CLAVIER POUR ORDINATEURS DE BUREAU ET PORTABLES L'invention concerne un clavier pour ordinateurs de bureau et portables, du type comportant une multitude de touches de caractères telles que des lettres, des chiffres, des signes de ponctuation et d'accents, de touches de déplacement et de commande de périphériques et comprenant notamment un jeu de touches de caractères alphanumériques de machine à écrire et de touches assorties pour l'exécution des opérations d'écriture et un jeu de touches de caractères numériques de calculatrice, assorties de touches d'exécution des opérations de calcul, 1'ensemble des touches alphabétiques étant groupé dans une zone centrale compacte.

Sur les claviers connus de ce type, 1'ensemble des touches caractérisant une machine à écrire et l'ensemble des touches caractéristiques d'une calculatrice sont agencés dans des zones séparées du panneau de clavier. Celui- ci comporte donc le clavier alphanumérique principal de machine à écrire, un pavé numérique, situé à une certaine distance de celui-ci, et une zone de touches fléchées assurant les fonctions de déplacement, intercalée entre le clavier alphanumérique principal et le pavé numérique. Pour que le maniement du clavier, notamment en mode d'écriture et en mode de calculatrice soit le plus aisé possible, malgré l'éloignement des touches des deux ensembles, il était estimé nécessaire de conserver pour le clavier alphanumérique principal et le pavé numérique toutes les touches assorties d'exécution des opérations, en créant ainsi des doublons. Ceci a également pour conséquence que le clavier comporte deux jeux de touches numériques, sur le clavier alphanumérique principal et dans le pavé numérique spécifique de calcul.

Cette configuration connue du clavier s'explique par le fait que lors de l'évolution des machines à écrire vers des systèmes informatiques de plus en plus complexes, susceptibles d'exécuter des fonctions plus nombreuses et sophistiquées, on a conservé l'aspect habituel du clavier et ajouté à chaque nouvelle étape des touches supplémentaires par exemple sous forme de blocs séparés.

Les claviers existants présentent donc l'inconvénient d'tre très encombrants. Ce problème est particulièrement gnant dans le cas d'ordinateurs portables devant souvent tre utilisés dans des conditions mettant à le dispositif de l'opérateur un espace très réduit. Pour éviter cet inconvénient il est connu pour des portables de supprimer le pavé numérique.

La présente invention a pour but de proposer un clavier pour ordinateurs de bureau et portables, qui pallie les inconvénients qui viennent d'tre énoncés.

Pour atteindre ce but, le clavier selon l'invention est caractérisé en ce que l'ensemble des touches du clavier sont agencées sous forme d'un mme bloc de rangées de touches juxtaposées, que toutes les touches numériques sont groupées dans une mme zone compacte intégrées au bloc et que les touches d'exécution des opérations, telles que des touches de déplacement, sont groupées, selon leurs familles de fonction, dans des zones compactes, intégrées audit bloc.

L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels :

-Les figures 1 à 3 illustrent trois modes de réalisation d'un clavier universel selon l'invention pour des configurations de touches alphabétiques, respectivement du type AZERTY, QWERTY et ABCDE ; et -La figure 4 montre un quatrième mode de réalisation du clavier selon l'invention, démontrant une autre possibilité d'agencement des zones de touches numériques et de déplacement.

-La figure 5 montre un cinquième mode de réalisation du clavier selon l'invention, notamment utilisable pour des ordinateurs de poche.

Comme le montrent les figures, aux quatre modes de réalisation de l'invention, représentés à titre d'exemples, non limitatifs, est commun que les touches sont agencées sous forme d'un mme bloc de forme rectangulaire et que tous les doublons de touche sont évités. Les différentes touches sont définies de la manière habituelle par des signes ou symboles connus les identifiant comme touches alphabétiques, numériques, de significations diverses, telles que des caractères nationaux par exemple d'accents, de déplacement symbolisées par des flèches, de fonctions spéficiques et de commandes de périphériques. Ces touches et les fonctions auxquelles elles sont destinées étant connues, il n'est pas nécessaire de les présenter de façon détaillée.

Comme le montre les figures, les différentes touches sont agencées sous forme de sept rangées horizontales de la mme longueur, qui sont juxtaposées verticalement, c'est-à-dire perpendiculairement aux rangées.

Le clavier selon l'invention se compose d'une pluralité de zones de touches principales, à savoir une zone centrale compacte de touches uniquement alphabétiques, indiquées en 1, une zone compacte de touches numériques 2, intégrée au bloc de l'ensemble des touches et située ainsi près de la zone de touches alphabétiques, une zone compacte de touches fléchées de déplacement 3, une zone 4 occupant principalement les deux premières rangées

et contenant les touches de fonction FI à F12 et les touches de parenthèses, crochets, de signes divers tels que de caractères nationaux, notamment d'accents, une zone 5 occupant notamment les touches en haut à droite et la dernière colonne et concernant l'accès Internet, une zone 6 compacte de signes de ponctuation et d'opérations de calcul, située en dessous de la zone 1 des touches alphabétiques et les touches ESPACE et ENTREE connues en soi, mais ici juxtaposées en 7 dans la dernière rangée, la longueur de la touche ESPACE étant plus courte que d'habitude. Cette dispositif de la touche ENTREE présente l'avantage de permettre son actionnement aussi par le pouce.

On constate que la zone compacte 3 des touches de déplacement présente une forme générale rectangulaire s'étendant, essentiellement, sur une portion de cinq rangées et trois colonnes. Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1 à 3, cette zone est située à gauche de la zone centrale de touches alphabétiques 1, tandis que, dans le mode de réalisation selon la figure 4, elle est disposée à droite de cette zone 1 décalée maintenant vers la gauche jusqu'au bord du clavier.

Dans cette zone 3 les différentes touches de déplacement, chacune pourvue d'un symbole en forme d'une flèche, sont diposées autour de la touche connue en soi Ins d'insertion. La zone comporte, autour de cette touche centrale Ins, au-dessus, en dessous, à droite et à gauche, les quatre touches à flèche en forme d'un triangle noir pour les déplacements dans les directions indiquées, et, situées diagonalement par rapport à la touche Ins, deux touches à flèche simple, oblique et non noircie, qui indique les fonctions de déplacement"FIN"et "DEBUT". En haut et en bas de la zone 3, dans la colonne médiane se trouvent les deux touches Pages haut et bas et à côté de la touche supérieure Page haut, on voit les deux touches d'effacement d'un caractère situé en avant et en arrière et symbolisées chacune par une paire de ciseaux et une petite flèche indicatrice de la direction de déplacement.

Concernant la zone de touches numériques 2, elle reproduit la forme du pavé numérique classique, avec les touches d'opération de calcul assorties et est située dans la partie inférieure du clavier, sensiblement en dessous de la zone de touches alphabétiques 1, dans les modes de réalisation selon les figures 1 à 3 à droite sur le clavier et, sur la figure 4, en position décalée vers le centre, au côté gauche de la zone de déplacement 3. Sur cette figure, la touche ENTREE est placée en bas à droite et les touches W95 dédiées au système d'exploitation sont disposées à gauche de la touche ESPACE dans la dernière rangée.

Il ressort de la description qui vient d'tre faite et des figures que le regroupement selon l'invention de toutes les touches concernant un mme mode de fonctionnement et les mmes fonctions assorties sont disposés dans des zones compactes et voisines de façon que l'opérateur puisse les utiliser aisément. Ce regroupement n'est donc pas seulement avantageux sur le plan fonctionnel, mais aussi du point de vue ergonomique. Le regroupement a permis de réduire considérablement l'encombrement du clavier. Ainsi le clavier selon l'invention peut avoir une longueur inférieure à 30 cm au lieu de 45 cm sur les claviers standards existants, tout en gardant la taille normale des touches. De plus l'invention permet l'élimination de tous les doublons. On constate encore qu'à l'exception des touches de la deuxième rangée, sensiblement toutes les autres touches sont à fonction unique, ce qui facilite encore le maniement du clavier.

Le clavier selon l'invention comporte en plus des espaces tels qu'à droite et à gauche de la rangée inférieure de la zone de touches alphabétiques 1, qui pourraient tre réservés à des voyants en forme de diodes électroluminescentes symbolisés par des points noirs et permettant en particulier d'avoir le voyant de majuscule en plein champ visuel.

Bien entendu, diverses modifications peuvent tre apportées au clavier selon l'invention, à condition de respecter le principe du groupement des touches. Il est possible de prévoir en bas du clavier un dispositif de pointage et de disposer par exemple au moins les touches de la première rangée de part et d'autre de ce dispositif de pointage.

La figure 5 montre un clavier notamment pour ordinateurs de poche.

On constate que le principe de la disposition des touches qui vient d'tre décrit pour des ordinateurs de bureau et portables peut aussi tre transposé aux claviers d'ordinateurs de poche, sans rangée de touches de fonctions et avec des touches de parenthèses, crochets et signes divers partagés, c'est-à-dire susceptibles d'accomplir plusieurs fonctions.