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Title:
INTRA MAXILLARY SUCTION DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/113896
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an orthodontic device (10) that comprises a shell (16) to be placed in the intra-maxillary oral cavity of a subject, and a suction end piece (18) connected to the shell (16) and extending from the inner face of the front portion of the shell to a rear face of the shell, characterised in that said device is shaped so as to prevent the passage of a voluminous body though the teeth barrier or maxillary crest while ensuring the intra-maxillary position of the suction end piece in order to prevent any accidental swallowing thereof.

Inventors:
TRAN HUU TAM (FR)
Application Number:
PCT/FR2007/000480
Publication Date:
September 25, 2008
Filing Date:
March 22, 2007
Export Citation:
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Assignee:
TRAN HUU TAM (FR)
International Classes:
A61C7/08; A61J17/00
Domestic Patent References:
WO2007107970A22007-09-27
Foreign References:
US20040059382A12004-03-25
US20020129816A12002-09-19
US20060155331A12006-07-13
US4997182A1991-03-05
US2589504A1952-03-18
US4169473A1979-10-02
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Claims:

Revendications

1. Dispositif orthodontique (10) comprenant une coquille (16), destinée à être placée dans la cavité buccale intra-maxillaire d'un sujet, et un embout de succion (18) solidaire de la coquille (16) et s'étendant d'une face interne de la partie antérieure de la coquille vers une partie postérieure de la coquille, caractérisé en ce que ledit dispositif est conformé pour éviter le passage d'un corps volumineux à travers la barrière dentaire ou des crêtes maxillaires tout en assurant la tenue intra-maxillaire de l'embout de succion afin de prévenir la déglutition accidentelle de ce dernier.

2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la coquille (16) comporte une face inférieure (20a), une face postérieure et une face supérieure (20c), destinées respectivement à être placées à proximité du plancher buccal du sujet, de la partie postérieure de la cavité buccale du sujet, et à proximité de la voûte palatine du sujet, caractérisé en ce qu'au moins l'une des faces inférieure, postérieure et supérieure comporte une ou plusieurs ouvertures.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la coquille (16) est formée d'un réseau de mailles. 4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la coquille (16) a la forme d'un écran lingual rétro-dentaire.

5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un canal (30) traversant s'étendant, dans l'embout de succion (18), à partir de la face externe de la partie antérieure (2Od) de la coquille (16).

6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de préhension externe (32) relié à la face antérieure de la coquille, ledit moyen de préhension externe présentant, au niveau des crêtes maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des crêtes maxillaires, inférieure à 5 mm.

7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un écran labial, destiné à être placé dans le vestibule buccal antérieur du sujet, ledit écran labial étant relié à la partie antérieure (2Od) de la coquille (16) par une liaison (32) présentant, au niveau des crêtes maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des crêtes maxillaires, inférieure à 5 mm.

8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'un des éléments parmi la coquille (16) et l'embout de succion (18) est en un matériau souple choisi parmi au moins l'un des polymères suivants : polyéthylène, polypropylène, polycarbonate, polyméthacrylate, polyuréthane, polyvinyle, des dérivés de silicone ou du caoutchouc, ou parmi l'un des matériaux alimentaires suivants : gélatine ou pectine.

9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une ailette externe (34) s'étendant sur au moins une partie de la face externe de la coquille, et pouvant servir d'anneau de dentition. 10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une rampe linguale (36) s'étendant sur au moins une partie de la face interne de la coquille, ladite rampe linguale ayant la forme d'une ailette orientée vers le bas à partir de son bord de contact avec la coquille.

Description:

Dispositif à succion infra-maxillaire

La présente invention concerne un dispositif orthodontique comprenant une coquille et un embout de succion. Un tel dispositif est destiné à prévenir et/ou à corriger des déformations dento-maxillo-faciales, liées au passage de la langue et/ou à la présence d'un corps étranger à travers la barrière des dents (ou des crêtes maxillaires, dans le cas d'un bébé).

La succion, geste instinctif dès la naissance, permet à l'enfant de s'alimenter dans la vie. Elle fait appel à des acteurs musculaires représentés par la langue, les lèvres, les joues et les muscles élévateurs/abaisseurs de la mandibule. Les actions coordonnées de ces muscles au moment de la succion, déclenchées par la présence d'un stimulus, tel que par exemple un mamelon, une tétine, ou une sucette, ..., au niveau de la zone sensorielle palatine rétro-incisive, provoquent par le jeu de « pression / dépression » l'extraction de liquide à partir du corps étranger stimulateur.

Ainsi, la succion d'un corps étranger s'accompagne toujours du passage de ce corps étranger au niveau de la barrière des dents ou des crêtes maxillaires avec comme conséquence à moyen terme une déformation dento-maxillo-faciale, telle que la béance antérieure. Par ailleurs, la poussée et/ou l'interposition linguale, qui accompagne la succion, entraîne une vestibulo-version des incisives et une pro-alvéolie.

Un dispositif de positionnement lingual destiné à éviter cette poussée et/ou interposition linguale a été proposé notamment par le document FR-A- 2 867 058.

Un dispositif conforme à ce document antérieur est représenté en vue de dessus sur la figure 1 et en coupe selon l'axe A-A' de la figure 1 sur la figure 2.

Ce dispositif comporte une plaque 2 en forme de U comprenant une surface supérieure 7 et une surface inférieure 6. Elle comprend également un rebord labial 3 et un rebord lingual 8. La face supérieure 7 et la face inférieure 6 de la plaque comprise chacune entre les deux rebords forment

respectivement une gouttière supérieure et une gouttière inférieure. Celles- ci correspondent respectivement à l'arcade supérieure ou maxillaire et à l'arcade inférieure ou mandibulaire. Des logements en creux ou empreintes de réceptions, correspondant à la position des dents supérieures et inférieures, peuvent être ménagés respectivement dans les gouttières supérieure et inférieure.

Il comprend également un embout de succion 1 , par exemple de type tétine ou sucette, et une rampe linguale 5 qui forment ensemble un guide pour le positionnement de la langue 9. Le rebord lingual 8 permet d'éviter la poussée et/ou l'interposition linguale mentionné plus haut.

Le dispositif selon le document antérieur cité n'est cependant pas satisfaisant car son épaisseur au niveau des gouttières 6 et 7 est conséquente et ne permet donc pas de supprimer les déformations dentaires telle que la béance antérieure.

La présente a pour but de pallier les insuffisances des dispositifs de l'art antérieur.

A cette fin, l'invention propose un dispositif orthodontique comprenant une coquille, destinée à être placée dans la cavité buccale intra-maxillaire d'un sujet, et un embout de succion solidaire de la coquille s'étendant d'une face interne de la partie antérieure de la coquille vers une partie postérieure de la coquille, caractérisé en ce que ledit dispositif est conformé pour éviter le passage d'un corps étranger volumineux à travers la barrière des dents ou des crêtes maxillaires tout en assurant la tenue intra-maxillaire de l'embout de succion afin de prévenir la déglutition accidentelle de ce dernier.

Par définition, la cavité buccale intra-maxillaire est celle qui est délimitée en haut par la voûte palatine, latéralement par les arcades dentaires et/ou les crêtes maxillaire/mandibulaire, en bas par le plancher buccal, en avant par les dents antérieures et en arrière par l'oropharynx. Le dispositif selon l'invention permet ainsi, en offrant la tenue de l'embout de succion par une coquille placée dans la cavité buccale intra- maxillaire et en supprimant l'interposition d'un corps volumineux au niveau

des crêtes maxillaires ou de la barrière dentaire, d'éviter une déformation dentaire, telle que la béance antérieure.

De plus, la forme en coquille du dispositif permet de lutter contre l'interposition et/ou poussée linguale, et de ses conséquences à moyen et long terme, telles que vestibulo-version des incisives et la pro-alvéolie.

De manière préférée, la coquille comporte une face inférieure, une face postérieure et une face supérieure, destinées respectivement à être placées à proximité du plancher buccal du sujet, de la partie postérieure de la cavité buccale du sujet, et à proximité de la voûte palatine du sujet, et l'une des faces inférieure, postérieure et supérieure peut comporter au moins une ouverture.

Avantageusement, la coquille est constituée d'un réseau de mailles.

De manière avantageuse, la coquille a la forme d'un écran lingual, destiné à être placé derrière les dents. Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend un canal traversant s'étendant, dans l'embout de succion, à partir de la face externe de la partie antérieure de la coquille.

Avantageusement, le dispositif comprend un moyen de préhension externe relié à la face antérieure de la coquille, ledit moyen de préhension externe présentant, au niveau des crêtes maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des crêtes maxillaires, inférieure à 5 mm.

Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend un écran labial, destiné à être placé dans le vestibule buccal antérieur du sujet, ledit écran labial étant relié à la partie antérieure de la coquille par une liaison présentant, au niveau des crêtes maxillaires lorsque le dispositif est en place dans la cavité buccale du sujet, une épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan de contact des crêtes maxillaires, inférieure à 5 mm.

De préférence, au moins une partie du dispositif est en un matériau souple choisi parmi au moins l'un des polymères suivants : polyéthylène, polypropylène, polycarbonate, polyméthacrylate, polyuréthane, polyvinyle,

des dérivés de silicone ou du caoutchouc, ou parmi l'un des matériaux alimentaires suivants : gélatine ou pectine.

Le dispositif peut encore comprendre, de manière avantageuse, une ailette externe, pouvant servir d'anneau de dentition, et/ou une ailette interne orientée vers le bas à partir de son bord de contact avec la coquille, pouvant servir de rampe linguale.

On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel : La figure 1 , déjà décrite, est une vue de dessus d'un dispositif orthodontique selon l'art antérieur,

La figure 2, déjà décrite, est une coupe selon l'axe A-A' du dispositif représenté sur la figure 1,

La figure 3 est une coupe d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, selon son axe de symétrie longitudinal,

La figure 4 est une vue de face du dispositif selon le mode de réalisation de la figure 3,

La figure 5 est une coupe d'un autre mode de réalisation de l'invention, comportant un canal d'alimentation, La figure 6 illustre schématiquement en perspective un mode de réalisation du dispositif selon l'invention pourvu d'un anneau de dentition et d'une rampe linguale, en faisant abstraction de l'embout de succion.

La figure 7 illustre schématiquement une coupe selon un plan perpendiculaire à son axe longitudinal du dispositif selon la figure 6. Les figures 3 et 4 illustrent un premier mode de réalisation du dispositif orthodontique selon l'invention.

Sur la figure 3, le dispositif orthodontique 10 est positionné dans la cavité buccale d'un sujet dont le visage 12 et la langue 14 sont esquissés. Ce dispositif 10 comporte une coquille 16 et un embout de succion 18. La coquille 16 comprend une partie inférieure 20a qui vient au contact de la gencive de la partie interne de la mandibule, une partie moyenne 20b s'interposant entre les arcades dentaires et la langue 14, et servant ainsi

d'écran lingual rétro-dentaire, et une partie supérieure 20c à proximité de la voûte palatine du sujet. Cette forme de la coquille assure ainsi la tenue et la stabilité du dispositif orthodontique dans la cavité buccale intra-maxillaire.

La coquille 16 peut comprendre une ouverture dans sa partie inférieure (au niveau du plancher buccal). Elle est par ailleurs ouverte dans sa partie postérieure pour le passage de la langue (cf. figures 6 et 7).

L'embout de succion 18 est solidaire de la coquille. Il s'étend de la face interne 22 de la partie antérieure 2Od de la coquille. Dans sa partie distale de sa liaison avec la coquille, il peut prendre, comme représenté sur les figures 3 et 4, une forme arrondie, et notamment lenticulaire.

L'embout de succion, formant une tétine ou une sucette, est préférentiellement mobile élastiquement, notamment sous l'action de la langue du sujet, vers le haut, c'est-à-dire vers la voûte palatine de celui-ci.

Il est avantageux, comme représenté sur les figures 3 et 4, que la partie supérieure de la coquille 16 présente une ouverture 24, ceci permettant le contact de la langue avec la voûte palatine, donc le développement des organes sensoriels.

La coquille peut comporter une ou plusieurs ouvertures au niveau des parties inférieure 20a, moyenne 20b et/ou supérieure 20c, ceci permettant l'évacuation rapide du liquide de régurgitation, afin d'éviter le risque de fausses routes. Au mieux, la coquille peut être constituée d'un réseau de mailles.

L'embout de succion 18 peut être moulé d'une seule pièce avec la coquille, comme représenté sur les figures 3 et 4, ou rendu solidaire par tout moyen et notamment collage, soudure aux ultrasons, engagement à frottement dans une ouverture de la coquille, etc..

La coquille 16 et l'embout de succion 18 sont réalisés en un matériau souple, tel qu'en un polymère, notamment parmi le polyéthylène, le polypropylène, le polycarbonate, le polyméthacrylate, le polyuréthane, le polyvinyle, des dérivés de silicone ou du caoutchouc, ou autre.

Comme on le voit sur les figures 3 et 4, le dispositif orthodontique selon l'invention se place entièrement dans la cavité buccale intra-maxillaire et

n'empêche donc pas le contact dentaire (dent supérieure 26 et dent inférieure 28 en contact). L'éviction d'un corps étranger au niveau de la barrière dentaire ou des crêtes maxillaires permet ainsi d'entraîner les déformations dento-maxillo-faciales, telle que la béance antérieure. On a représenté sur la figure 5 une variante de réalisation du dispositif orthodontique des figures 3 et 4. Sur cette figure, les éléments identiques à ceux des figures 3 et 4 portent les mêmes références numériques.

Le dispositif orthodontique représenté sur la figure 5 se distingue de celui des figures 3 et 4 notamment en ce qu'un canal 30 est ménagé dans l'embout de succion 18. Ce canal 30 est ménagé dans l'embout de succion

18. Ce canal est traversant, c'est-à-dire qu'il s'étend de la face externe (celle faisant face aux arcades dentaires) de la partie antérieure de la coquille 16 vers une face postérieure de l'embout de succion 18. Ce canal permet de faire passer un fluide, tel que de l'air ou un liquide d'alimentation vers la cavité buccale.

Le dispositif orthodontique peut être complété par une liaison 32 connectée au canal 30, ou solidaire de celui-ci, pour guider l'apport de fluide depuis l'extérieur de la bouche. Dans ce cas, la liaison 32 est un tuyau. Son diamètre est faible pour ne pas entraver l'occlusion dentaire. Il est par exemple inférieur à 5 mm, et de préférence inférieur à 2mm.

La liaison 32 peut également être prévue dans le dispositif représenté sur les figures 3 et 4 et se présente dans ce cas par exemple sous la forme d'un cordon ou d'un ruban, et en tout état de cause avec une faible épaisseur, selon une direction perpendiculaire au plan des crêtes maxillaires, par exemple inférieure à 5 mm, et de manière préférée inférieure à 2 mm, et de manière encore préférée inférieure à 1 mm.

Dans tous les cas, un écran labial peut être monté sur la liaison 32, cet écran labial étant destiné à être positionné soit dans le vestibule buccal antérieur, comme sur la figure 1 , représentant l'art antérieur connu du document FR 2 867 058, soit hors de la bouche.

Dans ce dernier cas, la liaison 32 peut constituer un moyen de préhension externe.

Les figures 6 et 7 représentent respectivement en perspective et en coupe suivant un plan perpendiculaire à son axe longitudinal une coquille 16 selon une variante de réalisation, en faisant abstraction de l'embout de succion. Sur ces figures, la coquille 16 comporte une ailette externe 34 s'étendant sur le pourtour extérieur de la coquille et pouvant être orientée vers le haut, vers le bas ou transversalement. Cette ailette peut servir d'anneau de dentition. Comme on peut le voir sur la figure 7, l'ailette est orientée vers le haut à partir de son bord en contact avec la coquille 16. Cette ailette est de préférence moulée en une pièce avec la coquille 16. Sa taille peut être ajustée par découpage par le praticien pour régler le degré de propulsion mandibulaire adapté au sujet à traiter.

La coquille 16 comporte également une ailette 36 s'étendant sur le pourtour intérieur de la coquille et formant une rampe linguale. Cette ailette 36 est orientée vers le bas à partir de son bord en contact avec la coquille

16. Elle est de préférence moulée en une pièce avec la coquille 16.