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Patent Searching and Data


Title:
ITEM SUCH AS A PUFF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/185161
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an item such as a puff (1) for applying a cosmetic product, including a first textile layer (11) and a second textile layer (12) connected to one another by a set of filaments (13) forming a spacer, the ends (14, 15) of which connect to the first layer (11) and to the second layer (12), respectively.

Inventors:
CLAUDE ISABELLE (FR)
CAULIER ERIC (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/058237
Publication Date:
October 03, 2019
Filing Date:
March 29, 2018
Export Citation:
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Assignee:
OREAL (FR)
International Classes:
A45D37/00; A45D40/28; D04B21/16
Domestic Patent References:
WO2012153131A12012-11-15
Foreign References:
FR3002727A12014-09-05
EP2856906A12015-04-08
JP2005021202A2005-01-27
EP1863959A12007-12-12
Attorney, Agent or Firm:
CABINET NONY (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Article tel qu’une houppette (1), pour appliquer un produit cosmétique, comportant une première couche (11) de textile et une deuxième couche (12) de textile liées entre elles par un ensemble de filaments (13) formant entretoise dont les extrémités (14, 15) se raccordent respectivement à la première couche (11) et à la deuxième couche (12).

2. Article (1) selon la revendication 1, monté sur un support (31), étant notamment sous forme d’embout (30).

3. Article (1) selon la revendication 1, n’étant monté sur aucun support et constituant une houppette.

4. Article (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant une fermeture (16) périphérique reliant au moins les première et deuxième couches (11, 12) entre elles à leur périphérie.

5. Article (1) selon la revendication 4, dans lequel la fermeture (16) est réalisée par soudure à ultrasons ou haute fréquence.

6. Article (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant au moins une couche (l7a, l7b) souple, rapportée sur une face extérieure de la première et/ou de la deuxième couche (11, 12).

7. Article selon la revendication 6, la troisième couche (l7a, l7b) étant une couche textile.

8. Ensemble (40) comportant un emballage (41) comportant un ou plusieurs articles (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes.

9. Dispositif cosmétique (50) comportant au moins un article (1) sous forme de houppette selon l’une quelconque des revendications 1 à 7 et au moins une composition cosmétique (C) à appliquer à l’aide de la houppette (1).

10. Dispositif selon la revendication précédente, comportant un boîtier (2) comportant un réservoir de composition cosmétique (C) et un logement (6) pour la houppette (1), ce logement (6) étant réalisé de telle sorte que la houppette (1) ne soit pas au contact de la composition cosmétique (C) dans le boîtier (2).

Description:
Article tel qu’une houppette

Domaine de l’invention

La présente invention concerne le domaine cosmétique et plus particulièrement mais non exclusivement les articles cosmétiques destinés au maquillage ou au soin des matières kératiniques humaines, notamment la peau.

Arrière-plan technologique

Pour appliquer un produit cosmétique sur la peau, on connaît différents applicateurs.

Parmi ceux-ci figurent les éponges, les pinceaux, les lingettes et les applicateurs floqués.

Il existe un besoin pour bénéficier d’un nouvel applicateur qui permette à l’utilisateur de profiter d’une nouvelle expérience sensorielle, et qui présente de bonnes propriétés d’application d’une composition cosmétique.

Résumé de l’invention

L’invention concerne ainsi un article tel qu’une houppette pour appliquer un produit cosmétique, comportant une première couche de textile et une deuxième couche de textile liées entre elles par un ensemble de filaments formant entretoise dont les extrémités se raccordent respectivement à la première couche et à la deuxième couche.

L’article est non imprégné de produit cosmétique avant toute application. Il est utilisé pour prélever un produit cosmétique dans un réservoir indépendant et l’appliquer, notamment sur la peau, ou pour retirer ou estomper un produit cosmétique présent sur la peau. Il ne constitue pas une réserve de produit cosmétique.

L’article selon l’invention est souple, et agréable au toucher.

Grâce à l’invention, on bénéficie d’un nouvel applicateur avec un effet ressort lié à la présence de l’entretoise entre les premières et deuxièmes couches textiles. L’entretoise donne de l’épaisseur à l’article sans offrir une résistance importante à la pression, et confère une sensation de confort liée au moelleux ainsi obtenu.

De préférence, l’article est dépourvu de mousse, notamment entre les première et deuxième couches.

L’article peut être monté sur un support, étant notamment dans ce cas sous forme d’embout. Le support peut constituer un organe de préhension, comme une tige. En variante, l’article n’est monté sur aucun support. Tout ou partie de l’article, notamment l’ensemble de filaments forment l’entretoise, peut être traitée antibactérien.

L’article peut être lavable. L’entretoise constitue un espace aéré, de telle sorte que l’article sèche rapidement.

L’article comporte avantageusement une fermeture, avantageusement périphérique, reliant au moins les première et deuxième couches entre elles à leur périphérie. La fermeture est de préférence réalisée par soudure à ultrasons ou haute fréquence. Dans ce cas, l’entretoise est enfermée à l’intérieur de l’article par la fermeture et n’est pas visible de l’extérieur. Une telle fermeture, notamment soudure, permet d’empêcher les tissus formant les première et deuxième couches de se défaire par leur périphérie. Cela permet également de rendre l’application plus douce pour l’utilisateur.

L’article peut comporter au moins une troisième couche souple, notamment textile, rapportée sur une face extérieure de la première et/ou de la deuxième couche. La troisième couche peut être fixée à la première et/ou à la deuxième couche, notamment par collage, coutûre, soudure, ou tout autre moyen de fixation adapté. La troisième couche est avantageusement fixée par soudure à sa périphérie avec la première et la deuxième couche.

La troisième couche peut être texturée ou non. La troisième couche peut être choisie parmi les tissés et non-tissés. La troisième couche peut comporter des fils de microfïbres, notamment de polyamide et/ou polyester, ou acrylique ou autre, afin de conférer une douceur supplémentaire au toucher.

L’article peut présenter une forme circulaire, ovale, carrée, rectangulaire, trapézoïdale, toute forme polygonale régulière ou non, ou autre forme. L’article peut présenter une surface, en vue de dessus, qui occupe entre 2 et 80 cm 2 . La mise en forme peut avoir été effectuée par découpage, notamment à l’emporte-pièce ou par laser, le cas échéant. La plus grande dimension de l’article, notamment de la houppette, peut être comprise entre 10 mm et 100 mm, étant de préférence comprise entre 40 mm et 60 mm.

L’invention permet un large choix de matières, textures et porosités pour la première couche et pour la deuxième couche et, le cas échéant, pour la troisième couche. On peut ainsi aisément adapter celles-ci au toucher et au type de maquillage recherché.

Le tissu formant la première couche, la deuxième couche et/ou la troisième couche comporte par exemple des fils réalisés avec des fibres et/ou microfibres choisies dans le groupe constitué par : les fibres et/ou microfibres synthétiques telles que le polyamide, l’élasthanne, le polyester, l’acrylique, la viscose, l’acétate, les fibres et/ou microfibres naturelles telles que la soie, la laine, le coton, le lin, le chanvre, et les mélanges de celles-ci. Le tissu comporte de préférence un mélange de fibres et/ou microfïbres synthétiques, en particulier de polyamide et d’élasthanne, la proportion de polyamide étant notamment supérieure à 50%, de préférence supérieure à 60 %, notamment supérieure à 70 % en masse. Le tissu comprend par exemple un mélange de fils en microfïbres de polyamide et d’élasthanne. Le ou les matériaux constitutifs du tissu formant les première, deuxième et/ou troisième couches sont choisis de préférence pour conférer un toucher soyeux à l’article. Le ou les matériaux constitutifs du tissu peuvent être choisis pour conférer de l’élasticité au tissu formant les première, deuxième et/ou troisième couches.

La première couche et/ou la deuxième couche et/ou la troisième couche peut apparaître à l’œil nu comme étant sensiblement continue. Par « à l’œil nu », il faut comprendre une observation à 15 cm de distance avec un œil d’acuité normale. En variante, la première couche et/ou la deuxième couche apparaît à l’œil nu comme étant ajourée.

La première couche peut être réalisée dans le même textile et avec le même tissage ou tricotage que la deuxième couche.

En variante, la première couche est réalisée dans un textile différent et/ou avec un tissage ou tricotage différent de celui de la deuxième couche. Dans ce dernier cas, cela permet d’obtenir des résultats de maquillage différents. En variante, l’une des couches est adaptée à la dépose de produit cosmétique, notamment sur la peau, tandis que l’autre des couches est davantage adaptée pour la finition, ou l’estompage du maquillage. En variante l’une des couches est adaptée à l’application d’un produit cosmétique liquide, tandis que l’autre couche est adaptée à l’application d’un produit cosmétique poudreux. Cela vaut également pour la troisième couche recouvrant la première et/ou la deuxième couche. La couche recouvrant la première couche peut être identique ou différente de l’éventuelle couche additionnelle recouvrant la deuxième couche.

D’une façon générale, la plus grande dimension d’un ajour présent sur la première, la deuxième et/ou la troisième couche peut être comprise entre 1 mm et l5mm. La section de chaque ajour peut être comprise entre 1 mm 2 et 100 mm 2 . Tous les ajours peuvent être de forme identique. L’épaisseur de l’article, notamment de la houppette, mesurée au centre de celle-ci entre les faces en regard des première et deuxième couches, peut être comprise entre 1 mm et 30 mm, mieux entre 5 mm et 25 mm. Pour une application maquillage, on peut préférer une épaisseur comprise entre 1 et 15 mm et pour une application soin une épaisseur comprise entre 5 et 30 mm.

Les filaments de l’entretoise peuvent présenter au moins une portion orientée perpendiculairement aux première et deuxième couches. Dans un exemple de mise en œuvre de l’invention, les filaments présentent chacun une forme arquée. Cela peut donner davantage de compressibilité à la houppette et diminuer l’effort à exercer pour rapprocher les première et deuxième couches. De préférence, les filaments sont chacun monofïbre, plutôt que multifïbre ou réalisés par filage de fibres. Cela leur confère plus de rigidité, donc contribue à l’élasticité de la houppette et à sa mémoire de forme.

L’article, notamment la houppette, est de préférence réalisé entièrement dans une matière synthétique, de préférence thermoplastique. Par exemple, l’article, notamment la houppette, comporte au moins un matériau choisi parmi le polyester, le polyamide, une polyoléfïne, entre autres matières plastiques.

L’article, notamment la houppette, peut comporter des filaments qui se croisent, lorsqu’elle est observée dans une direction perpendiculaire à son épaisseur. Cela peut amener la première couche à se rapprocher de la deuxième, lorsque l’utilisateur appuie sur la première couche, sans décalage latéral de la première couche par rapport à la deuxième.

La première couche et la deuxième couche sont textiles, étant constituées de préférence de fils tricotés. En particulier, les filaments formant entretoise sont avantageusement reliés par tricotage aux première et deuxième couches. Les filaments eux- mêmes peuvent être tricotés.

On peut réaliser la première couche et la deuxième couche par tricotage, sur un métier à double fonture. Il peut s’agir d’un tricotage chaîne indémaillable ou d’un tricotage trame.

De préférence, l’article selon l’invention est exempt de structure absorbante intermédiaire, notamment telle qu’une mousse, rapportée entre les première couche et deuxième couches. L’article notamment la houppette, est avantageusement dépourvu de toute couche de mousse, telle que mousse de PU, de SBR ou de polyoléfïne par exemple.

L’invention a encore pour objet un ensemble cosmétique comportant un emballage comportant au moins un, notamment au moins deux, articles, notamment houppettes, tels que définis plus haut. L’emballage peut consister en un sachet ou une boîte en carton.

Le sachet peut être en une matière thermoplastique, éventuellement métallisée. Le sachet peut avoir été refermé par thermosoudage. Le sachet peut comporter une entaille constituant une amorce de déchirure facilitant son ouverture. Le sachet peut comporter une polyoléfïne. Le sachet peut être fermé hermétiquement.

Dispositif cosmétique

L’invention a encore pour objet un dispositif cosmétique comportant au moins un article tel qu’une houppette, tel que défini plus haut, et au moins une composition cosmétique à appliquer à l’aide de l’article.

La composition cosmétique peut être choisie parmi les compositions de maquillage ou de soin pour le corps ou le visage, par exemple parmi les fonds de teint, les rouges à joues, les ombres à paupières, les crèmes de protection solaire.

Le dispositif cosmétique peut encore comporter un boîtier comportant un réservoir de composition cosmétique et un logement pour l’article. Le logement peut être réalisé de telle sorte que l’article ne soit pas au contact de la composition cosmétique dans le boîtier.

Le boîtier peut comporter un corps comportant le réservoir et un couvercle. Le logement de l’article peut être prévu dans le boîtier entre le corps et le couvercle, au-dessus du réservoir. L’article peut être libre dans le logement. Le couvercle du boîtier peut être vissé ou articulé sur le corps. Un système de verrouillage à encliquetage ou magnétique peut être prévu pour maintenir le boîtier en configuration fermée. Le couvercle peut être de contour rectangulaire, elliptique, circulaire ou autre en vue de dessus. Le boîtier est par exemple en une matière thermoplastique.

Le boîtier peut porter un miroir, le cas échéant.

Le boîtier peut présenter une surface extérieure décorée de diverses manières, par exemple métallisée, peinte, sérigraphiée, ou décorée autrement. Procédé de maquillage

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de maquillage comportant les étapes consistant à prélever, à l’aide de l’article, notamment houppette, selon l’invention, une composition cosmétique présente dans un réservoir et à l’appliquer sur les matières kératiniques humaines, notamment sur la peau, à l’aide de l’article.

Brève description des figures

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle- ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

- la figure 1 est une vue schématique en coupe transversale d’un exemple de houppette selon l’invention,

- la figure 2 illustre la houppette de la figure 1 , en vue de face schématique,

- les figures 3 à 5 représentent des exemples de motifs pour les première, deuxième et troisième couches de la houppette selon l’invention,

- les figures 6 et 7 représentent des variantes de houppettes en coupe transversale schématique,

- la figure 8 représente un autre exemple d’article selon l’invention, vu de face et de manière schématique,

- la figure 9 représente de manière schématique en vue de dessus un ensemble d’articles selon l’invention, et

- la figure 10 est une vue schématique en coupe transversale d’un exemple de dispositif cosmétique contenant une houppette selon l’invention.

Description détaillée de modes de réalisation

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonctions identiques portent le même signe de référence. A des fins de concision de la présente description, ils ne sont pas décrits en regard de chacune des figures, seules les différences entre les modes de réalisation étant signalées.

L’article 1 selon l’invention, représenté à la figure 1, constitue une houppette. Celle-ci comporte une première couche 11 de textile et une deuxième couche 12 de textile. Les première et deuxième couches sont liées entre elles par un ensemble de filaments 13 formant entretoise dont les extrémités 14 et 15 se raccordent respectivement à la première couche 11 et à la deuxième couche 12.

Dans cet exemple, la houppette 1 n’est montée sur aucun support, formant en elle-même un applicateur pour appliquer ou retirer un produit cosmétique ou l’estomper.

La houppette 1 comporte une fermeture 16 périphérique réalisée dans cet exemple par soudure à ultrasons. Cette fermeture périphérique 16 assemble la première couche 11 à la deuxième couche 12 à leur périphérie de manière à faire en sorte que les filaments 13 formant l’entretoise ne soient pas visibles de l’extérieur.

Des couches l7a et l7b, souples, recouvrent dans cet exemple respectivement la première couche 11 et la deuxième couche 12.

Les couches l7a et l7b sont également soudées à leur périphérie avec les première et deuxième couches 11 et 12.

La houppette 1 illustrée sur la figure 2 présente en vue de face un contour ovoïde. La longueur Ll de la houppette 1 est dans cet exemple de 58 mm et la largeur L2 de 47 mm.

La houppette 1 peut présenter une forme différente de celle qui est illustrée sur la figure 2 sans sortir du cadre de l’invention. En particulier, la houppette 1 peut présenter une forme circulaire, cylindrique, sphérique, carrée, rectangulaire, ovale, trapézoïdale, ou toute autre forme polygonale ou non.

Les couches l7a et l7b sont dans cet exemple collées respectivement sur les première et deuxième couches 11 et 12. On ne sort cependant pas du cadre de l’invention si les couches l7a et l7b sont fixées autrement sur les première et deuxième couches 11 et 12, par exemple par couture, soudure, collage mousse PU, pulvérisation de colle, ou par intégration de fils thermo fusibles dans la première/deuxième couche ou dans la couche l7a/l7b puis chauffage pour permettre le collage.

La première couche 11, la deuxième couche 12 et l’ensemble de filaments 13 peuvent être fabriqués avec des matières synthétiques par tricotage selon l’enseignement de la demande WO 2012/153131 Al ou EP 1 863 959. Des exemples de structures textiles pouvant convenir sont commercialisées pour des applications textiles sous la dénomination « SPACER FABRICS ».

La longueur des filaments 13 formant entretoise est par exemple comprise entre 1 et 25 mm, mieux entre 6 et 10 mm. Grâce à l’invention, on dispose d’une houppette pouvant être lavée, avec une entretoise constituant un espace aéré, de telle sorte qu’elle sèche rapidement. La houppette peut être traitée anti-bactérien.

La houppette 1, grâce à la présence de l’entretoise, présente un effet ressort. La résistance à la pression de l’entretoise est faible, de telle sorte que l’utilisateur ressent à l’utilisation une impression de confort et de moelleux.

Il est possible de choisir un grand nombre de matières textiles, notamment de tissus, tissés, tricotés et/ou non-tissés, pour réaliser la première couche 11, la deuxième couche 12 et les couches l7a et l7b. En particulier, la première couche 11 ou la deuxième couche 12 est de préférence réalisée en tissé ou en tricoté. Les couches l7a et l7b sont de préférence réalisées en tissé ou en non-tissé. Lorsque réalisée(s) par tricotage, la ou les couches peuvent être réalisées selon notamment un tricotage chaîne indémaillable ou un tricotage trame. Les filaments 13 formant entretoise sont avantageusement reliés aux première et deuxième couches 11 et 12 par tricotage.

Dans l’exemple illustré, comme visible sur la figure 3, la première couche 11 est réalisée avec de petits ajours 21.

La deuxième couche 12 illustrée sur la figure 5 comporte de grands ajours 20 présentant une plus grande dimension L comprise entre 1 mm et 5 mm.

La première et la deuxième couches peuvent être identiques.

Au moins une de ces couches peut être dépourvue d’ ajours, notamment si l’article est lavable. La première et/ou la deuxième couche peut comporter des motifs jacquards.

La couche l7a peut comporter un maillage plus serré, comme visible sur la figure 4. Dans cet exemple, la couche 17 b est identique à la couche 17 a. Les couches l7a, l7b comportent avantageusement des fils de micro fibres de polyamide, afin de conférer à la houppette 1 un toucher soyeux, de manière à améliorer encore l’expérience sensorielle de l’utilisateur. Elles comportent également de préférence des fibres d’élasthanne pour conférer de l’élasticité à la houppette 1.

Le type de maillage des différentes couches 11, 12, l7a, l7b est adapté à l’utilisation souhaitée. Dans cet exemple, les couches l7a et l7b sont celles avec lesquelles l’utilisateur sera en contact au toucher. Les couches 17 a et l7b peuvent être différentes, dans une variante. L’une peut être adaptée pour appliquer le produit cosmétique tandis que l’autre peut être adaptée pour estomper le produit cosmétique, une fois celui-ci appliqué sur les matières kératiniques.

Les filaments 13 peuvent recevoir diverses orientations. Dans l’exemple illustré, les filaments 13 sont croisés, c’est-à-dire que l’on rencontre des filaments l3a et l3b qui présentent des concavités tournées vers des directions opposées.

Dans l’exemple illustré sur la figure 6, les filaments 13 sont tous incurvés sensiblement de la même façon, avec une concavité toujours tournée vers le même côté. Toujours dans cet exemple, la couche l7b n’est pas présente, la deuxième couche 12 constituant une couche externe pour l’article. L’utilisateur sera en contact de la deuxième couche 12 d’un côté de la houppette et de la troisième couche l7a du côté opposé.

Dans l’exemple de la figure 7, la houppette 1 est dépourvue des couches 17 a et 17 b, et ne comporte en tant que couches externes que les couches 11 et 12.

Dans l’exemple de la figure 8, l’article 1 constitue un embout 30, monté sur un support 31 constituant un organe de préhension, sous forme d’une tige dans cet exemple.

On a représenté sur la figure 9 un ensemble 40 d’articles cosmétiques selon l’invention, comportant un emballage 41 logeant une pluralité de houppettes 1. L’emballage 41 est un sachet en matière thermoplastique refermé par thermosoudage, la zone de fermeture 42 étant visible sur cette figure.

On a représenté sur la figure 10 un dispositif cosmétique 50 selon l’invention, comportant un boîtier 2 comportant un corps 3 logeant un réservoir sous forme d’un matériau imprégné de composition cosmétique C.

Dans cet exemple, une lèvre annulaire 9 maintient le réservoir en place.

Le boîtier 2 comporte un porte-applicateur formant un logement 6 pour recevoir la houppette 1, comme illustré. Le porte-applicateur peut être articulé sur le corps 3. Il sépare la houppette 1 de la composition cosmétique, et empêche un contact entre elles dans le boîtier.

Le boîtier 2 comporte également un couvercle 5 articulé sur le corps 3. Un miroir 45 équipe la surface intérieure du couvercle 5.

Pour réaliser un maquillage ou un soin, l’utilisateur prend la houppette 1 avec ses doigts et prélève à l’aide de celle-ci la composition cosmétique C dans le réservoir, et l’applique sur la peau. D’autres variantes d’article 1 sont possibles, notamment avec des formes différentes, des matériaux textiles différents formant les première, deuxième et autres couches, des filaments formant entretoise différents, des formes différentes de support.