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Patent Searching and Data


Title:
ITEM OF CLOTHING HAVING A STACK OF THERMAL INSULATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/150029
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an item of clothing, of the type comprising, on at least one optimised insulating area of the item, a plurality of layers of materials which are superposed on one another in a stack (18), the stack comprising, between a visible outer layer and the inner contact layer, a main set of thermal insulation (26) having a layer of three-dimensional spacer material (32) having a thickness of at least one millimetre. On either side of the layer of three-dimensional spacer material (32), a first and second nonwoven insulating textile layer (28) can be provided, each having a grammage of between 30 and 120 grammes per square metre. The layer of three-dimensional spacer material (32) can have a metallisation.

Inventors:
DUFLOS SOPHIE (FR)
GALLAIS ALAIN (VN)
Application Number:
PCT/FR2019/050185
Publication Date:
August 08, 2019
Filing Date:
January 29, 2019
Export Citation:
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Assignee:
CREATIONS FUSALP (FR)
International Classes:
A41D31/06; A41D3/00; A41D13/005; A41D17/00; A42B1/00; A43B1/00
Domestic Patent References:
WO2011063472A12011-06-03
WO2016188218A12016-12-01
Foreign References:
US20140356574A12014-12-04
US20170367917A12017-12-28
US20170196275A12017-07-13
US4588635A1986-05-13
CN108374228A2018-08-07
Attorney, Agent or Firm:
PUTET, Gilles (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 - Article vestimentaire, du type comportant, sur au moins une zone d'isolation optimisée de l'article, plusieurs couches de matériaux qui sont superposées les unes par rapport aux autres selon un empilement (18), caractérisée en ce que l'empilement comporte au moins une couche externe apparente (20) formant une face la plus externe de l'article, une couche interne de contact (24) formant une face la plus interne de l'article, et, entre la couche externe apparente et la couche interne de contact, un ensemble principal d'isolation thermique (26), ayant au moins

- sur un côté externe, une première couche textile d'isolation non tissée (28) ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré ;

- sur un côté interne, une deuxième couche textile d'isolation non tissée (30) ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré ;

- entre la première couche textile d'isolation non tissée (28) et la deuxième couche textile d'isolation non tissée (30), une couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) présentant une épaisseur d'au moins 1 millimètre.

2 - Article vestimentaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) est réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres.

3 - Article vestimentaire selon la revendication 2, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) est réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres ayant une première face formée d'un maillage de fils et formant une première face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32), une deuxième couche de surface formée d'un maillage de fils et formant une deuxième face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32), et une structure de liaison entre les deux faces qui est aussi formée par le maillage et qui présente des segments de fils orientés selon une direction non parallèle à un plan d'extension théorique de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel

(32).

4 - Article vestimentaire selon la revendication 3, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) est réalisée par tricotage.

5 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) comporte des fibres synthétiques.

6 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) est réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres synthétiques.

7 - Article vestimentaire selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'une au moins des couches textiles d'isolation non tissées (28, 30) comporte une ouate.

8 - Article vestimentaire selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'une au moins des couches textiles d'isolation non tissées (28, 30) comporte une ouate de fibres synthétiques.

9 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, sur au moins une zone d'isolation optimisée et métallisée de l'article, l'empilement (18) comporte au moins une couche de matériau métallisé.

10 - Article vestimentaire selon la revendication 9, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) présente une métallisation.

11 - Article vestimentaire selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel présente une métallisation sur au moins une face interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32).

12 - Article vestimentaire selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) est réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres métallisées. 13 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) est réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres dont une partie au moins sont des fibres métallisées, notamment de fibres synthétiques métallisées.

14 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) comporte de fils métallisés.

15 - Article vestimentaire selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'un fil métallisé est obtenu par enduction d'un fil textile avec un enduit métallisé.

16 - Article vestimentaire selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'un fil métallisé est obtenu par incorporation de fibres métalliques ou de particules métalliques dans un fil textile.

17 - Article vestimentaire selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'un fil métallisé est un fil métallique.

18 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 10 à 16, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) présente une métallisation sur une seule de ses faces et par sur l'autre de ses faces.

19 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 10 à 18, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) présente une métallisation sous la forme d'éléments métallisés insérés dans un assemblage tridimensionnel de fibres.

20 - Article vestimentaire selon la revendication 9, caractérisé en ce que la couche de matériau métallisé comprend une couche textile support qui est distincte (40) de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel et qui présente une métallisation.

21 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'empilement (18) comporte au moins un organe de chauffage agencé du côté interne de l'empilement par rapport à l'au moins une couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32). 22 - Article vestimentaire selon la revendication 21, caractérisé en ce que l'organe de chauffage comporte au moins un organe de chauffage fixé sur une face interne (36) de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel

(32).

23 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 21 ou 22, caractérisé en ce que l'organe de chauffage comporte au moins une résistance électrique chauffante.

24 - Article vestimentaire, du type comportant, sur au moins une zone d'isolation de l'article, plusieurs couches de matériaux qui sont superposées les unes par rapport aux autres selon un empilement (18), l'empilement comportant au moins une couche externe apparente (20) formant une face la plus externe de l'article, une couche interne de contact (24) formant une face la plus interne de l'article, et, entre la couche externe apparente et la couche interne de contact, un ensemble principal d'isolation thermique (26), ayant au moins une couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32), présentant une épaisseur d'au moins 1 millimètre, caractérisé en ce que, sur au moins une zone d'isolation métallisée de l'article, la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) présente une métallisation.

25 - Article vestimentaire selon la revendication 24, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel présente une métallisation sur au moins une face interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32).

26 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 24 ou 25, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel présente une métallisation en étant réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres dont une partie au moins sont des fibres métallisées, notamment de fibres synthétiques métallisées.

27 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 24 à 26, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) est réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres dont l'intégralité sont des fibres métallisées. 28 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 24 à 27, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) comporte des fils métallisés.

29 - Article vestimentaire selon la revendication 28, caractérisé en ce qu'un fil métallisé est obtenu par enduction d'un fil textile avec un enduit métallisé.

30 - Article vestimentaire selon la revendication 28, caractérisé en ce qu'un fil métallisé est obtenu par incorporation de fibres métalliques ou de particules métalliques dans un fil textile.

31 - Article vestimentaire selon la revendication 28, caractérisé en ce qu'un fil métallisé est un fil métallique.

32 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 24 à 31, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) présente une métallisation sur une seule de ses faces et pas sur l'autre de ses faces.

33 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 24 à 31, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) présente une métallisation sous la forme d'éléments métallisés insérés dans un assemblage tridimensionnel de fibres.

34 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 24 à 33, caractérisé en ce que l'ensemble principal d'isolation thermique (26) comporte par ailleurs au moins une couche textile d'isolation non tissée (28, 30) ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré.

35 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 24 à 34, caractérisé en ce que l'ensemble principal d'isolation thermique (26) comporte,

- sur un côté externe par rapport à la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32), une première couche textile d'isolation non tissée (28) ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré ;

- sur un côté interne par rapport à la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32), une deuxième couche textile d'isolation non tissée (30) ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré.

36 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 34 ou 35, caractérisé en ce que l'une au moins des couches textiles d'isolation non tissées (28, 30) comporte une ouate, notamment une ouate de de fibres synthétiques.

37 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendication 24 à

36, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) est réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres synthétiques ayant une première face formée d'un maillage de fils et formant une première face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32), une deuxième couche de surface formée d'un maillage de fils et formant une deuxième face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32), et une structure de liaison entre les deux faces qui est aussi formée par le maillage et qui présente des segments de fils orientés selon une direction non parallèle à un plan d'extension théorique de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32).

38 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications 24 à

37, caractérisé en ce que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32) est réalisée par tricotage.

39 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications 24 à

38, caractérisé en ce que l'empilement (18) comporte au moins un organe de chauffage agencé du côté interne de l'empilement par rapport à l'au moins une couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32).

40 - Article vestimentaire selon la revendication 39, caractérisé en ce que l'organe de chauffage comporte au moins un organe de chauffage fixé sur une face interne (36) de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32).

41 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 39 ou 40, caractérisé en ce que l'organe de chauffage comporte au moins une résistance électrique chauffante. 42 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications 24 à 41, caractérisé en ce que, sur au moins une zone de l'article, l'empilement comprend une couche de matériau métallisé comprenant une couche textile support qui est distincte (40) de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel et qui présente une métallisation.

43 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 20 ou 42, caractérisé en ce que la couche de matériau métallisé comprenant une couche textile support distincte est fixée sur une face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel (32).

44 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, sur au moins une zone d'isolation de l'article, l'ensemble principal d'isolation thermique (26) est agencé dans l'empilement (18) entre, sur un côté externe, une première couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau (42), et, sur un côté interne, une deuxième couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau (44).

45 - Article vestimentaire selon la revendication 44, caractérisé en ce que la première couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau (42) présente une perméabilité à la vapeur d'eau supérieure à 3000 g/m2/24h, et la deuxième couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau (44) présente une perméabilité à la vapeur d'eau supérieure à 5000 g/m2/24h.

46 - Article vestimentaire selon l'une des revendications 44 ou 45, caractérisé en ce que la deuxième couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau (44) présente une perméabilité à la vapeur d'eau qui est supérieure à la perméabilité à la vapeur d'eau de la première couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau (42), par exemple d'au moins 20 % supérieure.

47 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications 44 à 45, caractérisé en ce que la première couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau (42) présente une imperméabilité à l'eau supérieure à 3000 Schmerber. 48 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications 44 à 47, caractérisé en ce que la deuxième couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau (44) présente une imperméabilité à l'eau supérieure à 3000 Schmerber.

49 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'article vestimentaire (10) est l'un parmi une veste, un pantalon, un gant, une chaussure, une casquette, un bonnet, une guêtre.

50 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la couche externe apparente (20) comporte un tissu ou un cuir.

51 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la zone d'isolation métallisée et/ou optimisée de l'article vestimentaire ne forme qu'une partie de l'article vestimentaire.

52 - Article vestimentaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 50, caractérisé en ce que la zone d'isolation métallisée et/ou optimisée de l'article vestimentaire recouvre l'ensemble de l'article vestimentaire.

Description:
ARTICLE VESTIMENTAIRE AYANT UN EMPILEMENT D'ISOLATION THERMIQUE

L'invention concerne un article vestimentaire ayant un empilement d'isolation thermique.

Au sens de l'invention, un article vestimentaire peut notamment être une veste, un pantalon ou un gant. L'article vestimentaire peut notamment être destiné à la pratique d'une activité sportive hivernale en extérieur, notamment en montagne.

De tels articles vestimentaires doivent offrir une isolation thermique optimale, tout en limitant leur poids, leur encombrement, et en conservant une souplesse suffisante pour limiter l'entrave aux mouvements du corps du porteur de l'article.

Pour assurer une isolation thermique efficace, il est connu de construire l'article vestimentaire, au moins en partie, en assemblant un empilement de différentes couches de matériaux, notamment de matériaux textiles, de différents types, de différentes épaisseurs, dans des ordres d'empilement différents. De nombreuses propositions ont été faites concernant de tels empilements.

L'invention vise à proposer une construction d'un article vestimentaire mettant en œuvre, sur au moins une zone d'isolation optimisée du vêtement, un empilement de couches de matériaux offrant un compromis optimisé entre l'isolation thermique, le poids et l'encombrement en épaisseur du vêtement.

Dans ce but, l'invention propose, selon un premier aspect, un article vestimentaire, du type comportant, sur au moins une zone d'isolation optimisée de l'article, plusieurs couches de matériaux qui sont superposées les unes par rapport aux autres selon un empilement, caractérisée en ce que l'empilement comporte au moins une couche externe apparente formant une face la plus externe de l'article, une couche interne de contact formant une face la plus interne de l'article, et, entre la couche externe apparente et la couche interne de contact, un ensemble principal d'isolation thermique, ayant au moins : - sur un côté externe, une première couche textile d'isolation non tissée ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré ;

- sur un côté interne, une deuxième couche textile d'isolation non tissée ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré ;

- entre la première couche textile d'isolation non tissée et la deuxième couche textile d'isolation non tissée, une couche de matériau intercalaire tridimensionnel, présentant une épaisseur d'au moins 1 millimètre.

Selon d'autres caractéristiques optionnelles de l'invention, prises seules ou en combinaison :

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut comporter des fibres synthétiques.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut être réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres, qui peuvent être ou comprendre des fibres synthétiques.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut être réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres, qui peuvent être ou comprendre des fibres synthétiques, l'assemblage ayant une première face formée d'un maillage de fils et formant une première face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel, une deuxième couche de surface formée d'un maillage de fils et formant une deuxième face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel, et une structure de liaison entre les deux faces qui est aussi formée par le maillage et qui présente des segments de fils orientés selon une direction non parallèle à un plan d'extension théorique de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut être réalisée par tricotage.

- L'une au moins des couches textiles d'isolation non tissées peut comporter une ouate. - L'une au moins des couches textiles d'isolation non tissées peut comporter une ouate de fibres synthétiques.

- Sur au moins une zone d'isolation optimisée et métallisée de l'article, l'empilement peut comporter au moins une couche de matériau métallisé.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut présenter une métallisation, par exemple sur au moins une face interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut être réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres métallisées, et/ou sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres dont une partie au moins sont des fibres métallisées, notamment de fibres synthétiques métallisées.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut comporter de fils métallisés, par exemple des fils métalliques et/ou des fils obtenus par enduction d'un fil textile avec un enduit métallisé, et/ou des fils obtenus par incorporation de fibres métalliques ou de particules métalliques dans un fil textile.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut présenter une métallisation sur au moins une face interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut être réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres métallisées.

- L'empilement peut comporter au moins un organe de chauffage agencé du côté interne de l'empilement par rapport à l'au moins une couche de matériau intercalaire tridimensionnel, éventuellement fixé sur une face interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel. L'organe de chauffage peut comporter au moins une résistance électrique chauffante. L'invention concerne aussi, selon un autre aspect, un article vestimentaire, du type comportant, sur au moins une zone d'isolation de l'article, plusieurs couches de matériaux qui sont superposées les unes par rapport aux autres selon un empilement, l'empilement comportant au moins une couche externe apparente formant une face la plus externe de l'article, une couche interne de contact formant une face la plus interne de l'article, et, entre la couche externe apparente et la couche interne de contact, un ensemble principal d'isolation thermique, ayant au moins une couche de matériau intercalaire tridimensionnel présentant une épaisseur d'au moins 1 millimètre, caractérisé en ce que, sur au moins une zone d'isolation métallisée de l'article, la couche de matériau intercalaire tridimensionnel présente une métallisation.

Selon d'autres caractéristiques optionnelles de l'invention, prises seules ou en combinaison :

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut présenter une métallisation sur au moins une face interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut présenter une métallisation en étant réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres dont une partie au moins sont des fibres métallisées, notamment de fibres synthétiques métallisées.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut être réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres dont l'intégralité sont des fibres métallisées.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut comporter des fils métallisés obtenus par enduction d'un fil textile avec un enduit métallisé, et/ou des fils métallisés obtenus par incorporation de fibres métalliques ou de particules métalliques dans un fil textile, et/ou des fils métalliques.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut présenter une métallisation sur une seule de ses faces et pas sur l'autre de ses faces.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut présenter une métallisation sous la forme d'éléments métallisés insérés dans un assemblage tridimensionnel de fibres. - L'ensemble principal d'isolation thermique peut comporter par ailleurs au moins une couche textile d'isolation non tissée ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré.

- L'ensemble principal d'isolation thermique peut comporter :

sur un côté externe par rapport à la couche de matériau intercalaire tridimensionnel, une première couche textile d'isolation non tissée ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré ;

sur un côté interne par rapport à la couche de matériau intercalaire tridimensionnel, une deuxième couche textile d'isolation non tissée ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré.

- L'une au moins des couches textiles d'isolation non tissées peut comporter une ouate, notamment une ouate de de fibres synthétiques.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut être réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres synthétiques ayant une première face formée d'un maillage de fils et formant une première face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel, une deuxième couche de surface formée d'un maillage de fils et formant une deuxième face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel, et une structure de liaison entre les deux faces qui est aussi formée par le maillage et qui présente des segments de fils orientés selon une direction non parallèle à un plan d'extension théorique de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel.

- La couche de matériau intercalaire tridimensionnel peut être réalisée par tricotage.

- L'empilement peut comporter au moins un organe de chauffage agencé du côté interne de l'empilement par rapport à l'au moins une couche de matériau intercalaire tridimensionnel, éventuellement fixé sur une face interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel. L'organe de chauffage peut comporter au moins une résistance électrique chauffante.

- Sur au moins une zone de l'article, l'empilement peut comprendre une couche de matériau métallisé comprenant une couche textile support qui est distincte de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel et qui présente une métallisation.

En combinaison avec l'un ou l'autre des deux aspects de l'invention mentionnés ci-dessus, l'invention peut aussi comporter l'une ou l'autre des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

- La couche de matériau métallisé peut comprendre une couche textile support qui est distincte de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel présentant une métallisation.

- La couche de matériau métallisé comprenant une couche textile support distincte peut être fixée sur une face de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel.

- Sur au moins une zone d'isolation de l'article, l'ensemble principal d'isolation thermique peut être agencé dans l'empilement entre, sur un côté externe, une première couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau, et, sur un côté interne, une deuxième couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau.

- La première couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau peut présenter une perméabilité à la vapeur d'eau supérieure à 3000 g/m2/24h, et la deuxième couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau peut présenter une perméabilité à la vapeur d'eau supérieure à 5000 g/m2/24h.

- La deuxième couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau peut présenter une perméabilité à la vapeur d'eau qui est supérieure à la perméabilité à la vapeur d'eau de la première couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau, par exemple d'au moins 20 % supérieure.

- La première couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau peut présenter une imperméabilité à l'eau supérieure à 3000 Schmerber. - La deuxième couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau peut présenter une imperméabilité à l'eau supérieure à 3000 Schmerber.

- L'article vestimentaire peut être l'un parmi une veste, un pantalon, un gant, une chaussure, une casquette, un bonnet, une guêtre.

- La couche externe apparente peut comporter un tissu ou un cuir.

- La zone d'isolation métallisée et/ou optimisée de l'article vestimentaire peut ne former qu'une partie de l'article vestimentaire, ou, au contraire, peut recouvrir l'ensemble de l'article vestimentaire.

Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d’exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l’objet de l’invention.

Les Figures IA à 1D, 5 et 6 sont des vues schématiques éclatées en section illustrant 4 variantes d'empilement de couches de matériaux pour la formation d'un article vestimentaire selon un premier aspect de l'invention.

La Figure 2 est une vue en section d'un empilement dans lequel les couches de l'empilement sont en contact les unes avec les autres.

Les Figures 3A et 3B sont des vues respectivement de devant et de derrière d'une veste 10, sur laquelle on a illustré une zone d'isolation optimisée ne formant qu'une partie de l'article vestimentaire.

La Figure 4 est une vue schématique éclatée en section illustrant un empilement de couches de matériaux pour la formation d'un article vestimentaire selon un autre aspect de l'invention.

Les Figures 7A et 7B sont des vues respectivement de devant et de derrière d'une veste 10, sur laquelle on a illustré une zone d'isolation optimisée et/ou métallisée ne formant qu'une partie de l'article vestimentaire et comportant un organe de chauffage. L'invention concerne un article vestimentaire 10 qui peut être notamment mais sans limitation une veste, un pantalon, un gant, une chaussure, une casquette, un bonnet, une guêtre, etc.... Cet article vestimentaire est notamment adapté pour une utilisation en extérieur, par exemple adapté pour la pratique d'une activité sportive hivernale.

Comme on le verra plus en détail par la suite, l'article vestimentaire comporte au moins une zone d'isolation optimisée et/ou métallisée, qui peut correspondre à l'intégralité de l'article ou à seulement une partie de cet article.

On a ainsi illustré sur les Figs. 3A et 3B une veste 10, de préférence destinée à la pratique du ski. Cette veste présente une face avant 12, destinée à venir en regard du torse et de l'abdomen d'un utilisateur portant la veste, une face arrière 14 destinée à venir en regard du dos de l'utilisateur, et des manches 16. Ainsi, dans l'exemple illustré, on peut prévoir que seules les faces avant et arrière de la veste 10 sont traitées comme des zones d'isolation optimisées et/ou métallisée, incorporant un empilement selon au moins un aspect de l'invention, tandis que les manches de la veste ne comprendraient pas d'empilement selon l'invention. De même, on pourrait prévoir que seule une partie de la face avant, et/ou seule une partie de la face arrière de la veste soit pourvue d'un empilement selon au moins un aspect de l'invention pour former une zone d'isolation optimisée et/ou métallisée restreinte.

De manière générale, au moins sur une zone d'isolation optimisée et / ou métallisée de l'article, on retrouve plusieurs couches de matériaux qui sont superposées les unes par rapport aux autres selon un empilement 18. Les Figs. IA à 1D, ainsi que les Figs. 4 à 6, illustrent plusieurs de tels empilements. Dans les considérations ci-dessus, on considérera que l'empilement 18 est à plat, donc contenu dans, ou parallèle à, un plan d'extension théorique de l'empilement. Il va de soi que l'empilement présente la souplesse nécessaire à la réalisation d'un article d'habillement confortable, donc pourra se conformer à tout instant sans effort à la morphologie de l'utilisateur et à ses mouvements. L'empilement pourra donc se conformer dans des configurations complexes non planes, non parallèles au plan d'extension. Pour tous les aspects de l'invention, l'empilement 18 comporte au moins une couche externe 20, apparente, formant une face externe 22 la plus externe de l'article. Cette couche externe est par exemple réalisée sous la forme d'un tissu, ou d'un cuir. Cette couche externe peut présenter, notamment sur sa face externe 22, un ou plusieurs traitement ou revêtement (non représentés), par exemple en vue d'augmenter ou favoriser la déperlance de l'eau sur cette face externe, ou par exemple en vue d'augmenter ou favoriser la résistance à d'autres agents extérieurs (tâches, UVs, etc...).

L'empilement 18 comporte aussi, pour tous les aspects de l'invention, au moins une couche interne 24 de contact formant une face la plus interne de l'article, donc tournée vers l'utilisateur qui porte l'article. Cette couche interne 24, parfois appelée doublure interne, peut être choisie pour avoir des qualités de grande perméabilité à la vapeur d'eau. De préférence, cette couche interne 24 de contact présente par ailleurs un effet de capillarité pour l'eau liquide, pour faciliter le transfert de l'eau liquide, provenant de la transpiration ou de la condensation, vers l'extérieur. Cette couche interne peut être réalisée sous la forme d'un tissu, d'un tricot, d'un filet, etc....

Entre la couche externe 20 apparente et la couche interne 24 de contact, l'empilement 18 comporte un ensemble principal d'isolation thermique 26, ayant au moins :

- dans certains modes de réalisation de l'invention, notamment ceux illustrés aux Figs. 1 à 5, sur un côté externe, une première couche textile d'isolation non tissée 28 ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré ;

- dans certains modes de réalisation de l'invention, notamment ceux illustrés aux Figs. 1 à 3 et 5 et 6, sur un côté interne, une deuxième couche textile d'isolation non tissée 30 ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré ;

- pour tous les modes de réalisation de l'invention, entre la couche externe 20 apparente et la couche interne 24 de contact, et entre la première couche textile d'isolation non tissée 28 et la deuxième couche textile d'isolation non tissée 30 lorsque ces deux couches d'isolation sont présentes, une couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, présentant une épaisseur d'au moins 1 millimètre.

Dans une zone d'isolation dite optimisée de l'article, l'ensemble principal d'isolation thermique 26 comporte, sur un côté externe par rapport à la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, une première couche textile d'isolation non tissée 28 ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré, et sur un côté interne par rapport à la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, une deuxième couche textile d'isolation non tissée 30 ayant un grammage compris entre 30 et 120 grammes par mètre carré.

La première couche textile d'isolation non tissée 28 et/ou la deuxième couche textile d'isolation non tissée 30 sont de préférence des ouates formées de fibres textiles, de préférence des fibres textiles synthétiques. Elles mettent en œuvre de préférence majoritairement des fibres de faible diamètre, par exemple compris entre 5 et 50 microns, de préférence compris entre 5 et 25 microns.

Ces deux couches textiles d'isolation non-tissées 28, 30 peuvent notamment appartenir à deux familles de ouates.

Dans une première famille de ouate, les fibres sont agencées selon un agencement propre à donner à la couche une épaisseur importante par rapport à son grammage, les fibres n'étant pas serrées mais au contraire non parallèles entre-elles de manière à être séparées par des espaces d'air. Les fibres ont généralement un diamètre compris entre 5 et 50 microns, voire entre 5 et 25 microns. De telles couches textiles non- tissées sont décrites par exemple dans le document US-4.588.635. Des couches de ce type sont par exemple commercialisées par la société PrimaLoft™. D'autres matériaux de ce type sont commercialisés par la société 3M France, domiciliée Boulevard de l'Oise, 95006 Pontoise Cedex, sous la marque Thinsulate®, ou encore par la société Polartec®, LLC, 300 Brickstone Sq. Andover MA 01810, USA, avec des références connues notamment maintenant sous la marque Polartec® Powerfill®. Des couches de matières non tissée peuvent être réalisées aussi avec des fibres de type THERMOLITE® de la société INVISTA 4123 East 37th Street North Wichita, KS 67220, USA, ou encore avec des fibres de type Sorona® de la société « E.I. du Pont de Nemours and company », Wilmington, DE 19805, USA. Les fibres peuvent par exemple être des fibres à base de polyester, de polyéthylène et/ou de polyamide. Une même couche textile non tissée peut comprendre des fibres de composition, de forme et/ou de dimensions différentes. Ainsi, on peut par exemple prévoir d'utiliser des fibres creuses, et/ou présentant des formes non-circulaires en section. De même, les fibres textiles de telles couches textiles non tissées peuvent emprisonner d'autres composants, y compris du duvet naturel. De préférence, la ou les couches textiles non-tissés est/sont traitées de manière à limiter la rétention d'eau dans la couche, par exemple par un traitement hydrophobe.

Une deuxième famille de ouate est celle des ouates tricotées à base de fils synthétiques, dans des maillages plus ou moins serrés. Ces matériaux ont été popularisés par la société Polartec®, avec des références connues notamment maintenant sous la marque Polartec® Alpha®.

Généralement, une telle couche textile d'isolation non tissée présente une épaisseur qui est comprise entre 2 et 20 millimètres, de préférence entre 2 et 10 millimètres, mesurée selon la norme ISO 9073-2 : 1995.

Dans certains cas, la première et/ou la deuxième couche textile d'isolation sera une couche textile volumineuse au sens de la norme ISO 9073-2: 1995, à savoir qu'elle présentera un taux de compressibilité de 20 % ou plus lorsque la pression exercée varie de 0,1 kPa à 0,5 kPa.

On notera que la première et la deuxième couches textiles d'isolation peuvent être identiques ou différentes. Elles peuvent ainsi différer en appartenant à différentes familles, par leur composition, par leur grammage, par leur épaisseur, etc...

Le grammage, ou masse surfacique, d'une couche textile d'isolation est déterminé avec une précision de +/- 5 grammes par mètre carré pour des couches dont le grammage est inférieur à 50 grammes par mètre carré, et avec une précision de +/- 10 grammes par mètre carré pour des couches dont le grammage est supérieur ou égal à 50 grammes par mètre carré, en pesant un échantillon de la couche textile de superficie connue. On utilisera avantageusement la norme ISO 9073-1 : 1989.

La couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, ci-après désignée couche intercalaire 32, peut être une couche de mousse à cellules ouvertes.

Cependant, de préférence, la couche intercalaire 32 est réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres, plus préférentiellement de fibres synthétiques.

Ainsi, la couche intercalaire peut être réalisée sous la forme d'un maillage de fils, notamment de fils synthétiques, réalisé par tricotage en trois dimensions. Dans l'exemple illustré, la couche intercalaire 32 présente ainsi une face externe 34 et une face interne 36, toute deux formées par le maillage de fils, et une structure de liaison 38 entre les deux faces qui est aussi formée par le maillage et qui présente des segments de fils orientés selon une direction non parallèle au plan d'extension théorique de la couche intercalaire 32. La couche intercalaire peut ainsi comporter pour l'essentiel des fils qui sont généralement à base de polyester, de polyéthylène et/ou de polyamide. Une même couche intercalaire 32 peut comprendre des fils de composition, de forme et/ou de dimensions différentes. Ainsi, on peut par exemple prévoir d'utiliser des fils creux, et/ou présentant des formes non-circulaires en section. De mêmes, une telle couche intercalaire peut emprisonner d'autres composants. La couche intercalaire 32 peut être traitée de manière à limiter la rétention d'eau dans la couche, par exemple par un traitement hydrophobe des fils la composant.

La couche intercalaire 32 peut présenter une face externe 34 et une face interne 36, toute deux formées par le maillage de fils, qui présentent toutes deux une même densité surfacique de mailles, que l'on peut exprimer par le nombre de mailles en surface de la face considérée par unité de surface de la couche intercalaire. En alternative, la couche intercalaire 32 peut présenter une face externe 34 et une face interne 36, toute deux formées par le maillage de fils, qui présentent une densité surfacique de mailles différentes. En d'autres termes, une parmi les faces interne et externe peut être tricotée plus « serrée » que l'autre. Dans ce cas, on peut par exemple prévoir que la face tricotée plus serrée, présentant par exemple une densité surfacique de mailles supérieure à l'autre face, soit la face interne 36.

La couche intercalaire présente une épaisseur supérieure à 1 millimètre, de préférence supérieure ou égale à 1,5 millimètre. Une telle épaisseur minimale est nécessaire pour accroître le niveau d'isolation thermique de manière suffisamment appréciable. En revanche, la couche intercalaire présente de préférence une épaisseur inférieure à 10 millimètres, de préférence inférieure ou égale à 5 millimètres, ceci afin de conserver une souplesse suffisante de l'empilement 18 pour préserver le confort de l'article vestimentaire lorsqu'il est porté par un utilisateur. La couche intercalaire 32 présente par exemple une épaisseur comprise dans la gamme allant de 2 à 3 millimètres. L'épaisseur peut être mesurée selon la norme ISO 9073-2.

Un exemple de réalisation d'une telle couche intercalaire est disponible auprès de la société Asahi Kasei Corporation, sous la marque Cubit™. Une telle couche intercalaire peut être réalisée en totalité ou en partie avec des fibres de type Sorona® de la société « E.I. du Pont de Nemours and company », Wilmington, DE 19805, USA

De telles structures sont notamment utilisées pour leur propriété de grande perméabilité à l'air et à la vapeur d'eau, permettant ainsi une bonne évacuation de l'humidité depuis l'intérieur vers l'extérieur de l'article vestimentaire.

De préférence, la couche intercalaire 32 présente une résistance à la compression, selon une direction perpendiculaire au plan d'extension théorique, supérieure à celle de première couche textile d'isolation non tissée 28 et à celle de la deuxième couche textile d'isolation non tissée 30. Ainsi, en présentant une meilleure résistance à l'écrasement, elle augmentera de manière très notable le niveau d'isolation thermique dans les zones de l'article vestimentaire qui sont amenées à être comprimées en cours d'utilisation. Notamment, on utilisera de préférence une couche intercalaire qui présente un taux de compressibilité inférieur à 20 % lorsque la pression exercée varie de 0,1 kPa à 0,5 kPa dans les conditions d'essai de la norme ISO 9073-2. Dans certains modes de réalisation de l'invention, on peut prévoir que l'empilement 18 comporte au moins une couche de matériau métallisé. La couche de matériau métallisé peut s'étendre en coïncidence avec au moins une partie d'une zone d'isolation optimisée comprenant la couche intercalaire 32 entre les deux couches couche textile d'isolation non tissée 28, 30, formant ainsi une zone d'isolation optimisée et métallisée de l'article. On parle ici d'une zone d'isolation optimisée et métallisée qui peut être la même que la zone d'isolation optimisée sur laquelle s'étend l'ensemble principal d'isolation thermique 26 comprenant la couche intercalaire 32 entre les deux couches textiles d'isolation non tissée 28, 30, dans son intégralité, ou qui peut ne représenter qu'une portion de cette zone d'isolation optimisée.

Dans les différents aspects de l'invention, la couche de matériau métallisé peut prendre différentes formes, mais son but est d'utiliser les propriétés de réflexion du métal, notamment pour les ondes dans le domaine infrarouge, pour former une barrière thermique à la diffusion de chaleur par rayonnement thermique. De manière générale, la couche de matériau métallisé mise en œuvre présentera une épaisseur de métal très réduite, de préférence inférieure à 1 micron, voire inférieure à 100 nanomètres. Différents matériaux métalliques peuvent être utilisés, notamment l'aluminium, y compris en alliage, par exemple dans un alliage à base d'aluminium dans lequel l'aluminium est le principal composant en masse. Le cuivre peut aussi être utilisé, y compris en alliage, par exemple dans un alliage à base de cuivre dans lequel le cuivre est le principal composant en masse. L'argent peut aussi être utilisé, y compris en alliage, par exemple dans un alliage à base d'argent dans lequel l'argent est le principal composant en masse. Le matériau métallique est de préférence mis en œuvre par métallisation, par exemple par dépôt sous vide, d'une couche support. Dans certains modes de réalisation, la couche de matériau métallisé comprend une couche support, qui est distincte de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, et qui présente une métallisation. Un exemple de réalisation est illustré à la Fig. IB dans laquelle on voit une couche supplémentaire 40, distincte des couches mentionnées ci-dessus. Cette couche supplémentaire 40 comporte par exemple une couche support, de préférence une couche textile, présentant une métallisation. Dans l'exemple illustré, la couche support distincte métallisée 40 est agencée du côté interne de la couche intercalaire 12. En l'espèce, on la trouve agencée entre la couche intercalaire 32 et la deuxième couche textile d'isolation non tissée 30, en étant directement adjacente à ces deux couches. Cependant, elle pourrait, en alternative, être placée entre la deuxième couche textile d'isolation non tissée 30 et la couche interne 24 de contact. Dans ce cas, on peut prévoir que la couche de matériau métallisé comprenant une couche textile support distincte soit fixée sur une face de la couche intercalaire 32, de préférence sur sa face interne 36.

Selon d'autres alternatives, la couche support de la métallisation pourrait être soit la deuxième couche textile d'isolation non tissée 30, soit la couche interne 24 de contact.

Dans certains modes de réalisation, ce matériau support de la métallisation est la couche intercalaire 32 de sorte que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présente une métallisation, formant ainsi la couche de matériau métallisé.

Ainsi, on peut prévoir que la métallisation est rapportée sur au moins la face interne 36 de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32. Eventuellement, en fonction des procédés de mise en œuvre, une métallisation peut s'étendre dans l'épaisseur de la couche intercalaire 32, notamment sur au moins une partie de l'épaisseur de la structure de liaison 38 entre les deux faces 34, 36. Bien entendu, la métallisation peut être pratiquée sur les deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32, et éventuellement en plus sur l'épaisseur de la structure de liaison 38. Dans les cas dans lesquels une métallisation est rapportée sur une seule face 34, 36 de la couche intercalaire 32, et dans lesquels la couche intercalaire 32 présente une face externe 34 et une face interne 36, toute deux formées par le maillage de fils, qui présentent une densité surfacique de mailles différentes, la métallisation peut être effectuée sur la face qui est tricotée plus « serrée » que l'autre. Dans ce cas, on peut par exemple prévoir que la face tricotée plus serrée et présentant une métallisation soit la face interne 36.

Dans le cas d'une métallisation rapportée sur au moins une des deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32, la métallisation peut être réalisée par application d'un enduit métallisé rapporté sur la face considérée. Un tel enduit peut se présenter sous la forme d'une résine synthétique initialement liquide, dans laquelle est dispersée une quantité adéquate de particules métalliques. Au cours de l'enduction d'un tel enduit sur la face considérée, la résine synthétique peut alors être prévue pour s'accrocher à ladite face, avec par exemple une polymérisation de la résine. L'enduction peut être une par contact (rouleau, pinceau, etc...), par projection aérosol, par trempage etc. On note que l'application d'un enduit métallisé peut être réalisée sur une seule des deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32, auquel cas la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présente une métallisation sur une seule face, ou au contraire sur les deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32. Dans tous les cas d'application d'un enduit métallisé, il est possible que l'enduit pénètre en profondeur dans l'épaisseur de la couche intercalaire 32, par exemple au-delà de la face sur laquelle est pratiquée l'application de l'enduit métallisé. Dans ce cas, la métallisation peut s'étendre sur tout ou partie de l'épaisseur de la structure de liaison 38, éventuellement jusqu'à atteindre l'autre des deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32, auquel cas l'intégralité de l'épaisseur de la couche intercalaire 32 est alors métallisée.

Selon encore une autre variante, illustrée à la Fig. IC, on peut prévoir que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 est réalisée sous la forme d'un assemblage tridimensionnel de fibres dont une partie au moins, ou l'intégralité, sont des fibres métallisées, notamment de fibres synthétiques métallisées. La métallisation est ainsi obtenue sans devoir nécessairement recourir à une étape de métallisation après la réalisation de la couche intercalaire 32. En d'autres termes, dans le cas d'une couche intercalaire réalisée par tricotage en trois dimensions, la métallisation peut être opérée sur tout ou partie des fils avant toute opération de tricotage de la couche intercalaire 32. On peut donc utiliser, pour la réalisation de la couche intercalaire 32, des fils métallisés. On peut par exemple obtenir un fil métallisé par enduction d'un fil textile avec un enduit métallisé, par exemple un enduit tel que décrit plus haut, par exemple par l'une des techniques d'enduction décrites plus haut. On peut aussi obtenir un fil métallisé par incorporation de fibres métalliques ou de particules métalliques dans un fil textile, par exemple lors du filage. On peut aussi obtenir un fil métallisé tout simplement en utilisant un fil métallique, lequel est, au sens du présent texte, un cas particulier de fil métallisé. Dans le cas où seulement une partie des fibres mises en œuvre pour la réalisation de la couche intercalaire est constituée de fibres métallisées, on peut prévoir que ces fibres métallisées sont concentrées sur une des deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32, y compris éventuellement exclusivement concentrées sur une des deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32, plutôt que sur l'autre des deux faces et sur la structure de liaison 38. Dans ce cas, on considère que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présente une métallisation sur une seule face. Par exemple, dans le cas d'une couche intercalaire 32 obtenue par tricotage, on peut prévoir l'utilisation de plusieurs fils, dont au moins un fil métallisé et au moins un fil non métallisé, le tricotage étant conçu pour que le fil métallisé soit cantonné à une des deux faces de la couche intercalaire 32. Selon d'autres exemples, on peut prévoir que ces fibres métallisées sont concentrées sur les deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32, y compris éventuellement exclusivement concentrées sur les deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32, plutôt que sur la structure de liaison 38. On peut encore prévoir que ces fibres métallisées sont concentrées sur la structure de liaison 38, y compris éventuellement exclusivement concentrées sur la structure de liaison 38, plutôt que sur les deux faces 34, 36 de la couche intercalaire 32.

Dans certains modes de réalisation, la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 peut présenter une métallisation sous la forme d'éléments métallisés insérés dans un assemblage tridimensionnel de fibres. Ces éléments métallisés peuvent être des fils métallisés. Les éléments métallisés sont dans ce cas retenus dans les interstices de la structure de liaison 38, de la couche intercalaire 32. On peut ainsi prévoir un réseau, éventuellement un réseau croisé, de fils métallisés insérés dans la structure de liaison 38, en étant orientés dans le plan d'extension de couche intercalaire 32, se faufilant dans les interstices de la structure de liaison 38.

Les différents modes de réalisation d'une couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présentant une métallisation, tels que décrits ci-dessus, présentent notamment l'avantage de former un couche de matériau métallisé hautement perméable aux flux gazeux au travers la couche de matériau métallisé, ce qui n'est pas le cas des films métallisés connus.

Les différents modes de réalisation d'une couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présentant une métallisation, tels que décrits ci-dessus, peuvent être combinés, au sens qu'une même couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 peut présenter une métallisation combinant plusieurs modes de réalisation de la métallisation, soit superposés, soit en des parties distinctes de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 par rapport à son plan d'extension.

Sur la Fig. 4, on a illustré un mode de réalisation d'un article vestimentaire selon un autre aspect de l'invention, qui met en œuvre une couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présentant une métallisation. La seule différence par rapport au mode de réalisation de la Fig. IC, et des variantes afférentes, est que l'empilement 18 comporte une couche textile d'isolation non tissée uniquement sur un côté de la couche matériau intercalaire tridimensionnel 32 présentant une métallisation, et pas sur l'autre côté de celle-ci. Dans l'exemple, l'empilement 18 présente une couche textile d'isolation non tissée 30 uniquement sur un côté interne, donc entre la couche matériau intercalaire tridimensionnel 32 et la couche interne 24de contact. En variante non représentée, l'empilement 18 pourrait présenter une couche textile d'isolation non tissée uniquement sur un côté externe, donc entre la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 et la couche externe 20.

Dans une autre variante de réalisation d'un article vestimentaire selon ce même aspect de l'invention, mettant en œuvre une couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présentant une métallisation, l'empilement 18 peut être, dans la zone d'au moins une partie de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présentant une métallisation, dépourvu de couche textile d'isolation non tissée. La couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 reste cependant de préférence comprise entre une couche externe 20 et une couche interne 24 de contact, avec éventuellement d'autres couches dans l'empilement.

Bien entendu, pour les deux aspects de l'invention, l'empilement 18 peut comprendre plusieurs couches de matériau métallisé, qui peuvent être de types différents, notamment en prévoyant des couches appartenant à plusieurs des variantes de couche de matériau métallisé décrites ci-dessus.

Dans tous les cas, la métallisation est de préférence effectuée au moins, voire exclusivement, sur la face de la couche support qui est tournée vers le côté interne de l'empilement 18.

Dans tous les cas, on peut prévoir que la couche de matériau métallisé présente une métallisation uniforme, constante, sur toute la zone d'isolation métallisée, ou sur toute la zone d'isolation optimisée et métallisée, considérée. Au contraire, on peut prévoir que la métallisation ne soit pas constante et uniforme. Ainsi, sur une zone d'isolation métallisée, ou sur la zone d'isolation optimisée et métallisée considérée, la métallisation peut s'étendre sur uniquement une série de pastilles de métallisation ne recouvrant pas toute la surface de la zone d'isolation métallisée, ou optimisée et métallisée, considérée. Les pastilles d'une même série peuvent être de forme et de taille identiques, ou pas. Les pastilles d'une même série peuvent être réparties de manière uniforme sur la zone d'isolation métallisée, ou optimisée et métallisée, considérée, ou pas. Au sein d'une pastille de métallisation, la métallisation peut être continue, ou pas.

De manière connue, on peut par ailleurs prévoir que l'empilement 18 comporte, sur un côté externe, une première couche imperméable à l'eau (au sens d'eau liquide) et perméable à la vapeur d'eau 42, ci-après désignée première couche imper-respirante 42. Elle est agencée du côté externe de l'empilement par rapport à l'ensemble principal d'isolation thermique 26, et donc y compris par rapport à l'éventuelle première couche textile d'isolation non tissée 28 qui peut être agencée du côté externe de la couche intercalaire 32.

L'homme du métier connaît différents modes de réalisation d'une couche imper-respirante. Généralement, une telle couche est réalisée sous la forme d'une membrane, qui peut être associée à une couche support, ou sous la forme d'une enduction sur une couche support.

Comme illustré à la Fig. 1D, la première couche imper-respirante 42 peut ainsi être réalisée sous la forme d'une couche distincte des couches décrites plus haut, notamment distincte de la couche externe apparente 20. Dans ce cas elle peut comprendre sa propre couche support.

En variante, la première couche imper-respirante 42 pourrait être intégrée à la couche externe apparente 20, cette dernière formant la couche support de la couche imper-respirante. Dans ce cas, la première couche imper-respirante 42 peut comprendre une membrane contrecollée sur une face interne de la couche externe apparente 20, ou une enduction déposée sur la couche externe apparente 20. La couche externe 20 peut ainsi être réalisée sous la forme d'un tissu comprenant 87% de polyamide et 13% d'élasthanne, pour un grammage de 190 grammes par mètre carré, avec une lamination sous la forme d'une membrane, permettant d'obtenir, pour la couche ainsi assemblée, une valeur d'imperméabilité de 10.000 Schmerber et une perméabilité à la vapeur d'eau supérieure à 20.000 g/m 2 /24h. Selon un autre exemple, la couche externe 20 peut aussi être réalisée sous la forme d'un tissu comprenant 74% de polyamide et 26% d'élasthanne, pour un grammage de 215 grammes par mètre carré, avec une lamination sous la forme d'une membrane, permettant d'obtenir, pour la couche ainsi assemblée, une valeur d'imperméabilité de 13.000 Schmerber et une perméabilité à la vapeur d'eau supérieure à 15.000 g/m 2 /24h.

Selon un autre aspect de l'invention, on peut par ailleurs prévoir, sur un côté interne de l'empilement 18 par rapport à l'ensemble principal d'isolation 26, une deuxième couche imperméable à l'eau et perméable à la vapeur d'eau, ci-après désignée deuxième couche imper-respirante 44. Elle est agencée du côté interne de l'empilement 18 par rapport à l'ensemble principal d'isolation 26, et donc y compris par rapport à l'éventuelle deuxième couche textile d'isolation non tissée 30 qui peut être agencée du côté interne de la couche intercalaire 32. En d'autres termes, sur au moins une zone d'isolation, notamment une zone métallisée et/ou optimisée, pour former une zone métallisée et/ou optimisée et encapsulée de l'article, l'ensemble principal d'isolation thermique 26 est encapsulé, au sens qu'il est agencé dans l'empilement 18 entre, sur le côté externe, la première couche imper-respirante 42, et, sur le côté interne, la deuxième couche imper- respirante 44. On parle ici d'une zone d'isolation métallisée et/ou optimisée et encapsulée qui peut être la même que la zone d'isolation métallisée et/ou optimisée sur laquelle s'étend l'ensemble principal d'isolation thermique 26 comprenant la couche intercalaire 32, dans son intégralité, ou qui peut ne représenter qu'une portion de cette zone d'isolation métallisée et/ou optimisée.

Comme illustré à la Fig. 1D, la deuxième couche imper-respirante 44 peut ainsi être réalisée sous la forme d'une couche distincte des couches décrites plus haut, notamment distincte de la couche interne 24 de contact. Dans ce cas elle peut comprendre sa propre couche support.

En variante, la deuxième couche imper-respirante 44 pourrait être intégrée à la couche interne 24 de contact, cette dernière formant la couche support de la couche imper-respirante. Dans ce cas, la deuxième couche imper-respirante 42 peut comprendre une membrane contrecollée sur une face interne ou externe de la couche interne 24 de contact, ou une enduction déposée sur la couche interne 24 de contact. La couche interne 20 peut ainsi être réalisée sous la forme d'un tricot 100% polyester, avec une lamination sous la forme d'une membrane, permettant d'obtenir, pour la couche ainsi assemblée, une valeur d'imperméabilité de 20.000 Schmerber et une perméabilité à la vapeur d'eau supérieure à 20.000 g/m 2 /24h. Selon un autre exemple, la couche interne 24 de contact , peut comprendre une doublure Windstopper® de Gore-Tex®.

De manière générale, l'imperméabilité à l'eau d'une membrane imper-respirante est mesurée selon la norme EN 20811: 1992, à 20°C et avec une pente de montée en pression de 60 +/- 3 millimètres d'eau par minute, et exprimée en Schmerber. On considère qu'une couche est imperméable à l'eau si sa valeur d'imperméabilité selon cette norme est supérieure à 1300 Schmerber. Dans l'invention, on prévoira avantageusement que la première couche imper-respirante 42 présente une imperméabilité à l'eau supérieure à 3000 Schmerber, voire supérieure à 5000 Schmerber. De même, on prévoira avantageusement que la deuxième couche imper-respirante 44, côté interne, présente une imperméabilité à l'eau supérieure à 3000 Schmerber. On note ainsi que la première couche imper-respirante 44 peut avantageusement présenter une imperméabilité à l'eau supérieure à celle de la deuxième couche imper-respirante 44.

Plusieurs méthodes sont disponibles pour quantifier le caractère respirant d'une couche imper-respirante. Dans le présent texte, il est choisi de se référer à la méthode définie par la norme ISO 15496:2004. Ainsi, de préférence, la première couche imper-respirante 42, côté externe, présente une perméabilité à la vapeur d'eau supérieure à 3000 g/m 2 /24h, selon la méthode définie ci-dessus, et la deuxième couche imper-respirante 44 présente une perméabilité à la vapeur d'eau supérieure à 5000 g/m 2 /24h. En effet, de manière générale, on prévoira avantageusement que la deuxième couche imper-respirante 44, côté interne, présente une perméabilité à la vapeur d'eau qui est supérieure à celle de la première couche imper- respirante 42, côté externe. Mesurée selon la méthode ci-dessus, la deuxième couche imper-respirante 44, côté interne, peut ainsi présenter une perméabilité à la vapeur d'eau qui est supérieure d'au moins 20 % à celle de la première couche imper-respirante 42, côté externe, voire supérieure d'au moins 50 %.

Bien entendu, il est possible de prévoir que, dans une même zone de l'article vestimentaire, d'une part l'empilement 18 comporte une couche métallisée comme décrit ci-dessus, et d'autre part l'ensemble principal d'isolation thermique 26 soit encapsulé entre, sur le côté externe, la première couche imper-respirante 42, et, sur le côté interne, la deuxième couche imper-respirante 44.

Dans l'empilement selon l'invention, on pourra prévoir que, au moins au sein d'une même zone d'isolation métallisée et/ou optimisée donnée, deux couches adjacentes ou plus soient liées l'une à l'autre, à l'intérieur de la zone d'isolation métallisée et/ou optimisée donnée. Cette liaison entre deux couches adjacentes, ou plus, peut être réalisée, à l'intérieure de la zone d'isolation métallisée et/ou optimisée donnée, ponctuellement en des points d'assemblages, et/ou selon des lignes d'assemblage, et/ou selon des surfaces d'assemblage, ou encore sous la forme d'une liaison selon l'intégralité de leurs surfaces en vis-à-vis. Dans les cas où plus de deux couches sont liées entre elles, on peut prévoir que les endroits de liaisons ne soient pas les mêmes entre un premier couple de couches liées et un deuxième couple de couches liées, surtout si les deux couples ont une couche commune, notamment pour limiter les effets de transfert de chaleur et/ou pour favoriser la souplesse de l'empilement 18.

Une telle liaison peut être obtenue par exemple par collage, par couture, par aiguilletage, par soudage, etc.... Une telle liaison à l'intérieur de la zone d'isolation métallisée et/ou optimisée donnée, entre deux couches ou plus de l'empilement, s'entend comme distincte et complémentaire d'une éventuelle liaison périphérique à la zone d'isolation métallisée et/ou optimisée donnée, ou extérieure à la zone d'isolation optimisée donnée. Sur la Fig. 2, on a illustré un empilement conforme à celui de la Fig. IA, avec toutes les couches illustrées en contact deux à deux avec la ou les couches adjacentes. Ce contact peut ainsi être maintenu en utilisation, au moins entre certaines des couches adjacentes, par une telle liaison à l'intérieur de la zone d'isolation métallisée et/ou optimisée donnée. Au contraire, on peut prévoir que certaines au moins des couches de l'empilement soient, sur une portion ou sur l'intégralité de la zone d'isolation, libres par rapport à la ou les couches adjacentes.

Par exemple, on pourra prévoir que la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 peut être liée avec la première couche textile d'isolation non tissée 28 et/ou la deuxième couche textile d'isolation non tissée 30, par exemple par aiguilletage ou par collage.

Dans certains modes de réalisation de l'invention, notamment mais non exclusivement ceux comportant une couche de matériau métallisé, et y compris dans des zones d'isolation encapsulées entre deux couches imperméables à l'eau et perméable à la vapeur d'eau, l'empilement 18 peut comporter au moins un organe de chauffage agencé du côté interne de l'empilement par rapport à l'au moins une couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32. L'organe de chauffage 46, qui génère une chaleur, pourrait être par exemple un organe de chauffage chimique, mais, dans l'exemple illustré aux Figs. 7A et 7B, l'organe de chauffage comporte par exemple au moins une résistance électrique chauffante 46. L'organe de chauffage peut être considéré comme étant une partie d'un système de chauffage qui peut comporter une réserve d'énergie, par exemple une batterie 48. Le système de chauffage peut comporter une unité électronique de commande 50, et/ou une interface de commande telle qu'un interrupteur électrique 52. L'interface de commande peut être ou comporter une unité de communication pour établir une communication, filaire ou sans fil, avec un appareil de commande séparé, lequel peut être une télécommande dédiée ou une télécommande multifonction ou un terminal communicant tel qu'un téléphone mobile multifonction (« smartphone »).

Avantageusement, mais non obligatoirement, une partie au moins de l'organe de chauffage, ici une résistance électrique, est agencée dans ou en correspondance avec l'empilement d'une zone d'isolation métallisée, ou métallisée et optimisée. Ainsi, une partie au moins de l'énergie calorifique émise par l'organe de chauffage dans la direction de la couche externe 20 de l'empilement tendra à être interceptée et renvoyée par la métallisation de la couche métallisée de l'empilement. Dans ce cas, on note que la métallisation est susceptible de renvoyer vers le côté interne de l'empilement, donc vers l'utilisateur du vêtement, d'une part l'énergie calorifique émise par l'organe de chauffage lorsqu'il est en fonctionnement, et d'autre part l'énergie calorifique émise par le corps de l'utilisateur, y compris lorsque l'organe de chauffage n'est pas en fonctionnement et ne délivre pas d'énergie calorifique.

Dans l'exemple de réalisation illustré à la Fig. 5, l'organe de chauffage 46 est agencé dans l'empilement 18, bien entendu du côté interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présentant une métallisation, et au plus près de la couche interne 24 de contact, ici au contact de celle-ci, donc au plus près du corps de l'utilisateur. Plus précisément, dans cet exemple il est situé entre la couche textile d'isolation non tissée 30 interne et la couche interne 24 de contact. On peut par exemple prévoir que l'organe de chauffage 46 soit fixé sur une face interne de la couche textile d'isolation non tissée 30 interne.

Dans l'exemple de réalisation illustré à la Fig. 6, l'organe de chauffage 46 est agencé dans l'empilement 18 au plus près du côté interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, qui peut présenter une métallisation, ici au contact de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32. Dans cet exemple, l'organe de chauffage 46 peut être fixé, par exemple par collage ou par des fils de couture, sur la face interne 36 de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, laquelle est, dans cet exemple, fabriquée indépendamment. Une telle fixation de l'organe de chauffage 46 sur la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 est particulièrement avantageuse car la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présente généralement une certaine rigidité qui limitera les déformations intempestives de l'organe de chauffage, réduisant le risque de rupture de l'organe de chauffage. De plus, on peut prévoir que l'opération de fixation de l'organe de chauffage 46 sur la face interne 36 de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 fabriquée indépendamment soit faite dans un atelier spécifique, et/ou par des opérateurs spécifiques, et/ou avec du matériel spécifique, ceci afin de constituer un ensemble préassemblé comprenant au moins l'organe de chauffage 46 fixé sur la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 fabriquée indépendamment. Cet ensemble préassemblé peut être ensuite livré à un confectionneur qui l'intégrera dans un empilement 18 en vue de fabriquer un article vestimentaire. Un tel préassemblage permet de mieux maîtriser l'intégration de l'organe de chauffage 46. A la Fig. 6, l'organe de chauffage 46 est fixé sur la face interne 36 de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, dans le cadre d'un empilement 18 comprenant une première couche textile d'isolation non tissée 28, côté externe, et une deuxième couche textile d'isolation non tissée 30, côté interne. On pourrait cependant prévoir que l'organe de chauffage 46 soit fixé sur la face interne 36 de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, dans le cadre d'un empilement 18 comprenant une première couche textile d'isolation non tissée 28, côté externe, et pas de couche textile d'isolation non tissée côté interne. Dans ce cas, l'organe de chauffage 46 fixé sur la face interne 36 de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 peut être directement adjacent à la couche interne 24 de contact, sans autre couche entres les deux.

Dans les cas où un organe de chauffage 46 est agencé dans l'empilement 18 du côté interne de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32, et où la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 présente une métallisation, cette métallisation peut avantageusement être pratiquée sur la face interne 36 de la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32. Ceci vaut tant pour un organe de chauffage 46 fixé directement sur la couche de matériau intercalaire tridimensionnel 32 que pour un organe de chauffage 46 situé entre une couche textile d'isolation non tissée 30 interne et la couche interne 24 de contact. Cette face interne 36 peut être tricotée plus « serrée » que la face externe 34. Plusieurs organes de chauffage peuvent être prévus, en différents endroits d'une même zone d'isolation optimisée et/ou métallisée et/ou encapsulée, ou dans des zones d'isolation différentes.

L'organe de chauffage peut être de n'importe quel type connu. On connaît notamment différents organes de chauffage qui sont proposés commercialement et qui sont destinés à être intégrés dans un article vestimentaire. Dans certains cas, l'organe de chauffage peut comprendre un ou plusieurs fils de matériau résistif, par exemple comprenant du carbone. Toutefois, on utilisera avantageusement un organe de chauffage tel que commercialisé par la société Guangdong Flexwarm Advanced Materials & Technology Co., Ltd, et/ou décrit dans le document WO-2016/188218, ou encore un organe de chauffage tel que décrit dans le document CN 108374228.

L’invention n’est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.