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Title:
ITEM OF JEWELLERY TO WEAR ON THE FINGER, COMPRISING A SLIDING LINK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/081071
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an item of jewellery (10) to wear on the finger (D), comprising: a first ring (20; 30) to be placed over the finger (D); a second ring (40) to be placed over the same finger (D); and a sliding link (50) connecting the first ring (20; 30) and the second ring (40) together.

Inventors:
REPOSSI GAIA (MC)
Application Number:
PCT/EP2016/077124
Publication Date:
May 18, 2017
Filing Date:
November 09, 2016
Export Citation:
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Assignee:
REPOSSI DIFFUSION S A M (MC)
International Classes:
A44C9/00; A44C9/02
Domestic Patent References:
WO2014014230A12014-01-23
WO2014083537A12014-06-05
Foreign References:
JP2010207332A2010-09-24
FR2998453A12014-05-30
FR537670A1922-05-27
US4107947A1978-08-22
EP1745714A12007-01-24
Attorney, Agent or Firm:
NONY (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Bijou (10) à porter au doigt (D) comportant :

- une première bague (20 ; 30) à engager sur le doigt (D),

- une deuxième bague (40) à engager sur le même doigt (D),

- une liaison glissière (50) reliant la première bague (20 ; 30) et la deuxième bague (40) entre elles, la liaison glissière (50) comportant une coulisse (55) et un coulisseau (54), le coulisseau (54) glissant dans la coulisse (55), la première bague (20 ; 30) étant fixée sur la coulisse, et la deuxième bague (40) étant fixée au coulisseau.

Bijou selon la revendication 1 , la liaison glissière (50) reliant la première bague (20 ; 30) et la deuxième bague (40) par le dessous du doigt (D).

Bijou selon l'une des revendications précédentes, la plus grande longueur Lmax de la liaison glissière (50) à l'extension maximale étant comprise entre 20 mm et 50 mm, mieux entre 25 mm et 35 mm et la plus petite longueur Lmi„ de la liaison glissière (50) à l'extension minimale étant comprise entre 10 mm et 40 mm, mieux entre 20 mm et 30 mm.

Bijou selon la revendication précédente, la première bague (20 ; 30) étant fixée à une extrémité de la coulisse (55) et la deuxième bague (40) étant fixée à l'extrémité libre (57) du coulisseau (54).

Bijou selon l'une quelconque des revendications précédentes, la liaison glissière (50) étant doublée d'une articulation (59) configurée pour permettre à l'utilisateur de plier le doigt (D) lorsque le bijou est porté.

6. Bijou selon la revendication 5, le coulisseau (54) présentant une première partie (54a) et une deuxième partie (54b) reliées entre elles par une articulation (59).

7. Bijou selon la revendication 6, la première partie (54a) étant insérée dans la coulisse (55) et la deuxième partie (54b) portant la deuxième bague (40).

8. Bijou selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant une troisième bague (20 ; 30) reliée à la première bague (20 ; 30) et à la deuxième bague (40) par la liaison glissière (50), notamment fixée à l'autre extrémité de la coulisse (55).

9. Bijou selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant une quatrième bague (60) reliée à la première bague (20 ; 30) et à la deuxième bague (40) par la liaison glissière (50), notamment fixée au coulisseau (54), en particulier à la deuxième partie (54b) du coulisseau (54), à proximité de l'articulation (59).

10. Bijou selon l'une quelconque des revendications précédentes, chacune des bagues (20, 30, 40, 60) comportant un anneau (21, 31, 41, 61) ouvert à engager sur le doigt (D), l'ouverture (26, 36, 46) de l'anneau (21, 31, 41, 61) des bagues (20, 30, 40, 60) étant située sur le dessus desdites bagues (20, 30, 40, 60). 11. Bijou selon la revendication précédente, la largeur angulaire (a) de chacune des ouvertures (26, 36, 46) des anneaux (21, 31, 41, 61) des bagues (20, 30, 40, 60) étant comprise entre 25° et 130°.

12. Bijou selon l'une quelconque des revendications précédentes, chaque bague comportant un élément ornemental (23, 33, 43), de préférence une pierre sertie sur une monture (24, 34, 44), unique et fixé sur le dessus de l'une des bagues (20, 30,

40, 60) au moins, notamment à une extrémité (22, 32, 42) d'un anneau (21, 31, 41, 61) correspondant.

13. Bijou selon la revendication 12, les montures (24, 34, 44) étant disposées en porte- à-faux sur les bagues (20, 30, 40, 60). 14. Bijou selon l'une des revendications 7 et 10 ou 11, Les anneaux (21, 31, 41, 61) des bagues (20, 30, 40, 60) et/ou la liaison glissière (50) comportant des éléments ornementaux additionnels (27) répartis sur au moins une partie de leur surface, notamment de leur surface visible lorsque le bijou (10) est porté sur le doigt (D).

Description:
BIJOU A PORTER AU DOIGT COMPORTANT UNE LIAISON GLISSIERE

La présente invention concerne les bijoux à porter au doigt.

Le brevet 804 A.D. 1909 divulgue un bijou comportant plusieurs anneaux à monter sur un même doigt et reliés entre eux par deux chaînettes placées sur les côtés. Les anneaux sont portés par les première et deuxième phalanges.

D'autres bijoux connus visent à orner l'ongle et comportent à cet effet, comme illustré dans le brevet français 537 670, deux bagues, dont l'une est portée par la première phalange et l'autre en bout de doigt, les deux étant reliées par une chaînette.

Le brevet US 4 107 947 décrit un bijou comportant un anneau destiné à se monter sur la première phalange, relié par une chaînette à une monture agencée pour se fixer sur l'ongle.

On connaît, de la demande EP 1 745 714 Al, une bague à anneau ouvert, l'anneau portant à chacune de ses extrémités un élément d'ornement. L'ouverture de ce type de bague est obtenue par torsion et décalage des deux extrémités. Un inconvénient de ce type de bague est le risque de perte lorsque l'ouverture de l'anneau est large et que la bague tourne relativement au doigt en raison, par exemple, de l'activité de celui ou celle qui la porte.

Il est également connu de la demande WO 2014083537 un bijou présentant deux bagues ayant des anneaux ouverts, portant un élément ornemental et reliées entre elles par un lien flexible.

Il existe un besoin pour bénéficier d'un bijou offrant de nouvelles possibilités esthétiques permettant de porter sur un doigt deux bagues reliées entre elles tout en gardant un confort à l'utilisation et tout en limitant le risque de déplacement indésirable des bagues sur le doigt.

L'invention vise à répondre à ce besoin et elle y parvient grâce à un bijou à porter au doigt, comportant :

- une première bague à engager sur le doigt,

- une deuxième bague à engager sur le même doigt,

- une liaison glissière reliant la première et la deuxième bague entre elles. Par "liaison glissière", il faut comprendre une liaison permettant un degré de liberté axial, le long de celle-ci. La liaison glissière peut présenter un jeu de coulissement autorisant un certain débattement angulaire entre les éléments qui coulissent. La liaison glissière permet de maintenir les deux bagues sur le doigt en empêchant la rotation de l'une par rapport à l'autre. Ainsi, les deux bagues sont peu mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre et le bon maintien d'une bague sur le doigt entraîne par le biais du de la liaison glissière celui de l'autre bague.

La liaison glissière permet également à la distance entre les deux bagues de pouvoir varier librement de sorte, d'une part, à adapter le bijou à la taille du doigt et, d'autre part, à permettre au doigt de bouger librement.

De préférence, la liaison glissière relie la première et la deuxième bague par le dessous du doigt. Ainsi, elle est invisible lorsque la main est observée de dessus, ce qui ne nuit pas à l'esthétique du bijou. Cette liaison glissière est de préférence unique.

La liaison glissière n'est pas, de préférence, flexible. Ceci permet d'immobiliser les bagues l'une par rapport à l'autre en dehors de la mobilité axiale donné par la liaison glissière. Ainsi, les bagues ne peuvent pas tourner ni se détacher du doigt indépendamment l'une de l'autre.

De préférence, les anneaux des bagues et optionnellement la liaison glissière sont réalisées dans un même matériau.

La plus grande longueur L max de la liaison glissière à l'extension maximale peut être comprise entre 20 mm et 50 mm, mieux entre 25 mm et 35 mm et sa plus petite longueur L m in à l'extension minimale peut être comprise entre 10 mm et 40 mm, mieux entre 20 mm et 30 mm.

De préférence, la liaison glissière comportant une coulisse et un coulisseau, le coulisseau glissant dans la coulisse selon l'axe longitudinal de la coulisse, ce dernier étant parallèle à l'axe longitudinal du doigt portant le bijou. La première bague peut être fixée sur la coulisse, notamment à une extrémité de la coulisse et la deuxième bague peut être fixée au coulisseau, notamment à l'extrémité libre du coulisseau, c'est-à-dire l'extrémité du coulisseau restant hors de la coulisse.

De préférence, le glissement du coulisseau dans la coulisse est libre.

La coulisse peut comporter deux barreaux parallèles reliés par un pont définissant une ouverture de guidage du coulisseau.

De préférence, la liaison glissière est doublée d'une articulation permettant à l'utilisateur de plier le doigt lorsque le bijou est porté sur ce dernier. De préférence, le coulisseau comporte une première partie et une deuxième partie reliées entre elles par une articulation, la première partie étant insérée dans la coulisse et la deuxième partie portant la deuxième bague. L'articulation permet de plier la deuxième partie pour former un coude entre la première et la deuxième partie de sorte que le dessous de la deuxième bague se rabat vers le dessous de la première bague. Une telle articulation permet, en particulier quand l'articulation est sous la jonction entre les phalanges, de suivre le mouvement du doigt lorsqu'il est plié. Ainsi, quand l'utilisateur plie son doigt portant le bijou, ce dernier se plie à son articulation et le coulisseau glisse dans la coulisse en même temps que le doigt se plie. La combinaison de ces deux mouvements permet à l'utilisateur de plier facilement son doigt sans être gêné.

Le bijou peut comporter une troisième bague reliée aux deux autres bagues par la liaison glissière. La troisième bague peut être fixée à la coulisse, notamment à l'autre extrémité de la coulisse. Ainsi, la troisième bague est fixe par rapport à la première bague mais mobile par rapport à la deuxième bague.

Le bijou peut comporter une quatrième bague reliée aux autres bagues par la liaison glissière. La quatrième bague peut être fixée au coulisseau, notamment à la deuxième partie du coulisseau à proximité de l'articulation.

De préférence, au moins l'une des bagues, de préférence chacune des bagues, comporte un anneau ouvert à engager sur le doigt et un élément ornemental fixé sur l'anneau correspondant.

Au moins l'une des bagues, notamment la première ou la troisième bague, peut bénéficier du maintien apporté par le doigt adjacent à celui sur lequel elle est montée, lorsque l'élément ornemental se situe sur la bague de façon à venir partiellement recouvrir à la fois le doigt qui porte la bague et le doigt adjacent.

La largeur d'ouverture des anneaux est de préférence suffisante pour permettre une mise en place sur le doigt latéralement. Cela évite d'avoir à enfiler le doigt dans l'anneau, comme pour une bague fermée. Le montage du bijou sur le doigt peut ainsi s'effectuer aisément.

De préférence, l'ouverture de chacun des anneaux des première et deuxième bagues est située sur le dessus desdites bagues.

L'invention permet d'avoir des anneaux très ouverts et donc de réaliser un bijou particulièrement esthétique en permettant par exemple de ne percevoir, visuellement sur le dessus de la main, sensiblement que les éléments d'ornement portés par chacun des anneaux.

La largeur angulaire de chacune des ouvertures des anneaux des première et deuxième bagues est de préférence comprise entre 25° et 130°, mieux entre 30° et 120° étant de préférence suffisante pour permettre l'engagement du bijou sur le doigt par le côté, comme indiqué ci-dessus.

Les anneaux s'étendent de préférence chacun selon un plan, de préférence un plan médian de symétrie pour l'anneau. Ainsi, les extrémités de l'anneau peuvent ne pas être décalées selon l'axe de l'anneau.

Les anneaux sont de préférence en métal, notamment en or jaune, blanc, rose ou noir, platine, acier, titane, argent.

La première et la deuxième bague sont de préférence de diamètres différents afin de permettre un placement correct des bagues sur la première et la deuxième phalange du doigt.

La première et la troisième bague, respectivement la deuxième et la quatrième bague, peuvent être de même diamètre.

Chaque bague porte de préférence un élément ornemental serti sur une monture, l'élément ornemental pouvant être unique et fixée à l'anneau, notamment à une extrémité de l'anneau ouvert. Cet élément ornemental peut être une pierre semi-précieuse, une perle et/ou une pierre précieuse, notamment un diamant, rubis, saphir, émeraude, .... Les bagues peuvent porter des éléments ornementaux de mêmes natures, par exemple des diamants ou des perles de tailles égales ou différentes.

Les bagues peuvent porter des éléments ornementaux de natures différentes, par exemple des pierres et perles, de tailles égales ou différentes.

Dans un exemple de mise en œuvre de l'invention la monture et, mieux, les montures, sont disposées chacune en porte-à-faux sur le côté extérieur du ou des anneaux de chaque bague. Ce montage en porte-à-faux permet, en ce qui concerne la première bague et la troisième bague destinée à être montée sur la première phalange, de bénéficier du maintien apporté par le doigt adjacent à celui qui porte le bijou. Le montage en porte-à- faux des éléments ornementaux peut également contribuer à l'aspect esthétique, en permettant d'éloigner les éléments ornementaux l'un de l'autre si cela est recherché, et à l'aspect pratique en laissant l'ouverture des anneaux suffisamment libre pour permettre le montage du bijou sur le doigt par le côté.

Lorsque les bagues portent chacune un élément ornemental, ces éléments ornementaux peuvent être disposés ou non en opposition l'un par rapport à l'autre.

Les anneaux des bagues et/ou la liaison glissière peuvent comporter des éléments ornementaux additionnels répartis sur au moins une partie de leur surface, notamment de leur surface visible lorsque le bijou est porté sur le doigt, notamment des petites pierres semi-précieuses, perles et/ou pierres précieuses, notamment des diamants, rubis, saphirs, émeraudes, ....

Chaque bague peut comporter un anneau simple ou en variante de multiples anneaux, notamment deux anneaux. Dans ce cas, les anneaux d'une même bague sont de préférence identiques et peuvent être liés par un barreau placé sur le dessous, la liaison glissière étant de préférence dans la continuité de ce barreau. Le barreau peut être une portion de la coulisse ou du coulisseau. Les barreaux sont de préférence réalisés dans le même matériau que les anneaux.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, ainsi qu'à l'examen du dessin annexé, sur lequel :

la figure 1 représente en perspective un premier exemple de bijou selon l'invention,

la figure 2 représente en perspective de côté le bijou de la figure 1 , la figure 3 représente de face le bijou des figures 1 et 2,

la figure 4 représente une vue de dessous du bijou des figures 1 à 3, la liaison étant d'extension maximale,

la figure 5 représente une vue de dessous du bijou des figures 1 à 4, la liaison étant d'extension minimale,

la figure 6 représente le bijou des figures 1 à 5 replié par son articulation, la figure 7 est une vue du dessous du bijou des figures 1 à 6 porté par un doigt tendu,

la figure 8 représente le bijou sur le doigt de la figure 7, le doigt étant plié, la figure 9 représente en vue de dessous une variante de bijou porté par un doigt tendu, et la figure 10 représente le bijou de la figure 7 sur le doigt plié.

On a illustré sur les figures 1 à 8 un bijou 10 à porter au doigt comportant trois bagues 20, 30 et 40 reliées entre elles par une liaison glissière 50.

Dans l'exemple considéré, les bagues 20, 30 et 40 comportent chacune respectivement un seul anneau respectif ouvert 21, 31 et 41. Dans une variante non illustrée, les bagues comportent des anneaux multiples.

L'anneau 21 porte à une extrémité 22 un élément ornemental 23 qui est par exemple composé comme illustré, par une pierre sertie dans une monture 24. De même, l'anneau 31 et l'anneau 41 portent, respectivement à une extrémité 32, 33, un élément ornemental 33 et 43 composé d'une pierre sertie dans une monture 34,44. Chaque monture 24, 34 et/ou 44 peut être réalisée dans le même matériau que l'anneau 21, 31 et/ou 41 et peut être soudée à ce dernier. Elle permet le maintien rigide de l'élément ornemental sur l'anneau, notamment par des griffes.

Les autres extrémités 25, 35 et 45 des anneaux respectifs 21, 31 et 41 sont libres. Les extrémités 22 et 25 de l'anneau 21 définissent entre elles une ouverture 26. Il en est de même des extrémités 32 et 35 qui définissent une ouverture 36 et des extrémités 42 et 45 qui définissent une ouverture 46.

De préférence, comme illustré sur la figure 3, la largeur angulaire de l'ouverture 26 de la bague 20 est sensiblement égale à la largeur angulaire de l'ouverture 36 de la bague 30 et supérieure à la largeur angulaire de l'ouverture 46 de la bague 40.

La largeur angulaire a des ouvertures 26 et 36, mesurée depuis le centre des anneaux 21 et 31 est comprise de préférence entre 90° et 135°, mieux entre 100° et 130°, étant par exemple de 105°. La largeur angulaire a de l'ouverture 46, mesurée depuis le centre de l'anneau 41, est comprise de préférence entre 25° et 90°, mieux entre 25° et 65°, étant par exemple de 30°. Dans l'exemple considéré, les largeurs angulaires des ouvertures 26 et 46 sont différentes, mais il peut en être autrement. Les largeurs angulaires sont préférentiellement comprises entre 25° et 135°.

La largeur angulaire γ de l'arc qui s'étend sur l'anneau 21 depuis le centre de la jonction 51 de la liaison glissière 50 avec l'anneau 21 jusqu'à l'extrémité 22 est comprise de préférence entre 100° et 170° et la largeur angulaire β de l'arc s 'étendant entre le point de jonction 51 et l'extrémité libre 25 est de préférence inférieure ou égale à l'angle γ et est comprise de préférence entre 100° et 170°. Il en est de préférence de même pour les bagues 30 et 40 pour les arcs s'étendant respectivement depuis les centres des jonctions 52 et 53 de la liaison glissière 50 avec les anneaux 31 et 41 jusqu'aux extrémités 32 et 35 et 42 et 45.

Pour les bagues 20 et 30, on a par exemple β = 120°, γ = 135° et pour la bague 40 on a par exemple β = 165°, γ = 165°.

Les bagues 20 et 30 peuvent être d'un même diamètre intérieur, ledit diamètre intérieur des bagues 20 et 30 étant différent du diamètre intérieur de la bague 40. Les bagues 20 et 30 destinées à se placer sur la première phalange du doigt sont notamment plus grande que la bague 40 destinée à se placer sur la deuxième phalange du doigt. Le diamètre intérieur des bagues 20, 30 et 40 est compris entre 10 mm et 25 mm.

Dans l'exemple illustré, la liaison glissière est constituée d'un coulisseau 54 glissant librement selon un axe X dans une coulisse 55. La coulisse 55 comporte deux barreaux parallèles 55a et 55a dont l'écartement est légèrement supérieur à celui du coulisseau 54.

Un pont 55b relie les barreaux 55a à l'aplomb de la bague 30 pour définir une ouverture 55c de guidage du coulisseau 54. Ce dernier est empêché de se désengager de l'ouverture par une butée 59 formée à son extrémité.

Le coulisseau 54 est de section non circulaire, de même que l'ouverture 55c, comme visible sur la figure 2, ce qui empêche une rotation du coulisseau 54 autour de son axe.

La coulisse 55 relie rigidement les bagues 20 et 30 qui sont chacune fixée par leur face 28,38 en regard des anneaux 21,31 à une extrémité de la coulisse 55. La distance entre les bagues 20 et 30 est donc fixe. La longueur K de la coulisse est, de préférence, comprise entre 5 mm et 30 mm, mieux entre 10 mm et 20 mm, par exemple sensiblement égal à 16 mm. La bague 40 est fixée à l'extrémité libre 57 du coulisseau 54. Ainsi, la distance entre les bagues 20 et 30 et la bague 40 peut varier.

Comme illustré sur les figures 4 et 5, le coulisseau 54 peut glisser dans la coulisse 55 d'une position d'extension maximale L max à une position d'extension minimale Lmin. la longueur de la liaison glissière étant mesurée entre l'extrémité libre 56 de la coulisse 55 et l'extrémité libre 57 du coulisseau 54. De préférence, la longueur minimale Lmin est comprise entre 10 mm et 40 mm, mieux entre 20 mm et 30 mm et la longueur maximale L max est comprise entre 10 mm et 40 mm, mieux entre 20 mm et 30 mm. Dans l'exemple illustré, la longueur minimale L m m est sensiblement égale à 23 mm et la longueur maximale L max est sensiblement égale à 32 mm.

La coulisse 55 peut comporter une butée 58 contre laquelle le coulisseau 54 vient en appui lorsque la longueur de la liaison glissière 50 est minimale.

Comme illustré sur les figures 6 et 8, le bijou 10 peut être articulé. Le coulisseau 54, comporte deux parties 54a et 54b reliées entre elles par une articulation 59. La partie 54a est insérée dans la coulisse 55 et se déplace dans cette dernière, et la partie 54b est reliée à la bague 40. L'articulation 59 permet de rabattre le dessous de la bague 40 vers le dessous des bagues 20 et 30 par rotation autour d'un axe Y perpendiculaire à l'axe de glissement X.

La butée 58 est positionnée de telle sorte que lorsque l'extension de la liaison glissière est minimale, c'est-à-dire lorsque la partie 54a vient en appui contre la butée 58, l'articulation 59 reste en dehors de la coulisse 55, comme visible sur la figure 5.

Lorsque le bijou 10 est porté sur le doigt D, comme illustré sur les figures 7 et 8, les bagues 20 et 30 sont positionnées sur une première phalange PI et la bague 40 est positionnée sur une deuxième phalange P2. L'articulation 59 vient se positionner sous la jonction J entre les deux phalanges PI et P2 portant le bijou 10, de sorte que le bijou 10 peut se plier avec le doigt D qui le porte.

Dans l'exemple illustré, les montures 24 et 34 sont montées en opposition lorsque l'on observe le bijou de dessus, c'est-à-dire que la monture 24 portée par la bague 20 se situe par exemple sur le côté gauche, tandis que la monture 34 portée par la bague 30 se situe sur le côté droit, et les montures 34 et 44 peuvent être situées du même côté des anneaux 31 et 41. Il peut en être autrement sans que l'on ne sorte du cadre de l'invention.

Les anneaux 21, 31 et 41, la liaison glissière 50 et/ou les montures 24, 34 et 44 sont de préférence en un même matériau, notamment un métal.

L'élément ornemental 23, 33 et 43 présent sur chaque bague 20, 30 et 40 est de préférence disposé de façon à permettre le montage et l'enlèvement de la bague 20, 30 ou 40 en introduisant celle-ci par le côté sur le doigt D, et non en l'enfilant par le bout du doigt D.

L'élément ornemental 23, 33 et 43 présent sur chaque bague 20, 30 et 40 est, de préférence, monté en porte à faux sur la bague 20, 30 ou 40. La présence de la liaison glissière 50 relativement courte permet le maintien des bagues 20, 30 et 40 entre elles.

Les bagues 20, 30 et 40 peuvent comporter des éléments ornementaux additionnels 27 présents sur les parties visibles des anneaux 21, 31 et 41 et de la liaison glissière 50, notamment le coulisseau 54 et la coulisse 55.

Ces éléments ornementaux 23, 33 et 43 et les éléments ornementaux additionnels 27 peuvent être des pierres semi-précieuses, des perles et/ou des pierres précieuses, notamment un diamant, rubis, saphir, émeraude, ....

Le bijou 10, représenté sur les figures 5 à 7, se différencie de celui qui vient d'être décrit en référence aux figures 1 à 8 par le fait qu'il comporte une bague supplémentaire 60 disposée sur la partie 54b de la coulisse à proximité de l'articulation 59.

L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits.

On peut notamment réaliser les bagues avec plus de deux anneaux.

Dans une variante, des éléments ornementaux sont disposés aux deux extrémités de l'un au moins des anneaux, bordant l'ouverture de celui-ci. Dans ce cas, les éléments ornementaux sont par exemple de tailles inégales.

Dans une autre variante, au moins l'un des éléments ornementaux est une perle.