Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
KIT-TYPE TABLES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/055353
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a table consisting of a platform and an underframe which are not integral. Said table is characterized in that its underframe consists solely of battens with square cross-section, and its assembly does not require any conventional fixing systems such as nail, screw, pin, staple, glue, solder or mortise, nor mutual friction of various elements. The invention is based on the use of a cross with six battens.

Inventors:
DELCOURT MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/004538
Publication Date:
July 10, 2003
Filing Date:
December 23, 2002
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
DELCOURT MARC (FR)
International Classes:
A47B13/04; F16B12/00; (IPC1-7): A47B13/04; F16B12/00
Foreign References:
US4540308A1985-09-10
DE9004873U11990-08-23
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Une table en kit non solidaire caractérisée par son piétement constitué d'une croix, ou de plusieurs croix jointives, encore caractérisée par le fait que les pointes ou les artes des tasseaux constitutifs du piétement entrant en contact avec le sol ou avec le plateau sont coupées de façon à constituer une surface de contact, et enfin caractérisée par le fait que le centre des croix est de préférence positionné dans la moitié supérieure de la hauteur de la table.
2. Une table en kit non solidaire selon la revendication 1 caractérisée par son piétement constitué d'une croix, et encore caractérisé par le fait que les pointes des tasseaux constitutifs du piétement entrant en contact avec le sol ou avec le plateau sont coupées avec un angle voisin de 35, 25° de façon à constituer une surface de contact avec le sol, et enfin caractérisée par le fait que le centre de la croix est positionné environ aux deux tiers de la hauteur du piétement.
3. Une table selon la revendication 2 caractérisée par le fait que la croix est parfaite.
4. Une table selon la revendication 3 caractérisée par le fait que la croix appartient au second ou au troisième groupe.
5. Une table selon la revendication 4 caractérisée par le fait que la croix est conforme au modèle n°285 ou n°289.
6. Une table en kit non solidaire selon la revendication 1 caractérisée par son piétement constitué de deux croix jointives, et encore caractérisée par le fait que les artes des tasseaux constitutifs du piétement entrant en contact avec le sol ou avec le plateau sont coupées avec un angle voisin de 45° de façon à constituer une surface de contact, et enfin caractérisée par le fait que le centre de la croix est positionné entre la moitié et les trois quarts de la hauteur du piétement.
7. Une table selon la revendication 6 caractérisée par le fait que les deux croix sont parfaites.
8. Une table selon la revendication 7 caractérisée par le fait que les deux croix appartiennent au second ou au troisième groupe.
9. Une table selon la revendication 8 caractérisée par le fait que les deux croix sont conformes au modèle n°285 ou n°289.
10. Une table selon l'une des revendications 6,7, 8 ou 9, caractérisée par le fait que les deux croix sont de préférence identiques ou symétriques entre elles.
11. Une table en kit non solidaire selon la revendication 1, caractérisée par son piétement constitué de quatre croix jointives.
12. Une table selon la revendication 11 caractérisée par le fait que les quatre croix sont parfaites.
13. Une table selon la revendication 12 caractérisée par le fait que les quatre croix appartiennent au second ou au troisième groupe.
14. Une table selon la revendication 13 caractérisée par le fait que les quatre croix sont conformes au modèle n°285 ou n°289.
15. Une table selon l'une des revendications 11,12, 13 ou 14 caractérisée par le fait que les quatre croix sont de préférence identiques ou symétriques entre elles.
16. Un piétement de table selon au moins une des revendications 1 à 15.
17. Un tasseau caractérisé par son rapport longueur/ (côté de la section) supérieur ou égal à 10, et par le fait qu'il contient une série d'encoches de nature faisable et de préférence emboîtable, de façon à pouvoir tre utilisé comme tasseau constitutif d'un pied pour la construction d'une table l'une des revendications 1 à 16.
18. Un tasseau caractérisé par son rapport longueur/ (côté de la section) supérieur ou égal à 10, et par le fait qu'il contient deux séries d'encoches de nature faisable et de préférence emboîtable, de façon à pouvoir tre utilisé comme tasseau constitutif d'une traverse pour la construction d'une table selon au moins une des revendications 1 à 16.
Description:
TABLES EN KIT DESCRIPTION La présente invention prend place dans le domaine de l'architecture d'intérieur, plus particulièrement dans le domaine de la construction de meubles, et plus particulièrement encore dans celui de la construction de tables.

Une table est un meuble composé d'un plateau horizontal soutenu par un ou plusieurs pieds, destiné à supporter le poids d'objets divers, tels que des objets ménagers ou du matériel de bureau. D'autres meubles tels que bancs ou tabourets par exemple sont également composés d'un plateau horizontal et d'un ou de plusieurs pieds, mais leur vocation première n'est pas de supporter des objets, mais des personnes. L'invention est adaptée aussi bien à la construction de tables qu'à celles d'autres meubles constitués d'un plateau horizontal et d'un ou de plusieurs pieds, l'ensemble de ces différents meubles étant, ici, défini sous le terme de « table ».

Dans l'ensemble de ce texte, les singuliers peuvent signifier des pluriels et les pluriels des singuliers en l'absence de précision explicite. Par exemple, de nombreux fournisseurs proposent des tables composées de plusieurs plateaux de hauteur différente ; l'invention peut s'adapter facilement à la construction de telles tables, mais ces adaptations ne sont pas spécifiquement décrites ici. De mme, les piétements décrits dans ce texte peuvent tre utilisés en plusieurs exemplaires pour soutenir un seul plateau. Cette adaptation n'est pas non plus décrite explicitement ici.

Les angles décrits dans l'ensemble du texte et des revendications correspondent à l'angle naturel, c'est-à-dire à l'angle menant à la meilleure symétrie de l'objet. Le fait de modifier les angles, ce qui ajoute une part de dissymétrie, n'est pas spécifiquement décrit mais fait partie du champ d'application de la présente invention.

On peut distinguer plusieurs familles de tables selon leur fonction : Premièrement la table à manger, dont la fonction est de permettre à une ou plusieurs personnes assises sur des chaises de pouvoir attraper facilement les objets posés sur le plateau. Deuxièmement le bureau, qui répond aux mme critères mais est généralement destiné à n'tre utilisé que par une personne à la fois. Troisièmement la table de salon, dont la hauteur est beaucoup moins importante, et dont la vocation est de permettre à des personnes assises dans des positions plus basses d'accéder facilement aux objets. Quatrièmement, la table de chevet, dont le rôle est d'offrir une surface accessible à une personne allongée.

Cette liste est loin d'tre exhaustive, et de nombreux autres types de tables (guéridons, tables de café...) peuvent également tre cités.

Certaines dimensions de chacune de ces familles de tables ont été normalisées par l'usage. Ainsi, la hauteur d'une table à manger ou d'un bureau est le plus souvent comprise entre 70 et 75 cm.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

La hauteur d'une table de salon ou d'une table de chevet est le plus souvent comprise entre 30 et 48 cm.

Les tables de salon ou les tables à manger, destinées à tre utilisées par plusieurs personnes simultanément sont le plus souvent de forme ronde (ce qui facilite l'accès aux objets sous tous les angles possibles) ou de forme rectangulaire. La forme rectangulaire est très préférentiellement utilisée pour la réalisation de tables destinées à tre utilisées par une seule personne, comme le bureau et la table de chevet. Cette forme permet en effet de maximiser l'utilisation de l'espace, lesdites tables pouvant tre posées contre un mur ou dans un angle.

Les dimensions horizontales d'une table à manger sont le plus souvent étudiées pour permettre l'installation d'au moins quatre personnes, ce qui implique qu'une dimension au minimum soit supérieure à 1 m. Ainsi, une table à manger circulaire a le plus souvent un diamètre d'au moins 1,10 m. Les dimensions minimales d'une table à manger rectangulaire sont souvent de 0,8 x 1,4 m.

Les dimensions horizontales d'une table de salon sont plus variables, et dépendent principalement de l'espace disponible. Ainsi, les tables de salon destinées à tre utilisées dans des appartements ont le plus souvent au moins une dimension horizontale inférieure à 75 cm. Par exemple, on trouve le plus souvent des tables basses circulaires de diamètre voisin de 70 cm ou des tables rectangulaires dont la largeur est voisine de 60 cm. Mais des tables de salon destinées à tre utilisées dans des logements plus vastes ont très souvent des dimensions bien plus importantes.

Les dimensions horizontales des bureaux suivent la mme logique, leurs dimensions pouvant fortement varier, de 120 x 60 cm pour des bureaux d'appartement jusqu'à 160 x 90 cm pour des bureaux professionnels, voire plus. Les tables de chevet sont le plus souvent de petite taille, la dimension 40 x 40 cm constituant un maximum.

Les tables peuvent tre scindées en deux groupes : Dans un premier groupe on classe les tables dont les éléments sont solidaires, c'est-à-dire que le piétement et le plateau de ces tables sont liés l'un à l'autre. Le second groupe est constitué par les tables non solidaires, leur plateau étant simplement posé sur le piétement.

D'une façon générale, il est préférable que les éléments d'une table soient solidaires entre eux, d'une part pour faciliter les déplacements de celle-ci, et d'autre part pour éviter que le plateau ne glisse, voire ne tombe. Notamment, le glissement ou le basculement d'un plateau jusqu'à sa chute peut tre provoqué par un enfant, mettant en jeu sa sécurité.

Une table non solidaire peut ne présenter ce danger que dans une mesure réduite si le plateau est suffisamment lourd. Dans ce cas en effet, le simple poids du plateau au niveau de ses points de contact avec le piétement empchera les glissements indésirables. De mme, si le plateau est lourd, le basculement entraîné par un objet posé de façon dissymétrique sera plus difficile, le plateau lui-mme agissant comme un contrepoids. Enfin, un plateau lourd ne peut pas tre manipulé facilement par un enfant.

La présente invention ne concerne que les tables dont le plateau et le piétement ne sont pas solidaires.

Différents matériaux sont couramment utilisés pour réaliser les éléments du plateau et du piétement d'une table. Le plus utilisé est le bois, ce matériau étant très facile à découper et à assembler puisqu'il peut tre cloué, vissé, agrafé, chevillé, mortaisé ou rentré en force. Ce matériau peut servir à réaliser aussi bien le piétement que le plateau. Différentes essences de bois, chacune porteuse de caractéristiques mécaniques et économiques propres, peuvent avantageusement tre utilisées pour constituer l'un ou l'autre des éléments. D'autres matériaux sont classiquement utilisés pour réaliser des piétements de table, et en premier lieu les métaux.

Les tiges métalliques sont en effet relativement simple à assembler, au moyen de vis par exemple.

Pour des raisons exposées précédemment, les plateaux des tables non solidaires ont une caractéristique incontournable : ils doivent tre lourds. En effet, c'est le poids du plateau sur son piétement qui donne à l'ensemble une cohésion suffisante pour éviter glissements et basculements. Pour obtenir un plateau de masse importante, il est possible de jouer sur deux paramètres : l'épaisseur du plateau, et la densité du matériau dans lequel il est construit.

L'épaisseur du plateau peut varier dans un rapport de 1 à 3 en restant en conformité avec les standards techniques et esthétiques. La densité du matériau peut aussi varier dans une proportion de 1 à 3 : en effet, la densité du bois est d'environ 1 ; celle du verre environ 2,5, celle de l'aluminium et du marbre 2,7.

En règle générale, les plateaux des tables non solidaires sont épais et construits dans des matériaux denses.

De nombreux fournisseurs proposent des tables « en kit », c'est-à-dire vendues sous forme d'un paquet contenant les différents éléments constitutifs de son piétement et de son plateau, la charge du montage revenant à l'utilisateur final. Ainsi le temps de fabrication en usine est-il réduit, et les coûts de revient d'autant diminués.

Ces tables en kit sont le plus souvent constituées d'éléments permettant le stockage sous forme d'un paquet plat. Ce mode d'emballage offre un avantage économique important parce qu'il minimise le volume de stockage, et facilite le transport par les grossistes comme par les utilisateurs finaux.

Les tables en kit ont pris une place croissante ces dernières années, et représentent probablement plus de la moitié des tables vendues dans les sociétés occidentales.

Le caractère « en kit » est défini ici comme répondant à la double caractéristique de transfert du montage à l'utilisateur final et de stockage en paquet plat.

La plupart des piétements des tables en kits sont constitués de plusieurs éléments reliés entre eux par des systèmes de fixation classiques tels que clous, vis, chevilles, colle, agrafes, rivets, mortaises, soudure... Ces systèmes d'assemblages ont tous des qualités et des inconvénients

propres : En premier lieu compte leur résistance à la traction et au cisaillement ; sur ce critère, la vis est supérieure au clou ou à l'agrafe. Un second paramètre important est la simplicité d'utilisation : la soudure, par exemple, est plus compliquée à utiliser que la colle : elle requiert l'utilisation d'un appareillage spécifique et de manipulation délicate. La pose de rivets ou d'agrafes est également plus compliquée que la pose de clous ou de vis, l'appareillage étant moins courant dans les deux premiers cas. Enfin, la résistance au temps est également un facteur important, les colles et les éléments métalliques étant particulièrement sujets au vieillissement. La réversibilité, c'est-à-dire la capacité à démonter un objet sans causer de dommages, doit aussi tre prise en compte : le collage, la soudure, le chevillage et le rivetage sont des systèmes plus ou moins irréversibles. Une erreur lors du montage peut se révéler catastrophique. D'autre part, le démontage d'un meuble, par exemple lors d'un déménagement, se révèle compliqué ou impossible.

Un bilan comparatif des différents procédés d'assemblages classiques permet d'attribuer à chaque système des qualités propres mais également des inconvénients. Aucun des systèmes existants n'est idéal ni ne présente de supériorité complète sur les autres.

Quelques tables en kit non solidaires composées d'un piétement excluant tout système de fixation classique ont été fabriquées. Parmi ces quelques exemples, trois sont détaillés ci-dessous.

Le premier exemple correspond à une table ayant un piétement composé de deux plaques fendues s'imbriquant l'une dans l'autre. Pour réaliser un piétement de table, l'utilisation de plaques présente certains inconvénients. Lorsqu'il s'agit d'une table à manger, les plaques constitutives du piétement limitent l'espace disponible pour les jambes des personnes y prenant place. D'une façon plus générale, la quantité de matériau utilisé, et donc le prix de revient et le poids de la table, est plus important si des plaques, et non des tasseaux, sont utilisées.

Le second exemple correspond à une table ayant un piétement constitué de quatre plaques découpées et disposées de telle sorte que chacune d'elles soit à la fois posée sur la suivante et support de la précédente. Ce principe a été dérivé sous différentes formes. Les piétements selon ce modèle présentent l'inconvénient d'tre composés d'éléments qui ne sont pas solidaires entre eux. Un tel piétement de table ne peut pas tre déplacé en une seule fois, mais chacun des éléments doivent tre déplacés indépendamment. De plus, l'argument précédent précisant l'avantage à utiliser des tasseaux par rapport à des plaques est également valable ici.

Enfin, le troisième exemple correspond à une table ayant un piétement composé de quatre tasseaux reliés entre eux par un anneau. Ce système de liaison, fragile, reste cantonné à une utilisation dans le cadre de tables de salon : il n'est pas suffisamment résistant pour tre utilisé dans la construction d'un piétement de table à manger. L'anneau présente, selon le matériau dans lequel il est construit, des caractéristiques propres de résistance, d'usure, et de souplesse notamment, qui en font un système de liaison à part entière, comparable aux clous, vis, chevilles...

Parmi les tables non solidaires selon l'art antérieur, il n'en existe aucune dont le piétement ne soit composé que de tasseaux de section carrée, et dont les différents tasseaux soient assemblés entre eux sans avoir recours à aucun système de liaison.

L'utilisation exclusive de tasseaux carrés pour construire le piétement permet des gains économiques importants, ce matériel étant particulièrement courant et bon marché. D'autre part, chaque système d'assemblage présente ses inconvénients propres, et un piétement s'en dispensant présenterait des caractéristiques techniques et économiques supérieures.

L'objet de l'invention est un piétement de table bâti en utilisant exclusivement des tasseaux de section carrée assemblés sans avoir recours à aucun des systèmes d'assemblage classiques. Les tables selon l'invention peuvent faire partie de chacune des familles de tables telles que table à manger, table de salon, bureau ou table de chevet. Le plateau de ces tables peut adopter toute forme possible, mais préférentiellement soit une forme rectangulaire ou carrée, soit une forme ovale ou circulaire, de façon à correspondre à l'usage habituel. Description Les tables selon l'invention sont caractérisées par leur piétement, bâti en utilisant exclusivement des tasseaux de section carrée assemblés sans avoir recours à un système d'assemblage classique. La construction de ces piétements repose sur l'utilisation d'une ou de plusieurs « croix » pour constituer le piétement.

Une « croix » est ici définie comme un ensemble de 6 tasseaux, de préférence en bois, ayant tous une section identique et de préférence carrée, emboîtés entre eux au niveau d'encoches de façon à constituer un emboîtement d'apparence symétrique. Ces croix sont constituées de trois séries de deux tasseaux parallèles et en contact sur l'une de leurs faces. Ces croix sont largement connues pour leur aspect décoratif et ludique, et ont une existence très ancienne (Figure 1). Elles sont nommées « 6-pieces Burr » en anglais et « Teufelsknoten » (noeuds du diable) en allemand.

Bien que le terme « clé de Jupiter » ait parfois été employé, aucune appellation officielle n'existe en français à ce jour. Elles font partie de l'ensemble de jeux regroupés sous l'appellation « casse- tte chinois », probablement en raison de l'importance de la production chinoise de ces jeux à la fin du lee siècle.

Au niveau de chacun d'au moins cinq des six tasseaux, des encoches sont réalisées. Ces encoches sont constituées par le retrait, par fraisage ou par n'importe quel autre moyen, d'un ou de plusieurs cubes de côté a/2, avec a défini comme un côté de la section carrée des tasseaux.

Ces encoches permettent aux différents tasseaux de s'imbriquer les uns dans les autres.

Ces encoches sont toutes comprises dans un espace délimité par deux plans perpendiculaires à l'axe du tasseau et distants de a (le côté de la section des tasseaux) de part et d'autre du centre du tasseau. Le nombre d'encoches est variable. Un maximum de dix cubes de a/2 de côté peuvent tre retirés.

Les proportions de ces croix telles qu'utilisées dans l'art antérieur peuvent tre décrites selon un seul paramètre : le rapport entre la longueur des tasseaux et le côté de leur section. Ce rapport

est classiquement compris entre 3 et 6. La Figure 1 présente une croix avec un rapport d'environ 3,5.

Depuis longtemps, plusieurs modèles différents de croix ont été utilisés comme casse-tte.

L'avènement de l'informatique a permis de réaliser de façon exhaustive la liste de toutes les pièces utilisables et de toutes les croix réalisables. En utilisant une approche systématique, tous les schémas de découpe possibles afin de réaliser les pièces constitutives d'une croix ont été étudiés. II a été distingué en premier lieu deux types de schémas de découpe des tasseaux. Les premiers schémas de découpe sont dits « faisables », c'est-à-dire que les encoches peuvent tre réalisées de façon simple au moyen d'une fraiseuse munie d'une lame de largeur a/2, en réalisant des traits de découpe perpendiculairement à la longueur du tasseau, et sur toute sa largeur. Les autres contiennent des angles internes et sont de ce fait de nature non faisable ; ils sont plus compliqués à réaliser, et nécessitent le recours à des outils sophistiqués.

Parmi tous les schémas de découpe de nature faisable, on distingue encore les schémas de nature « emboîtable », définis par le fait qu'ils peuvent tre emboîtés de façon à former une croix avec d'autres tasseaux de nature faisable uniquement. Certains schémas de découpe sont donc fraisables, mais non emboîtables (Figure 2). II a été démontré que 25 schémas de découpe seulement sont de nature emboîtable. Les tasseaux correspondant à ces 25 schémas différents sont représentés en Figure 3.

En n'utilisant que des tasseaux appartenant à cette série de 25 tasseaux emboîtables, on peut réaliser 314 montages différents ne laissant pas de vide interne. Pour qu'il n'existe pas de vide interne, il est nécessaire que le volume retiré au niveau des encoches des six tasseaux représente un total de quarante cubes de côté a/2. Tous ces résultats ont été réunis et complétés par W. Cutler (Cutler W, Joumal of Recreational Mathematics 1977-78 10 (4) p241-250). Ces croix ne laissant pas de vide interne et constituées uniquement de tasseaux emboîtables seront appelées par la suite « croix parfaites ». La liste de ces 314 croix parfaites est fournie en Figure 4.

Parmi les 314 croix parfaites, on peut distinguer trois groupes : dans le premier groupe (158 croix parfaites différentes), un tasseau A (exempt d'encoches) est utilisé. Dans tous ces cas, les tasseaux doivent tre apposés individuellement. Le dernier tasseau à tre ajouté au montage est le tasseau A : il est coulissé dans l'espace laissé libre par le montage des cinq premiers tasseaux.

Ce dernier tasseau du montage est aussi le premier tasseau du démontage. Les 136 croix constituant le second groupe ne peuvent pas tre montées en ajoutant individuellement chacun des tasseaux : les quatre premiers tasseaux sont assemblés individuellement, mais le montage des deux derniers tasseaux est fait à part. L'emboîtement complet est ensuite réalisé par coulissement d'un des tasseaux du groupe de deux dans l'espace carré laissé libre dans le groupe de quatre. Les 20 croix du dernier groupe nécessitent le montage à part de deux groupes de trois tasseaux, et leur emboîtement par coulissement mutuel dans des espaces carrés laissés libres de part et d'autre.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

La complexité rencontrée lors du montage d'une croix, parfaite ou non, repose sur l'identification des trois groupes de deux pièces parallèles, sur la disposition des pièces parallèles entre elles (identification de leur face de contact), et enfin sur l'ordre dans lequel les pièces doivent tre apposées.

Parmi ces 25 tasseaux, certains présentent un plan de symétrie. C'est le cas des tasseaux A, F, H, J, M, V et Y. Parmi ces tasseaux contenant un plan de symétrie au niveau du schéma d'encoches, certains en contiennent un second, perpendiculaire (ce qui équivaut à une symétrie centrale par rapport au centre de l'encoche) : A, F, H, et J. Ces tasseaux simplement ou doublement symétriques diminuent la complexité de montage des croix : en effet, ces symétries diminuent le nombre d'essais nécessaires pour arriver à positionner correctement les tasseaux.

D'autre part, certaines croix peuvent utiliser plusieurs tasseaux identiques : ainsi par exemple la croix n°070 nécessite l'utilisation pour sa construction de trois tasseaux J ; la croix n°285 ne nécessite l'utilisation que de trois tasseaux différents (B, Y, et J), chacun en deux exemplaires.

Pour pouvoir construire la totalité de ces croix, il est nécessaire de pouvoir disposer de certaines pièces en plusieurs exemplaires. Au total, 42 pièces sont nécessaires (dont treize doublons et deux « triplons » (un triplon est défini ici comme une pièce présente en trois exemplaires)). Des coffrets contenant l'ensemble de ces 42 pièces, et permettant donc de reconstituer chacune de ces 314 croix sont disponibles dans le commerce. Les doublons ou triplons diminuent également la complexité de montage d'une croix.

Ces croix contenant des doublons/triplons ou des pièces simplement ou doublement symétriques sont particulièrement peu appréciées des amateurs de casse-tte. Au contraire, dans le cadre de l'invention, la complexité de montage des croix n'est pas recherchée, et l'utilisation de doublons comme celle de pièces symétriques peut correspondre à un mode de réalisation préféré.

Si la liste précédente regroupe de façon exhaustive les croix utilisant les tasseaux de nature emboîtable, et ne laissant pas de vide interne, il faut signaler qu'un grand nombre de montages supplémentaires peuvent tre réalisés en laissant des vides internes. Les vides internes sont utilisés par les créateurs de jeux pour compliquer encore le montage ou le démontage de leurs modèles, car ils permettent d'intégrer la nécessité d'effectuer un ou plusieurs déplacements de pièce préalables au retrait d'un premier tasseau d'une croix. Ces vides internes ne présentent pas d'intért particulier dans le cadre de la réalisation de tables selon l'invention, et sont au contraire susceptibles d'intégrer des points de faiblesse indésirables.

L'objet de l'invention est une table caractérisée par l'utilisation d'une ou plusieurs croix comme éléments constitutifs de son piétement. L'utilisation de croix parfaites est préférable : D'une part les pièces de nature emboîtable peuvent tre produites économiquement (au moyen d'une simple fraiseuse) ; d'autre part les pièces sont jointives entre elles, c'est-à-dire que la croix ne contient pas de vide interne, ce qui évite d'intégrer des points de faiblesse.

Chaque croix est constituée de trois séries de deux tasseaux, chaque groupe de deux tasseaux étant par la suite appelé soit « pied » s'il est en contact avec le sol d'une part et le plateau d'autre part, soit « traverse », s'il n'est en contact ni avec l'un ni avec l'autre.

Le principe de construction des tables selon l'invention peut tre développé en plusieurs modes de réalisation distincts, correspondant à des formes et à des architectures différentes. Trois modes de réalisation sont détaillés ici. Ils ne constituent pas une liste exhaustive ; ils correspondent à des tables constituées d'un piétement composé d'une, de deux ou de quatre croix respectivement, et d'un plateau soit circulaire soit rectangulaire. Dans tous les cas, le piétement est totalement inscrit dans le volume compris entre le plateau et sa projection au sol, c'est-à-dire qu'aucun des éléments du piétement ne dépasse latéralement du plateau, de façon à correspondre aux standards habituels.

Dans un premier mode de réalisation, le piétement est constitué d'une seule croix, et le plateau est de préférence circulaire. Dans le second mode de réalisation, le piétement est constitué de deux croix, jointives au niveau d'une traverse horizontale, et le plateau est de préférence rectangulaire. Dans le troisième mode de réalisation, le piétement est constitué de quatre croix, jointives au moyen de quatre traverses horizontales, et le plateau est de préférence rectangulaire.

Une vue d'ensemble des tables selon chacun de ces modes de réalisation est décrite dans les Figures 5 à 7. Les caractéristiques générales de chacun de ces modes de réalisation sont récapitulées dans le tableau 1. Mode Nombre Nombre Nombre Nombre Inclinaison Forme de de de de total de des préférée réalisation croix pieds traverses tasseaux pieds/sol du plateau premier 1 3 0 6 35, 25"circulaire second 2 4 1 10 45"rectangulaire troisième 4 4 4 16 90° rectangulaire Tableau 1 : Comparaison des différentes caractéristiques des tables selon les trois modes de réalisation détaillés.

Une description plus complète de ces trois modes de réalisation est présentée dans les paragraphes suivants.

Les plateaux des tables dans les premier, deuxième et troisième modes de réalisation peuvent adopter toutes les formes et toutes les dimensions possibles. Toutefois, de façon à constituer avec le piétement un ensemble symétrique, les formes ovales et notamment circulaires d'une part et rectangulaires et éventuellement carrées d'autre part constituent des modes de réalisation préférés.

Dans le premier mode de réalisation, la forme ronde du plateau est préférée, les autres formes n'étant pas aptes à former un ensemble symétrique. La dimension du plateau est de préférence la plus petite possible, afin de limiter les risques de basculement du plateau seul lorsqu'il est chargé de façon dissymétrique. Toutefois, il reste préférable que l'ensemble du piétement soit inscrit dans le cylindre vertical passant par les bords du plateau (Figure 8). Dans un mode de réalisation préféré, le plateau est découpé de façon à ce que ses bords extérieurs soient directement à la verticale des extrémités les plus extérieures des pieds, ce qui correspond aux plus petites dimensions possibles pour le plateau.

Dans les second et troisième modes de réalisation, le plateau adopte de préférence une forme rectangulaire ou ovale. Ces deux formes correspondent en effet à celles susceptibles de répondre au mieux aux contraintes de symétrie, qui ne sont cependant pas des contraintes impératives.

Dans les cas particuliers où la largeur et la longueur du piétement sont identiques, les plateaux peuvent adopter une forme circulaire ou carrée. Les contraintes de dimension du plateau décrites dans le cadre du premier mode de réalisation pour limiter les risques de basculement ne sont pas retrouvées ici : en effet, la disposition des axes de basculement dans le cadre de ces second et troisième modes de réalisation est très différente et ne se prte donc pas à la mme analyse.

Les piétements de tables selon l'invention contiennent une ou plusieurs croix. Selon les modes de réalisation, le choix de leur groupe d'appartenance entraîne des conséquences de nature et d'ampleur différentes.

Dans le premier mode de réalisation, la croix appartient de préférence au second ou au troisième groupe. En effet, si le piétement appartenait au premier groupe, un des tasseaux ne contiendrait aucune encoche et serait donc libre de coulisser. Le pied contenant ce tasseau serait instable : en effet, ce pied ne devrait sa cohésion qu'à la faible friction ayant lieu entre les deux tasseaux au niveau de leur face de contact. Sous le poids d'un objet posé sur le plateau, il serait susceptible de coulisser et de déstabiliser l'ensemble.

Si la croix appartient au deuxième ou au troisième mode de réalisation, aucun des tasseaux n'est totalement libre de coulisser. Un groupe de deux tasseaux perpendiculaires est libre de coulisser dans un sens seulement. Si la croix est dessinée de telle sorte que ce sens soit orienté vers le haut, aucune liberté de mouvement vers le bas n'existe plus dans ce piétement, qui devient donc résistant à la charge, c'est-à-dire apte à supporter un poids important dans l'immobilité.

Dans le deuxième mode de réalisation, la problématique est différente : si un des tasseaux constitutifs des pieds est choisi au niveau de chaque croix comme tasseau sans encoches, les problèmes sont les mmes que dans le cas du premier mode de réalisation : le poids d'une charge posée sur le plateau entraine un coulissement non souhaitable. Si l'on choisit un tasseau de traverse comme tasseau sans encoches, le piétement est stable sous la charge, mais un souci se pose au niveau du montage : en effet, si le tasseau à coulisser mesure la longueur de la table, il faut que la pièce dans laquelle a lieu le montage de la table ait une dimension au moins égale à deux fois la longueur de la table. Dans le cas d'une table à manger, cette caractéristique est loin FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

d'tre évidente : en effet, une table de 240 cm ne pourrait tre montée que dans des pièces de longueur supérieure à 480 cm, ce qui n'est pas évident dans le cas d'appartements. Mme si l'appartenance des croix constitutives du piétement au premier groupe est possible dans ce second mode de réalisation, leur appartenance au second ou au troisième groupe reste préférable. Certains des tasseaux constitutifs des pieds sont alors utilisés comme tasseaux à coulisser. Leur coulissement vers le bas est bloqué par leur pré-assemblage à un tasseau de traverse. Dans ce cas, les tables peuvent tre montées mme dans des pièces exiguës.

La situation dans le contexte du troisième mode de réalisation est relativement voisine de celle observée dans le cadre du deuxième : les quatre croix constitutives du piétement peuvent appartenir au premier groupe ; les tasseaux choisis pour tre les tasseaux sans encoches sont alors de préférence deux tasseaux de traverses que quatre tasseaux de pieds. Dans ce dernier cas en effet, la table est tout à fait stable mais son piétement ne peut tre que difficilement déplacé. En effet, si on soulève celui-ci, les quatre tasseaux sans encoches ont tendance à se désolidariser du reste du piétement. Si les tasseaux sans encoches sont des tasseaux de traverses, la problématique de taille de la pièce, au minimum égale au double de celle de la table, est retrouvée ici.

Si les quatre croix constitutives du piétement appartiennent, au contraire, au deuxième ou au troisième groupe, il est possible de créer un piétement pouvant tre soulevé sans qu'aucune des pièces ne se désolidarise, et pouvant tre monté mme dans une pièce exiguë.

Les croix selon l'invention sont caractérisées par le fait que l'extrémité inférieure des tasseaux constituant les pieds est coupée de façon à créer une facette offrant une surface de contact avec le sol suffisante pour éviter que le sol d'une part et la pointe du tasseau d'autre part ne se détériorent. Une possibilité est de couper avec un angle adéquat la pointe ou l'arte du tasseau entrant en contact avec le sol. Les extrémités des deux tasseaux constituant le pied peuvent aussi tre coupées totalement de façon à offrir une surface de contact maximale avec le sol. Cette surface de contact est alors au moins égale à a2 pour chacun des tasseaux, et dépend de l'angle d'inclinaison des pieds avec la verticale ; elle est d'autant plus importante que cet angle est grand.

Toutes les options intermédiaires, correspondant à des surfaces de contact pied/sol différentes, peuvent tre envisagées.

Dans le premier mode de réalisation où une seule croix est utilisée pour créer un piétement, l'extrémité inférieure des tasseaux constituant les pieds est coupée sur l'arte avec un angle de 35, 25° environ (Figure 9a, c et e). La découpe sur l'arte peut concerner la totalité de la section du tasseau (Figure 9a). La facette est alors de grande taille (surface supérieure à a2) et a la forme d'un losange. A l'opposé, cette découpe sur l'arte peut ne concerner qu'une petite partie de la section du tasseau (Figure 9c). La facette est alors de petite taille et de forme triangulaire. La découpe sur l'arte ne peut pas se faire en utilisant une boite à onglet classique. Elle doit se faire en utilisant une table de découpe. Cet angle fixe de 35, 25° correspond à l'angle par rapport au sol

des artes d'une pyramide triangulaire dont les artes se rejoignent perpendiculairement au niveau du sommet. Son cosinus est égal à-V6/3. et son sinus à 71313.

Dans le second mode de réalisation, où deux croix sont utilisées, jointives par un groupe de deux tasseaux formant une traverse, les pieds forment avec le sol un angle de 45°. Ils sont découpés sur une face à leurs extrémités avec cet angle de 45° (Figure 9b, d, et f), et non sur une arte comme dans le premier mode de réalisation. De mme que dans le cas précédent, la totalité de la section du tasseau (Figure 9b) ou une partie seulement (Figure 9d) peut tre engagée dans cette découpe à 45°.

Dans le troisième mode de réalisation, où quatre croix jointives sont utilisées pour constituer le piétement, les pieds forment avec le sol un angle droit.

Dans un mode de réalisation préféré, les facettes sont incomplètes, comme représenté dans les Figures 9c et 9d dans le contexte des premier et deuxième modes de réalisation respectivement.

Les croix selon l'invention sont également caractérisées par le fait qu'au niveau de leur extrémité supérieure, les tasseaux constituant les pieds sont coupés de façon à créer une facette en contact avec le plateau. De cette façon, les angles ou les artes aiguës, susceptibles, à l'usage, d'entraîner une usure des pièces l'une contre l'autre, voire une cassure des angles saillants, sont supprimés.

Les modes de découpe sont identiques à ceux abordés précédemment dans le cas de l'extrémité inférieure des tasseaux constitutifs des pieds. Dans un mode de réalisation préféré, les facettes sont incomplètes, comme représenté dans les Figures 9c et 9d dans le contexte des premier et deuxième modes de réalisation respectivement.

Dans tous les modes de réalisation, le mode de découpe des extrémités des traverses n'a aucune importance technique, cette extrémité n'étant pas en contact avec un autre élément. Le plus simple est d'effectuer ces découpes perpendiculairement à l'axe du tasseau.

Lorsqu'un pied est incliné, le positionnement respectif des deux tasseaux le constituant peut tre décrit par trois configurations générales : Les tasseaux peuvent en effet tre positionnés « côtes à côtes », c'est à dire que les deux tasseaux sont en contact au niveau d'une de leurs faces latérales. La face de contact est alors verticale. Cette configuration est représentée en figure 10, schémas a et d.

Alternativement, ils peuvent tre positionnés « en ligne », c'est à dire que les deux tasseaux sont en contact au niveau de leur face supérieure pour l'un et inférieure pour l'autre. Cette face de contact est inclinée par rapport au sol avec l'angle d'inclinaison du pied. Cette configuration est représentée en figure 10, schémas b et e.

Enfin, ils peuvent tre dans une configuration intermédiaire : dans ce dernier cas leur face de contact est inscrite dans un plan faisant avec le sol un angle compris entre la verticale et l'angle du pied par rapport au sol. Cette configuration est représentée en figure 10, schémas c et f.

Dans le premier mode de réalisation, les deux tasseaux de chacun des trois pieds sont dans cette configuration intermédiaire.

Dans le second mode de réalisation, deux des quatre pieds sont dans une configuration en ligne, et les deux autres dans une configuration côtes à côtes.

Dans le troisième mode de réalisation, les pieds sont verticaux. (Leur configuration est la fois en ligne et côtes à côtes : Une traverse joint le pied du côté où celui-ci est dans une configuration côtes à côtes. Une autre traverse joint le pied du côté où celui-ci est en ligne.) Les deux tasseaux constitutifs de chaque traverse peuvent également adopter différentes configurations : ils peuvent en effet tre positionnés « côtes à côtes », c'est à dire que les deux tasseaux sont en contact au niveau d'une de leurs faces latérales. La face de contact est alors verticale. Cette configuration est représentée en figure 11 a, d et g.

Alternativement, ils peuvent tre « superposés ». Cette configuration est représentée en figure 11 b, e, et h.

Enfin, ils peuvent tre dans une configuration intermédiaire : dans ce denier cas leur face de contact est inscrite dans un plan faisant avec le sol un angle compris entre la verticale et l'horizontale, et de préférence égale à 45°. Cette configuration est représentée en figure 11c, f et i.

Dans le deuxième mode de réalisation, la traverse est dans cette configuration intermédiaire ; l'angle fait avec le sol par la face de contact entre les deux tasseaux est égal à 45°.

Dans le troisième mode de réalisation, deux des quatre traverses sont dans une configuration en ligne, et les deux autres dans une configuration superposée.

Les pieds sont inclinés par rapport au sol avec différents angles : dans le premier mode de réalisation, cet angle vaut 35, 25°. II vaut 45° dans le second mode de réalisation, et 90° dans le troisième mode de réalisation.

Dans tous les cas, la hauteur globale des pieds est égale à (H-e), avec H valant la hauteur totale de la table et e l'épaisseur du plateau. La longueur des tasseaux constituant les pieds dépend de l'inclinaison des pieds et de leur configuration.

Dans le premier mode de réalisation, les six tasseaux constituant les trois pieds sont de longueur identique et égale à [ (H-e) x i3-2a] Dans le second mode de réalisation, il faut distinguer les quatre tasseaux constituant les deux pieds en ligne des quatre tasseaux constituant les deux pieds côtes à côtes. Chaque pied en ligne est constitué de deux tasseaux de longueur égale à [(H-e) x nJ2-a]. Les pieds côtes à côtes sont chacun constitués de deux tasseaux de longueur égale à [(H-e) x i2].

Dans le troisième mode de réalisation, les huit tasseaux constituant les quatre pieds ont une longueur identique et égale à (H-e).

Dans tous les modes de réalisation impliquant l'utilisation d'au moins une traverse, les deux tasseaux constituant chaque traverse sont de préférence de longueur identique, et approximativement égale à une des dimensions de la table.

Dans le cas du second mode de réalisation, la traverse a une dimension voisine de la longueur de la table. Elle est positionnée à une hauteur pouvant tre variable, et de préférence à mi-hauteur.

Dans le cas du troisième mode de réalisation, les quatre traverses sont réparties en deux jeux de deux traverses : on définit d'une part les « traverses de longueur », et d'autre part les « traverses de largeur ». Les traverses de longueur sont parallèles entre elles, et ont une dimension approximativement égale à la longueur de la table. Les traverses de largeur sont également parallèles entre elles, et perpendiculaires aux traverses de longueur ; elles ont une longueur approximativement égale à la largeur de la table.

On définit par « point de centrage » le point indiquant le centre des encoches, celles-ci s'étendant de-a à +a de part et d'autre de ce point.

Le point de centrage de la série d'encoches sur les tasseaux constitutifs des pieds est mesuré à partir de l'extrémité inférieure du tasseau. II est de préférence situé entre le milieu du tasseau et ses trois quarts supérieurs lorsque les pieds sont inclinés, de façon à répondre à des contraintes de stabilité décrites dans les paragraphes suivants. II se situe indifféremment à n'importe quelle hauteur lorsque les pieds sont verticaux.

Le point de centrage de chaque série d'encoche sur les tasseaux constitutifs des traverses est mesuré à partir de chacune des deux extrémités du tasseau. Chaque point de centrage est de préférence situé à une distance de l'extrémité la plus proche valant au moins 2% et au plus 20% de la longueur du tasseau.

Dans le premier mode de réalisation, où une seule croix est utilisée pour constituer le piétement, le point de centrage des encoches doit tre établi en prenant en compte un facteur principal résultant de l'analyse de la stabilité de la table : si le point d'intersection de la croix est situé au centre du piétement, on observe une forte instabilité de la table, explicable par le fait que l'extrémité supérieure de chaque pied, qui constitue le point d'appui du plateau, est de l'autre côté du plan vertical passant par les emplacements au sol des deux pieds adjacents (Figure 12a).

Toute force portée sur l'extrémité supérieure de ce pied exercera donc un moment déstabilisateur, susceptible de faire basculer l'ensemble de la table (plateau et piétement). L'existence de ce moment déstabilisateur est mise en évidence en Figure 12b. Dans un mode de réalisation préféré, l'emplacement de l'extrémité supérieure des pieds se situe sur le plan vertical formé par l'emplacement au sol des deux pieds adjacents (Figure 12c et d). Dans ce dernier cas, il a été calculé que le point de centrage se trouve aux deux tiers du tasseau.

Un point de centrage plus bas que cette position des deux tiers entraîne un risque de basculement de la table au complet, comme expliqué précédemment, mais dans une mesure d'autant moindre que le point de centrage est proche de la position optimale. Un point de centrage situé au dessus de cette position rapproche les extrémités supérieures des pieds, et augmente donc la possibilité de basculement du plateau seul si l'on pose un objet pesant de façon excentrée. Cette position des deux tiers, dans ce premier mode de réalisation, est donc une position optimale, bien que non obligatoire.

Dans le second mode de réalisation, le piétement est constitué de deux croix, c'est-à-dire de quatre pieds et d'une traverse. Les contraintes de stabilité observées dans le premier mode de réalisation ne sont pas retrouvées ici, et l'emplacement des croix peut parfaitement se situer à mi- hauteur sans hypothéquer sur la stabilité de la table. Dans ce cas, les points de centrage des encoches sur chacun des tasseaux constituant les pieds en ligne ou côtes à côtes se situent à mi- longueur.

Le point de centrage de chaque croix ne peut par contre pas tre plus bas que cette mi-longueur sans faire apparaître de nouvelles contraintes de stabilité. Il peut parfaitement tre situé plus haut, par exemple aux trois quarts du tasseau. Plus décentré encore, l'espacement entre les pieds au niveau de leurs points de contact avec le plateau ne serait plus suffisant pour prévenir son basculement.

Dans le troisième mode de réalisation, le piétement est constitué de quatre croix, divisées en quatre pieds et quatre traverses. Le positionnement des encoches sur les pieds peut tre choisi à n'importe quelle hauteur, les contraintes de stabilité décrites dans le cas des premier et second modes de réalisation n'étant pas retrouvées ici.

L'invention est encore caractérisée par le fait qu'au niveau de chacun des tasseaux constituant les pieds est réalisée une série d'encoches de préférence de nature emboîtable, et qu'au niveau de chacun des tasseaux constituant les traverses sont réalisées deux séries d'encoches, là encore de préférence de nature emboîtable.

Ces encoches sont réalisées de préférence au moyen d'une fraiseuse munie d'une mèche droite de largeur a/2. D'autres procédés, comme la découpe au laser ou au jet d'eau, le moulage ou l'extrusion peuvent également tre employés pour aboutir à des résultats similaires.

Les tasseaux constituant les pieds peuvent tre asymétriques du fait de la découpe angulaire de leurs extrémités. De ce fait, il devient indispensable d'adopter des conventions de représentation nouvelles pour pouvoir indiquer précisément l'emplacement des encoches.

Par convention, on positionne donc systématiquement à gauche sur les schémas l'extrémité inférieure des tasseaux constitutifs d'un pied. Dans la mesure du possible, on oriente le tasseau de telle sorte que les facettes d'extrémité soient visibles. Dans le premier mode de réalisation, les facettes d'extrémité inférieure sont positionnées en haut et les facettes d'extrémité supérieure sont positionnées en bas (Figure 13a et b). Dans le second mode de réalisation, les tasseaux sont orientés de façon à ce que les facettes d'extrémité inférieure comme supérieure soient vues de FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

profil (Figure 13c, d et e). Les tasseaux dans le troisième mode de réalisation ne posent aucune difficulté de représentation (Figure 13f).

Une fois cette orientation fixée, il n'est plus possible de retourner le tasseau de façon à rendre visible en un seul schéma l'intégralité des encoches réalisées. Les conventions de représentation établies pour la Figure 2 deviennent insuffisantes, et doivent alors tre complétées : les traits de fraiseuse sont représentés en grisé s'ils ont eu lieu sur la face antérieure, en hachuré s'ils ont eu lieu sur la face postérieure, et en noir s'ils ont eu lieu sur la face supérieure ou la face inférieure (Figure 14).

Les tasseaux constitutifs des traverses ont de préférence des extrémités droites : leur représentation ne pose pas les mmes complications que dans le cas dés tasseaux constitutifs des pieds.

Les croix utilisées dans le cadre de l'invention sont de préférence parfaites et dans ce cas peuvent appartenir au premier, second et troisième groupe. Leur appartenance à un groupe entraine des contraintes techniques précédemment décrites.

De façon à simplifier le montage des croix dans le contexte de l'invention, il est souhaitable que celles-ci contiennent soit des doublons ou triplons, soit des pièces symétriques, notamment lorsque plusieurs croix sont utilisées. Parmi les 314 modèles de croix possibles, certains sont particulièrement remarquables en raison de la symétrie et de la multiplicité de leurs pièces. Ainsi, les assemblages n° 285 et 289 ne sont constitués que de trois types de pièces, certaines étant symétriques. L'utilisation de ces modèles dans le cadre de l'invention constitue un mode de réalisation préféré, parce que le montage est particulièrement simplifié. Un exemple de schéma de découpe de chacun des six pieds constituant le piétement selon le premier mode de réalisation est schématisé en Figure 15. Le modèle d'encoches choisi dans cet exemple correspond au modèle de croix n° 289.

De façon à simplifier le montage des tables selon le deuxième mode de réalisation, il est préférable que la table soit symétrique par rapport à un plan vertical passant par le milieu de sa longueur. Un exemple de schémas de découpes correspondant effectivement à une table selon le second mode de réalisation est schématisé en Figure 16. Les deux croix dans cet exemple sont de modèle n° 289.

De façon à simplifier le montage des tables selon le troisième mode de réalisation, il est préférable que la table soit totalement symétrique par rapport à deux plans verticaux passant par le milieu de la longueur d'une part et le milieu de la largeur d'autre part. De cette façon, les encoches réalisées sur les pieds et les tasseaux sont identiques deux à deux, quatre à quatre, voire huit à huit. Un exemple de schémas de découpes correspondant effectivement à une table

selon le troisième mode de réalisation est représenté en Figure 17. Dans cet exemple ont été utilisées quatre croix de modèle ne 289.

Le montage des tables selon l'invention, c'est-à-dire des différents éléments constituant le piétement et le plateau, peut paraître complexe au premier regard ; en effet, le système repose sur l'utilisation d'éléments préalablement valorisés pour leur complexité de montage (casse-tte chinois).

Le choix pour les encoches de schémas de découpe symétriques permet de diminuer le nombre de pièces différentes, ce qui simplifie largement le montage. Le choix des modèles n° 285 ou 289 pour la construction de tables dans ce contexte représente l'aboutissement de cette recherche de simplicité du montage.

Le montage du piétement dans le premier mode de réalisation suit pas à pas celui d'une croix telle que décrite dans l'art antérieur. Le montage du piétement selon le second ou le troisième mode de réalisation est une adaptation naturelle, la présence de plusieurs croix jointives n'entraînant pas de modification majeure. Le fait de ne pas avoir à utiliser de clous ni de vis tend à diminuer le temps nécessaire au montage d'une table à partir de ses éléments séparés. En effet, l'essentiel du temps de montage des tables en kit selon l'art antérieur est associé à la pose des systèmes d'assemblages.

En résumé, le montage d'une table selon l'invention est plus rapide que celui d'une table en kit selon l'art antérieur, c'est-à-dire utilisant des systèmes d'assemblage, et ce en dépit de l'apparente complexité.

Les proportions des croix selon l'invention sont très différentes des proportions mesurées pour les croix selon l'art antérieur, à vocation ludique et décorative. En effet, les croix selon l'art antérieur ont un rapport (longueur de tasseau) l (côté de la section) le plus souvent compris entre 3 et 6. De telles croix ne pourraient tre utilisées dans le cadre de l'invention : agrandies de façon à pouvoir correspondre aux dimensions habituelles de tables de salon ou de tables à manger, ces croix seraient d'un encombrement et d'un poids tels qu'incompatibles avec une utilisation économique.

Les tasseaux utilisés dans le cadre de la présente invention pour réaliser pieds et traverses ont un rapport plus important et de préférence compris entre 10 et 200. Selon les matériaux utilisés pour le piétement et selon les modes de réalisation, ce rapport décrivant les proportions de la croix est différent. Plus le matériau est résistant, et plus le rapport peut tre important. Si le piétement est en métal, le rapport peut atteindre 100 voire 200. Si le piétement est réalisé en bois, le rapport est de préférence compris entre 10 et 30 pour les tasseaux constitutifs des pieds et entre 10 et 50 pour les tasseaux constitutifs des traverses. De tels rapports permettent d'obtenir une table de rigidité comparable à celle des tables en kit selon l'art antérieur.

EXEMPLES Exemple 1 : montage d'une croix parfaite du premier groupe La croix n°33 (selon la nomenclature de la Figure 4) est un exemple de croix parfaite du premier groupe. Elle est réalisée au moyen des tasseaux A, J, O, R, X, et Y, tels que schématisés dans la Figure 3. Les trois premiers tasseaux R, X, et O doivent tre montés perpendiculairement dans un premier temps. J est ensuite placé le long de O, puis Y le long de R. A est ensuite glissé dans l'espace carré ménagé par les autres éléments.

Exemple 2 : montage d'une croix parfaite du deuxième groupe La croix n°289 (selon la nomenclature de la Figure 4) est un exemple de croix parfaite du second groupe. Elle est réalisée au moyen des tasseaux D, V et J, chacun en deux exemplaires. Chacun des deux tasseaux D est pré-assemblé avec un des deux tasseaux V. L'un de ces deux pré- assemblages est utilisé comme base pour rajouter les deux tasseaux J. Le groupe DV restant en ensuite coulissé dans l'espace libre du groupe DVJJ.

Exemple 3 : Table de salon ronde avec une seule croix On souhaite construire une table de salon d'une hauteur de 42 cm, avec un piétement en bois constitué de tasseaux de section carrée 4 x 4 cm, et un plateau circulaire en verre d'épaisseur 1,5 cm.

Le piétement de la table est constitué d'une croix de modèle n°289 : Six tasseaux, amenés à constituer trois pieds, ont une longueur identique et égale à 62,15 cm. Ils sont coupés au niveau de l'une de leurs pointes avec un angle de découpe de 35, 25° sur l'arte, tel qu'indiqué dans la figure 9c, de façon à constituer des facettes de contact. Trois de ces facettes sont destinées à entrer en contact avec le sol, les trois autres sont destinées à entrer en contact avec la face inférieure du plateau.

Le point de centrage des encoches est positionné aux deux tiers de chacun des tasseaux (41, 45 cm) : et les schémas de découpes sont tels que décrits dans la figure 15. Les six pièces sont différentes, bien que les schémas d'encoches soient identiques deux à deux.

Le plateau est circulaire. Pour que les extrémités des pieds soient à la verticale des bords du plateau, comme représenté en figure 8, le diamètre du plateau doit tre de 77,45 cm.

Le montage est ensuite voisin de celui décrit dans l'exemple 2 : Dans un premier temps les tasseaux 1 et 2 d'une part et les tasseaux 4 et 5 d'autre part sont assemblés. Les tasseaux 3, puis 6, sont ensuite indépendamment ajoutés à l'un des deux pré-assemblages, de façon à créer, par exemple, un ensemble 1,2, 3,6. Le groupe de tasseaux 4,5 est enfin coulissé dans l'espace resté libre au niveau de l'assemblage 1,2, 3, 6.

Exemple 4 : Table à manger ronde avec une seule croix Cet exemple est identique au précédent, exceptions faites des dimensions : la hauteur de la table est de 72 cm, la section des tasseaux 6 x 6 cm, et l'épaisseur du plateau 2 cm. La longueur des

tasseaux est de 109,25 cm avec un point de centrage des encoches à 72,85 cm. Le diamètre du plateau est égal à 133,6 cm. Les schémas de découpe et le procédé de montage sont ensuite identiques à ceux de l'exemple précédent.

Exemple 5 : Table de salon rectangulaire avec deux croix On souhaite construire une table de salon rectangulaire de 42 cm de hauteur, de 120 cm de longueur et de 80 cm de largeur, avec un plateau en verre d'épaisseur 1,5 cm, et un piétement composé de tasseaux carrés de section 4 x 4 cm.

Le piétement est constitué de deux croix n° 289 jointives, avec un centrage à mi-hauteur des encoches au niveau des pieds. Seuls quatre types de pièces différents sont utilisés : Deux tasseaux identiques pour constituer la traverse, quatre tasseaux identiques pour constituer les pieds en ligne, et quatre tasseaux identiques deux à deux pour constituer les pieds côtes à côtes.

Les tasseaux constituant les traverses ont une longueur de 120 cm, des extrémités coupées perpendiculairement au grand axe, et un point de centrage de chacune des deux séries d'encoches situé à 15 cm de chacune des extrémités.

Les tasseaux constitutifs des pieds côtes à côtes ont une longueur de 57,25 cm. De chaque côté, une facette de contact est créée en coupant l'extrémité à 45° à sa moitié. Les tasseaux constitutifs des pieds en ligne ont une longueur de 53,25 cm. Une facette de contact est créée d'un côté seulement en coupant l'extrémité à 45° à sa moitié. Le point de centrage des encoches est situé au milieu de chacun des tasseaux constitutifs des pieds. Les pièces sont représentées en figure 16.

Le plateau est une plaque de verre de 15 mm d'épaisseur découpée aux dimensions 120 x 80 cm.

Le procédé de montage est adapté simplement d'après les montages décrits dans les exemples 2 et 4.

Exemple 6 : Table à manger rectangulaire avec deux croix Cet exemple est calqué sur le précédent ; les dimensions sont toutefois largement modifiées. La table décrite dans ce présent exemple est destinée à tre utilisée comme table à manger. Les différents paramètres sont les suivants : Longueur de la table : 180 cm Largeur de la table : 120 cm Hauteur de la table : 72 cm Epaisseur du plateau : 2 cm Côté de la section carrée des tasseaux : 6 cm Longueur des traverses : 180 cm Longueur des tasseaux en ligne : 93 cm Longueur des tasseaux côtes à côtes : 99 cm

Exemple 7 : Table de salon rectangulaire avec quatre croix On souhaite construire une table de salon de 42 cm de hauteur, de 120 cm de longueur et de 80 cm de largeur, avec un plateau en verre d'épaisseur 1,5 cm, et un piétement composé de tasseaux carrés de section 4 x 4 cm.

Le piétement est constitué de quatre croix n° 289 jointives, avec un centrage à mi-hauteur des encoches au niveau des pieds. Seuls trois types de pièces différentes sont utilisés : quatre tasseaux identiques pour constituer les deux traverses de longueur, quatre tasseaux identiques pour constituer les deux traverses de largeur, et huit tasseaux identiques pour constituer les pieds.

Les pièces sont schématisées en figure 17.

Les tasseaux constituant les traverses de longueur ont une longueur de 120 cm ; Les tasseaux constituant les traverses de largeur ont une longueur de 80 cm. Les tasseaux constitutifs des pieds ont une longueur de 40,5 cm.

Les encoches sont centrées à 15 cm de chacune des extrémités pour les tasseaux constitutifs des traverses, et au milieu pour les tasseaux constituant les pieds.

Le procédé de montage est adapté simplement d'après les montages décrits dans les exemples 2, 4, et 6.

Exemple 8 : Table à manger rectangulaire avec quatre croix Cet exemple est calqué sur le précédent ; les dimensions sont toutefois largement modifiées. La table décrite dans cet exemple est destinée à tre utilisée comme table à manger. Les différents paramètres sont les suivants : Longueur de la table : 180 cm Largeur de la table : 120 cm Hauteur de la table : 72 cm Epaisseur du plateau : 2 cm Côté de la section carrée des tasseaux : 6 cm Longueur des traverses de longueur : 180 cm Longueur des traverses de largeur : 120 cm Longueur des tasseaux des pieds : 70 cm

LEGENDES DES FIGURES Figure 1 : Représentation photographique d'une croix à vocation ludique et décorative.

Figure 2 : Mise en évidence de trois catégories de schémas de découpe.

Représentation schématique de trois tasseaux de nature respectivement non faisable (a), faisable mais non emboîtable (b), et faisable et emboîtable (c). Conventions : un carré noirci signifie que la totalité de l'épaisseur du tasseau a été retirée. Un carré grisé signifie que l'encoche s'arrte à mi-épaisseur.

Figure 3 : Liste exhaustive et schémas des 25 tasseaux de nature emboîtable.

Figure 4 : Liste des 314 croix parfaites possibles réalisées à partir de 6 tasseaux choisis parmi les 25 tasseaux emboîtables. La liste est divisée en trois groupes, selon que le dernier tasseau peut tre ajouté individuellement, en association avec un autre tasseau, ou en association avec deux autres tasseaux.

Figure 5 : Vue d'ensemble d'une table selon le premier mode de réalisation de l'invention.

Figure 6 : Vue d'ensemble d'une table selon le second mode de réalisation de l'invention.

Figure 7 : Vue d'ensemble d'une table selon le troisième mode de réalisation de l'invention.

Figure 8 : Inscription de la table selon le premier mode de réalisation dans un cylindre.

Le plateau est calculé de façon à ce que l'extrémité inférieure de chacun des pieds soit située à la verticale de son bord. Les lignes pointillées le mettent en évidence.

Figure 9 : Schéma expliquant les plans de découpe des extrémités des tasseaux dans les premier et second modes de réalisation. a, c, e : schémas expliquant la découpe avec un angle a = 35, 35° sur l'arte, utilisée dans le premier mode de réalisation de l'invention (a : coupe totale ; c : coupe de la pointe ; e : vue en tranche de la disposition du tasseau pendant la coupe). b, d, f : Schémas expliquant la découpe avec un angle 450 sur une face, utilisée dans le second mode de réalisation de l'invention (b : coupe totale ; d : coupe de l'arte ; f : vue en tranche de la disposition du tasseau pendant la coupe).

Figure 10 : Mise en évidence de l'existence de trois configurations possibles de pieds : côtes à côtes (figures a et d), en ligne (b et e) et intermédiaire (c et . Les pieds sont représentés de face dans les schémas a, b, et c, et de profil dans les schémas d, e, et f.

Figure 11 : Mise en évidence de l'existence de trois configurations possibles pour les traverses : côtes à côtes (schémas a, d, et 9), superposée (schémas b, e et h) et intermédiaire (schémas c, f et i). Les schémas a, b, et c correspondent à une vue supérieure, les schémas d, e, et f à une vue de profil, et les schémas, h, i et j à une vue en coupe.

Figure 12 : Illustration de la nécessité d'avoir des points de centrage décalés par rapport au centre des tasseaux dans le premier mode de réalisation. Mise en évidence d'un déséquilibre structurel dans le cas contraire.

Les conventions adoptées sont les suivantes (et celles classiquement utilisées dans le domaine de la chimie organique) : un triangle grisé plein représente un barreau allant vers l'avant de la feuille.

Un triangle hachuré noir représente un barreau allant vers l'arrière de la feuille. Un trait noir représente un barreau dans le plan de la feuille. a : vue de dessus du piétement d'une table selon le premier mode de réalisation avec des points de centrage au milieu des tasseaux constituant les pieds. b : vue de profil de cette mme table sous l'angle de vue indiqué par la flèche dans le schéma a. c : vue de dessus d'une table selon le premier mode de réalisation de l'invention avec des points de centrage des tasseaux calculés de façon à ce que l'extrémité supérieure des pieds soit dans le plan vertical passant par l'emplacement au sol des deux pieds adjacents. d : vue de profil de cette mme table sous l'angle de vue indiqué par la flèche dans le schéma c.

MD : moment déstabilisateur.

Figure 13 : Représentation des tasseaux constitutifs des pieds selon les premier, second et troisième modes de réalisation.

Les tasseaux sont représentés de façon à ce que leur extrémité inférieure soit à gauche. a et b : premier mode de réalisation. c, d et e : second mode de réalisation. f : troisième mode de réalisation.

Figure 14 : Convention de représentation des encoches des tasseaux.

Les traits de fraiseuse sont représentés en grisé s'ils ont eu lieu sur la face antérieure, en hachuré s'ils ont eu lieu sur la face postérieure, et en noir s'ils ont eu lieu sur la face supérieure ou la face inférieure. Pour une meilleure compréhension, quatre schémas ont été réalisés ; entre chacune de ces représentations, le tasseau est tourné d'un quart de tour dans le sens horaire pour un observateur situé à sa droite.

Figure 15 : Exemple de schémas de découpe des tasseaux constituant les pieds dans le premier mode de réalisation.

Figure 16 : Exemple de schémas de découpe des tasseaux constituant les pieds et la traverse dans le second mode de réalisation.

Figure 17 : Exemple de schémas de découpe des tasseaux constituant les pieds et les traverses dans le troisième mode de réalisation.