De telles compositions n'offrent pas un rendu aussi naturel que souhaitable lorsque le but du maquillage est de dissimuler de légères imperfections de la peau.

L'invention a pour objet un nouveau pigment interférentiel permettant d'obtenir de nouveaux effets et notamment de recréer la couleur de la peau ou des matières, notamment des fibres, kératiniques pour couvrir et masquer des défauts.

Ce pigment se caractérise par le fait que la structure multicouche présente une

réflectance spectrale proche d'une réflectance spectrale de référence correspondant à un type de peau ou de matières, notamment de fibres, kératiniques prédéterminé, pour au moins une partie du spectre visible.

Le type de peau concerné peut tre le type caucasien, métisse, noir ou asiatique par exemple.

Le type de fibres kératiniques peut tre blond, brun ou roux par exemple.

Le pigment selon l'invention permet de recréer la couleur de la peau ou des matières kératiniques telles que les fibres, et d'obtenir un effet couvrant naturel permettant de camoufler ou de dissimuler des défauts comme les veines, la couperose, les taches, les points noirs, les rides et ridules ou encore les cheveux blancs.

Le pigment selon l'invention peut ainsi tre utilisé dans une composition cosmétique ou pour la fabrication d'une composition physiologiquement acceptable pour dissimuler les imperfections de la peau et des fibres kératiniques. Le pigment selon l'invention peut également tre utilisé pour camoufler les défauts des ongles, tels que notamment les taches blanches.

Dans une mise en oeuvre particulière de l'invention, la structure multicouche présente une réflectance spectrale proche d'une réflectance spectrale de référence correspondant à un type de peau prédéterminé, pour la totalité du spectre visible.

De préférence, la réflectance spectrale de la structure multicouche s'écarte, pour la partie du spectre visible considérée, d'au plus +/-10% de la réflectance spectrale de référence.

La structure multicouche du pigment peut tre réalisée de manière à présenter une réflectance spectrale voisine de celle du type de peau du sujet sur lequel la composition est destinée à tre appliquée, pour au moins une partie du spectre visible, voire la totalité du spectre visible.

Il est ainsi possible de masquer les imperfections de la peau tout en rendant la présence de la composition difficile à détecter, mme à la frontière entre des zones maquillée et non maquillée, puisque la réflectance spectrale correspond sensiblement à celle de la peau du sujet.

La réflectance spectrale de référence peut présenter, pour au moins certaines valeurs de longueur d'onde, une réflectance choisie pour atténuer une dominante chromatique du type de peau considéré, par exemple le jaune.

Avantageusement, la structure multicouche est agencée de manière à tre sensiblement non goniochromatique pour des incidences inférieures à 45°.

Avantageusement, la structure multicouche est agencée pour présenter un paramètre de clarté L* sensiblement constant pour des incidences inférieures à 45°.

La structure multicouche peut tre symétrique et comporter un nombre impair de couches.

Avantageusement, le facteur de forme (ratio entre la plus grande dimension longitudinale et la plus grande dimension transversale) du pigment est compris entre 1 et 10.

De préférence, la plus grande dimension du pigment est comprise entre 10 et 50 m.

Grâce à la taille inférieure à 50 Fm, le pigment n'est pas source d'inconfort au moment de l'application et durant l'utilisation.

La taille supérieure à 10 m permet d'éviter que le pigment ne diffracte ou ne diffuse outre mesure la lumière et tend à faciliter l'orientation du pigment sensiblement parallèlement à la surface sur laquelle a lieu l'application.

Avantageusement, la réflectance spectrale du pigment est comprise entre 10 et 70 %, pour la totalité du spectre visible.

L'invention a encore pour objet une composition cosmétique ou dermatologique comportant un tel pigment ainsi qu'un milieu physiologiquement acceptable.

Cette composition cosmétique peut comporter une charge matifiante, choisie par exemple dans la liste non limitative suivante : talc, mica, silice, kaolin, poudres de NYLON (marque déposée), d'ORGASOL (marque déposée), de polyéthylène, de TEFLON (marque déposée), d'amidon, de nitrure de bore, microsphères de copolymères comme EXPANCEL (marque déposée) ou POLYTRAP (marque déposée), microbilles de résines de silicone comme par exemple TOSPEARL (marque déposée), polymères siliconés réticulés comme par exemple KSG 6 ou KSG 16 commercialisés par la société SHINETSU ou TREFILS 505C commercialisés par la société DOW CORNING.

La charge peut tre dans une proportion comprise entre 0 et 35 %, de préférence de 5 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition.

La structure multicouche peut comporter des couches réalisées dans des

matériaux choisis parmi la liste non limitative suivante : -MgF2, CeF3, ZnS, ZnSe, Si, Ge, Te, Si02, Fe203, Pt, Va, A1203, MgO, Y203, S203, SiO, Hf02, Zr02, Ce02, Nb205, Ta205, TiO2, Ag, Al, Au, Cu, Rb, Ti, Ta, W, Zn, cryolithe, alliages, polymères et leurs associations.

En général, la structure est composée d'une alternance de couches de base indice et haut indice, les couches de bas indice étant en particulier des couches diélectriques et les couches de haut indice des couches métalliques.

La composition peut aussi contenir de l'eau, des solvants organiques, des cires, des huiles, des agents gélifiants, des parfums, des actifs cosmétiques ou dermatologiques, des agents de rhéologie, des tensio actifs ou des conservateurs.

L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'une composition cosmétique incorporant un tel pigment, caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes consistant à : -mesurer, pour au moins une partie du spectre visible, la réflectance spectrale de la peau ou des fibres kératiniques du sujet auquel la composition est destinée, -réaliser un pigment interférentiel à incorporer dans ladite composition, ce pigment ayant une structure multicouche présentant une réflectance spectrale proche de la réflectance spectrale précédemment mesurée.

Ainsi, il est possible de réaliser sur mesure grâce à l'invention une composition cosmétique parfaitement adaptée à la couleur de la peau ou des fibres kératiniques de l'utilisateur.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs, et à 1'examen du dessin annexé sur lequel : -la figure 1 représente la réflectance spectrale de différents types de peau, pourcentage de lumière réfléchie en ordonnées et longueur d'onde en nm en abscisses, -la figure 2 illustre la structure multicouche d'une particule de pigment, et -la figure 3 représente la réflectance spectrale de deux compositions cosmétiques conformes à l'invention, pourcentage de lumière réfléchie en ordonnées et longueur d'onde en nm en abscisses.

D'une manière générale, les propriétés optiques de la peau sont différentes selon l'origine du sujet et à titre d'exemple on a représenté sur la figure 1 la réflectance

spectrale de la peau pour un sujet de type caucasien (courbe C) et métisse (courbe M), en fonction de la longueur d'onde du rayonnement incident.

On pourra se reporter utilement sur le sujet à l'article Skin Color Topology and Suntanning Pathways de A. Chardon et al. paru dans International Journal of Cosmetic Science 13,191-208 (1991).

Dans la description qui suit, on considère que le spectre visible comporte toutes les longueurs d'onde comprises entre 400 nm et 700 nm.

Le pigment selon l'invention tient compte de la réflectance spectrale de la peau du sujet.

Il permet de réaliser un fond de teint dont la réflectance spectrale s'approche de celle de la peau du sujet ou s'en différencie d'une manière prédéterminée afin d'atténuer une nuance de couleur particulière, par exemple le jaune.

Le pigment selon l'invention peut tre mélangé à un liant et éventuellement à d'autres pigments, interférentiels ou non, à une ou plusieurs charges matifiantes et/ou à une ou plusieurs substances ayant un effet cosmétique et/ou thérapeutique sur la peau et/ou les fibres kératiniques et/ou le corps.

Par pigment, il faut comprendre, conformément à la définition usuelle, une substance insoluble dans le milieu (ici physiologiquement acceptable) dans laquelle elle se trouve et douée d'un pouvoir colorant.

Le pigment selon l'invention présente une structure multicouche dont les différentes couches sont choisies et agencées de manière à ce que la réflectance spectrale de 1'ensemble ait une allure prédéterminée, pour tout ou partie du spectre visible.

On a illustré sur la figure 2 une structure multicouche comportant une succession de p couches d'indices de réfraction respectifs ni, n2, n3,..., np-1, np, d'épaisseurs respectives el, e2, e3,..., ep l, ep, l'épaisseur totale étant égale à e.

Chaque particule élémentaire de pigment est supposée entourée d'un liant dont l'indice de réfraction est no.

Un rayon incident I arrivant sur la structure multicouche avec l'incidence i donne lieu à une partie T qui est transmise et une partie R qui est réfléchie.

Les indices de réfraction nl,..., np des différentes couches ainsi que leurs épaisseurs respectives sont choisis en appliquant la théorie bien connue des filtres

interférentiels, de manière à ce que la réflectance spectrale et/ou la transmittance spectrale de la structure multicouche présente les propriétés souhaitées.

D'une manière générale, la structure multicouche comporte une alternance de couches de hauts et bas indices de réfraction, les couches de haut indice étant constituées par exemple par un oxyde métallique et les couches de bas indice par un métal.

De manière surprenante, il est possible de réaliser avec un nombre relativement faible de couches un pigment interférentiel dont la réflectance spectrale est relativement proche de celle d'un type de peau prédéterminé, caucasien ou autre.

L'épaisseur des particules élémentaires du pigment est très faible par rapport à leur plus grande dimension et en tout état de cause compatible avec leur utilisation dans un produit de maquillage.

A titre d'exemple, on a réalisé un pigment ayant la structure multicouche donnée dans le tableau A ci-dessous : TABLEAU A INDICEDE EPAISSEUR COUCHE MATERIAU REFRACTION n (nm) 1 A1203 1,6726 92,1 2 Au 0,7382 23,6 3 A1203 1,6726 81,4 4 Au 0,7382 1,8 5 A1203 1,6726 76,0 6 Au 0,7382 13,6 7 A1203 1,6726 94,6 8 Au 0,7382 12,6

La structure multicouche comporte huit couches dont quatre couches de A1203 et quatre couches de Au disposées en alternance avec les couches de A1203.

Les épaisseurs indiquées dans le tableau sont approximatives. La précision sur l'épaisseur est de +/-0,1 nm.

On a également réalisé un pigment présentant la structure multicouche symétrique donnée dans le tableau B ci-dessous.

TABLEAU B INDICE DE EPAISSEUR COUCHE MATERIAU REFRACTION n (nm) 1 A1203 1,6726 36,3 2 Au 0,7382 12,1 3 A1203 1,6726 116,9 4 Au 0,7382 28,6 5 A1203 1,6726 49,0 6 Au 0,7382 22,0 7 A1203 1,6726 75,1 8 Au 0,7382 22,0 9 A1203 1,6726 49,0 10 Au 0,7382 28,6 11 A1203 1,6726 116,5 12 Au 0,7382 12,3 13 A1203 1,6726 36,2

La structure comporte treize couches dont sept couches de AI ? 03 et six couches de Au disposées en alternance avec les couches A1203.

Les épaisseurs des couches sont choisies de manière à ce que la structure multicouche ait la mme réflectance, quelle que soit la couche d'extrémité sur laquelle la lumière incidente arrive.

On a représenté sur la figure 3 en trait interrompu la réflectance spectrale de référence Rf que l'on cherche à imiter au moyen du pigment.

Les particules de pigment sont supposées dispersées dans un liant dont l'indice de réfraction no est égal à 1,5. Une résine telle que celle commercialisée par la société EASTMAN sous les dénominations commerciales EPOLENE C16 ou C18 peut tre utilisée pour favoriser l'orientation des pigments.

Sur cette figure, la courbe RA représente la réflectance spectrale de la structure multicouche correspondant au tableau A et la courbe RB représente la réflectance spectrale de la structure multicouche correspondant au tableau B.

On a supposé dans le cas de la structure multicouche correspondant au tableau A que toutes les particules élémentaires de pigment avaient la mme orientation, la lumière incidente arrivant sur la première couche de A1203.

Dans la pratique, les particules de pigment peuvent se trouver à 1'envers, c'est- à-dire que la première couche qui reçoit la lumière est la dernière couche de Au et non la première couche de A1203.

Néanmoins, et de manière surprenante, la réflectance spectrale des particules de pigment disposées à 1'envers reste très proche de celle des particules de pigment disposées à 1'endroit, de sorte qu'il n'est pas gnant que les particules soient dispersées sans orientation particulière (envers ou endroit) dans le liant.

Dans le cas de la structure multicouche correspondant au tableau B, le problème de l'orientation des particules ne se pose pas puisque la structure multicouche est symétrique.

De manière inattendue, si les épaisseurs des couches constituant les structures multicouche des tableaux A et B varient de 1 ou 2 nm, la réflectance spectrale reste relativement peu modifiée.

En d'autres termes, on peut admettre des tolérances de fabrication assez importantes pour les différentes couches composant la structure multicouche tout en

ayant une réflectance spectrale relativement stable.

Ainsi, le pigment peut tre réalisé sans avoir à mettre en oeuvre des techniques compliquées pour mesurer avec une très grande précision les épaisseurs des dépôts en cours de fabrication.

Dans les exemples qui viennent d'tre décrits, on cherche à reproduire au mieux la réflectance spectrale de référence Rf qui correspond à la réflectance spectrale du type de peau d'un utilisateur.

Autrement dit, on cherche à ce que la réflectance spectrale de la structure multicouche soit comprise entre des courbes minimum Rem et maximum Rmax ne s'écartant pas de plus de 10 % par exemple de la courbe Rf.

Toutefois, on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la réflectance spectrale de référence Rf s'écarte sensiblement de la réflectance spectrale du type de peau de l'utilisateur dans une partie donnée du spectre visible afin d'en corriger certaines dominances chromatiques.

La réflectance spectrale de référence peut ainsi tre choisie de manière à présenter une réflectance plus faible dans le jaune que celle de l'utilisateur par exemple.

On a représenté sur la figure 3, une réflectance spectrale corrective Rc s'écartant de la réflectance spectrale de référence Rf précitée pour la partie du spectre comprise entre 450 et 500 nm. Pour le reste du spectre visible, la courbe Rc se confond sensiblement avec la courbe Rf.

La structure multicouche peut tre réalisée en déposant sur un support flexible les couches successives des matériaux requis. Le revtement ainsi formé est ensuite séparé du support afin de le fragmenter et de réaliser les particules élémentaires de pigment.

Le dépôt des différentes couches peut s'effectuer sur un polymère soluble dans un solvant donné, ce polymère ayant été préalablement déposé sur un support flexible.

On peut utiliser toutes les techniques connues de dépôt sous vide, par exemple les techniques d'évaporation, de dépôt ionique (ion plating), de pulvérisation (sputtering), de dépôt par vapeur chimique éventuellement assisté par plasma (PCVD), par clusters ionisés (ICB), d'épitaxie par jets moléculaires, de bombardement ionique, cette liste étant bien entendu non limitative.

On pourra se rapporter par exemple à la demande de brevet européen

EP-A-0 227 423 qui décrit un procédé permettant de réaliser des pigments constitués de particules élémentaires ayant une structure multicouche.

Dans les exemples de réalisation décrits, la structure multicouche est sensiblement non goniochromatique pour des incidences inférieures à 45°.

En d'autres termes, dans l'espace colorimétrique L* (clarté), a* (rouge) et b* (jaune), les paramètres a* et b* de la structure multicouche sont sensiblement constants pour des angles d'incidence allant de 0 à 50°.

Pour de tels angles d'incidence, les paramètres a* et b* peuvent varier de moins de 10 % chacun.

Le paramètre L* est également sensiblement constant pour la mme plage d'angles d'incidence.

Le pigment peut représenter entre 0,01 et 50 % en poids du poids total de la composition, de préférence entre 0,5 et 25 %.

La composition peut bien entendu comprendre tous les ingrédients classiquement utilisés dans le domaine cosmétique et dermatologique, sans que l'on sorte du cadre de la présente invention. Elle peut se présenter avantageusement sous la forme d'un fond de teint, d'un produit anti-cernes, d'un produit de maquillage du corps, des ongles, des cheveux, mais aussi sous forme d'une crème de soin.

Le pigment selon l'invention entre avantageusement dans la composition d'un fond de teint.

A titre d'exemple, on a réalisé le fond de teint ayant la formulation suivante, en mélangeant de manière classique : KSG 16............................................ 20 g (polydiméthyl organosiloxane réticulée dans du polydiméthylsiloxane 6 cs) (agent gélifiant et matifiant) Cyclopenta-diméthyl siloxane (huile)............................................ 29 g Isoparaffine hydrogénée (huile) 10 g Talc (charge)............................................ 6 g Pigment Exemple A............................................ 10 g Hectorite modifiée (argile gélifiant) q. s. p. 100 g.

L'invention permet de réaliser des compositions ayant un fort pouvoir couvrant tout en conférant à la peau maquillée un aspect naturel, rendant la présence de la

composition difficile à détecter.

Il est possible de jouer non seulement sur la réflectance spectrale mais également sur la transmittance spectrale en choisissant de manière appropriée les différentes couches de la structure multicouche du pigment.

L'invention permet de réaliser des couleurs différentes au moyen d'un ensemble de pigments qui ne diffèrent les uns des autres que par le nombre et les épaisseurs des couches de la structure multicouche.

La formulation des compositions cosmétiques et/ou dermatologiques est ainsi plus facile à établir pour une gamme de teintes qu'avec les pigments de l'art antérieur.