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Title:
IRONING CENTRE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/130778
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an ironing centre (185) comprising a cordless iron (2) and a stand (3), said iron comprising first heating means, and said stand comprising a first water reservoir (145), a sole plate, second heating means for heating the sole plate, and third heating means for heating at least a portion of the water from the first reservoir.

Inventors:
LOUISON BERNARD (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/050050
Publication Date:
July 19, 2018
Filing Date:
January 09, 2018
Export Citation:
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Assignee:
LOUISON BERNARD (FR)
International Classes:
D06F75/22; D06F75/02; D06F75/24; D06F79/02; D06F79/04
Domestic Patent References:
WO2001053596A12001-07-26
Foreign References:
DE3544506A11987-06-19
EP0574602A11993-12-22
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
CABINET BEAUMONT (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Centrale de repassage (1 ; 110 ; 185 ; 215 ; 240) comprenant un fer à repasser (2) sans fil et un socle (3), le fer à repasser comprenant des premiers moyens de chauffage (10), le socle comprenant un premier réservoir (22 ; 145) d'eau, une sole (15) , des deuxièmes moyens de chauffage (14) de la sole (15) et des troisièmes moyens de chauffage (19) d'au moins une partie de l'eau provenant du premier réservoir.

2. Centrale selon la revendication 1, dans laquelle le socle (3) comprend un système de commande (17, 18) adapté, lorsque le fer (2) repose sur la sole (15), à alimenter électriquement les premiers moyens de chauffage (10) et à interrompre l'alimentation électrique des deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage (14, 19) , et, lorsque le fer ne repose pas sur la sole, à alimenter électriquement les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage.

3. Centrale selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle le fer (2) comprend une masse d'inertie thermique, dans laquelle les premiers moyens de chauffage (10) sont adaptés à chauffer la masse d'inertie thermique et dans laquelle les deuxièmes moyens de chauffage (14) sont adaptés à chauffer la sole (15) à une température au moins 20 °C plus élevée que la température de consigne maximale de la masse d'inertie thermique.

4. Centrale selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle les premiers moyens de chauffage (10) consomment une puissance électrique comprise entre 1200 W et 2400 W, dans laquelle les deuxièmes moyens de chauffage (14) consomment une puissance électrique comprise entre 800 W et 1600 W et dans laquelle les troisièmes moyens de chauffage (19) consomment une puissance électrique comprise entre 600 W et 800 W.

5. Centrale selon la revendication 2, dans laquelle le système de commande (17, 18) est adapté à commander les premiers, deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage (10, 14, 19) pour que les premiers moyens de chauffage (10) ne soient pas alimentés électriquement en même temps que les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage (14, 19), d'où il résulte une puissance électrique consommée par les premiers moyens de chauffage (10) inférieure à 2400 W, à 10 % près, lorsque les premiers moyens de chauffage sont utilisés et un cumul des puissances électriques consommées par les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage (14, 19) inférieur à 2400 W, à 10 % près, lorsque les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage sont utilisés.

6. Centrale selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans laquelle le socle (3) comprend un bouilleur (20 ; 127 ; 190) contenu dans le premier réservoir (22 ; 145) et dans laquelle les troisièmes moyens de chauffage (19) sont adaptés à chauffer l'eau présente dans le bouilleur jusqu'à une température comprise entre 95 % et 98 % de la température d'ébullition de l'eau.

7. Centrale selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans laquelle le système électromécanique (17, 18) est un système électromécanique comprenant :

- un interrupteur (17) placé sur un circuit d'alimentation électrique commun aux deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage (14, 19) ; et

- un poussoir (18) adapté à actionner l'interrupteur, le poussoir dépassant de la surface de la sole (15) lorsque le fer ne repose pas sur la sole,

et dans laquelle, lorsque le fer ne repose pas sur la sole, l'interrupteur est fermé et autorise le passage du courant vers les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage, et, lorsque le fer repose sur la sole, le fer enfonce le poussoir qui ouvre l'interrupteur, ce qui empêche le passage du courant vers les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage.

8. Centrale selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, comprenant un deuxième réservoir (26 ; 212 ; 221) logé dans le fer (2) et dans laquelle le fer comprend une sortie femelle (27 ; 222 ; 243) débouchant vers l'extérieur du fer, la sortie femelle comprenant un système anti-retour.

9. Centrale selon la revendication 8, dans laquelle le fer (2) comprend une semelle (4) , la sortie femelle (27) débouchant sur la semelle (4) .

10. Centrale selon la revendication 8 dans son rattachement à la revendication 6, dans laquelle le socle (3) comprend un système d'injection (31, 34 ; 139, 153 ; 227 ; 241) d'eau, provenant du premier réservoir (22 ; 145) et réchauffée dans le bouilleur (20 ; 127 ; 190), comportant un embout d'injection (31a ; 139a ; 228 ; 246) adapté à pénétrer dans la sortie femelle (27 ; 222 ; 243) .

11. Centrale selon la revendication 10, dans laquelle le système d'injection comprend :

- une navette de remplissage (31; 139 ; 241) mobile comprenant l'embout d'injection (31a ; 139a ; 228 ; 246) ;

- un tuyau (35 ; 152) reliant la navette de remplissage au bouilleur (20 ; 127 ; 190) ; et

- un système de déplacement (87 ; 153 ; 196) de la navette de remplissage entre une première position où l'embout d'injection est en dehors de la sortie femelle (27 ; 222 ; 243) et une deuxième position où l'embout d'injection pénètre dans la sortie femelle.

12. Centrale selon la revendication 11, dans laquelle le système de déplacement (87) comprend au moins un premier levier (87b) de commande manuelle.

13. Centrale selon la revendication 11, dans laquelle le système de déplacement (153) comprend au moins un actionneur électrique (154) .

14. Centrale selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, dans laquelle le système d'injection comprend un système de pompage (42 ; 147) de l'eau du premier réservoir (22 145) après qu'elle a été chauffée dans le bouilleur (20 ; 127 ; 190) .

15. Centrale selon la revendication 14, dans laquelle le système de pompage comprend un piston (42) et au moins un deuxième levier (88, 89) de commande manuelle adapté à actionner le piston.

16. Centrale selon la revendication 14, dans laquelle le système de pompage comprend une pompe électrique (147) .

17. Centrale selon l'une quelconque des revendications 10 à 16, dans laquelle le système d'injection comprend, en outre, une valve à tiroir (60) actionnée par le poussoir (18) entre une première configuration dans laquelle la valve à tiroir empêche la circulation d'eau dans le tuyau (35 ; 152) et une deuxième configuration dans laquelle la valve à tiroir permet la circulation d'eau dans le tuyau.

Description:
CENTRALE DE REPASSAGE

La présente demande de brevet revendique la priorité de la demande de brevet français FR17/50213 qui sera considérée comme faisant partie intégrante de la présente description.

Domaine

La présente description concerne une centrale de repassage, spécifique au repassage sans fil équipée d'un fer à repasser adapté, notamment un fer à vapeur.

Exposé de 1 ' art antérieur

Une séquence de repassage, avec un fer à vapeur sans fil, se définit comme le temps de repassage correspondant à la somme des temps suivants, consacrés par l'utilisateur à cette tâche :

- d'une part, phase 1), le temps passé entre l'instant où il saisit la pièce à repasser pour la disposer sur son support de repassage, la tendre, la retourner ou pour toute autre manœuvre de mise en place, et l'instant où il saisit le fer à repasser prêt pour son travail . Ce temps est celui pendant lequel le fer est posé sur son socle pour recharge en énergie.

- d'autre part, phase 2), le temps passé entre l'instant où il saisit le fer prêt pour effectuer le travail de repassage, mise à plat ou formation de plis. Ce temps est celui pendant lequel est utilisée l'énergie qui a été stockée dans le fer. Il faut parfois plusieurs séquences pour repasser une seule pièce et c'est la succession des séquences appliquées à toutes les pièces de linge à repasser qui constitue une séance de repassage .

Une séance de repassage, comportant la succession des séquences telles que définies précédemment, comprend donc un enchaînement répétitif des phases 1) et 2) telles que précisées ci-après :

1) Phase de recharge pendant laquelle le fer à vapeur, sans fil, est posé sur son socle d'alimentation. Le fer est alors alimenté électriquement et de l'énergie calorifique est accumulée dans le fer en portant une masse contenue dans le fer jusqu'à un certain seuil de température, par exemple 180 °C, en utilisant toute la puissance électrique disponible, par exemple généralement comprise entre 2400 W et 3000 W pour un foyer domestique.

2) Phase de repassage pendant laquelle le fer à repasser n'est plus en contact avec son socle d'alimentation. Il y a alors libération de l'énergie calorifique accumulée dans le fer pour, d'une part produire de la vapeur à partir de l'eau froide contenue dans le réservoir du fer, et d'autre part porter et maintenir la semelle du fer à une température suffisante pour défroisser le linge.

Il est à remarquer que, sur la durée totale d'une séance de repassage, les durées respectives de recharge et de repassage sont généralement égales à 10 % ou 15 % près.

Il y a ainsi, au cours de chaque séance de repassage, du point de vue de la consommation électrique, une alternance de fonctionnement en tout ou rien. L'énergie calorifique accumulée dans le fer à repasser au cours de chaque phase de recharge est consommée progressivement au cours de la phase de repassage suivante jusqu'à ce qu'il soit nécessaire de la renouveler. Ceci induit un courant d'appel important chaque fois que l'on repose le fer sur son socle pour le recharger. Les appels répétés d'une telle puissance à faibles intervalles de temps peuvent ne pas être compatibles avec les réseaux électriques installés dans les foyers domestiques actuels et peuvent provoquer surchauffes où disjonctions intempestives.

Résumé

Un objet d'un mode de réalisation est de pallier tout ou partie des inconvénients des centrales de repassage décrites précédemment comprenant des fers à repasser sans fil.

Un autre objet d'un mode de réalisation est que les durées des phases de recharge et de repassage soient sensiblement identiques à celles des centrales de repassage connues comprenant des fers à repasser sans fil.

Un autre objet d'un mode de réalisation est de réduire, voire de supprimer, les courants d'appel au début de chaque phase de recharge .

Ainsi, un mode de réalisation prévoit une centrale de repassage comprenant un fer à repasser sans fil et un socle, le fer à repasser comprenant des premiers moyens de chauffage, le socle comprenant un premier réservoir d'eau, une sole, des deuxièmes moyens de chauffage de la sole et des troisièmes moyens de chauffage d'au moins une partie de l'eau provenant du premier réservoir.

Selon un mode de réalisation, le socle comprend un système de commande adapté, lorsque le fer repose sur la sole, à alimenter électriquement les premiers moyens de chauffage et à interrompre l'alimentation électrique des deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage, et, lorsque le fer ne repose pas sur la sole, à alimenter électriquement les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage.

Selon un mode de réalisation, le fer comprend une masse d'inertie thermique. Les premiers moyens de chauffage sont adaptés à chauffer la masse d'inertie thermique et les deuxièmes moyens de chauffage sont adaptés à chauffer la sole à une température au moins 20 °C plus élevée que la température de consigne maximale de la masse d'inertie thermique.

Selon un mode de réalisation, les premiers moyens de chauffage consomment une puissance électrique comprise entre 1200 W et 2400 W, les deuxièmes moyens de chauffage consomment une puissance électrique comprise entre 800 W et 1600 W et les troisièmes moyens de chauffage consomment une puissance électrique comprise entre 600 W et 800 W.

Selon un mode de réalisation, le système de commande est adapté à commander les premiers, deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage pour que les premiers moyens de chauffage ne soient pas alimentés électriquement en même temps que les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage, d'où il résulte une puissance électrique consommée par les premiers moyens de chauffage inférieure à 2400 W, à 10 % près, lorsque les premiers moyens de chauffage sont utilisés et un cumul des puissances électriques consommées par les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage inférieur à 2400 W, à 10 % près, lorsque les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage sont utilisés.

Selon un mode de réalisation, le socle comprend un bouilleur contenu dans le premier réservoir et les troisièmes moyens de chauffage sont adaptés à chauffer l'eau présente dans le bouilleur jusqu'à une température comprise entre 95 % et 98 % de la température d'ébullition de l'eau.

Selon un mode de réalisation, le système de commande est un système électromécanique comprenant :

- un interrupteur placé sur un circuit d'alimentation électrique commun aux deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage ; et

- un poussoir adapté à actionner l'interrupteur, le poussoir dépassant de la surface de la sole lorsque le fer ne repose pas sur la sole,

et, lorsque le fer ne repose pas sur la sole, 1 ' interrupteur est fermé et autorise le passage du courant vers les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage, et, lorsque le fer repose sur la sole, le fer enfonce le poussoir qui ouvre l'interrupteur, ce qui empêche le passage du courant vers les deuxièmes et troisièmes moyens de chauffage.

Selon un mode de réalisation, la centrale comprend un deuxième réservoir logé dans le fer et le fer comprend une sortie femelle débouchant vers l'extérieur du fer, la sortie femelle comprenant un système anti-retour.

Selon un mode de réalisation, le fer comprend une semelle, la sortie femelle débouchant sur la semelle.

Selon un mode de réalisation, le socle comprend un système d'injection d'eau, provenant du premier réservoir et réchauffée dans le bouilleur, comportant un embout d'injection adapté à pénétrer dans la sortie femelle.

Selon un mode de réalisation, le système d'injection comprend :

- une navette de remplissage mobile comprenant l'embout d'injection ;

- un tuyau reliant la navette de remplissage au bouilleur ; et

- un système de déplacement de la navette de remplissage entre une première position où l'embout d'injection est en dehors de la sortie femelle et une deuxième position où l'embout d'injection pénètre dans la sortie femelle.

Selon un mode de réalisation, le système de déplacement comprend au moins un premier levier de commande manuelle.

Selon un mode de réalisation, le système de déplacement comprend au moins un actionneur électrique.

Selon un mode de réalisation, le système d'injection comprend un système de pompage de l'eau du premier réservoir après qu'elle a été chauffée dans le bouilleur.

Selon un mode de réalisation, le système de pompage comprend un piston et au moins un deuxième levier de commande manuelle adapté à actionner le piston.

Selon un mode de réalisation, le système de pompage comprend une pompe électrique.

Selon un mode de réalisation, le système d'injection comprend, en outre, une valve à tiroir actionnée par le poussoir entre une première configuration dans laquelle la valve à tiroir empêche la circulation d'eau dans le tuyau et une deuxième configuration dans laquelle la valve à tiroir permet la circulation d'eau dans le tuyau.

Brève description des dessins

Ces caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres, seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :

la figure 1 est une vue en coupe, partielle et schématique, d'un mode de réalisation d'une centrale de repassage comprenant un fer à repasser sans fil ;

la figure 2 est une vue agrandie avec coupe partielle d'une partie de la centrale de repassage de la figure 1 ;

la figure 3 est une vue en coupe de la figure 2 ;

la figure 4 est une vue de dessus du socle de la centrale de la figure 1 ;

les figures 5 à 8 sont des vues en coupe de la figure 4 ; la figure 9 est une vue en coupe, partielle et schématique, d'un autre mode de réalisation d'une centrale de repassage comprenant un fer à repasser sans fil ;

la figure 10 est une vue agrandie avec coupe partielle d'une partie de la centrale de repassage de la figure 9 ;

la figure 11 est une vue en coupe de la figure 10 ;

les figures 12 et 13 sont des vues en coupe, partielles et schématiques, d'autres modes de réalisation d'une centrale de repassage comprenant un fer à repasser sans fil ; et

la figure 14 est une vue en coupe partielle d'un autre mode de réalisation d'une centrale de repassage comprenant un fer à repasser sans fil.

Description détaillée

Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures et, de plus, les diverses figures ne sont pas tracées à l'échelle. Sauf précision contraire, les expressions "approximativement", "sensiblement", et "de l'ordre de" signifient à 10 % près, de préférence à 5 % près. Selon un mode de réalisation, la centrale de repassage comprend un fer et un socle pouvant comprendre un réservoir d'eau intégré aménagé pour permettre d'obtenir des résultats de repassage équivalents à ceux des fers sans fils à vapeur actuels avec des durées de séquences de repassage équivalentes.

Selon un mode de réalisation, pour porter la température de la masse du fer à repasser à un niveau équivalent à celui obtenu dans les fers sans fil connus, il est proposé d'utiliser l'énergie électrique alimentant le socle de la centrale de trois manières différentes en vue de parvenir à un résultat sensiblement identique, en performances de repassage, à ce qui serait obtenu directement en utilisant toute la puissance électrique disponible pour l'alimentation de la centrale, ce qui correspond par exemple à une puissance de 2600 W.

Selon un mode de réalisation, au cours d'une séance de repassage, l'utilisation de l'énergie électrique alimentant le socle de la centrale comprend la répétition des trois phases A) , B) et C) suivantes :

- Phase A) - Entre 600 W et 800 W sont affectés à chauffer de l'eau contenue dans un ensemble bouilleur à pompe faisant partie du socle. Cette eau est destinée à être injectée, chaude, de préférence à une température proche de 1 ' ébullition, suivant besoin, dans le réservoir du fer. Le but est de réduire la consommation de puissance nécessaire à la production de la vapeur nécessaire au repassage.

- Phase B) - Entre 800 W et 1600 W sont affectés à porter une sole chauffante faisant partie du socle à une température supérieure, de par exemple 50 °C, à la température de consigne du fer. Le but est de transférer de la chaleur à la semelle du fer, par conduction, en mettant en contact direct la surface de la semelle du fer avec celle de la sole chauffante.

- Phase C) - Entre 1200 W et 2400 W sont affectés à chauffer la masse du fer. La phase C) débute dès que le fer est posé sur la sole chauffante du socle. La phase C) ne peut se réaliser que lorsque les alimentations du bouilleur à pompe et de la sole chauffante du socle ont été coupées. Pour ce faire, la mise en place du fer sur la sole chauffante du socle interrompt, par des moyens appropriés, l'alimentation du bouilleur à pompe et de la sole chauffante.

Selon un mode de réalisation, les seuils de température une fois atteints sont régulés, par exemple par des limiteurs de température à réarmement automatique, interrompant ou rétablissant les alimentations en fonction de leurs températures de consignes respectives .

Les phases A) et B) peuvent avoir lieu ensemble, sous condition que le cumul des puissances appelées reste approximativement compris entre 1600 W et 2400 W.

Toutes les puissances et les températures sont à calibrer en fonction des résultats à obtenir en matière soit de repassage, soit de temps de remontée en température.

Les figures 1 à 8 représentent un mode de réalisation d'une centrale de repassage 1 dans laquelle les commandes de la centrale sont manuelles, en vue d'une réalisation économique. Les figures 5 à 8 sont des coupes de la figure 4 respectivement selon les lignes c-c, d-d, a-a et b-b.

La centrale 1 comprend un fer 2, partiellement représenté en figure 1, et un socle 3. Le fer 2 comprend une semelle 4 destinée à être amenée au contact du linge à défroisser pendant chaque phase de repassage et destinée à être posée sur le socle 3 pendant chaque phase de recharge.

Les éléments de la centrale 1 selon le présent mode de réalisation vont maintenant être décrits en les regroupant selon les différentes fonctions réalisées par la centrale. On distingue ainsi :

- les éléments réalisant des fonctions de chauffage et de régulation de la température, appelées fonction de chauffage par la suite ;

- les éléments réalisant des fonctions mettant en oeuvre de l'eau, notamment l'alimentation en eau, la mise en circulation d'eau et la vaporisation d'eau, et appelées fonction eau par la suite ; et

- les éléments réalisant des fonctions de liaisons mécaniques, notamment l'habillage, et de liaisons électriques, notamment les commandes des éléments de la centrale.

Les éléments participant à la fonction de chauffage et faisant partie du fer 2 comprennent un élément chauffant tubulaire (ECT) 10, visible en figure 1, de puissance comprise par exemple entre 1200 W et 2400 W, incorporé dans la semelle 4 du fer 2 et surmoulé pour constituer une chambre de vaporisation 11, alimenté par l'intermédiaire d'un cordon d'alimentation 13 lorsque le fer 2 est posé sur le socle 3. La régulation de la température de la semelle 4 du fer 2 peut se faire par un thermostat implanté dans celui-ci .

Les éléments participant à la fonction de chauffage et faisant partie du socle 3 comprennent :

- Un ECT 14 de puissance comprise entre 800 W 1600 W surmoulé dans une sole chauffante 15 du socle 3 pour constituer un sous-ensemble chauffant 103, alimenté par l'intermédiaire du cordon d'alimentation 13. La régulation de température de l'ECT 14 peut se faire par un limiteur de température 16 à réarmement automatique qui lui est associé, calibré pour réguler une température plus élevée, par exemple de 20 °C à 50 °C, par rapport à la température de consigne de la semelle 4 du fer.

- Un ECT 19, visible sur les figures 2 et 3, de puissance comprise entre 600 W et 800 W surmoulé dans un fond chauffant 23 placé sous un bouilleur à pompe 20, et alimenté en direct par l'intermédiaire du cordon d'alimentation 13. La régulation de température de l'ECT 19 peut se faire par un limiteur de température 21 à réarmement automatique, calibré pour réguler sa température, par exemple entre 90 °C et 105 °C.

Comme cela est visible sur les figures 4 à 7, le sous- ensemble chauffant 103 comprend :

- l'ECT 14 ; - la sole chauffante 15 surmoulant 1 'ECT 14, par exemple par fonderie d'aluminium sous pression ;

- la surface de la sole chauffante 15 qui vient au contact de la semelle 4 du fer 2, représentée en traits pointillés en figure 5, lorsque le fer 2 est posé sur le socle 3, et pouvant correspondre, de façon avantageuse, à une copie en contre-forme de la surface de la semelle 4, reproduisant en particulier les cônes des trous vapeurs et les différents motifs éventuellement déposés sur la surface de la semelle 4 ;

- le limiteur de température 16 à réarmement automatique ;

- un fixe limiteur 104, visible en figure 5, par exemple en tôle emboutie et maintenu en place par des rivets 15a issus de fonderie du métal de la sole chauffante 15 ;

- une barrette 105, visible en figure 5, de liaison électrique entre le limiteur 16 et l'ECT 14 ;

- un guide avant 106, visible en figure 7, fixé par une vis 109 sous la partie avant de la sole chauffante 15 ; et

- un guide arrière gauche 107 et un guide arrière droit 108 symétrique, visibles sur les figures 4 et 8, fixés sur la partie arrière de la sole chauffante 15, par exemple par sertissage de rivets 15b issus de fonderie du métal de la sole chauffante 15.

Les guides 106, 107, 108 sont de préférence constitués d'une matière supportant des températures supérieures à 300 °C, par exemple du polytétrafluoroéthylène . Ils peuvent comporter des pentes de centrage C, visibles sur les figures 7 et 8, prévues pour accueillir et guider le fer 2 lorsqu'il est posé sur le socle 3, et des portées d'appui P, visibles sur la figure 6, sur lesquelles vient s'appuyer la semelle 4, servant de limite à son enfoncement dans le socle 3. Les portées P servent à créer et maintenir un jeu

J, par exemple compris entre 0,02 mm et 0,07 mm entre la surface de la sole chauffante 15 et celle de la semelle 4. Les buts de ces portées P et du jeu J sont d'éviter les chocs risquant de détériorer l'une ou l'autre des surfaces et d'absorber les déformations ou défauts de planéité ou de fabrication, tout en assurant la présence d'une lame d'air de très faible épaisseur peu susceptible d'altérer le transfert d'énergie calorifique entre la sole chauffante 15 et la semelle 4 du fer 2 lorsque celui-ci est posé sur le socle 3 pour la phase de recharge.

Un micro-rupteur 17, visible sur la figure 1, est placé sur le circuit d'alimentation du sous ensemble chauffant 103, et du fond chauffant 23 et, lorsque le fer 2 est posé ailleurs que sur le socle 4, sur son talon par exemple, il autorise le passage du courant d'alimentation. Lorsque le fer 2 est posé sur la sole chauffante 15, il enfonce un poussoir 18 qui actionne le micro ¬ rupteur 17 pour couper le courant, ce qui interrompt l'alimentation de l'ETC 14 de la sole chauffante 15 et l'alimentation de l'ETC 19 du fond chauffant 23.

Les éléments de la centrale 1 selon le présent mode de réalisation participant à la fonction eau vont maintenant être décrits en relation avec la figure 1.

Les éléments du fer 2 participant à la fonction eau comprennent :

- un réservoir 26 ; et

- une sortie de l'eau du réservoir 26 à travers une sortie femelle 27 faisant partie du fer 2 comportant par exemple une bille 28, un ressort 29 et une vis de compression du ressort 30. Ces trois pièces remplissent la fonction d' anti-retour empêchant toute fuite d'eau une fois le dispositif de remplissage retiré.

Les éléments du socle 3 participant à la fonction eau comprennent :

- un réservoir 22 qui sert en partie de support à certains des constituants du socle 3 ;

- une entrée de l'eau dans le réservoir 22, le remplissage du réservoir 22 s 'effectuant en versant de l'eau dans un conduit souple 25 après que l'on ait enlevé un bouchon 24 qui est remis en place après remplissage ;

- une navette de remplissage 31 mobile dans un berceau porteur 32 ; - un guide 34 fixé sur le berceau porteur 32 et qui assure le guidage d'une extrémité de la navette 31 ;

- un tuyau 35, par exemple en silicone, de liaison entre la navette de remplissage 31 et le bouilleur à pompe 20.

- le bouilleur à pompe 20 immergé dans le réservoir d'eau

22 ;

- trois antiretours équipant le bouilleur à pompe 20 ; et

- une valve à tiroir 60 montée sur le réservoir 22.

La navette 31 comprend trois parties : une extrémité orientée côté fer 2 formant une canule 31a destinée à être introduite dans la sortie femelle 27 du fer 2 et munie, par exemple, de deux joints toriques 33 pour assurer l'étanchéité lorsque l'eau est injectée dans le réservoir 26 du fer 2 ; une partie centrale 31b de forme parallélépipédique et portant deux ergots 31c qui permettent de mouvoir la navette 31 entre le haut et le bas ; et une extrémité orientée vers le bas comportant une olive 31d. La navette 31 est traversée de part en part par un trou 31e. Le tuyau 35 est, par exemple, emmanché de force sur l'olive 31d.

Le bouilleur à pompe 20, représenté en détail en figure

2, comprend :

- une partie inférieure 40, par exemple en tôle emboutie, équipée d'un embout de fixation 40a et d'un porte antiretour 40b ;

- une partie supérieure 41, par exemple emboutie, équipée d'un tube guide piston 41a, d'un tube de sortie 41b et d'un porte antiretour 41c .Toutes ces pièces peuvent être en acier inoxydable et assemblées par soudure ;

- un piston 42 dont la situation de base est en position relevée, comprenant par exemple une tige de piston 42a, un appui vissé 43, un ressort 44 taré par exemple entre 80 g et 150 g, une plaque d'appui 45, une valve souple 46, une membrane élastique 47 et une plaque de fermeture 48. Toutes ces pièces peuvent être montées ou assemblées ensemble dans l'ordre de citation, le tout étant maintenu en place sur la tige de piston 42a par exemple par sertissage à chaud de picots 48a. Ce piston 42 peut coulisser librement à l'intérieur du tube guide piston 41a. La tête de la tige de piston 42a est munie d'un axe serti 53 qui permet d'actionner la pompe. Deux joints toriques 49 assurent une séparation étanche entre l'intérieur du réservoir 22 et l'extérieur ; et

- une membrane élastique 47, de forme circulaire, emprisonnée entre la partie inférieure 40 et la partie supérieure 41 assemblées entre elles, par exemple par des boulons 50, ce qui permet de déterminer une chambre supérieure 51 et une chambre inférieure 52.

Les trois antiretours équipant le bouilleur à pompe 20 peuvent être de constitutions identiques, mais tarés différemment. Ils comprennent : Un antiretour aspiration 54 taré par exemple entre 150 g et 300 g, servant au remplissage de la chambre inférieure 52 par l'eau du réservoir ; un antiretour échappement 55 taré par exemple entre 300 g et 600 g destiné à l'évacuation de l'eau de la chambre supérieure 51 en cas de la remontée de la membrane élastique 47 alors que le tube de sortie 41b est occulté ; et un antiretour sécurité 56 taré par exemple entre 400 g et 800 g destiné à évacuer l'eau de la chambre inférieure 52 en cas de surpression .

L'ensemble comprenant le bouilleur à pompe 20 et le fond chauffant 23 peut être fixé sur le réservoir 22 par l'intermédiaire d'une vis 57 permettant de le serrer sur celui-ci, par exemple par l'intermédiaire d'une coupelle métallique 58, en comprimant un joint d'étanchéité 59.

La valve à tiroir 60, visible en figure 1, relie le tube de sortie 41b du bouilleur à pompe 20 au tuyau silicone 35 qui est emmanché de force -sur un embout 60a qu'elle comporte, qui est percé d'un trou de diamètre identique à celui du tuyau 35 et en ligne avec le tube de sortie 41b. La valve à tiroir 60 intègre un tiroir 61, deux joints toriques 62, un ressort 63 et un bouchon de réglage 64. Le tiroir 61 comporte une gorge circulaire 61a qui, si elle est positionnée en face du tube de sortie 41b et en face du trou de l'embout 60a, permet à l'eau de circuler librement entre le bouilleur à pompe 20 et -le -tuyau silicone 35. Le ressort 63 ramène automatiquement la vanne en position fermée dès que le fer 2 est séparé du socle 3.

Les éléments de la centrale 1 participant aux fonctions de liaisons internes et de commandes des éléments propres à la fonction de chauffage comprennent :

- Deux broches mâles et une terre 68 faisant partie du fer 2.

- Deux jonctions femelles 70 faisant partie du socle 3 et assurant l'alimentation des broches mâles 68 auxquels elles sont connectées lorsque le fer 2 est posé sur le socle 3.

- Un porte connecteur 71, monté sur le réservoir 22, portant les jonctions femelles 70 et surmoulant des barrettes sur lesquelles sont soudés des fils métalliques assurant des liaisons électriques dont :

une barrette 72 liée au fil positif du cordon d'alimentation, portant des fils 73, 74, 75 alimentant respectivement les ECT 10, 14, et 19 ;

une barrette 76 liée au fil neutre du cordon d'alimentation, portant des fils 77, 78, 79 reliés respectivement aux ECT 10, 14 et 19 ; et

une barrette 80 liée au fil mise à la terre du cordon d'alimentation, portant des fils 81, 82, mettant à la terre respectivement les ECT 10, 14 et 19.

- Des vis 100 de fixation de la sole chauffante 15, les vis 100 pouvant être thermiquement isolées par des tampons silicone

102, visibles sur la figure 7, sur les côtés du berceau porteur 32 pour la partie pointe du fer, et sur des parois 22a issues du réservoir 22 pour la partie talon du fer.

Ce type de fixation permettra de garantir un effet de paroi froide pour un habillage 101, isolant l'ensemble des pièces du socle 3 qu'il contient de l'extérieur.

Les éléments de la centrale 1 participant aux fonctions de liaisons internes et de commandes des éléments propres à la fonction eau comprennent : - un actionneur mécanique 83, visible en figure 1, de la navette 31 ;

- un arrêtoir à lame souple 85 ;

- des boutons de manoeuvre 86a, 86b ;

- un ensemble de leviers de commande du piston 42 du bouilleur à pompe 20 ;

- un ensemble de commande de la valve à tiroir 60 ; et

- un nez de serrage 97

L' actionneur mécanique 83, visible en figure 1, de la navette 31 porte une fourchette 83a dont des encoches 83b viennent emprisonner les ergots 31c de la navette 31. L' actionneur 83 porte aussi un cylindre de guidage 83d, une paroi de liaison 83e entre la fourchette et le cylindre de guidage, un ergot d'arrêt 83f, et une jonction 83g dans laquelle est vissé le bouton de manoeuvre 86a. Cet actionneur 83 coulisse librement dans un trou 32a porté par un élément de liaison 32b reliant entre eux les côtés du berceau porteur 32 et dans un palier de guidage 84 fixé sur une paroi 32c, par exemple par sertissage à chaud de picots 32d.

L' arrêtoir à lame souple 85 est par exemple serti sur le guide 34 et est façonné pour recevoir l'ergot d'arrêt 83f qui maintiendra en position haute ou basse la navette 31. Le bouton de manoeuvre 86a vissé dans la jonction 83g.

L'ensemble de leviers de commande du piston 42 du bouilleur à pompe 20, comprend :

- un levier en équerre 87 à bras déportés comprenant un bras court 87b et un bras long 87c, portant chacun en extrémité, un encochage 87a. L'encochage du bras court 87b commande la tige de piston 42a par l'intermédiaire de l'axe serti 53 ;

- un levier relais 88, en équerre, commandé par l'intermédiaire de l'encochage 87a du bras long 87c qui entraîne un plot circulaire 88a ; et

- un levier droit 89 muni d'une fourche 89a pour commander la rotation du levier relais 88 par l'intermédiaire d'un plot circulaire 88a. Ce levier 89 est équipé à son extrémité côté extérieur avec le bouton de manoeuvre 86b. Le levier en équerre 87 pivote autour d'un axe 90 et est maintenu en place latéralement par les côtés du support de liaison 91 reliant le berceau porteur 32, de même largeur, au réservoir 22 par collage ou sertissage. Le levier droit 89 pivote autour d'un axe 92 et est maintenu latéralement en position par les côtés du berceau porteur 32. Le levier relais 88 pivote autour d'un axe 93 fixé sur le côté du réservoir 22.

L'ensemble de commande de la valve à tiroir 60 comporte un balancier 94 pivotant autour d'un axe 95 fixé sur la paroi 22a issue du réservoir 22, et le poussoir 18 circulant librement dans un guide poussoir 96 également relié à la paroi 22a. Le poussoir 18 remplit une double fonction : d'une part, dès le début de sa course provoquée par la remise en place du fer sur la sole chauffante 15, le poussoir 18 coupe, en actionnant le micro-rupteur 17, l'alimentation de la sole chauffante 15 et l'alimentation du fond chauffant 23 et d'autre part, le poussoir 18 actionne le tiroir 61 autorisant ainsi le passage de l'eau chaude issue du bouilleur à pompe 20 destinée à remplir, à la demande, le réservoir 26 du fer.

Le nez de serrage 97 est actionnable par un anneau intégré

97a, porteur d'un ruban élastique 98 qui en venant s'appliquer sur le nez du fer sans le marquer, le maintien en position, aussi bien pendant le transport ou le rangement, que lors du remplissage du réservoir 26 d'eau du fer 2 au moment de l'introduction de la navette 31. Le nez de serrage 97 comporte également un bras simple

97b portant en extrémité un plot de coincement 97c. Le plot de coincement 97c est destiné à maintenir le nez de serrage 97 en position ouverte ou fermée selon la position dans laquelle il est pincé dans un autre arrêtoir à lame souple 85 fixé à la paroi 32b du berceau porteur 32 par collage ou sertissage. Ce nez de serrage

97 pivote autour d'un axe 102. Il est maintenu latéralement en position par les côtés du berceau porteur 32.

Des modes de réalisation plus ou moins automatisés de la centrale de repassage vont maintenant être décrits à partir du mode de réalisation décrit précédemment de la centrale 1 à commandes manuelles .

Les figures 9 à 11 représentent un autre mode de réalisation d'une centrale de repassage 110 dont la commande est semi-automatisée . La figure 11 est une coupe de la figure 10 selon la ligne A-A.

Concernant la fonction de chauffage, la centrale de repassage 110 comprend tous les éléments de la centrale 1 participant au chauffage du fer 2 et tous les éléments de la centrale 1 participant au chauffage du sous-ensemble chauffant 103. Toutefois, le fond chauffant 23 de la centrale 1 est remplacé dans la centrale 110 par un sous-ensemble plongeur 120 comportant :

- une céramique 121 ;

- une plaque à ailettes 122 ;

- une plaque de fixation 123 ; et

- un joint d'étanchéité 124 comportant deux alvéoles

124a.

La céramique 121, visible en figure 10, est une céramique à coefficient de température positif, également appelée céramique CTP. Elle est auto-régulante dans les mêmes limites que celles définies pour le limiteur de température 21 qui était associé à 1 'ECT 19 soit par exemple de 90 °C à 105 °C. La céramique 121 est placée en sandwich entre les plaques 122 et 123. La plaque 123 peut être partiellement munie d'ailettes. La fermeture du sandwich peut être assurée par le sertissage de rivets 122a issus de la matière de la plaque à ailettes 122. On s'assurera que le serrage soit calculé pour ne pas risquer de briser la céramique 121, et on pourra interposer une couche de graisse thermiquement conductrice entre ces éléments pour supprimer une éventuelle couche d'air. La plaque de fixation 123 comporte deux réserves guides fils 123a et un fût central 123b ainsi que des ailettes 123c dont les formes en spirale sont adaptées à éviter un mélange rapide entre l'eau aspirée et l'eau refoulée. Une fois assemblé le sous-ensemble plongeur 120 constitue un ensemble étanche d'où sortent deux fils d'alimentation 125 et 126.

Pour ce qui est de la fonction de chauffage, la centrale 110 comprend :

- un bouilleur 127 remplaçant le bouilleur à pompe 20 ;

- une navette d'alimentation 139 remplaçant la navette de remplissage 31 ;

- un réservoir porteur 145 remplaçant le réservoir 22 ; et

- un ensemble de motorisation 153.

Le bouilleur 127 comprend :

- un couvercle 128 embouti et équipé de deux porteurs d' anti-retours 128a ;

- un fond de cuve 129 embouti et équipé d'un porteur d' antiretour 129a, d'un tube de sortie 129b et de goujons 129d, ces pièces pouvant être en acier inoxydable et les porteurs d' antiretours étant soudés de manière étanche ;

- un antiretour sûreté 132 formant une soupape de sécurité en cas de surchauffe du bouilleur 127 ;

- un antiretour d'admission d'eau 133 ; et

- un anti surpression 134 dont un bouchon 134a est prolongé par une partie cylindrique destinée à recevoir un joint torique 135.

L'assemblage étanche entre le couvercle 128 et le fond de cuve 129 est assuré par le serrage d'un joint d'étanchéité 130 entre ces deux pièces par exemple au moyen, soit de boulons 131, soit d'un sertissage périphérique 129c.

La fixation du sous-ensemble plongeur 120 dans le bouilleur 127 peut être réalisée par une vis de fixation 138, après mise en place d'un joint d'étanchéité 137 sur la tranche de la plaque de fixation 123.

La navette d'alimentation 139 est mobile dans des trous prévus dans des parois 140a et 140c d'un berceau porteur 140. La navette 139 comprend : - une canule 139a située à l'extrémité côté fer 2 et destinée à être introduite dans la sortie femelle 27 du fer 2. La canule 139a est munie de deux joints toriques 33 pour assurer l'étanchéité lorsque l'eau est injectée dans le réservoir du fer et elle est traversée de part en part par un trou 139b ;

- une partie centrale 139c de forme parallélépipédique qui, en glissant sur les portées 140a du berceau porteur 140, garantit le déplacement sans rotation de l'ensemble de la navette ;

- une partie vis sans fin 141 munie en son extrémité côté pompe d'une olive 141a et en son extrémité côté fer 2 d'un embout fileté 141b, le filetage servant à relier entre elles la partie canule 139a et la partie vis sans fin 141. L'étanchéité de cette liaison est garantie par un joint 142 placé sur l'embout fileté 141b. Un trou 141c traverse de part en part la vis sans fin 141 ;

- un ressort 143 ; et

- une bille 144.

Le ressort 143 et la bille 144 installés dans la canule 139a constituent une fonction antiretour, la bille 144 venant sous l'action du ressort 143 obstruer, au repos, le trou 141c.

Le réservoir porteur 145 sert en partie de support à certains des constituants du socle 3 de la centrale 110. Le réservoir 145 se remplit par versement d'eau dans le conduit souple 25 après que l'on ait enlevé le bouchon 24 qui est remis en place après remplissage. En particulier, le réservoir 145 porte :

- le bouilleur 127, équipé du sous-ensemble plongeur 120, immergé dans l'eau que contient ce bouilleur ;

- le porte connecteur 71 de la centrale 1 conservé en totalité avec tous les composants qu'il supporte ;

- la valve à tiroir 60 de la centrale 1 soudée et/ou collée de façon étanche sur le réservoir 145, conservée dans son intégralité sur la sortie de laquelle est emmanchée une extrémité d'un tuyau silicone 152, l'autre extrémité étant emmanchée sur l'olive 141a de la navette d'alimentation 139 ;

- un tube coudé 146 reliant l'anti surpression 134 à la pompe 147 et à la valve à tiroir 60 ; - deux parois verticales 145a portant l'arrière du sous- ensemble chauffant 103 ;

- un prolongement 145b ; et

- une mini-pompe 147 installée sur le prolongement 145b reliée, côté aspiration, au tube de sortie 129b par un raccord souple 150 et, côté refoulement au tube coudé 146 par un manchon souple 151.

L'ensemble de motorisation 153 comprend :

- une source de mouvement 154. La source de mouvement 154 peut comprendre un actionneur, par exemple un moteur associé à un système de réduction indépendant ou un motoréducteur tournant à une vitesse prédéterminée. Quel que soit le moyen choisi, il faut que le sens de rotation soit réversible et qu'il y ait capacité de maîtriser la longueur de la course C de la navette d'alimentation 139 dans un sens ou dans l'autre. On peut procéder soit par comptage de tours, soit par association avec une mesure de temps de fonctionnement ou encore par installation de moyens électromécaniques de contrôle de course ;

- un pignon moteur 155 entraîné par l'axe de la source de mouvement 154 ;

- un pignon récepteur 156 comportant un moyeu muni de cannelures femelles 156a ;

- un écrou d'entraînement 157 vissé sur la partie vis sans fin 141 de la navette d'alimentation 139 portant des cannelures mâles 157a ; et

- une plaquette de maintien 158 fixée sur la paroi 140c par un moyen de serrage, par exemple des rivets creux 159.

Tous ces éléments peuvent être installés entre les parois 140b et 140c du berceau porteur 140 et fixés en place dès les réglages d'entraxe effectués.

Pour ce qui est de la fonction de liaisons électriques des éléments de la centrale 110 participant à la fonction eau, les interrupteurs encastrés dans l'habillage 101 sont alimentés par un câble 167 reliant les sorties d'un interrupteur général 160 aux différents composants motorisés de la fonction eau. Les liaisons sont assurées suivant besoin, soit par des fils, soit par des liaisons métalliques soudées.

En particulier, la centrale 110 comprend :

- une liaison 170 reliée à la phase + du cordon d'alimentation 167, alimentant l'ensemble de motorisation 153 d'où repartent un fil 171 vers un interrupteur 161 et un fil 172 vers un interrupteur 162 ;

- une liaison 173 reliant l'interrupteur 162 à l'interrupteur 163, lui-même relié à l'interrupteur 161 par un fil 174 ;

- une liaison 175 reliant les trois interrupteurs 161, 162, 163 à l'une des sorties d'un micro-rupteur 164, l'autre sortie étant reliée par une liaison 176 au fil négatif du cordon 167 ;

- une liaison 177 reliant la mini-pompe 147 à l'interrupteur 163 et une liaison 178 la reliant au câble d'alimentation 167.

Pour ce qui est de la fonction de liaisons mécaniques des éléments de la centrale 110 participant à la fonction eau, la mini ¬ pompe 147 installée sur le prolongement 145b est maintenue par l'intermédiaire de plaquettes 148 par exemple fixées par sertissage de rivets 149 et le bouilleur 127 est fixé sur le réservoir 145 par l'intermédiaire d'écrous 179 vissés sur les goujons 129d. Un joint circulaire 180 percé localement pour laisser passer les goujons 129d assure l'isolation thermique entre ces derniers et le fond du réservoir 145.

Pour ce qui est de la fonction de commandes, la centrale 110 comprend l'interrupteur général 160 qui autorise toutes les mises en marche et la fonction de chauffage dans son intégralité.

Les différentes alimentations de la fonction eau sont commandées par :

- l'interrupteur "aller" 161. Une impulsion donnée met en route l'ensemble de motorisation 153 qui actionne la navette d'alimentation pour l'introduire dans la sortie femelle 27. Elle est arrêtée automatiquement après avoir parcourue la couse C ; - l'interrupteur "retour" 162. Une impulsion donnée active l'ensemble de motorisation 153 en sens inverse. La navette d'alimentation est retirée de la sortie femelle 27. Elle est arrêtée automatiquement après avoir parcourue la course C de retour à sa position initiale ;

- l'interrupteur 163. Une impulsion maintenue permet à l'utilisateur d'actionner la mini-pompe 147 le temps d'injecter dans le réservoir 26 du fer 2 la quantité d'eau souhaitée. L'arrêt de l'appui sur la commande d'interrupteur coupe l'alimentation de la mini-pompe 147.

Outre les dispositifs de sécurité propres à la fonction de chauffage qui sont conservés dans leur intégralité ainsi que le maintien en place à l'identique du nez de serrage 97, la centrale 110 peut, pour garantir un bon fonctionnement des éléments participant à la fonction eau, comprendre :

- le micro-rupteur 164 installé pour contrôler la présence du nez de serrage 97 qui garantit un bon appui du fer. Le micro-rupteur 164 garantit un bon appui du fer 2 sur le sous- ensemble chauffant 103 pendant le remplissage du réservoir 26. Si le contact n'est pas établi, il est impossible d'alimenter les éléments de la centrale 110 participant à la fonction eau.

- l'anti surpression 134 installé sur le bouilleur 127. Toute surpression dans le circuit d'eau pour quelque cause que ce soit, entraîne un retour de celle-ci, en circuit fermé, au bouilleur 127 à travers le tube coudé 146.

- une plaque réfléchissante 165 fixée sur le berceau porteur 140, par exemple par l'intermédiaire de rivets creux 166. La plaque 165 est constituée d'un matériau peu conducteur thermiquement et réfléchissant, par exemple de l'inox poli de 0,3 mm à 0,5 mm d'épaisseur ou d'un isolant d'épaisseur 0,3 à 0,5 mm en feuille rigide composite, à base de mica dont une face aura été revêtue d'un produit réflecteur.

La plaque réfléchissante 165 est sensiblement de même surface que le sous ensemble chauffant 103. Le rôle de cette plaque réfléchissante est double, d'une part elle protège de la chaleur les éléments de motorisation de la fonction eau et l'intérieur du socle réservoir, d'autre part elle réfléchit vers lui-même le rayonnement thermique émis par le sous-ensemble chauffant 103, améliorant sa rapidité de montée en température. La plaque réfléchissante 165 est placée de manière sensiblement parallèle à la surface du sous-ensemble chauffant 103 et à une distance d de ses ailettes de refroidissement, cette distance est ajustée suivant les besoins, lors de la construction du socle, en fonction de la puissance du fer.

II y a une multitude de possibilités de construction possibles pour créer l'ensemble de motorisation 153, et pour déterminer les caractéristiques de la mini-pompe 147. Des exemples de paramètres vont être décrits.

La durée moyenne totale d'une séquence de repassage peut être de 2 minutes, donc 120 secondes comprenant :

- 70 secondes pour le repassage proprement dit, utilisées au niveau de 1 ' invention pour réchauffer le sous-ensemble chauffant 103 et l'eau contenue dans le bouilleur 127 ; et

- 50 secondes pour reporter à sa température de consigne la semelle 4 du fer sans fil 2 posé sur le socle 3 et réapprovisionner en eau le réservoir 26 du fer 2.

Pour le réapprovisionnement semi-automatique en eau chaude du réservoir 26 du fer 2, il peut être choisi une course C de pénétration de la navette d'alimentation 139 dans la sortie femelle 27 du fer de 30 mm plus ou moins 0,5 mm. La durée de 50 s, disponible pour cette opération, peut être divisée en :

- une durée de 5 s pour la course "aller" de pénétration dans la sortie femelle 27 du fer ;

- une durée d'environ 40 s pour la durée d'injection d'eau chaude ou de fonctionnement de la pompe ;

- une durée de 5 s pour la course retour à la position de départ.

Il peut être choisi une vis sans fin 141 au pas standard M12, soit 1,75 mm par tour. Dans ce cas, pour faire une course aller ou retour de 30 mm, il faut faire 30/1, 75 = 17,2 tours, soit, si l'on dispose de 5 s, une vitesse de rotation de 17,2*60/5 = 206 tours/min pour le pignon récepteur 156.

Il peut être choisi de fixer l'entraxe entre les pignons 155 et 156 à 45 mm et de définir le pignon récepteur 156 par 52 dents au module 1, ce qui donne un rayon primitif Rpl de 52/2 = 26 mm. Le pignon moteur 155 peut alors être défini par un rayon primitif Rp2 = 45 - 26 = 19 mm d'où un nombre de dents au module 1 de 19 x 2 = 38 dents, et une vitesse de rotation de 206 * 52 / 38 = 280 tours/min.

II peut être choisi une capacité de 200 cl pour le réservoir 26 du fer. En mode semi-automatique, on peut réalimenter celui-ci dès que son niveau a baissé de moitié, ce niveau étant déterminé soit par un repère visuel soit par un moyen de détection sans contact. La mini-pompe 147 doit réinjecter dans ce cas 100 cl en 34 s, ce qui entraîne un débit de l'ordre de 0,2 1/min soit environ 30 1/heure.

La figure 12 représente un autre mode de réalisation d'une centrale de repassage 185 à commande entièrement automatique.

La centrale de repassage 185 comprend la plupart des éléments mécaniques de la centrale de repassage 110 semi- automatique notamment :

- le sous ensemble chauffant 103 ;

- la navette d'alimentation 139 ;

- l'ensemble réservoir 145 ;

- l'ensemble de motorisation 153.

La centrale de repassage 185 comprend tous les éléments de la centrale de repassage 110 relatifs à la fonction eau à l'exception d'un bouilleur réduit 190 qui remplace le bouilleur 127. Le bouilleur réduit 190 qui incorpore le sous-ensemble plongeur 120, reste constitué des mêmes pièces à l'exception de :

- un couvercle bas 191 qui remplace le couvercle 128, embouti et équipé des deux porteurs d' anti-retours 128a situés aux mêmes emplacements ;

- une plaque à ailettes courtes 192 qui remplace la plaque à ailettes 122. La centrale de repassage 185 comprend, en outre, un nez mobile 193 en remplacement du nez de serrage 97. Le nez mobile 193 pivote autour de l'axe 102 et est maintenu latéralement en position par les côtés du berceau porteur 140. L'anneau intégré 97a est supprimé, la cloison 193a étant conservée pour porter le ruban élastique 98. Le bras simple 97b est remplacé par un bras porteur 193b, de même formes et encombrements que le bras simple 97b. Le bras porteur 193b supporte une noix femelle 194 et est muni en extrémité d'un plot de coincement 193c en lieu et place du plot de coincement 97c.

Les déplacements du nez mobile 193 sont assurés à l'aide des moyens suivants :

- la noix femelle 194 qui est installée, libre en rotation, sur le bras porteur 193b ;

- une motorisation 196 munie sur son axe d'une tige filetée 195. La motorisation 196 peut être constituée d'un moteur associé à un système de réduction indépendant ou d'un motoréducteur tournant à une vitesse prédéterminée. Le moyen choisi doit avoir un sens de rotation réversible et avoir la capacité de maîtriser la longueur de la course Cl de la noix femelle 194 dans un sens ou dans l'autre. On peut employer des moyens identiques à ceux associés à l'ensemble de motorisation 153 ;

- une chape 197 fixée sur l'arrière de la motorisation

196 ; et

- un axe arrière 198, supporté par la chape 197, porteur de la motorisation, immobilisé latéralement et relié aux parois du berceau porteur 140.

La centrale de repassage 185 comprend tous les éléments de la centrale de repassage 110 relatifs à la fonction de liaisons mécaniques des éléments participant à la fonction eau.

Pour ce qui est de la fonction de liaisons électriques des éléments participant à la fonction eau, les interrupteurs 161, 162 et 163 sont supprimés. L'alimentation par le câble 167 reliant les sorties de l'interrupteur général 160 aux composants motorisés de la fonction eau est conservée mais elle aboutit à un dispositif de commandes électronique 200. Les liaisons sont assurées suivant besoin, soit par des fils, soit par des liaisons métalliques soudées. On distingue, reliant le dispositif de commandes électronique 200 aux différents éléments de la fonction eau :

- des liaisons 201, 202, 203 reliées à l'ensemble de motorisation 153 ;

- des liaisons 204, 205, 206 reliées à la motorisation

196 ; et

- des liaisons 207, 208, reliées à la mini-pompe 147. Un interrupteur 209 est placé sur le circuit alimentant la mini-pompe 147. L'interrupteur 209 permet de commander la minipompe 147 indépendamment du dispositif de commandes électroniques 200.

Hormis les manipulations de mise en route du socle réservoir de la centrale 185, tous les mouvements motorisés sont pilotés par le dispositif de commandes électronique 200.

La centrale 185 peut ne pas comprendre le micro-rupteur 164, la sécurité étant intégrée dans le pilotage par le dispositif de commandes électronique 200.

La centrale 185 peut comprendre l'anti surpression 134 installé sur le bouilleur 127 et la plaque réfléchissante 165 fixée sur le berceau porteur 140.

L'automatisation supprime toutes interventions de la part de l'utilisateur lors du fonctionnement de la centrale de repassage 185, hormis les interventions nécessaires à la mise en route. En particulier, toutes les manipulations pour réalimenter en eau le réservoir du fer sont supprimées. L'objectif est d'alimenter automatiquement le réservoir du fer de la quantité d'eau, proche de la température d' évaporation, nécessaire et suffisante pour assurer une durée de travail de repassage courte, au moins égale à celle d'une séquence moyenne de repassage, par exemple comprise entre 1,5 minute et 2 minutes.

Les critères de fonctionnement déterminés pour la centrale de repassage 110 semi-automatique peuvent être conservés. Le fer 2 de la centrale de repassage 185 peut comprendre un nouveau réservoir 212 en remplacement du réservoir 26, dont la capacité est inférieure à celle du réservoir 26, par exemple comprise entre 8 cl et 12 cl.

La centrale de repassage 185 peut, en outre, comprendre un moyen de détection de la quantité d'eau restant dans le réservoir 212 lorsque le fer est reposé sur son socle. Cette détection peut se faire par pesée, détection visuelle ou autre. Il peut être choisi de détecter la présence d'eau ou non, lorsque le fer est posé sur son socle, entre un capteur haut 210 et un capteur bas 211 situés à des niveaux différents dans le réservoir 212. Ces capteurs sont reliés au dispositif de commande électronique 200 par un câble à deux conducteurs 213.

Une réduction de la quantité d'eau à chauffer est obtenue par l'emploi d'un bouilleur réduit 190. La contenance du bouilleur 190 peut se situer entre 10 cl et 13 cl et sa puissance de chauffage peut être entre 200 W et 250 W.

Il peut ainsi être obtenu :

- Une diminution de la quantité d'eau embarquée dans le réservoir 212 du fer. Par rapport à un réservoir classique dont la capacité est comprise habituellement entre 18 cl et 30 cl, cette diminution peut atteindre entre 15 cl et 20 cl, soit une réduction du poids du fer, en début de séquence, de l'ordre de 150 g à 200 g.

- Une diminution de la puissance consommée pour monter en température, maintenir en température et vaporiser l'eau contenue dans le bouilleur réduit 190. Cette économie de consommation peut être comprise entre 100 W et 200 W.

- Un allongement de la durée d'autonomie du fer, en substituant à la diminution de la masse d'eau économisée dans le réservoir 212 une augmentation de la masse d'aluminium constituant la réserve d'énergie thermique de la semelle par exemple en augmentant l'épaisseur Ep de celle-ci.

L'amélioration des performances de la centrale 185 peut se caractériser par : - une limitation du remplissage en eau du réservoir du fer à l'exécution d'une ou deux séquences de repassage seulement, soit par exemple un apport, à chaque alimentation, compris entre 2 cl et 10 cl ;

- une limitation de l'injection d'eau chaude prête à la vaporisation, à partir d'un bouilleur réduit 190, à la seule quantité correspondante au nouveau besoin défini ci-dessus ;

- une diminution ou une redistribution équilibrée de la puissance électrique économisée, consécutive à la diminution de la quantité d'eau à chauffer ; et

- une possibilité d'obtenir des débits vapeurs équivalents à ceux des générateurs de vapeurs connus, grâce à la capacité d'augmentation de la quantité d'eau vaporisée du fait de sa température élevée en sortie de goutte à goutte dans le fer 2.

La figure 13 représente un autre mode de réalisation d'une centrale de repassage 215 à commande entièrement automatique.

La centrale de repassage 215 comprend l'ensemble des éléments mécaniques de la centrale de repassage 185, soit :

- le sous-ensemble chauffant 103 ;

- l'ensemble réservoir porteur 145 ;

- les autres éléments participant à la fonction eau dont essentiellement le bouilleur réduit 190 et la mini-pompe 147 ; et

- le nez mobile 193.

La centrale de repassage 215 comprend, en outre, les éléments relatifs à la sécurité et au pilotage affectés à ces fonctions de la centrale 185.

A la différence de la centrale 185, la centrale 215 comprend un sous-ensemble d'injection directe 220 comportant :

- un nouveau réservoir 221 ; et

- un embout d'injection 227.

Le nouveau réservoir 221 a la même contenance que le réservoir 212 pour conserver des performances identiques aux deux versions automatiques de socles réservoirs. Il comprend, dans sa partie avant, un goutte à goutte, et est adapté à la suppression de la navette 139, qui se traduira visuellement, par ailleurs, dans la semelle du fer sans fil, par la disparition du trou nécessaire à son passage. Le réservoir 221 comprend, dans sa partie arrière, une excroissance 221a équipée d'un embout femelle 222 muni d'un trou d'accostage 222a pouvant comprendre un chanfrein d'entrée 222b important. L'embout femelle 222 est équipé de deux joints toriques 223, et intègre un anti-retour constitué d'une bille sphérique 224, d'un ressort 225, et d'un bouchon 226.

L'embout d'injection 227 comprend un plot élastique 227a surmoulant un bec d'injection 228 et un embout de raccordement 229 avec un tube d'alimentation 230 qui remplace le tuyau silicone 35.

La centrale 215 a, de façon avantageuse, un prix de revient plus bas que la centrale 185 dû à la suppression d'une partie des éléments contenus dans la centrale 185 et d'une simplification de construction.

Toutefois, la centrale 215 peut présenter un risque de sécurité électrique. En effet, le fait de ramener à l'arrière du fer la recharge en eau, par un dispositif d'alimentation discontinue installé dans la proximité de l'alimentation électrique, peut entraîner, soit par la présence de gouttelettes d'eau restantes dans l'embout femelle 222, soit par fausse manoeuvre d'un retrait du fer trop lent ou encore d'une usure importante des joints, ou de condensation localisée, une présence d'eau résiduelle pouvant provoquer accidentellement une liaison électrique entre les parties sous tension et des parties de l'arrière du fer au contact de l'utilisateur.

La centrale 215 peut en outre présenter un risque de pénibilité lié à la mauvaise ergonomie engendrée par le fait qu'il faut, pour mettre le fer en place, bien le guider et appuyer pour faire pénétrer le bec d'injection 228 dans l'embout femelle 222. II faut de même appliquer un effort au moins identique pour effectuer le retrait et récupérer le fer chargé. On estime qu'il faut développer un effort compris entre 100 g et 300 g à chaque manoeuvre, en fonction du serrage exercé par les joints toriques 223. Compte tenu de la position de l'utilisateur par rapport sa table de travail et à son outil de repassage, cette gestuelle peut ne pas être ergonomique et peut rapidement entraîner une fatigue non négligeable.

La centrale 215 est davantage destinée à une utilisation de courte durée, inférieure par exemple à 30 minutes, tandis que la centrale 185 est destinée à toutes les autres utilisations.

Il reste possible à l'homme de l'art de supprimer le risque lié à l'ergonomie en construisant, à partir des différents modes de réalisation décrits précédemment, un socle réservoir reprenant le principe d'une canule d'injection mobile qui serait située à l'arrière du fer, mais il devra impérativement savoir, d'une part, que le coût de revient sera plus important, d'autre part qu'il devra mettre en place des précautions d'isolation supplémentaires pour garantir la sécurité de l'utilisateur.

La figure 14 représente, de façon partielle, un autre mode de réalisation différent d'une centrale de repassage 240 à commande entièrement automatique.

La centrale de repassage 240 comprend l'ensemble des éléments mécaniques de la centrale de repassage 185 soit :

- le sous ensemble chauffant 103 ;

- l'ensemble réservoir porteur 145, non visible en figure

14 ;

- les autres éléments participant à la fonction eau dont essentiellement le bouilleur réduit 190 et la mini pompe 147, non visibles en figure 14.

La centrale de repassage 240 comprend, en outre, les éléments relatifs à la sécurité et au pilotage affectés à ces fonctions de la centrale 185.

Par rapport aux centrales 185 et 215, la centrale 240 comporte un dispositif d'injection directe nasale 241 situé sur l'avant du fer 2, et un nouveau réservoir de fer 242 qui a la même contenance que le réservoir 212 pour conserver des performances identiques aux versions automatiques de centrales de repassage décrites précédemment. Il comprend dans sa partie avant un goutte à goutte et est adapté à la suppression de la navette 139 qui se traduit visuellement dans la semelle 4 du fer par la disparition du trou nécessaire à son passage.

Le nouveau réservoir 242 comporte une pointe 242a qui épouse la forme du nez de fer 244 et est équipée d'un réceptacle 243.

Le sous-ensemble d'injection nasale 241 est extrapolé du nez de serrage 193. Il comporte une partie porte canule 241a qui vient en substitution de la cloison 193a et il est repris à l'identique, du nez de serrage 193, les éléments constitutifs suivants :

- le ruban élastique 98 et l'axe 102 ;

- le bras porteur 241b remplaçant le bras porteur 193b ;

- le plot de coincement 241c remplaçant le plot de coincement 193c ;

- l'ensemble des éléments de motorisation, soit la noix femelle 194, l'ensemble de motorisation 196 et la tige filetée 195.

La partie porte canule 241a emprisonne entre un plat de jonction 241d et des parois latérales 241e, un porte embout 244, élastique, surmoulant d'une part une canule d'injection courbe 246 et d'autre part un tube 247 sur lequel est emmanché le tuyau de raccordement 248 en silicone reliant le sous ensemble d'injection nasale 241 à la mini pompe 147.

La fonction du porte canule 241a est de permettre l'introduction de la canule d'injection courbe 245 dans le réceptacle 243 en pivotant autour de l'axe 102. L'étanchéité de la liaison est assurée par un dispositif 243a de type dit " bec de canard " utilisé notamment dans les dispositifs de plongée sous- marine constitué de deux lamelles 243b plaquées l'une contre l'autre qui remplissent une double fonction : elles épousent le contour de la canule d'injection courbe 245 lorsqu'elle est insérée entre elles et, elles assurent une fois la canule d'injection courbe retirée, l'étanchéité intérieure car elles se referment l'une contre l'autre.

La centrale 240 est de construction simple et très économique, mais présente l'inconvénient que la canule d'injection 246 est en exergue sur le dessus de la centrale, où elle est très exposée et risque de subir des chocs répétés lors de la remise en place du fer sur son socle.

Des modes de réalisation particuliers ont été décrits. Diverses variantes et modifications apparaîtront à l'homme de l'art. Bien que dans les modes de réalisation décrits précédemment, les moyens de chauffage du fer ou du socle comprennent des ECT, il est clair que d'autres types de moyens de chauffage peuvent être utilisés. A titre d'exemple, les moyens de chauffage du fer et/ou du socle peuvent correspondre à des éléments chauffants plats surmoulés ou à des céramiques à coefficient de température positif (CTP) . De plus, bien que dans les modes de réalisation décrits précédemment, le bouilleur 20, 127, 190 soit disposé dans le réservoir 22, 145 logé dans le socle 3, il est clair que le bouilleur peut être agencé à l'extérieur du premier réservoir et alimenté par de l'eau provenant du réservoir 22, 145.

En outre, divers modes de réalisation avec diverses variantes ont été décrits ci-dessus. On note que l'homme de l'art peut combiner divers éléments de ces divers modes de réalisation et variantes sans faire preuve d'activité inventive. En particulier, le sous-ensemble d'injection directe 220 de la centrale 215 décrite précédemment en relation avec la figure 12 peut être utilisé avec la centrale 110 à commande semi-automatique.