Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
KIT FOR ACQUIRING A DENTAL REPRESENTATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/175345
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an acquisition kit comprising: ▪ a mobile telephone (12) provided with an objective lens (16) for acquiring a 2D representation and/or a 3D representation (23); ▪ a holder (14) to which the portable telephone is fastened, the holder defining an oral aperture (Oo) intended to be inserted into the mouth of a user, the objective lens having a view at least partially representing the oral aperture, said view representing at least a first mark, referred to as the "first represented mark", selected from: - a categorization mark (41, 41') identifying a category to which a first constitutive component (24, 26) of the holder belongs; and/or - a personalization mark (39) identifying the user and/or a pathology of the user and/or a dental care professional and/or a group of dental care professionals. Said kit comprises a computer controller (21) programmed so as (1) to read the first represented mark and to deduce therefrom a first identifier; then (2) to record the first identifier and/or to prepare a message according to the first identifier and to transmit it to the user and/or to a dental care professional; and/or to modify the calibration of the mobile telephone according to said first identifier.

Inventors:
PELLISSARD THOMAS (FR)
LANCON CÉDRIC (FR)
GHYSELINCK GUILLAUME (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/053851
Publication Date:
August 25, 2022
Filing Date:
February 16, 2022
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
DENTAL MONITORING (FR)
International Classes:
A61B1/24; A61B1/00; A61C19/04; G03B17/56; A61B5/00; A61C7/00; A61C9/00; G03B15/14; G03B17/48
Foreign References:
US20200315434A12020-10-08
EP3714764A12020-09-30
US9939714B12018-04-10
US20190167115A12019-06-06
US20200060623A12020-02-27
EP2015074896W2015-10-27
EP2015074897W2015-10-27
US6923761B12005-08-02
US20040209225A12004-10-21
Attorney, Agent or Firm:
CABINET NONY (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Kit d’acquisition comportant :

- un téléphone portable (12) muni d’un objectif optique (16) d’acquisition d’une représentation 2D et/ou d’une représentation 3D (23) ;

- un support (14) sur lequel le téléphone portable est fixé, le support définissant une ouverture orale (Oo) destinée à être introduite dans la bouche d’un utilisateur, l’objectif optique ayant une vue représentant au moins partiellement l’ouverture orale, ladite vue représentant au moins une première marque, dite « première marque représentée », choisie parmi :

- une marque de catégorisation (41,41’) identifiant une catégorie à laquelle une première pièce constitutive (24,26) du support appartient, et/ou

- une marque de personnalisation (39) identifiant l’utilisateur et/ou une pathologie de l’utilisateur et/ou un professionnel de soins dentaires et/ou un groupement de professionnels de soins dentaires, le kit comportant un contrôleur informatique (21) programmé de manière à

1) lire la première marque représentée et en déduire un premier identifiant, puis,

2) enregistrer le premier identifiant, et/ou préparer un message en fonction du premier identifiant et le transmettre à l'utilisateur et/ou à un professionnel de soins dentaires, et/ou modifier la calibration du téléphone portable en fonction dudit premier identifiant.

2. Kit d’acquisition selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel la marque de catégorisation (41,41’) est disposée de manière que, sur la vue observée par l’objectif optique (16), elle fasse saillie vers l’intérieur de la représentation de l’ouverture orale sur une hauteur (<i«) supérieure à 0,01/10 et inférieure à 1/10 de la plus grande dimension (Doo) de l’ouverture orale (Oo).

3. Kit d’acquisition selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel la marque de catégorisation comprend une ou plusieurs saillies (431, 432), le nombre et/ou la forme des saillies (431, 432) constituant un identifiant de la catégorie de ladite pièce constitutive.

4. Kit d’acquisition selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel la ou les saillies s’étendent dans le prolongement de l’ouverture orale (Oo).

5. Kit d’acquisition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la marque de catégorisation est une marque lumineuse résultant de la traversée de lumière à travers une paroi du support.

6. Kit d’acquisition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite catégorie définit une taille de la première pièce constitutive.

7. Kit d’acquisition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le contrôleur (21) est programmé de manière à

- à l’étape 2), afficher, sur un écran (20) du téléphone portable, une information relative à la catégorie identifiée par le premier identifiant, ou

- après l’étape 1) et préalablement à l’étape 2), comparer le premier identifiant à une consigne de manière à déterminer un score, puis exécuter l’étape 2) en fonction du score.

8. Kit d’acquisition selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel la consigne est choisie dans le groupe constitué par :

- un deuxième identifiant déduit de la lecture, par le contrôleur, d’une deuxième marque représentée sur ladite vue,

- une information propre à l'utilisateur,

- un identifiant du modèle du téléphone portable ou un paramètre de calibration du téléphone portable,

- un référentiel normatif,

- une consigne dérivée dudit deuxième identifiant et/ou de ladite information propre à l’utilisateur et/ou dudit identifiant du modèle du téléphone portable et/ou dudit paramètre de calibration du téléphone portable et/ou dudit référentiel normatif.

9. Kit d’acquisition selon la revendication immédiatement précédente, dans lequel ladite première marque représentée (41,41’) est portée par la première pièce constitutive, et dans lequel le contrôleur (21) est configuré pour déterminer la consigne à partir d’un dit deuxième identifiant fourni par une deuxième marque représentée portée par une deuxième pièce constitutive du support, assemblée de manière amovible à la première pièce constitutive.

10. Kit d’acquisition selon l’une quelconque des deux revendications immédiatement précédentes, dans lequel le contrôleur est configuré pour, lorsque l’ouverture orale (Oo) est dans la bouche de l’utilisateur et que des dents de l'utilisateur sont visibles par l’objectif optique (16), déterminer ladite information propre à l'utilisateur à partir de ladite vue.

11. Kit d’acquisition selon l’une quelconque des trois revendications immédiatement précédentes, dans lequel le contrôleur (21) est configuré pour rechercher dans une base de données référençant une pluralité de personnes, une personne compatible avec la représentation de dents dans ladite vue, puis déterminer l’information propre à l’utilisateur à partir de données de ladite personne.

12. Kit d’acquisition selon l’une quelconque des quatre revendications immédiatement précédentes, dans lequel le support comporte

- un espaceur (24) débouchant par l’ouverture orale (Oo),

- un adaptateur (26) fixé de manière amovible sur l’espaceur et définissant avec l’espaceur une chambre (28) débouchant par l’ouverture orale (Oo) et par une ouverture d’observation (Oa) à travers laquelle l’objectif optique a ladite vue, l’adaptateur comportant une embase sur laquelle le téléphone portable (12) est rigidement fixé, de manière amovible, kit dans lequel :

- le premier identifiant désigne une catégorie d’espaceur, ladite consigne désigne une catégorie d’adaptateur, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par l’espaceur, et, de préférence, pour déduire ladite consigne d’une marque de catégorisation portée par l’espaceur, puis, de préférence, pour vérifier, à partir du score, la compatibilité entre l’espaceur et l’adaptateur ; ou

- le premier identifiant désigne une catégorie d’adaptateur, la consigne désigne une catégorie de téléphone portable, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par l’adaptateur, puis, de préférence, pour vérifier, à partir du score, la compatibilité entre le téléphone portable et l’adaptateur ; ou

- le premier identifiant désigne une catégorie d’espaceur, la consigne désigne une valeur d’un paramètre de la calibration du téléphone portable, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par l’adaptateur, puis, de préférence, pour vérifier, à partir du score, la compatibilité entre la calibration du téléphone portable pour acquérir la représentation 2D et 3D et l’espaceur et de préférence, en cas d’incompatibilité, pour modifier la calibration du téléphone portable en fonction dudit score ; ou

- le premier identifiant désigne une catégorie d’espaceur, la consigne désigne une catégorie d’espaceur dérivée de l’information propre à l’utilisateur, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par l’espaceur, et de préférence pour déterminer, à partir du score obtenu, si l’espaceur est compatible techniquement avec l'utilisateur ;

- le premier identifiant désigne une catégorie d’espaceur ou d'adaptateur, la consigne désigne une prescription fixée par un Etat ou une entreprise, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par le support, puis, de préférence, pour vérifier, à partir du score, la compatibilité entre l’espaceur ou l'adaptateur, respectivement, et ladite prescription.

13. Kit d’acquisition selon la revendication immédiatement précédente, comportant, outre l’espaceur fixé à l’adaptateur, au moins un autre espaceur assemblable à l’adaptateur, différent de l’espaceur fixé à l’adaptateur et portant une dite marque représentée différente de celle portée par l’espaceur fixé à l’adaptateur.

14. Procédé d’acquisition d’une représentation 2D ou 3D au moyen d’un kit d’acquisition selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit procédé comportant les étapes suivantes : a) introduction partielle, par l’utilisateur, du support (14) dans la bouche de l’utilisateur de manière que l’objectif optique (16) du téléphone portable (12) ait une vue des dents de l'utilisateur à travers l’ouverture orale (Oo), en écartant les lèvres de l'utilisateur pour dégager lesdites dents ; b) activation du téléphone portable de manière à acquérir ladite représentation 2D ou 3D ; c) modification du positionnement de l’ouverture orale relativement à l'utilisateur, par exemple par rotation autour de l’utilisateur, puis reprise à l’étape b), le contrôleur exécutant une série d’étapes 1) et 2) à au moins un instant de contrôle.

15. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel on acquiert au moins une dite représentation face à l'utilisateur et au moins une dite représentation à droite ou à gauche de l'utilisateur.

16. Procédé selon l’une quelconque des deux revendications immédiatement précédentes, dans lequel le kit est conforme à la revendication 7 et dans lequel le contrôleur informe en temps réel l'utilisateur sur ledit score, par l’intermédiaire du téléphone portable.

Description:
KIT D’ACQUISITION D’UNE REPRESENTATION DENTAIRE

Domaine technique

La présente invention concerne un kit d’acquisition, et en particulier de photos dentaires, en particulier pour la mise en œuvre d’un procédé tel que décrit dans la demande internationale PCT/EP2015/074896.

Etat de la technique

PCT/EP2015/074897 décrit un kit d’acquisition permettant à un utilisateur d’acquérir, au moyen d’un téléphone portable, des photos extraorales de ses dents, bouche fermée ou bouche ouverte, suivant différentes orientations.

Les dimensions de la bouche de T utilisateur peuvent cependant varier considérablement en fonction de sa morphologie, notamment en fonction de son âge. Si l’utilisateur n’utilise pas un kit d’acquisition adapté aux dimensions de sa bouche, l’acquisition n’est pas confortable et les photos peuvent être de mauvaise qualité.

Par ailleurs, il est nécessaire que le kit d’acquisition soit homologué et qu’il ne comporte que des pièces parfaitement compatibles entre elles, avec le modèle du téléphone portable et avec la calibration du téléphone portable.

Il existe donc un besoin pour un kit d’acquisition qui permette, avec le téléphone portable, l’acquisition de représentations 2D, comme des photos, ou de représentations 3D, comme des modèles tridimensionnels, par l’utilisateur lui-même, en vues occlusales ou latérales, bouche ouverte ou bouche fermée, et qui limite le risque d’une acquisition avec un kit inadapté.

Un but de la présente invention est de répondre, au moins partiellement, à ce besoin.

Résumé de l'invention

L’invention propose un kit d’acquisition comportant :

- un téléphone portable muni d’un objectif optique d’acquisition d’une représentation 2D et/ou d’une représentation 3D ;

- un support sur lequel le téléphone portable est fixé, de préférence de manière amovible, le support définissant une ouverture orale destinée à être introduite dans la bouche d’un utilisateur, l’objectif optique ayant une vue représentant au moins partiellement l’ouverture orale.

Selon l’invention, ladite vue représente au moins une première marque, dite « première marque représentée », choisie parmi :

- une marque de catégorisation identifiant, directement ou de manière dérivée, une catégorie à laquelle une première pièce constitutive du support appartient, et/ou

- une marque de personnalisation identifiant, directement ou de manière dérivée, l’utilisateur et/ou une pathologie de l’utilisateur et/ou un professionnel de soins dentaires et/ou un groupement de professionnels de soins dentaires, et le kit comporte un contrôleur informatique, de préférence intégré dans le téléphone portable, programmé de manière à

1) lire la première marque représentée et en déduire un premier identifiant, puis,

2) enregistrer le premier identifiant, et/ou préparer un message en fonction du premier identifiant et le transmettre à l'utilisateur et/ou à un professionnel de soins dentaires, et/ou modifier la calibration du téléphone portable en fonction dudit premier identifiant.

Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, la première marque représentée, visible par l’objectif optique du téléphone portable, permet à l'utilisateur et/ou au contrôleur de contrôler que la configuration du kit est satisfaisante. Un tel contrôle peut être réalisé en temps réel, ce qui permet de guider l'utilisateur et d’éviter de stocker des représentations 2D ou 3D non conformes au but poursuivi.

A l’étape 2), le contrôleur peut en particulier afficher, de préférence sur l’écran du téléphone portable, une information relative à la catégorie identifiée par le premier identifiant, par exemple afficher la taille du support, ce qui permet à l'utilisateur de vérifier si cette catégorie est satisfaisante.

Dans un mode de réalisation, le contrôleur est programmé de manière à, après l’étape 1) et préalablement à l’étape 2), comparer le premier identifiant à une consigne de manière à déterminer un score, puis exécuter l’étape 2) en fonction du score, en particulier en préparant ledit message et/ou en réalisant ladite modification de la calibration du téléphone portable en fonction du score. Aucune intervention de l'utilisateur n’est avantageusement requise.

Dans un mode de réalisation préféré, la première marque représentée identifie une catégorie définissant une taille de la première pièce constitutive. De préférence, la première marque représentée est une marque de catégorisation disposée de manière que, sur la vue observée par l’objectif optique, elle fasse saillie vers l’intérieur de la représentation de l’ouverture orale, de préférence sur une hauteur (d.43 sur la figure 8) supérieure à 0,01/10 et inférieure à 1/10 de la plus grande dimension de l’ouverture orale. Dans un mode de réalisation préféré, la marque de catégorisation comporte une déformation locale de l’ouverture orale ou une saillie dépassant du contour général de l’ouverture orale.

Dans un mode de réalisation, la marque de catégorisation comprend une ou plusieurs saillies, le nombre et/ou la forme des saillies, par exemple la hauteur et/ou la largeur des saillies, constituant, directement ou non, un identifiant de ladite catégorie de ladite première pièce constitutive, de préférence d’un espaceur décrit ci-après, en particulier pour déterminer sa taille.

De préférence, la ou les saillies s’étendent dans le prolongement de l’ouverture orale, et en particulier dans le plan de l’ouverture orale quand l’ouverture orale est plane. Avantageusement, la représentation des saillies est sensiblement identique que l’axe optique, c'est-à-dire l’axe de l’objectif optique, soit parfaitement aligné ou légèrement décalé par rapport à l’axe de l’ouverture orale. L’identification de saillies et leur interprétation en sont facilitées.

Dans un mode de réalisation, le support délimite une chambre, de préférence de forme générale tubulaire, débouchant par l’ouverture orale et délimitée par une paroi latérale.

La première marque représentée, de préférence une marque de catégorisation, peut être en particulier une marque lumineuse résultant de la traversée de lumière à travers la paroi latérale du support.

La première marque représentée, de préférence une marque de catégorisation, peut être une marque lumineuse résultant de l’éclairement du support depuis l’extérieur de la chambre. La marque lumineuse peut être visible par transparence, et par exemple résulter d’une réduction locale d’épaisseur de la paroi latérale, ou d’une modification locale de sa composition ou de sa microstructure. La marque lumineuse peut aussi résulter d’un dit éclairement à travers un ou plusieurs trous ménagés à travers la paroi latérale du support. Notamment, le ou les trous peuvent être ménagés à travers la paroi d’un espaceur.

La première marque représentée peut être aussi une couleur, par exemple une couleur spécifique à la taille d’un espaceur. De préférence, la consigne est choisie dans le groupe constitué par :

- un deuxième identifiant déduit de la lecture, par le contrôleur, d’une deuxième marque représentée sur ladite vue,

- une information propre à l'utilisateur,

- une valeur d’un paramètre du téléphone portable, en particulier un identifiant du modèle du téléphone portable ou un paramètre de calibration du téléphone portable,

- un référentiel normatif,

- une consigne dérivée dudit deuxième identifiant et/ou de ladite information propre à G utilisateur et/ou de ladite valeur dudit paramètre du téléphone portable et/ou dudit référentiel normatif.

Bien entendu, la consigne est déterminée pour être comparable au premier identifiant. Par exemple, si le premier identifiant identifie que la taille de la première pièce constitutive est une taille « S », cette taille ne peut être comparée au nom de l'utilisateur, mais peut être comparée à une taille associée à l'utilisateur, c'est-à-dire dérivée d’une information propre à l'utilisateur.

La comparaison du premier identifiant à la consigne peut consister

- à déterminer s’il existe une différence entre le premier identifiant et la consigne, le score étant alors équivalent à « il existe une différence » ou « il n’existe pas de différence », ou

- à quantifier ladite différence, le score mesurant ladite différence.

L’information propre à l’utilisateur peut être en particulier relative à la morphologie de l'utilisateur, en particulier une information dimensionnelle, par exemple une largeur de mâchoire. L’information propre à G utilisateur peut être un identifiant de l'utilisateur, par exemple son nom ou un matricule l’identifiant de manière unique.

Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, le contrôleur détermine l’information propre à l’utilisateur à partir de ladite vue. De préférence, le contrôleur est configuré pour rechercher dans une base de données référençant une pluralité de personnes, une personne compatible avec la représentation de dents dans ladite vue, puis déterminer l’information propre à G utilisateur à partir de données de ladite personne. En particulier, le contrôleur peut considérer que ladite personne est l'utilisateur.

Le contrôleur peut être notamment configuré pour :

- lire un « identifiant de personne » visible sur la représentation de la bouche dans ladite vue,

- comparer ledit identifiant de personne à une pluralité d’ identifiants de personne indexant chacun un enregistrement d’une personne respective dans la base de données informatique, et

- identifier l'utilisateur, parmi lesdites personnes, comme étant la personne ayant un identifiant de personne similaire ou de préférence identique à celui lu sur la représentation de la bouche dans ladite vue.

L’identifiant de personne peut être par exemple fourni par la lecture d’une marque buccale apposée sur la bouche, en particulier sur les dents de la personne considérée, par exemple d’une marque collée sur une dent de la personne.

De préférence, le contrôleur détermine une information propre à l'utilisateur, en particulier un identifiant de personne, à partir de ladite vue, de préférence à partir de la représentation des dents sur ladite vue, notamment en fonction de la forme d’une ou plusieurs dents, ou en fonction de l’agencement des dents. Par exemple, le contrôleur peut être configuré pour, lorsque l’ouverture orale est dans la bouche de l’utilisateur et que des dents de l'utilisateur sont visibles par l’objectif optique, comparer l’agencement desdites dents à des agencements de dents d’une pluralité de personnes enregistrés dans une base de données, de manière à identifier l'utilisateur parmi lesdites personnes.

Le paramètre du téléphone portable peut être un paramètre de la calibration du téléphone portable, par exemple un niveau de zoom ou une vitesse d’obturation. Le paramètre du téléphone portable peut être un identifiant du téléphone portable, par exemple son modèle, par exemple le nom sous lequel il est commercialisé, ou un numéro de série l’identifiant de manière unique.

Le référentiel normatif peut être une prescription réglementaire en vigueur dans un pays ou imposée par une entreprise, par exemple pour s’assurer que l’utilisation de la première pièce constitutive est autorisée.

De préférence, le support définit une chambre, de préférence de forme générale tubulaire, débouchant, de préférence exclusivement, par l’ouverture orale et par une ouverture d’observation à travers laquelle l’objectif optique a une vue représentant au moins partiellement l’ouverture orale. Le support peut être constitué par une unique pièce constitutive ou, de préférence, par un assemblage de plusieurs pièces constitutives.

Il peut en particulier comporter :

- un espaceur débouchant par l’ouverture orale, en particulier destiné à être inséré entre les lèvres et les dents de l'utilisateur du kit, l’espaceur pouvant comporter un écarteur dentaire définissant l’ouverture orale,

- un adaptateur fixé sur l’espaceur, de préférence de manière amovible, et définissant avec l’espaceur ladite chambre, l’adaptateur comportant une embase sur laquelle le téléphone portable est rigidement fixé, de préférence de manière amovible.

Dans un mode de réalisation, l’adaptateur et l’espaceur forment un ensemble monobloc, c'est-à-dire que l’espaceur ne peut être détaché de l’adaptateur.

La première marque représentée peut être en particulier :

- une marque de catégorisation identifiant, directement ou de manière dérivée, une catégorie de l’adaptateur et/ou

- une marque de catégorisation identifiant, directement ou de manière dérivée, une catégorie de l’espaceur, et/ou

- une marque de catégorisation identifiant, directement ou de manière dérivée, une catégorie de l’écarteur dentaire.

La première pièce constitutive peut être l’espaceur, l’adaptateur, ou l’écarteur.

Une marque de catégorisation peut en particulier être configurée pour fournir au contrôleur une caractéristique géométrique de la première pièce constitutive, ce qui évite de devoir la mesurer, par exemple une dimension, et en particulier, lorsqu’elle est portée par l’espaceur, la longueur de l’espaceur.

La première marque représentée est de préférence portée par la première pièce constitutive.

Dans un mode de réalisation, ladite première marque représentée, de préférence une marque de catégorisation, est portée par la première pièce constitutive, et le contrôleur est configuré pour déterminer la consigne à partir d’un dit deuxième identifiant fourni par une deuxième marque représentée, de préférence une marque de catégorisation, portée par une deuxième pièce constitutive du support, assemblée de manière amovible à la première pièce constitutive. En particulier, le contrôleur est configuré pour comparer des premier et deuxième identifiants fournis par des marques de catégorisation portées par deux pièces constitutives différentes du support, puis déterminer, à partir du score obtenu, si les deux pièces, en particulier l’espaceur et l’adaptateur, sont compatibles techniquement, et en particulier adaptées à une fixation l’une sur l’autre, de préférence de manière amovible.

Dans un mode de réalisation, le contrôleur est configuré pour comparer un premier identifiant fourni par une marque de catégorisation portée par l’adaptateur ou l’espaceur, puis déterminer, à partir du score obtenu, si l’adaptateur ou l’espaceur est compatible techniquement avec le téléphone portable, et en particulier si l’adaptateur est compatible à une fixation du téléphone portable.

Selon des modes de réalisation préférés :

- le premier identifiant désigne une catégorie d’espaceur, ladite consigne désigne une catégorie d’adaptateur, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par l’espaceur, et, de préférence, pour déduire ladite consigne d’une marque de catégorisation portée par l’espaceur, puis, de préférence, pour vérifier, à partir du score, la compatibilité entre l’espaceur et l’adaptateur, par exemple pour vérifier qu’ils ont des dimensions compatibles, ou que leurs fabricants respectifs ont validé l’association de l’adaptateur et de l’espaceur ;

- le premier identifiant désigne une catégorie d’adaptateur, la consigne désigne une catégorie de téléphone portable, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par l’adaptateur, puis, de préférence, pour vérifier, à partir du score, la compatibilité entre le téléphone portable et l’adaptateur ;

- le premier identifiant désigne une catégorie d’espaceur, la consigne désigne une valeur d’un paramètre de la calibration du téléphone portable, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par l’adaptateur, puis, de préférence, pour vérifier, à partir du score, la compatibilité entre la calibration du téléphone portable pour acquérir la représentation 2D et 3D et l’espaceur.

De préférence, le contrôleur est programmé pour modifier la calibration du téléphone portable en fonction dudit score, en particulier en cas d’incompatibilité ;

- le premier identifiant désigne une catégorie de support, en particulier d’espaceur, la consigne désigne une catégorie de support, en particulier d’espaceur, dérivée de l’information propre à l’utilisateur, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par le support, en particulier l’espaceur, et de préférence pour déterminer, à partir du score obtenu, si le support, en particulier l’espaceur, est compatible techniquement avec l'utilisateur, et en particulier déterminer si la taille du support, en particulier de l’espaceur, est adaptée à la morphologie de l'utilisateur ; avantageusement, il est ainsi possible de vérifier la compatibilité entre l’espaceur et l'utilisateur, par exemple de vérifier que l’espaceur est adapté à l’âge et/ou à la taille de l’utilisateur ;

- le premier identifiant désigne une catégorie de support, en particulier d’espaceur ou d'adaptateur, la consigne désigne une prescription fixée par un Etat ou une entreprise, et le contrôleur est programmé pour déduire ledit premier identifiant d’une marque de catégorisation portée par le support, en particulier l’espaceur ou l'adaptateur, puis, de préférence, pour vérifier, à partir du score, la compatibilité entre le support, en particulier l’espaceur ou l'adaptateur, et ladite prescription.

Un kit d’acquisition selon l’invention peut en particulier comporter une ou plusieurs des caractéristiques préférées suivantes :

- le kit d’acquisition comporte, outre l’espaceur fixé à l’adaptateur, au moins un autre espaceur assemblable à l’adaptateur, différent de l’espaceur fixé à l’adaptateur et portant une autre marque représentée, en particulier une marque de catégorisation, différente de celle portée par l’espaceur fixé à l’adaptateur ;

- de préférence, ledit autre espaceur présente une longueur identique à l’espaceur fixé à l’adaptateur, ce qui, avantageusement, permet une calibration du téléphone portable identique quel que soit l’espaceur utilisé ;

- l’espaceur comporte

- un corps de forme générale tubulaire définissant l’ouverture orale et

- un rebord distal, de préférence venu de matière avec le corps, s’étendant vers l’extérieur à partir du corps et conformé pour être introduit entre les lèvres et les dents de l’utilisateur.

L’invention concerne également un procédé d’acquisition d’une représentation 2D ou 3D au moyen d’un kit d’acquisition selon l’invention, ledit procédé comportant les étapes suivantes : a) introduction partielle, par l’utilisateur, du support dans la bouche de l’utilisateur de manière que l’objectif optique du téléphone portable ait une vue des dents de l'utilisateur à travers l’ouverture orale, le support écartant de préférence les lèvres de l'utilisateur pour dégager lesdites dents ; b) activation, de préférence par G utilisateur, du téléphone portable de manière à acquérir ladite représentation 2D ou 3D ; c) optionnellement, modification du positionnement de l’ouverture orale relativement à l'utilisateur, par exemple par rotation autour de l’utilisateur, puis reprise à l’étape b) ; d) optionnellement, démontage du kit d’acquisition, de préférence par l’utilisateur ; e) optionnellement, lavage et/ou désinfection de l’espaceur, voire seulement de l’espaceur.

Selon l’invention, à au moins un instant de contrôle, le contrôleur exécute une série d’étapes 1) et 2). De préférence, il informe en temps réel l'utilisateur, de préférence par l’intermédiaire du téléphone portable, sur ledit score.

Si le contrôle ne nécessite pas que l’objectif optique ait une vue sur les dents du patient, par exemple pour vérifier la compatibilité entre l’espaceur et l’adaptateur, l’instant de contrôle peut être à tout moment avant l’étape d), de préférence avant l’étape b), de préférence avant l’étape a).

De préférence, l'utilisateur modifie le kit en fonction de l’information reçue du contrôleur. Dans un mode de réalisation, le contrôleur modifie la calibration du téléphone portable. Dans un mode de réalisation, le contrôleur interdit l’acquisition d’une représentation 2D ou 3D si le score obtenu est insatisfaisant.

De préférence, on acquiert au moins une dite représentation face à l'utilisateur et au moins une dite représentation à droite ou à gauche de l'utilisateur et/ou de préférence au moins une dite représentation bouche ouverte et au moins une dite représentation bouche fermée.

Définitions

La « position de service » est la position dans laquelle l’ouverture orale s’étend dans la bouche de l’utilisateur, comme illustré sur la figure 5.

La position « bouche fermée » est la position d’occlusion dans laquelle les dentures supérieure et inférieure de l’utilisateur sont en contact. Une position « bouche ouverte » est une position dans laquelle les dentures supérieure et inférieure de l’utilisateur ne sont pas en contact, de préférence la position d’ouverture totale de la bouche. On appelle "téléphone portable" un appareil de type iPhone®. Un tel appareil pèse typiquement moins de 500 g. Il est doté d'un appareil photo lui permettant de prendre des films ou des photos, voire d’un scanner lui permettant d’acquérir des modèles numériques tridimensionnels, à travers un objectif optique. Un téléphone portable est en outre capable d'échanger des données avec un autre appareil éloigné de plus de 500 km du téléphone portable.

Le téléphone portable permet d’acquérir des représentations 2D ou 3D « extraorales », c'est- à-dire sans que l’objectif du téléphone portable ne soit introduit dans la bouche de G utilisateur.

L’objectif optique du téléphone portable « a une vue » sur un objet » quand le déclenchement de l’acquisition d’une représentation 2D ou 3D conduit à l’enregistrement d’une représentation 2D ou 3D qui représente cet objet.

La « configuration d’acquisition », ou « calibration », est constituée par l’ensemble des paramètres de calibration du téléphone portable qui déterminent les conditions de l’acquisition des représentations 2D ou 3D à travers l’objectif optique du téléphone portable. Un paramètre de calibration est un paramètre intrinsèque à l’appareil d’acquisition (à la différence de sa position et de son orientation) dont la valeur influence la représentation 2D ou 3D acquise. Par exemple, l’ouverture de diaphragme est un paramètre de calibration qui modifie la profondeur de champ d’une image. Le temps d’exposition est un paramètre de calibration qui modifie la luminosité (ou « l’exposition ») d’une image. La distance focale est un paramètre de calibration qui modifie l’angle de vue, c'est-à-dire le degré de « zoom ». La « sensibilité » est un paramètre de calibration qui modifie la réaction du capteur d’un appareil d’acquisition à la lumière incidente. De préférence, les paramètres de calibration sont choisis dans le groupe formé par l’ouverture de diaphragme, le temps d’exposition, la distance focale et la sensibilité.

Une « position d’acquisition » est une position dans laquelle l’objectif optique du téléphone portable a une vue au moins partielle, de préférence complète, de l’ouverture orale, à travers l’ouverture d’observation et l’ouverture d’acquisition.

Une « représentation 2D » et une « représentation 3D » sont des objets numériques en deux ou trois dimensions, respectivement, acquis par un téléphone portable, extraoralement, à travers l’objectif optique du téléphone portable. Les « représentations 2D » acquises par le téléphone portable sont des images, et en particulier classiquement des photos et des films. Les « représentations 3D » acquises par le téléphone portable sont des modèles numériques tridimensionnels, ou « modèles 3D ».

Par "image", on entend une image en deux dimensions, comme une photographie. Une image est formée de pixels. Un « film » est considéré comme un ensemble de photos.

Un modèle 3D est constitué d’un ensemble de voxels.

Une représentation 2D ou 3D « acquérable » est une représentation qui n’est pas encore enregistrée dans le téléphone portable, par exemple une image représentée sur l’écran du téléphone portable. Une représentation 2D ou 3D « acquise » est une représentation enregistrée dans le téléphone portable et/ou dans un ordinateur distant en communication avec le téléphone portable.

Le contrôleur est « configuré » ou « programmé » pour une action lorsqu’il comporte un programme d’ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution de ladite action lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur.

On considère qu’un élément venu de matière avec un autre est « fixé » rigidement sur cet autre élément.

Une « base de données » est une base de données informatique, par exemple une base de données relationnelle.

Par « utilisateur », on entend une personne qui utilise un kit selon l’invention pour acquérir une représentation 2D ou 3D d’au moins une partie de ses dents, que cette personne soit malade ou non, ou que cette personne soit en cours de traitement orthodontique ou non.

Par « professionnel des soins dentaires », on entend un dentiste, un orthodontiste ou un laboratoire d’orthodontie.

Un « écarteur » (« retractor » en anglais), ou « écarteur dentaire », est un dispositif destiné à retrousser les lèvres. Il comporte un rebord supérieur et un rebord inférieur, et/ou un rebord droit et un rebord gauche, s’étendant autour d’une ouverture d’écarteur et destinés à être introduits entre les dents et les lèvres. En position de service, les lèvres de l’utilisateur sont en appui sur ces rebords, de sorte que les dents sont visibles à travers l’ouverture d’écarteur. Un écarteur permet ainsi d’observer les dents sans être gêné par les lèvres. Des écarteurs sont par exemple décrits dans PCT/EP2015/074896, US 6,923,761, ou US 2004/0209225. Une « pièce marquée » est une pièce constitutive du support qui porte une marque représentée.

Un « identifiant » d’un objet, ou « désignant » un objet, est une information mise à disposition par la lecture d’une marque représentée et qui permet d’identifier cet objet à elle seule (« identifiant directement l’objet ») ou en ayant recours à une information complémentaire (« identifiant de manière dérivée l’objet » ou « identifiant indirect »). Dans les deux cas, on dit que l’identifiant est « déduit » de la marque représentée.

Un identifiant peut être par exemple un code alphanumérique, une couleur, une texture ou une forme de la pièce marquée. La marque représentée doit être lue pour fournir un identifiant. Par exemple, un code-à-barres peut être lu pour fournir un code alphanumérique. Ce code alphanumérique est un identifiant en ce qu’il est associé, directement ou non, à un objet, par exemple dans une base de données.

L’information complémentaire est l’information nécessaire pour identifier l’objet à partir de l’identifiant indirect. L’information complémentaire peut être par exemple une table de correspondance établissant un lien entre l’identifiant indirect et un identifiant direct de l’objet. Par exemple, une marque de catégorisation peut fournir un numéro de série (identifiant indirect) et ce numéro de série peut être associé à une taille d’espaceur (ou d’adaptateur) (identifiant indirect) au moyen d’une table de correspondance donnant, pour chaque numéro de série, la taille de l’espaceur (ou d’adaptateur).

Un identifiant « déduit » d’une marque représentée peut être un code lu par le contrôleur ou une information déterminée à partir de ce code, par exemple en consultant une base de données informatique établissant une association entre ledit code et ledit identifiant.

La consigne est qualifiée de « dérivée du deuxième identifiant et/ou de ladite information propre à G utilisateur et/ou dudit paramètre du téléphone portable et/ou dudit référentiel normatif » en ce qu’elle est déterminée à partir dudit deuxième identifiant et/ou de ladite information propre à l’utilisateur et/ou dudit paramètre du téléphone portable et/ou dudit référentiel normatif, directement ou indirectement, par exemple, en consultant une base de données informatique établissant une association entre la consigne dérivée d’une part et ledit deuxième identifiant et/ou ladite information propre à l’utilisateur et/ou ledit paramètre du téléphone portable et/ou ledit référentiel normatif, d’autre part. Un objet comporte des caractéristiques qui permettent de le classer dans une ou plusieurs « catégories ». Par exemple, une catégorie peut regrouper tous les objets ayant une même une taille, par exemple S, M, ou L. Les espaceurs de catégorie « L », « M » et « L » peuvent être par exemple tous les espaceurs qui présentent une ouverture orale dont la longueur, mesurée suivant la direction horizontale dans la position de service, est comprise entre 35 et 45 mm, entre 45 mm et 55 mm, et entre 55 et 65 mm, respectivement.

Les dispositifs d’apprentissage profond, dits algorithmes de « deep learning », sont bien connus de l’homme de l’art. Ils comprennent les « réseaux de neurones » ou « réseaux neuronaux artificiels ».

L’homme de l’art sait choisir un réseau de neurones, en fonction de la tâche à effectuer. Notamment, un réseau de neurones peut être choisi parmi :

- les réseaux spécialisés dans la classification d’images, appelés « CNN »

(« Convolutional neural network »), par exemple AlexNet (2012), ZF Net (2013), VGG Net (2014), GoogleNet (2015), Microsoft ResNet (2015), Caffe : BAIR Reference CaffeNet, BAIR AlexNet, Torch :VGG_CNN_S, VGG_CNN_M, VGG_CNN_M_2048,

V GG_CNN_M_ 1024, VGG_CNN_M_128, VGG_CNN_F, VGG ILSVRC-2014 16-layer, VGG ILSVRC-2014 19-layer, Network-in-Network (Imagenet & CIFAR-10), Google : Inception (V3, V4),

- les réseaux spécialisés dans la localisation, et détection d’objets dans une image, les Object Détection Network, par exemple R-CNN (2013), SSD (Single Shot MultiBox Detector : Object Détection network), Faster R-CNN (Faster Region-based Convolutional Network method : Object Détection network), Faster R-CNN (2015), SSD (2015), RCF (Richer Convolutional Features for Edge Détection) (2017), SPP-Net, 2014, OverFeat (Sermanet et al.), 2013, GoogleNet (Szegedy et al.), 2015, VGGNet (Simonyan and Zisserman), 2014, R-CNN (Girshick et al.), 2014, Fast R-CNN (Girshick et al.), 2015, ResNet (He et al.), 2016, Faster R-CNN (Ren et al.), 2016, FPN (Lin et al.), 2016, YOLO (Redmon et al.), 2016, SSD (Liu et al.), 2016, ResNet v2 (He et al.), 2016, R-FCN (Dai et al.), 2016, ResNeXt (Lin et al.), 2017, DenseNet (Huang et al.), 2017, DPN (Chen et al.), 2017, YOLO9000 (Redmon and Farhadi), 2017, Hourglass (Newell et al.), 2016, MobileNet (Howard et al.), 2017, DCN (Dai et al.), 2017, RetinaNet (Lin et al.), 2017, Mask R-CNN (He et al.), 2017, RefineDet (Zhang et al.), 2018, Cascade RCNN (Cai et al.), 2018, NASNet (Zoph et al.), 2019, ComerNet (Law and Deng), 2018, FSAF (Zhu et al.), 2019, SENet (Hu et al.), 2018, ExtremeNet (Zhou et al.), 2019, NAS-FPN (Ghiasi et al.), 2019, Detnas (Chen et al.), 2019, FCOS (Tian et al.), 2019, CenterNet (Duan et al.), 2019, EfficientNet (Tan and Le), 2019, AlexNet (Krizhevsky et al.), 2012 - les réseaux spécialisés dans la génération d'images, par exemple Cycle-Consistent Adversarial Networks (2017), Augmented CycleGAN (2018), Deep Photo Style Transfer (2017), FastPhotoStyle (2018), pix2pix (2017), Style-Based Generator Architecture for GANs (2018), S RG AN (2018).

La liste ci-dessus n’est pas limitative.

L’entrainement d’un réseau de neurones consiste à le confronter à une base d’apprentissage contenant des informations sur les deux types d’objet que le réseau de neurones doit apprendre à faire « correspondre », c'est-à-dire à connecter l’un à l’autre.

L’entrainement peut se faire à partir d’une base d’apprentissage constituée d’enregistrements comportant chacun un premier objet d’un premier type et un deuxième objet correspondant, d’un deuxième type.

Alternativement, l’entrainement peut se faire à partir d’une base d’apprentissage constituée d’enregistrements comportant chacun soit un premier objet d’un premier type, soit un deuxième objet d’un deuxième type, chaque enregistrement comportant cependant l’information relative au type d’objet qu’il contient. De telles techniques d’entrainement sont par exemple décrites dans l’article de Zhu, Jun-Yan, et al. "Unpaired image-to-image translation using cycle-consistent adversarial networks. "

L’entrainement du réseau de neurones avec ces enregistrements lui apprend à fournir, à partir d’un objet quelconque du premier type, un objet correspondant du deuxième type.

La qualité de l’analyse réalisée par le réseau de neurones dépend directement du nombre d’enregistrements de la base d'apprentissage. De préférence, la base d’apprentissage comporte plus de 10000 enregistrements.

On appelle « concordance », ou « conformité », ou « correspondance » (« match » ou « fit » en anglais) entre deux objets une mesure de la différence entre ces deux objets. Une concordance ou une conformité est maximale (« best fit ») lorsqu’elle permet de minimiser ladite différence. Deux images, par exemple une photo et une vue d’un modèle 3D, qui présentent une concordance maximale représentent sensiblement un même objet, de la même façon. Autrement dit, les représentations de l’objet sur ces deux images sont sensiblement superposables.

Un modèle 3D présente une concordance maximale avec une image, en particulier une photo, lorsqu’il comporte une vue présentant une concordance maximale avec ladite image.

La détermination de la concordance peut résulter de la comparaison entre deux images. De préférence cette comparaison résulte elle-même de la comparaison de deux cartes correspondantes. On appelle classiquement « distance » une mesure de la différence entre deux cartes ou entre deux images. Une carte peut représenter une information discriminante, qui est une information caractéristique qui peut être extraite d'une image ("image feature"), classiquement par un traitement informatique de cette image. L’information discriminante est de préférence choisie dans le groupe constitué par une information de contour, une information de couleur, une information de densité, une information de distance, une information de brillance, une information de saturation, une information sur les reflets et des combinaisons de ces informations. L’information discriminante est de préférence une information de contour.

Les méthodes « métaheuristiques » sont des méthodes d’optimisation connues. Elles sont de préférence choisies dans le groupe formé par

- les algorithmes évolutionnistes, de préférence choisies parmi les stratégies d’évolution, les algorithmes génétiques, les algorithmes à évolution différentielle, les algorithmes à estimation de distribution, les systèmes immunitaires artificiels, la recomposition de chemin Shuffled Complex Evolution, le recuit simulé, les algorithmes de colonies de fourmis, les algorithmes d’optimisation par essaims particulaires, la recherche avec tabous, et la méthode GRAS P ;

- l’algorithme du kangourou, la méthode de Fletcher et Powell, la méthode du bruitage, la tunnelisation stochastique, l’escalade de collines à recommencements aléatoires, la méthode de l'entropie croisée, et

- les méthodes hybrides entre les méthodes métaheuristiques citées ci-dessus.

Sauf indications contraires, les qualificatifs utilisés pour définir des positions ou des orientations dans l’espace, comme « horizontal », « vertical », « bas », « haut », « supérieur », « inférieur », « droite » ou « gauche », sont définies, à des fins de clarté, en référence à une position de service observée par un utilisateur, ayant la tête droite et ayant disposé ses lèvres autour de l’ouverture orale. Par exemple, un axe vertical est un axe qui, dans la position de service, est vertical.

Sauf indications contraires, les qualificatifs « extérieur » et « intérieur » font référence à des volumes ou à des contours fermés, pour désigner un élément hors du volume, par exemple hors d’une chambre, ou hors du contour fermé. Par exemple, la surface extérieure d’un corps tubulaire est la surface qui est exposée vers l’extérieur du corps tubulaire.

Les adjectifs “premier” et “deuxième” sont utilisés à des fins de clarté uniquement. En particulier, la présence d’une première marque représentée n’implique la présence d’autres marques représentées.

Par souci de clarté, un axe ou une direction qui, dans la position de service, s’étend horizontalement et perpendiculairement au plan général de l’ouverture orale, est référencé Xi, « i » étant un index faisant référence à une pièce concernée par cet axe ou cette direction. Pour l’utilisateur, des axes Xi sont donc des axes avant- arrière.

L’axe d’une ouverture est l’axe qui passe en son centre, perpendiculairement au plan général de l’ouverture.

Des première et deuxième droites sont dites perpendiculaires l’une à l’autre lorsque des premier et deuxième plans perpendiculaires aux dites première et deuxième droites, respectivement, sont perpendiculaires l’un à l’autre.

"Comprendre", "comporter" et "présenter" doivent être interprétés de manière large et non limitative, sauf indication contraire.

Brève description des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description détaillée qui va suivre et à l'examen du dessin annexé dans lequel :

[Fig 1] la figure 1 représente un kit selon l’invention, en perspective, en position assemblée ;

[Fig 2] la figure 2 représente l’espaceur du kit de la figure 1, en perspective ;

[Fig 3] la figure 3 représente en perspective l’adaptateur du kit de la figure 1 ;

[Fig 4] la figure 4 illustre, pour le kit de la figure 1, le mouvement d’écartement du premier mors, depuis la position rapprochée (Figure 4A) jusqu’à la position écartée (Figure 4B), en passant par une position intermédiaire (Figure 4C) ;

[Fig 5] la figure 5 illustre schématiquement la position de service, l’utilisateur étant vu de face (figure 5A) et de côté (figure 5B) ;

[Fig 6] la figure 6 représente une vue observée par l’objectif du téléphone portable ;

[Fig 7] la figure 7 représente un premier espaceur vu de dessus (figure 7A) et de face (figure 7B), et un deuxième espaceur, d’un même kit d’acquisition, vu de dessus (figure 7C) et de face (figure 7D) ; la figure 7 fournit des indications dimensionnelles ;

[Fig 8] la figure 8 représente des photos prises dans la position d’acquisition avec des premier (figure 8 A), deuxième (figure 8B), et troisième (figure 8C) espaceurs ;

[Fig 9] la figure 9 représente un exemple d’écarteur ;

[Fig 10] la figure 10 illustre un exemple d’espaceur comportant une marque représentée générée par le passage de lumière à travers des trous ménagés dans la paroi latérale dudit espaceur ;

[Fig 11] la figure 11 illustre un exemple de marque représentée visible, par transparence, à travers la paroi d’un espaceur.

Dans les différentes figures, les organes identiques ou analogues ont été désignés avec des références identiques.

Les figures sont fournies à des fins illustratives. Elles ne sont pas limitatives.

Description détaillée

Le kit 10 représenté sur la figure 1 comporte un téléphone portable 12 et un support 14.

Tout téléphone portable conventionnel peut être utilisé.

Le téléphone portable 12 est un appareil personnel, conventionnellement de forme sensiblement parallélépipédique, comportant classiquement un appareil photo.

Un téléphone portable présente classiquement :

- une face avant 12i munie d’au moins un objectif optique 16 et, de préférence un flash,

- une face arrière 12 2 présentant un écran 20, et - un chant 22, définissant l’épaisseur du téléphone et joignant les faces avant et arrière.

L’écran 20 recouvre sensiblement toute la face arrière. Il sert d’interface pour l’utilisateur. En particulier, il lui permet de visualiser ce que « voit » l’objectif optique 16, c'est-à-dire la « vue » de l’objectif optique. De préférence, l’écran 20 est tactile et permet de commander des fonctions du téléphone portable.

L’objectif optique 16 présente classiquement un axe optique perpendiculaire à la face avant, et permet l’acquisition de représentations 2D 23, comme sur les figures 6 et 8, voire 3D. En particulier, il permet l’acquisition de photos en couleurs, et/ou de photos infrarouges. Les photos infrarouges permettent avantageusement de faire apparaître les dents avec un excellent contraste.

Le téléphone portable 12 est fixé, de préférence de manière amovible, sur le support 14.

Dans un mode de réalisation préféré, le téléphone portable incorpore un contrôleur 21, décrit plus en détail ci-dessous.

Support

Le support 14 a une double fonction. Il permet simultanément

- d’écarter les lèvres de l’utilisateur pour en dégager les dents, et

- de faciliter le positionnement et l’orientation du téléphone portable par rapport aux dents.

Il comporte un espaceur 24, représenté isolément sur la figure 2, et un adaptateur 26, représenté isolément sur la figure 3, qui, après assemblage et dans le mode de réalisation préféré, définissent ensemble une chambre 28 (voir figure 4) débouchant par une ouverture orale Oo d’une part, et par une ouverture d’observation Oa en regard de l’objectif 16 du téléphone portable 12, d’autre part, de préférence coaxiales. De préférence, la chambre 28 ne débouche vers l’extérieur que par les ouvertures orale Oo et d’observation Oa, et, de préférence encore, le téléphone portable 12 obture l’ouverture d’observation Oa. Avantageusement, la luminosité de l’environnement extérieur n’influence pas l’acquisition des représentations 2D ou 3D (images ou modèles 3D) par le téléphone portable.

La chambre 28 est de préférence sensiblement tubulaire, de préférence rectiligne d’axe X28, De préférence, la chambre 28 présente la forme d’un tube cylindrique ou tronconique, par exemple de section circulaire, ovale ou polygonale, par exemple rectangulaire. La section transversale de la chambre, c'est-à-dire dans un plan de coupe perpendiculaire à l’axe X28, peut être constante ou variable en suivant l’axe X28.

La longueur de la chambre 28, mesurée le long de l’axe X28, est de préférence supérieure à 3 cm, de préférence supérieure à 5 cm, de préférence supérieure à 7 cm, de préférence supérieure à 8 cm et/ou inférieure à 25 cm, de préférence inférieure à 20 cm, de préférence inférieure à 15 cm, de préférence inférieure à 10 cm.

De préférence, dans un tronçon de la chambre s’étendant sur plus de 70%, plus de 80%, plus de 90%, plus de 95%, plus de 99%, de préférence 100% de la longueur de la chambre, l’espaceur présente une surface intérieure lisse au toucher, dépourvue d’arête saillante et/ou dépourvue d’arête rentrante, et en particulier dépourvue de saillies décrites ci-après, un tronçon de la chambre étant une fraction de la chambre délimitée par deux plans perpendiculaires à l’axe X28.

Dans un mode de réalisation, l’adaptateur 26 et l’espaceur 24 forment un ensemble monobloc, l’adaptateur 26 étant rigidement fixé sur l’espaceur 24 de manière définitive, voire étant venu de matière avec l’espaceur.

L’adaptateur 26 est de préférence rigidement fixé sur l’espaceur 24 de manière amovible. Avantageusement, l’adaptateur 26 peut être utilisé pour plusieurs espaceurs. Avantageusement également, l’espaceur 24 peut être nettoyé ou stérilisé indépendamment de l’adaptateur.

Espaceur

L’espaceur 24, de préférence de forme générale tubulaire, débouche d’un côté par l’ouverture orale Oo et, du côté opposé, face à l’ouverture d’observation Oa. Il a pour fonction de définir un espacement entre le téléphone portable fixé sur l’adaptateur 26 et l’ouverture orale Oo ainsi que, de préférence, une orientation prédéfinie du téléphone portable par rapport à l’ouverture orale. Avantageusement, dans la position de service, les représentations (images ou modèles 3D) acquises par le téléphone portable 12 à travers l’objectif optique 16 sont ainsi acquises à une distance prédéterminée des dents de G utilisateur et selon une orientation prédéfinie. De préférence, l’espaceur 24 est configuré pour que cet espacement et cette orientation soit constants. L’espaceur 24 comporte de préférence un rebord distal 46 s’étendant vers l’extérieur, à la périphérie de l’ouverture orale Oa et à partir de la surface extérieure du corps 40, apte à être introduit entre les lèvres et les dents de l’utilisateur. Avantageusement, les lèvres peuvent être ainsi écartées pour ne pas obturer l’ouverture orale Oa. En outre, le rebord distal 46 facilite la rétention de l’espaceur 24 dans la bouche de l’utilisateur.

De préférence, le rebord distal 46 est plat, c'est-à-dire présente la forme d’une lame, de préférence d’épaisseur constante.

De préférence, le rebord distal 46 s’étend sensiblement radialement par rapport à l’axe de l’ouverture orale Oo, c'est-à-dire dans un plan perpendiculaire à cet axe.

De préférence encore, le rebord distal s’étend dans le prolongement de l’ouverture orale. Le rebord distal 46 peut ceinturer totalement ou partiellement le corps 40. De préférence, il comporte une portion droite et une portion gauche, destinés à prendre appui sur les commissures droite et gauche des lèvres de l’utilisateur.

Le rebord distal 46 peut être interrompu, comme dans le mode de réalisation représenté, ou comporter une encoche, de manière à laisser libre le frein labial présent au niveau des arcades supérieure et inférieure de l’utilisateur. L’interruption ou l’encoche permettent en outre le déplacement de l’espaceur 24 dans la bouche de l’utilisateur, notamment des rotations autour des arcades dentaires pour l’acquisition de photos ou de modèles 3D en vues latérales. L’encoche peut par exemple présenter une forme triangulaire, arrondie ou rectangulaire.

La hauteur maximale h46 du rebord distal 46 est de préférence supérieure à 1 mm, supérieure à 2 mm, supérieure à 3 mm, et/ou inférieure à 10 mm, 8 mm, ou 6 mm.

Le rebord distal 46 est de préférence venu de matière avec le corps tubulaire de l’espaceur 24. Le rebord distal peut être alternativement défini par un écarteur dentaire 48 (figure 9) fixé de manière amovible sur le corps tubulaire de l’espaceur.

De préférence encore, l’espaceur 24 est monobloc. Avantageusement, son coût de fabrication en est limité.

Adaptateur

L'adaptateur 26 a pour fonction de fixer, de manière amovible, le téléphone portable au support 14, et de le positionner dans une position d’acquisition permettant à l’objectif 16 du téléphone portable 12 d’observer l’ouverture orale Oa à travers l’ouverture d’observation Oa. De préférence, l’adaptateur 26 est configuré pour que cette position soit modifiable.

Le téléphone portable 12 peut être fixé sur l’adaptateur 26, par exemple, avec une ou plusieurs bandes élastiques, une ou plusieurs sangles, une ou plusieurs bandes auto agrippantes, un ou plusieurs clips, une ou plusieurs vis, un volet, par exemple monté à rotation sur l’embase de l’adaptateur et verrouillable dans une position dans laquelle il serre le téléphone portable 12, des mors, une ou plusieurs ventouses ou un ou plusieurs aimants. Le téléphone portable peut être également introduit dans une coque, une housse ou un coffret, fixé(e) sur une embase de l'adaptateur. Cette liste d’exemples n’est pas limitative.

De préférence encore, l’adaptateur 26 est configuré pour autoriser la fixation de différents téléphones portables, et en particulier de téléphones portables présentant des dimensions différentes.

Dans un mode de réalisation préféré, le téléphone portable 12 est maintenu sur l’adaptateur 26 par serrage. En particulier, de préférence, comme illustré sur la figure 4, l’adaptateur 26 comporte une embase 50, un premier mors 52i et un deuxième mors 52 2 , opposé au premier mors, configurés pour prendre en étau et serrer le téléphone portable 12, de préférence par appui sur le chant 22 du téléphone portable.

Marque reyrésentée

De préférence, au moins une région de la chambre 28 qui est visible sur la vue observée par l’objectif optique 16 porte une marque de personnalisation 39 et/ou une marque de catégorisation, référencée 41 sur les figures 2 et 6 sur lesquelles la marque de catégorisation est portée par l’espaceur ou référencée 41’ sur la figure 3 sur laquelle la marque de catégorisation est portée par l’adaptateur.

La marque de personnalisation 39 est de préférence configurée pour fournir au contrôleur 21 :

- un identifiant de l’utilisateur, par exemple son nom, et/ou d’un groupe auquel l'utilisateur appartient, par exemple indiquant si la pièce marquée (c'est-à-dire l’espaceur 24 et/ou l’adaptateur 26) est destinée à un homme ou une femme, à un adulte ou à un enfant ; ou

- un identifiant d’un cabinet d’un professionnel de soins dentaires et/ou d’une société associée à une pièce marquée, par exemple un identifiant d’un orthodontiste particulier ou d’une société de soins dentaires, par exemple d’un groupement de professionnels de soins dentaires ; ou

- un identifiant d’une pathologie ou d’un traitement orthodontique éventuel de l’utilisateur.

Dans un mode de réalisation, la marque de personnalisation représente un dessin ou une marque commerciale ou une forme tridimensionnelle.

La marque de catégorisation 41’ ou 41 est configurée pour fournir au contrôleur 21 un identifiant d’une catégorie d’adaptateur 26 ou d’espaceur 24, respectivement. Elle n’identifie donc pas une caractéristique d’une personne, physique ou morale, associée à une pièce marquée, comme une marque de personnalisation portée par la pièce marquée, mais une caractéristique de la pièce marquée.

La marque de personnalisation 39 et/ou la marque de catégorisation 41 ou 41’ est (sont) représentée(s) sur les représentations 2D ou 3D acquérables ou acquises.

La marque de personnalisation et/ou la marque de catégorisation peuvent être portées par une pièce de support fixée, de préférence de manière amovible, sur la pièce marquée. Cette pièce de support peut être fixée par tout moyen connu, notamment au moyen d’un ou plusieurs clip(s), vis, bande(s) auto agrippante(s) de type Velcro®, bande(s) élastique(s), aimant(s), crochet(s), verrou(s), sangle(s), ventouse(s), ou d’un matériau adhésif. La pièce de support peut être en particulier une étiquette adhésive ou un jeton.

La marque de personnalisation et/ou la marque de catégorisation peuvent être également inscrites, ou gravées, sur la pièce marquée, de préférence sur l’espaceur. L’inscription peut être par exemple réalisée au moyen d’un crayon, par exemple au moyen d’un marqueur indélébile, en particulier sur un espaceur en carton, ou par tampographie. Dans un mode de réalisation, l’inscription est effaçable.

La marque de personnalisation 39 et/ou la marque de catégorisation 41 peuvent comporter ou être constituées, par exemple, d’une marque lumineuse, d’un plot de couleur, de caractères alphanumériques, d’un dessin, d’un motif géométrique ou non, par exemple un QR Code ou un code à barres, d’une micro structure particulière ou d’une région en un matériau différent du matériau de la pièce marquée qui les porte.

La marque de personnalisation 39 et/ou la marque de catégorisation 41 peuvent par exemple représenter plus de 0,1%, plus de 0,5%, plus de 1%, plus de 3 % et/ou moins de 95%, moins de 90%, moins de 50%, moins de 20%, moins de 10% de la surface de la pièce marquée qui les porte.

La marque de personnalisation 39 et/ou la marque de catégorisation 41 sont de préférence non amovibles. De préférence, elles sont venues de matière avec la pièce marquée.

De préférence, la marque de personnalisation 39 et/ou la marque de catégorisation 41 ne comportent pas d’arête rentrante susceptible de retenir des saletés. Le nettoyage ou la stérilisation en sont donc plus efficaces. De préférence, la marque de personnalisation 39 et/ou la marque de catégorisation 41 ne comportent pas d’arête saillante susceptible de blesser l’utilisateur, en particulier lorsqu’elles sont à proximité de l’ouverture orale.

De préférence, la marque de personnalisation 39 et/ou la marque de catégorisation 41 est (sont) disposée(s) de manière que, sur la vue observée par l’objectif 16, elle(s) s’étende(nt), au moins partiellement, à travers l’ouverture orale. Comme illustré sur la figure 8, pour éviter qu’elle(s) ne masque(nt) les dents de manière préjudiciable, elle(s) s’étende(nt) de préférence, à partir du bord de l’ouverture orale, sur une distance d.43 :

- inférieure à 10/100, de préférence inférieure à 5/100, de préférence inférieure à 3/100, de préférence inférieure à 2/100, de préférence inférieure à 1,5/100 et/ou de préférence supérieure à 0,1/100, de préférence supérieure à 0,5/100, de préférence supérieure à 0,7/100, de la plus grande dimension Do o de l’ouverture orale, et/ou

- inférieure à 10 mm, de préférence inférieure à 5 mm, de préférence inférieure à 3 mm, de préférence inférieure à 2 mm, de préférence inférieure à 1 mm et/ou supérieure à 0, 1 mm.

Dans un mode de réalisation, la marque de personnalisation 39 et/ou la marque de catégorisation 41 s’étendent dans le prolongement du rebord distal.

Dans un mode de réalisation, la marque de catégorisation comporte, ou est constituée d’une déformation locale de l’ouverture orale ou une saillie dépassant du contour général de l’ouverture orale.

La marque de catégorisation peut être réalisée par une surépaisseur, par exemple par un bourrelet ou un plot de matière, ou par une sous-épaisseur, par exemple par une rainure, une dépression, un trou, ou une échancrure, de la paroi qui délimite la chambre, sur tout ou partie de sa longueur, de préférence seulement au niveau de l’ouverture orale. Dans un mode de réalisation préféré illustré sur la figure 8, l’espaceur comporte une marque de catégorisation 41 sous la forme d’une ou plusieurs saillies 43 (référencées 421 et 43 2 sur la figure 8B) qui sont visibles sur des photos acquises par le téléphone portable et qui, de préférence, viennent s’étendre dans l’ouverture orale.

Le nombre et/ou la forme des saillies, par exemple la hauteur et/ou la largeur des saillies, sert de préférence d’identifiant de la catégorie de l’espaceur, en particulier pour déterminer sa taille. La figure 8 représente trois photos acquises avec le téléphone portable, dans la position de service, avec trois espaceurs différents. Chaque espaceur porte un nombre de saillies différents, le nombre de saillies étant fonction des dimensions de l’espaceur utilisé.

Par exemple, le nombre de saillies peut être de 4 pour la taille S (small ; figure 8A) adapté aux enfants, 2 pour la taille M (médium ; figure 8B) et de 0 pour la taille L (large ; figure 8C). Les saillies 43 sont de préférence régulièrement réparties le long du contour de l’ouverture orale.

Les saillies 43 sont visibles, masquant très partiellement l’ouverture orale. Leurs dimensions permettent de ne pas gêner l’interprétation des photos.

Dans un mode de réalisation illustré sur la figure 10, la première marque représentée, de préférence une marque de catégorisation, est une marque lumineuse représentée sur la vue observée par l’objectif optique. La marque lumineuse peut être en particulier générée par de la lumière traversant un ou plusieurs trous traversant ménagés à travers l’espaceur et/ou l’adaptateur, ou par de la lumière traversant une région du support présentant une réduction locale d’épaisseur, comme illustré sur la figure 11, ou présentant une couleur particulière, ou une composition particulière ou une micro structure particulière.

Avantageusement, la première marque représentée ne masque pas, même partiellement, le visage, et en particulier les dents, de l’utilisateur sur la vue observée par l’objectif optique.

Le premier identifiant peut être déterminé par la forme et/ou par une caractéristique de la lumière de la marque lumineuse. Cette forme et cette caractéristique de la lumière peuvent en particulier résulter de la forme et/ou de l’aire d’un ou plusieurs des trous et/ou du nombre des trous et/ou de la répartition des trous. Dans un mode de réalisation, le kit comporte plusieurs espaceurs amovibles, référencés 241 et 24 2 sur la figure 7, assemblables à l’adaptateur 26 et présentant des ouvertures orales et/ou portant des marques de personnalisation et/ou des marques de catégorisation différentes.

Deux espaceurs du kit peuvent se différentier par la marque de personnalisation. Avantageusement, deux espaceurs de même taille peuvent ainsi identifier des personnes différentes. En outre, l’adaptateur peut être utilisé pour plusieurs espaceurs, par exemple affecté chacun à un enfant d’une fratrie.

Dans un mode de réalisation, le kit comporte plusieurs espaceurs amovibles de formes différentes assemblables à l’adaptateur 26 et portant des marques de catégorisation respectives différentes. Avantageusement, l’adaptateur 26 peut être utilisé pour plusieurs espaceurs différents, par exemple adaptés à des pathologies ou à des utilisateurs différents, les marques de catégorisation facilitant le choix d’un espaceur en fonction de la situation.

Contrôleur

Le contrôleur 21 est un dispositif de traitement informatique programmé pour lire et analyser une marque de personnalisation et/ou une marque de catégorisation, puis, en conséquence

- enregistrer et/ou émettre une information préparée en fonction de l’analyse, par exemple pour informer l'utilisateur et/ou

- modifier la calibration du téléphone portable, et/ou

- autoriser un déclenchement d’une acquisition d’une représentation 2D ou 3D.

Le contrôleur 21 comporte en particulier un processeur et une mémoire informatique, et de préférence une interface homme-machine comportant classiquement un écran, un module de communication par internet, par WILI, par Bluetooth® ou par le réseau téléphonique. Un programme d’ordinateur, comportant des instructions de code pour commander la lecture d’une marque représentée, l’interpréter pour déterminer un identifiant, et agir en conséquence est chargé dans la mémoire du contrôleur 21. De préférence, ce programme permet au contrôleur de comparer l’identifiant avec une consigne, et d’agir en fonction du score résultant de la comparaison.

Dans un mode de réalisation préféré, le contrôleur 21 est intégré dans le téléphone portable. Alternativement, il peut être partiellement dans le téléphone portable et partiellement dans un ordinateur disponible à distance et en communication avec le téléphone portable. L’ordinateur à distance peut avantageusement disposer de capacités de traitement informatique et/ou de capacités de stockage de données supérieures à celles du téléphone portable.

Le contrôleur 21 peut traiter une vue « acqu érable », avant l’acquisition, par exemple traiter l’image 2D représentée sur l’écran du téléphone portable avant qu’elle ne soit acquise, c'est- à-dire enregistrée par le téléphone portable. Le contrôle permet ainsi un guidage de l'utilisateur pour l’acquisition, avant l’acquisition elle-même, par exemple en informant l'utilisateur avant qu’il ne déclenche l’appareil photo du téléphone portable.

Le contrôleur 21 peut traiter une vue « acquise », par exemple traiter une image 2D enregistrée dans une mémoire du téléphone portable.

Le contrôle est de préférence réalisé en temps réel, et par exemple commencer moins de 5 secondes après génération de la vue, ce qui permet d’informer l’utilisateur, par exemple pour qu’il change d’espaceur s’il n’est pas adapté à sa morphologie.

Lorsque la marque lue par le contrôleur 21 ne fournit qu’un identifiant indirect, une base de données, par exemple une table de correspondance, peut être chargée dans la mémoire du contrôleur 21 pour déterminer un identifiant direct à partir de l’identifiant indirect. Le contrôleur 21 peut déterminer l’identifiant direct à partir d’une information complémentaire, par exemple à partir d’une table de correspondance à deux ou plus de deux entrées établissant un lien entre un identifiant direct et l’identifiant indirect.

Pour réaliser l’étape 1), le contrôleur 21 comporte un lecteur adapté à la lecture de la première marque représentée, par exemple un lecteur de codes à barres si la première marque représentée présente la forme d’un code à barres.

Dans un mode de réalisation, le lecteur met d’abord un premier réseau de neurones spécialisé dans la localisation et la détection d’objets dans une image afin d’isoler la première marque représentée, puis un deuxième réseau de neurones spécialisé dans la classification d’images pour lire l’identifiant fourni par la première marque représentée.

Les réseaux de neurones sont de préférence choisis dans les listes ci-dessus.

Le premier réseau de neurones procède de préférence suivant les étapes suivantes :

- création d’une base d’apprentissage comportant plus de 1 000, de préférence plus de 10000 et/ou moins de 1 000000 structures historiques, chaque structure historique comportant

- une vue « historique » acquise avec un support selon l’invention et représentant une marque « historique », et

- un extrait « historique » de ladite vue historique représentant isolément la marque historique,

- entraînement du réseau de neurones au moyen de la base d’apprentissage, de préférence en fournissant lesdites vues historiques en entrée du réseau de neurones et en sortie lesdits extraits historiques ;

- soumission de la vue représentant la première marque représentée, en entrée dudit réseau de neurones entrainé, de manière qu’il fournisse un extrait de ladite vue représentant isolément ladite première marque représentée.

Le deuxième réseau de neurones procède de préférence suivant les étapes suivantes :

- création d’une base d’apprentissage comportant plus de 1 000, de préférence plus de 10000 et/ou moins de 1 000000 structures historiques, chaque structure historique comportant

- un extrait « historique », et

- un identifiant « historique » pour la marque historique représentée sur l’extrait historique,

- entraînement du réseau de neurones au moyen de la base d’apprentissage, de préférence en fournissant lesdites extraits historiques en entrée du réseau de neurones et en sortie lesdits identifiants historiques ;

- soumission de l’extrait de ladite vue représentant isolément ladite première marque représentée, en entrée dudit deuxième réseau de neurones entrainé, de manière qu’il détermine un identifiant pour ladite première marque représentée.

Dans un mode de réalisation préféré, on utilise un unique réseau de neurones spécialisé dans la localisation et la détection d’objets dans une image, les “Object Détection Networks”, par exemple R-CNN (2013), SSD (Single Shot MultiBox Detector : Object Détection network), Faster R-CNN (Faster Region-based Convolutional Network method : Object Détection network), Faster R-CNN (2015), ou SSD (2015).

La première marque représentée peut être en particulier une marque de catégorisation fournissant un identifiant de la taille de l’espaceur, par exemple « S », « M » ou « L ». Si l’identifiant déterminé par le contrôleur 21 est insuffisant pour déterminer immédiatement la catégorie à identifier, il déduit un identifiant suffisant cet effet, à partir d’une information complémentaire, comme indiqué précédemment. L’information complémentaire peut être, partiellement ou totalement, fournie par utilisateur. Par exemple, le contrôleur peut présenter à l'utilisateur l’identifiant déterminé par le contrôleur et lui demander de déterminer en conséquence, puis de saisir ledit identifiant suffisant. De préférence, l’information complémentaire est disponible dans une base de données à laquelle le contrôleur a accès. Le contrôleur peut ainsi identifier, directement ou de manière dérivée, une catégorie à partir de l’identifiant qu’il a lu.

A l’étape 2), le contrôleur peut informer l'utilisateur sur la catégorie identifiée, de préférence en envoyant un message sur l’écran du téléphone portable. Par exemple, il peut afficher un message indiquant la taille de l’espaceur pour que l'utilisateur puisse vérifier si l’espaceur est adapté à lui. Il peut aussi informer un professionnel de soins dentaires.

Il peut modifier la calibration du téléphone portable pour l’adapter à la catégorie, par exemple pour régler le zoom en fonction de la taille de l’espaceur.

Il peut modifier un enregistrement de la représentation 2D ou 3D pour l’associer à la catégorie, pour améliorer un traitement ultérieur de ladite représentation.

Il peut enfin autoriser un déclenchement d’une acquisition de la représentation 2D ou 3D.

Dans un mode de réalisation préféré, le contrôleur vérifie, à partir de la catégorie identifiée, que la situation est conforme à une situation acceptable, dite « situation de consigne ».

Une situation de consigne est une situation dans laquelle l’adaptateur, l’espaceur et le téléphone portable sont compatibles techniquement les uns avec les autres, avec la calibration, et avec l'utilisateur (par exemple avec la taille de sa bouche ou avec un confort particulier).

De préférence, le contrôleur recherche une consigne avant de vérifier si ladite catégorie est conforme à la consigne.

Comme illustré dans les différentes applications qui suivent, la consigne pour une marque de catégorisation ou une marque de personnalisation peut être

- saisie par l'utilisateur ou déduite d’une donnée saisie par l'utilisateur ;

- déduite de la vue qu’a l’objectif optique. Le contrôleur peut demander à l'utilisateur de l’informer sur la consigne. Par exemple, il peut lui demander son âge afin de déterminer la taille d’un espaceur adapté à son âge.

Dans un mode de réalisation, le contrôleur 21 détermine, à partir d’un deuxième identifiant fourni par une deuxième marque représentée, sous la forme d’une marque de personnalisation, et éventuellement par consultation d’une base de données, une information sur G utilisateur, par exemple un identifiant de G utilisateur, par exemple son nom, et/ou un identifiant de son dossier médical, et/ou de sa pathologie et/ou de son traitement, et/ou d’un cabinet d’un professionnel de soins dentaires et/ou d’une société de soins dentaires, par exemple un groupement de professionnels de soins dentaires. Il détermine ensuite la consigne à partir de cette information.

Dans un mode de réalisation, le contrôleur 21 détermine, à partir d’un deuxième identifiant fourni par une deuxième marque représentée, sous la forme d’une marque de catégorisation, et éventuellement par consultation d’une base de données, une information sur une autre pièce du kit différente de la première pièce constitutive. La base de données peut en particulier fournir des identifiants des « autres » pièces qui sont techniquement compatibles avec la première pièce constitutive.

Dans un mode de réalisation, le contrôleur 21 détermine la consigne à partir d’une information que lui fournit le téléphone portable, et éventuellement par consultation d’une base de données. L’information fournie par le téléphone portable peut être par exemple le modèle de téléphone portable ou un paramètre de calibration du téléphone portable, par exemple une distance de mise au point. Le contrôleur 21 peut alors déterminer une taille d’espaceur adaptée à cette information en consultant une base de données.

En cas d’incompatibilité avec la consigne, le contrôleur envoie de préférence un message à l’utilisateur, de préférence à travers l’écran du téléphone portable, afin qu’il change l’espaceur ou l’adaptateur ou modifie les conditions d’acquisition, puis renouvelle l’opération d’acquisition. La marque de catégorisation et/ou la marque de personnalisation permettent ainsi un « contrôle embarqué » lors de l’acquisition.

De préférence, si une représentation 2D ou 3D a été acquise dans des conditions qui ne respectent pas la consigne, par exemple avec un espaceur ou un espaceur inadapté ou dans une calibration inadaptée, le contrôleur 21 la supprime. Exemples d’applications

Comparaison des identifiants entre eux

Les marques de catégorisation et/ou de personnalisation peuvent être utilisées par le contrôleur 21 pour vérifier que :

- l’espaceur utilisé est compatible avec l’adaptateur utilisé, par comparaison des catégories identifiées à partir des marques de catégorisation portées par l’espaceur et par l’adaptateur assemblés ; et/ou

- l’espaceur ou l’adaptateur utilisé, identifié par une marque de catégorisation dudit espaceur ou adaptateur, est compatible à la personne identifiée par une marque de personnalisation portée par l’espaceur ou par l’adaptateur ; et/ou

- la personne identifiée par une marque de personnalisation portée par l’espaceur est compatible avec la personne identifiée par une marque de personnalisation portée l’adaptateur.

Le contrôleur 21 peut utiliser une base de données pour vérifier ladite compatibilité. La base de données peut en particulier associer une catégorie d’espaceur à une catégorie d’adaptateur, ou une personne à une catégorie d’espaceur, ou une personne à une catégorie d’adaptateur.

Au-delà de l’information que le contrôleur 21 peut déduire des marques de personnalisation 39 ou de catégorisation 41 ou 41’, le contrôleur 21 est de préférence également programmé pour déterminer, à partir de la vue, de préférence à partir de la représentation, sur ladite vue, de la bouche de l’utilisateur, une information propre à l’utilisateur.

L’information propre à l’utilisateur peut être déterminée à partir de la lecture d’une marque buccale apposée sur la bouche, en particulier sur les dents de l'utilisateur, par exemple d’une marque, par exemple sous la forme d’une pastille, collée sur une dent de l'utilisateur ou sur un appareil orthodontique porté pat l'utilisateur, comme expliqué ci-dessus.

L’information propre à l’utilisateur peut ne pas être rapportée et se déduire de la représentation des dents et/ou des gencives et/ou des lèvres et/ou des dents dans la vue qu’a l’objectif optique. Par exemple elle peut se déduire de la forme d’une ou plusieurs dents, de l’agencement relatif de plusieurs dents, d’une dimension de la bouche, par exemple de la largeur d’une mâchoire. Une dimension peut notamment se déduire d’une comparaison avec une dimension de l’espaceur mesurable sur la vue.

Le contrôleur 21 peut alors comparer l’information propre à l’utilisateur à l’information propre d’une pluralité de personnes afin d’identifier, parmi ces personnes, celle dont l’information propre à l’utilisateur correspond le mieux à celle de l'utilisateur. Par exemple, le contrôleur 21 peut comparer la forme et/ou l’agencement des dents dans la vue qu’a l’objectif optique à la forme et/ou l’agencement des dents de modèles 3D d’arcades dentaires de différentes personnes, afin d’identifier l'utilisateur parmi ces personnes.

L’information propre à l’utilisateur peut être en particulier déterminée au moyen d’un réseau de neurones.

Le réseau de neurones est de préférence un réseau spécialisé dans la classification d’images, de préférence choisi dans la liste ci-dessus.

On procède de préférence suivant les étapes suivantes :

- création d’une base d’apprentissage comportant plus de 1 000, de préférence plus de 10000 et/ou moins de 1 000000 structures historiques, chaque structure historique comportant

- au moins une vue, dite « vue historique », de préférence acquise avec un support d’un kit selon l’invention en position de service, représentant au moins partiellement la bouche d’au moins une personne « historique », et

- une information propre à la personne « historique », ou « information historique »,

- entraînement du réseau de neurones au moyen de la base d’apprentissage, de préférence en fournissant lesdites vues historiques en entrée du réseau de neurones et en sortie lesdites informations historiques ;

- soumission de la vue représentant ladite première marque représentée, en entrée dudit réseau de neurones entraîné de manière qu’il détermine une information propre à l’utilisateur utilisant le kit.

L’information propre d’une personne historique peut être en particulier son âge ou la taille de sa mâchoire ou de sa bouche, et par exemple prendre une valeur parmi « bouche d’enfant », « bouche d’adulte de taille moyenne » ou « bouche d’adulte de grande taille », ou des valeurs équivalentes. Pour améliorer la qualité de l’information propre obtenue, il est préférable d’utiliser

- d’abord un premier réseau de neurones similaire au premier réseau de neurones décrit ci- dessus, mais entraîné pour extraire la partie de ladite vue qui contient l’information propre, par exemple pour extraire la représentation de plusieurs dents adjacentes prédéterminées, puis

- le réseau de neurones décrit dans les deux paragraphes qui précèdent mais entraîné avec les extraits historiques à la place des vues historiques, l’extrait de ladite vue qui contient l’information propre pour l'utilisateur étant soumis en entrée dudit deuxième réseau de neurones entraîné (et non plus ladite vue elle-même).

La partie de la vue qui contient l’information propre peut être en particulier une représentation des dents. En effet, chaque personne ayant une dentition qui lui est propre, une analyse de la représentation des dents permet d’identifier l’utilisateur ayant utilisé le kit.

Dans un mode de réalisation, cette analyse est réalisée par le contrôleur 21, de préférence

- en comparant la représentation des dents dans la vue à des modèles tridimensionnels numériques des dentitions d’un ensemble de personnes, par exemple générés au moyen d’un scanner optique, puis

- en sélectionnant la personne dont le modèle tridimensionnel numérique correspond au mieux (« match » ou « best fit » en anglais) à ladite représentation des dents dans ladite vue. L’information propre à cette personne peut être alors attribuée à l’utilisateur, l’utilisateur étant identifié par l’identifiant de ladite personne.

La recherche du modèle tridimensionnel numérique qui correspond au mieux à ladite représentation des dents être en particulier réalisée par une méthode métaheuristique, par exemple choisie dans la liste ci-dessus.

Le contrôleur peut alors déterminer la consigne à partir de l’information propre à l’utilisateur.

Comparaison a un identifiant avec la calibration du téléphoné portable

Le téléphone portable connaît les valeurs des paramètres de la calibration utilisée, c'est-à- dire qui sont en vigueur, ou « actifs ». Cette information est de préférence utilisée par le contrôleur 21 pour vérifier que la calibration en vigueur est adaptée à l’espaceur et/ou à l’adaptateur. En particulier, la lecture d’une marque de catégorisation portée par l’espaceur utilisé permet au contrôleur 21 de vérifier, par exemple dans une base de données, si la taille de l’espaceur, déterminée à partir de la marque de catégorisation, est adaptée à la calibration utilisée. En particulier, la calibration en vigueur peut définir une profondeur de champs « active ». La base de données peut associer une catégorie d’espaceur à une plage de profondeurs de champ de consigne, par exemple en fonction de la taille de l’espaceur. Le contrôleur 21 peut alors déterminer si la profondeur de champ active appartient ladite plage.

Si l’espaceur n’appartient pas à une catégorie adaptée à la calibration utilisée, le contrôleur 21

- modifie de préférence la calibration pour que la nouvelle calibration soit adaptée à l’espaceur et/ou

- envoie un message à l'utilisateur, de préférence sur son téléphone portable, par exemple pour lui demander de changer d’espaceur et/ou lui indiquer un espaceur adapté, et/ou

- supprime la représentation acquise avec la configuration utilisée.

Comparaison d’un identifiant avec le modèle du téléphone portable

L’espaceur et/ou l’adaptateur, en particulier l’adaptateur, peuvent être incompatibles avec le modèle du téléphone portable. Par exemple, l’adaptateur peut être mal adapté pour que le téléphone portable utilisé y soit fixé de manière fiable.

Le modèle du téléphone portable utilisé, par exemple le fait que le téléphone portable utilisé est un iPhone® 13, est connu du contrôleur 21. Le contrôleur 21 peut donc vérifier qu’il est adapté à l’espaceur et/ou à l’adaptateur.

En particulier, la lecture d’une marque de catégorisation portée par l’adaptateur utilisé permet au contrôleur 21 de vérifier, par exemple dans une base de données, si l’attache de l’adaptateur prévue pour fixer le téléphone portable, déterminée à partir de la marque de catégorisation, est adaptée au modèle du téléphone portable utilisé. En particulier, la base de données peut associer une catégorie d’adaptateur à un ou plusieurs modèles de téléphone portable.

Si l’adaptateur n’appartient pas à une catégorie adaptée au modèle du téléphone portable utilisé, le contrôleur 21

- envoie de préférence un message à l'utilisateur, de préférence sur son téléphone portable, par exemple pour lui demander de changer d’adaptateur, et/ou - supprime la représentation acquise avec l’adaptateur utilisé.

Fonctionnement

Le fonctionnement du kit découle directement de la description qui précède.

Initialement, le kit est en position désassemblée. Le cas échéant, l’utilisateur choisit un espaceur 24 parmi plusieurs espaceurs.

Il clipse l’espaceur 24 sur l’adaptateur 26, en introduisant l’extrémité de l’espaceur 24 opposée à l’ouverture orale Oa à l’intérieur du logement de forme complémentaire défini par l’adaptateur. Le clipsage résulte de préférence de l’accrochage de griffes de l’adaptateur dans des renfoncements ménagés à la surface extérieure de l’espaceur 24.

Après clipsage, l’espaceur et l’adaptateur définissent ensemble la chambre 28.

L’utilisateur serre ensuite le téléphone portable 12 entre les premier et deuxième mors de manière que l’ouverture d’observation Oa soit sensiblement en face de l’objectif 16 et de préférence du flash. Le kit, en position d’acquisition, est alors prêt à être utilisé.

L’utilisateur introduit ensuite le rebord distal 46 entre ses lèvres et ses dents et positionne l’ouverture orale en face des dents pour lesquelles il veut acquérir une ou plusieurs représentations 2D ou 3D, de préférence prendre des photos ou acquérir un scan. Il est alors dans une position de service.

En appuyant sur le déclencheur du téléphone portable, l’utilisateur acquiert une représentation 2D ou 3D.

La vue observée par l’objectif avant l’acquisition (« vue acquérable ») ou enregistrée suite à l’acquisition (« vue acquise ») est analysée par le contrôleur 21 afin de vérifier qu’elle est observée ou a été acquise, respectivement, dans une situation conforme à une situation de consigne.

La situation de consigne définit un ensemble de prescriptions faisant intervenir un ou plusieurs identifiants fournis par une ou plusieurs marques de catégorisation et/ou une ou plusieurs marques de personnalisation, et éventuellement une information propre à l’utilisateur et/ou un paramètre de la calibration et/ou une information sur le modèle du téléphone portable. En particulier, une marque de catégorisation, par exemple sous la forme d’une ou plusieurs saillies 43 (figure 8), peut identifier la taille de l’espaceur, par exemple « M ». La consigne peut être fournie par une base de données indiquant, pour chaque personne, une taille d’espaceur adaptée. Le contrôleur recherche alors, à partir d’un identifiant de l’utilisateur réalisant l’acquisition, la taille correspondante, constituant la consigne.

L’identifiant de l’utilisateur peut être saisi par un opérateur ou, de préférence, déterminé par le contrôleur, comme décrit ci-dessus. L’identifiant de l’utilisateur peut être ensuite utilisé par le contrôleur pour chercher la consigne dans une base de données donnant une consigne pour chaque personne.

Alternativement, dans un mode de réalisation, la consigne est déterminée directement à partir de la vue acquérable ou acquise, et en particulier par la représentation des dents dans cette vue, sans qu’il soit nécessaire de préalablement déterminer l’identifiant de l’utilisateur. Par exemple, la taille de l’espaceur adaptée est déterminée par une évaluation de la taille de la mâchoire mesurée directement sur la représentation.

La consigne est par exemple l’information qu’un espaceur de taille « S » doit être utilisé pour l’utilisateur.

La consigne permet ainsi de vérifier que l’espaceur utilisé, identifié à partir de la marque de catégorisation, est adapté à l’utilisateur. Dans l’exemple ci-dessus, la marque de catégorisation indique qu’un espaceur de taille « S » doit être utilisé, mais que c’est un espaceur de taille « M » qui est utilisé. La comparaison conduit de préférence à avertir G utilisateur pour qu’il change d’espaceur, puis acquiert une nouvelle représentation 2D ou 3D et/ou conduit à effacer de la mémoire du contrôleur 21 les représentations 2D ou 3D acquises dans une situation non conforme à la situation de consigne.

Si nécessaire, l’utilisateur déplace ensuite l’ouverture orale pour acquérir des représentations 2D ou 3D suivant d’autres orientations du téléphone portable par rapport aux dents de l'utilisateur. En particulier, en faisant pivoter le kit autour de lui, l’utilisateur permet au téléphone portable d’observer des régions différentes de sa bouche, par exemple pour prendre des photos de la voûte dentaire ou des dents du fond de la bouche.

De préférence, l’utilisateur acquiert des représentations 2D ou 3D en acquérant au moins une vue de face, une vue de droite et une vue de gauche. L’espaceur n’interdit pas le rapprochement ou l’écartement des mâchoires de l’utilisateur l’une de l’autre. Il autorise ainsi l’acquisition, notamment de photos représentant les dents de l’utilisateur, alors que l’utilisateur a la bouche ouverte ou la bouche fermée, en conservant les lèvres retroussées.

De préférence, l’utilisateur acquiert des représentations 2D ou 3D en acquérant au moins une vue bouche ouverte et au moins une vue bouche fermée, de préférence à chaque fois pour des vues de face, de droite et de gauche.

L’utilisateur retire ensuite l’espaceur 24 de sa bouche, et désassemble le téléphone portable.

Le contrôleur peut alors analyser la représentation acquise et/ou la transmettre avec le téléphone portable 12. L’utilisateur sépare enfin l’espaceur 24 de l’adaptateur 26 pour le nettoyer.

Bien entendu, l’ordre des opérations peut être modifié. Par exemple, l’utilisateur peut fixer l’espaceur sur l’adaptateur avant ou après la fixation du téléphone portable. Le démontage de l’espaceur peut être antérieur ou postérieur à celui du téléphone portable.

Comme cela apparaît clairement à présent, l’invention limite le risque d’acquisition de photos ou de modèles 3D dans une situation non conforme, et en particulier

- avec un espaceur inadapté à l’utilisateur, ou

- avec un adaptateur inadapté au téléphone portable ou à l’espaceur, ou

- avec un téléphone portable dont la calibration n’est pas adaptée à l’espaceur.

Le kit permet une acquisition rapide, dans d’excellentes conditions d’hygiène, typiquement en moins d’une minute, sans avoir recours à une personne spécialisée, notamment un dentiste ou un orthodontiste. L'acquisition peut être en particulier effectuée par l’utilisateur lui-même ou par un de ses proches, avec un simple téléphone portable, n'importe où, et en particulier en dehors d'un cabinet médical, dentaire ou d'orthodontie. En outre, l’acquisition est possible sans utilisation d’un outil prenant appui sur le sol pour immobiliser le téléphone portable, et notamment sans trépied.

Enfin, le kit permet une fixation rapide et fiable du téléphone portable, quelle que soit son épaisseur, sans risque de l’endommager. Il peut être mis en œuvre dans le cadre du procédé décrit dans PCT/EP2015/074896. Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, fournis à des fins illustratives seulement.

Notamment, la forme de l’espaceur n’est pas limitative. En particulier, dans un mode de réalisation, la chambre ne débouche que par les ouvertures orale et d’observation. Ce mode de réalisation n’est cependant pas limitatif, la chambre pouvant comporter d’autres ouvertures.




 
Previous Patent: ACQUISITION KIT

Next Patent: ACQUISITION KIT