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Title:
INTERSOMATIC CAGE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/092399
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to intersomatic cages. The cage according to the invention comprises: a disk (10) having two parallel faces (11, 12) and a lateral wall (13); at least one blocking blade (31, 32), the width of said blocking blade, measured in a plane (34) perpendicular to the two faces (11, 12), being, at the most, equal to the distance separating said two faces, and the length of said blocking blade, measured in the same plane (34), being longer than said distance; and first means (40-1) for rotatably driving the blade (31, 32) in a first second plane (36, 37) creating a first angle β, δ with the planes (42, 44) extending through the two faces (11, 12), different from 90 degrees, in such a way that the blade (31, 32) can assume any position between two positions, one position wherein the first blade is completely contained within the space Esp defined between the two planes (42, 44), and the other position wherein at least one end of the blade emerges from the space Esp. The invention can be applied to cages that can be inserted between two vertebrae in order to replace an intervertebral disk.

Inventors:
RAZIAN HASSAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/000046
Publication Date:
August 04, 2011
Filing Date:
January 25, 2011
Export Citation:
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Assignee:
RAZIAN HASSAN (FR)
International Classes:
A61F2/44
Foreign References:
EP1674053A12006-06-28
FR2846876A12004-05-14
EP1674053A12006-06-28
FR2846876A12004-05-14
Attorney, Agent or Firm:
FLAVENOT, Bernard (FR)
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Claims:
R E V E D I C A T I O N S

1. Cage intersomatique apte à être interposée entre deux corps de vertèbres (V1 , V2) en remplacement du disque intervertébral originellement situé entre les deux vertèbres, comportant :

• un élément (10) présentant la forme générale d'un disque comportant deux faces opposées sensiblement parallèles (11 , 12) et une paroi latérale (13) reliant les deux dites faces opposées (11 , 12), les deux dites faces opposées étant aptes à venir au contact respectivement des deux corps vertébraux (V1, V2), et

• des moyens de blocage (20) du dit élément (10) avec les deux corps vertébraux (V1 , V2), ces moyens de blocage (20) étant constitués par au moins une première lame (31, 32) dont la largeur hors-tout mesurée dans un premier plan (34) perpendiculaire aux deux dites faces opposées (11, 12) est au plus égale à la distance séparant ces deux dites faces opposées et la longueur hors-tout mesurée dans le même premier plan est supérieure à cette distance,

caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre des premiers moyens (40-1) pour entraîner en rotation ladite première lame (31 , 32) dans un premier deuxième plan (36, 37) faisant un premier angle (β, δ) avec les troisièmes plans (42, 44) passant respectivement par les deux faces opposées (11 , 12), différent de quatre-vingt-dix degrés, et de façon que ladite première lame (31, 32) soit apte à prendre toute position entre deux première et seconde positions, la première position étant celle dans laquelle la première lame est entièrement contenue dans l'espace (Esp) défini entre les deux troisièmes plans (42, 44), et la seconde position étant celle dans laquelle au moins une extrémité de la première lame émerge du dit espace (Esp).

2. Cage selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre une seconde lame (31 , 32) dont la largeur hors-tout mesurée dans le premier plan (34) perpendiculaire aux deux faces opposées (11 , 12) est au plus égale à la distance séparant ces deux dites faces opposées et la longueur hors-tout mesurée dans le même premier plan est supérieure à cette distance, et des seconds moyens (40-2) pour entraîner en rotation la seconde lame (31 , 32) dans un second deuxième plan (36, 37) faisant un second angle (δ, β) avec les troisièmes plans (42, 44) et un angle (a) avec le premier deuxième plan, ces seconds moyens (40-2) pour entraîner en rotation la seconde lame (31 , 32) étant agencés de façon que la seconde lame (31 , 32) soit apte à prendre toute position entre deux première et seconde positions, la première position étant celle dans laquelle la seconde lame est entièrement contenue dans l'espace (Esp) défini entre les deux troisièmes plans (42, 44), et la seconde position étant celle dans laquelle au moins une extrémité de ladite seconde lame émerge du dit espace (Esp).

3. Cage selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les premier et second deuxièmes plans (36, 37) font entre eux un angle (a) non nul.

4. Cage selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisée par le fait que chacun des premier et second deuxièmes plans (36, 37) fait, avec les troisièmes plans (42, 44), un angle (β, δ) différent d'un angle droit.

5. Cage selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée par le fait que les premier et second deuxièmes plans (36, 37) sont agencés de façon que leur droite d'intersection (Di) fasse avec les troisièmes plans (42, 44) un angle non nul, optionnellement d'une valeur d'environ quinze degrés.

6. Cage selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisée par le fait que les premiers et seconds moyens (40-1 , 40-2) pour entraîner en rotation respectivement les première et seconde lames (31 , 32) comportent respectivement :

• deux premier et second arbres (46, 47) montés rotatifs dans ledit élément (10) autour respectivement de deux premier et second axes (48, 49), lesdits premier et second axes étant sensiblement concourants et faisant respectivement avec les troisièmes plans (42, 44) des troisième et quatrième angles respectivement complémentaires des premier et second angles (β, δ),

• des moyens pour solidariser les première et seconde lames (31 , 32) respectivement avec les premier et second arbres (46, 47) de façon que leurs plans soient respectivement sensiblement perpendiculaires aux premier et second axes (48, 49), et

• des moyens pour entraîner en rotation les deux dits premier et second arbres (46, 47).

7. Cage selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les moyens pour entraîner en rotation les deux premier et second arbres (46, 47) comportent un engrenage à cardan reliant les premières extrémités des premier et second arbres (46, 47) situées sensiblement au point de concours des premier et second axes (48, 49), et des moyens pour entraîner en rotation l'un des deux premier et second arbres (46, 47).

8. Cage selon la revendication 7, caractérisée par le fait que l'engrenage à cardan est constitué par :

· une fourche (50) à au moins deux branches reliées par une base,

• des moyens pour relier ladite base à l'un des premier et second arbres (46, 47) de façon que ledit arbre ne soit pas situé entre les deux branches, et

• un doigt (52) solidaire de l'autre des premier et second arbres, · ladite fourche (50) et ledit doigt (52) étant reliés respectivement aux premières extrémités des premier et second arbres (46, 47) de façon que ledit doigt (52) plonge librement entre les branches de ladite fourche (50) et de façon que la rotation de l'un des premier et second arbres (46, 47) entraîne la rotation de l'autre arbre.

9. Cage selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisée par le fait qu'au moins l'un des premier et second arbres (46, 47) débouche, par sa seconde extrémité (54), sur la paroi latérale (13) de l'élément (10).

10. Cage selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisée par le fait que ledit élément (10) comporte une percée traversante (60) débouchant sur les deux troisièmes plans (42, 44), cette dite percée traversante ayant des sections, prises dans des plans parallèles entre eux et perpendiculaires aux deux troisièmes plans (42, 44), de forme sensiblement trapézoïdale, les petite et grande bases étant respectivement situées dans les deux troisièmes plans (42, 44) et les deux faces obliques (66, 67) reliant les deux bases étant respectivement parallèles aux premier et second deuxièmes plans (36, 37), et que les deux lames (31 , 32) sont respectivement de longueur inférieure à celle des dites faces obliques (66, 67) et sont respectivement montées sur les premier et second arbres (46, 47) de façon à être situées dans ladite percée traversante (60) et sensiblement plaquées contre les deux dites deux faces obliques (66, 67).

11. Cage selon la revendication 10, caractérisée par le fait que ladite percée traversante (60) est en outre agencée de façon que ses sections, prises dans des plans parallèles aux deux troisièmes plans (42, 44), soient de forme sensiblement trapézoïdale, ces sections ayant en outre une valeur croissante de façon continue, entre les deux troisièmes plans (42, 44).

12. Cage selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les moyens pour entraîner en rotation les deux premier et second arbres (46, 47) sont constitués par le fait que le premier arbre (46, 47) débouche, par une (54) de ses extrémités, sur la paroi latérale (13) de l'élément (10) et qu'ils comportent un orifice (70) réalisé dans ledit élément (10) de façon coaxiale à l'axe du second arbre (47, 46), ledit orifice débouchant, par une de ses extrémités (71), sur la partie de paroi latérale (13) de l'élément (10) dans laquelle débouche (54) le premier arbre et ouvert à son autre extrémité (72) en regard du second arbre.

Description:
CAGE INTERSOMATIQUE

La présente invention concerne les cages intersomatiques aptes à être interposées entre deux vertèbres en remplacement du disque intervertébral originellement situé entre ces deux vertèbres, du type comprenant un élément présentant la forme générale d'un disque sensiblement cylindrique et des moyens de blocage de cet élément avec au moins l'une des deux vertèbres au moyen d'une ou deux lames afin d'obtenir la fixation des cages par ostéosynthèse.

Il est connu des cages qui comportent un disque et des moyens de blocage de ce disque avec au moins l'une des deux vertèbres entre lesquelles il est mis en place, ces moyens de blocage étant constitués par une ou deux lames aptes à pivoter pour que leurs extrémités se plantent dans l'élément osseux des vertèbres. Une telle réalisation à deux lames parallèles et perpendiculaires aux plans des faces opposées du disque est par exemple décrite et illustrée dans le EP-A-1 674 053 et le FR-A-2 846 876.

Ces réalisations donnent généralement de bon résultats, mais peuvent présenter des inconvénients, par exemple le fait qu'elles ne permettent pas avec certitude de bien plaquer et maintenir les deux faces opposées des cages sur les faces en regard des corps vertébraux des deux vertèbres et le fait que, après que les cages aient été implantées, elles n'empêchent pas un éventuel déplacement des vertèbres, et donc un éloignement des cages par rapport aux deux vertèbres, ce qui retarde d'autant l'ostéosynthèse recherchée.

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une cage intersomatique qui pallie en grande partie les inconvénients mentionnés ci- dessus des cages similaires de l'art antérieur et qui, de ce fait, donne de meilleurs encore résultats, notamment en permettant un meilleur ancrage permanent des lames dans les vertèbres et en assurant une liaison temporelle plus sûre des faces opposées de la cage avec les corps vertébraux des deux vertèbres entre lesquelles une telle cage doit être implantée.

Plus précisément, la présente invention a pour objet une cage intersomatique apte à être interposée entre deux corps de vertèbres en remplacement du disque intervertébral originellement situé entre les deux vertèbres, comportant :

• un élément présentant la forme générale d'un disque comportant deux faces opposées sensiblement parallèles et une paroi latérale reliant les deux dites faces opposées, les deux dites faces opposées étant aptes à venir au contact respectivement des deux corps vertébraux, et

• des moyens de blocage du dit élément avec les deux corps vertébraux, ces moyens de blocage étant constitués par au moins une première lame dont la largeur hors-tout mesurée dans un premier plan perpendiculaire aux deux dites faces opposées est au plus égale à la distance séparant ces deux dites faces opposées et la longueur hors-tout mesurée dans le même premier plan est supérieure à cette distance, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre des premiers moyens pour entraîner en rotation ladite première lame dans un premier deuxième plan faisant un premier angle avec les troisièmes plans passant respectivement par les deux faces opposées, différent de quatre-vingt-dix degrés, et de façon que ladite première lame soit apte à prendre toute position entre deux première et seconde positions, la première position étant celle dans laquelle la première lame est entièrement contenue dans l'espace défini entre les deux troisièmes plans, et la seconde position étant celle dans laquelle au moins une extrémité de la première lame émerge du dit espace.

Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite cage comporte en outre un seconde lame dont la largeur hors-tout mesurée dans le premier plan perpendiculaire aux deux faces opposées est au plus égale à la distance séparant ces deux dites faces opposées et la longueur hors-tout mesurée dans le même premier plan est supérieure à cette distance, et des seconds moyens pour entraîner en rotation la seconde lame dans un second deuxième plan faisant un second angle avec les troisièmes plans et un angle avec le premier deuxième plan, ces seconds moyens pour entraîner en rotation la seconde lame étant agencés de façon que la seconde lame soit apte à prendre toute position entre deux première et seconde positions, la première position étant celle dans laquelle la seconde lame est entièrement contenue dans l'espace défini entre les deux troisièmes plans, et la seconde position étant celle dans laquelle au moins une extrémité de ladite seconde lame émerge du dit espace.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels :

La figure 1 représente une vue en coupe schématique transversale d'un mode de réalisation de la cage intersomatique selon l'invention, et

Les figures 2 et 3 représentent un mode de réalisation préféré, perfectionné et industriel de la cage intersomatique selon l'invention en accord avec la réalisation illustrée sur la figure 1 , la figure 2 étant une vue en perspective de dessus et la figure 3 étant une vue de côté.

La cage intersomatique selon l'invention est apte à être interposée entre deux vertèbres V1 , V2 schématiquement évoquées sur la figure 1 , en remplacement du disque intervertébral originellement situé entre ces deux vertèbres et endommagé pour quelque raison que ce soit, à la suite d'un accident, d'une maladie, etc.

La cage intersomatique comporte un élément 10 présentant la forme générale d'un disque, comme celui illustré sur les figures 2 et 3. Cet élément 10 est délimité par deux faces opposées sensiblement parallèles 11 , 12 (bien que ces faces puissent présenter entre elles une angulation, leurs plans formant un coin comme illustré sur la figure 3, mais une angulation assez faible pour qu'elles puissent être considérées comme contenues dans deux plans sensiblement parallèles, comme évoqué sûr la figure 3) et une paroi latérale 13 reliant les deux faces opposées 11 , 12, les deux faces opposées étant aptes à venir au contact respectivement des deux corps vertébraux V1 , V2.

Cet élément 10 est par exemple réalisé, mais non exclusivement, en PEEK [en anglais "PolyEthylEtherKetone" - en français "poly(éther-éther- cétone)"]. La cage comporte en outre des moyens de blocage 20 de l'élément 10 avec les deux corps vertébraux V1 , V2. Ces moyens de blocage 20 sont constitués par au moins une première lame 31 , 32 dont la largeur hors-tout mesurée dans un premier plan 34 perpendiculaire aux deux faces opposées 11 , 12 est au plus égale à la distance séparant ces deux faces opposées et la longueur hors-tout mesurée dans le même premier plan est supérieure à cette distance.

Selon une première caractéristique importante de l'invention, la cage comporte en outre des premiers moyens 40-1 pour entraîner en rotation la première lame 31 , 32 dans un premier deuxième plan 36, 37 faisant un premier angle β, δ, figure 1 , avec les deux troisièmes plans 42, 44 passant respectivement par les deux faces opposées 11 , 12, différent de quatre- vingt-dix degrés, et de façon que cette première lame 31 ou 32 soit apte à prendre toute position entre deux première et seconde positions, la première position étant celle dans laquelle elle est entièrement contenue dans l'espace Esp défini entre les deux troisièmes plans 42, 44, et la seconde position étant celle dans laquelle au moins une de ses extrémités émerge de l'espace Esp.

Avec la réalisation décrite ci-dessus, le fait que la lame 31, 32 fasse avec les troisièmes plans 42, 44 un angle β, δ différent de quatre-vingt-dix degrés permet qu'il se produise, entre les faces opposées 11, 12 de l'élément 10 et la lame, un effet de coin dans les corps vertébraux qui empêche les deux vertèbres V1 , V2 au moins de s'éloigner de ces deux faces opposées 11 , 12. Et ce, d'autant plus que ces deux faces opposées 11 , 12 sont généralement recouvertes de picots ou analogues, figures 2 et 3, qui s'ancrent dans les corps vertébraux.

Selon une caractéristique avantageuse et complémentaire de l'invention, la cage comporte un seconde lame 32, 31 dont la largeur hors- tout mesurée dans le premier plan 34 perpendiculaire aux deux faces opposées 11 , 12 est au plus égale à la distance séparant ces deux dites faces opposées et la longueur hors-tout mesurée dans le même premier plan est supérieure à cette distance, et des seconds moyens 40-2 pour entraîner en rotation la seconde lame 32, 31 dans un second deuxième plan 37, 36 faisant un second angle δ, β avec les troisièmes plans 42, 44 et un angle a avec le premier deuxième plan 36, 37.

Ces seconds moyens 40-2 pour entraîner en rotation la seconde lame 32, 31 sont agencés de façon que cette seconde lame soit apte à prendre toute position entre deux première et seconde positions, la première position étant celle dans laquelle elle est entièrement contenue dans l'espace Esp défini entre les deux troisièmes plans 42, 44, et la seconde position étant celle dans laquelle au moins l'une de ses extrémités émerge du cet espace Esp.

Sur les figures 1 et 3, les deux lames 31 , 32 sont représentées dans leur seconde position. Sur la figure 2, elles sont représentées dans leur première position.

Selon un autre mode de réalisation, comme illustré sur les figures, la cage est agencée de façon que les premier et second deuxièmes plans 36, 37 fassent entre eux un angle a non nul.

Ce mode de réalisation est avantageux, car il sécurise la fixation de la cage entre les vertèbres encore plus que les deux réalisations décrites ci- dessus. En effet, dans ce cas et lorsque chacun des premier et second deuxièmes plans 36, 37 fait, avec les troisièmes plans 42, 44, un angle β, δ différent d'un angle droit, les deux lames 31 , 32 faisant entre elles un angle a non nul, il se produit, entre elles et les deux faces opposées 1, 12 de l'élément 10, trois effets de coin dans les corps vertébraux respectivement définis par les trois angles β, δ et a.

Selon une réalisation encore plus avantageuse, et donc préférentielle, les premier et second deuxièmes plans 36, 37 sont agencés de façon que leur droite d'intersection Di, figure 3, fasse avec les troisièmes plans 42, 44 un angle non nul, optionnellement d'une valeur d'environ quinze degrés. Sur la figure 1 , cette droite Di est parallèle aux troisièmes plans 42, 44 et donc perpendiculaire au plan de la figure 1.

Dans ce mode de réalisation, lorsque les deux lames 31 , 32 sont entraînées en rotation pour pénétrer dans les corps vertébraux, les deux extrémités des deux lames qui sont les plus proches 31-p, 32-p se rapprochent et les deux extrémités 31-e, 32-e des deux lames 31 , 32 qui sont les plus éloignées s'éloignent, ce qui entraîne des effets de coin variables sur chaque vertèbre V1, V2 et tend à rapprocher les deux vertèbres V1 , V2 des deux faces opposées 11 , 12, et donc à les plaquer et les maintenir contre ces deux faces.

Il est précisé que, dans toutes les réalisations décrites ci-dessus, les lames peuvent être planes ou présenter par exemple une légère courbure pour mieux pénétrer dans les corps osseux vertébraux des vertèbres V1 , V2.

Selon un mode de réalisation qui peut être avantageux pour certaines applications de la cage selon l'invention, les premiers et seconds moyens 40-1 , 40-2 pour entraîner en rotation respectivement les première et seconde lames 31 , 32 comportent respectivement deux premier et second arbres 46, 47 montés rotatifs dans l'élément 10 autour respectivement de deux premier et second axes 48, 49, ces premier et second axes étant sensiblement concourants, soit strictement au sens mathématique, soit situés à une distance l'un de l'autre d'une valeur assez faible pour permettre, au sens de la présente description, de les définir comme sensiblement concourants.

Ces premiers et seconds moyens 40-1 , 40-2 pour entraîner en rotation respectivement les première et seconde lames 31 , 32 comportent en outre des moyens pour solidariser les première et seconde lames 31 , 32 respectivement avec les premier et second arbres 46, 47 de façon que leurs plans soient respectivement sensiblement perpendiculaires aux premier et second axes 48, 49, et des moyens pour entraîner en rotation les premier et second arbres 46, 47.

Selon une réalisation possible et avantageuse, ces moyens pour entraîner en rotation les premier et second arbres 46, 47 comportent un engrenage à cardan reliant les premières extrémités des premier et second arbres 46, 47 situées sensiblement au point de concours des premier et second axes 48, 49, et des moyens pour entraîner en rotation l'un des premier et second arbres 46, 47. Ces moyens à cardan sont, dans leur réalisation la plus simple, constitués par exemple d'une fourche 50 à au moins deux branches reliées par une base, de moyens pour relier la base à l'un des premier et second arbres 46, 47 de façon que ledit arbre ne soit pas situé entre les deux branches, et d'un doigt 52 solidaire de l'autre des premier et second arbres, la fourche 50 et le doigt 52 étant alors reliés respectivement aux premières extrémités des premier et second arbres 46, 47 de façon que ce doigt 52 plonge relativement librement entre les branches de la fourche 50, c'est-à- dire qu'il puisse subir des déplacement latéraux quand la fourche est par exemple entraînée en rotation, afin que la rotation de l'un des premier et second arbres 46, 47 entraîne la rotation de l'autre arbre.

Dans une réalisation qui est souvent préférée, comme celle qui est illustrée sur les figures, au moins l'un des premier et second arbres 46, 47, en l'occurrence l'arbre 46 sur la figure 1 , débouche, par sa seconde extrémité 54, sur la paroi latérale 13 de l'élément 10.

De cette façon, il est possible de faire facilement pivoter simultanément les deux lames 31 , 32 au moyen d'un instrument adapté via l'extrémité 54 qui émerge de la paroi latérale 13, et donc d'ancrer simultanément les extrémités des lames 31 , 32 dans les corps vertébraux des deux vertèbres V1 , V2.

Selon une autre réalisation possible et avantageuse qui n'est pas spécifiquement illustrée, mais simplement évoquée en traits interrompus sur la figure 2, les moyens pour entraîner en rotation les premier et second arbres 46, 47 peuvent être constitués par le fait que le premier arbre 46, 47 débouche, par une 54 de ses extrémités, sur la paroi latérale 13 de l'élément 10 et que l'élément 10 comporte en outre un orifice 70 (en traits interrompus sur la figure 2) coaxial à l'axe 49, 48 du second arbre 47, 46, cet orifice 70 débouchant, par une de ses extrémités 71 , sur la partie de paroi latérale 13 de l'élément 10 de laquelle émerge le premier arbre par sa seconde extrémité 54 et étant ouvert à son autre extrémité 72 en regard du second arbre.

Selon cette dernière réalisation, pour réaliser le blocage de l'élément 10 sur les vertèbres V1 , V2, on commence par faire pivoter la lame 31 pour l'ancrer dans les deux vertèbres. Après ce mouvement, elle ne coupe plus l'orifice 70 et permet le passage d'une tige d'instrument, comme celle d'un tourne vis ou analogue, depuis l'extérieur de l'élément 10 vers la lame 32, pour faire pivoter celle-ci de sa première position à sa seconde position comme défini auparavant. Dans ce cas, il est possible de faire pivoter les deux lames 31 , 32, mais l'une après l'autre, alors que, avec le mode de réalisation décrit auparavant, les deux lames peuvent être pivotées simultanément grâce à l'engrenage à cardan.

Les lames 31 , 32 peuvent être respectivement situées dans des fentes réalisées dans l'élément 10, ces fentes étant par exemple du même type que celles illustrées dans le document antérieur référencé au préambule de la présente description. Cependant, selon une réalisation très préférentielle, comme illustré sur les figures 1 et 2, il peut être prévu, dans l'élément 10, une percée traversante 60 ouverte sur les deux troisièmes plans 42, 44 et présentant des sections, prises dans des plans parallèles entre eux et perpendiculaires à ces deux troisièmes plans 42, 44, de forme sensiblement trapézoïdale, les petite et grande bases étant respectivement situées dans les deux troisièmes plans 42, 44 et les deux faces obliques 66, 67 reliant les deux bases étant respectivement parallèles aux premier et second deuxièmes plans 36, 37. Les deux lames 31 , 32 sont alors de longueur inférieure respectivement à celle des faces obliques 66, 67 et sont respectivement montées sur les premier et second arbres 46, 47 de façon à être situées dans la percée traversante 60 et sensiblement plaquées contre ces deux faces obliques, ou très proches d'elles, pour être guidées et épaulées par elles.

Quand la droite Di définie auparavant fait, avec les troisièmes plans 42, 44, un angle non nul, il est avantageux que cette percée traversante 60 soit agencée de façon que ses sections, prises dans des plans parallèles aux deux troisièmes plans 42, 44, soient elles aussi de forme sensiblement trapézoïdale, ces sections ayant en outre une valeur croissante de façon continue entre les deux troisièmes plans 44, 42, comme cela apparaît sur la figure 2, afin de guider les deux lames quand elles se rapprochent ou s'éloignent pour obtenir le résultat décrit ci-avant.