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Patent Searching and Data


Title:
KNITTED TEXTILE STRUCTURE WITH DIFFERENTIATED AREAS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/174369
Kind Code:
A1
Abstract:
A knitted textile structure with differentiated areas and use of same. Said knitted textile structure is obtained in a single step using warp knitting technology on a Raschel or hook warp knitting machine. The textile comprises a central area (101) delimited by a peripheral area (102), said areas having different densities and/or different mechanical characteristics.

Inventors:
BOUCARD NADÈGE (FR)
MIGNOT ERIC (FR)
DONGE CHARLOTTE (FR)
TANKERE JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/051014
Publication Date:
November 03, 2016
Filing Date:
April 29, 2016
Export Citation:
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Assignee:
MDB TEXINOV (FR)
DELTAVAL (FR)
International Classes:
D04B21/12
Domestic Patent References:
WO2001080773A12001-11-01
WO2012160307A12012-11-29
WO2006044882A22006-04-27
Foreign References:
US20110257761A12011-10-20
US20130150763A12013-06-13
FR2984370A12013-06-21
EP2556845A12013-02-13
Attorney, Agent or Firm:
VUILLERMOZ, Bruno et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Structure textile tricotée obtenue par la technologie à maille jetée sur métier chaîne, Rachel ou crochet, obtenue en une seule étape, comprenant une zone centrale (101, 201) délimitée par une zone périphérique (102, 202), lesdites zones présentant des densités différentes et/ou des caractéristiques mécaniques différentes.

2. Structure textile tricotée selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones respectivement centrale et périphérique présentent en outre des conformations différentes, c'est-à-dire sont susceptibles d'adopter une forme non plane.

3. Structure textile tricotée selon la revendication 2, caractérisée en ce que la zone centrale adopte une forme bombée par suite de l'opération de tricotage en jouant sur la longueur de fils absorbée.

4. Structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la différence de densités des zones, respectivement centrale et périphérique résulte d'une variation des dimensions des ouvertures ou pores que lesdites zones définissent.

5. Structure textile tricotée selon la revendication 4, caractérisée en ce que les dimensions des ouvertures de la zone centrale sont comprises entre 50 micromètres et 5 millimètres, et en ce que celles de la zone périphérique sont comprises entre 25 micromètres et 3 millimètres.

6. Structure textile tricotée selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisée en ce que les ouvertures de la zone centrale sont de forme carré, rectangulaire ou ovale.

7. Structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la zone centrale est réalisée en matériau à propriétés anti-adhérence, et notamment en PET (Polyéthylène Téréphtalate) gainé silicone.

8. Structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la zone centrale est réalisée en un matériau résorbable, choisi dans le groupe comprenant le PLA (acide poly lactique), le PLG (acide polyglycolique), le PCL (polycaprolactone), les chitosanes.

9. Structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la zone périphérique est réalisée en un matériau choisi dans le groupe comprenant : le polyamide, le polyéther téréphtalate (PET), le polyéthylène, le polypropylène, le PEEK (polyetherethercétone), des fibres minérales (verre, basalte), mais également en matériaux biorésorbables du type de ceux précédemment énoncés en relation avec la zone centrale.

10. Structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la zone périphérique reçoit sur l'une de ses faces un film adhésif.

11. Structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la zone centrale est principalement constituée de matériaux non résorbables, et en ce que la zone périphérique est réalisée majoritairement en matériaux résorbables.

12. Structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle présente une capacité d'extension oui d'allongement, typiquement comprise entre 5 et 170 %. 13. Structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 12 caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une couche réalisée en un matériau tissé, tricoté ou non tissé, voire d'un film, associée à la structure directement sur le métier à tricoter, et notamment sur un métier Rachel. 14. Utilisation de la structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 10 et 12, 13 pour la réalisation d'un pansement.

15. Utilisation de la structure textile tricotée selon l'une des revendications 1 à 6, 1 1 et 12 pour la réalisation d'un implant.

Description:
STRUCTURE TEXTILE TRICOTE A ZONES DIFFERENCIEES

DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne une structure textile tricotée présentant des zones différenciées, plus particulièrement en termes de dimensions des ouvertures qu'elle comporte, en termes de densité, voire en termes de caractéristiques physicochimiques. Elle trouve plus particulièrement application dans le domaine médical, et plus encore dans le domaine de la réalisation de pansements destinés à venir recouvrir une plaie ou une cicatrice. Elle trouve également application dans les implants ou dans les zones de contraintes mécaniques ou des composites de pièces en trois dimensions. ETAT ANTÉRIEUR DE LA TECHNIQUE

La cicatrisation met en œuvre un certain nombre de phénomènes aboutissant à la fermeture d'une plaie, et plus particulièrement à rétablir la continuité du développement cutané.

A cet effet, il est connu de mettre en œuvre des pansements destinés à protéger et/ou faciliter la cicatrisation des plaies ouvertes. Dans le cas particulier des plaies exsudatives, telles que les escarres, les brûlures, etc ., le textile constitutif du pansement doit être indémaillable et ajouré, la taille des pores ou des ouvertures, définie par le calcul du pourcentage de surface d'ouverture par rapport à la surface totale, étant maîtrisée afin de faciliter le transport des exsudais hors de la plaie, souvent en direction d'une couche absorbante. La taille des pores est adaptée à la phase de cicatrisation, les pores de dimensions plus importantes étant mis en œuvre en début de cicatrisation. Puis, au fur et à mesure de l'évolution de la cicatrisation, la taille des pores diminue, ce, afin de respecter le bourgeon charnu constitutif d'un élément essentiel de ladite cicatrisation.

La surface du textile en contact avec la plaie doit être lisse et non adhérente, ce, afin d'éviter l'arrachage de la zone de cicatrisation au moment du changement de pansement. Il est connu que les pansements réalisés en composites complexes, tel que par exemple décrit dans le document WO 2006/044882, sont susceptibles de comprendre une couche absorbante et/ou une couche compressive, associée à un support adhésif destiné à maintenir le pansement sur la peau, mais également à assurer une fonction de protection de la plaie contre l'environnement extérieur.

Les différentes couches constitutives d'un tel complexe sont difficilement solidarisables l'une à l'autre, en raison du fait que la surface textile en contact avec la plaie est le plus souvent fonctionnalisée par un agent anti-adhérent (voir par exemple US 2013/150763), ou enduit d'une émulsion d'huile dans le but de préserver l'intégralité des tissus biologiques reconstruits au moment du changement de pansement, notamment lors de la phase de bourgeonnement, c'est-à-dire de prolifération cellulaire et de production de matrices extra-cellulaires, c'est-à-dire, lors de la phase la plus critique de la cicatrisation.

Par ailleurs, il résulte de la mise en œuvre des pansements de l'art antérieur un certain nombre de difficultés, parmi lesquelles on peut citer :

une faiblesse des propriétés mécaniques au niveau de la périphérie de la structure textile, insuffisante pour résister aux manipulations, et insusceptible de résister à la force d'arrachement du pansement, susceptible de fait d'induire une déchirure au moment du changement de pansement,

une fragilisation de la zone adhésivée lors de l'utilisation de fils ou d'enduction anti-adhérente, rendant le procédé de fabrication du pansement plus complexe et plus onéreux.

Dans le domaine des implants textiles, plus particulièrement utilisés dans les pathologies telles que l'incontinence urologique, le renfort pariétal (éventration, hernie), les implants cardiovasculaires, les implants ligamentaires, etc .. il est connu d'utiliser la technologie dite à maille jetée, en raison de la possibilité qu'elle offre d'obtenir des produits indémaillables, outre d'adapter la porosité du textile en fonction du niveau de colonisation souhaité pour la zone à traiter.

De fait, il a été décrit différents procédés et armures textiles afin d'obtenir des porosités efficaces (voir par exemple FR 2 984 370), lesdites porosités étant identiques en tous points de la structure textile. Il a également été décrit dans la même application des systèmes d' auto-fixation de l'implant, voire d'association avec des couches bioactives ou adhésives afin d'activer ou au contraire de désactiver la colonisation cellulaire (voir par exemple EP 2 556 845).

Quel que soit l'objectif recherché de ces implants, le renfort mécanique de ces derniers n'est jamais abordé en termes de variations d'armures.

EXPOSE DE L'INVENTION

L'un des objectifs visés par l'invention est de proposer une structure textile tricotée, obtenue par la technologie à maille jetée sur métier chaîne, Rachel ou crochet, obtenue en une seule étape, visant fondamentalement à définir des zones différenciées. Cette structure textile tricotée comprend une zone centrale délimitée par une zone périphérique, lesdites zones présentant des densités différentes et/ou des caractéristiques mécaniques différentes.

En d'autres termes, l'invention consiste à réaliser en une seule étape par la technologie du tricotage à mailles jetées, notamment sur métier chaîne, Rachel ou crochet, une structure textile tricotée définissant des zones différentes ayant pour vocation à assurer des fonctions elles-mêmes différentes.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les zones respectivement centrale et périphérique présentent également des possibilités de conformation différentes, c'est-à-dire sont susceptibles d'adopter une forme non plane. Typiquement, la zone centrale est susceptible d'adopter une forme bombée, alors même que la zone périphérique est plane. Cette différenciation est obtenue sur le métier à tricoter en jouant sur la longueur de fils absorbée, c'est-à-dire en suralimentant l'armure mise en œuvre, générant de fait un surplus de structure textile que l'on peut alors déformer.

Cette différenciation des caractéristiques des zones, respectivement centrale et périphérique peut également se traduire par une variation des dimensions des ouvertures ou pores. Ainsi donc et dans une application plus particulièrement destinée aux pansements, la zone centrale définit des ouvertures de dimensions supérieures à celles de la ou des zones périphériques, et typiquement comprises entre 50 micromètres et 5 millimètres, alors même que la zone périphérique présente des ouvertures de dimensions typiquement comprises entre 25 micromètres et 3 millimètres. Dans ce cas, le phénomène de cicatrisation, et notamment la sortie des exsudais hors des plaies dites exsudatives, est favorisé.

Dans d'autres applications, y compris dans le domaine des pansements, cette variation des dimensions peut être inversée, c'est-à-dire que la zone périphérique peut définir des ouvertures de dimensions plus importantes que celles définies par la zone centrale.

Cette zone centrale peut adopter n'importe quelle forme, et notamment carré, rectangle, ovale, ou autre.

Selon l'invention, la zone centrale peut être réalisée en matériau anti-adhérence, et par exemple en PET (Polyéthylène Téréphtalate) gainé silicone ; mais elle peut également être réalisée en matériaux résorbables, et notamment biorésrobables, tels qu'en PLA (acide poly lactique), en PLG (acide polygly colique), en PCL (polycaprolactone), en chitosane.

La zone périphérique est avantageusement réalisée en un matériau choisi dans le groupe comprenant : le polyamide, le polyéther téréphtalate (PET), le polyéthylène, le polypropylène, le PEEK (polyetherethercétone), des fibres minérales (verre, basalte), mais également en matériaux biorésorbables du type de ceux précédemment énoncés en relation avec la zone centrale.

Dans le cas plus particulier de l'application de l'invention aux pansements, la zone périphérique reçoit sur l'une de ses faces un film adhésif, préférentiellement par contre-collage ou thermo-liage, destiné à assurer la solidarisation du pansement sur la peau d'un patient.

Dans le cadre de l'invention, il est également envisageable de réaliser la structure textile sous forme de nappe, définissant une pluralité de structures élémentaires, c'est- à-dire de structures comportant une zone centrale associée à une zone périphérique. Une telle nappe issue du métier à tricoter, est ensuite découpée en fonction des besoins. Dans le cas particulier de l'application de l'invention à des implants, la zone centrale est principalement constituée de matériaux non résorbables afin d'assurer l'effet permanent et constant dans le temps, et ainsi assurer la fonction de renfort recherchée, alors que la zone périphérique est, quant à elle, réalisée majoritairement en matériaux résorbables, afin notamment de faciliter la préhension et la pause.

Selon l'invention, la densité est plus importante en zone périphérique qu'en zone centrale, dans le but d'assurer les propriétés mécaniques de la structure. La structure textile de l'invention est susceptible de présenter une capacité d'extension oui d'allongement, notamment selon les deux directions du plan dans lequel elle s'inscrit, typiquement comprise entre 5 et 170 %.

Cette variation de capacité d'allongement peut résulter des armures mises en œuvre. Une telle variation de capacité d'allongement peut s'avérer avantageuse pour les applications composites, permettant alors une adaptation de la structure à des formes complexes.

La structure textile de l'invention peut également comprendre en outre une couche réalisée en un matériau tissé, tricoté ou non tissé, voire d'un film. Cette couche est solidarisée à la structure directement sur le métier à tricoter, en l'espèce un métier Rachel. Ainsi, dans le cadre de l'application de la structure de l'invention aux pansements, il devient possible d'intégrer lors de la réalisation de ladite structure, une couche absorbante, par exemple de type mousse, apte à contenir les exsudais, ce, et là encore, en une seule étape.

BREF EXPOSE DES FIGURES

La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent, ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées, dans lesquelles :

La figure 1 est une représentation schématique de la structure textile tricotée conforme à l'invention mettant en œuvre une cellule élémentaire.

La figure 2 est une représentation schématique d'une nappe issue de métier à tricoter, intégrant une pluralité de ces cellules élémentaires.. La figure 3 est une représentation schématique illustrant les différents fils et armures mis en œuvre selon une première forme de réalisation de l'invention.

La figure 4 est une vue analogue à la figure 3 d'un second mode de réalisation de l'invention.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Comme on peut le voir sur la figure 1, et selon une caractéristique essentielle de l'invention, la structure textile tricotée de l'invention comporte fondamentalement deux zones, une zone centrale (101) délimitée par une zone périphérique (102).

Selon l'invention, ces deux zones présentent des densités différentes. Cette variation de densités peut résulter d'une variation des dimensions des ouvertures ou pores des zones respectives.

Ainsi, la zone centrale, ainsi qu'on peut l'observer sur les figures 1 et 2, présente des ouvertures plus importantes que la zone périphérique Corolairement elle présente également une densité plus faible que la zone périphérique.

De fait, les dimensions des ouvertures de la zone centrale peuvent être comprises entre 50 micromètres et 5 millimètres, alors même que celles des ouvertures de la zone périphérique peuvent être comprises entre 25 micromètres et 3 millimètres.

Cette structure textile tricotée est obtenue en une seule étape, en mettant en œuvre la technologie dite à mailles jetées sur métier chaîne, Rachel ou crochet.

De fait, et à titre exemplatif, on met en œuvre un métier à cinq barres alimenté en fils, trois servant essentiellement à obtenir la zone périphérique, et les deux autres servant essentiellement à obtenir la zone centrale.

Lors de la réalisation des zones périphériques, les cinq barres peuvent fonctionner selon le design suivant :

- une première barre est une barre maillante,

une seconde barre alimente un fil en cabestan afin d'assurer les propriétés mécaniques, et une troisième barre assure une trame totale, nécessaire à la cohésion de l'ensemble.

Corolairement, deux barres ne maillent pas, de sorte que deux solutions techniques peuvent être envisagées :

la première est de cacher les fils destinés à constituer de la zone centrale, soit par une introduction en cabestan, soit par une armure permettant d'introduire des fils droits, c'est-à-dire orientés sens production, sans qu'ils ressortent à la surface du textile, tel que par exemple en armure chaînette,

- la seconde, consiste à laisser sortir les fils en question de la structure, c'est-à- dire en les laissant libres à la sortie des organes de tricotage, ces fils se retrouvant dans la zone périphérique sous forme flottante, et sont ensuite coupés après réalisation de la structure. La réalisation de la zone centrale est réalisée alors de la manière suivante à titre exemplatif : deux des barres maillent et l'armure est adaptée à la géométrie des pores, notamment en fonction de la forme et des dimensions souhaités, tel que par exemple en mettant en œuvre une armure filet. Les trois autres barres réalisent une armure de telle sorte à cacher ces fils dans la structure, soit par introduction cabestan, soit par une armure qui permet d'introduire les fils droits sans qu'ils ressortent de la surface du textile, tel que par exemple type chaînette. Selon l'invention, on joue sur la forme et la taille des ouvertures, notamment de la zone centrale, en fonction :

de la nature des fils mis en œuvre ;

du caractère mono- ou multi- filaments des fils ;

de la jauge du métier ;

- de la densité des mailles ;

de l'armure sélectionnée ;

du nombre de barres de tricotage du métier ;

On conçoit lors le nombre important de paramètres permettant ainsi de faire varier cette forme et ces dimensions. On a représenté en relation avec la figure 2 une nappe textile (200) issue d'un métier à tricoter fonctionnant selon la technologie à mailles jetées, du type chaîne, Rachel ou crochets, et définissant une pluralité de celles élémentaires intégrant chacune une zone centrale (201) et une zone périphérique (202). Une telle nappe peut ensuite faire l'objet de découpe, afin justement d'obtenir lesdites structures élémentaires.

La figure 3 est ainsi un exemple de réalisation de l'invention avec des liages offrant un mode de construction typiquement adapté à la fonction de pansement. On distingue ainsi dans le sens production des longueurs respectivement identifiées par A et par B, lesquelles peuvent être différentes et adaptées aux types de plaies à traiter, et de manière générale, à la dimension souhaitée de la zone centrale.

Parallèlement, et dans le sens travers, il est défini des zones de largeurs, respectivement C et D.

Ainsi, les zones intersectant A et C définissent les zones centrales de la structure de l'invention. Dans le premier exemple de réalisation illustré à la figure 3, la zone D, donc limitativement constitutive d'une partie des zones périphériques, est constituée de fils (301) travaillant en chaînette avec des fils (302), qui travaillent en trame sectionnelle, de façon à obtenir une zone structurée, assez solide, c'est-à-dire assez résistante mécaniquement. Typiquement, ces fils sont réalisés en polyester, dont la résistance mécanique est connue, et au demeurant, biocompatible et donc susceptibles d'être mis en œuvre pour les applications médicales.

Au sein de la zone C, des fils spécifiques (304, 305), tels qu'en polyéthylène téréphtalate (PET) gainés silicone sont mis en œuvre, lesdits fils travaillant en liage ou armure « cellular » ou en atlas, c'est-à-dire d'armures permettant de mailler en évoluant en diagonale sur des colonnes ou des aiguilles différentes du métier à tricoter afin de créer des effets de « jours », ce sur deux ou plusieurs rangs pour créer les jours ou ouvertures, et ainsi pour créer un certain relief de cette partie en même temps pour dissimuler les autres fils (301, 302) par rapport au liage de fond, nécessaires à la cohésion de la structure. Ces fils particuliers vont réapparaître dans les zones B pour se rapprocher de la configuration des zones D. Par ailleurs, des fils (303, qui restent en cabestan, donc très discrets dans la zone A, vont travailler en trame sectionnelle dans la zone B pour renforcer la cohésion mécanique de la structure textile. Les fils particuliers (304, 305) réalisés en PET gainé silicone sont dissimulés à leur tour dans la zone B en travers en cabestan (et donc sensiblement droits), c'est-à-dire selon une structure sensiblement droite de façon à être cachés et sans contact de surface. Dans le mode de réalisation de la figure 4, il est également possible de prévoir de dégager par liage approprié les fils (404, 405) de la partie B. Dans ce cas, comme pour la fabrication de dentelle sur métier à mailles jetées, il est envisageable de couper ces fils lors d'une étape complémentaire dite de rasage ou de typage. Les autres fils de la structure, respectivement (401), (402) et (403) remplissant les fonctions identiques que les fils respectivement (301), (302) et (303) de la figure 3.

On conçoit tout l'intérêt de la présente invention qui, permet de réaliser en outre ces étapes, une structure textile tricotée présentant des zones distinctes, à fonctions distinctes, tout particulièrement adaptées tant pour l'application aux pansements qu'aux implants.