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Title:
LIFTING TAIL GATE RETRACTABLE UNDER THE FLOOR OF A MOTOR VEHICLE OR THE LIKE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/066381
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a system for retracting under a vehicle floor (1) a lifting tail gate (2) comprising a platform (3) which is displaced vertically from the floor 81) to the ground by at least two arms (4, 5) oscillating about fixed pivots (6, 6') in a deformable parallelogram whereof one of the arms (4) is driven about its fixed pivot (6) by an actuator (7). The invention is characterised in that the pivots (6, 6'), the actuator (7) and the control and safety members are mounted on a carriage (15) capable of moving beneath the floor (1), parallel thereto, from a position wherein the tail gate (2) is retracted to a position wherein it can move vertically, and the actuator (7) is secured to the carriage (15) so that its rod (14) moves parallel to the floor (1) and along a direction displacing the carriage (15).

Inventors:
BOURGEOIS ALAIN (IE)
Application Number:
PCT/FR2001/000647
Publication Date:
September 13, 2001
Filing Date:
March 06, 2001
Export Citation:
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Assignee:
BOURGEOIS ALAIN (IE)
International Classes:
B60P1/44; (IPC1-7): B60P1/44
Foreign References:
EP0629524A11994-12-21
DE4443178C11996-03-28
US2899089A1959-08-11
NL1008208C21999-08-06
US4187766A1980-02-12
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 008, no. 234 (M - 334) 26 October 1984 (1984-10-26)
Attorney, Agent or Firm:
Guiu, Claude (rue Paul Thénard Dijon, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Système d'escamotage sous le plancher (1) d'un véhicule ou analogue, d'un hayon élévateur (2) comportant une plate. forme (3) dont le déplacement vertical depuis le niveau du plancher (1) jusqu'au sol est obtenu par un mécanisme de levage comprenant au moins deux bras (4,5) oscillants en parallèle autour de pivots fixes (6,7) suivant un parallélogramme déformable dont l'un des bras (4), dit bras moteur, est entraîné à rotation autour de son pivot fixe (6) par un vérin (7), les pivots fixes (6,6') des bras oscillant (4,5), le vérin d'entraînement (7) et les organes de commande et de sécurité étant montés sur un chariot (15) capable de se déplacer sous le plancher (1), parallèlement à celui. ci, grâce à des éléments de guidage et d'entraînement manuels ou automatiques connus en soi depuis une position intérieure où le hayon élévateur (2) est escamoté jusqu'à une position où il peut se mouvoir verticalement, caractérisé en ce que le vérin (7) est solidarisé de façon rigide au chariot (15) de telle sorte que sa tige (14) se déplace parallèlement au plancher (1) et suivant la direction du déplacement du chariot (15).
2. Système d'escamotage d'un hayon élévateur (2) selon la revendication 1 caractérisé en ce que la tige (14) du vérin (7) sort du mme côté que les bras (4,5) de levage de la plate. forme (3), suivant un axe verticalement décalé du pivot d'articulation (6) du bras moteur (4) couplé à une manivelle d'entraînement (11) qui est reliée à l'extrémité de la tige (14) du vérin (7) par une biellette intermédiaire de poussée (12') assurant la transformation du mouvement linéaire de la tige (14) en un mouvement oscillatoire des bras (4,5) autour de leurs pivots (6,6').
3. Système d'escamotage d'un hayon élévateur (2) selon la revendication 1 caractérisé en ce que la tige (14) du vérin (7) sort à l'opposé des bras (4,5) de levage de la plate. forme (3) suivant un axe verticalement décalé du pivot d'articulation (6) du bras moteur (4) couplé à une manivelle d'entraînement (11) qui est reliée à l'extrémité de la tige (14) par une bielle intermédiaire de tirage (12) transformant le mouvement de la tige (14) en mouvement oscillant des bras (4,5) autour de leurs pivots (6,6').
4. Système d'escamotage d'un hayon élévateur (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que des moyens de verrouillage autonomes sont associés au mécanisme de relevage pour que les bras oscillants (4,5) restent obligatoirement en position horizontale, c'est. à. dire en position d'encombrement vertical minimal, pendant les déplacements internes du chariot (15) et lorsque le hayon élévateur (2) est en position de repos escamoté.
5. Système d'escamotage d'un hayon élévateur (2) selon la revendication 4 caractérisé en ce que les moyens de verrouillage consistent en un loquet (21) articulé sur le chariot (15) contre lequel vient en butée (25) la tige (14) du vérin (7) en position où les bras (4,5) sont horizontaux, pendant le déplacement du chariot (15) et lorsqu'il est en position escamotée de repos, et des moyens de relâchement du loquet (21) intervenant automatiquement lorsque le hayon élévateur (2) est en position sortie de travail.
6. Système d'escamotage d'un hayon élévateur (2) selon la revendication 5 caractérisé en ce que les moyens de relâchement du loquet (21) consistent en une pièce (22) articulée sur le chariot et couplée au loquet (21) de telle sorte qu'en coopérant avec une came (23) fixée sous le plancher (1) dès que le hayon élévateur (2) est en position de travail, c'est. à. dire hors du plancher (1), le loquet (21) soit dégagé de la tige (14) du vérin (7) qui est alors libre de se mouvoir pour actionner l'élévateur.
7. Système d'escamotage d'un hayon élévateur (2) selon la revendication 6 caractérisé en ce que la pièce articulée (22) est un ressort de torsion à deux branches (24) s'étendant de part et d'autre d'une spire centrale monté sur l'axe d'articulation du loquet (21), dont une branche (24a) est solidaire et prend appui sous ledit loquet (21) et l'autre branche (24b) est conformée pour prendre appui sur la came (23).
8. Système d'escamotage d'un hayon élévateur (2) selon l'une quelconque des revendications 3 à 7 caractérise en ce qu'une butée réglable (16) est montée sur le culot (71) du vérin (7) pour limiter dans le mouvement de montée de la plate. forme (3) la course de la manivelle (11) dont la tte (13) vient au contact de ladite butée (16) qui est pré. réglée pour que la plate. forme (3) ne dépasse pas le plancher (1).
9. Système d'escamotage d'un hayon élévateur (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le corps du vérin (7) est solidarisé à la paroi métallique verticale du chariot (15) par soudage.
10. Système d'escamotage d'un hayon élévateur (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le ou les vérins (7) est (sont) constitué (s) d'une part pour le corps, de deux cylindres concentriques (26,27) dont l'un (26) a une épaisseur permettant le soudage et comprenant intérieurement au moins deux gorges circulaires (28,29) et identiques pour recevoir des bagues (30) en matériau à faible coefficient de frottement, suffisamment espacées pour assurer le guidage de la tige (14) et au moins une troisième gorge (31) pour recevoir un segment d'étanchéité (32), et l'autre cylindre (27), de mme diamètre interne et soudé au premier (26) dans son prolongement, a une épaisseur moindre mais suffisante pour former la chambre du vérin (7) qui est fermée à son extrémité par un culot métallique (71) rapporté soudé et apte à recevoir la butée (16) qui vient se visser dans son épaisseur et d'autre part pour la tige (14), d'un simple barreau de métal venant coulisser juste dans lesdites bagues (30) et muni à son extrémité externe d'un organe de liaison (33) et de coopération éventuelle avec le loquet (21).
Description:
HAYON ELEVATEUR ESCAMOTABLE SOUS LE PLANCHER D'UN VEHICULE OU ANALOGUE L'invention concerne un système d'escamotage sous le plancher d'un véhicule ou analogue, d'un hayon élévateur comportant une plate-forme de levage dont le déplacement vertical depuis le niveau du plancher jusqu'au sol et inversement est, obtenu par un mécanisme de levage du type à parallélogramme déformable.

On connaît depuis longtemps des hayons élévateurs, équipant notamment des véhicules automobiles et plus spécialement des véhicules destinés aux personnes handicapées. La plupart de ces hayons élévateurs sont installés dans la partie arrière du véhicule pour en faciliter l'accès aux personnes sur fauteuil roulant soit par une porte latérale, soit plus généralement par la porte arrière du véhicule.

De nombreuses solutions ont déjà été décrites pour proposer des dispositifs élévateurs conçus sur la base d'une plate-forme pouvant tre déplacée depuis le plancher du véhicule jusqu'au sol et vice et versa, par le moyen de bras oscillants montés en parallélogramme déformable et actionnés par un ou plusieurs vérins hydrauliques. A cet égard, une solution particulièrement avantageuse a déjà été proposée dans le brevet européen publié sous le numéro EP-0.119.914 par le mme inventeur. Ce type de hayon permettant de relever automatiquement la plate-forme du hayon est constitué par au moins un parallélogramme déformable sous l'action de moyens moteurs, le bras du parallélogramme destiné à supporter la plate-forme élévatrice se prolongeant au-delà de son point d'articulation au bras adjacent inférieur définissant ainsi un prolongement dont l'extrémité libre est articulée à ladite plate-forme élévatrice, de telle manière qu'en coopération avec une bielle fixe, cette plate-forme puisse se relever en fin de course et dégager ainsi la portière du véhicule qui peut alors tre refermée.

Ce type de hayon élévateur pour véhicule, mme très

simplifié, est nécessairement très encombrant et occupe quoi qu'il arrive une partie non négligeable du volume intérieur du véhicule.

Pour palier cet inconvénient, il a déjà été proposé de disposer des systèmes élévateurs sous le plancher d'un véhicule, permettant une fois le système replié, de conserver le volume interne du mme véhicule ; toutefois, de telles solutions sont toujours limitées à la garde au sol du véhicule à équiper, dans la mesure où les élévateurs automatiques présentaient jusqu'ici des encombrements en hauteur souvent très importants.

C'est le cas, par exemple, du brevet européen EP- 0.629.524 décrivant un dispositif élévateur monté sur un véhicule pour transporter une personne à mobilité réduite.

Ce dispositif élévateur comporte un chariot apte à coulisser dans une structure de support positionnée sous le plancher d'un véhicule et une plate-forme de levage articulée au chariot par un parallélogramme déformable comprenant des bras latéraux inférieurs et des bras latéraux supérieurs solidaires du chariot par des liaisons à pivot de manière à fonctionner entre une position élevée et une position abaissée. La plate-forme externe de levage est amenée depuis sa position abaissée jusqu'à sa position élevée ou inversement grâce à un vérin dont l'extrémité du piston est montée en pivot sur une traverse reliant les bras latéraux supérieurs de la plate-forme de levage et dont le cylindre est monté en pivot sur une traverse reliant les barres latérales du chariot. Ainsi, lorsque le vérin est actionné, ce dernier pivote autour de ses pivots respectifs afin d'amener la plate-forme extrme de levage depuis sa position élevée jusqu'à sa position abaissée ou inversement.

Ce type de hayon élévateur pour véhicule nécessite un vérin de forte puissance nécessairement encombrant, le pivotement dudit vérin autour de ses pivots respectifs ayant pour conséquence d'accroître encore l'encombrement en hauteur du chariot, ce qui limite la garde au sol du véhicule à équiper.

La présente invention a pour objet principal de proposer un système d'escamotage sous le plancher d'un véhicule et notamment d'un véhicule destiné aux personnes handicapées, d'un hayon élévateur de très faible encombrement lorsqu'il est en position de repos escamoté sous le plancher. A cet effet et selon l'invention, il est prévu d'utiliser un hayon élévateur du mme type que celui décrit dans le brevet européen déjà cité qui est particulièrement économique en ce qu'il comporte une plate- forme dont le déplacement vertical depuis le niveau du sol jusqu'au plancher est obtenu par un mécanisme de levage comprenant au moins deux bras oscillants en parallèle autour de pivots fixes suivant un parallélogramme déformable dont l'un des bras, dit bras moteur, est entraîné à rotation autour de son pivot fixe par un vérin, lui-mme alimenté par un fluide sous pression provenant d'une centrale autonome, les pivots fixes desdits bras oscillants, le ou les vérins d'entraînement ainsi que les organes de commande et de sécurité de l'ensemble étant montés sur un chariot capable de se déplacer sous le plancher, parallèlement à celui-ci, grâce à des éléments de guidage et d'entraînement manuels ou automatiques connus en soi (rail de guidage et entraînement par pignon et chaîne sans fin par exemple), depuis une position intérieure, dite de repos, où le hayon élévateur est escamoté jusqu'à une position, dite de travail, où il peut se déployer verticalement ; le système d'escamotage conforme à l'invention est remarquable en ce que le où les vérins sont rigidement solidarisés audit chariot, de telle manière que sa tige puisse se déplacer parallèlement au plancher et suivant la direction du déplacement du mme chariot.

Il est ainsi facile de comprendre que pour occuper un volume minimal sous le plancher, il est nécessaire de mettre le mécanisme de relevage de la plate-forme de telle manière que les bras oscillants soient en position horizontale parallèle au plancher du véhicule, c'est-à-dire parallèles à la direction d'avancement dudit chariot. En général, ces hayons élévateurs sous plancher sont disposés

dans des coffres fermés en vue de leur protection notamment lors de la circulation des véhicules. Or, pour un bon fonctionnement du chariot permettant de sortir ou d'escamoter le hayon élévateur, il est essentiel que la plate-forme notamment, ne vienne pas frotter avec la partie inférieure du coffret de protection ; ce serait par exemple le cas lorsque le vérin de commande présente une légère fuite, par exemple après un temps prolongé de stockage à l'arrt, ce qui aurait pour effet de faire basculer vers le bas le mécanisme de relevage et d'entraîner un frottement de la plate-forme sur le bas du coffret qui pourrait définitivement bloquer le système de sortie du chariot.

Un autre objet de l'invention consiste donc à proposer une solution de verrouillage automatique et indépendant de l'alimentation du vérin de manière à éviter de tels frottements de la plate-forme en cas de fuite du vérin. A cet égard, le système d'escamotage du hayon élévateur selon l'invention est remarquable en ce qu'il comprend des moyens de verrouillage consistant en un loquet articulé sur le chariot contre lequel vient en butée la tige du vérin lorsqu'elle est en position où les bras sont horizontaux, pendant le déplacement du chariot et lorsque celui-ci est en position escamotée de repos ; des moyens de relâchement du loquet sont automatiquement mis en oeuvre lorsque le hayon élévateur arrive en position sortie de travail.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront mieux de la description qui va tre donnée ci-après de plusieurs variantes d'exécution de systèmes d'escamotage de hayons élévateurs conformes à l'invention et donnés ci- après à titre d'exemples non limitatifs en référence aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1 est une représentation en élévation d'une coupe longitudinale dans le plan vertical du hayon élévateur conforme à l'invention en position de repos, escamoté sous le plancher, -la figure 2 est une représentation en coupe partielle du dispositif représenté en figure 1, lorsqu'il

est en position de travail c'est-à-dire élévateur sorti mais en position mécaniquement verrouillé, -la figure 3 est une représentation identique à la figure 2 en position intermédiaire de fonctionnement permettant de libérer le dispositif automatique de verrouillage, -la figure 4 est une représentation en coupe longitudinale suivant le plan de symétrie verticale du vérin équipant le dispositif représenté aux figures précédentes, -les figures 5 à 7 sont une représentation schématique d'une première variante d'entraînement d'un bras oscillant moteur grâce à une biellette intermédiaire de poussée reliant la tige du vérin à la manivelle d'entraînement, dans trois positions de la plate-forme, à l'horizontale (figure 5), au sol (figure 6), au raz du plancher (figure 7), -les figures 8 à 9 sont des représentations schématiques d'une deuxième variante de l'invention montrant le couplage entre la tige du vérin monté inversé et la tte de manivelle d'entraînement d'un bras oscillant dans trois positions de la plate-forme, au sol (figure 8), au raz du plancher (figure 9) et à l'horizontale (figure 10).

En référence aux figures 1,2 et 3, le système d'escamotage sous le plancher 1 d'un véhicule (non représenté sur les figures) d'un hayon élévateur 2, monté sous une forme schématique sur la figure 1, comporte pour l'essentiel une plate-forme 3 dont le déplacement vertical depuis le niveau du plancher 1 jusqu'au sol est obtenu par un mécanisme de levage comprenant au moins deux bras 4,5 oscillant en parallèle autour de pivots fixes 6,6'suivant un parallélogramme déformable dont l'un des bras, dit bras moteur 4, est entraîné à rotation autour de son pivot fixe 6 par un vérin 7. A l'autre extrémité des bras 4,5, c'est-à-dire à l'opposé de leurs articulations par les pivots fixes 6,6', des pivots mobiles 8,8'viennent se fixer sur une chape 10 supportant en partie inférieure et

vers l'avant par rapport aux bras oscillant 4,5, la plate- forme 3 permettant, par déformation du parallélogramme formé par les deux bras oscillant 4,5, la chape 10 et les articulations formées par les pivots 8,8, de relever ou d'abaisser la plate-forme 3 dans un plan vertical, tout en conservant une position horizontale, ce qui permet en définitive de déplacer un objet ou une personne sur la plate-forme 3 entre deux niveaux, par exemple entre le sol et le plancher d'un véhicule pour y entrer ou inversement.

Le mécanisme d'entraînement en rotation du bras moteur 4 autour de son pivot 6 est obtenu au moyen d'une manivelle 11 avantageusement perpendiculaire au bras moteur 4 procurant le couple d'entraînement nécessaire au relevage de la plate-forme 3, grâce à une bielle 12 articulée entre la tte 13 de la manivelle 11 et l'extrémité de la tige 14 du vérin 7.

Conformément à la caractéristique principale de l'invention, les pivots fixes 6,6'des bras oscillant 4,5, le vérin d'entraînement 7 et les organes de commande et de sécurité (non représentés sur les figures) sont montés sur un chariot 15 capable de se déplacer sous le plancher 1, parallèlement à celui-ci, grâce à des éléments de guidage et d'entraînement tout à fait classiques (non représentés sur les dessins), qui naturellement pourront tre manuels ou automatiques comme par exemple des roulettes guidées par des rails et une chaîne sans fin pour entraîner d'arrière en avant le chariot 15 le long du plancher 1 en vue de passer le système d'escamotage de l'invention depuis sa position de repos jusqu'à sa position de travail et inversement ; on notera que sur les figures, seul le panneau latéral du chariot 15 a été représenté pour donner une meilleure lisibilité du dispositif. Dans la mesure où selon l'invention, il est recherché un encombrement vertical minimal pour le dispositif dans son ensemble, on comprend bien la nécessité d'optimiser l'encombrement de chaque pièce formant ce mécanisme. Dans ce sens et selon la caractéristique principale de l'invention, le vérin 7 et les éléments mobiles qu'il entraîne, doivent autant que

possible, dans tous leurs mouvements, rester dans un encombrement minimum. Pour se faire, il a été prévu de solidariser le vérin 7 directement sur la ou les faces latérales du chariot 15 et ce, de telle manière que sa tige 14 se déplace parallèlement au plancher 1 et suivant la direction du déplacement du chariot 15.

En référence plus particulièrement aux figures 5,6 et 7, il sera maintenant décrit une première variante d'un couplage entre le vérin 7 et le mécanisme de relevage du hayon élévateur 2 conforme à l'invention telle que décrite au-dessus.

Selon cette exécution, la tige 14 du vérin 7 est située du mme côté que le mécanisme de relevage de la plate-forme 3 ; selon cette construction, le bras moteur 4, articulé autour de son pivot 6 fixé au chariot 15 est entraîné par la manivelle 11 comme il a été dit, elle-mme articulée à la tige 14 par une biellette de poussée 12'de dimension et de forme telle qu'elle puisse transmettre le couple nécessaire au bras moteur 4 ; sur les figures 6 et 7 notamment, représentant respectivement la position du mécanisme lorsque la plate-forme est au sol (figure 6), et lorsque la plate-forme est au niveau du plancher (figure 7) on voit bien la variation de la distance d entre l'axe d'articulation du bras moteur 4 et la ligne de poussée p transmise par la bielle 12'. Ainsi, il ressort bien que la poussée nécessaire pour le vérin 7 est beaucoup plus importante lorsque la plate-forme est en position de travail haute, c'est-à-dire au niveau du plancher. En effet, à cet instant le vérin est en poussée maximale puisque la distance dp est minimale et par conséquent la poussée de la tige 14 doit tre maximale pour obtenir le mme couple de relevage.

Cette première solution est donc particulièrement peu avantageuse dans la mesure où, mécaniquement, la poussée maximale a lieu lorsque la tige 14 est dans sa position d'extension maximale (fig. 7) ; dans cette position, le couple résultant de la charge sur la plate-forme 3 créé une force de réaction dont la composante verticale R appliquée

sur la tige 14 complètement en extension (fig. 7), crée un couple de basculement sur le piston du vérin 7 qui peut engendrer à terme une usure prématurée et des risques de fuites importantes.

En raison de cet inconvénient et selon une autre caractéristique fondamentale de l'invention, il est proposé une variante du couplage entre la tige 14 du vérin 7 et la manivelle 11 du bras moteur 4, représentée schématiquement sur les figures 8 à 10.

Dans cette variante, la tige du vérin agit en tirant sur la manivelle 11 pour procurer le relevage de la plate- forme 3. Dans cette exécution, la position du vérin se retrouve à 180° par rapport à la variante précédente et la tige 14 est reliée à la manivelle 11 suivant une biellette tirante 12 représentée également sur les figures 1,2 et 3.

Comme on peut le voir facilement sur les figures 8 à 10, l'effort produit par la tige 14 du vérin 7 reste dans tous les cas, dans une direction assez sensiblement proche de l'axe de la tige 14, ce qui limite le couple de basculement représenté en figure 7 dans la variante précédente. D'un autre côté, et comme représenté aux figures 8 et 9, la distance d de la ligne de poussée au centre d'articulation est relativement constante, donnant ainsi des mouvements plus réguliers de monte et baisse du hayon élévateur.

Selon une autre caractéristique de l'invention que procure cette deuxième variante de l'invention, on peut monter sur le culot 71 du vérin 7 une butée 16 réglable en longueur, c'est-à-dire colinéaire à l'axe du déplacement de la tige 14 du vérin 7. Cette butée 16 est particulièrement avantageuse en ce qu'elle permet de limiter la rotation dans le plan vertical et vers le haut du bras moteur 4, lorsque la tte 13 de la manivelle 11 vient en appui sur la butée 16, comme schématiquement représenté sur la figure 9 ; selon cette exécution, il suffit de régler la butée 16 pour faire coïncider la plate-forme 3 avec le niveau du plancher 1.

Comme il a déjà été dit en préambule, ces hayons

élévateurs 2 escamotables sous le plancher 1 d'un véhicule par exemple pour personnes handicapées, sont souvent protégés dans des enceintes 20 fermées. Dans ces conditions, on comprend d'autant plus la nécessité de manoeuvrer le mécanisme de relevage du hayon élévateur 2 en position horizontale, c'est-à-dire bras oscillant 4 et 5 sensiblement parallèles au plancher 1. Il suffit pour cela, avant de pousser le chariot 15 à l'intérieur de l'enceinte 20, de mettre le vérin 7 dans les positions représentées aux figures 5 et 10, correspondant respectivement à la première et à la deuxième variante décrite ci-avant.

Dès lors, on voit bien que les mouvements du chariot 15 sous le plancher 1 ne doivent pas tre entravés par le contact intempestif d'une quelconque pièce du mécanisme ; ce serait notamment le cas de la plate-forme 3 qui pourrait reposer sur le fond de l'enceinte 20 si, par exemple pendant une période de stockage, le maintien en position horizontale par le vérin 7 s'avérait défectueux, soit en raison d'une fuite ou d'une fausse manoeuvre par exemple. On comprend alors que la plate-forme 3 empcherait complètement tout mouvement longitudinal du chariot 15.

Pour palier cet inconvénient et en référence aux figures 2 et 3, il est prévu de compléter le système d'escamotage du hayon élévateur 2 par des moyens de verrouillage consistant selon une exécution préférée de l'invention et représentée sur les figures 1,2 et 3, en un loquet 21 articulé sur le chariot 15 contre lequel la tige 14 du vérin 7 peut venir en butée dès lors que les bras oscillant 4,5 sont en position horizontale et que le chariot 15 se déplace, ou bien lorsqu'il est en position sortie de travail (figures 2 et 3). Selon une exécution particulière, les moyens de relâchement du loquet 21 consistent en une pièce 22 articulée sur le chariot et couplée au loquet 21 de telle sorte qu'en coopérant avec une came 23 fixée sous le plancher 1, dès que le hayon 2 est en position sortie de travail, c'est-à-dire hors de l'enceinte 20, le loquet 21 se trouve dégagé de la tige 14 du vérin 7 qui est alors

libre de se mouvoir pour actionner le mécanisme élévateur.

Selon une exécution préférée, la pièce articulée 22 est un ressort de torsion à deux branches, s'étendant de part et d'autre d'une spire centrale montée coaxialement sur l'axe d'articulation du loquet 21 dont une branche 24a est solidaire et prend appui sous ledit loquet 21 et l'autre branche 24b est conformée pour prendre appui sur la came 23 au moment précis où le chariot 15 atteint l'extrémité de l'enceinte 20, c'est-à-dire au moment où le mécanisme de relevage de la plate-forme 3 se trouve entièrement à l'extérieur de ladite enceinte, en position de relever la plate-forme 3 jusqu'au niveau du plancher ou l'abaisser jusqu'au sol.

On expliquera maintenant le fonctionnement du verrouillage automatique du mécanisme à l'intérieur de l'enceinte 20 : Lorsque le chariot 15 est repoussé à l'intérieur de l'enceinte 20 comme représenté sur la figure 1, le ressort 22 ne subit aucune contrainte et permet donc au loquet 21 de retomber par gravité, de telle manière qu'il puisse venir derrière un ergot 25, prévu par exemple en bout de la tige 14 du vérin 7 ; il va de soi que la forme et la longueur du loquet 21 sont ajustées pour venir en butée sur l'ergot 25 lorsque la tige 14 du vérin 7 est dans la position intermédiaire où les bras oscillant 4 et 5 sont horizontaux. Ainsi, lorsque volontairement ou par accident, le vérin 7 n'est plus alimenté ou présente une fuite, la tige 14 est sollicitée par la manivelle 11 du bras 4 en raison du porte-à-faux du hayon élévateur 2 ce qui entraîne un recul de la tige et une mise en contact du loquet 21 sur la butée 25 de la tige 14 évitant la chute du mécanisme de relevage et de la plate-forme 3 contre le fond de l'enceinte 20. Lorsque le chariot est sorti de l'enceinte 20 en vue d'utiliser le hayon 2, la branche libre 24b du ressort 22 arrive au contact de la came 23 comme représenté sur la figure 2 ; à cet instant, la branche 24b comprimée sous la came 23, crée un couple de rappel de bas en haut sur le loquet 21 qui reste néanmoins

bloqué contre la butée 25 jusqu'à ce que le vérin 7 soit mis sous pression au moins un court instant, afin de débloquer le loquet 21 qui peut alors remonter comme indiqué sur la flèche F de la figure 3 sous la pression du ressort tendu 22 et libérer ainsi tous mouvements horizontaux de la tige 14 et donc tous mouvements du parallélogramme déformable du hayon élévateur 2.

Il est bien évident que le mécanisme qui vient d'tre décrit en détail dans l'exécution préférée du système d'escamotage à vérin inversé serait exactement identique pour un système à vérin poussant, tel que décrit en première variante au-dessus. Naturellement, la came 23 ne serait plus disposée au mme endroit mais de l'autre côté du vérin et le loquet 21 serait alors lui-mme inversé par rapport à son articulation de manière à venir en contact sur la butée d'extrémité 25 de la tige 14 fonctionnant à l'inverse.

Selon une autre caractéristique importante de l'invention et quelles que soient ses variantes d'exécution, le corps du vérin 7 est solidarisé à la paroi métallique verticale du chariot 15 par soudage. En effet, ce mode de solidarisation sera préféré à un système de fixation par vis et boulon plus classique mais qui nécessiterait un surdimensionnement coûteux compte tenu de la faible épaisseur de la paroi du chariot, en raison du faible encombrement de l'ensemble caractérisant le système de l'invention. Ainsi et en référence à la figure 4, est-t- il prévu d'utiliser sans que ce soit obligatoire, des vérins particulièrement avantageux pour le fonctionnement du système d'escamotage conforme à l'invention, constitués pour former le corps de deux cylindres concentriques 26 et 27 dont l'un 26 a une épaisseur suffisante pour permettre le soudage à la paroi latérale du chariot 15 et comprend intérieurement au moins deux gorges circulaires 28,29 qui sont en principe identiques et permettent de recevoir des bagues 30 en un matériau à faible coefficient de frottement, tel que du"nylon"par exemple, suffisamment espacées pour assurer le guidage de la tige 14 et au moins

une troisième gorge 31 permettant de disposer un segment d'étanchéité 32 ; l'autre cylindre 27, de mme diamètre interne que le premier cylindre, est soude à celui-ci dans son prolongement ; ce cylindre 27 a une épaisseur moindre que le premier permettant une économie de matière, épaisseur toutefois suffisante pour former la chambre du vérin 7 qui est fermée à son extrémité par un culot métallique 71 rapporté soudé, d'épaisseur convenable pour recevoir comme on l'a déjà dit, la butée 16 permettant de limiter le déplacement de la plate-forme 3 au-delà du plancher 1. Il est à noter que la butée 16 peut tre réalisée de toutes manières et en particulier, il peut s'agir d'un simple boulon venant se visser à l'intérieur du culot 71, un contre écrou 161 venant contreserrer la butée 16 sur le culot 71 lorsqu'elle est correctement réglée. Enfin, la tige 14 coopérant avec le corps de vérin qui vient d'tre décrit est constituée d'une simple barre métallique cylindrique, comme représentée sur la figure 4, susceptible de coulisser librement à l'intérieur des bagues "nylon"30 sous la poussée d'un fluide sous pression accédant à l'intérieur de la chambre constituée de la partie intérieure du cylindre 27 ; à l'extrémité libre de cette barre, il est soudé une articulation 33 destinée à recevoir les bielles 12,12'd'entraînement du bras moteur 4.