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Title:
LIGHT-EMITTING GLAZING FOR A MOTOR VEHICLE AND MOTOR VEHICLE WITH SUCH LIGHT-EMITTING GLAZING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/023638
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention proposes light-emitting glazing for a motor vehicle, comprising: laminated glazing with a lamination interlayer between a first and a second glass sheet, a light source (4) coupled to the laminated glazing, light extraction means comprising a transparent diffusing coating including diffusing elements (51) in a transparent matrix (5).

Inventors:
DUMOTIER LEILA (FR)
COMPIN MAXIME (FR)
FLAMARY-MESPOULIE FLORIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/051293
Publication Date:
February 03, 2022
Filing Date:
July 12, 2021
Export Citation:
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Assignee:
SAINT GOBAIN (FR)
International Classes:
B60Q3/62; B32B17/10; F21V8/00
Domestic Patent References:
WO2016156721A12016-10-06
WO2018178591A12018-10-04
WO2014131972A12014-09-04
WO2013110885A12013-08-01
WO2014009630A12014-01-16
WO2001090787A12001-11-29
WO2010049638A12010-05-06
WO2012025685A12012-03-01
WO2013175101A12013-11-28
WO2015079159A12015-06-04
WO2004025334A22004-03-25
Foreign References:
US20150146286A12015-05-28
Attorney, Agent or Firm:
SAINT-GOBAIN RECHERCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Vitrage lumineux de véhicule automobile comprenant : - un vitrage feuilleté, de préférence bombé, comportant :

- une première feuille de verre (2), en verre minéral ou organique, avec des première et deuxième faces principales (22, 21), notamment première face orientée vers l’extérieur du véhicule et même étant la face extérieure

- un intercalaire de feuilletage (5) en matière polymérique de préférence thermoplastique une deuxième feuille de verre (1) en verre minéral ou organique, avec des troisième et quatrième faces principales (12, 11), notamment quatrième face orientée vers l’intérieur du véhicule, et même étant la face intérieure les deuxième et troisième faces principales étant côté intercalaire de feuilletage l’une au moins des première et deuxième feuilles étant en verre minéral

- une source de lumière (3) couplée optiquement à un guide de lumière qui est l’une des première et deuxième feuilles de verre ou ledit intercalaire de feuilletage,

- des moyens d’extraction de lumière de la lumière guidée, moyens d’extraction de lumière comportant une couche diffusante (7) comprenant des éléments diffusants dans une matrice, définissant au moins une première zone diffusante de largeur d’au moins 0,5mm, notamment première zone diffusante pleine et/ou comportant un ensemble de motifs discontinus caractérisé en ce que la couche diffusante est entre la première et deuxième feuille de verre, la couche diffusante est un revêtement transparent, la matrice est organique et transparente.

2. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon la revendication 1 caractérisé en ce que le revêtement transparent (7) est sur une face principale de l’intercalaire de feuilletage (5), directement ou sur une sous couche primaire, notamment silane, primaire de préférence d’épaisseur d’au plus 1pm ou même d’au plus 200nm notamment le revêtement transparent est en contact optique avec la troisième face principale et le guide de lumière est la deuxième feuille notamment intérieure ou l’intercalaire de feuilletage.

3. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le revêtement transparent est en contact optique avec la troisième face principale et le guide de lumière est la deuxième feuille notamment intérieure ou l’intercalaire de feuilletage.

4. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la matrice organique comprend une résine.

5. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le revêtement transparent (7) est constitué essentiellement de résine et des éléments diffusants.

6. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que les éléments diffusants comprennent des particules dispersées et liées par la matrice, particules de taille d’au plus 30pm ou d’au plus 10pm. 7. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend au moins un autre revêtement transparent et diffusant comprenant des éléments diffusants dans une matrice organique, adjacent audit revêtement transparent, en particulier sur l’intercalaire de feuilletage notamment orienté vers la troisième face principale. 8. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que l’intercalaire de feuilletage est un PVB notamment clair ou teinté, éventuellement acoustique, d’épaisseur subcentimétrique de préférence PVB simple ou composite tel que PVB/film plastique / PVB.

9. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la source de lumière est un ensemble de diodes électroluminescentes ou comprend une fibre optique extractrice couplée avec source primaire de lumière.

10. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le guide optique est la deuxième feuille de verre en particulier la quatrième face est la face intérieure côté habitacle, notamment couplée optiquement à la source de lumière, de préférence un ensemble de diodes électroluminescentes, par une tranche ou un trou de préférence traversant dans le guide optique, en particulier en verre minéral clair ou extraclair.

11. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la quatrième face principale comporte une couche opaque dans une zone donnée dite de masquage, la source de lumière est logée dans un trou traversant de la deuxième feuille de verre localisé dans ladite zone dite de masquage.

12. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la deuxième face principale comporte une couche opaque (17) masquant la source de lumière, de préférence un ensemble de diodes électroluminescentes, notamment logée dans un trou traversant de la deuxième feuille de verre.

13. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la deuxième feuille de verre, notamment minérale, est percée d’un trou traversant (4) délimité par une tranche interne (14), et en ce que la source de lumière est logée dans le trou traversant (4) en regard de la tranche interne, la deuxième feuille de verre formant le guide optique.

14. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend une couche basse émissivité ou contrôle solaire, en particulier qui est sur la quatrième face principale notamment un revêtement comportant une couche d’oxyde métallique comme IΊTO, ou qui est sur un film plastique entre les premières et deuxième feuilles de verre ou encore sur la deuxième face principale, notamment un revêtement comportant une couche d’argent.

15. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le vitrage lumineux est choisi parmi :

- un toit, avec la deuxième feuille de verre la plus interne formant de préférence le guide optique et le revêtement transparent sur l’intercalaire de feuilletage coté troisième face principale, la première feuille de verre étant la plus externe étant de préférence teintée et/ou l’intercalaire de feuilletage étant de préférence teintée - un pare-brise, avec la deuxième feuille de verre la plus interne, le revêtement transparent sur l’intercalaire de feuilletage, la première feuille de verre étant la plus externe

- ou un vitrage latéral ou un vitrage de porte arrière ou une lunette arrière avec la deuxième feuille de verre la plus interne, le revêtement transparent sur l’intercalaire de feuilletage, la première feuille de verre étant la plus externe.

16. Véhicule automobile incorporant un vitrage lumineux selon l’une des revendications précédentes, notamment un toit de voiture.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : VITRAGE LUMINEUX DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE AVEC UN TEL VITRAGE LUMINEUX

La présente invention est relative à un vitrage lumineux (ou « éclairant »), pour véhicule automobile, notamment un vitrage de véhicule automobile à diodes électroluminescentes.

Les diodes électroluminescentes ou DEL (LED en anglais) assurent depuis quelques années l'éclairage de dispositifs de signalisation (feux de signalisation,...), de clignotants ou feux de position de véhicules automobiles. L'intérêt des diodes est leur longue durée de vie, leur efficacité lumineuse, leur robustesse, leur faible consommation énergétique et leur compacité, rendant les appareillages les employant davantage pérennes, et nécessitant un entretien réduit. Plus récemment, les diodes électroluminescentes ont été utilisées pour les toits automobiles, notamment des toits feuilletés panoramiques à éclairage par diodes électroluminescentes comme décrit dans le document WO2010049638. La lumière émise par les diodes est introduite par la tranche dans le vitrage intérieur formant guide, la lumière étant extraite du vitrage par une couche diffusante transparente sur le vitrage, dont la surface définit le motif lumineux, tel qu’un aplat émail contenant des particules diffusantes diélectriques. La couche diffusante est trop visible de l’utilisateur à l’état off (éteint). Le vitrage lumineux présente alors un aspect très trouble et même le plus souvent opaque dans la zone de la couche diffusante.

La présente invention a donc cherché à mettre au point un nouveau vitrage lumineux de véhicule automobile, en particulier à diodes électroluminescentes, préservant davantage la transparence à l’état off et même sans pénaliser trop fortement la luminance de ce vitrage à l’état on, en étant de préférence compatible avec les exigences industrielles (simplicité, facilité et rapidité de production, fiabilité,...). A cet effet, la présente invention a pour objet un vitrage lumineux de véhicule automobile (de préférence un toit) comprenant :

- un vitrage feuilleté (de préférence avec une face principale extérieure dénommée face F1 et une face principale intérieure dénommée face F4), comportant :

- un première feuille de verre (bombée), en verre minéral ou organique, première feuille de verre (transparente) comportant une première face principale, une deuxième face principale, et même (bombé) trempé (nu ou déjà revêtu), notamment première face orientée vers l’extérieur du véhicule et même étant la face extérieure (souvent dite face F1), première feuille éventuellement teintée, d’épaisseur de préférence pour un vitrage automobile d’au plus 2,5mm, même d’au plus 2,2mm - notamment 1,9mm, 1,8mm, 1,6mm et 1,4mm- ou même d’au plus 1,3mm ou d’au plus 1mm un intercalaire de feuilletage en matière polymérique de préférence thermoplastique, intercalaire notamment teintée, notamment d’épaisseur subcentimétrique

- une deuxième feuille de verre (bombée), en verre minéral ou organique, notamment en verre clair ou extraclair, notamment d’épaisseur d’au plus 2,1mm, notamment quatrième face orientée vers l’intérieur du véhicule, et même étant la face intérieure (dite face F4), d’épaisseur de préférence inférieure à celle de la première feuille de verre, même d’au plus 2,2mm - notamment 1,9mm, 1,8mm, 1,6mm et 1,4mm- ou même d’au plus 1,3mm ou d’au plus 1mm, l’épaisseur totale des première et deuxième feuilles de verre étant de préférence strictement inférieure à 4mm, même à 3,7mm les deuxième et troisième faces principales étant côté intercalaire de feuilletage l’une au moins (et de préférence les deux) des première et deuxième feuilles étant en verre minéral et de préférence au moins celle tournée vers l’extérieur ou même la feuille extérieure le vitrage lumineux comprenant une éventuellement troisième feuille en verre minéral ou organique (bombée notamment), avec deux faces principales, une cinquième et une sixième face principale, notamment liée par un autre intercalaire de feuilletage (double feuilletage) ou tout autre moyen, au vitrage feuilleté (coté première face ou quatrième face)

- une source de lumière (visible), de préférence un ensemble de diodes électroluminescentes (sur un premier support à circuit imprimé comme un PCB pour « printed circuit board » en anglais), notamment une barrette, ou encore source de lumière qui comprend une fibre optique extractrice couplée avec source primaire de lumière (diode(s) électroluminescentes) etc), la source de lumière étant couplée optiquement à un guide de lumière (transparent dans le visible) qui est l’une des première et deuxième feuilles de verre, notamment en verre clair ou extraclair, (et/)ou, l’intercalaire de feuilletage, notamment incolore

- des moyens d’extraction de lumière de la lumière guidée comportant (voire constitués de) une couche diffusante comprenant des éléments diffusants dans une matrice, pour former une zone diffusante (lumineuse à l’état on), de largeur d’au moins 0,5mm, ou moins 1mm, ou même au moins 1cm, et même d’au moins 5cm (largeur naturellement à distinguer de l’épaisseur), première zone pleine et/ou comportant un ensemble de motifs discontinus (discrets, ponctuels (3D), par exemple géométriques, linéaires (2D) notamment distincts ou identiques par exemple espacés d’au moins 0,5mm), la zone diffusante pouvant occuper une surface de longueur de préférence supérieure à 5cm et même à 10cm.

La couche diffusante est entre la première et deuxième feuille de verre notamment en contact avec l’intercalaire de feuilletage, et la couche diffusante est un revêtement transparent, la matrice étant organique et transparente. Une solution avec les couches diffusantes de l’art antérieur pour préserver la vision au travers du vitrage -conférant une transparence globale- consisterait à une réduction drastique de la densité des zones diffusantes typiquement sous forme de réseau de points de taille et espacement appropriés. Ainsi la plupart des rayons traversant les faces du vitrage seraient peu diffusés mais ceci est au détriment de la luminance.

Le revêtement transparent selon l’invention peut être aussi bien une pleine couche qu’un réseau de motifs avec plus de liberté sur les dimensionnements.

Le revêtement transparent est à l’intérieur du vitrage feuilleté, il est alors protégé de l’environnement extérieur (abrasion, salissure) et le vitrage feuilleté conserve l’aspect parfaitement lisse d’un vitrage sans couche diffusante.

Le revêtement transparent est avantageusement sur une face principale de l’intercalaire de feuilletage directement ou sur une sous couche primaire, notamment silane, de préférence d’épaisseur d’au plus 1pm ou même d’au plus 200nm. L’autre face principale de l’intercalaire de feuilletage (en contact adhésif avec une feuille de verre) peut être nue ou revêtue. Notamment le revêtement transparent est en contact optique avec la troisième face principale et le guide de lumière est de préférence la deuxième feuille notamment intérieure (face intérieure F4 voire F6 si double feuilletage avec la troisième feuille) ou l’intercalaire de feuilletage.

Le revêtement transparent peut occuper au moins 60%, 70%, 80%, 90% de la face principale de l’intercalaire de feuilletage et de préférence être espacé du couplage optique (tranche ou paroi de trou notamment traversant du guide de lumière notamment la deuxième feuille de verre) d’au moins 20mm.

On peut souhaiter voir la zone lumineuse à l’intérieur de l’habitacle (cas d’un toit en particulier ou signalisation, information pour le conducteur ou au tout autre passager) et/ou à l’extérieur (signalisation etc). Le guide optique peut être en particulier la première ou deuxième feuille de verre (notamment minéral) notamment couplé optiquement par sa tranche ou un trou de préférence traversant dans le guide optique. Le revêtement transparent peut être en contact optique avec la troisième face principale et être sur l’intercalaire de feuilletage. Le trou traversant de préférence ne s’étend pas dans l’intercalaire de feuilletage.

Le guide optique peut être de préférence la deuxième feuille de verre avec le revêtement transparent côté troisième face principale (en contact optique avec troisième face principale) et même sur l’intercalaire de feuilletage et la quatrième face qui est la face interne et même la première face qui est la face extérieure. Le guide optique peut même être la deuxième feuille de verre en particulier la quatrième face est la face intérieure côté habitacle, notamment couplée optiquement à la source de lumière (des diodes) par une tranche ou un trou de préférence traversant dans le guide optique, en particulier en verre minéral clair ou extraclair et de préférence la première face est la face extérieure côté extérieure qui peut être teintée. Par simplicité, on peut préférer un seul feuilletage à un double feuilletage.

Le vitrage peut comprendre plusieurs sources de lumière, notamment à diodes électroluminescentes. Naturellement on peut avoir plusieurs sources de lumière (une ou plusieurs séries de diodes) couplées au guide optique (la deuxième feuille de verre notamment la plus intérieure) et même associées à plusieurs guides optiques. On peut avoir le (premier) revêtement transparent sur une face principale FA de l’intercalaire de feuilletage et un autre revêtement de préférence transparent en face FB opposée à FA en face ou décalé du premier revêtement.

Le vitrage lumineux peut comprendre une pluralité de zones diffusantes avec ledit revêtement transparent de taille et/ou formes identiques ou distinctes. Ledit revêtement transparent peut donc couvrir une partie ou la totalité du vitrage feuilleté selon l’éclairage ou l’effet recherché (sous forme de bandes disposées en périphérie d’une des faces pour former un cadre lumineux, des logos ou de motifs, etc.).

Ledit revêtement transparent peut être en plusieurs zones, par exemple chacune avec des motifs, identiques ou distincts, continus ou discontinus, et peut être de toute forme géométrique (rectangulaire, carré, en triangle, circulaire, ovale, etc.), et peut former un dessin, un signalétique (flèche, lettre...).

Le vitrage lumineux peut comprendre plusieurs zones d’extraction de lumière (couches diffusantes) pour former plusieurs zones lumineuses sur le vitrage.

En particulier le vitrage lumineux comprend un autre revêtement transparent et diffusant comprenant des éléments diffusants (particules de préférence) dans une matrice organique (résine de préférence), adjacent audit revêtement transparent, en particulier sur l’intercalaire de feuilletage (directement ou sous ledit primaire) notamment orienté vers la troisième face principale (et la deuxième feuille de verre notamment minérale est le guide optique). En particulier le vitrage est un toit.

L’autre revêtement transparent présente en particulier une clarté L * et/ou un flou et/ou une extraction de lumière, notamment une luminance, distincte(s) dudit revêtement transparent.

En particulier, le vitrage feuilleté garde une cohésion même lorsque le revêtement transparent (seul ou avec un autre revêtement transparent) occupe tout ou quasi tout la face principale de l’intercalaire. L’épaisseur du revêtement transparent peut être d’au plus 20pm et même d’au plus 10pm et même d’au moins 1 pm.

La matrice transparente, notamment déposée par voie liquide, peut être en matériau choisi parmi un liant polymérique comme une peinture notamment une laque, une résine. En particulier, la matrice transparente peut être constituée essentiellement de résine notamment résine PVB.

En particulier, le revêtement transparent peut comporter et même est constitué essentiellement de résine, notamment résine PVB, et d’éléments diffusants, notamment des particules diffusantes notamment d’au moins 50nm, 80nm ou 100nm et de préférence d’au plus 30pm ou 10pm ou 1pm. Les éléments diffusants comprennent de préférence et même sont constitués essentiellement des particules (diélectriques, organiques ou minérales par exemple oxydes métalliques) dispersées et liées par la matrice (résine), particules de taille d’au plus 30pm ou d’au plus 10pm. Les particules sont par exemple choisies parmi des particules de PO2, S1O2, CaCCb, ZnO, AI2O3, ZrC>2. Le revêtement diffusant transparent peut être constitué essentiellement de la résine et desdits éléments diffusants (particules et/ou pores etc) en particulier des particules. La résine peut être compatible chimiquement avec l’intercalaire de feuilletage qui est par exemple un PVB. La résine peut être une résine PVB avec l’intercalaire de feuilletage qui est un PVB. Le revêtement diffusant transparent peut comprendre ou être constitué essentiellement de la résine et desdits éléments diffusants qui sont des particules. On peut ajouter comme additif(s) un agent modifiant la tension de surface et/ou la rhéologie et/ou un plastifiant. De préférence le revêtement diffusant transparent est exempt de pigments ou au moins en quantité suffisamment faible pour ne pas diminuer la transparence et/ou augmenter le flou significativement. Par exemple, le revêtement diffusant transparent présente une composition suivante qui comprend voire est constitué de:

- 80% à 99%, et même 90% à 99%, en masse de résine notamment résine PVB

- 0,05 à 20 % et même 0,05 à 10% ou 5%, en masse de particules diffusantes - éventuellement un ou des additifs suivants:

- un agent modifiant tension de surface et/ou rhéologie, notamment 0,1 à 5% en masse

- et/ou des plastifiants, notamment moins de 10% ou 5% en masse.

De préférence, le revêtement diffusant transparent est : - exempt de particules individuelles ayant une plus grande dimension (et même de préférence une dimension moyenne) d’au moins 400pm (et même d’au moins 200pm) ou au moins en quantité suffisamment faible pour ne pas augmenter le flou significativement et même d’au moins 50pm ou 30pm ou 10pm pour faciliter la fabrication notamment par sérigraphie - et/ou exempt d’agrégats de particules ayant une plus grande dimension d’au moins 400pm (et même d’au moins 200pm), ou au moins en quantité suffisamment faible pour ne pas augmenter le flou significativement et même d’au moins 50pm ou 30pm ou 10pm pour faciliter la fabrication notamment par sérigraphie. On souhaite que le revêtement transparent soit le plus invisible, discret possible.

Notre perception visuelle peut distinguer nettement deux phénomènes différents: la diffusion aux petits angles et sur un domaine angulaire élargi.

La lumière est diffusée uniformément dans toutes les directions. Ceci provoque une atténuation de contraste et une image d’apparence trouble et terne. La norme ASTMD 1003 définit le voile ou flou comme étant la quantité de lumière qui dévie en moyenne de plus de 2,5° par rapport au faisceau de lumière incident - exprimée en pourcentage.

La lumière est diffusée dans un angle étroit avec haute concentration. Cet effet décrit très bien comment de très fins détails peuvent être vus à travers l’échantillon. La qualité de la netteté d’image (clarity en anglais) doit être déterminée dans un angle inférieur à 2,5 degrés.

Le flou et la netteté d’image sont de préférence mesurés par un Hazemeter (tel que BYK-Gardner Haze-Gard Plus) de préférence selon la norme ASTDM D1003 (sans compensation) ou bien ISO 13468 (avec compensation). De préférence: - à l’état off, le flou du vitrage feuilleté avec ledit revêtement diffusant transparent est d’au plus 30% et mieux d’au plus 20%, 15% ou même 10%

- et/ou mieux à l’état off, la netteté d’image du vitrage feuilleté avec le revêtement diffusant transparent est d’au moins 90% et mieux d’au moins 95% ou 97%

- et/ou l’écart relatif entre la transmission lumineuse TL0 à l’état off du vitrage feuilleté sans ledit revêtement transparent et la transmission lumineuse TL1 avec le revêtement transparent, donc ((TL0-TL1)/TL0) * 100 est d’au plus 10% ou même d’au plus 5% ou d’au plus 2% - éventuellement la transmission lumineuse à l’état off du vitrage feuilleté (si feuilles et intercalaire incolores) avec le revêtement transparent est d’au moins 75%, 80% et mieux d’au moins 85%.

Les solutions d’émail diffusant actuelles présentent un flou de plus de 80%.

On peut considérer que le flou à l’état off du vitrage feuilleté sans revêtement diffusant est de préférence d’au plus 5% ou d’au plus 2%.

Comme guide de lumière on choisit de préférence une feuille de verre minérale clair et même extraclair avec une face principale intérieure (pour un toit, un pare brise par exemple, une vitre latérale).

On préfère également choisir un intercalaire de feuilletage le moins flou possible c’est-à-dire d’au plus 1,5% et même d’au plus 1%.

On souhaite que le revêtement transparent soit le plus invisible, discret possible et avec de préférence une feuille de verre clair ou extraclair formant guide de lumière, il n’en demeure pas moins qu’une autre feuille de verre et/ou l’intercalaire de feuilletage peuvent être teintés. De préférence, il n’y a pas de différence colorimétrique notable entre vitrage feuilleté avec et sans ledit revêtement transparent. De préférence :

- la différence (en valeur absolue) entre a1 * (avec ledit revêtement transparent) et a2 * (sans ledit revêtement transparent) est d’au plus 8 et même d’au plus 5 et/ou encore a1 * est inférieure à 5 ou à 2 - et/ou la différence (en valeur absolue) entre b1 * (avec ledit revêtement transparent) et b2 * (sans ledit revêtement transparent) est d’au plus 8 et même d’au plus 5 et/ou encore b1 * est inférieure à 5 ou à 2

La clarté L1 * avec ledit revêtement transparent peut être en outre de préférence d’au plus 30 et même d’au plus 20. Et de préférence la luminance du vitrage feuilleté dans la zone diffusante est d’au moins 10cd/m 2 et même d’au moins 50cd/m 2 ou 100cd/m 2 . De préférence, la couche diffusante comporte au moins deux motifs transparents (2D par exemple des lignes ou 3D) de largeur d’au moins 0,5mm chacun, espacés d’au moins 20cm, par exemple l’un des motifs transparents est à au moins 10cm de la source de lumière (ou du couplage optique même) et par exemple l’autre des deux motifs transparents est à au moins 30cm de la (même) source de lumière (ou du couplage optique même). Pour garantir l’homogénéité de préférence l’écart (relatif) en luminance entre les deux motifs transparents est d’au plus 25% et même d’au plus 15%.

De préférence, la couche diffusante comporte au moins deux motifs transparents (2D par exemple des lignes ou 3D) de largeur d’au moins 0,5mm chacun, espacés d’au moins 40cm, par exemple l’un des deux motifs transparents est à au moins 10cm de la source de lumière (ou du couplage optique même) et par exemple l’autre des deux motifs transparents est à au moins 50cm de la (même) source de lumière (ou du couplage optique même). Pour garantir l’homogénéité de préférence l’écart (relatif) en luminance entre les deux motifs transparents est d’au plus 35% et même d’au plus 30% ou 25%.

L’intercalaire de feuilletage peut en outre être teinté (et n’est de préférence alors pas le guide optique), par exemple gris ou vert. L’intercalaire de feuilletage (PVB) peut être clair et dans une zone teintée, comme une bande périphérique (bande de PVB teintée). Pour un pare-brise, il s’agit par exemple d’une bande le long du bord longitudinal supérieur. On préfère que le couplage optique soit avec une tranche distincte de celle du bord avec la bande teintée. Par exemple, on choisit pour le pare- brise, le bord longitudinal inférieur et mieux côté conducteur.

L’intercalaire de feuilletage peut être au moins une feuille plastique, transparent (de préférence en PVB ou PU (souple) ou thermoplastique sans plastifiant (copolymère éthylène/acétate de vinyle (EVA), etc.), chaque feuille ayant par exemple une épaisseur entre 0,2 mm et 1 ,1 mm, notamment 0,38 et 0,76mm.

L’intercalaire de feuilletage peut être acoustique en particulier comprendre ou être constitué d’une PVB acoustique (tricouche, quadricouche ..). Ainsi, l’intercalaire de feuilletage peut comprendre au moins une couche dite de milieu en matériau plastique viscoélastique aux propriétés d’amortissement vibro-acoustique notamment à base de polyvinylbutyral et de plastifiant, et l’intercalaire, et comprenant en outre deux couches externes en PVB standard, la couche de milieu étant entre les deux couches externes. On peut citer les PVB acoustiques décrits dans les demandes de brevet WO2012/025685, W02013/175101, notamment teinté comme dans le

WO2015079159. L'intercalaire de feuilletage peut être ou comprendre une feuille à base (en) poly(vinyl butyral) (PVB) contenant moins de 15% en poids de plastifiants, de préférence moins de 10% en poids et encore mieux moins de 5% en poids et en particulier sans plastifiant et notamment d’épaisseur d’au plus 0,15mm en particulier de 25 à 100pm, 40 à 70pm et même de 50pm, par exemple le produit Kuraray Mowital®.

La deuxième feuille de verre peut être en verre organique (de préférence rigide, semi rigide) comme un polyméthacrylate de méthyle (PMMA)- de préférence avec intercalaire de feuilletage (PU)-, un polycarbonate (PC)-de préférence avec intercalaire de feuilletage PVB-.

On peut notamment choisir comme première feuille de verre / intercalaire de feuilletage/ deuxième feuille de verre :

- verre minéral / PVB (acoustique etc)/ verre minéral,

- voire verre minéral / intercalaire de feuilletage/ polycarbonate,

- ou même polycarbonate (épais ou non) / intercalaire de feuilletage/ verre minéral.

Dans la présente demande on entend par véhicule automobile, une voiture, notamment un utilitaire (camionnette, fourgonnette, estafette) inférieur à 3,5 tonnes (utilitaire léger) ou encore un camion ou encore une navette, petit véhicule de transport en commun, privé ou public. Les vitrages latéraux peuvent être dans des portières coulissantes. Le vitrage lumineux peut être dans une porte arrière.

En particulier le vitrage lumineux forme un pare-brise, un toit ou un vitrage latéral (custode avant ou arrière inclus).

De préférence :

- l’intercalaire de feuilletage est de préférence un PVB (en particulier acoustique) notamment clair ou teinté,

- les première et deuxième feuille de verres sont bombées et en verre minéral, la deuxième feuille de verre est clair ou extraclair et la première feuille de verre est teintée ou claire.

La quatrième face principale (notamment face intérieure côté habitacle) peut comporter une couche opaque (par exemple un émail sur la deuxième feuille de verre minéral intérieure ou une couche opaque notamment imprimée sur l’intercalaire de feuilletage) dans une zone donnée dite de masquage, en particulier périphérique. La source de lumière peut être logée dans un trou traversant de la deuxième feuille de verre localisé dans ladite zone dite de masquage. De préférence, le trou ne s’étend pas sur l’intercalaire de feuilletage et la première feuille. La deuxième face principale (notamment face extérieure côté extérieur) peut comporter une couche opaque (par exemple un émail sur la première feuille de verre minéral extérieure ou une couche opaque notamment imprimée, sur l’intercalaire de feuilletage) dans une zone donnée dite de masquage, en particulier périphérique. Dans une configuration, la source de lumière, en particulier des LED, peut être couplée optiquement à la tranche du guide optique en particulier de la deuxième feuille de verre (formant feuille intérieure). La tranche, le coin ou le bord d’une face de la deuxième feuille de verre peut comporter une encoche où est placée la source de lumière. On peut par exemple découper (avant ou après bombage) la deuxième feuille de verre.

La source de lumière, en particulier des LED, peut même être au sein d’une encapsulation polymérique périphérique comme décrit dans la demande WO2010049638 notamment en figure 15 ou en figure 16. L’encapsulation peut être en polyuréthane, notamment en PU-RIM (reaction in mold en anglais), la réticulation du PU bicomposant opérant dans le moule, une fois les deux composants injectés simultanément. L’ecapsulation (avec ou sans la source de lumière) s’étend le long de la tranche du vitrage feuilleté et d’au moins un bord de face principale intérieure (face F4 notamment). L’encapsulation peut être de toute forme, avec ou sans lèvre, biface, triface. La première feuille de verre, notamment minérale, peut être percée d’un trou traversant délimité par une tranche interne, et la source de lumière est logée dans le trou traversant en regard de la tranche interne, notamment une ou plusieurs diodes électroluminescentes avec une face émettrice en regard de la tranche interne. La première feuille de verre forme le guide optique. La première feuille de verre, notamment minérale, peut être percée d’une pluralités des trous traversants délimités chacun par une tranche interne, et la source de lumière est logée dans chaque trou traversant en regard de la tranche interne, notamment une ou plusieurs diodes électroluminescentes avec une face émettrice en regard de la tranche interne. La première feuille de verre forme le guide optique. La deuxième feuille de verre, notamment minérale, peut être percée d’un trou traversant délimité par une tranche interne, et la source de lumière est logée dans le trou traversant en regard de la tranche interne, notamment une ou plusieurs diodes électroluminescentes avec une face émettrice en regard de la tranche interne. La deuxième feuille de verre forme le guide optique. La deuxième feuille de verre, notamment minérale, peut être percée d’une pluralités des trous traversants délimités chacun par une tranche interne, et la source de lumière est logée dans chaque trou traversant en regard de la tranche interne, notamment une ou plusieurs diodes électroluminescentes avec une face émettrice en regard de la tranche interne. La deuxième feuille de verre forme le guide optique.

Le revêtement transparent peut former une zone diffusante et même plusieurs zones diffusantes (transparentes), disposées sur toute la surface du vitrage feuilleté située entre les différents trous. Il se présente de façon particulièrement avantageuse sous forme d’un motif à symétrie centrale, le centre de symétrie de ce motif étant de préférence superposé au centre de symétrie de l’ensemble formé par les différents trous traversants ou bien sous forme d’un motif à symétrie axiale, l’axe de symétrie étant de préférence superposé à un axe de symétrie de l’ensemble formé par les différents trous traversants.

Cette superposition des centres de symétrie n’est pas seulement très satisfaisante d’un point de vue esthétique, mais contribue également à une luminosité uniforme. L’alimentation en électricité de la source de lumière (des diodes) situé dans le trou traversant dans la deuxième feuille de verre (minéral) peut se faire par une amenée de courant intégrée dans le vitrage feuilleté, par exemple un fil électrique incorporé dans l’intercalaire de feuilletage, ou bien ce fil électrique peut être appliqué sur la quatrième face principale de la deuxième feuille (feuille intérieure, côté habitacle), et éventuellement être protégé par un cache.

Le trou traversant dans la deuxième feuille de verre (minéral) dans lequel est logée la source de lumière (les diodes) peut être avantageusement fermé par un couvercle, de préférence un couvercle amovible, préférentiellement intégré à un module de diodes, fixé sur la tranche interne du trou traversant ou sur la quatrième face principale (dans une configuration sans double feuilletage) par des moyens de fixation réversible.

En particulier, pour un vitrage rectangulaire ou carré (plus largement à coins) une première source de lumière (les diodes de préférence) peut être logée dans un premier trou en périphérie d’une première tranche longitudinale (respectivement latérale) de la deuxième feuille de verre et une deuxième source de lumière (également des diodes de préférence) peut être logée dans un deuxième trou en périphérie d’une deuxième tranche longitudinale (respectivement latérale) de la deuxième feuille de verre. On peut avoir aussi trois trous ou quatre trous proches des quatre coins de la deuxième feuille de verre. De préférence, la source de lumière est un module de diodes situé sur une partie du vitrage située à l’intérieur de la garniture du véhicule, ce qui a pour fonction essentielle de soustraire le module de diodes aux yeux des passagers du véhicule ainsi que de protéger les modules des poussières et agressions externes.

La source de lumière (diodes etc) peut être espacée du guide optique (deuxième feuille de verre etc), ou collée sur la tranche (interne) du guide optique. Afin de limiter réchauffement dans l’habitacle ou de limiter l’usage d’air conditionné, l’une des feuilles de verre (de préférence le verre extérieur) et/ou l’intercalaire de feuilletage est teinté. Et/ou le vitrage feuilleté peut comporter également une couche réfléchissant ou absorbant le rayonnement solaire, de préférence en quatrième face (F4) ou en deuxième face F2 ou troisième face F3 (avec revêtement transparent sur l’intercalaire de feuilletage coté F3 notamment), en particulier une couche d’oxyde transparent électro-conducteur dite couche TCO ou même un empilement de couches minces comprenant au moins une couche TCO, ou d’empilements de couches minces comprenant au moins une couche d’argent (en F2 ou F3 de préférence), la ou chaque couche d’argent étant disposée entre des couches diélectriques.

On peut cumuler couche (à l’argent) en face F2 et/ou F3 et couche TCO en face F4.

La couche TCO (d’un oxyde transparent électro-conducteur) est de préférence une couche d’oxyde d’étain dopé au fluor (Sn02 :F) ou une couche d’oxyde mixte d’étain et d’indium (ITO).

D’autres couches sont possibles, parmi lesquelles les couches minces à base d’oxydes mixtes d’indium et de zinc (appelées « IZO »), à base d’oxyde de zinc dopé au gallium ou à l’aluminium, à base d’oxyde de titane dopé au niobium, à base de stannate de cadmium ou de zinc, à base d’oxyde d’étain dopé à l’antimoine. Dans le cas de l’oxyde de zinc dopé à l’aluminium, le taux de dopage (c’est-à-dire le poids d’oxyde d’aluminium rapporté au poids total) est de préférence inférieur à 3%. Dans le cas du gallium, le taux de dopage peut être plus élevé, typiquement compris dans un domaine allant de 5 à 6%.

Dans le cas de IΊTO, le pourcentage atomique de Sn est de préférence compris dans un domaine allant de 5 à 70%, notamment de 10 à 60%. Pour les couches à base d’oxyde d’étain dopé au fluor, le pourcentage atomique de fluor est de préférence d’au plus 5%, généralement de 1 à 2%.

Par « émissivité », on entend l’émissivité normale à 283 K au sens de la norme EN12898. L’épaisseur de la couche basse émissivité (TCO etc) est ajustée, en fonction de la nature de la couche, de manière à obtenir l’émissivité voulue, laquelle dépend des performances thermiques recherchées. L’émissivité de la couche basse émissivité est par exemple inférieure ou égale à 0,3, notamment à 0,25 ou même à 0,2. Pour des couches en ITO, l’épaisseur sera généralement d’au moins 40 nm, voire d’au moins 50 nm et même d’au moins 70 nm, et souvent d’au plus 150 nm ou d’au plus 200 nm. Pour des couches en oxyde d’étain dopé au fluor, l’épaisseur sera généralement d’au moins 120 nm, voire d’au moins 200 nm, et souvent d’au plus 500 nm.

Par exemple la couche basse émissivité comprend la séquence suivante :sous- couche haut indice/sous-couche bas indice/ une couche TCO / surcouche diélectrique optionnelle. Comme exemple préféré de couche basse émissivité (protégée durant une trempe, on peut choisir sous-couche haut indice (<40 nm) / sous-couche bas indice (<30 nm) / une couche ITO/ surcouche haut indice (5 - 15 nm))/ surcouche bas indice (<90 nm) barrière/ dernière couche (< 10 nm).

On peut citer comme couche basse émissivité celles décrites dans le brevet US2015/0146286, sur la face F4, notamment dans les exemples 1 à 3.

Dans une réalisation préférée de toit :

- la première feuille de verre est teintée et/ou l’intercalaire de feuilletage est teinté sur tout en partie de son épaisseur

- et/ou l’une des faces F2 ou F3 ou F4 -de préférence la face F4 - du toit vitré, est revêtue d’une couche basse émissivité, notamment comprenant une couche d’oxyde transparent électro-conducteur (dite TCO) notamment un empilement de couches minces avec couche TCO ou un empilement de couches minces avec couche(s) d’argent

- et/ou l’une des faces F2 ou F3 ou F4 -de préférence la face F3 - du toit vitré, est revêtue d’une couche de contrôle solaire, notamment comprenant une couche d’oxyde transparent électro-conducteur (dite TCO) notamment un empilement de couches minces avec couche TCO ou un empilement de couches minces avec couche(s) d’argent

- et/ou un film additionnel (polymérique, comme un polyéthylène téraphtalate PET etc) teinté est entre les faces F2 et F3 ou (collé) en F4 voire en face F1.

En particulier, la face F4 est revêtue d’une couche fonctionnelle transparente notamment basse émissivité, de préférence comprenant une couche TCO, dont une zone (alimentée électriquement, donc électrode) formant bouton tactile (pour piloter la première surface lumineuse). Un film transparent (PET etc) porteur d’une couche fonctionnelle côté face F2 (ou face F3 en variante), peut former un interrupteur tactile capacitif, Il peut s’agir du film de protection.

En somme, le vitrage selon l’invention peut avantageusement comprendre une couche basse émissivité ou contrôle solaire, notamment sur la quatrième face principale, qui est de préférence la face intérieure, notamment un revêtement comportant une couche d’oxyde métallique comme IΊTO, ou qui est sur un film plastique (PET etc) entre les première et deuxième feuilles de verre ou encore sur la deuxième face principale notamment un revêtement comportant une couche d’argent. L’invention porte aussi sur un véhicule automobile incorporant le vitrage lumineux défini précédemment.

En position montée dans le véhicule automobile, dans le cas d’un toit feuilleté la quatrième face est de préférence la face intérieure du véhicule automobile classiquement dénommée face F4. Le toit peut être ouvrant ou fixe.

On peut ajouter d’autres fonctions au vitrage lumineux avec un vitrage feuilleté, en particulier le toit, comme par exemple un dispositif électrocommandable:

- une fonction pour un passage clair à obscur : un dispositif à valve optique (SPD pour suspended particle device en anglais) avec le revêtement diffusant transparent sur l’intercalaire de feuilletage coté troisième face principale et la couche active (entre deux électrodes) entre deux feuillets de l’intercalaire de feuilletages (PVB)

- une fonction de teinte : un dispositif électrochrome.

En position montée dans le véhicule automobile, dans le cas d’un pare-brise feuilleté la quatrième face est la face côté intérieure du véhicule automobile classiquement dénommée face F4 (et le revêtement diffusant transparent est sur l’intercalaire en contact optique avec la face F3 ou la face F2).

En position montée dans le véhicule automobile qui est une voiture, dans le cas d’une lunette feuilletée la première face est la face côté extérieure de la voiture classiquement dénommée face F1 et le revêtement diffusant transparent est sur l’intercalaire en contact optique avec la face F3 ou la face F2.

En position montée dans le véhicule automobile qui est une voiture, dans le cas d’un vitrage latéral, la première face est la face côté extérieure de la voiture classiquement dénommée face F1 et le revêtement diffusant transparent est sur l’intercalaire en contact optique avec la face F3 ou la face F2.

Le vitrage lumineux peut être choisi parmi : - un toit, avec la deuxième feuille de verre la plus interne formant de préférence le guide optique et le revêtement transparent sur l’intercalaire de feuilletage coté troisième face principale, la première feuille de verre étant la plus externe étant de préférence teintée et/ou l’intercalaire de feuilletage étant de préférence teintée - un pare-brise, avec la deuxième feuille de verre la plus interne, le revêtement transparent sur l’intercalaire de feuilletage, la première feuille de verre étant la plus externe

- ou un vitrage latéral ou un vitrage de porte arrière ou une lunette arrière avec la deuxième feuille de verre la plus interne, le revêtement transparent sur l’intercalaire de feuilletage, la première feuille de verre étant la plus externe.

La première feuille de verre (et la deuxième feuille de verre) peut être de préférence bombée (par les procédés de bombage connus de l’homme du métier). Il s’agit de verres monolithiques, c’est-à-dire composés d’une seule feuille de verre minérale, laquelle peut être produite par le procédé « float » permettant d’obtenir une feuille parfaitement plane et lisse, ou par des procédés d’étirage ou de laminage.

A titre d’exemples de matériaux verriers, on peut citer le verre float (ou verre flotté) de composition sodo-calcique classique, éventuellement durci ou trempé par voie thermique ou chimique, un borosilicate d’aluminium ou de sodium ou toute autre composition. La première feuille de verre (et la deuxième feuille de verre) est de préférence bombée ou galbée. Il peut être parallélépipédique, avec des feuilles ou des faces principales rectangulaires, carrées ou même de toute autre forme (ronde, ovale, polygonale). Il peut être de différentes tailles, et notamment de grande taille, par exemple de surface supérieure à 0,5 ou 1m 2 . Le verre minéral présentant de multiples atouts, en particulier une bonne résistance à la chaleur (il peut ainsi être proche des sources de rayonnements, par exemple des diodes, malgré le fait qu’elles constituent des points chauds ; il répond également aux besoins des normes de sécurité au feu) et une bonne résistance mécanique (il présente ainsi une facilité de nettoyage et résiste à la rayure). La feuille de verre formant guide de lumière (par exemple deuxième feuille de verre ou encore la première feuille de verre) peut (selon le rendu esthétique, l'effet optique souhaité, la destination du vitrage, etc.) être un verre clair (transmission lumineuse T L supérieure ou égale à 90% pour une épaisseur de 4 mm), par exemple un verre de composition standard sodocalcique comme le Planilux® de la société Saint-Gobain Glass, ou extra-clair (T L supérieure ou égale à 91,5% pour une épaisseur de 4 mm), par exemple un verre silico-sodo-calcique avec moins de 0,05% de Fe III ou de Fe2Ü3 comme le verre Diamant® de Saint-Gobain Glass, ou Optiwhite® de Pilkington, ou B270® de Schott, ou d’autre composition décrite dans le document WO04/025334.

Le verre de la première feuille de verre peut être neutre (sans coloration), ou (légèrement) teinté ou coloré (verre VENUS ou TSA de la société Saint-Gobain Glass, etc) ; avoir subi un traitement chimique ou thermique du type durcissement, recuit ou trempe (pour une meilleure résistance mécanique notamment) ou bombage, et est généralement obtenu par procédé float.

La transmission lumineuse est mesurée selon la norme ISO 9050 :2003 (mentionnant également la transmission optique) en utilisant l’illuminant D65, et est la transmission totale (notamment intégrée dans le domaine du visible et pondérée par la courbe de sensibilité de l’œil humain), tenant compte à la fois de la transmission directe et de l’éventuelle transmission diffuse, la mesure étant faite par exemple à l'aide d'un spectrophotomètre muni d’une sphère intégrante, la mesure à une épaisseur donnée étant ensuite convertie le cas échéant à l’épaisseur de référence de 4mm selon la norme ISO 9050 :2003.

Le vitrage lumineux peut présenter une transmission lumineuse TL non nulle dans tout ou partie du clair de vitre (généralement encadré par émail ou autre couche de masquage), et mieux au moins 40% ou au moins 50% ou 70% du clair de vitre. Pour un toit (souvent teinté), on préfère une transmission lumineuse TL non nulle et même d’au moins 0,5% ou d’au moins 2% et d’au plus 10% et même d’au plus 8%. Pour un vitrage latéral arrière (incluant custode) ou une lunette arrière, on préfère une transmission lumineuse TL non nulle et même d’au moins 10% ou d’au moins 20% et en particulier d’au plus 80% ou d’au plus 70% (notamment vitrage latéral arrière ou lunette teinté). Pour un vitrage latéral avant (notamment teinté), on préfère une transmission lumineuse TL non nulle et même d’au moins 50% ou d’au moins 70%.

Pour un pare-brise, on préfère une transmission lumineuse TL non nulle et même d’au moins 70%. Ces valeurs de TL peuvent être dans une zone avec le revêtement diffusant transparent et/ou adjacente au revêtement diffusant transparent (et dans le clair de vitre).

La deuxième feuille de verre est de préférence bombée et même (semi) trempée thermiquement. La première feuille de verre peut avoir été traité thermiquement, à une température supérieure ou égale à 450°C de préférence supérieure ou égale à 600°C, notamment est même un verre bombé trempé. La première feuille de verre (extérieure de préférence) peut être de préférence teintée et présente avantageusement une transmission lumineuse globale allant de 1,0% à 60,0% (en particulier de 10,0% à 50,0% et notamment de 20,0% à 40,0%). Elle peut en outre présenter une transmission optique (déterminée de façon connue en faisant le rapport entre l’intensité transmise et l’intensité incidente à une longueur d’onde donnée) d’au moins 0,5% pour au moins une longueur d’onde, comprise dans le domaine du visible, au-dessus de 420 nm (et jusqu'à 780 nm), et de préférence d’au moins 0,5% pour toutes les longueurs d’onde comprises dans le domaine allant de 420 à 780 nm.

Chaque tranche couplée optiquement peut être façonnée, notamment droite et polie. On peut utiliser une ou plusieurs sources de lumière (identiques ou non), par exemple électriques et/ou constituées de dispositif(s) électroluminescent(s) (DEL, ...). La ou les sources de lumière peuvent être mono- (émettant dans le bleu, vert, rouge, etc) ou polychromatiques, ou être adaptées ou combinées pour produire par exemple une lumière blanche, etc; elles peuvent être continues ou discontinues, etc. Avantageusement (pour des raisons notamment de taille, environnementales, de chauffe...), on utilise des sources de lumière quasi ponctuelles (telles que des diodes), ce mode étant simple, économique et performant.

Les diodes peuvent être de simples puces semi-conductrices (sans encapsulation ou lentille de collimation), de taille par exemple de l’ordre de la centaine de pm ou d’un ou quelques millimètres (par exemple 1mm de largeur, 2,8 mm de longueur et 1,5 mm de hauteur). Elles peuvent aussi comprendre une enveloppe protectrice, provisoire ou non, pour protéger la puce lors de manipulations ou pour améliorer la compatibilité entre les matériaux de la puce et d’autres matériaux et/ou être encapsulées (par exemple encapsulation de faible volume de type ‘SMD’ (« surface monted device »), avec une enveloppe, par exemple en résine type époxy ou nylon ou PMMA, encapsulant la puce et ayant des fonctions diverses : protection contre l’oxydation et l’humidité, rôle diffusant, de focalisation, ou collimation, conversion de longueur d’onde...).

Le nombre total de diodes est défini par la taille et la localisation des zones à éclairer, par l’intensité lumineuse souhaitée et l’homogénéité de lumière requise.

La puissance de chaque diode est généralement inférieure à 1 W, notamment inférieure à 0,5W.

Les diodes peuvent être (pré)assemblées sur une ou des supports PCB (PCB pour Printed Circuit Board en anglais) ou supports avec des pistes d’alimentation électrique, es supports PCB pouvant être fixées à d’autres supports (profilés, etc.). Chaque support PCB peut s’étendre en bordure du vitrage et être fixé par pincement, chaussage, clipsage, vissage, colle ou ruban adhésif double face, etc. Le support PCB est généralement mince, notamment d’épaisseur inférieure ou égale à 3 mm, voire 1 mm, voire 0,1 mm ou inférieur le cas échéant à l’épaisseur d’un intercalaire de feuilletage. Plusieurs supports PCB peuvent être prévus, notamment si les zones à éclairer sont très distantes entre elles. Le support PCB peut être en matériau souple, diélectrique ou électroconducteur (métallique tel qu’aluminium etc), être composite, plastique, etc. Les diodes peuvent être soudées sur des pistes isolées électriquement de l’embase, et/ou sur des surfaces dissipatrices de chaleur ("thermal pad") sur des embases plastiques, ou un matériau isolant électrique et conducteur thermique (colle, ruban, scotch, adhésif double face, thermiquement conducteur, graisse thermique, etc.) peut fixer ou être intercalé pour une meilleure dissipation et efficacité lumineuse et pour la pérennité des diodes.

Les diodes peuvent comprendre voire être de préférence simples puces semi- conductrices par exemple de largeur WO de l’ordre de la centaine de pm ou de 1 à 5mm. La largeur de chaque diode de la source de lumière est de préférence inférieure à l’épaisseur de la première feuille de verre.

Les diodes peuvent éventuellement comprendre une enveloppe protectrice (provisoire ou non) pour protéger la puce lors de manipulations ou pour améliorer la compatibilité entre les matériaux de la puce et d’autres matériaux. Chaque diode de la source de lumière peut être choisie notamment parmi au moins l’une des diodes électroluminescentes suivantes :

- une diode à émission latérale, c’est-à-dire parallèlement aux (faces de) contacts électriques, avec une face émettrice latérale par rapport au support PCB, - une diode, dont la direction principale d’émission est perpendiculaire ou oblique par rapport la face émettrice de la puce.

Les diodes de préférence ont un spectre (de type) gaussien.

Le diagramme d’émission d’une diode classiquement lambertien avec un demi angle d’émission de 60°. De préférence la distance entre la source de lumière, notamment les puces (ou les moyens de collimation si présents), et la tranche (interne) de couplage optique est inférieure ou égale à 5mm et même à 2mm.

Dans un mode de réalisation avantageux, un ou plusieurs capteurs liés à l’environnement et/ou au vitrage peuvent être associés aux sources de lumière et/ou au système d’alimentation dudit vitrage. On peut utiliser par exemple un détecteur de luminosité (photodiode, etc.), un capteur de température (extérieur ou intégré, sur le verre ou les sources lumineuses), le capteur utilisé contrôlant par exemple l’alimentation des sources lumineuses via un calculateur ou unité centrale. On peut définir une valeur de mesure du capteur (luminosité maximale par exemple) au-delà de laquelle le vitrage cesse d’opérer une de ses fonctions (extraction de lumière ou activation des sources lumineuses notamment). Pour une valeur supérieure par exemple, l’alimentation du vitrage est bloquée et pour une valeur inférieure, le vitrage ou une de ses fonctions (par exemple son niveau de luminosité) peut être contrôlé(e) via l’information reçue du ou de(s) capteurs. La fonction du vitrage peut aussi être « forcée » par l’utilisateur en désactivant les capteurs.

Les capteurs peuvent être à l’intérieur (par exemple du véhicule) ou à l’extérieur. La gestion du vitrage en fonction de l’environnement extérieur permet par exemple d’améliorer la durabilité des sources lumineuses et autres composants (polymères, composants électroniques...), la limitation de leur fonctionnement dans des conditions de luminosité et/ou de température élevées permettant notamment de réduire de manière significative (entre 10 et 20°C au minimum) les températures maximales auxquelles peuvent être exposées les sources lumineuses pendant l’utilisation du produit, tout en conservant les fonctions du vitrage lumineux. Ce couplage permet également d'adapter automatiquement l'intensité d'éclairage du vitrage aux conditions de luminosité extérieures, sans que l’utilisateur n’intervienne.

Pour un vitrage de véhicule, l’alimentation de la ou des sources de lumière peut être par exemple contrôlée par le calculateur central du véhicule autorisant ou non leur allumage en fonction de l’information reçue du capteur de lumière placé par exemple dans la partie haute du pare-brise ou sur un vitrage tel qu’un toit éclairant. Par forte luminosité (jour), la valeur de luminosité dépasse la valeur maximale, n’entraînant pas l’allumage des sources de lumière ; en conditions de faible luminosité (nuit), la valeur maximale n’est pas atteinte, l’activation des sources est alors opérée. L’allumage des sources peut également être commandée par un capteur de température (sur le vitrage ou sur les sources de lumière, etc.).

La présente invention sera mieux comprise et d’autres détails et caractéristiques avantageuses de l’invention apparaîtront à la lecture des exemples de vitrages lumineux de véhicule selon l’invention illustrés par la figure 1 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage lumineux de véhicule automobile dans un premier mode de réalisation de l’invention ;

On précise que par un souci de clarté les différents éléments des objets représentés ne sont pas nécessairement reproduits à l’échelle. La figure 1 représente une vue schématique en coupe et partielle d’un vitrage lumineux de véhicule automobile dans un premier mode de réalisation de l’invention.

Le vitrage éclairant représenté à la figure 1 est un vitrage feuilleté comportant une feuille de verre minérale 1, en verre clair ou extraclair, avec une face principale 11 orientée vers l’intérieur du véhicule dite face F4 ou quatrième face, une face principale 12 orientée vers l’extérieur du véhicule dite face F3 ou troisième face et une tranche périphérique (non représentée). Cette feuille de verre intérieure 1 est collée via un intercalaire de feuilletage 5 comme un PVB notamment teinté, à une autre feuille de verre minéral 2 extérieure, teintée avec une face principale 21 dite face F2 ou deuxième face, une face principale 22 dite face F1 ou première face et une tranche périphérique (non représentée).

Un trou traversant 4 a été percé à travers la deuxième feuille 1, créant dans cette dernière une tranche interne 14. Le trou traversant dans la deuxième feuille est masqué par une couche 17 opaque sur la face F2 par exemple émail (foncé par exemple noir). Le trou 4 est de préférence dans une zone périphérique.

Dans le trou traversant 4 sont logées des diodes ou DEL 3 avec leur face émettrice 31 en regard de la tranche interne 14 formant tranche de couplage optique. Les diodes sur leur support 15 sont sur un couvercle opaque 9 amovible, fixé par collage 16 ou via des clips à la quatrième face F4. La feuille intérieure forme guide optique. Un moyen d’extraction de la lumière

7 sous forme d’une couche diffusante transparente est sérigraphiée sur la face de l’intercalaire de feuilletage orientée vers la troisième face F3. Il s’agit ici d’une résine transparente compatible avec l’intercalaire à base de PVB, notamment résine PVB et comportant des particules diffusantes et éventuellement comme additifs un agent modifiant tension de surface et/ou rhéologie et/ou des plastifiants.

La couche 17 est de préférence prévue aussi pour empêcher l’émission directe de la lumière par les LED 3 vers l’extérieur du véhicule. Pour ce faire elle peut s’étendre suffisamment au delà du trou traversant 4.

Bien que cela n’apparaisse pas sur cette figure, le trou traversant 4, le module de LED 3, le couvercle opaque 9 et le moyen d’extraction de la lumière 7 ont une symétrie centrale circulaire.

La feuille de verre interne est en verre silicosodocalcique, extraclair comme verre Diamant commercialisée par la société Saint-Gobain Glass, d’épaisseur égale par exemple à 2,1 mm. L’intercalaire de feuilletage 2, est un PVB clair ou teinté d’épaisseur 0,76 mm, de préférence de flou d’au plus 1,5%. La feuille de verre externe, de même dimensions que celle interne, a une composition pour une fonction de contrôle solaire teintée (verre VENUS VG10 ou TSA 4+ commercialisée par la société Saint-Gobain Glass) par exemple d’épaisseur égale par exemple à 2,1 mm) et/ou recouverte d’un revêtement de contrôle solaire (ou d’un film plastique teinté ).

Les diodes ici sont à émission latérale. Les diodes électroluminescentes comportant chacune une puce émettrice apte à émettre un ou plusieurs rayonnements dans le visible guidé(s) dans la feuille de verre intérieure. Les diodes sont de petites tailles typiquement quelques mm ou moins, notamment de l’ordre de 2x2x1 mm, sans optique (lentille) et de préférence non pré-encapsulées pour réduire au maximum l’encombrement.

La direction principale d’émission est perpendiculaire à la face de la puce semi- conductrice, par exemple avec une couche active à multi puits quantique, de technologie AlinGaP ou autres semi-conducteurs. Le cône de lumière est un cône de type lambertien, de +/-60.

Le vitrage peut avoir une pluralité de zones de lumière, la ou les zones lumineuses occupant éventuellement moins de 50%, de la surface d’au moins une face, notamment de géométrie donnée (rectangulaire, carré, rond ...).

La zone diffusante est une couche pleine, continue ou un réseau de motifs 2D (lignes etc) ou 3D.

Le flou du vitrage feuilleté avec le revêtement diffusant transparent est d’au plus

15%.

La netteté d’image du vitrage feuilleté avec le revêtement diffusant transparent est d’au moins 95%. La luminance est supérieure à 50cd/m 2 .

On peut choisir des diodes émettant en lumière blanche ou colorée pour un éclairage d’ambiance, de lecture... On peut choisir une lumière rouge pour de la signalisation éventuellement en alternance avec de la lumière verte.

Le vitrage lumineux de la figure 1 peut former par exemple un toit panoramique lumineux fixe de véhicule automobile comme une voiture, monté par l’extérieur sur une carrosserie via un adhésif.

Lorsque les diodes sont allumées, l’extraction peut former un dessin lumineux, par exemple un logo ou une marque.

Ce vitrage lumineux feuilleté peut former alternativement un pare-brise. Le revêtement diffusant transparent forme par exemple un signal anti collisions pour le conducteur le long du bord longitudinal inférieur. Par exemple, la lumière s’allume (rouge) lorsqu’un véhicule de devant est trop proche.

Ce vitrage lumineux feuilleté de la figure 1 peut former alternativement une custode avant. Le revêtement diffusant transparent forme par exemple un répétiteur de clignotant. On peut aussi former des répétiteurs de clignotant sur la custode arrière.

Le revêtement diffusant transparent peut aussi former un pictogramme (connectivité etc), une lumière d’ambiance pour tout passager sur tout vitrage du véhicule.