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Title:
LED EMISSIVE IMAGE DISPLAY DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/185433
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an emissive display device including: a backing substrate including electrical connection elements; and a plurality of semiconductor chips (310) joined to the substrate and connected to the electrical connection elements of the substrate so as to be controlled, each chip including: a plurality of LEDs (120r, 120g, 120b); a first terminal (Vdata) for connection to the substrate, which terminal is intended to receive, for each LED of the chip, an individual adjustment signal (Vdatar, Vdatag, Vdatab) for the LED, the individual adjustment signals for the various LEDs of the chip being temporally multiplexed on said first terminal (Vdata); and a control circuit designed to demultiplex the signals received on said first terminal and to apply, to each LED of the chip, a bias signal dependent on the individual adjustment signal for the LED received on said first terminal (Vdata).

Inventors:
ROSSINI UMBERTO (FR)
SARRASIN DENIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/050842
Publication Date:
October 11, 2018
Filing Date:
April 04, 2018
Export Citation:
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Assignee:
COMMISSARIAT ENERGIE ATOMIQUE (FR)
International Classes:
H01L25/075; H05B44/00
Domestic Patent References:
WO2008074800A12008-06-26
WO2017053477A12017-03-30
Foreign References:
US20170061867A12017-03-02
FR1561421A2015-11-26
Other References:
CHRISTOPHER A. BOWER ET AL: "Emissive displays with transfer-printed assemblies of 8??[mu]m?x?15??[mu]m inorganic light-emitting diodes", PHOTONICS RESEARCH, vol. 5, no. 2, 23 February 2017 (2017-02-23), pages A23, XP055407047, ISSN: 2327-9125, DOI: 10.1364/PRJ.5.000A23
Attorney, Agent or Firm:
CABINET BEAUMONT (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif d'affichage émissif comportant :

un substrat de report (1010) comportant des éléments de connexion électrique (Ll, L2, Cl, C2, PI, P2, P3, P4) ; et

une pluralité de puces semiconductrices (310 ; 510 ; 610) solidarisées au substrat et connectées aux éléments de connexion électrique du substrat pour leur commande, chaque puce comportant :

- une pluralité de LED (120r, 120g, 120b) ;

- une première borne (Vdata) de connexion au substrat destinée à recevoir, pour chaque LED de la puce, un signal de réglage (Vdatar, Vdatag, Vdata^) individuel de la LED, les signaux de réglage individuels des différentes LED de la puce étant multiplexés temporellement sur ladite première borne (Vdata) ; et

- un circuit de commande adapté à démultiplexer les signaux reçus sur ladite première borne et à appliquer à chaque LED de la puce un signal de polarisation fonction du signal de réglage individuel de la LED reçu sur ladite première borne (Vdata) .

2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel chaque puce élémentaire (510 ; 610) comprend une pluralité de pixels (PI, ... Pn) comprenant chacun plusieurs sous-pixels (SPr, SPg, SP^) , chaque sous-pixel comprenant une unique LED, et les

LED des différents sous-pixels d'un même pixel étant agencées pour émettre dans des gammes de longueurs d'ondes différentes.

3. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel chaque puce élémentaire comprend une pluralité de pixels (PI, Pn) , chaque pixel comprenant une unique LED, les LED des différents pixels étant agencées pour émettre dans une même gamme de longueur d ' ondes .

4. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel chaque puce élémentaire (310) comprend un unique pixel comprenant une pluralité de sous-pixels (SPr, SPg, SP^) , chaque sous-pixel comprenant une unique LED, et les LED des différents sous-pixels du pixel étant agencées pour émettre dans des gammes de longueurs d'ondes différentes.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel, dans chaque puce élémentaire (310 ; 510) , les signaux de réglage individuel multiplexés temporellement sur la première borne (Vdata) de la puce sont des signaux analogiques.

6. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel chaque puce comporte en outre une deuxième borne (Vsel) de connexion au substrat destinée à recevoir un signal de synchronisation utilisé par le circuit de commande de la puce pour synchroniser le démultiplexage du signal reçu sur la première borne (Vdata) .

7. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, dans lequel, dans chaque puce élémentaire (310 ; 510), le circuit de commande comprend, pour chaque LED de la puce, un circuit élémentaire de contrôle de la LED comprenant :

un premier transistor MOS (131) reliant la première borne (Vdata) de la puce à un noeud intermédiaire (al) du circuit élémentaire de contrôle ;

un deuxième transistor MOS (133) reliant une première borne d'alimentation (Vp) de la puce à une électrode d'anode ou de cathode de la LED, la grille du deuxième transistor MOS (133) étant reliée au noeud intermédiaire (al) du circuit élémentaire de contrôle ; et

un élément capacitif (135) reliant le noeud intermédiaire (al) du circuit élémentaire de contrôle à la première borne d'alimentation (Vp) ou à une deuxième borne d'alimentation (Vn) de la puce.

8. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel chaque puce élémentaire (310 ; 510) comprend un circuit de sélection interne (312 ; 512) adapté à recevoir le signal de synchronisation appliqué sur la deuxième borne (Vsel) de la puce, et à fournir sur la grille de chaque premier transistor (131) de la puce un signal individuel de commande à l'état ouvert ou à l'état fermé du transistor.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

1 à 4, dans lequel, dans chaque puce élémentaire (610), les signaux de réglage individuel multiplexés temporellement sur la première borne (Vdata) de la puce sont des signaux numériques.

10. Dispositif selon la revendication 9, dans lequel chaque puce comporte en outre une deuxième borne (Vsel) de connexion au substrat destinée à recevoir un signal d'horloge (CLK) superposé à un signal de synchronisation (SYNC) , les signaux d'horloge et de synchronisation étant utilisés par le circuit de commande pour synchroniser le démultiplexage du signal reçu sur la première borne (Vdata) .

11. Dispositif selon la revendication 9 ou 10, dans lequel, dans chaque puce élémentaire (610), le circuit de commande (620) de la puce comprend un convertisseur numérique-analogique spécifique pour chaque LED de la puce.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

1 à 11, dans lequel, dans chaque puce élémentaire (310 ; 510 ; 610) du dispositif, les LED de la puce sont formées dans un premier substrat (901) à base de semiconducteur III-V, et dans lequel le circuit de commande de la puce est formé dans un deuxième substrat (903) à base de silicium, accolé et connecté électriquement au premier substrat.

Description:
DISPOSITIF D 'AFFICHAGE D ' IMAGES EMISSIF A LED

La présente demande de brevet revendique la priorité de la demande de brevet français FR17/52953 qui sera considérée comme faisant partie intégrante de la présente description.

Domaine

La présente demande concerne la réalisation d'un dispositif d'affichage d'images émissif à diodes électroluminescentes (LED) , par exemple un écran de télévision, d'ordinateur, de smartphone, de tablette numérique, etc.

Exposé de 1 ' art antérieur

Il a déjà été proposé, dans la demande de brevet français n°1561421 déposée le 26 novembre 2015, un dispositif d'affichage d'images comportant une pluralité de puces électroniques élémentaires disposées en matrice sur un même substrat de report. Les puces sont montées solidaires du substrat de report et connectées à des éléments de connexions électrique du substrat de report pour leur commande. Chaque puce comporte un empilement d'une LED et d'un circuit de commande de la LED et correspond à un pixel du dispositif.

Il serait souhaitable de pouvoir améliorer au moins en partie certains aspects d'un dispositif d'affichage d'images de ce type. Résumé

Ainsi, un mode de réalisation prévoit un dispositif d'affichage émissif comportant :

un substrat de report comportant des éléments de connexion électrique ; et

une pluralité de puces semiconductrices solidarisées au substrat et connectées aux éléments de connexion électrique du substrat pour leur commande, chaque puce comportant :

- une pluralité de LED ;

- une première borne de connexion au substrat destinée à recevoir, pour chaque LED de la puce, un signal de réglage individuel de la LED, les signaux de réglage individuels des différentes LED de la puce étant multiplexés temporellement sur ladite première borne ; et

- un circuit de commande adapté à démultiplexer les signaux reçus sur ladite première borne et à appliquer à chaque LED de la puce un signal de polarisation fonction du signal de réglage individuel de la LED reçu sur ladite première borne .

Selon un mode de réalisation, chaque puce élémentaire comprend une pluralité de pixels comprenant chacun plusieurs sous- pixels, chaque sous-pixel comprenant une unique LED, et les LED des différents sous-pixels d'un même pixel étant agencées pour émettre dans des gammes de longueurs d'ondes différentes.

Selon un mode de réalisation, chaque puce élémentaire comprend une pluralité de pixels, chaque pixel comprenant une unique LED, les LED des différents pixels étant agencées pour émettre dans une même gamme de longueur d'ondes.

Selon un mode de réalisation, chaque puce élémentaire comprend un unique pixel comprenant une pluralité de sous-pixels, chaque sous-pixel comprenant une unique LED, et les LED des différents sous-pixels du pixel étant agencées pour émettre dans des gammes de longueurs d'ondes différentes. Selon un mode de réalisation, dans chaque puce élémentaire, les signaux de réglage individuel multiplexés temporellement sur la première borne de la puce sont des signaux analogiques .

Selon un mode de réalisation, chaque puce comporte en outre une deuxième borne de connexion au substrat destinée à recevoir un signal de synchronisation utilisé par le circuit de commande de la puce pour synchroniser le démultiplexage du signal reçu sur la première borne.

Selon un mode de réalisation, dans chaque puce élémentaire, le circuit de commande comprend, pour chaque LED de la puce, un circuit élémentaire de contrôle de la LED comprenant :

un premier transistor MOS reliant la première borne de la puce à un noeud intermédiaire du circuit élémentaire de contrôle ;

un deuxième transistor MOS reliant une première borne d'alimentation de la puce à une électrode d'anode ou de cathode de la LED, la grille du deuxième transistor MOS étant reliée au noeud intermédiaire du circuit élémentaire de contrôle ; et

un élément capacitif reliant le noeud intermédiaire du circuit élémentaire de contrôle à la première borne d'alimentation ou à une deuxième borne d'alimentation de la puce.

Selon un mode de réalisation, chaque puce élémentaire comprend un circuit de sélection interne adapté à recevoir le signal de synchronisation appliqué sur la deuxième borne de la puce, et à fournir sur la grille de chaque premier transistor de la puce un signal individuel de commande à l'état ouvert ou à l'état fermé du transistor.

Selon un mode de réalisation, dans chaque puce élémentaire, les signaux de réglage individuel multiplexés temporellement sur la première borne de la puce sont des signaux numériques .

Selon un mode de réalisation, chaque puce comporte en outre une deuxième borne de connexion au substrat destinée à recevoir un signal d'horloge superposé à un signal de synchronisation, les signaux d'horloge et de synchronisation étant utilisés par le circuit de commande pour synchroniser le démultiplexage du signal reçu sur la première borne.

Selon un mode de réalisation, dans chaque puce élémentaire, le circuit de commande de la puce comprend un convertisseur numérique-analogique spécifique pour chaque LED de la puce.

Selon un mode de réalisation, dans chaque puce élémentaire du dispositif, les LED de la puce sont formées dans un premier substrat à base de semiconducteur III-V, et dans lequel le circuit de commande de la puce est formé dans un deuxième substrat à base de silicium, accolé et connecté électriquement au premier substrat.

Brève description des dessins

Ces caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres, seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :

la figure 1 est un schéma électrique des circuits d'une puce élémentaire d'un exemple d'un dispositif d'affichage d'images ;

la figure 2 est un schéma électrique des circuits d'une puce élémentaire d'un autre exemple d'un dispositif d'affichage d'images ;

la figure 3 est un schéma électrique simplifié des circuits d'une puce élémentaire d'un exemple d'un dispositif d'affichage d'images selon un mode de réalisation ;

la figure 4 est un chronogramme illustrant un exemple d'un mode de fonctionnement de la puce élémentaire de la figure 3 ;

la figure 5 est un schéma électrique simplifié des circuits d'une puce élémentaire d'un autre exemple d'un dispositif d'affichage d'images selon un mode de réalisation ; la figure 6 est un schéma électrique simplifié des circuits d'une puce élémentaire d'un autre exemple d'un dispositif d'affichage d'images selon un mode de réalisation ;

les figures 7 et 8 sont des chronogrammes illustrant un exemple d'un mode de fonctionnement de la puce élémentaire de la figure 6 ;

les figures 9A, 9B et 9C sont des vues schématiques respectivement de dessus, en coupe et de dessous d'un exemple d'une puce élémentaire d'un dispositif d'affichage d'images selon un mode de réalisation ; et

la figure 10 est une vue de dessus d'un exemple d'un substrat de report d'un dispositif d'affichage d'images selon un mode de réalisation.

Description détaillée

De mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références dans les différentes figures et, de plus, les diverses figures ne sont pas tracées à l'échelle. Par souci de clarté, seuls les éléments utiles à la compréhension des modes de réalisation décrits ont été représentés et sont détaillés. En particulier, la fabrication des puces élémentaires des dispositifs d'affichage décrits n'a pas été détaillée, la fabrication de ces puces étant à la portée de l'homme du métier à partir des enseignements de la présente description. A titre d'exemple, les puces élémentaires des dispositifs d'affichage décrits, comportant chacune une ou plusieurs LED et un circuit de commande à base de transistors, peuvent être fabriquées selon des procédés identiques ou similaires à ceux décrits dans la demande de brevet français n° 1561421 susmentionnée, dont le contenu est considéré comme faisant partie intégrante de la présente description et est ici incorporé par référence dans la mesure autorisée par la loi.

Dans la description qui suit, lorsque l'on fait référence à des qualificatifs de position absolue, tels que les termes "avant", "arrière", "haut", "bas", "gauche", "droite", etc., ou relative, tels que les termes "dessus", "dessous", "supérieur", "inférieur", etc., ou à des qualificatifs d'orientation, tels que les termes "horizontal", "vertical", etc., il est fait référence à l'orientation des figures, étant entendu que, dans la pratique, les dispositifs décrits peuvent être orientés différemment. Sauf précision contraire, les expressions "approximativement", "sensiblement", et "de l'ordre de" signifient à 10 % près, de préférence à 5 % près, où, lorsqu'il s'agit de valeur angulaires ou d'orientation angulaires, à 10 degrés près, de préférence à 5 degrés près.

La figure 1 est un schéma électrique des circuits d'une puce élémentaire 110 d'un dispositif d'affichage d'images du type décrit dans la demande de brevet français n° 1561421 susmentionnée.

La puce 110 comprend une LED 120, de préférence une LED inorganique, par exemple une LED au nitrure de gallium ou à base de tout autre semiconducteur III-V adapté à la réalisation d'une LED. La puce 110 comprend en outre un circuit actif 130 de commande de la LED 120, par exemple un circuit à base de transistors, adapté à contrôler l'émission de lumière par la LED.

A titre d'exemple, le circuit de commande 130 et la LED 120 sont d'abord formés séparément, respectivement dans et sur un substrat de silicium pour le circuit 130, et sur un substrat de croissance adapté, par exemple en saphir, pour la LED 120. La LED 120 est réalisée de façon à présenter des contacts électriques d'anode et de cathode du côté de sa face opposée au substrat de croissance. Le circuit de contrôle 130 comprend quant à lui, du côté d'une première face du substrat de silicium, des zones de connexion électrique destinées à être mises en contact avec les contact d'anode et de cathode de la LED, et, du côté d'une deuxième face du substrat de silicium opposée à la première face, des bornes de connexion à un dispositif extérieur pour la commande de la puce. Le circuit 130 et la LED 120 sont ensuite solidarisés par collage de la face de la LED opposée au substrat de croissance sur la première face du circuit 130. La puce comprenant le circuit 130 et la LED 120 est ensuite reportée sur un substrat de report, par exemple un substrat de report passif, comportant des éléments de connexion électrique pour l'alimentation et la commande de la puce. Lors du report, la puce est disposée de façon que la deuxième face du circuit 130 de la puce soit tournée vers le substrat de report, afin de réaliser des connexions électriques directes entre les bornes de connexion à l'extérieur de la puce et des plages de connexion électrique du substrat de report. Le substrat de croissance peut en outre être retiré avant ou après la fixation de la puce sur le substrat de report.

Dans cet exemple, la puce 110 comprend quatre bornes de connexion à l'extérieur Vp, Vn, Vsel, et Vdata. Par souci de simplification, dans la présente description, les signaux électriques appliqués sur les bornes de connexion des puces sont désignés par les mêmes références que les bornes elles-mêmes. Les bornes Vp et Vn sont destinées à recevoir respectivement un potentiel d'alimentation bas Vp (par exemple la masse) et un potentiel d'alimentation haut (c'est-à-dire supérieur au potentiel d'alimentation bas) Vn de la puce. Les bornes Vsel et Vdata sont destinées à recevoir des signaux de commande de la puce. Plus particulièrement, le signal Vsel est un signal de sélection de la puce, et le signal Vdata est un signal de réglage du niveau de luminosité de la puce.

Dans l'exemple de la figure 1, le circuit de commande 130 de la puce comprend deux transistors 131 et 133 et un élément capacitif 135, par exemple un condensateur. Dans cet exemple, les transistors 131 et 133 sont des transistors MOS . Plus particulièrement, le transistor 131 est un transistor MOS à canal

N et le transistor 133 est un transistor MOS à canal P. Le transistor 131 a un premier noeud de conduction (source ou drain dans cet exemple) connecté à la borne Vdata, un deuxième noeud de conduction (drain ou source dans cet exemple) connecté à un noeud intermédiaire al de la puce, et un noeud de commande (grille dans cet exemple) connecté à la borne Vsel. L'élément capacitif 135 a une première électrode connectée au noeud al et une deuxième électrode connectée à la borne Vp. Le transistor 133 a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vp, un deuxième noeud de conduction connecté à l'anode de la LED 120, et un noeud de commande connecté au noeud al. La cathode de la LED 120 est connectée à la borne Vn.

Dans la puce élémentaire 110, le transistor 131 est utilisé en commutation (passant ou bloqué) pour permettre ou non la mise à jour du réglage de luminosité de la LED. Le transistor 133 fonctionne en régime linéaire pour contrôler l'intensité du courant injecté dans la LED.

Le fonctionnement de la puce élémentaire 110 lors d'une phase de mise à jour du niveau de luminosité du pixel est le suivant. Le transistor 131 est fermé (rendu passant) par l'application d'un signal de commande adapté sur la borne Vsel. L'élément capacitif 135 se charge alors à un niveau de tension fonction du signal de réglage appliqué sur la borne Vdata de la puce. Le niveau du signal de réglage Vdata fixe le potentiel du noeud al, et par conséquent l'intensité du courant injecté dans la LED par le transistor 133, et donc l'intensité lumineuse émise par la LED. Le transistor 131 peut ensuite être rouvert. Le noeud al reste alors à un potentiel sensiblement égal au potentiel Vdata. Ainsi, le courant injecté dans la LED reste sensiblement constant après la réouverture du transistor 131, et ce jusqu'à la prochaine mise à jour du potentiel du noeud al.

En pratique, un dispositif d'affichage peut comporter une pluralité de puces élémentaires 110 identiques ou similaires montées sur un même substrat de report selon un agencement en matrice selon des lignes et des colonnes, les puces étant connectées à des éléments de connexion électrique du substrat pour leur commande, et chaque puce correspondant à un pixel du dispositif d'affichage.

A titre d'exemple, les pixels du dispositif d'affichage sont commandables simultanément ligne par ligne. Autrement dit, pour chaque ligne de la matrice, les puces de la ligne ont leurs bornes de commande Vsel connectées à une même piste conductrice de commande de ligne du substrat de report, les puces de lignes distinctes ayants leurs bornes de commande Vsel connectées à des pistes conductrices de commande de ligne distinctes du substrat de report. De plus, pour chaque colonne de la matrice, les puces de la colonne ont leurs bornes de commande Vdata connectées à une même piste conductrice de commande de colonne du substrat de report, les puces de colonnes distinctes ayant leurs bornes de commande Vdata connectées à des pistes conductrices de commande de colonne distinctes du substrat de report. Lors de l'affichage d'une image, les pixels du dispositif peuvent ainsi être rafraîchis simultanément ligne par ligne.

Pour réaliser un dispositif d'affichage d'images couleur, une possibilité est de prévoir, pour chaque pixel du dispositif, plusieurs puces élémentaires voisines adaptées à émettre dans des gammes de longueurs d'ondes distinctes, par exemple trois puces élémentaires adaptées à émettre respectivement de la lumière rouge, de la lumière verte et de la lumière bleue. Chaque puce élémentaire correspond alors à un sous-pixel du dispositif. Les puces élémentaires de couleurs distinctes peuvent comporter des LED de natures distinctes adaptées à émettre dans des gammes de longueurs d'ondes distinctes, ou des LED de même nature surmontées de filtres ou d'éléments de conversion photoluminescents de natures distinctes.

Un problème qui se pose réside alors dans le nombre et la densité des éléments de connexion électrique qui doivent être prévus sur le substrat de report pour permettre de commander individuellement chaque sous-pixel du dispositif.

Pour limiter le nombre d'éléments de connexion électrique du substrat de report, une possibilité est d'intégrer sur une même puce élémentaire les différents sous-pixels d'un même pixel du dispositif.

La figure 2 est un schéma électrique d'une puce élémentaire 210 d'un dispositif d'affichage dans lequel chaque puce élémentaire correspond à un pixel du dispositif et intègre trois sous-pixels SP r , SPg et SP^ adaptés à émettre respectivement de la lumière rouge, de la lumière verte et de la lumière bleue.

Chaque sous-pixel SP r , SPg, SP^ de la puce 210 comprend sensiblement les mêmes éléments de circuit que la puce 110 de la figure 1, à savoir une LED 120 r , respectivement 120g, respectivement 120 . , un transistor de sélection 131 r , respectivement 131g, respectivement 131K . , un transistor de réglage de courant 133 r , respectivement 133g, respectivement 133K . , et un élément capacitif 135 r , respectivement 135g, respectivement 135K..

Dans cet exemple, la puce comprend six bornes de connexion à l'extérieur Vp, Vn, Vsel, Vdata r , Vdatag et Vdatag. Les bornes Vp et Vn sont destinées à recevoir respectivement les potentiels d'alimentation bas Vp et haut Vn de la puce. Les bornes Vsel, Vdata r , Vdatag et Vdatag sont destinées à recevoir des signaux de commande de la puce. Plus particulièrement, le signal Vsel est un signal de sélection de la puce, et les signaux Vdata r , Vdatag et Vdatag sont des signaux de réglage individuels des niveaux de luminosité des LED 120 r , 120g et 120K, respectivement.

Chacun des transistors 131 r , 131g et 131K . a son noeud de commande connecté à la borne Vsel. Le transistor 131 r a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vdata r et un deuxième noeud de conduction connecté à un noeud intermédiaire al r de la puce, le transistor 131g a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vdatag et un deuxième noeud de conduction connecté à un noeud intermédiaire alg de la puce, et le transistor 131K, a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vdatag et un deuxième noeud de conduction connecté à un noeud intermédiaire alK . de la puce. L'élément capacitif 135 r a une première électrode connectée au noeud al r et une deuxième électrode connectée à la borne Vp, l'élément capacitif 135g a une première électrode connectée au noeud alg et une deuxième électrode connectée à la borne Vp, et l'élément capacitif 135K . a une première électrode connectée au noeud alK . et une deuxième électrode connectée à la borne Vp. Le transistor 133 r a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vp, un deuxième noeud de conduction connecté à l'anode de la LED 120 r , et un noeud de commande connecté au noeud al r , le transistor 133g a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vp, un deuxième noeud de conduction connecté à l'anode de la LED 120 σ , et un noeud de commande connecté au noeud alg, et le transistor 133^ a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vp, un deuxième noeud de conduction connecté à l'anode de la LED 120b, et un noeud de commande connecté au noeud al^. Chacune des LED 120 r , 120g, 120^ a sa cathode connectée à la borne Vn.

Les LED 120 r 120g et 120^ sont par exemple des LED de natures distinctes adaptées à émettre de la lumière dans des gammes de longueurs d'ondes distinctes. A titre de variante, les LED 120 r 120g et 120^ sont de même nature et émettent dans la même gamme de longueurs d'onde, mais sont surmontées de filtres ou d'élément de conversion photoluminescents de natures distinctes de façon que les pixels SP r , SPg et SP^ émettent dans des gammes de longueurs d'onde distinctes.

Le fonctionnement de la puce élémentaire 210 est par exemple similaire à ce qui a été décrit en relation avec la figure 1, à la différence près que, dans l'exemple de la figure 2, lors de la sélection de la puce élémentaire 210 par application d'un signal de commande adapté sur la borne Vsel, les potentiels des noeuds al r , alg et al^ sont simultanément mis à jour en fonction des potentiels appliqués sur les bornes Vdata r , Vdatag et Vdatag respectivement, ce qui conduit à mettre à jour simultanément les réglages de luminosité individuels des LED 120 r , 120g et 120^.

Un inconvénient du dispositif d'affichage de la figure 2 est que le nombre d'éléments de connexion électrique à prévoir sur le substrat de report pour permettre de commander individuellement chaque pixel du dispositif reste relativement élevé, notamment en raison du fait que les signaux de réglage de luminosité Vdata r , Vdatag et Vdatag sont portés par des pistes conductrices distinctes du substrat de report.

Selon un aspect d'un mode de réalisation, on prévoit de réaliser un dispositif d'affichage dans lequel chaque puce élémentaire intègre plusieurs sous-pixels commandables individuellement, mais dans lequel, dans chaque puce élémentaire, une unique borne de connexion à l'extérieur est prévue pour recevoir les signaux de réglage de luminosité individuels des différents sous-pixels de la puce, les signaux de réglage de luminosités individuels des sous-pixels étant multiplexés temporellement sur cette borne de connexion.

La figure 3 est un schéma électrique simplifié des circuits d'une puce élémentaire 310 d'un exemple d'un dispositif d'affichage d'images selon un mode de réalisation.

Comme dans l'exemple de la figure 2, chaque puce élémentaire 310 correspond à un pixel du dispositif et intègre trois sous-pixels SP r , SPg et SP^ adaptés à émettre respectivement de la lumière rouge, de la lumière verte et de la lumière bleue.

Chaque sous-pixel SP r , SPg, SP^ de la puce 310 comprend sensiblement les mêmes éléments de circuit que dans l'exemple de la figure 2, à savoir une LED 120 r , respectivement 120g, respectivement 120^, un transistor de sélection 131 r , respectivement 131g, respectivement 131k, un transistor de réglage de courant 133 r , respectivement 133g, respectivement 133^, et un élément capacitif 135 r , respectivement 135g, respectivement 135k. Dans l'exemple représenté, les transistors 131 r , 131g, 131k, 133 r , 133g, 133k son t des transistors MOS à canal N.

Dans cet exemple, la puce comprend quatre bornes de connexion à l'extérieur Vp, Vn, Vsel et Vdata. Les bornes Vp et Vn sont destinées à recevoir respectivement un potentiel d'alimentation bas Vp et un potentiel d'alimentation haut Vn de la puce. Les bornes Vsel et Vdata sont destinées à recevoir des signaux de commande de la puce. Plus particulièrement, la borne

Vsel est destinée à recevoir un signal de sélection de la puce, et la borne Vdata est destinée à recevoir des signaux individuels de réglage des niveaux de luminosité des LED 120 r , 120g, 120k, multiplexés temporellement.

La puce 310 comprend en outre un circuit de sélection interne 312 recevant le signal Vsel et fournissant des signaux de sélection Lr, Lg et Lb appliqués respectivement sur les grilles des transistors 131 r , 131g et 131k- Plus particulièrement, dans l'exemple représenté, le circuit 312 comprend trois noeuds de sortie Lr, Lg et Lb connectés respectivement aux grilles de transistors 131 r , 131g et Le circuit 312 est en outre relié aux bornes Vp et Vn de la puce pour son alimentation.

Le transistor 131 r a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vdata et un deuxième noeud de conduction connecté à un noeud intermédiaire al r de la puce, le transistor 131g a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vdata et un deuxième noeud de conduction connecté à un noeud intermédiaire alg de la puce, et le transistor 131k a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vdata et un deuxième noeud de conduction connecté à un noeud intermédiaire al^ de la puce. L'élément capacitif 135 r a une première électrode connectée au noeud al r et une deuxième électrode connectée à la borne Vn, l'élément capacitif 135g a une première électrode connectée au noeud alg et une deuxième électrode connectée à la borne Vn, et l'élément capacitif 135^ a une première électrode connectée au noeud al^ et une deuxième électrode connectée à la borne Vn. Le transistor 133 r a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vp, un deuxième noeud de conduction connecté à l'anode de la LED 120 r , et un noeud de commande connecté au noeud al r , le transistor 133g a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vp, un deuxième noeud de conduction connecté à 1 ' anode de la LED 120g, et un noeud de commande connecté au noeud alg, et le transistor 133^ a un premier noeud de conduction connecté à la borne Vp, un deuxième noeud de conduction connecté à 1 ' anode de la LED 120b, et un noeud de commande connecté au noeud al^. Chacune des LED 120 r , 120g, 120^ a sa cathode connectée à la borne Vn.

La figure 4 est un chronogramme illustrant un exemple d'un mode de fonctionnement de la puce élémentaire 310 de la figure 3. Plus particulièrement, la figure 4 représente l'évolution, en fonction du temps, des signaux Vdata, Vsel, Lr, Lg et Lb de la puce 310 lors d'une phase de mise à jour des niveaux de luminosité individuels des sous-pixels SP r , SPg et SP^ de la puce .

Pour commander la mise à jour des niveaux de luminosité individuels des sous-pixels SP r , SPg et SP^ de la puce, un train d'impulsions est appliqué sur la borne Vsel de la puce. Plus particulièrement, dans cet exemple, le train d'impulsions comprend nbSP+1 impulsions, par exemple régulièrement espacées dans le temps, où nbSP est le nombre de sous-pixels de la puce (nbSP=3 dans cet exemple) . Le front montant de la première impulsion du train d'impulsions marque le début de la phase de mise à jour du pixel, et le front montant de la dernière impulsion du train d'impulsions marque la fin de la phase de mise à jour du pixel.

A un instant tO de début de la phase de mise à jour du pixel, correspondant au front montant de la première impulsion du signal Vsel, le circuit de sélection interne 312 commande la fermeture du transistor de sélection 131 r du sous-pixel SP r , et le maintien à l'état ouvert des transistors de sélection 131g et 131k des sous-pixels SPg et SP^. Pour cela, dans cet exemple, à l'instant tO, le signal Lr est mis à un état haut et les signaux Lg et Lb sont mis à un état bas.

Entre l'instant tO et un instant tl correspondant au front montant de la deuxième impulsion du signal Vsel, le condensateur 135 r du pixel SP r se charge à un niveau de tension fonction du potentiel appliqué sur la borne Vdata entre les instants tO et tl, tandis que les niveaux de tension des condensateurs 135g et 135^ restent sensiblement inchangés.

A l'instant tl, le circuit de sélection interne 312 commande l'ouverture du transistor de sélection 131 r du sous-pixel SP r , la fermeture du transistor de sélection 131g du sous-pixel

SPg, et le maintien à l'état ouvert du transistor de sélection 131]3 du sous-pixel SP^. Pour cela, dans cet exemple, à l'instant tl, le signal Lr est mis à l'état bas, le signal Lg est mis à l'état haut, et le signal Lb est maintenu à l'état bas.

Entre l'instant tl et un instant t2 correspondant au front montant de la troisième impulsion du signal Vsel, le condensateur 135g du pixel SPg se charge à un niveau de tension fonction du potentiel appliqué sur la borne Vdata entre les instants tl et t2, tandis que les niveaux de tension des condensateurs 135 r et 135^ restent sensiblement inchangés. A l'instant t2, le circuit de sélection interne 312 commande l'ouverture du transistor de sélection 131g du sous-pixel SPg, la fermeture du transistor de sélection 131k du sous-pixel SPb, et le maintien à l'état ouvert du transistor de sélection 131 r du sous-pixel SP r . Pour cela, dans cet exemple, à l'instant t2, le signal Lg est mis à l'état bas, le signal Lb est mis à l'état haut, et le signal Lr est maintenu à l'état bas.

Entre l'instant t2 et un instant t3 correspondant au front montant de la troisième impulsion du signal Vsel, le condensateur 135k du pixel SP^ se charge à un niveau de tension fonction du potentiel appliqué sur la borne Vdata entre les instants t2 et t3, tandis que les niveaux de tension des condensateurs 135 r et 135g restent sensiblement inchangés.

L'instant t3 marque la fin de la phase de mise à jour du pixel. A partir de l'instant t3, les niveaux de luminosités des LED 120 r , 120g et 120k restent sensiblement inchangés jusqu'à la prochaine mise à jour du pixel.

Comme on peut le voir sur la figure 4, dans cet exemple, le niveau du signal Vdata varie entre les instants tO et t3, par paliers à chaque nouveau front montant du signal Vsel. La portion du signal Vdata entre les instants tO et tl correspond à un signal individuel de réglage de la LED 120 r du sous-pixel SP r , la portion du signal Vdata entre les instants tl et t2 correspond à un signal individuel de réglage de la LED 120g du sous-pixel SPg, et la portion du signal Vdata entre les instants t2 et t3 correspond à un signal individuel de réglage de la LED 120g du sous-pixel SPg. Les signaux de réglage individuels Vdata r , Vdatag et Vdata^ sont donc multiplexés temporellement sur la borne Vdata. L'ensemble comprenant le circuit de sélection interne 312, les transistors 131 r , 131g, 131k, 133 r , 133g, 133k et ^- es condensateurs 135 r , 135g et 135k ^e l a P uce constitue un circuit de commande adapté à démultiplexer les signaux de réglage individuels reçus sur la borne Vdata, et à appliquer à chaque LED de la puce un signal de polarisation (un courant dans cet exemple) fonction du signal de réglage individuel de la LED. On notera que la réalisation du circuit de sélection interne 312 de la puce, adapté à mettre en oeuvre le fonctionnement décrit en relation avec la figure 4, n'a pas été détaillé, la réalisation d'un tel circuit étant à la portée de l'homme du métier à partir des indications fonctionnelles de la présente description. A titre d'exemple, le circuit 312 peut comporter un compteur d'impulsions à deux étages associé à des portes de décodage, et à un mécanisme de réinitialisation, par exemple obtenu par un montage de type détecteur d'enveloppe recevant en entrée le signal Vsel.

De façon similaire à ce qui a été décrit en relation avec la figure 1, les puces élémentaires 310 du dispositif d'affichage de la figure 3 peuvent être agencées en matrice selon des lignes et des colonnes, et interconnectés en lignes et en colonnes de façon à permettre une commande simultanée, ligne par ligne, des pixels du dispositif.

Un avantage du mode de réalisation décrit en relation avec la figure 3 est que chaque puce élémentaire 310 comprend une unique borne Vdata pour recevoir les signaux de réglage individuels de l'ensemble des sous-pixels de la puce. Ainsi, dans l'exemple de la figure 3, chaque puce élémentaire 310 comprend seulement quatre bornes de connexion à l'extérieur, c'est-à-dire pas plus que dans une puce élémentaire du type décrit en relation avec la figure 1 (comprenant une unique LED) . Ceci permet en particulier, par rapport à l'exemple de la figure 2, de réduire le nombre d'éléments de connexion électrique à prévoir sur le substrat de report. En effet, dans le mode de réalisation de la figure 3, les signaux de réglage individuel de luminosité Vdata r , Vdatag et Vdata^ des différents sous-pixels d'une même puce 310 sont portés par une même piste conductrice du substrat de report.

On notera que les modes de réalisation décrits ne se limitent pas à l'exemple particulier décrit en relation avec la figure 3, dans lequel chaque puce élémentaire comprend un unique pixel divisé en trois sous-pixels adaptés à émettre dans trois gammes de longueurs d'ondes distinctes. A titre de variante, chaque puce élémentaire peut comprendre un unique pixel divisé en un nombre de sous-pixels différent de trois. Dans une autre variante, chaque puce élémentaire peut comprendre plusieurs pixels divisés ou non en sous-pixels de couleurs distinctes.

En particulier, comme cela va être expliqué plus en détail ci-après, les modes de réalisation décrits sont particulièrement adaptés à la réalisation d'un dispositif d'affichage dit multi-vues, c'est-à-dire dans lequel l'image à afficher est divisée en macropixels comportant chacun une pluralité de pixels correspondant à des vues différentes de la scène que l'on souhaite reproduire. A titre d'exemple, les différents pixels d'un même macropixel correspondent respectivement à un même pixel de différentes images d'une même scène, prises sous des angles de vue différents. Un dispositif d'affichage multi-vues peut par exemple être utilisé dans des applications dans lesquelles on souhaite donner à l'utilisateur une impression de visualisation en trois dimensions.

La figure 5 est un schéma électrique simplifié des circuits d'une puce élémentaire 510 d'un exemple d'un dispositif d'affichage d'images multi-vues selon un mode de réalisation.

Dans cet exemple, chaque puce élémentaire 510 correspond à un macropixel du dispositif, comprenant n pixels PI, P2, ... Pn destinés à afficher respectivement un même point de n images différentes, correspondant par exemple à n vues différentes d'une même scène, où n est un entier supérieur à 1, par exemple compris dans la gamme allant de 2 à 50. Dans cet exemple, chaque pixel Pi du macropixel, avec i entier allant de 1 à n, comprend plusieurs sous-pixels adaptés à émettre dans des gammes de longueurs d'ondes distinctes, de façon à permettre l'affichage d'images couleur. Plus particulièrement, dans l'exemple représenté, chaque pixel Pi comprend trois sous-pixels SP r , SPg et SP^ adaptés à émettre respectivement de la lumière rouge, de la lumière verte et de la lumière bleue. Comme dans l'exemple de la figure 3, la puce 510 de la figure 5 comprend quatre bornes de connexion à l'extérieur Vp, Vn, Vsel et Vdata. Chaque sous-pixel SP r , SPg, SP^ de la puce 510 comprend sensiblement les mêmes éléments de circuit que dans l'exemple de la figure 3, agencés sensiblement de la même manière. Dans l'exemple de la figure 5, les transistors de sélection 131 r , 131g, 131k de tous les pixels PI, P2, ... Pn de la puce 510 (soit n*3 transistors de sélection) ont leur premier noeud de conduction connecté à la même borne Vdata de la puce.

La puce 510 comprend en outre un circuit de sélection interne 512 similaire au circuit 312 de la figure 3, recevant le signal Vsel et fournissant, pour chaque pixel Pi, des signaux de sélection Lrp-j_, Lgp-j_ et Lbpj_ appliqués respectivement sur les grilles des transistors 131 r , 131g et 131k du pixel Pi. Autrement dit, le circuit 512 comprend n*3 noeuds de sortie Lrp ] _, Lgp ] _, Lbp]_, Lrp2, Lgp2' Lbp2, · · · Lrp n , Lgpn' Lbp n connectés respectivement aux grilles des transistors de sélection 131 r , 131g et 131k des n pixels Pi de la puce. Le circuit 512 est en outre relié aux bornes Vp et Vn de la puce pour son alimentation.

Le fonctionnement de la puce élémentaire 510 de la figure 5 est similaire à ce qui a été décrit ci-dessus en relation avec les figures 3 et 4. Plus particulièrement, dans l'exemple de la figure 5, lors d'une phase de mise à jour des n*3 sous-pixels de la puce, les n*3 signaux individuels de réglages des n*3 LED de la puce sont multiplexés temporellement sur la borne Vdata de la puce. Le signal de sélection Vsel comprend par exemple un train de (n*3)+l impulsions pour synchroniser le démultiplexage du signal Vdata à l'intérieur de la puce.

De façon similaire à ce qui a été décrit précédemment, les puces élémentaires 510 du dispositif d'affichage de la figure 5 peuvent être agencées en matrice selon des lignes et des colonnes, et interconnectés en lignes et en colonnes de façon à permettre une commande simultanée, ligne par ligne, des macropixels du dispositif.

On notera que lorsque le nombre de LED à commander individuellement dans chaque puce élémentaire du dispositif est important, il peut être avantageux de transmettre les signaux de réglage individuel des différentes LED de la puce sous la forme de données numériques sérialisées sur la borne de connexion Vdata de la puce, notamment afin de pouvoir réaliser un transfert plus rapide des signaux de réglage.

La figure 6 est un schéma électrique simplifié des circuits d'une puce élémentaire 610 d'un exemple d'un dispositif d'affichage d'images multi-vues selon un mode de réalisation. La puce 610 de la figure 6 diffère de la puce 510 de la figure 5 principalement en ce que, dans la puce 610, les signaux de réglage individuel des différentes LED de la puce sont reçus sous la forme de données numériques sérialisées sur la borne de connexion Vdata de la puce.

Comme dans l'exemple de la figure 5, la puce élémentaire 610 de la figure 6 correspond à un macropixel du dispositif d'affichage, comprenant n pixels PI, P2, ... Pn comprenant chacun trois sous-pixels SP r , SPg et SP^ comprenant chacun une LED réglable individuellement. Dans cet exemple, chaque sous-pixel SP r comprend une LED 120 r agencée pour émettre de la lumière rouge, chaque sous-pixels SPg comprend une LED 120g agencée pour émettre de la lumière verte, et chaque sous-pixel SP^ comprend une LED 120^ agencée pour émettre de la lumière bleue. Dans cet exemple, toutes les LED de la puce ont leur région de cathode connectée à la borne d'alimentation basse Vn de la puce.

Dans l'exemple de la figure 6, la puce 610 comprend en outre un circuit de commande 620 connecté aux bornes de connexion à l'extérieur Vsel, Vdata, Vp et Vn de la puce. Le circuit 620 est adapté à décoder le signal numérique sérialisé reçu par la puce sur sa borne Vdata, et à appliquer à chaque LED de la puce un signal de polarisation fonction du signal de réglage individuel de la LED reçu sous forme numérique sur la borne Vdata. Pour cela, le circuit 620 comprend n*3 noeuds de sortie ou noeuds de fourniture de signaux de polarisation, reliés respectivement aux régions de contact d'anode des n*3 LED de la puce. Plus particulièrement, le circuit 620 comprend, pour chaque pixel Pi de la puce, un noeud de sortie outrp-j_ relié à l'anode de la LED 120 r du pixel Pi, un noeud de sortie outgpj_ relié à l'anode de la LED 120g du pixel Pi, et un noeud de sortie outbpj_ relié à l'anode de la LED 120k du pixel Pi. Le circuit 620 est par exemple adapté à fournir à chaque LED de la puce, via son noeud de sortie connecté à l'anode de la LED, un courant de polarisation fonction du signal de réglage individuel de la LED reçu sur la borne Vdata de la puce. Dans l'exemple de la figure 6, le circuit de commande 620 vient en remplacement du circuit de commande formé par le circuit de sélection interne 512, les transistors 131 r , 131g, 131k, 133 r , 133g, 133k et l es condensateurs 135 r , 135g et 135k d ans l'exemple de la figure 5.

Les figures 7 et 8 sont des chronogrammes illustrant un exemple d'un mode de fonctionnement de la puce élémentaire 610 de la figure 6. Plus particulièrement, la figure 7 représente de façon partielle le signal appliqué sur la borne Vsel de la puce lors d'une phase de mise à jour des niveaux de luminosité individuels des sous-pixels de la puce. La figure 8 représente l'évolution de signaux CLK et SYNC internes à la puce générés par le circuit 620 à partir du signal Vsel. La figure 8 représente en outre l'évolution du signal Vdata appliqué à la puce lors d'une phase de mise à jour des niveaux de luminosité individuels des sous-pixels de la puce.

Dans cet exemple, le signal Vsel est un signal à trois niveaux, un niveau bas (0) , un niveau intermédiaire THQLK supérieur au niveau bas, et un niveau haut THgy^ Q supérieur au niveau intermédiaire. Le signal Vsel transmis à la puce 610 lors d'une phase de mise à jour des niveaux de luminosité individuels des sous-pixels de la puce correspond à la superposition d'un signal d'horloge périodique CLK, correspondant à une succession d'impulsions régulièrement espacées de niveau intermédiaire THÇLI , e t d'un signal de synchronisation SYNC, correspondant à une succession d'impulsions de niveau haut THgy^ Q .

Le circuit de commande 620 comprend un étage (non détaillé) de séparation des signaux CLK et SYNC, recevant sur un noeud d'entrée le signal Vsel et fournissant sur deux noeuds de sortie distincts deux signaux binaires correspondant respectivement au signal CLK et au signal SYNC. A titre d'exemple, la séparation des signaux CLK et SYNC est réalisée au moyen de deux comparateurs comparant le signal Vsel respectivement au seuil T ¾LK et au seu il T %YNC' l es sorties des comparateurs fournissant respectivement le signal CLK et le signal SYNC.

Le signal CLK est un signal d'horloge permettant de cadencer les opérations de décodage du signal numérique sérialisé transmis sur la borne Vdata, et le signal SYNC est un signal de synchronisation permettant d'indiquer au circuit de commande 620 qu'il va recevoir des données à décoder sur la borne Vdata de la puce .

Dans l'exemple de la figure 8, on considère une puce 610 correspondant à un macropixel de n=5 pixels comprenant chacun nbSP = 3 sous-pixels, soit 15 LED à mettre à jour. De plus, on considère dans cet exemple que le signal de réglage individuel de chaque LED de la puce 610 est codé sur nbits = 4 bits. En pratique, le nombre nbits de bits sur lequel est codé chaque signal de réglage individuel de LED peut être différent de 4, par exemple compris dans la plage allant de 4 à 16 bits.

Dans cet exemple, la séquence de mise à jour du macropixel commence avec l'application d'une double impulsion du signal SYNC sur la borne Vsel .

A réception de cette double impulsion du signal SYNC, le circuit 620 est informé que des données binaires sérialisées de mise à jour du macropixel vont être transmises sur sa borne

Vdata. Un compteur interne au circuit 620, cadencé par le signal d'horloge CLK, est par exemple réinitialisé à cette étape.

Après la double impulsion du signal SYNC, un train de n*nbits = 5*4 = 20 bits de données est transmis au circuit 620 via la borne Vdata, correspondant aux signaux individuels de réglage des n sous-pixels d'une première couleur du macropixel, par exemple les n sous-pixels SP r du macropixel.

Une impulsion simple du signal SYNC est ensuite appliquée sur la borne Vsel. Le circuit 620 est ainsi informé qu'un deuxième train de n*nbits de données va lui être transmis via la borne Vdata, correspondant aux signaux individuels de réglage des n sous-pixels d'une deuxième couleur du macropixel, par exemple les n sous-pixels SPg du macropixel.

Après la transmission du deuxième train de n*nbits, une nouvelle impulsion simple du signal SYNC est appliquée sur la borne Vsel, de façon à informer le circuit 620 qu'un troisième train de n*nbits de données va lui être transmis via la borne Vdata, correspondant aux signaux individuels de réglage des n sous-pixels d'une troisième couleur du macropixel, par exemple les n sous-pixels SP^ du macropixel.

On notera que l'ordre dans lequel les données sont transmises au circuit 620 n'a pas d'importance pourvu que le circuit 620 ait connaissance de cet ordre et soit adapté.

En outre, bien que l'on ait représenté un exemple de mise en oeuvre dans lequel les transmissions des signaux de réglage des différentes couleurs du macropixel sont séparées par des impulsions du signal SYNC, les modes de réalisation décrits ne se limitent pas à ce cas particulier. A titre de variante, le signal SYNC peut comporter une unique impulsion simple au début de la phase de mise à jour, les données étant ensuite transmises sous la forme d'un train ininterrompu de n*nbSP*nbits bits, soit 60 bits dans l'exemple considéré.

Pour chaque signal individuel de réglage d'une LED du macropixel, une conversion numérique-analogique du signal de réglage individuel reçu sur la borne Vdata peut être mise en oeuvre. Un signal de polarisation (courant ou tension) fonction du signal de réglage reçu est ensuite appliqué à la LED. A titre d'exemple, pour chaque LED de la puce 610, le circuit 620 comprend un convertisseur numérique-analogique, soit n*nbSP convertisseurs numérique-analogique au total. Le signal analogique de sortie du convertisseur analogique-numérique associé à une LED est par exemple directement appliqué sur l'anode de la LED. A titre de variante, le signal de sortie du convertisseur analogique- numérique est utilisé pour régler une source de courant commandable injectant un courant dans la LED. De façon similaire à ce qui a été décrit précédemment, les puces élémentaires 610 du dispositif d'affichage de la figure 6 peuvent être agencées en matrice selon des lignes et des colonnes, et interconnectés en lignes et en colonnes de façon à permettre une commande simultanée, ligne par ligne, des macropixels du dispositif.

On notera que les exemples des figures 5 et 6 peuvent être adaptés au cas où les pixels PI, P2, ... Pn de chaque puce élémentaire 510 ou 610 du dispositif sont des pixels monochromatiques du type décrit en relation avec la figure 1, c'est-à-dire non divisés en sous-pixels adaptés à émettre dans des gammes de longueurs d'ondes distinctes.

De plus, la variante de la figure 6 (transmission numérique des signaux de réglage) peut être adaptée au cas où la puce élémentaire 610 comprend, comme dans l'exemple de la figure 3, un unique pixel divisé en plusieurs sous-pixels adaptés à émettre dans des gammes de longueurs d'onde distinctes.

Les figures 9A, 9B et 9C sont des vues schématiques d'une puce élémentaire d'un dispositif d'affichage d'images du type décrit ci-dessus. Dans cet exemple, la puce comprend 6 pixels PI, P2, P3, P4, P5 et P6 comprend chacun trois sous-pixels SP r , SPg et SP]3 adaptés à émettre dans trois gammes de longueurs d'ondes distinctes .

La figure 9A est une vue de dessus de la puce, la figure 9B est une vue en coupe de la puce selon le plan 9B-9B de la figure 9A, et la figure 9C est une vue de dessous de la puce.

Comme cela apparaît sur la figure 9B, la puce comprend un premier substrat 901, par exemple à base de semiconducteur III- V, dans lequel sont formées les LED 120 r , 120g, 120^ de la puce, et, accolé et connecté électriquement au substrat 901, un deuxième substrat 903, par exemple en silicium, dans lequel est formé le circuit de commande de la puce.

Comme représenté sur la figure 9C, la puce comprend, du côté de la face du substrat 903 opposée au substrat 901, une zone de connexion électrique 905 comprenant les quatre bornes de connexion à l'extérieur Vp, Vn, Vsel et Vdata de la puce.

On notera que dans l'exemple représenté, comme cela apparaît sur la figure 9A, les pixels PI, P2, ... Pn de la puce sont disposés en barrette, alignés selon un axe x. Les puces élémentaires sont montées sur le substrat de report du dispositif selon un agencement matriciel en lignes et en colonnes, de façon que l'axe x de chaque puce soit sensiblement parallèle aux lignes de la matrice. En effet, dans un dispositif d'affichage multi- vues, on cherche généralement à ce que l'utilisateur puisse percevoir des vues différentes de la scène lorsque l'oeil de l'observateur se déplace selon une direction parallèle à l'axe des lignes de la matrice (généralement une direction horizontale) , et non lorsqu'il se déplace selon une direction parallèle à l'axe des colonnes (généralement une direction verticale) . En pratique, chaque macropixel est surmonté d'une ou plusieurs lentilles non représentées, adaptées à réaliser la séparation angulaire, selon l'axe x, des faisceaux correspondant aux différents pixels du macropixel .

Dans l'exemple représenté, dans chaque pixel Pi, les sous-pixels SP r , SPg, SP^ du pixel sont disposés en barrette, alignés selon un axe y sensiblement orthogonal à l'axe x, et sensiblement parallèle aux colonnes de la matrice de macropixels. Un avantage de cette configuration est qu'elle permet d'éviter une séparation angulaire des différentes couleurs d'un même pixel, du fait de la présence de la ou des lentilles de séparation angulaire selon l'axe x au-dessus du macropixel.

La figure 10 est une vue de dessus schématique et partielle d'un exemple d'un substrat de report pour les puces élémentaires d'un dispositif d'affichage du type décrit ci-dessus en relation avec les figures 3 à 8. Sur la figure 10, seule une portion du substrat de report, correspondant à une sous-matrice de trois lignes par deux colonnes du dispositif d'affichage, a été représentée. Le substrat de report comprend par exemple une plaque ou feuille de support 1010 en un matériau isolant, par exemple en verre ou en plastique. Le substrat de report comprend en outre des éléments de connexion électrique, et en particulier des pistes conductrices et des plages conductrices, formés par impression sur la face supérieure de la plaque de support 1010. Ces éléments de connexion électrique sont formés par impression d'une succession de niveaux conducteurs et isolants sur la face supérieure de la plaque de support 1010. Les éléments de connexion électrique sont par exemple formés par un procédé d'impression de type impression jet d'encre, par sérigraphie, par rotogravure, ou par toute autre méthode adaptée.

Le substrat de report de la figure 10 est un substrat passif, c'est-à-dire qu'il comprend uniquement des éléments de connexion électrique. Des circuits actifs de commande du dispositif d'affichage, adaptés à alimenter et commander les puces élémentaires du dispositif par l'intermédiaire des éléments de connexion électrique du substrat de report, sont par exemple connectés aux éléments de connexion électrique du substrat de report à la périphérie du substrat de report.

Dans l'exemple représenté, la fabrication du substrat de report comprend les trois étapes successives d'impression suivantes .

Lors d'une première étape d'impression, on imprime sur la face supérieure de la plaque de support 1010 une pluralité de pistes conductrices sensiblement parallèles à la direction des lignes du dispositif d'affichage. Plus particulièrement, dans cet exemple, lors de la première étape d'impression, on imprime, pour chaque ligne du dispositif d'affichage, deux pistes conductrices Ll et L2 s 'étendant sur sensiblement toute la longueur des lignes du dispositif d'affichage. Les pistes Ll sont destinées à véhiculer les signaux de commande Vsel des différentes lignes de pixels ou de macropixels du dispositif. Les pistes L2 sont destinées à distribuer le potentiel d'alimentation bas Vn du dispositif. Les éléments conducteurs imprimés lors de cette première étape d'impression définissent un premier niveau conducteur Ml du substrat de report .

Lors d'une deuxième étape d'impression, on recouvre certaines portions des pistes conductrices Ll et L2 d'un matériau isolant 1012, de façon à permettre l'impression ultérieure de pistes conductrices s 'étendant au-dessus des pistes Ll et L2, sans créer de court-circuit avec les pistes Ll et L2.

Lors d'une troisième étape d'impression, on imprime sur la face supérieure de la plaque de support 1010 une pluralité de pistes conductrices sensiblement parallèles à la direction des colonnes du dispositif d'affichage. Plus particulièrement, dans cet exemple, lors de la troisième étape d'impression, on imprime, pour chaque colonne du dispositif d'affichage, deux pistes conductrices Cl et C2 s 'étendant sur sensiblement toute la longueur des colonnes du dispositif d'affichage. Les pistes Cl sont destinées à véhiculer les signaux de commande Vdata des différentes colonnes de pixels ou de macropixels du dispositif. Les pistes C2 sont destinées à distribuer le potentiel d'alimentation haut Vp du dispositif. Les pistes conductrices Cl et C2 sont isolées des pistes conductrices Ll et L2 par les régions isolantes 1012 formées à l'étape précédente. Lors de la troisième étape d'impression, sont en outre imprimées, pour chaque pixel ou macropixel du dispositif, quatre plages conductrices PI, P2, P3 et P4 destinées à recevoir respectivement les bornes de connexion Vsel, Vp, Vn et Vdata de la puce comprenant le pixel ou le macropixel. La plage PI est connectée à la piste conductrice Ll associée à la ligne à laquelle appartient le pixel ou le macropixel. Pour cela, la plage PI s'étend sur et en contact avec la face supérieure de la piste Ll dans une zone de la piste Ll non revêtue par le matériau isolant 1012. La plage P2 est connectée à la piste conductrice C2 associée à la colonne à laquelle appartient le pixel ou le macropixel. Pour cela, la plage P2 est contigue à la piste conductrice C2. La plage P3 est connectée à la piste conductrice L2 associée à la ligne à laquelle appartient le pixel ou le macropixel. Pour cela, la plage P3 s'étend sur et en contact avec la face supérieure de la piste L2, dans une zone de la piste L2 non revêtue par le matériau isolant 1012. La plage P4 est connectée à la piste conductrice Cl associée à la colonne à laquelle appartient le pixel ou le macropixel. Pour cela, la plage P4 est contigue à la piste conductrice Cl. Les pistes et plages conductrices imprimées lors de la troisième étape définissent un deuxième niveau conducteur M2 du substrat de report. Lors de la troisième étape d'impression, des motifs d'alignement pour le report des puces peuvent en outre être imprimés dans le deuxième niveau conducteur M2.

Un avantage du substrat de report décrit en relation avec la figure 10 est que toutes les plages conductrices de connexion du substrat de report aux puces élémentaires du dispositif d'affichage (les plages PI, P2, P3 et P4) sont formées dans un même niveau conducteur, lors d'une même étape d'impression. Il en résulte que les plages PI, P2, P3 et P4 associées à un même pixel ou macropixel du dispositif peuvent être formées très proches les unes des autres, par exemple distantes deux à deux de moins de 20 um, de préférence distantes deux à deux de moins de 10 ym, de préférence distantes deux à deux de moins de 5 ym, ce qui serait difficile voire impossible à obtenir si les plages conductrices PI et P3 étaient formées lors de la première étape d'impression, et les plages conductrices P2 et P4 lors de la troisième étape d'impression. En effet, la résolution d'impression des motifs conducteurs lors d'une même étape d'impression est relativement élevée, tandis qu'il peut exister une erreur d'alignement relativement importante entre des motifs conducteurs formés lors d'étapes d'impression différentes.

Ainsi, le mode de réalisation de la figure 10 permet de maximiser la surface conductrice occupée par les plages PI, P2,

P3, P4 dans les zones de connexion du substrat aux puces élémentaires, ce qui permet de faciliter l'étape ultérieure de montage des puces élémentaires sur le substrat de report, en relâchant notamment les contraintes d'alignement des puces par rapport au substrat de report. On notera que le substrat de report décrit en relation avec la figure 10 peut être utilisé non seulement dans un dispositif d'affichage du type décrit en relation avec les figures 3 à 8, dans lequel chaque puce élémentaire du dispositif comprend plusieurs LED réglables individuellement, mais aussi dans un dispositif d'affichage du type décrit en relation avec la figure 1 dans lequel chaque puce élémentaire du dispositif comprend une unique LED.

En outre, bien que l'on ait décrit uniquement des exemples de réalisation dans lesquels chaque puce élémentaire du dispositif d'affichage comprend quatre bornes de connexion à l'extérieur, le substrat de report décrit en relation avec la figure 10 peut être adapté à un dispositif d'affichage dans lequel chaque puce élémentaire comprend un nombre de bornes de connexion à l'extérieur différent de quatre. Ainsi, selon une définition plus générale du mode de réalisation de la figure 10, on prévoit de former des éléments de connexion électrique du substrat de report par impression sur au moins deux niveaux conducteurs successifs, et de former toutes les plages conductrices de connexion du substrat de report aux puces élémentaires du dispositif d'affichage dans le dernier niveau conducteur imprimé, étant entendu que, pour chaque puce élémentaire le nombre de plages conductrices de connexion du substrat de report à la puce est supérieur ou égal à 2, et de préférence supérieur ou égal à 3.

Des modes de réalisation particuliers ont été décrits.

Diverses variantes et modifications apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, les modes de réalisation décrits ne se limitent pas aux exemples de matériaux et/ou de dimensions mentionnés à titre d'exemple dans la présente description.