Le domaine de l'invention est celui des couteaux, comportant une lame coupante, ainsi qu'un manche permettant la préhension par un utilisateur.

L'invention concerne les couteaux de poche ou pliants, ainsi que les couteaux fixes (ou droits) qui peuvent être utilisés en cuisine ou à table, et la personnalisation de tels couteaux.

2. Art antérieur

On s'attache plus particulièrement dans la suite de ce document à décrire l'invention dans le cas d'un couteau de poche (ou couteau pliant) qui correspond à un mode de réalisation privilégié.

Les couteaux de poche présentent une lame pouvant se replier à l'intérieur du manche lorsque le couteau n'est plus utilisé. Une fois repliée, la lame est généralement maintenue dans le manche par un dispositif de blocage ou un ressort de rappel. Le couteau peut ainsi être transporté par son propriétaire sans qu'il risque de se blesser.

Les couteaux sont utilisés pour toutes sortes d'activités (lors de repas, lors de travaux de bricolage, etc.) et constituent des objets du quotidien relativement précieux aux yeux de leurs propriétaires. Traditionnellement, lors de l'achat d'un couteau, le modèle doit être choisi parmi un nombre (souvent restreint) de couteaux proposés à la vente par le commerçant. L'acheteur doit s'accommoder du choix proposé. Il peut dans certains cas, assez rares, personnaliser le couteau à l'achat en ajoutant une inscription personnelle sur le manche. Cependant, le degré de personnalisation reste faible, et l'inscription peut nuire à la beauté de l'objet et dévaloriser le couteau.

Le manche d'un couteau de poche est principalement formé de deux plaquettes de manche positionnées de part et d'autre d'une âme centrale solidaire de la lame. Après achat, un propriétaire créatif peut décider de modifier son couteau en démontant les plaquettes de manche afin de les personnaliser (vernis, gravure, peinture, etc.). Cependant, cette opération de démontage n'est possible que si les plaquettes de manche sont maintenues à l'âme centrale par des vis, les têtes de vis apparentes rendant alors le manche peu esthétique. Dans la majorité des cas, les plaquettes de manche sont fixées à l'âme centrale à l'aide de rivets, plus jolis, mais dont le démontage est peu aisé et risque d'endommager le couteau.

Un couteau « personnalisable » est présenté dans la demande de brevet EP 1 123

679. Il s'agit d'un couteau de cuisine comportant un manche sur lequel peuvent être disposés de façon amovible des inserts de manière à modifier l'apparence du manche. Cette demande de brevet concerne en particulier les couteaux utilisés dans le domaine réglementé de la restauration, où un couteau doit être utilisé uniquement pour un type d'aliment. La personnalisation de ce couteau ne vise donc pas à l'embellir, ni à l'accorder au goût du propriétaire, mais à le « marquer » visuellement afin de ne pas le mélanger à d'autres couteaux.

La demande de certificat d'utilité FR 3 018 215 présente un couteau dont le manche comprend une âme centrale constituée de deux platines en acier magnétique sur chacune desquelles est disposée une plaquette de manche pourvue d'aimants. Les plaquettes de manche sont positionnées sur les platines par le biais de goupilles solidaires des platines. Le manche peut être démonté de manière rapide et sans outil en rompant l'attraction magnétique qui lie les plaquettes de manche aux platines. Le démontage aisé des plaquettes de manche facilite leur entretien, voire leur remplacement. Cependant, aucun ornement ne peut être ajouté sur les plaquettes de manche afin de personnaliser le manche du couteau selon les souhaits de l'utilisateur. De plus, du fait de l'assemblage par aimantation, il existe un risque que les plaquettes de manche se désolidarisent du manche (en cas de chute du couteau, ou du fait du vieillissement des aimants, etc.). 3. Exposé de l'invention

La présente invention a donc pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur.

Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un couteau comprenant une lame solidaire d'un manche, le manche comprenant deux plaquettes de manche montées de manière amovible de part et d'autre d'une âme centrale, chacune desdites plaquettes de manche étant maintenue en position sur ladite âme centrale par des moyens de verrouillage réversible recouvrant partiellement lesdites plaquettes de manche, lesdits moyens de verrouillage étant montés pivotants sur ladite âme centrale et comprenant deux mitres de verrouillage positionnées respectivement aux deux extrémités de ladite plaquette de manche.

Selon l'invention, chacune desdites mitres de verrouillage est formée d'un bandeau sur le bord duquel s'étend une languette, ladite languette coopérant avec un méplat correspondant ménagé sur ladite plaquette de manche lorsque ladite mitre est dans une première position de verrouillage, et ladite languette étant désolidarisée dudit méplat lorsque ladite mitre est dans une seconde position de déverrouillage.

Un tel mécanisme de verrouillage assure un maintien ferme en position des plaquettes sur l'âme centrale du couteau sans risque d'endommagement de ces dernières. La simplicité d'un tel mécanisme de verrouillage (et de déverrouillage) rend le montage (et le démontage) des deux plaquettes de manche aisé et rapide, et permet de personnaliser sans difficulté le manche du couteau.

L'utilisateur du couteau peut ainsi personnaliser le manche sans avoir recours à un outil, mais uniquement en faisant pivoter les moyens de verrouillage pour libérer les plaquettes de manche.

La plaquette de manche est maintenue efficacement en position à chacune de ses extrémités par le biais de mitres vissables.

Ce système de verrouillage/déverrouillage des plaquettes de manche est simple et astucieux, et permet au propriétaire du couteau de démonter le manche en faisant tourner chacune des mitres de verrouillage afin de désolidariser la languette de la mitre d'un méplat ménagé sur ladite plaquette de manche.

Selon un autre aspect de l'invention, ledit couteau comprend en outre des moyens de blocage de chacune desdites mitres en position de verrouillage.

Les moyens de blocage permettent de maintenir en position les mitres dans leur position verrouillée.

Selon un autre aspect de l'invention, ledit couteau comprend en outre des moyens de support élastiques desdits moyens de blocage. En particulier, lesdits moyens de support élastiques comprennent un ressort de sécurité s'étendant selon l'axe longitudinal dudit manche et solidarisé à ladite âme centrale.

Un tel ressort de sécurité est simple à mettre en œuvre et robuste.

Selon un autre aspect de l'invention, lesdits moyens de support élastiques portent également au moins deux boutons poussoirs traversant ladite plaquette de manche, et actionnables manuellement.

Ainsi, une action manuelle de l'utilisateur sur les boutons poussoirs, depuis la surface externe de la plaquette de manche, permet d'agir sur le ressort de sécurité qui agit lui-même sur les moyens de blocage des mitres de verrouillage de la plaquette de manche. Les moyens de blocage se dissocient alors des mitres de verrouillage, ces dernières pouvant être déverrouillées pour libérer la plaquette de manche (et permettre son remplacement).

Le démontage des plaquettes de manche est donc simple et ne nécessite pas d'outil mais seulement une action manuelle sur les deux boutons poussoirs.

Selon un aspect particulier de l'invention, ladite mitre de verrouillage comprend une lunette de visualisation d'au moins un élément décoratif.

Les mitres de verrouillage ont donc une double fonction de verrouillage des plaquettes de manche sur le manche et de décoration du manche du couteau, l'élément décoratif pouvant être remplacé selon les envies du propriétaire du couteau.

Selon un aspect particulier de l'invention, ladite mitre de verrouillage est montée de façon réversible sur une couronne solidaire de ladite âme centrale, ladite couronne étant destinée à recevoir ledit au moins un élément décoratif.

La couronne permet ainsi de guider la mitre de verrouillage en rotation de manière simple et efficace. La couronne forme un logement de réception de l'élément décoratif.

Selon un aspect particulier de l'invention, ladite couronne comporte au moins deux ergots sur sa périphérie adaptés pour coopérer avec au moins deux mortaises ajourées de positionnement qui sont ménagées en cercle sur ladite âme centrale.

Ainsi, la couronne est mise en position de façon simple sur l'âme centrale, et est efficacement maintenue en position lorsque la mitre de verrouillage est manipulée en rotation, lors du verrouillage ou du déverrouillage.

Selon un aspect particulier de l'invention, ladite âme centrale est formée de deux platines solidarisées par l'intermédiaire d'au moins deux axes à épaulement.

4. Liste des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, au regard des dessins annexés parmi lesquels :

la figure 1 est une vue d'un couteau conforme à l'invention en position ouverte ; la figure 2 est une vue du couteau de la figure 1 en position fermée, la lame étant repliée à l'intérieur du manche ;

la figure 3 est une vue éclatée du couteau des figures 1 et 2 ;

la figure 4 est une vue en coupe, de dessus, du couteau des figures 1 et 2.

5. Description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention

5.1 Principe général

Le principe général de l'invention repose sur un couteau dont le manche est démontable et comporte des parties amovibles, pouvant être remplacées et/ou décorées à l'aide d'éléments de décoration afin de personnaliser le couteau.

Plus précisément, le manche du couteau comprend deux plaquettes de manche décoratives montées de manière amovible de part et d'autre d'une âme centrale. Ces plaquettes de manche sont maintenues en position par des moyens de verrouillage réversible montés sur l'âme centrale, ces moyens de verrouillage pouvant prendre deux positions :

une première position de fermeture dans laquelle les moyens de verrouillage recouvrent partiellement les plaquettes de manche et retiennent ces dernières sur l'âme centrale ;

une seconde position d'ouverture dans laquelle les moyens de verrouillage libèrent les plaquettes de manche ce qui permet à l'utilisateur du couteau de les remplacer.

Les moyens de verrouillage abritent également des éléments de décoration pouvant être modifiés selon les souhaits/goûts de l'utilisateur.

Ainsi, la personnalisation du couteau selon l'invention est simple et rapide.

5.2 Eléments constitutifs du couteau

Les figures 1 et 2 représentent un couteau 1 pliant, constitué d'une part d'une lame 10 coupante, et d'autre part d'un manche 20 personnalisable qui est solidaire de la lame 10. Sur la figure 1, le couteau 1 est représenté dans une position ouverte, la lame 10 étant alignée avec le manche 20. Sur la figure 2 le couteau 1 est représenté en position fermée, la lame 10 étant repliée dans un logement à l'intérieur du manche 20.

Le manche 20 comprend deux plaquettes de manche 21, 22 décoratives assemblées symétriquement de part et d'autre d'une âme centrale. A chacune des extrémités 20 des plaquettes de manche est montée pivotante une mitre de verrouillage 24 comportant un bandeau plat circulaire 241 sur le bord duquel s'étend, vers l'extérieur, une languette 242 en arc de cercle. Le manche 20 comprend ainsi quatre mitres de verrouillage 24 au total (deux de chaque côté du manche). Lorsque le manche 20 du couteau 1 est assemblé, comme c'est le cas sur les figures 1 et 2, les languettes 242 sont alignées avec l'axe longitudinal des plaquettes de manche 21, 22 (et donc du manche 20).

Chacune des mitres de verrouillage 24 comprend une lunette circulaire 243 permettant de visualiser au moins un élément de décoration 25 disposé à l'intérieur de la mitre de verrouillage 24, et pouvant consister en un emblème, une pastille de fond colorée, ou tout autre élément décoratif.

Selon l'invention, les éléments de décoration 25, 28 ainsi que les plaquettes de manche 21, 22 constituent les éléments du couteau 1 pouvant être personnalisés selon les souhaits/goûts de l'utilisateur, et peuvent donc être modifiés en démontant le manche 20. Plus particulièrement, l'utilisateur peut dévisser les mitres 24 en les faisant pivoter. Un quart de tour de mitre permet de libérer les plaquettes de manche 21, 22 tandis que cinq tours environ permettent de libérer les éléments décoratifs 25, 28.

La figure 3, qui représente une vue éclatée du couteau 1, permet d'identifier plus précisément les différents éléments qui le composent et leur fonction respective.

Dans le mode de réalisation illustré, l'âme centrale est formée de deux platines symétriques 23a, 23b accolées dos-à-dos et solidarisées par l'intermédiaire d'un premier axe à épaulement lia et d'un deuxième axe à épaulement 11b, disposés au voisinage des extrémités des platines. Davantage d'axes à épaulement peuvent être utilisés en cas de besoin.

Plus précisément, les platines 23a, 23b comportent une première extrémité circulaire 231 et une deuxième extrémité circulaire 232. La première extrémité 231 de chaque platine 23a, 23b forme un support de réception du premier axe à épaulement lia par l'intermédiaire duquel la lame 10 est solidarisée en rotation aux deux platines 23a, 23b. La lame 10 peut ainsi s'insérer dans l'espace formé entre les platines 23a, 23b lorsque le couteau 1 est replié (comme visible sur la figure 4).

La deuxième extrémité 232 de chaque platine 23a, 23b forme quand à elle un support de réception du deuxième axe à épaulement 11b liant en rotation un ressort de blocage de la lame 30 aux platines 23a, 23b. Le ressort de blocage 30 s'insère donc également dans l'espace formé entre les deux platines 23a, 23b. Le ressort de blocage 30 comporte un cran 31 adapté pour coopérer avec une encoche 11 formée à l'arrière de la lame 10 lorsque le couteau 1 est en position ouverte, de manière à éviter qu'il ne se replie et à garantir ainsi la sécurité de l'utilisateur.

Dans la description qui suit, il n'est fait référence qu'à un seul côté du manche 20, l'autre côté du manche 20 présentant strictement la même structure, par symétrie.

La platine 23a comporte deux lumières 233, 234 s'étendant le long de l'axe longitudinal du manche 20 et séparées par une portion pleine comportant une rainure débouchante (ou encore rainure traversante) 235.

Cette rainure débouchante 235 reçoit des moyens de support élastiques, et plus précisément un ressort de sécurité 26 dans le mode de réalisation illustré, qui s'étend selon l'axe longitudinal du manche (ou encore l'axe longitudinal des platines). Le ressort de sécurité 26 est centré sur la platine 23a de manière à ce que ses deux portions d'extrémité soient positionnées en regard des lumières 233, 234 de la platine 23a.

Le ressort de sécurité 26 est maintenu en position dans le logement formé par la rainure débouchante 235 via au moins deux axes de maintien 237 (figure 3). L'écartement de ces axes de maintien 237 agit sur la tension du ressort 26. Ainsi, plus les axes de maintien sont éloignés l'un de l'autre, et se rapprochent donc des extrémités du ressort de sécurité 26, plus la tension du ressort est élevée. Comme cela est visible sur la figure 4, le ressort de sécurité 26 porte deux boutons poussoirs 261a, 261b destinés à coopérer avec deux premiers perçages ménagés dans la plaquette de manche 22. Ces boutons poussoirs traversent la plaquette de manche 22 et sont montés affleurant avec la surface extérieure de la plaquette de manche 22 de manière à pouvoir être actionnés manuellement par l'utilisateur. Ils participent également à la mise en position de la plaquette de manche 22 sur la platine 23a.

Par ailleurs, le ressort de sécurité 26 porte deux plots de blocage 262a, 262b. Les plots de blocage 262a, 262b coopèrent avec deux deuxièmes perçages ménagés dans la plaquette de manche 22 dans une zone définie par un méplat 221a, 221b formé à chaque extrémité de la plaquette de manche 22 (figure 3). Les plots de blocage 262a, 262b permettent d'une part une mise en position de la plaquette de manche 22 sur la platine 23a, et d'autre part de bloquer le mouvement de rotation des mitres de verrouillage 24 lorsque ces dernières sont positionnées sur le manche 20 (comme représenté sur les figures 1 et 2).

En effet, la surface inférieure de la languette 242 des mitres de verrouillage 24 comporte un lamage 244 destiné à recevoir un plot de blocage 262a, 262b lorsque la mitre 24 se trouve dans une position de verrouillage (comme représenté sur les figures 1 et 2). Dans cette position de verrouillage, la languette 242 recouvre le méplat 221a, 221b correspondant et est maintenue bloquée en position grâce au plot de blocage 262a, 262b.

La mitre de verrouillage 24 est destinée à être vissée sur une couronne filetée 27 montée sur la platine 23a. Cette couronne 27 est mise en position sur la platine 23a par l'intermédiaire de plusieurs ergots 271 disposés sur sa périphérie. Ces ergots 271 sont adaptés pour coopérer avec des mortaises ajourées 236 de positionnement (fraisées traversantes) ménagées en cercle sur l'extrémité circulaire 231, 232 de la platine 23a. Grâce à ce système d'ergots 271 et de mortaises 236 complémentaires, la couronne filetée 27 est maintenue en position sur la platine 23a lorsque la mitre de verrouillage 24 est manipulée (c'est-à-dire vissée ou dévissée).

Les extrémités des platines 23a, 23b présentent cinq mortaises, coopérant avec cinq ergots de la couronne 27. Ainsi, l'ensemble formé par la mitre 24 et la couronne 27 peut être repositionné à la fin du vissage afin d'ajuster l'orientation de la languette 242 de la mitre 24 par rapport aux plaquettes de manche 21, 22, dans le cas où la languette 242 serait décalée angulairement par rapport aux plaquettes de manche 21, 22.

Dans le mode de réalisation illustré, l'élément de décoration 25 est reçu dans le logement formé par la couronne 27. Plus précisément, l'élément de décoration 25 repose sur une pastille cache-fond 28 maintenue sur la platine 23a par l'intermédiaire d'un lamage. L'orientation et le maintien en position de l'élément de décoration 25 sont assurés grâce à la coopération d'un plot de positionnement présent sur la pastille cache- fond (non représenté) et d'un perçage 251 ménagé sur l'élément de décoration.

Une lentille de protection 29 circulaire et transparente, est destinée à être mise en position dans la lunette 243 ménagée dans la mitre de verrouillage 24, et à recouvrir l'élément de décoration 25 de manière à protéger ce dernier de l'usure.

5.3 Personnalisation du couteau

La personnalisation du couteau 1, peut être réalisée quelle que soit la configuration (ouverte ou repliée) du couteau 1.

L'utilisateur peut choisir de le personnaliser en remplaçant les plaquettes de manche 21, 22 (par exemple en changeant de couleur ou de matériau) et/ou en remplaçant les éléments de décoration 25, 28 (emblèmes, bijoux, etc).

Pour cela, il applique une pression (manuelle ou à l'aide d'un outil) sur un bouton poussoir 261a, 261b, ce qui permet de repousser la portion du ressort de sécurité 26 portant le bouton poussoir 261a, 261b à l'intérieur de la lumière 233, 234 correspondante (c'est-à-dire la lumière positionnée sous la portion de ressort de sécurité 26 munie du bouton poussoir). Sous l'effet du mouvement du ressort de sécurité 26, le plot de blocage 262a, 262b porté par cette portion de ressort de sécurité 26 est entraîné à l'intérieur de la lumière 233, 234 et se dissocie du lamage 244 ménagé sous la languette 242 de la mitre de verrouillage 24 correspondante.

L'utilisateur effectue ensuite (ou parallèlement) la même opération pour l'autre bouton poussoir 261a, 261b.

Les mitres de verrouillage 24 ainsi débloquées peuvent être dévissées (d'un quart de tour par exemple) par l'utilisateur de manière à libérer la plaquette de manche 22, qui peut alors être ôtée et remplacée.

En poursuivant la rotation de la mitre de verrouillage 24 (par exemple de cinq tours supplémentaires), celle-ci finit par se dissocier de la couronne 27, donnant ainsi accès à l'élément de décoration 25, 28 qui peut alors lui aussi être ôté et remplacé.

Bien que tout ce qui précède ait été décrit en relation avec un couteau pliant, l'invention présente bien sûr également un intérêt pour les couteaux droits dont la lame est montée fixe sur le manche, ce dernier pouvant être personnalisé comme décrit précédemment.

5.4 Ouverture et fermeture du couteau

Dans une situation initiale, le couteau est fermé (figure 2), la lame 10 étant repliée à l'intérieur du manche 20, entre les deux platines 23a, 23b.

Pour ouvrir le couteau 1, l'utilisateur glisse, par exemple, un ongle dans une entaille (ou onglet) ménagée sur la partie accessible de la lame 10 de manière à initier la rotation de la lame 10 par rapport au manche 20. A la fin de la rotation, le cran 31 du ressort de blocage 30 de la lame 10 entre en prise avec l'encoche 11 formée à l'arrière de la lame 10, bloquant ainsi la lame 10 dans l'alignement du manche 20.

Lorsque l'utilisateur souhaite refermer le couteau 1, il exerce une pression sur la lame 10 de façon à ce que l'encoche 11 se dissocie du cran 31 du ressort de blocage 30 de la lame 10 ce qui permet de replier la lame 10 à l'intérieur du manche 20. 5.5 Avantages

Le couteau selon l'invention dispose ainsi d'un manche dont les parties constitutives peuvent être démontées et personnalisées à l'aide d'éléments de décoration, permettant ainsi à l'utilisateur du couteau de disposer d'un objet unique et modifiable au gré de ses envies.

Le démontage des parties constitutives du manche du couteau est aisé et rapide, et supprime, ou à tout le moins minimise, les risque d'endommagement du manche.

Le système de verrouillage/déverrouillage des parties constitutives du manche permet d'optimiser l'aspect esthétique du couteau.

Par ailleurs, l'assemblage mécanique des parties constituant le manche est robuste et fiable.