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Title:
LIFTING STEP DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/023723
Kind Code:
A1
Abstract:
A lifting step device including a set of vertically movable members (1, 2, 3) each having at least two sides defining steps (1a, 2a, 3a) and risers (1b, 2b, 3b), at least one first and one second motor (4, 5) for vertically moving the first and last movable end members (1, 3) in the set, connecting means (6) for engaging the movable members (1, 2, 3) and enabling intermediate members (2) to be moved vertically as the first and last movable members (1, 3) are moved vertically, and means (7) for controlling and synchronising the motors (4, 5). Said connecting means (6) and said control and synchronisation means (7) enable the steps (1a, 1b, 1c) to be placed in alignment on a single essentially horizontal plane to provide a platform which can then be translated up or down between a lowered position and at least one raised position.

Inventors:
BERCON JEAN-YVES (FR)
Application Number:
PCT/FR1995/000131
Publication Date:
August 08, 1996
Filing Date:
February 02, 1995
Export Citation:
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Assignee:
ATITUD (FR)
BERCON JEAN YVES (FR)
International Classes:
B66B9/08; (IPC1-7): B66B9/08
Foreign References:
FR2708258A11995-02-03
DE9107523U11991-08-08
US4457402A1984-07-03
US5234078A1993-08-10
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Claims:
REVENDICATIO-NS
1. Dispositif de marches élévatrices caractérisé en ce qu il comprend un jeu d'au moins trois éléments mobiles ( 1 ,2,3) verticalement présentant chacun au moins deux plans essentiellement perpendiculaires entre eux formant marches ( la. 2a, 3a) et contremarches ( lb. 2b. 3b) ; au moins des premiers moyens ι4) d'entraînement vertical du premier élément mobile d extrémité ( 1 ) dudit jeu d'éléments mobiles et au moins des seconds moyens (5) d'entraînement vertical du dernier élément mobile d'extrémité (3) dudit jeu d'éléments mobiles . des moyens de liaison (6) coopérant avec le premier élément mobile ( 1), le dernier élément mobile (3) et au moins un élément mobile intermédiaire (2) prévu entre ledit premier élément mobile ( 1) et ledit dernier élément mobile (3), lesdits moyens de liaison (6) autorisant le déplacement vertical du ou desdits éléments intermédiaires (2) lors du déplacement vertical dudit premier élément mobile ( 1) et/ou dudit dernier élément mobile (3) ; des moyens de contrôle (7) desdits moyens d'entraînement (4,5), permettant de positionner lesdits éléments mobiles dans au moins deux pos ons stables une première position dans laquelle lesdits éléments mobiles ( 1,2.3) forment un escalier, et une seconde position dans laquelle lesdits éléments mobiles ( 1.2.3) sont alignés dans un seul et même plan essentiellement horizontal, de façon à former ainsi une plateforme (8), lesdits moyens de contrôle ( 7) autorisant la translation verticale de ladite plateforme ainsi formée entre une position basse et au moins une position haute.
2. Dispositif de marches élévatrices selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comprend un bâti (9) installé sur au moins un côté ( 10) dudit jeu d'éléments mobiles ( 1.2.3 ). ledit bâti (9) étant équipé d'une première crémaillère verticale ( 1 1) et d'une seconde crémaillère vemcaie 1 12) et en ce que ledit Dremier élément mobile ( 1 ) est pourvu d'un premier pignon ( 13) et ledit dernier élément mooile (.
3. ) est quipé d'un deuxième pignon ( 14). lesdits premiers moyens d'entraînement ι 4 > permettant l'entraînement dudit premier pignon ( 1.
4. ) et dudit premier élément mobile ( l ) le long de ladite première crémaillère verticale ( 1 1 ) et lesdits seconds moyens d'entraînement ( 5) permettant l'entrainement dudit deuxième pignon ( 14) et dudit dernier élément mobile (3) le long de ladite seconde crémaillère vemcaie ( 12).
5. 3 Dispositif de marches élévatrices selon l'une clés revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que ledit bâti (9) présente des glissières verticales 1 15.16, 17, 18) et en ce que lesdits éléments mooiles ( 1.2,3) sont munis chacun d'un chariot latéral ( 19,20.21 ) présentant des galets (22) et des contregalets (22a) autorisant le déplacement desdits chariots ( 19,20,21) le long desdites glissières ( 15,16, 17,18).
6. Dispositif de marches élévatrices selon la revendication 3 caractérisé en ce que lesdits chariots ( 19.20.21) présentent chacun un premier jeu de quatre galets (22) coopérant avec quatre contregalets (22a), deux desdits galets ι 2) étant fixés essentielle ment dans la partie supérieure de chacun desdits chariots ( 19,20,21) et deux desdits galets (22) étant fixés essentiellement dans la partie inférieure de chacun desdits chariots ( 19,20,21 ), les galets (22) fixés dans la partie supérieure desdits chariots ( 19,20,21) coopérant avec la face externe (24) desdites glissières et les galets fixés dans la partie inférieure desdits chariots ( 19,20,21) coopérant avec la face interne (23) desdites glissières.
7. Dispositif Je marches élévatrices selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison sont constitues d'une bielle (6) reliant lesdits éléments mobiles ( 1,2,3), ladite bielle (6) étant montée en rotation sur un axe solidaire (25) dudit élément mobile intermédiaire ( 2) et étant pourvue de trous oblongs (26) coopérant avec des roues (27) montées en rotation sur les autres éléments mobiles ( 1 ,3 ).
8. Dispositif de marches élévatrices selon la revendication 1 à 5 caractérisé en ce que ledit premier élément mobile ( l ) comprend une lèvre antichute (29) sensiblement plaqu e contre la contremarene ( lb) dudit premier élément mobile dans ladite première position, et coopérant avec un troisième moteur 128) permettant de la relever dans ladite seconde position.
9. Dispositif de marches élévatrices selon la endιcαtιon 1 à 6 caractérisé en ce qu'il comprend un oras de contrainte et de horizontal 130) solidaire dudit demiei élément moDile ( 3 ) et s'étendant jusqu'au du premier élément mobile ( 11. et en ce que ledit premier élément moDile ( 1 ) est muni de moyens de ( 1 ) avec ledit bras de contrainte ( 30), de taçon α solidariser lesαits éléments mobiles ( 1.2.3 ) dans ladite seconde position.
10. Dispositif selon 1 une des revendications 2 à 7 caractérisé en ce que lesdits premier et deuxième pignons ( 13, 14) sont montes dans la partie inférieure des chariots ( 19,21 ) du premier 1 1 ) et du dernier ι 3) éléments mobiles, lesdits chariots ( 19.21 ) étant munis dans leur partie supérieure d'un pignon lou ( 13a.14a). chacun desdits pignons fous coopérant avec l'une desdites crémaillères ( 11.12).
11. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 8 caractérisé en ce lesdits chariots ( 19.20.21 ) sont munis d'un second jeu ue galets (33) coopérant avec les faces latérales des glissières de façon à empêcher l'inclinaison desdits marches ( la.lb.lc ).
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications l à 9 caractérisé en ce qu'il comprend au moins un second jeu d'éléments mobiles susceptible de prendre également au moins deux positions stables, correspondant respectivement à la formation d'un escalier et d'une plateforme, et en ce que la position basse de ladite plateforme dudit second jeu est dans le même plan horizontal que la position haute de la plateforme du premier jeu d'éléments mobiles ( 1,2,3).
Description:
Dispositif de marches élévatrices.

Le domaine de l'invention est celui du franchissement des ruptures de niveau, par exemple à l'extérieur ou à l'intérieur des bâtiments. L'invention concerne notamment, mais non exclusivement, le domaine des appareillages destinés aux personnes à mobilité réduite afin de leur permettre de franchir une rupture de niveau correspondant à une ou plusieurs marches.

Les personnes à mobilité réduite et, plus particulièrement celles se déplaçant en fauteuil roulant, se heurtent souvent à l'impossibilité de gravir un escalier, même d'un nombre de marches réduit. Ce problème survient à l'extérieur du domicile (notamment dans les bâtiments publics, hôpitaux, maisons de retraite,...) mais aussi au domiciie même, pour gravir, par exemple, le perron d'entrée ou encore l'escalier menant à l'étage supérieur de l'habitation. Ce problème peut se rencontrer aussi bien à l'extérieur du domicile (perron), qu'à l'intérieur (rupture de niveau entre deux étages ou demi-étages, par exemple). Un problème identique est rencontré dans le monde industriel, par exemple dans les usines ou les entrepôts, lorque l'on utilise des chariots de transport ou des appareils similaires.

Il existe différents appareils permettant d'apporter une solution à ce problème. Outre les ascenseurs, ou élévateurs, qui peuvent être installés dès lors qu'un espace suffisant pour ce faire est disponible, on connaît également dans l'état de la technique des plate-formes élévatrices coopérant avec un rail de guidage installé le long d'un escalier et permettant de transférer un fauteuil roulant, du bas de l'escalier au haut de celui-ci, et inversement. Toutefois de tels dispositifs sont peu adaptés aux conditions extérieures, ce qui les rend difficilement utilisables pour équiper les escaliers extérieurs tels que les perrons. Par ailleurs, ils sont encombrants, et ne peuvent donc pas être installés partout. Par exemple, dans les villes, l'espace entre le trottoir (sur lequel le dispositif ne doit bien sûr pas empiéter) et le perron est souvent insuffisant pour installer les dispositifs de type connu.

De plus, ces dispositifs doivent généralement cohabiter avec des escaliers, pour permettre le passage des personnes valides, ce qui double pratiquement l'espace nécessaire. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'état de la

technique.

Notamment, un objectif de la présente invention est de fournir un dispositif élévateur, destiné notamment aux personnes à mobilité réduite, afin de leur permettre de franchir une rupture de niveau correspondant à un escalier de quelques marches, tel qu'un perron.

Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif, qui permette le franchissement d'une rupture de niveau d'une part par des personnes valides, de façon "transparente" pour celles-ci, et d'autre part par des personnes à mobilité réduite, ou encore par tout type de chariot de transport. Un autre objectif de l'invention est de proposer un tel dispositif dont l'encom¬ brement général est limité.

Encore un autre objectif de l'invention est de divulguer un tel dispositif pouvant être installé à faible coût et nécessitant peu de travaux de maçonnerie pour ce faire.

L'invention concerne un dispositif de marches élévatrices caractérisé en ce qu'il comprend : un jeu d'au moins trois éléments mobiles verticalement présentant chacun au moins deux plans essentiellement perpendiculaires entre eux formant marches et contremarches ; au moins des premiers moyens d'entraînement vertical du premier élément mobile d'extrémité dudit jeu d'éléments mobiles et au moins des seconds moyens d'entraînement vertical du dernier élément mobile d'extrémité dudit jeu d'éléments mobiles ; des moyens de liaison coopérant avec le premier élément mobile, le dernier élément mobile et au moins un élément mobile intermédiaire prévu entre ledit premier élément mobile et ledit dernier élément mobile, lesdits moyens de liaison autorisant le déplacement vertical du ou desdits éléments intermédiaires lors du déplacement vertical dudit premier élément mobile et/ou dudit dernier élément mobile ; des moyens de contrôle desdits moyens d'entraînement, permettant de positionner lesdits éléments mobiles dans au moins deux positions stables :

une première position dans laquelle lesdits éléments mobiles forment un escalier, et une seconde position dans laquelle lesdits éléments mobiles sont alignés dans un seul et même plan essentiellement horizontal, de façon à former ainsi une plate-forme, lesdits moyens de contrôle autorisant la translation verticale de ladite plate-forme ainsi formée entre une position basse et au moins une position haute.

Un tel dispositif peut être notamment installé pour remplacer le perron d'accès à une habitation et permettre à une personne à mobilité réduite arrivant au bas ou en haut de ce perron de gravir et de descendre celui-ci. Il permet également le passage à une personne valide, sous la forme d'un escalier classique.

Ainsi, l'invention permet l'accès aux personnes à mobilité réduite dans un encombrement sensiblement équivalent à celui d'un escalier, tout en offrant alternativement les fonctions d'un escalier. En d'autres termes, l'invention concerne un escalier convertible en plateforme pour le transfert d'un fauteuil roulant.

A cet effet, le dispositif de marches élévatrices selon l'invention peut prendre au moins trois positions :

- une première position dans laquelle les élément mobiles sont disposés de façon à former un escalier de quelques marches ;

- un position basse dans laquelle les marches dudit dispositif sont ramenées dans un même plan horizontal formant une plate-forme, ledit plan horizontal étant dans le même plan que le sol et permettant ainsi à la personne à mobilité réduite, éventuellement en fauteuil roulant, de monter sur ladite plate-forme ; et, - une position haute dans laquelle ladite plate-forme est amenée au niveau du sol de l'étage de façon à permettre à la personne à mobilité réduite d'accéder à cet étage.

Le passage de l'une à l'autre de ces trois positions est assuré par les moyens d'entraînement (moteurs, vérins,...) qui équipent les éléments mobiles d'extrémité et par les moyens de liaison qui transmettent l'action des moteurs à l'élément intermédiaire ou aux

éléments intermédiaires.

Dans un mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprend un ou deux éléments intermédiaires.

Préférentiellement. le dispositif comprend un bâti installé sur au moins un côté dudit jeu d'éléments mobiles, ledit bâti étant équipé d'une première crémaillère veπicale et d'une seconde crémaillère verticale et ledit premier élément mobile est pour u d'un premier pignon et ledit dernier élément mobile est équipé d'un deuxième pignon, lesdits premiers moyens d'entraînement permettant l'entraînement dudit premier pignon et dudit premier élément mobile le long de ladite première crémaillère veπicale et lesdits seconds moyens d'entraîn- ement permettant l'entraînement dudit deuxième pignon et dudit dernier élément mobile le long de ladite seconde crémaillère verticale.

Le bâti est avantageusement prévu sur un seul côté des éléments mobiles de façon à ne pas alourdir la réalisation du dispositif et, principalement, à réduire son encombrement.

On pourra toutefois prévoir de munir le dispositif d'un bâti sur chaque côté des éléments mobiles, chacun desdits bâtis supportant deux crémaillères coopérant chacune avec un pignon, sans sortir du cadre de l'invention.

Préférentiellement, ledit bâti présente des glissières verticales et lesdits éléments mobiles sont munis chacun d'un chariot latéral présentant des galets et des contre-galets autorisant le déplacement desdits chariots le long desdites glissières. Egalement préférentiellement, lesdits chariots présentent chacun un jeu de quatre galets coopérant avec quatre contre- galets, deux desdits galets étant fixés essentiellement dans la partie supérieure de chacun desdits chariots et deux desdits galets étant fixés essentielle¬ ment dans la partie inférieure de chacun desdits chariots, les galets fixés dans la partie supérieure desdits chariots coopérant avec la face externe desdites glissières et les galets fixés dans la partie inférieure desdits chariots coopérant avec la face interne desdites glissières.

Avantageusement, lesdits galets sont en acier et lesdits contre-galets sont en matériau plastique ou en acier. De tels galets permettent d'empêcher toute inclinaison des éléments mobiles formant les marches dans un sens perpendiculaire à l'axe de montée des marches. Ceci est particulièrment utile lorsque le bâti ne supporte les éléments mobiles que

sur un seul côté.

Préférentiellement. lesdits moyens de liaison des éléments mobiles entre eux s-ont consitués d'une bieile reliant lesdits chariots, ladite bielle étant montée en rotation sur un axe solidaire du chariot dudit élément mobile intermédiaire et étant pourvue de trous oblongs coopérant avec des roues montées en rotation sur les autres éléments mobiles.

Selon une variante de réalisation de l'invention, ledit premier élément mobile comprend une lèvre anti-chute sensiblement plaquée contre la contremarche dudit premier élément mobile dans ladite première position, et coopérant avec un troisième moteur permettant de la relever dans ladite seconde position. Une telle lèvre anti-chute permet de prévenir tout accident à encontre de la personne se trouvant sur la plate-forme durant l'ascension de celle-ci. En paπiculier, une telle lèvre anti-chute est nécessaire pour le respect des normes de sécurité fixées pour le transfert des personnes à mobilité réduite.

Egalement selon une variante de l'invention, ledit dispositif comprend un bras de contrainte et de verrouillage horizontal solidaire dudit dernier élément mobile et s'étendant jusqu 'audit premier élément mobile, et en ledit premier élément mobile est muni de moyens de verrouillage ledit bras de contrainte, de façon à solidariser lesdits éléments mobiles dans ladite seconde position.

Ce bras de contrainte permet d'une part de solidariser entre les éléments mobiles pour des raisons de sécurité, et d'autre part de garantir un parfait synchronisme des deux moyens d'entraînement, même lorsque ceux-ci ne supportent pas la même charge.

Selon une variante de réalisation de l'invention, lesdits premier et deuxième pignons sont montés dans la partie inférieure des chariots du premier et du dernier éléments mobiles, lesdits chariots étant muni dans leur partie supérieure d'un pignon fou, chacun desdits pignons fous coopérant avec l'une desdites crémaillères.

Les pignons fous ont pour but d'empêcher l'inclinaison des éléments mobiles.

De façon avantageuse, lesdits chariots sont préférentiellement munis d'un second jeu de galets coopérant avec les faces latérales des glissières de façon à empêcher l'inclinaison desdits marches dans le sens de montée de celles-ci.

Enfin, piusieurs dispositifs de ce type peuvent être superposés, en décaiase, par exemple pour permettre le franchissement d'un étage.

L'invention, ainsi que les différents avantages qu'elle présente seront plus facilement compris grâce à la description qui va suivre d'un exemple de réalisation en référence aux dessins dans lesquels :

- les figures 1 à 3 décrivent le mode de fonctionnement du dispositif de marches élévatrices selon l'invention ;

- la figure 4 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention ;

- la figure 5 est une vue de côté du dispositif représenté à la figure 4 ; - la figure 6 est une vue de côté du dispositif selon la figure 4 lorsque la plate-forme est abaissée au niveau du sol ;

- la figure 7 est une vue de côté du dispositif selon la figure 4 lorsque la plate-forme est levée au niveau de l'étage ;

- les figures 8 et 9 illustrent le fonctionnement du dispositif de sécurité empêchant la plate-forme de se désolidariser et garantissant la synchronisation des moyens d'entraînement.

Selon les figures 1, 2 et 3, le dispositif selon l'invention peut être installé pour se substituer à un perron permettant l'accès à un étage 41 à partir du sol 40. Un tel dispositif comprend trois éléments mobiles, encore appelés dans le cadre de l'invention marches élévatrices : un premier élément 1 constituant la première marche à partir du sol, un élément mobile intermédiaire 2 constituant la deuxième marche, et un dernier élément mobile 3 constituant la troisième marche, la quatrième marche étant constituée par le dénivelé entre l'étage 41 et la dernière marche formée par l'élément mobile 3.

Selon la figure 1, les trois éléments mobiles sont représentés dans leur position "escalier" et le dispositif présente l'aspect extérieur général d'un perron classique. Il s'agit, en général, de la position par défaut.

On notera que, bien que le mode de réalisation décrit ne mette en oeuvre qu'un élément mobile intermédiaire 2, le dispositif pourra comprendre plus d'un tel élément intermédiaire.

Selon la figure 2, les trois éléments mobiles 1, 2, 3 sont abaissés au niveau du sol

de façon à former une plate-forme 8 sur laquelle une personne à mobilité réduite, éventuelle¬ ment en fauteuii roulant, peut facilement monter.

La figure 3 représente la plate-forme 8 dans sa position haute au même niveau que l'étage 41. Lors de la montée de la plate-forme 8, constituée par les éléments mobiles 1, 2, 3 placés dans un plan horizontal unique, une lèvre anti-chute 29 constituée d'une plaque parallèle à la contremarche du premier élément mobile 1 se place afin d'éviter toute chute de la personne se trouvant sur la plate-forme 8.

Lors de l'utilisation du dispositif à marches élévatrices, l'utilisateur dispose d'une télécommande à deux canaux. On notera qu'il pourra, dans d'autres modes de réalisation de l'invention disposer d'autres types de commande. La télécommande comprend une com¬ mande "montée" et une commande "descente".

Les signaux émis par la télécommande alimentent un automate programmable qui gère le déroulement des cycles "montée-descente". Ce dernier surveille l'état de 9 détecteurs (3 par moteur, y compris le moteur de de la lèvre anti-chute) et pilote 8 actionneurs (moteurs, verrou et avertisseur sonore).

La procédure est similaire à celle utilisée dans un ascenseur classique. Lorsque l'utilisateur se trouve à l'étage et souhaite descendre au niveau du sol, le cycle "descente" est le suivant :

- impulsion et mantien du poussoir "montée" de la télécommande (appel ascenseur), - montée de la lèvre anti-chute 29,

- montée des éléments mobiles 1, 2, 3 en position haute de façon à former une plate¬ forme 8 au niveau de l'étage 41,

- relâchement du bouton poussoir de la télécommande,

- verrouillage des éléments mobiles, - impulsion et maintien du bouton poussoir "descente" de la télécommande une fois que l'utilisateur est monté sur la plate-forme 8,

- descente de la plate-forme 8,

- déverrouillage et descente de la lèvre anti-chute 29,

- relâchement du bouton poussoir lorsque l'utilisateur est descendu de la plate-

forme.

- impulsion maintenue sur le poussoir "montée" pour permettre le retour des ' éléments mobiles 1, 2, 3 en position "escalier".

Lorsque, inversement, l'utilisateur se trouve au niveau du sol et veut accéder à l'étage, il utilise le bouton "descente" de la télécommande de façon à appeler les éléments mobiles en position "plateforme basse" :

- impulsion et maintien du bouton "descente",

- positionnement de la lèvre anti-chute 29 en position horizontale,

- descente des éléments mobiles 1, 2, 3 pour former une plate-forme 8 au niveau du sol,

- relâchement du bouton "descente" de la télécommande,

- verrouillage des éléments mobiles 1,2.3, Lorsque l'utilisateur est monté sur la plate-forme,

- impulsion et maintien du bouton "montée" de la télécommande, - montée de la plate-forme 8 juqu'au niveau de l'étage 41,

- relâchement du bouton,

- impulsion et maintien du bouton "descente",

- déverrouillage des éléments mobiles 1, 2, 3,

- descente en position "escalier" des éléments mobiles 1, 2, 3, - rétraction de la lèvre anti-chute 29.

Chaque cycle "montée" et "descente" est divisé en trois phases :

- formation de la plate-forme et accès sur celle-ci,

- changement de niveau puis dégagement,

- retour des éléments "escalier". Pour les personnes ayant des difficultés à maintenir une impulsion (par exemple les personnes tétraplégiques), le déroulement de chaque phase peut être ordonné par une simple impulsion mémorisée.

En référence à la figure 4, le disposititf de marches élévatrices selon l'invention est montré plus en détail en perspective.

Selon cette figure, on peut voir que chaque élément mobile 1 , 2, 3 est constitué de trois plaques disposées à angle droit les unes des autres.

Pour chacun des éléments mobiles, deux de ces plaques (la et lb, 2a et 2b, 3a et 3b) forment respectivement les marches et les contre-marches du dispositif. Ces éléments mobiles sont solidarisés à un bâti latéral 9 sur un seul de leur côté 10.

Comme il a déjà été mentionné précédemment, on pourra également envisager de prévoir un bâti de part et d'autre des éléments mobiles et non sur un seul côté. Toutefois, l'utilisation d'un bâti sur un seul côté permet d'alléger considérablement la structure de l'ensemble et donc de nécessiter une maçonnerie d'implantation du dispositif plus discrète. Ceci est particulièrement utile, lorsque l'escalier ou le perron à équiper est étroit.

Le premier élément mobile 1 et le troisième élément mobile 3 sont chacun pourvu d'un moteur (motoréducteur) 4, 5 autorisant leur déplacement vertical le long du bâti 9. A cet effet, les éléments mobiles 1, 2, 3 sont fixés à des chariots 19, 20, 21 coulissant sur des glissières 15, 16, 17, 18 formant des parties du bâti 9. Les chariots 19, 20,21 roulent sur les glissières 15, 16, 17, 18 grâce à des jeux de galets et de contre-galets 22a. Les galets 22 roulent sur la face externe des glissières et les contre-galets 22a roulent sur la face interne de celle-ci.

Les moteurs 4 et 5 peuvent être remplacés par tout moyen d'entraînement adéquat, tels que des vérins latéraux. Le plan lb du premier élément mobile 1 est conçu de façon à pouvoir former une lèvre anti-chute grâce à un moteur prévu sous l'élément mobile 1 et permettant de relever le plan lb grâce à une came et à un levier 34.

Des moyens de commande et de synchronisation 7 sont prévus de façon à permettre le déplacement vertical des éléments mobiles 1, 2, 3, dans un seul et même plan horizontal de façon à former une plate-forme.

En référence à la figure 5, les chariots 19, 20, 21 présentent chacun un jeu de quatre galets 22-22 et de quatre contre- alets 22a. Les deux galets 22 situés dans la partie supérieure de chaque chariot roulent sur la face externe des glissières 15, 16, 17, 18 du bâti 9 ; alors que les contre-galets (non représentés) correspondant roulent sur la face interne de ces glissières.

Inversement, les galets situés dans la partie inférieure des chariots 19, 20, 2 roulent sur la face interne des glissières 15, 16, 17, 18 alors que les contre-galets .22 correspondant roulent sur la face externe de celle-ci. Les galets 22 qui supportent les effort principaux pour empêcher une inclinaison desdits éléments mobiles 1 , 2, 3 dans un sen perpendiculaire à l'axe de "montée" des marches sont formés en acier alors que les contre galets sont formés dans un matériaux plastique.

Les moteurs 4 et 5 équipant respectivement le premier élément mobile 1 et troisième élément mobile 3 permettent la montée des chariots 19 et 21 le long de crémaillère latérales 12 et 1 1 fixées au bâti par l'intermédiaire de pignons 14a, 13a. Des pignons fous 1 et 13 sont entraînés en rotation lors de l'ascension et de la descente des chariots 19 et 21.

Une bielle 6, montée en rotation sur un axe 25 prévu sur le deuxième éléme mobile 2, relie les 3 éléments mobiles entre eux. De façon à permettre le positionnement d ces trois éléments mobiles pour former la plate-forme. Cette bielle 6 est munie à chacune d ses extrémités de trous oblongs 26 dans lesquels roulent des roues 27 fixées aux élément mobiles 1 et 3.

Selon la figure 6, les moteurs 4 et 5 ont été actionnés de façon à ce que les élémen mobiles 1, 2, 3 forment une plate-forme essentiellement au niveau du sol. Ces moteurs 4, ont permis la descente des chariots 19, 20, 21 le long des crémaillières 1 1, 12 et d glissières 15, 16, 17,18 entraînant les éléments mobiles 1,2, 3. La bielle 6 a permi d'entraîner le positionnement de l'élément mobile 2 par rotation autour de l'axe 25, les roue

27 des éléments mobiles 1, 3 se déplaçant dans les trous oblongs 26.

En référence à la figure 7, les moteurs 4 et 5 ont été actionnés de façon à amener plate-forme constituée par les éléments mobiles 1, 2, 3 au niveau de l'étage. Au cours de cet ascension, les chariots 19, 20, 21 se sont déplacés sous l'effet des moteurs 4, 5 le long d crémaillières 11 et 12 et des glissières 15, 16, 17, 18.

Avant le début de cette ascension le levier 34 a été actionné de façon à permettre relèvement de la lèvre anti-chute 29 grâce à la came 35.

Les figures 8 et 9 représentent schématiquement, le mode de fonctionnement dispositif de sécurité dont est équipé le mode de réalisation du dispositif de march

élévatrices ici décrit.

Un bras de contrainte 30 est fixé à la marche 3, par exemple par scudure.

Lorsque la piate-fcrme 3 formée par les éléments mobiles 1 , 2, 3 est formée, le bras de contrainte 30 repose sur l'ensemble des 3 éléments. Un électro-aimant 32 est alors automatiquement actionné de façon à enclencher des moyens de verrouillage 31 dans le bras de contrainte 30.

De cette façon, la désolidarisation indésirable des éléments de la plate-forme (pouvant être causée par exemple par les rupture d'un arbre de réducteur) est empêchée lors de la montée ou de la descente de l'utilisateur sur la plate-forme. Par ailleurs, la synchronisa- tion des moteurs lors du déplacement d la plateforme.

Plusieurs perfectionnements peuvent être ajoutés à ce dispositif, pour en améliorer le confort et/ou la sécurité. Ainsi, un joint, ou un balai, peut être placé entre chaque élément mobile, pour éviter qu'un objet ne passe entre deux de ces éléments. On peut également prévoir un rideau à enroulement automatique, se déroulant lors de la montée ce la plateforme et empêchant l'accès sous celle-ci.

Le mode de réalisation ici décrit n'a pas pour objet de réduire la portée de celle-ci.

En particulier, le dispositif peut comprendre plus d'une marche élévatrice intermédiaire, de façon à former un dispositif présentant plus de trois marches. Des dispositifs à deux éléments intermédiaires sont notamment prévus. Cela permet de faire varier la course de la plateforme et sa surface, en fonction des besoins.

II est à noter que l'invention permet une très grande adaptabilité de ces dimensions, par simple réglage des courses des moteurs, à partir d'éléments mobiles standards.

Par ailleurs, plusieurs ensembles (à trois ou quatre marches élévatrices) peuvent être associés pour franchir des hauteurs importantes. Ils peuvent notamment être installés de façon que, dans la position "escalier", ils forment un escalier unique, et que dans la position

"plateforme", la position haute de la première plateforme permette l'accès à la seconde plateforme en position basse.

L'invention ne se limite pas non plus au domaine du franchissement des ruptures par les personnes à mobilité réduite. En effet, elle peut trouver de nombreuses autres

applications, par exemple dans l'industrie (usines, entrepôts....), les bâtiments publics.