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Title:
INTERSOMATIC IMPLANT WITH IMPROVED STABILITY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/127567
Kind Code:
A1
Abstract:
The intersomatic implant (10) is intended to be inserted into an intervertebral space delimited between an upper vertebral element (L5) and a lower vertebral element (S1) adjacent thereto of a spinal column extending along a rostro-caudal axis (R-C) and perpendicular to a dorso-ventral axis (D-V). The implant (10) comprises a body (12) that has an upper face and a lower face, and a rear face (26) and a front face (28) substantially perpendicular to a longitudinal axis (X) intended to be substantially parallel to the dorso-ventral axis (D-V). The implant (10) comprises upper (34) and lower (36) attachment elements that extend the front face (28) of the body (12) in a vertical direction (Z) perpendicular to the longitudinal axis (X) and intended to be parallel to the rostro-caudal axis (R-C). The upper attachment element (34) comprises upper means (38) for attachment to the upper vertebral element (L5), and the lower attachment element (36) comprises lower means (40) for attachment to the lower vertebral element (S1).

Inventors:
CHAROSKY CLÉMENT (FR)
BERNARD MARC (FR)
METZ ANNE (FR)
DEWALD CHRISTOPHER J (US)
GEHRCHEN POUL MARTIN (DK)
ROUSSOULY PIERRE (FR)
SILVESTRE CLÉMENT (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/050285
Publication Date:
July 12, 2018
Filing Date:
January 05, 2018
Export Citation:
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Assignee:
KISCO INT (FR)
International Classes:
A61F2/44; A61F2/30
Foreign References:
US20110082550A12011-04-07
US8287579B22012-10-16
US5713899A1998-02-03
US20110282392A12011-11-17
FR2747034A11997-10-10
US20110153020A12011-06-23
US20160270928A12016-09-22
US20140135927A12014-05-15
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
HABASQUE, Etienne et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Implant intersomatique (10) destiné à être inséré dans un espace intervertébral délimité entre un élément vertébral supérieur (L5) et un élément vertébral inférieur (S1 ) adjacents d'une colonne vertébrale s'étendant s'étendant le long d'un axe rostro-caudal (R-C) et perpendiculairement à un axe dorso-ventral (D-V), l'implant (10) comportant un corps (12) présentant une face supérieure (14) et une face inférieure (16), ainsi qu'une face arrière (26) et une face avant (28) sensiblement perpendiculaires à un axe longitudinal (X) destiné à être sensiblement parallèle à l'axe dorso-ventral (D-V), caractérisé en ce que l'implant intersomatique (10) comporte des éléments de fixation supérieur (34) et inférieur (36), prolongeant la face avant (28) du corps (12) dans une direction verticale (Z) perpendiculaire à l'axe longitudinal (X) et destinée à être parallèle à l'axe rostro-caudal (R-C), l'élément de fixation supérieur (34) comportant des moyens supérieurs (38) de fixation à l'élément vertébral supérieur (L5), et l'élément de fixation inférieur (36) comportant des moyens inférieurs (40) de fixation à l'élément vertébral inférieur (S1 ).

2. Implant intersomatique (10) selon la revendication 1 , dans lequel le corps (12) et les éléments de fixation supérieur (34) et inférieur (36) sont venus de matière.

3. Implant intersomatique (10) selon la revendication 2, dans lequel le corps (12) et/ou les éléments de fixation supérieur (34) et inférieur (36) sont réalisés par impression tridimensionnelle. 4. Implant intersomatique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque élément de fixation (34, 36) présente une forme générale de languette.

5. Implant intersomatique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de fixation supérieur (38) et inférieur (40) comportent chacun un orifice de passage d'un organe de fixation, notamment d'une vis, ménagé dans l'élément de fixation supérieur (34) ou inférieur (36) correspondant.

6. Implant intersomatique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les faces supérieure (14) et inférieure (16) sont inclinées l'une par rapport à l'autre, d'un angle compris entre 8 et 30°, de préférence supérieur à 20°.

7. Implant intersomatique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dimensionné pour être inséré dans un espace intervertébral délimité entre un élément vertébral inférieur formé par un sacrum (S1 ) et un élément vertébral supérieur formé par une première vertèbre (L5) adjacente au sacrum (S1 ), ou dans un espace intervertébral délimité entre un élément vertébral inférieur formé par une première vertèbre (L5) adjacente au sacrum (S1 ) et un élément vertébral supérieur formé par une seconde vertèbre (L4) adjacente à la première vertèbre (L5).

8. Implant intersomatique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins une ouverture supérieure (18) ménagée dans la face supérieure (14), au moins une ouverture inférieure (20) ménagée dans la face inférieure (16), et un espace intérieur (22) s'étendant entre les ouvertures inférieure (18) et supérieure (20).

9. Implant intersomatique (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins l'une des faces supérieure (14) ou inférieure (16) est rugueuse, par exemple comprend une pluralité de dents ou de rainures, ou est réticulée.

Description:
Implant intersomatique à stabilité améliorée

La présente invention concerne un implant intersomatique destiné à être inséré dans un espace intervertébral délimité entre un élément vertébral supérieur et un élément vertébral inférieur adjacents d'une colonne vertébrale.

Par exemple, l'implant est une cage intersomatique, notamment de type ALIF (acronyme anglais pour « Anterior Lumbar Interbody Fusion »).

Une telle cage intersomatique comporte habituellement un espace intérieur, destiné à recevoir un greffon, notamment de l'os autogène, des phospho-calcites de synthèse, des ostéo-inducteurs ou autre, destiné à favoriser une fusion osseuse entre l'élément vertébral supérieur et l'élément vertébral inférieur.

Afin que la fusion osseuse soit effectuée de manière optimale, la cage doit préférablement rester positionnée avec une grande stabilité dans l'espace intervertébral.

L'invention a notamment pour but d'optimiser cette stabilité de la cage, de manière simple, fiable et efficace.

A cet effet, l'invention a notamment pour objet un implant intersomatique destiné à être inséré dans un espace intervertébral délimité entre un élément vertébral supérieur et un élément vertébral inférieur adjacents d'une colonne vertébrale s'étendant s'étendant le long d'un axe rostro-caudal et perpendiculairement à un axe dorso-ventral, l'implant comportant un corps présentant une face supérieure et une face inférieure, ainsi qu'une face arrière et une face avant sensiblement perpendiculaires à un axe longitudinal destiné à être sensiblement parallèle à l'axe dorso-ventral, caractérisé en ce que l'implant intersomatique comporte des éléments de fixation supérieur et inférieur, prolongeant la face avant du corps dans une direction verticale perpendiculaire à l'axe longitudinal et destinée à être parallèle à l'axe rostro-caudal, l'élément de fixation supérieur comportant des moyens supérieurs de fixation à l'élément vertébral supérieur, et l'élément de fixation inférieur comportant des moyens inférieurs de fixation à l'élément vertébral inférieur.

Les éléments de fixation, prolongeant la face avant du corps de l'implant, permettent une fixation efficace sur les éléments vertébraux supérieur et inférieur.

Un implant intersomatique selon l'invention peut comporter en outre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou selon toutes combinaisons techniquement envisageables :

- le corps et les éléments de fixation supérieur et inférieur sont venus de matière ;

- le corps et/ou les éléments de fixation supérieur et inférieur sont réalisés par impression tridimensionnelle ;

- chaque élément de fixation présente une forme générale de languette ; - les moyens de fixation supérieur et inférieur comportent chacun un orifice de passage d'un organe de fixation, notamment d'une vis, ménagé dans l'élément de fixation supérieur ou inférieur correspondant ;

- les faces supérieure et inférieure sont inclinées l'une par rapport à l'autre, d'un angle compris entre 8 et 30°, de préférence supérieur à 20° ;

- l'implant intersomatique est dimensionné pour être inséré dans un espace intervertébral délimité entre un élément vertébral inférieur formé par un sacrum et un élément vertébral supérieur formé par une première vertèbre adjacente au sacrum, ou dans un espace intervertébral délimité entre un élément vertébral inférieur formé par une première vertèbre adjacente au sacrum et un élément vertébral supérieur formé par une seconde vertèbre adjacente à la première vertèbre ;

- l'implant intersomatique comprend au moins une ouverture supérieure ménagée dans la face supérieure, au moins une ouverture inférieure ménagée dans la face inférieure, et un espace intérieur s'étendant entre les ouvertures inférieure et supérieure ;

- au moins l'une des faces supérieure ou inférieure est rugueuse, par exemple comprend une pluralité de dents ou de rainures, ou est réticulée.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux figures annexées, parmi lesquelles :

- La figure 1 est une vue en perspective d'un implant intersomatique selon un exemple de mode de réalisation de l'invention ;

- La figure 2 est une vue de l'avant de l'implant de la figure 1 , implanté entre deux élément vertébraux.

On a représenté, sur la figure 1 , un implant intersomatique 10 selon un exemple de mode de réalisation de l'invention.

Par exemple, l'implant 10 est une cage de type ALIF (acronyme anglais pour « Anterior Lumbar Interbody Fusion »).

Toutefois, en variante, l'implant 10 pourrait être d'un autre type.

L'implant 10 est destiné de manière classique à être inséré dans un espace intervertébral délimité entre deux éléments vertébraux adjacents d'une colonne vertébrale, dits éléments vertébraux supérieur et inférieur.

Dans l'exemple décrit, comme cela est représenté sur la figure 2, l'élément vertébral inférieur est un sacrum S1 et l'élément vertébral supérieur est une première vertèbre L5 adjacente au sacrum S1 . En variante, l'élément vertébral inférieur est une première vertèbre L5 adjacente au sacrum S1 , et l'élément vertébral supérieur est une seconde vertèbre L4 adjacente à la première vertèbre L5.

Dans les deux cas, l'implant 10 est dimensionné pour être inséré dans l'espace intervertébral correspondant.

L'implant 10 comporte un corps 12 présentant une face supérieure 14 destinée à être agencée en regard de l'élément vertébral supérieur lorsque l'implant 10 est implanté dans l'espace intervertébral, et une face inférieure 16 destinée à être à être agencée en regard de l'élément vertébral inférieur lorsque l'implant 10 est implanté.

Les faces supérieure 14 et inférieure 16 sont inclinées l'une par rapport à l'autre.

Plus particulièrement, les faces supérieure 14 et inférieure 16 forment avantageusement entre elles un angle compris entre 8 et 30°, de préférence supérieur à 20°.

Conformément au mode de réalisation décrit, le corps 12 comprend au moins une ouverture supérieure 18 ménagée dans la face supérieure 14, au moins une ouverture inférieure 20 ménagée dans la face inférieure 16. Le corps 12 comporte également un espace intérieur 22 s'étendant entre les ouvertures supérieure 18 et inférieure 20.

Plus particulièrement, le corps 12 comporte deux espaces intérieurs 22 séparés par une paroi intermédiaire centrale 24, et pour chaque espace intérieur 22, une ouverture supérieure 18 et une ouverture inférieure 20 respectives.

Chaque espace intérieur 22 est destiné à recevoir un greffon, notamment de l'os autogène, des phospho-calcites de synthèse, des ostéo-inducteurs ou autre, destiné à favoriser une fusion osseuse entre les plateaux des vertèbres adjacentes. Un tel implant creux est également appelé « cage intersomatique ».

Ainsi, la face supérieure 14 présente une surface supérieure de contact avec l'élément vertébral supérieur, encadrant les ouvertures supérieures 18. Plus particulièrement, la surface supérieure de contact s'étend circonférentiellement autour des ouvertures supérieures 18, et au-dessus de la paroi centrale 24.

De même, la face inférieure 16 présente une surface inférieure de contact avec l'élément vertébral inférieur, encadrant les ouvertures inférieure 20. Plus particulièrement, la surface inférieure de contact s'étend circonférentiellement autour des ouvertures inférieures 20, et en-dessous de la paroi centrale 24.

Chacune des faces supérieure 14 et inférieure 16 est rugueuse pour permettre un bon maintien avec l'élément vertébral supérieur ou inférieur correspondant. Par exemple, les faces supérieures 14 et inférieures 16 sont dentées, striées ou réticulées. Le corps 12 comporte par ailleurs une face arrière 26 et une face avant 28, s'étendant en hauteur entre les faces supérieure 14 et inférieure 16. Les faces arrière 26 et avant 28 sont généralement sensiblement perpendiculaires à un axe longitudinal X.

Lorsque l'implant 10 est implanté dans l'espace intervertébral, l'axe longitudinal X est sensiblement parallèle à un axe dorso-ventral du patient, l'axe dorso-ventral étant classiquement définit par la direction de la succession dos, ventre.

Du fait de l'inclinaison des faces supérieure 14 et inférieure 16, la face arrière 26 présente une hauteur arrière, considérée parallèlement à un axe vertical Z perpendiculaire à l'axe longitudinal X, qui est inférieure à une hauteur avant de la face avant 28, considérée parallèlement à ce même axe vertical Z. Cet axe vertical Z est destiné à être sensiblement parallèle à un axe rostro-caudal R-C de la colonne vertébrale lorsque l'implant 10 est implanté.

Avantageusement, la face avant 28 comporte au moins une encoche 29, destinée à coopérer avec un outil de manipulation adapté, pour la manipulation de l'implant 10 lors de son implantation.

Le corps 12 comporte par ailleurs des faces latérales 30, reliant chacune les faces arrière 26 et avant 28.

Chaque face latérale 30 comporte avantageusement une ouverture 32, par exemple traversante et débouchant dans l'espace intérieur 22 correspondant.

La forme générale et les dimensions du corps 12 sont classiques, et choisies en fonction de l'espace intervertébral dans lequel l'implant 10 est destiné à être implanté.

L'implant 10 selon l'invention comporte par ailleurs des éléments de fixation supérieur 34 et inférieur 36, prolongeant la face avant 28 du corps 12 dans la direction verticale Z.

L'élément de fixation supérieur 34 comportant des moyens supérieurs 38 de fixation à l'élément vertébral supérieur L5, et l'élément de fixation inférieur comportant des moyens inférieurs 40 de fixation à l'élément vertébral inférieur S1 . Ainsi, les éléments de fixation supérieur 34 et inférieur 36 s'étendent suffisamment dans la direction verticale Z pour que les moyens supérieur 38 et inférieur 40 de fixation se trouvent en regard de l'élément vertébral supérieur L5 ou inférieur S1 correspondant lorsque l'implant 10 est implanté.

Par exemple, chaque élément de fixation supérieur 34 ou inférieur 36 présente une forme générale de languette.

De préférence, chaque élément de fixation 34, 36 présente une longueur comprise entre 10 et 15 mm, par exemple sensiblement égale à 12,5 mm, prise dans la direction de l'axe vertical Z, depuis la jonction entre cet élément de fixation 34, 36 et la face supérieure 14 ou inférieure 16 correspondante.

Avantageusement, les moyens supérieurs de fixation 38 comportent un orifice supérieur de passage d'un organe supérieur de fixation, notamment d'une vis. Cet orifice supérieur de passage se trouve en regard de l'élément vertébral supérieur L5 lorsque l'implant 10 est implanté, comme cela est visible sur la figure 2.

De même, les moyens inférieurs de fixation 38 comportent un orifice inférieur de passage d'un organe inférieur de fixation, notamment d'une vis. Cet orifice inférieur de passage se trouve en regard de l'élément vertébral inférieur S1 lorsque l'implant 10 est implanté, comme cela est visible sur la figure 2.

Avantageusement, le corps 12 et les éléments de fixation 34, 36 sont venus de matière. L'implant 10, ainsi monobloc, ne présente aucune discontinuité de matière.

De préférence, le corps 12 et/ou les éléments de fixation 34, 36 sont réalisés par impression tridimensionnelle.

Le corps 12 et les éléments de fixation 34, 36 sont réalisés en un matériau biocompatible, par exemple en titane. En variante, le corps 12 et les éléments de fixation 34, 36 sont réalisés dans tout matériau adapté, par exemple en acier inoxydable, en polymère, etc.

On notera que les éléments de fixation 34, 36 selon l'invention permettent une fixation fiable et stable de l'implant 10 dans l'espace intersomatique. Cette fixation fiable et stable permet notamment l'utilisation d'un corps 12 dont l'angle entre les faces supérieure 14 et inférieure 16 est particulièrement important (notamment supérieur à 20° par exemple). Les éléments de fixation 34, 36 selon l'invention permettent d'éviter une expulsion de l'implant 10, même dans le cas d'un angle important.

On notera que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit, et pourrait présenter diverses variantes.