SYSTEME DE REPASSAGE

Domaine de l'invention

L'invention se situe dans le domaine du repassage et plus précisément celui des fers à repasser.

Etat de la technique

Un fer à repasser connu dans l'état de la technique est décrit par exemple dans la demande PCT WO 02/090641. Dans cette publication, la semelle du fer comprend une chambre de vaporisation reliée à des orifices de sortie par lesquels la vapeur est injectée dans le tissus à repasser afin d'en améliorer le repassage.

Exposé général de l'invention Un des problèmes que la présente invention se propose de résoudre est la relaxation des tensions résiduelles internes des tissus faisant suite au lavage et au séchage, et cela au moment du repassage, dans le but d'obtenir un repassage plus rapide et de meilleure qualité.

Dans l'invention, la solution du problème précité consiste à placer, sous la semelle du fer à repasser, un ou plusieurs bossages qui font des reliefs par rapport à la surface de la semelle, et qui travaillent les tissus mécaniquement au moment où le fer est passé sur le tissu.

De la vapeur peut être injectée par des orifices pratiqués dans les bossages eux- mêmes, ou entre les bossages.

Dans un mode de réalisation de l'invention particulièrement intéressant (voir la Fig.1 , vue de dessous et la Fig. 2, vue en coupe) la semelle du fer est équipée d'un bossage en relief en forme de V, dans lequel est inséré un orifice longitudinal en forme de fente, pour la sortie de vapeur, et permettant l'injection de la vapeur dans le tissu par le bossage lui-même.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, (voir la Fig.3, vue de dessous) la semelle du fer est équipée d'un bossage en relief en forme de V, dans lequel sont pratiquées plusieurs ouvertures pour le passage de la vapeur.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la semelle du fer est équipée de deux bossages en relief en forme de V, (voir la Fig.4) entre lesquels est pratiquée une ouverture longitudinale en forme de fente, ou plusieurs ouvertures (voir la Fig.5) pour le passage de la vapeur.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le fer est muni de plusieurs bossages en relief, circulaires (voir la Fig.6, vue de dessous et la Fig.7, vue en coupe), ou longitudinaux (voir la Fig. 8) dans lesquels sont insérées des ouvertures pour le passage de la vapeur, ou entre lesquels sont pratiquées des ouvertures pour la vapeur (voir la Fig.9).

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la semelle du fer est équipée de plusieurs bossages transversaux (voir la Fig.10) entre lesquels sont pratiquées des ouvertures pour le passage de la vapeur. Il va sans dire que la vapeur peut aussi être injectée par des orifices multiples ou longitudinaux situés sur les bossages transversaux eux-mêmes.

Exposé détaillé de l'invention

L'invention est décrite plus en détail ci-après au moyen d'un exemple illustré par les deux figures 1 et 2. Bien entendu, comme on le comprend aisément, les principes exposés s'appliquent aux autres figures illustrant l'invention et dans lesquelles les éléments correspondants sont référencés de façon identique.

La Figure 1 représente la semelle d'un fer à repasser vue de dessous. Sur la surface 1 de la semelle en contact avec le tissu à repasser , la semelle 1 comporte un relief en forme de bossage 2 dans lequel est disposée une ouverture pour la sortie de la vapeur 3.

La Figure 2 représente le fer à repasser et sa semelle vus de l'arrière, en coupe.

Sur la partie 1 de la semelle en contact avec le tissu à repasser, la semelle comporte une entrée d'eau, ou dans le cas d'une connexion du fer à un générateur de vapeur séparé, une entrée de vapeur 4.

Un relief en forme de bossage 2 se trouve sous la semelle, sur la partie en contact avec le tissu. Dans le bossage 2 est disposée une ouverture 3 pour la sortie de la vapeur dans le tissu.

Lorsqu'on déplace le fer sur le tissu pour le repasser, le bossage travaille le tissu dans la souplesse du molleton de la table à repasser et relaxe les tensions résiduelles du tissu.

Ainsi le tissu relaxé sort du repassage parfaitement lissé.

Comme on le comprend aisément, le principe de l'invention s'applique non seulement aux fers de repassage tels qu'illustrés dans les figures 1 à 10, mais aussi aux calandres de repassage comme l'exemple illustré à la figure 1 1.

Il va de soi que l'invention ne se limite pas aux exemples précités. Concernant le lissage des tissus dans les calandres, on peut également ajouter sur la partie fixe et chauffante un ou plusieurs bossages, avec injection de vapeur ou non, afin de relaxer les tensions internes aux tissus suite au lavage et séchage, et améliorer la qualité du repassage.