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Title:
INTRAOSSEOUS IMPLANT FOR DENTAL USE, COMPRISING AXIALLY TAPERED BLADES DEFINING OSTEO-INTEGRATION CAVITIES BETWEEN EACH OTHER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/033375
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an intraosseous implant for dental use that can be inserted by impact into a receiving region created in the bone of a jaw. The implant comprises an axially long body provided with means (3) for attaching a medical appliance. An intraosseous end (4) of the body (1) comprises axially extended sharp blades (5) distributed in such a way that they project radially from the periphery of the intraosseous end (4) of the body (1). Said blades (5) form radially projecting walls creating osteo-integration reliefs between each other, arranged in axially extended channels (6).

Inventors:
YEUNG WAI PING JEAN-CLAUDE (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/000220
Publication Date:
March 06, 2014
Filing Date:
August 26, 2013
Export Citation:
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Assignee:
YEUNG WAI PING JEAN-CLAUDE (FR)
International Classes:
A61C8/00
Domestic Patent References:
WO2011005065A22011-01-13
WO2011005065A22011-01-13
Foreign References:
US5342199A1994-08-30
US6854972B12005-02-15
DE3643416A11987-09-24
JPH02136614U1990-11-14
FR2906705A12008-04-11
US4447209A1984-05-08
FR2788215A12000-07-13
FR2732890A11996-10-18
FR2721197A11995-12-22
FR682283A1930-05-26
FR2906709A32008-04-11
US5342199A1994-08-30
US6854972B12005-02-15
DE3643416A11987-09-24
JPH02136614U1990-11-14
Attorney, Agent or Firm:
VERDIER, LOUIS (FR)
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Claims:
Revendications

1- Implant endo-osseux à usage dentaire, ledit implant endo-osseux comportant un corps (1) axialement allongé apte à être reçu dans un logement préalablement ménagé dans la matière osseuse, une extrémité aérienne (2) du corps (1) étant munie de moyens de fixation (3) d'un appareil médical et une extrémité endo-osseuse (4) opposée à ladite extrémité aérienne (2) étant munie de moyens d'ancrage dans la matière osseuse, lesdits moyens d'ancrage associant des reliefs d'ancrage mécanique du type par impact et des reliefs d'ancrage histologique par ostéo-intég ration, caractérisé en ce que les reliefs d'ancrage mécanique comprennent des lames (5) tranchantes à au moins un biseau, les dites lames (5) étant axialement étendues en étant réparties en saillie radiale à la périphérie de l'extrémité endo-osseuse (4) du corps (1) lui conférant une section de conformation étoilée, les dites lames (5) formant des cloisons radialement saillantes qui ménagent entre-elles des reliefs d'ostéo-intégration agencés en gorges (6) axialement étendues.

2.- Implant endo-osseux selon la revendication 1 , caractérisé :

en ce que l'extrémité endo-osseuse (4) du corps (1) est agencée en coin, les lames (5) étant effilées vers le bout endo-osseux (7) du corps (1) en ayant un volume individuel dégressif depuis leur extrémité proche de l'extrémité aérienne (2) du corps (1) vers leur extrémité opposée proche du bout endo- osseux (7) du corps (1). 3.- Implant endo-osseux selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé :

en ce que les lames (5) comportent à leur extrémité proche de l'extrémité aérienne (2) du corps (1), un talon (13) de blocage radial du corps (1). 4.- Implant endo-osseux selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé :

en ce que le tranchant (9) des lames (5) est à double biseau. Implant endo-osseux selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé :

en ce que le tranchant (9) des lames (5) est micro-denturé.

Implant endo-osseux selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé :

en ce que le bout de l'extrémité endo-osseuse (2) du corps (1) est exempt de lames (5), en étant agencé en cylindre (8) de centrage et de guidage du corps (1), le diamètre (D1) du dit cylindre (8) étant inférieur au diamètre (D2) du corps (1) considéré en fond des lames (5).

Implant endo-osseux selon la revendication 6, caractérisé :

en ce que ledit cylindre (8) de centrage comporte au moins une cavité

(10,11) d'ostéo-intégration axialement étendue.

Implant endo-osseux selon la revendication 7, caractérisé :

en ce que la dite au moins une cavité (10,11) est indifféremment ménagée en périphérie du cylindre (8) en débouchant radialement vers l'extérieur du corps (1), et/ou ménagée coaxiale au corps (1) en débouchant axialement en bout endo-osseux (7) du corps (1).

Implant endo-osseux selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé :

en ce que ladite au moins une cavité (10,11) comporte des filets annulaires (12) ménageant entre eux des micro-niches d'ostéo-intégration.

- Implant endo-osseux selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé :

en ce que les dits moyens de fixation (3) sont indifféremment du type par vissage ou par emboîtement.

Description:
Implant endo-osseux à usage dentaire, comportant des lames axialement effilées délimitant entre-elles des cavités d'ostéo-intég ration.

Domaine technique de l'invention.

La présente invention est du domaine de la chirurgie osseuse, et relève plus spécifiquement des implants endo-osseux porteurs d'un appareil médical. La présente invention a plus particulièrement pour objet un tel implant endo-osseux utilisé dans le domaine de la chirurgie dentaire, du type implanté dans la matière osseuse de la mâchoire d'un patient par impact et muni de reliefs axiaux d'ostéo- intégration.

Etat de la technique. Les implants endo-osseux sont traditionnellement utilisés en chirurgie pour implanter un appareil médical chez un patient. Plus particulièrement dans le domaine dentaire, de tels implants sont du type intra buccal et permettent l'implantation d'une prothèse sur la mâchoire d'un patient. De tels implants du type intra buccal sont constitués d'un corps allongé, ledit corps allongé comportant à son extrémité aérienne des moyens de réception de la prothèse, et à son extrémité opposée endo-osseuse des moyens d'ancrage à l'intérieur d'un tissus osseux, os de la mâchoire notamment.

Se pose le problème de la qualité de l'ancrage de l'implant dans la matière osseuse du patient. L'implant est couramment installé à l'intérieur d'un logement préalablement ménagé dans l'os par le praticien. L'extrémité endo-osseuse du dit corps est introduite à l'intérieur du dit logement, en autorisant une émergence hors de la matière osseuse de l'extrémité aérienne du corps recevant la prothèse. Les moyens d'ancrage de l'implant associent des moyens d'ancrage mécanique du type par vissage ou par impact, et des moyens d'ancrage histologique par ostéo intégration. Les moyens d'ancrage mécanique sont par exemple du type par impact, selon lesquels une poussée axiale exercée sur l'implant provoque la mise en prise de l'extrémité endo-osseuse du corps à l'intérieur du dit logement. Les moyens d'ancrage mécanique sont par exemple encore du type par vissage exploitant un filetage ménagé à l'extrémité endo-osseuse du corps, ledit filetage étant préférentiellement auto-taraudant. D'une manière générale, les moyens d'ancrage mécanique mettent en uvre des reliefs de fixation ménagés sur l'extrémité endo- osseuse du corps. Dans le cadre spécifique de moyens d'ancrage mécanique du type par impact, lesdits reliefs de fixation sont couramment constitués d'organes annulaires, tels que lèvres et gorges alternées successivement ménagées axialement le long du corps. On pourra par exemple se reporter aux documents FR2788215 (SABIN PIERRE), FR2732890 (PORTE MICHEL) et FR2721197 (RIMIMPLANT SARL), qui décrivent des implants dentaires munis de tels organes annulaires d'ancrage mécanique par impact d'un corps constitutif de l'implant dans l'os d'une mâchoire.

Pour conforter l'ancrage mécanique de l'implant et interdire à l'usage son retrait spontané hors de l'os, l'extrémité endo-osseuse du corps est munie de moyens d'ancrage histologique. De tels moyens d'ancrage histologique favorisent une ostéo-intégration de l'implant à partir d'une exploitation d'un développement des cellules osseuses. A cet effet, il est recherché d'accroître les surfaces du corps en contact avec les tissus osseux, en sus des surfaces déjà offertes par les reliefs de fixation. Des reliefs d'ostéo-intégration spécifiquement dédiés à cette fonction sont ménagés à cet effet sur l'extrémité endo-osseuse du corps. Les reliefs d'ostéo- intégration forment des niches destinées à être colonisées par les cellules osseuses qui se développent après mise en place de l'implant. Parmi de tels reliefs d'ostéo-intégration, on connaît ceux qui s'étendent axialement en périphérie du corps, suivant sa direction générale d'extension. On pourra à ce propos se reporter par exemple aux documents FR2732890 (PORTE MICHEL), FR682283 SCORTECCI GERARD) et FR2906709 (YEUNG WAI PING J.C.). Une autre difficulté communément identifiée réside dans la gestuelle devant être effectuée par le praticien lors de l'installation de l'implant dans la mâchoire. En effet, l'orientation de l'implant dans la matière osseuse doit être rigoureusement contrôlée, et il est malaisé pour le praticien de maintenir l'implant en position idéale simultanément à la mise en œuvre des moyens d'ancrage mécanique, notamment lors d'un ancrage par impact de l'implant dans la matière osseuse.

A cet effet, il a été proposé de munir l'implant de moyens de centrage procurant son maintien spontané sur la mâchoire, pour libérer le praticien de la contrainte d'avoir à maintenir l'implant simultanément à la mise en oeuvre des moyens d'ancrage mécanique. Il est par exemple connu d'agencer de tels moyens de centrage en réglettes radialement réparties autour du corps de l'implant. Le praticien opère dans la matière osseuse un avant trou d'un diamètre supérieur au diamètre du corps de l'implant et légèrement inférieur au diamètre de l'implant considéré entre deux réglettes radialement opposées. Ledit avant trou intègre potentiellement des saignées de passage des réglettes à l'intérieur de la matière osseuse, pour procurer une interdiction de rotation de l'implant lors de son ancrage mécanique par l'intermédiaire de moyens de type par vissage. Ces dispositions sont telles que l'extrémité radiale des réglettes est pénétrante dans la matière osseuse de sorte que l'implant soit spontanément maintenu pendant que le praticien met en œuvre les moyens d'ancrage mécanique. En outre, l'espace compris entre le corps de l'implant et l'avant trou, et compris entre les réglettes, peut être mis à profit pour former des moyens d'ancrage histologiques de l'implant dans la matière osseuse.

On pourra à ce propos se reporter aux documents US5342199 (GILLESPIE E.), US6854972 (ELIAN N.), DE3643416 (JENAER GLASWERK VEB), WO2011/005065 (WANG JE-WON) et JPH02136614U14 qui décrivent de telles méthodes de centrage et de maintien spontané d'un implant dentaire, pour faciliter la tâche du praticien lors de l'installation d'un implant dentaire. La structure de l'implant doit être simple pour permettre son obtention à des coûts qui ne soient pas rédhibitoires à une commercialisation compétitive de l'implant. Cependant, une telle simplicité de structure ne doit pas affecter la performance et la fiabilité de l'ancrage de l'implant dans la matière osseuse. Plus particulièrement, les différents moyens d'ancrage tant mécanique qu'histologique doivent être individuellement performants, et leurs agencements propres ne doivent pas affecter l'efficacité que les différents moyens d'ancrage mécanique et histologique doivent procurer mutuellement pour l'obtention d'un maintien efficace et pérenne de l'implant dans la matière osseuse.

Objet de l'invention.

Le but de la présente invention est de proposer un implant endo-osseux à usage dentaire, comportant des reliefs d'ancrage mécanique du type par impact et des reliefs d'ancrage histologique par ostéo-intégration. Il est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer un tel implant endo-osseux, en prenant en compte les contraintes énoncées de compétitivité et de qualité d'ancrage de l'implant dans la matière osseuse.

L'implant osseux à usage dentaire de la présente invention, est un implant intra- buccal destiné à l'implantation d'un appareil médical, prothèse notamment, sur l'os de la mâchoire d'un patient. Le dit implant comporte un corps axialement allongé, apte à être reçu dans un logement préalablement ménagé dans la matière osseuse par un praticien.

Le corps s'étend entre une extrémité aérienne et une extrémité endo-osseuse, la notion d'axiale étant à considérer au regard de l'orientation générale d'extension du corps entre les dites extrémités respectivement aérienne et endo-osseuse. L'extrémité aérienne du corps est munie de moyens de fixation du dit appareil médical. L'extrémité endo-osseuse, opposée à ladite extrémité aérienne, est munie de moyens d'ancrage dans la matière osseuse. Lesdits moyens d'ancrage associent notamment des reliefs d'ancrage mécanique du type par impact et des reliefs d'ancrage histologique par ostéo-intégration. Les reliefs d'ancrage mécanique sont agencés pour procurer une mise en prise du corps dans la matière osseuse, à partir d'une poussée exercée par le praticien sur l'implant par impact, ou autre technique analogue de poussée de l'implant à partir de son extrémité aérienne pour provoquer l'introduction par glissement translatif de l'extrémité endo-osseuse du corps à l'intérieur du logement. Les reliefs d'ancrage histologique sont des reliefs ménagés en creux dans la masse du corps, en ménageant des évidements aptes à recevoir des cellules osseuses en développement, postérieurement à l'implantation du corps dans le dit logement.

Selon la présente invention, un tel implant endo-osseux est principalement reconnaissable en ce que les reliefs d'ancrage mécanique comprennent des lames tranchantes à au moins un biseau. Les dites lames sont axialement étendues en étant réparties en saillie radiale à la périphérie de l'extrémité endo- osseuse du corps, lui conférant une section de conformation étoilée. Les lames forment des cloisons radialement saillantes, qui ménagent entre-elles des reliefs d'ostéo-intégration agencés en gorges axialement étendues. Les lames constituent des outils tranchants de pénétration par poussée du corps à l'intérieur du dit logement. L'implantation par impact de l'implant dans la matière osseuse en est facilitée, d'une part en favorisant la pénétration du corps dans la matière osseuse par tranchage, et d'autre part en stabilisant radialement le glissement axial du corps dans le logement. Les lames forment des cloisons minces qui ménagent entre elles des reliefs d'ostéo-intégration agencés en gorges, dont les volumes individuels sont optimisés avec pour avantage d'accroître au mieux le volume global potentiellement offert par le corps pour recevoir la matière osseuse en développement. Accessoirement, de telles gorges sont susceptibles de comporter des micro-reliefs, tels qu'agencés en stries ou en filets annulaires, ménageant entre eux des micro-niches favorisant l'ostéo- intégration de l'implant. La réalisation combinée des reliefs d'ancrage mécanique et des reliefs d'ostéo- intégration, facilement obtenue par la seule opération de réalisation des lames, permet d'obtenir l'implant à faibles coûts sans affecter la qualité recherchée de son ancrage dans la matière osseuse.

Selon une forme préférée de réalisation, l'extrémité endo-osseuse du corps est agencée en coin. Les lames sont effilées vers le bout endo-osseux du corps en ayant un volume individuel dégressif depuis leur extrémité proche de l'extrémité aérienne du corps, vers leur extrémité opposée proche du bout endo-osseux du corps.

L'épaisseur des lames varie progressivement en diminuant vers le bout endo- osseux du corps, conférant au corps dans sa zone dotée des lames une conformation générale conique de section étoilée. La pénétration du corps à l'intérieur du logement, par tranchage axial progressif de la matière osseuse par les lames, en est favorisée. Une telle pénétration est effectuée sous contrainte progressive exercée par les lames dans la matière osseuse, favorisant le glissement axial stabilisé de l'extrémité endo-osseuse du corps dans le logement.

Les lames comportent de préférence un talon de blocage radial du corps à l'intérieur du logement. Ledit talon de blocage est ménagé à l'extrémité des lames proche de l'extrémité aérienne du corps.

Un tel talon de blocage interdit, après pénétration complète de l'extrémité endo- osseuse du corps à l'intérieur du logement, un potentiel mouvement de rotation de l'implant dans la matière osseuse. Il est souhaité d'interdire un tel mouvement de rotation de l'implant qui pourrait intervenir dans l'attente d'une ostéo-intég ration suffisante de l'implant dans la matière osseuse.

Le tranchant des lames est potentiellement à simple biseau. Il est cependant préféré d'agencer le tranchant de la lame en double biseau. Plus particulièrement, le tranchant des lames est à double biseau, pour favoriser la stabilité de la pénétration du corps par impact à l'intérieur du dit logement.

Le tranchant des lames est potentiellement micro-denturé, pour favoriser la découpe de la matière osseuse lors de la pénétration par impact du corps à l'intérieur du dit logement.

Le bout de l'extrémité endo-osseuse du corps est de préférence exempt de lames, en étant agencé en cylindre de centrage et de guidage du corps à l'intérieur du dit logement. Le diamètre du dit cylindre est inférieur au diamètre du corps considéré en fond des lames.

Un tel cylindre de centrage procure un confort au praticien pour positionner l'implant à l'intérieur du dit logement, préalablement à la poussée que le praticien opère sur l'implant pour noyer l'extrémité endo-osseuse du corps dans la matière osseuse. Le cylindre procure aussi un guidage du corps lors de son glissement par impact à l'intérieur du logement, préalablement au passage du tranchant des lames à travers la matière osseuse. Selon une forme préférée de réalisation, ledit cylindre de centrage comporte au moins une cavité d'ostéo-intégration axialement étendue, pour accroître le volume offert par le corps pour recevoir la matière osseuse en développement lors de l'ostéo-intégration. Selon diverses variantes de réalisation prises isolément ou en combinaison, la dite cavité au moins est indifféremment ménagée en périphérie du cylindre, en débouchant radialement vers l'extérieur du corps, et/ou est ménagée coaxiale au corps en débouchant axialement en bout endo-osseux du corps. Ladite cavité au moins comporte de préférence des filets annulaires ménageant entre eux des micro-niches d'ostéo-intégration, pour accroître la faculté d'ostéo-intégration de l'implant. Les dits moyens de fixation sont susceptibles d'être quelconques, en étant par exemple indifféremment du type par vissage ou par emboîtement.

Description des figures.

Des exemples de réalisation de la présente invention vont être décrits en relation avec les figures de la planche annexée, dans laquelle :

La fig.1 est une illustration en perspective d'un implant endo-osseux selon une forme de réalisation de la présente invention.

La fig.2 est une illustration en coupe axiale d'un implant endo-osseux selon une forme de réalisation de la présente invention.

Les fig. 3 et fig.4 sont des sections de l'implant osseux représenté sur la fig.2, respectivement selon les plans de coupe AA et BB. Sur les fig.1 et fig.2, un implant osseux à usage dentaire est formé d'un corps 1 axialement allongé apte à être reçu dans un logement ménagé par un praticien dans l'os de la mâchoire d'un patient. Le dit corps 1 comporte à son extrémité aérienne 2 des moyens de fixation 3 d'un appareil médical, prothèse notamment. De tels moyens de fixation 3 sont par exemple et tel qu'illustré, du type par vissage.

L'extrémité aérienne 2 du corps 1 est axialement prolongée par une extrémité endo-osseuse 4 destinée à être ancrée dans la matière osseuse en étant logée dans un dit logement. L'extrémité endo-osseuse 4 du corps 1 est munie au moins en partie de moyens d'ancrage mécanique par impact dans la matière osseuse. De tels moyens d'ancrage mécanique sont formés de lames tranchantes 5 qui sont axialement étendues en étant réparties radialement saillantes en périphérie du corps 1. Le tranchant 6 des lames 5 est de préférence à double biseau. Sur la fig.3, un tel agencement de l'extrémité endo-osseuse 4 du corps 1 lui confère une section conformée en étoile, chacune des branches de l'étoile étant formée par une lame 5, la pointe des dites branches ménageant le tranchant des lames 5. Les lames 5 forment des cloisons radiales entre lesquelles sont délimités des gorges axiales 6. De telles gorges 6 ménagent des dégagements en creux dans le corps 1 , pour former des moyens d'ancrage histologique de l'implant dans l'os de la mâchoire par ostéo-intégration.

Les lames 5 sont ménagées sur le corps 1 dans une zone spécifique, cette zone spécifique étant prolongée par une partie cylindrique du corps 1 ménagée en bout

7 de son extrémité endo-osseuse 4. Cette partie cylindrique forme un cylindre 8 de centrage et de guidage du corps 1 à l'intérieur du logement, lors de la mise en place par impact de l'implant dans l'os de la mâchoire. Le diamètre D1 du cylindre

8 est inférieur au diamètre D2 du corps 1 considéré au moins en fond du tranchant

9 des lames 5, sinon est inférieur au diamètre D3 considéré en crête des lames 5.

Sur les fig.1 et fig.4, le cylindre 8 comporte des reliefs d'ostéo-intégration axialement étendus. De tels reliefs d'ostéo-intégration sont formés de cavités 10 d'ostéo-intégration périphériques et d'une cavité 1 1 d'ostéo-intégration coaxiale au cylindre 8. Ces cavités 10,1 1 d'ostéo-intégration comportent des micro-reliefs, tels que des filets annulaires 12 ou des stries, pour favoriser l'ostéo-intégration de l'implant.

Sur la fig.2, l'extrémité endo-osseuse 4 du corps 1 est agencée en coin. Les lames 5 sont effilées vers le bout endo-osseux 7 du corps 1 depuis leur extrémité proche de l'extrémité aérienne 2 du corps 1 vers leur extrémité opposée proche du bout endo-osseux 7 du corps 1. Les lames 5 comportent à leur extrémité proche de l'extrémité aérienne 2 du corps 1 , un talon 13 de blocage radial du corps 1 dans la matière osseuse.