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Title:
LIGHT DEVICE WITH A LIGHT SOURCE HAVING A LIGHTING AREA AND A COMMUNICATION AREA
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/007385
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a light device of a vehicle comprising a light source (S) with sub-millimetre electroluminescent rods (11, 12) distributed in a first emission area (1) and in a second emission area (2), each of said areas being capable of being activated independently, the first emission area being arranged so as to be capable of emitting light rays (r1, r2) involved in the formation of a light beam (F), and said second emission area being arranged so as to be capable of emitting a communication signal.

Inventors:
LE-CALVEZ GILLES (FR)
Application Number:
PCT/EP2017/066638
Publication Date:
January 11, 2018
Filing Date:
July 04, 2017
Export Citation:
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Assignee:
VALEO VISION (FR)
International Classes:
H01L33/08; H01L33/18; H05B44/00
Domestic Patent References:
WO2010014032A12010-02-04
Foreign References:
EP1388461A22004-02-11
US20130140521A12013-06-06
EP2752615A12014-07-09
EP2778511A22014-09-17
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
SCHAFFNER, Jean (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif lumineux (D) de véhicule comprenant une source lumineuse (S ; S' ; S") comprenant des bâtonnets électroluminescents (1 1 , 12 ) de dimensions submillimétriques, les bâtonnets étant répartis dans une première zone d'émission (1 ) et dans une deuxième zone d'émission (2), chacune de ces zones d'émission étant activable indépendamment, ladite première zone d'émission étant agencée de manière à être apte à émettre des rayons lumineux (r1 , r2) participant à la formation d'un faisceau lumineux (F) , et ladite deuxième zone d'émission étant agencée de manière à être apte à émettre un signal de communication.

2. Dispositif lumineux (D) selon la revendication 1 , ledit faisceau lumineux (F) remplissant une fonction photométrique donnée.

3. Dispositif lumineux (D) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la première zone d'émission (1 ) et la deuxième zone d'émission (2) sont agencées de manière à émettre des rayons lumineux de longueurs d'onde identiques.

4. Dispositif lumineux (D) selon la revendication 3, dans lequel la deuxième zone d'émission (2) présente une surface inférieure au dixième de la somme des surfaces de toutes les zones d'émission (1 , 2) de ladite source lumineuse (S).

5. Dispositif lumineux (D) selon la revendication 3 ou 4, dans lequel la deuxième zone d'émission (2) présente une surface inférieure à 1 mm2.

6. Dispositif lumineux (D) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la première zone d'émission (1 ) et la deuxième zone d'émission (2) sont agencées de manière à émettre des rayons lumineux (M ) et un rayonnement électromagnétique

(r2) de longueurs d'onde différentes.

7. Dispositif lumineux (D) selon la revendication 6, dans lequel la deuxième zone d'émission (2) est agencée de manière à émettre des rayons infrarouges.

8. Dispositif lumineux (D) selon la revendication 7, dans lequel les bâtonnets (2) de la deuxième zone d'émission (2) émettent des rayons lumineux (r2) de couleur bleue lorsqu'ils sont alimentés électriquement, et dans lequel ladite source lumineuse (S) comprend une couche de luminophore (23) agencée sur les bâtonnets de manière à recevoir les rayons lumineux de couleur bleue, cette couche de luminophore ayant une composition telle qu'elle convertit ces rayons lumineux en des rayons infrarouges.

9. Dispositif lumineux (D) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les bâtonnets (1 1 ) de la première zone d'émission (1 ) émettent des rayons lumineux (r2) de couleur bleue lorsqu'ils sont alimentés électriquement, et dans lequel ladite source lumineuse (S) comprend une couche de luminophore (23) agencée sur les bâtonnets de manière à recevoir les rayons lumineux de couleur bleue, cette couche de luminophore ayant une composition telle qu'elle convertit ces rayons lumineux en des rayons lumineux d'une couleur blanche.

10. Dispositif lumineux (D) selon la revendication 9, dans lequel les bâtonnets (1 1 ) de la première zone d'émission (1 ) et les bâtonnets (12) de la deuxième zone d'émission (2) sont identiques.

1 1 . Dispositif lumineux (D) selon l'une des revendications 6 à 10, comprenant plusieurs deuxièmes zones d'émission (2) séparées les unes des autres par des parties de la première zone d'émission (1 ) et/ou par différentes premières zones d'émission.

12. Dispositif lumineux selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit dispositif lumineux est choisi parmi un projecteur, un feu arrière de véhicule, un antibrouillard, un dispositif d'éclairage d'une plaque d'immatriculation, un indicateur de direction.

13. Dispositif lumineux selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit dispositif lumineux est un dispositif d'éclairage de l'intérieur du véhicule.

14. Procédé de pilotage d'une source lumineuse d'un dispositif lumineux de véhicule (D), ladite source lumineuse (S, S', S") comprenant des bâtonnets électroluminescents (1 1 , 12) de dimensions submillimétriques, ledit procédé comprenant les étapes suivantes:

- une étape d'activer certains bâtonnets (1 1 ) répartis dans une première zone d'émission (1 ) de la source lumineuse de manière à émettre des rayons lumineux (r1 ) formant directement ou après déviation un faisceau lumineux (F) remplissant une fonction photométrique donnée,

- une étape d'activer certains bâtonnets (12) répartis dans une deuxième zone d'émission (2) de la source lumineuse de manière à émettre un signal de communication.

15. Procédé de pilotage selon la revendication 14, dans lequel l'étape d'activer certains bâtonnets (12) répartis dans la deuxième zone d'émission (2) est réalisée en modulant l'alimentation électrique des bâtonnets de la deuxième zone d'émission.

16. Procédé de pilotage selon la revendication 14 ou 15, le procédé étant mis en œuvre de manière à piloter un dispositif lumineux selon l'une des revendications 1 à 13.

Description:
DISPOSITIF LUMINEUX AVEC UNE SOURCE LUMINEUSE PRESENTANT UNE ZONE ECLAIRANTE ET UNE ZONE COMMUNICANTE

La présente invention concerne un dispositif lumineux de véhicule comprenant un émetteur d'un signal de communication.

Il est connu des dispositifs lumineux comprenant des composants spécifiquement dédiés à l'émission d'un signal de communication en plus des sources lumineuses destinées à permettre l'émission d'un faisceau lumineux. L'emploi d'un tel dispositif engendre un coût supplémentaire.

Il a été également développé des dispositifs lumineux comprenant des diodes électroluminescentes, dites DEL ou LED, dans lesquels l'alimentation de ces LED se fait par modulation de la tension de leur alimentation électrique, de manière à transmettre un signal porté par le faisceau lumineux de signalisation ou d'éclairage de la route. Avec la même source lumineuse, il est ainsi possible à la fois de générer une fonction photométrique et de communiquer. Ces dispositifs présentent cependant un risque de fluctuation du faisceau lumineux, qui peut entraîner une gêne pour le conducteur du véhicule comportant ce dispositif lumineux, ou pour ceux des véhicules suivants, suivis, ou venant en sens inverse.

Le problème technique que vise à résoudre l'invention est donc d'améliorer la perception d'un flux lumineux d'un dispositif lumineux de véhicule apte à émettre un signal de communication.

A cet effet, un premier objet de l'invention est un dispositif lumineux de véhicule comprenant une source lumineuse comprenant des bâtonnets électroluminescents de dimensions submillimétriques, dite source lumineuse à bâtonnets, les bâtonnets étant répartis dans une première zone d'émission et dans une deuxième zone d'émission, chacune de ces zones d'émission étant activable indépendamment, la première zone d'émission étant agencée de manière à être apte à émettre des rayons lumineux participant à la formation d'un faisceau lumineux, et la deuxième zone d'émission étant agencée de manière à être apte à émettre un signal de communication.

Ainsi, en mettant à profit une source lumineuse à bâtonnets avec des zones activables sélectivement, il est possible avec la même source lumineuse d'émettre à la fois les rayons lumineux, destinés à réaliser le faisceau lumineux, et le signal de communication de manière séparée. De ce fait, l'émission du signal de communication ne risque pas de générer une fluctuation du faisceau lumineux émis par le dispositif lumineux, notamment d'un faisceau d'éclairage de la route ou d'un faisceau de signalisation.

De plus, selon certaines réalisations de l'invention, cela permet d'agencer la deuxième zone d'émission de manière à ce que celle-ci émette une longueur d'onde spécifique aux photorécepteurs. Cela permet d'améliorer, notamment par rapport à des systèmes de communication par lumière visible, ou VLC (pour « Visible Light Communication » en langue anglaise), la portée de l'émission du signal de communication, en particulier dans le cadre d'une communication de véhicule à véhicule. Un photorécepteur est un transducteur de lumière qui donne un signal électrique en réponse à un rayonnement optique incident sur sa surface. Les photorécepteurs sont des dispositifs capables de convertir l'énergie optique en énergie électrique.

Le dispositif lumineux selon l'invention peut optionnellement comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

le faisceau lumineux remplit une fonction photométrique donnée, notamment une fonction photométrique réglementaire ; il est ainsi possible d'intégrer directement la deuxième zone d'émission dans une source lumineuse d'un dispositif lumineux réalisant cette fonction photométrique ;

la fonction photométrique est une fonction de signalisation ou une fonction d'éclairage de la route ; cela permet de communiquer avec l'extérieur du véhicule, notamment avec d'autres véhicules ; la fonction de signalisation est choisie parmi un feu de position diurne (encore appelé DRL pour « Day Running Light), un feu de position arrière, un feu stop, un feu antibrouillard arrière, un indicateur de direction, un feu de recul ;

- la fonction d'éclairage de la route est choisie parmi : un faisceau de croisement, un faisceau route (encore appelé faisceau longue portée, ou « full beam » en anglais), un faisceau autoroute, un faisceau antibrouillard avant ; le faisceau autoroute, encore appelé faisceau « motorway », est un faisceau à coupure horizontale de portée intermédiaire entre celle d'un faisceau de croisement et d'un faisceau route, destiné à être utilisé sur autoroute lorsque des véhicules sont suivis de suffisamment loin ;

la fonction photométrique est une fonction d'éclairage de l'intérieur du véhicule ; cela permet de communiquer avec l'intérieur du véhicule, notamment avec d'autres dispositifs embarqués de ce véhicule, notamment embarqués dans l'habitacle ;

le dispositif lumineux comprend des éléments optiques agencés pour dévier les rayons lumineux émis par la première zone d'émission et le signal émis par la deuxième zone d'émission hors du dispositif lumineux, de manière à former le faisceau lumineux et à envoyer le signal de communication à l'intérieur de ce faisceau lumineux ; on utilise ainsi des éléments optiques communs, donc en moins grand nombre qu'avec des éléments optiques spécifiques ;

la première zone d'émission et la deuxième zone d'émission sont agencées de manière à émettre des rayons lumineux de longueurs d'onde identiques ; cela permet de réaliser une source lumineuse simple, dont les zones d'émission diffèrent par leur connexion, et lorsqu'elles sont mises en œuvre par leur pilotage ; de plus, dans le cas d'un dispositif de signalisation, cela permet de conserver une surface éclairante correspondant à l'ensemble des zones d'émission ;

la deuxième zone d'émission présente une surface inférieure au dixième de la somme des surfaces de toutes les zones d'émission de ladite source lumineuse ; ainsi, les fluctuations sur le flux lumineux émis par la deuxième zone d'émission seront moins perceptibles ; cela est particulièrement utile dans le cas d'une utilisation du dispositif lumineux pour émettre des messages contenus dans le signal de communication et contenant une valeur constante, donc davantage susceptibles d'amener une variation de la puissance moyenne du signal émis et donc de la lumière rayonnée;

la deuxième zone d'émission présente une surface inférieure à 1 millimètre carré (mm 2 ) ; une telle taille est suffisante pour que les fluctuations sur la deuxième zone d'émission soient imperceptibles ; c'est donc également une réalisation particulièrement utile dans le cas d'une utilisation du dispositif lumineux pour émettre des messages contenus dans le signal de communication et contenant une valeur constante;

- la première zone d'émission et la deuxième zone d'émission sont agencées de manière à émettre des rayons lumineux et un rayonnement électromagnétique de longueurs d'onde différentes ;

la deuxième zone d'émission est agencée de manière à émettre des rayons infrarouges ; ainsi, le signal et ses éventuelles fluctuations ne sont pas perceptibles ; de plus, la deuxième zone d'émission peut être utilisée pour émettre un signal alors que la première zone d'émission n'est pas activée, par exemple de jour ;

les bâtonnets de la deuxième zone d'émission émettent des rayons lumineux de couleur bleue lorsqu'ils sont alimentés électriquement, et dans lequel ladite source lumineuse comprend une couche de luminophore agencée sur les bâtonnets de manière à recevoir les rayons lumineux de couleur bleue, cette couche de luminophore ayant une composition telle qu'elle convertit ces rayons lumineux en des rayons infrarouges ; c'est une manière de réaliser une zone d'émission d'infrarouges avec une source lumineuse à bâtonnets ;

les bâtonnets de la première zone d'émission émettent des rayons lumineux de couleur bleue lorsqu'ils sont alimentés électriquement, et dans lequel la source lumineuse comprend une couche de luminophore agencée sur les bâtonnets de manière à recevoir les rayons lumineux de couleur bleue, cette couche de luminophore ayant une composition telle qu'elle convertit ces rayons lumineux en des rayons lumineux d'une couleur blanche ; par exemple, cela permet d'intégrer le signal de communication à un feu de recul ou à un faisceau d'éclairage de la route ;

les bâtonnets de la première zone d'émission et les bâtonnets de la deuxième zone d'émission sont identiques ; par exemple, les bâtonnets peuvent tous émettre des rayons lumineux de couleur bleue, la différentiation de la longueur d'onde d'émission de chaque zone étant réalisée par la nature du luminophore au-dessus de ces zones d'émission ;

la deuxième zone d'émission présente une surface inférieure au tiers de la somme des surfaces de toutes les zones d'émission de la source lumineuse ;

le dispositif lumineux comprend plusieurs deuxièmes zones d'émission séparées les unes des autres par des parties de la première zone d'émission et/ou par différentes premières zones d'émission ; cela permet un refroidissement meilleur de la première zone d'émission et d'une manière générale de la source lumineuse ; en effet, la deuxième zone ne fonctionnant habituellement pas tout le temps, la partie du substrat de la source lumineuse sous cette deuxième zone d'émission, servira également au refroidissement, même en l'absence d'émission de signaux ;

la somme des surfaces des deuxièmes zones d'émission est inférieure au tiers de la somme des surfaces de toutes les zones d'émission ;

chaque zone d'émission est divisée en sous-groupes dans lesquels les bâtonnets de la zone d'émission correspondante sont répartis, chaque sous-groupe étant activable sélectivement ; les sous-groupes activables sélectivement ont une taille inférieure ou égale à 350 micromètres, notamment inférieure ou égale à 100 micromètres ; la source lumineuse à bâtonnets est avantageuse pour une telle réalisation, qui permet d'avoir un module lumineux moins encombrant ;

le dispositif lumineux comprend un dispositif de pilotage agencé de manière à activer sélectivement la première zone d'émission et la deuxième zone d'émission, et éventuellement à moduler indépendamment l'alimentation électrique de la deuxième zone d'émission de manière à ce qu'elle émette un signal de communication ; le pilotage des zones d'émission est ainsi piloté directement depuis le dispositif lumineux ; cela permet un contrôle plus facile à réaliser de ces zones d'émission et de ne pas occuper inutilement le réseau de communication du véhicule, notamment le réseau de communication de véhicule contrôlé par un dispositif de gestion de réseau multiplexé, notamment appelé CAN (pour « Controller Area Network » en anglais) ;

le dispositif lumineux est choisi parmi un projecteur, un feu arrière de véhicule, un antibrouillard, un dispositif d'éclairage d'une plaque d'immatriculation, un indicateur de direction ; cela permet par exemple au dispositif lumineux d'échanger des informations avec un véhicule suivi ou suivant, ou encore avec des bornes sur la route ;

le dispositif lumineux est un dispositif d'éclairage de l'intérieur du véhicule ; cela permet par exemple au dispositif lumineux de communiquer avec un calculateur embarqué ; par exemple, le dispositif lumineux est choisi parmi : un plafonnier, une applique latérale, une liseuse ;

le dispositif lumineux est un dispositif d'éclairage des plaques d'immatriculation du véhicule.

Un autre objet de l'invention est un véhicule comprenant un dispositif lumineux selon l'invention.

Un autre objet de l'invention est un procédé de pilotage d'une source lumineuse d'un dispositif lumineux de véhicule, ladite source lumineuse comprenant des bâtonnets électroluminescents de dimensions submillimétriques, ledit procédé comprenant les étapes suivantes:

o une étape d'activer certains bâtonnets répartis dans une première zone d'émission de la source lumineuse de manière à émettre des rayons lumineux formant directement ou après déviation un faisceau lumineux remplissant une fonction photométrique donnée,

o une étape d'activer certains bâtonnets répartis dans une deuxième zone d'émission de la source lumineuse de manière à émettre un signal de communication.

Le procédé de pilotage selon l'invention peut optionnellement comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- l'étape d'activer certains bâtonnets répartis dans la deuxième zone d'émission est réalisée en modulant l'alimentation électrique des bâtonnets de la deuxième zone d'émission ;

la deuxième zone d'émission présente une surface inférieure au dixième de la somme des surfaces de toutes les zones d'émission de ladite source lumineuse ;

la deuxième zone d'émission présente une surface inférieure à 1 mm 2 ;

la deuxième zone d'émission présente une surface inférieure au dixième de la somme des surfaces de toutes les zones d'émission de la source lumineuse et la modulation de l'alimentation électrique des bâtonnets de la deuxième zone d'émission est réalisée de manière à ce que le signal de communication contienne des messages de valeur constante ;

le procédé est mis en œuvre de manière à piloter un dispositif lumineux selon l'invention ou le dispositif lumineux d'un véhicule selon l'invention. Par ailleurs, dans le dispositif lumineux, le véhicule et le procédé de pilotage selon l'invention, la source lumineuse peut optionnellement présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

les bâtonnets présentent une épaisseur comprise entre 0,1 micromètres (μιτι) et 2 micromètres, notamment entre 1,4 μηι et 1,6 μηι, par exemple 1μηι ; cela permet d'augmenter la surface émettrice de lumière et confère un meilleur rendement lumineux à la source lumineuse ;

les bâtonnets présentent une hauteur comprise entre 2 μηι et 10 μηι, par exemple 8 μηι ; cela permet d'augmenter la surface émettrice de lumière et confère un meilleur rendement lumineux à la source lumineuse ;

les bâtonnets sont écartés les uns des autres d'une distance entre 1 μηι et 35 μηπ, préférentiellement entre 3 μηι et 30 μηι, préférentiellement entre 3 μηι et 10 μηι ;

le maximum de distance correspond à un minimum de densité en bâtonnets ; bien que ce maximum de distance ne soit pas limitatif, il confère de meilleurs résultats en termes de rendement lumineux, à savoir le rapport de la puissance optique émise sur la puissance électrique injectée ; le minimum de 1 μηι permet une réalisation plus facile de ces sources lumineuses, en particulier de la croissance des bâtonnets ; néanmoins lorsque les bâtonnets sont trop denses, l'émission de certaines bâtonnets peut-être gênée par la présence d'autres bâtonnets, qui l'écrantent ;

le rendement de la source lumineuse est significativement amélioré avec une distance d'au moins 3μηι ; le rendement atteint une valeur particulièrement intéressante avec un distance d'au moins 20 μηι ;

l'intervalle optimal, en terme de compromis par rapport au rendement lumineux et à l'intensité lumineuse, est entre 20 μηι à 30μηι ; cet intervalle n'est cependant pas limitatif ;

la source lumineuse comprend un substrat depuis lequel s'étendent les bâtonnets ; la source lumineuse comprend un moyen de connexion destiné à être connecté à une alimentation électrique, ce moyen de connexion étant agencé pour alimenter électriquement et indépendamment les différentes zones d'émission, ou lorsque c'est le cas les différents sous-groupes ; la source lumineuse peut ainsi recevoir l'alimentation électrique des différentes zones d'émission depuis un seul point de connexion ;

le substrat comprend une cathode reliée au ou formant un pôle négatif du moyen de connexion ; il s'agit d'une connexion simple de la source lumineuse ;

la source lumineuse comprend au moins autant d'anodes que de zones d'émission, ou de parties de zone d'émission lorsqu'une zone d'émission est agencée en plusieurs parties, chaque anode étant agencée de manière à être en contact avec chacune des bâtonnets d'une seule et même zone d'émission et/ou partie de zone d'émission, notamment chaque anode étant connectée à une ou plusieurs bornes positives du moyen de connexion ou formant chacune une borne positive du moyen de connexion ; il s'agit d'un exemple de réalisation compact et simple de la connexion de chaque zone d'émission ou des parties qui la compose, compacité d'autant plus améliorée lorsque les anodes sont connectées au même moyen de connexion ;

chaque anode est formée par une couche conductrice déposée au-dessus du substrat, du côté des bâtonnets, et joignant électriquement les bâtonnets les unes aux autres ; il s'agit d'un exemple de réalisation davantage compact de la source lumineuse ;

les bâtonnets comprennent un nitrure de métal, notamment un nitrure de gallium, et/ou le substrat est essentiellement à base de silicium ; les nitrures de métal et en particulier de gallium permettent d'obtenir de bons résultats en termes d'émission de lumière ; le silicium permet de réaliser une source lumineuse, et donc un dispositif lumineux, moins onéreuse que les LED classiques. Sauf indication contraire, lorsqu'ils sont employés pour l'agencement du dispositif lumineux, les termes « avant », « arrière », « inférieur », « supérieur », « côté », « longitudinal », « transversal » se réfèrent au sens d'émission de lumière hors du dispositif lumineux.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée des exemples non limitatifs qui suivent, pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés, parmi lesquels :

la figure 1 est une section verticale longitudinale d'un dispositif lumineux selon l'invention ;

la figure 2 représente une vue de dessus schématique de la source lumineuse à bâtonnets du dispositif lumineux de la figure 1 ;

la figure 3 représente une vue en coupe schématique de la source lumineuse de la figure 2 ;

- la figure 4 représente une variante de réalisation de la source lumineuse de la figure 2 ;

la figure 5 représente une autre variante de réalisation de la source lumineuse de la figure 2.

A noter que ces figures sont schématiques ; les échelles ne doivent pas être prises en considération entre les différents éléments.

La figure 1 illustre un exemple de dispositif lumineux D de véhicule selon l'invention comprenant un module lumineux M. Ce dispositif lumineux D est un feu arrière de véhicule apte à émettre un faisceau lumineux, notamment un faisceau de signalisation F.

Le dispositif lumineux D comprend un boîtier B fermé par une glace transparente G, délimitant ainsi un volume intérieur.

A l'intérieur de ce volume intérieur, est agencé le module lumineux M. Ce dernier comprend une source lumineuse S, qui émet les rayons r1 et r2 permettant de former, dans cet exemple, l'intégralité du faisceau de signalisation F. Comme il sera détaillé plus loin, cette source lumineuse S comprend différentes zones d'émission activables sélectivement, c'est-à-dire pouvant être alimentées électriquement ou éteintes indépendamment en fonction d'un signal de commande reçu.

Le module lumineux M comprend au moins un connecteur C relié à la source lumineuse S et destiné à être connecté à une alimentation électrique K pour alimenter électriquement la source lumineuse S, notamment via un unique faisceau électrique J.

Le module lumineux M comprend une optique de mise en forme O recevant les rayons lumineux r1 , r2, émis par la source de lumière S et les déviant de manière à conférer au faisceau F les caractéristiques de la fonction de signalisation. L'optique de mise en forme O peut comprendre un réflecteur, une combinaison de lentilles, une combinaison de réflecteurs, ou une combinaison de lentilles et de réflecteurs.

La glace de fermeture G peut comprendre un billage permettant de diffuser les rayons r1 , r2, reçus autour d'une direction globale parallèle à la direction globale d'émission X du faisceau de signalisation F

Les zones d'émission de la source lumineuse S sont détaillées dans les figures 2 et 3.

Comme illustré en figure 3, la source lumineuse S, ici représentée partiellement et en coupe, comprend un substrat 10 à partir duquel s'étendent selon une direction privilégiée des bâtonnets 11, 12.

Ce substrat 10 est, notamment dans cet exemple, du silicium, ce qui représente un coût bien moindre à celui des LED classiques, dans lesquelles les substrats sont en saphir. Les bâtonnets 11, 12 peuvent être obtenus par croissance cristalline sur ce substrat 10.

Les bâtonnets 11, 12 sont agencés de manière à former des bâtonnets en un matériau semi-conducteur électroluminescent. Les bâtonnets 11, 12 peuvent par exemple être formés essentiellement de nitrure de gallium.

Par exemple, ces bâtonnets 11, 12, comprennent une âme en matériau semi-conducteur apte à être dopé en électrons, autour de laquelle est formée une première couche en matériau semi-conducteur apte à présenter des déficits en électrons, dans ce cas on parle parfois de couche dopé en « trous » ou en charges positives. A l'interface de cette âme et de cette première couche, se forme une couche intermédiaire où se recombinent les électrons et les déficits en électrons. Ainsi, chaque bâtonnet 11, 12, est un élément semiconducteur électroluminescent.

Une couche de nucléation 19 est formée sur le substrat 10 et autour des bâtonnets 11, 12.

Les bâtonnets 11, 12, sont ici distants d'environ 30 μηι et ont chacun une hauteur, prise depuis la couche de nucléation 19 jusqu'à leur sommet, de 2,5 μηι. Leur épaisseur, qui correspond ici à la largeur des bâtonnets en figure 1, est de 1 μηπ.

La source lumineuse S comprend donc essentiellement un substrat 10 formant une plaque hérissée d'une multitude de petits bâtonnets 11, 12, électroluminescents et submillimétriques, à savoir dont la plus grande dimension est inférieure au millimètre.

Selon la présente invention, la source lumineuse S est divisée en plusieurs zones d'émission 1, 2, correspondant à une répartition de l'ensemble des bâtonnets 11, 12.

Dans cet exemple, il y a deux zones d'émission 1, 2, une première d'émission 1 et une deuxième zone d'émission.

Selon l'invention et en particulier dans cet exemple, la première zone d'émission 1 émet des premiers rayons r1 formant le faisceau lumineux F et la deuxième zone d'émission émet des deuxièmes rayons r2 portant un signal de communication.

Dans cet exemple, les premiers rayons lumineux r1 permettent la réalisation d'un feu de recul et les deuxièmes rayons r2 permettent l'émission d'informations, tel que la distance au véhicule, par exemple à destination d'un véhicule suivant.

Entre chaque bâtonnets 11, 12 d'une même zone d'émission 1, 2, est déposée une couche électriquement conductrice, joignant électriquement ces bâtonnets, formant ainsi une anode distincte 25, 26, pour chacune des zones d'émission 1, 2.

Les quatre anodes 25, 26, ainsi formées sont en contact avec la couche de nucléation 19, qui elle-même est en contact avec la cathode formée par le substrat 10.

Ainsi, en connectant les anodes 25, 26 et la cathode 10 à une source d'alimentation, on peut alimenter en électricité indépendamment chacune des différentes zones d'émission 1, 2.

Selon une réalisation de l'invention, chaque anode est connectée à une ou plusieurs bornes positives d'un moyen de connexion 20, destiné à être connectée à la borne positive d'une source d'alimentation électrique K d'un véhicule. De même, la cathode 10 est connectée à la borne négative du moyen de connexion 20, par exemple via un conducteur électrique 40. Le moyen d'activation permet donc l'alimentation électrique de chacune de ces zones d'émission 1, 2.

Il est donc possible de piloter cette source lumineuse S, par activation sélective de ses zones d'émission 1, 2, via le moyen de connexion 20.

Le pilotage peut être réalisé par un moyen spécifique distinct du dispositif lumineux D, ou bien, comme dans cet exemple réalisé par un dispositif de pilotage 29 intégré au dispositif lumineux. Ce dernier est relié d'une part au moyen de connexion 20 et d'autre part au connecteur C. Le moyen de connexion 20 est lui relié à chaque anode 25, 26, via des conducteurs électriques 31, 32.

Le dispositif de pilotage 29 et la source lumineuse S sont montés sur une même carte de circuit imprimé, non représentée. Les conducteurs électriques 31, 32, 40 sont formés par des pistes électroniques de cette carte de circuit imprimé. De même, d'autres pistes électroniques relient le moyen de connexion 20 au dispositif de pilotage 29.

Le rendement lumineux des zones lumineuses 1, 2, peut être amélioré en déposant une couche réfléchissante 17, 18, sur la couche de nucléation 19. Cette couche réfléchissante 17, 18, est par exemple déposée sur la couche de nucléation 19 avant croissance des bâtonnets, puis des trous sont ménagés dans cette couche réfléchissante 17, 18, ainsi que dans la couche de nucléation, avant croissance des bâtonnets 11, 12 sur le substrat 10.

Les bâtonnets des zones lumineuses ont dans cet exemple les caractéristiques ci-dessous :

- une épaisseur de 1,5 μηι,

- une hauteur de 8 μηπ,

- une distance entre chaque bâtonnet comprise entre 2 et 100 μηπ.

La distance entre chaque bâtonnet d'un même substrat pourra être constante ou variable.

Comme illustré en figure 3, la source lumineuse peut comprendre un convertisseur de lumière 23 agencé au-dessus des bâtonnets 11, 12.

Un convertisseur de lumière comprend au moins un matériau luminescent conçu pour absorber au moins une partie d'au moins une lumière d'excitation émise par une source lumineuse et pour convertir au moins une partie de ladite lumière d'excitation absorbée en une lumière d'émission ayant une longueur d'onde différente de celle de la lumière d'excitation.

Par exemple, le convertisseur 23 est un luminophore, qui peut être déposé sur le sommet des bâtonnets 11, 12. Sur la figure 3, les bâtonnets sont en contact affleurant avec cette couche de luminophore 23. Cette couche peut être agencée de manière plus basse sur la source lumineuse, de sorte que les bâtonnets pénètrent plus ou moins dans cette couche.

On peut ainsi réaliser les bâtonnets avec une composition chimique permettant d'émettre des rayons lumineux d'une longueur d'onde donnée.

Dans cet exemple, les bâtonnets 11 de la première zone d'émission 1 et les bâtonnets 12 de la deuxième zone d'émission 2 sont identiques, notamment en composition chimique. Selon une variante de réalisation, la couche de luminophore 23 ne présente pas la même composition chimique au-dessus de la première zone d'émission 1 qu'au-dessus de la deuxième zone d'émission 2.

Les bâtonnets 11 de la première zone d'émission 1 émettent des rayons lumineux r1 de couleur bleue lorsqu'ils sont alimentés électriquement. Au dessus de la première zone d'émission 1, la couche de luminophore 23 a une composition permettant de convertir ces rayons lumineux en des rayons r1 de couleur blanche.

Les bâtonnets 12 de la deuxième zone d'émission 2 émettent des rayons lumineux r2 de couleur bleue lorsqu'ils sont alimentés électriquement. Au dessus de la deuxième zone d'émission 2, la couche de luminophore 23 a une composition permettant de convertir ces rayons lumineux en des rayons r2 infrarouges.

Ainsi, la première zone d'émission 1 permet la réalisation d'un faisceau F réalisant une fonction de feu de recul. Le signal de communication, correspondant aux rayons r2 intégrés dans ce faisceau, n'étant pas dans le domaine du visible, ce faisceau n'est pas altéré.

Selon une autre variante, la couche de luminophore 23 a la même composition sur l'ensemble de la source lumineuse S. La couche de luminophore 23 a une composition permettant de convertir les rayons lumineux de l'ensemble des bâtonnets 11, 12 des deux zones d'émission 1, 2, en des rayons r1 et r2 de couleur blanche. Selon cette variante, les rayons r2 de la deuxième zone d'émission 2 participent à la formation du feu de recul. Cependant, comme dans cet exemple la surface de la deuxième zone d'émission 2 est inférieure au dixième de la surface de la première zone d'émission 1, les fluctuations générées par les signaux émis dans flux lumineux du feu de recul, seront moins perceptibles.

En particulier grâce à l'utilisation d'une source à bâtonnets S, la deuxième zone d'émission 2 peut présenter une surface d'émission inférieure à 1 mm 2 . Par ailleurs, dans une réalisation, notamment comme celle-ci, où les rayons émis pour réaliser le signal de communication sont émis avec une couleur d'onde dans le domaine du visible, cela permet d'augmenter l'intensité et donc la portée du signal, avec moins de risques de dommage pour l'œil humain. Dans un tel cas, on peut utiliser des photorécepteurs pour recevoir ce signal.

Lorsque le conducteur enclenche la marche arrière, un signal de commande est envoyé au dispositif de pilotage 29. Ce dernier sélectionne alors l'alimentation des bâtonnets 11 de la première zone d'émission 1 via le moyen de connexion 20. Parallèlement, si un signal de communication doit être émis, par exemple pour informer du recul un véhicule situé à l'arrière du véhicule portant ce dispositif lumineux D, le dispositif de pilotage 29 déclenche également l'alimentation des bâtonnets 12 de la deuxième zone d'émission 2.

L'alimentation zones d'émission 1, 2 est indépendante et sélective. Par exemple, en l'absence de recul du véhicule mais si un signal de communication doit être transmis, le dispositif de pilotage 19 n'alimente que les bâtonnets 12 de la deuxième zone d'émission 2.

Pour l'émission du signal de communication, le dispositif de pilotage 29 module l'intensité et la fréquence de l'alimentation, en tension et/ou en courant, des bâtonnets 12 de la deuxième zone d'émission 2.

La séparation entre les différentes zones d'émission 1, 2 peut être réalisée par simple activation ou désactivation de ces zones lumineuses, c'est-à-dire simplement par la connectique des bâtonnets correspondant, par exemple par le positionnement des anodes 25, 26.

Néanmoins, la source lumineuse peut comprendre, comme illustré en figures 2 et 3, des murets 21, opaques dans cet exemple, positionnés entre chacune des zones d'émission 1, 2. Les murets permettent notamment d'éviter un risque de « cross talk ». Le phénomène de « cross talk » est observé lorsque les bâtonnets d'une zone d'émission émettent des rayons lumineux en direction d'un luminophore situé au dessus d'une zone d'émission voisine, ces rayons lumineux pouvant alors être convertis par ledit luminophore. Il peut en résulter une lumière parasite issue dudit luminophore au-dessus de la zone d'émission voisine quand bien même les bâtonnets de la zone d'émission voisine ne sont pas alimentés électriquement. La lumière parasite peut modifier entre autres la couleur du faisceau désiré ou encore la forme du faisceau ou encore perturber le signal de communication.

Selon des réalisations non représentées, la séparation optique des zones d'émission pourrait être réalisée par des murets diffusants ou réfléchissants. Lorsque les murets sont réfléchissants, cela permet de renforcer le rayonnement émis.

Ces murets 21, peuvent être obtenus par croissance sur le substrat. Par exemple, il est possible de réaliser des dépôts sur le substrat 10 formant un quadrillage correspondant à ces zones lumineuses, et de réaliser ensuite une croissance cristalline verticale permettant de réaliser ces murets opaques 24. Ensuite, les bâtonnets 11, 12 sont réalisés par croissance avec d'autres matériaux.

La figure 4 présente une variante de réalisation dans laquelle la source lumineuse S' est également une source à bâtonnets 11, 12 divisée en deux zones d'émission 1, 2, pilotées sélectivement par un dispositif de pilotage (ici non représenté).

Cependant, dans cet exemple, la source lumineuse comprend plusieurs deuxième zone d'émission 2 réparties aux quatre coins de la source lumineuse S". La première zone d'émission 1 est elle continue et présente des parties de séparation qui séparent des deuxièmes zones d'émission 2 les unes des autres.

Comme les bâtonnets 12 des deuxièmes zone 2 ne sont pas alimentés en permanence, le substrat sous les deuxièmes zone 2, servira à refroidir de manière homogène la première zone d'émission 1, et en particulier les parties de séparation, surtout dans des réalisations où la première zone d'émission 1 est alimentée de manière continue. Par exemple, les bâtonnets 11 et la première zone d'émission 1 sont agencés pour que cette dernière émette des rayons de couleur rouge pour réaliser une fonction de feu arrière de position.

Afin de minimiser les perturbations dans le faisceau de feu arrière de position, les bâtonnets 12 et les deuxièmes zones d'émission 2 sont agencés pour que ces deuxièmes zones d'émission 2 émettent des rayons non visibles, notamment des rayons infrarouges.

Ici, la somme des surfaces des deuxièmes zones d'émission 2 est inférieure au tiers de la surface totale des zones d'émission 1 , 2 de la source lumineuse S".

D'autre positions sur la source lumineuse S" pourraient être choisies pour les deuxièmes zones d'émission 2.

Selon d'autres réalisations, non représentées, la source lumineuse comprend également plusieurs premières zones d'émission, réparties en alternance avec les deuxièmes zones d'émission.

Dans cet exemple, les autres caractéristiques sont similaires à celles de l'exemple des figures 2 et 3.

Selon une autre variante de réalisation illustrée en figure 5, la première zone d'émission 1 ' et la deuxième zone d'émission 2' de la source lumineuse S" sont chacune divisées en sous-groupes P1, P2, dans lesquels les bâtonnets de la zone d'émission correspondante sont répartis. Par souci de clarté, les bâtonnets n'ont pas été représentés sur cette figure 5.

Chaque sous-groupe P1, P2, est activable sélectivement. Cela permet de pixelliser les zones d'émission l', 2'. Cela peut servir à ajuster la photométrie de chaque zone d'émission l', 2', et de manière indépendante.

Par exemple, selon certaines réalisations, cela peut être un moyen de réalisation permettant de conférer une certaine forme au motif lumineux se formant sur la source lumineuse S", et ainsi d'obtenir, par projection ou non, un faisceau lumineux avec une photométrie donnée.