La présente invention concerne un luminaire, comportant une tête de lampe fournissant un faisceau de lumière orienté, dont la direction est modifiable.

Les lampes et luminaires orientables comportent usuellement une tête de lampe et un corps de lampe associé. Le corps de lampe présente un élément mobile comme par exemple un bras, au bout duquel est placée la tête de lampe, préférentiellement de manière orientable par rapport à l'extrémité de l'élément mobile du luminaire, souvent au moyen d'une ou plusieurs articulations.

Les bras mobiles comportent des segments articulés à partir d'une base et sont parcourus par un câble d'alimentation relié à une source de courant, par exemple une prise sur le secteur. Le câble d'alimentation se prolonge jusque dans la tête de lampe, en particulier au delà de la liaison entre le corps et la tête de lampe. La liberté de mouvement de la tête de lampe, en particulier en rotation autour de ladite liaison est ainsi limitée par le câble et/ou le débattement de la ou des articulations. Par exemple, les luminaires de bureau comprennent une base, lestée ou bien fixée à un plan de travail, de laquelle part un bras articulé par rapport à ladite base soit par double pivot soit par liaison rotule. Le bras peut être articulé par un coude en son milieu pour une liberté de mouvement supérieure, et à son extrémité est attachée la tête de lampe. La tête de lampe est elle aussi articulée par rapport au bras au moyen soit d'un double pivot soit d'une liaison rotule. Un câble électrique part de la base, où il est relié par exemple à un adaptateur de charge, lui-même relié par une prise au réseau électrique domestique. Ce câble électrique parcourt la longueur du bras, et est maintenu lâche, avec une certaine longueur excédentaire pour permettre le mouvement de la tête de lampe. Cependant, la longueur du câble ne permet qu'un nombre fini de rotations de la tête de lampe.

Il est aussi connu d'utiliser des corps de lampe à col de cygne, dans lesquels un brin métallique est enroulé dans une gaine plastique, souvent de sorte qu'un tour de l'enroulement soit en prise avec le tour suivant. Ces cols de cygne permettent une souplesse relative, mais un effet de retour en position de départ est observé à l'usage : l'utilisateur doit courber plus que nécessaire la lampe et ne contrôle pas le redressement ultérieur.

En outre, ces systèmes à col de cygne reposent sur le frottement, du brin contre la gaine ou contre lui-même, pour le maintient, ce qui implique une usure des matériaux. La tête de lampe est aussi limitée en rotation par rapport au corps.

Les systèmes à col de cygne reposent aussi sur un câble fixé à la tête de lampe qui limite sa rotation. Ainsi, les modèles connus de luminaires ont une liberté de mouvement limitée, en particulier en rotation, pour leurs têtes de lampe, ce qui limite les possibilités d'utilisation et de positionnement des luminaires en question.

Afin de répondre au moins partiellement au problème précédemment mentionné, l'invention a pour objet une pièce de raccord destinée à former un raccord mécanique et électrique entre un corps de lampe tubulaire et une tête de lampe, caractérisée en ce qu'elle comporte :

• une portion de fixation destinée à attacher la pièce de raccord respectivement soit au corps de lampe soit à la tête de lampe,

• des premiers moyens d'attache destinés à coopérer avec des seconds moyens d'attache correspondant, configurés pour former une liaison pivot autour d'un axe avec ces seconds moyens d'attache correspondants, attachant le corps de lampe à la tête de lampe, et

• des premiers contacts électriques configurés pour coopérer par frottement rotatif respectivement avec des seconds contacts électriques correspondants pour l'acheminement d'un courant d'alimentation vers une source lumineuse de la tête de lampe de sorte à être continûment conducteurs lors d'une rotation de la tête de lampe autour de l'axe. Une telle pièce de raccord permet d'attacher de façon réversible une tête de lampe sur un corps de lampe tout en préservant une liberté de rotation de la tête de lampe que ne présentent pas les luminaires connus.

La pièce de raccord peut en outre présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison.

La portion de fixation est prolongée par une portion de rigidification formant un renfort structurel.

Les premiers contacts électriques sont réalisés sous forme d'un connecteur mâle ou femelle de type pointe-anneau-manchon. Les premiers et second moyens d'attache s'attirent par magnétisme, les premiers moyens d'attache pouvant en particulier comprendre un aimant annulaire ou un élément ferromagnétique.

La pièce de raccord est réalisée sous forme d'un tube creux formant portion de rigidification destiné à être en contact avec une paroi tubulaire interne de la tête de lampe ou du corps de lampe, portant en son intérieur lesdits premiers ou seconds moyens d'attache et lesdits premiers ou seconds contacts électriques.

En alternative, la pièce de raccord peut être réalisée sous forme d'un tube creux formant portion de rigidification destiné à être en contact avec une paroi tubulaire interne du corps de lampe ou de la tête de lampe, le premier tube creux portant sur sa jupe extérieure des aspérités de fixation formant portion de fixation, et étant prolongé à une extrémité par une bague de diamètre supérieur au premier tube et portant les premiers ou seconds moyens d'attache, la bague étant prolongée par un second tube creux de diamètre inférieur à la bague, l'un des tubes creux ou la bague portant en son espace intérieur les premiers ou seconds contacts électriques.

Le premier tube creux, la bague et le second tube peuvent en particulier être réalisés d'une seule pièce.

La pièce de raccord comporte un logement annulaire pour recevoir les premiers ou seconds moyens d'attache.

L'invention a aussi pour objet un corps de lampe destiné à porter une tête de lampe, caractérisé en ce qu'il comporte à une extrémité une pièce de raccord telle que précédemment décrite.

Ledit corps de lampe peut en particulier comporter un tube à mémoire de forme comportant une couche métallique entourée de deux couches, respectivement intérieure et extérieure de matériau isolant souple. La couche fine métallique pouvant être une couche d'aluminium et le matériau isolant des couches intérieure et extérieure du polyéthylène réticulé.

Le courant d'alimentation peut alors être véhiculé par la couche métallique.

L'invention a encore pour objet une tête de lampe destinée à être portée par un corps de lampe, caractérisée en ce qu'elle comporte à une extrémité une pièce de raccord telle que décrite, et un luminaire caractérisé en ce qu'il comporte un corps de lampe et une tête de lampe tels que précédemment décrit.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un luminaire selon l'invention, la figure 2 est une représentation schématique d'un luminaire selon l'invention en position d'utilisation, la figure 3 est une vue en coupe axiale d'une tête de lampe utilisée dans un luminaire selon l'invention, la figure 4 est une vue en coupe schématique d'une portion d'un luminaire selon l'invention, la figure 5 est une représentation schématique d'un mode de réalisation alternatif de la portion de luminaire de la figure 4, - la figure 6 est une vue en coupe longitudinale schématique d'une portion d'un autre mode de réalisation de luminaire selon l'invention.

Sur toutes les figures, les mêmes références se rapportent aux mêmes éléments. En figure 1 est montré un mode de réalisation de luminaire 1 selon l'invention. Ce luminaire 1 comporte un corps de lampe 3 et une tête de lampe 5 amovible.

Le corps de lampe 3 comporte ici un tube 7 à mémoire de forme, comportant une couche fine de métal 71, entourée à l'intérieur et à l'extérieur d'une couche respectivement intérieure 73 et extérieure 75 de matériau isolant et souple tel que le polyéthylène réticulé.

Le tube 7 a une longueur de l'ordre de quelques mètres, typiquement de 0, 5 à 7, 5 mètres et quelques centimètres, typiquement de 1 à 7 centimètres de diamètre. Le tube 7 comporte ici une couche fine de métal 71 souple d'une épaisseur de l'ordre de 0, 1 à 0, 5mm, préférentiellement 0,2mm, prise entre deux couches respectivement interne 73 et externe 75 de plastique, par exemple du polyéthylène réticulé, d'une épaisseur de l'ordre de 0, 5 à 2mm, préférentiellement 1mm. Le métal est préférentiellement de l'aluminium pour le coût, la légèreté et la résistance à la corrosion, mais d'autre métaux comme du cuivre ou de l'acier à faible teneur en carbone sont aussi envisageables. Les couches de plastique 73, 75 sont collées sur la couche métallique 71. Un tel tube 7 ne peut en particulier pas être coupé à la main du fait de sa solidité. Le tube 7 comporte à une de ses extrémités une alimentation 9, fournissant un courant pour l'alimentation de la tête de lampe 5.

L'alimentation 9 comporte dans le mode de réalisation représenté un adaptateur 91, transformant par exemple un courant alternatif de 230V de réseau domestique en courant continu basse tension pour l'alimentation de diodes. L'alimentation 9 comporte alors une prise 93 pour le prélèvement de courant à partir du réseau domestique.

L'adaptateur 91 et la prise 93 sont ici réalisées en un seul bloc. L'adaptateur 91 et le corps de lampe 7 sont reliés par un câble, aux extrémités duquel se trouvent des liaisons amovibles 95, formant lien mécanique entre le câble et respectivement l'adaptateur 91 d'une part et le corps de lampe 7 d'autre part.

L'alimentation 9 peut aussi comporter un variât eur, commandé au moyen d'un commutateur et/ou d'une télécommande. Le variateur peut par exemple limiter le courant fourni pour diminuer de façon contrôlée l'intensité lumineuse du luminaire 1.

L'alimentation 9 peut, en outre ou en alternative, présenter un accumulateur ou une batterie, pour permettre une installation du luminaire 1 autonome et en particulier à l'extérieur. On obtient ainsi un mode de réalisation aisément rechargeable et manipulable.

Le corps de lampe 3 peut comporter en plus de l'alimentation 9 des éléments de lest, denses et lourds, afin de stabiliser le luminaire. En particulier, si l'alimentation 9 comporte une batterie lourde, celle-ci peut jouer le rôle d'élément de lest. En outre ou en alternative, des pièces de lestage en métal peuvent être insérées dans le tube 7. II est en particulier prévu d'intégrer l'alimentation 9 du corps de lampe 3 dans le tube 7, en particulier de manière à ne pas avoir de base clairement définie du luminaire. Le tube 7 est destiné à former ladite base par formation d'une boucle ou par emoulement autour d'un élément de mobilier, une poutre ou une colonne.

La figure 2 montre un mode de réalisation d'un tel luminaire 1 dans une configuration d'utilisation.

En figure 2, une partie extrémale 7a du tube 7 est repliée sur elle- même en une boucle, qui forme la base du luminaire en reposant sur le sol. La partie 7a formant base par emoulement est en particulier celle à l'opposé de la tête de lampe 5.

La partie 7b du tube proche de la tête de lampe 5 forme un bras déformable au bout duquel est placé la tête de lampe 5.

Le luminaire 1 peut en outre comporter une pièce en forme de E 10 pour le maintien d'un emoulement formant base. Ladite pièce en forme de E 10 maintient l'enroulement en maintenant le tube 7 en deux endroits entre les barres parallèles du E formant deux logements, en particulier en dimensionnant lesdits logements de sorte que le tube 7 vienne se clipper dans ceux-ci. L'alimentation peut en alternative être intégrée au niveau de la fiche de raccordement au réseau.

Un bouchon extrémal 77 peut être fixé au bout du tube 7. Le bouchon extrémal 77 peut en particulier comporter un pas de vis ou des aspérités pour la fixation au tube 7, et un trou à travers lequel passe un câble électrique pour l'alimentation 9, ou une connexion de type jack, dans laquelle les contacts électriques usuellement utilisés pour transmettre le signal sont utilisés pour véhiculer le courant d'alimentation.

L'autre extrémité du tube 7 porte des premiers moyens d'attache de la tête de lampe amovible, et un premier jeu de contacts électriques 11, visible en figure 1. En particulier, les premiers contacts électrique 11 sont des contacts électriques à frottement rotatifs, ici à symétrie de révolution autour de l'axe A de révolution de la tête de lampe 5. En particulier, les premiers contacts électriques 11 sont configurés pour travailler avec un second jeu de contacts électriques 13 porté par la tête de lampe 5. Les premiers et second contacts électriques 11, 13 coopèrent par frottement rotatif, en étant configurés de sorte que la rotation de la tête de lampe 5 autour de l'axe de révolution A n'interrompe pas la circulation du courant d'alimentation.

Ces contacts électriques 11, 13 peuvent par exemple comporter des solides de révolution, circulaires, tubulaires, coniques ou annulaires, concentriques et centrés sur l'axe A longitudinal du tube 7, qui est aussi l'axe de révolution de la tête de lampe 5, et des balais conducteurs pressés contre lesdits solides de révolution, ou bien deux contacts circulaires (ou en portion de cercle) frottant l'un contre l'autre. De la sorte, lesdits contacts 11, 13 sont continûment conducteurs lors d'une rotation de la tête de lampe 5 par rapport au corps 3, indépendamment du nombre de tours qu'effectue la tête de lampe 5.

Ces contacts, et donc le motif qu'ils forment dans leur ensemble, sont avantageusement invariants par rotation autour de l'axe central A du tube 7.

Les premiers contacts électrique 11 du corps de lampe 3 forment ici un connecteur femelle. Dans ledit connecteur femelle, les contacts sont disposés dans des logements en creux ce qui rend lesdits contacts électriques moins accessibles dans les conditions normales d'utilisation. Le fait que les contacts soient moins accessibles permet d'éviter une électrocution de l'utilisateur par contact accidentel.

L'alimentation 9 et le connecteur électrique 11 sont reliés par un câble 15, éventuellement à plusieurs lignes électriques parallèles, véhiculant le courant d'alimentation de l'alimentation 9 au connecteur électrique l i a l'intérieur du tube 7. La tête de lampe 5 comporte des sources lumineuses 17, ici sous forme de diodes électroluminescentes, portées par un tronçon tubulaire 19 rigide et choisi ici de même diamètre que le tube 7 formant le corps de lampe 3. De la sorte, la transition entre la tête de lampe 5 et le corps 3 est continue, sans aspérité, à l'état assemblé, pour éviter une prise de force à cet endroit ainsi que pour des motifs esthétiques.

La tête de lampe 5 comporte aussi des seconds moyens d'attache correspondants associés à celui du corps 3.

La figure 3 est une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation de tête de lampe 5. Le tronçon tubulaire 19 est ici un cylindre d'alumiriium, creusé en partie en tube, de sorte à comporter une partie supérieure pleine, et dont une partie du tube est ouvert sur une portion de son pourtour, ladite ouverture étant pratiquée au moins sur la portion de la longueur de tronçon tubulaire 19 portant les sources lumineuses 17. Cette ouverture concentre et dirige le faisceau lumineux émis par les sources 17.

Les sources lumineuses 17 sont portées par une barrette centrale 21. La barrette centrale 21 comporte une surface plane sur laquelle sont placées les sources lumineuses 17. Dans le cas de diodes électroluminescentes, celles-ci sont collées sur la surface plane à intervalle régulier. Si les diodes sont à circuit imprimé 23 intégré, ledit circuit 23 portant la diode 15 sera collé sur la surface plane.

La barrette est dimensionnée de sorte à s'inscrire dans le profil circulaire du tronçon tubulaire 19 en se plaquant contre la partie supérieure pleine pour une meilleure dissipation de la chaleur produite par les sources lumineuses 17. La barrette centrale 21 est avantageusement réalisée en métal, par exemple de l'aluminium pour la conduction de la chaleur produite par la ou les sources lumineuses 17.

Des rails de guidage (non représentés) peuvent être prévus pour aider à l'insertion et au maintien de la barrette 21.

Le courant véhiculé par les second contacts électriques 13 de la tête de lampe 5 est véhiculé via un circuit à l'intérieur de ladite tête de lampe 5 et distribué aux sources lumineuses 17 pour que celles-ci fournissent de la lumière.

La liaison pivot et les contacts électriques 11, 13 sont interruptibles en ce qu'en exerçant une force suffisante ou une action spécifique, l'utilisateur peut désolidariser le corps 3 de la tête de lampe 5, en interrompant alors les contacts électriques, ce qui rend la tête de lampe 5 amovible du corps de lampe 3.

En particulier, la liaison pivot et les contacts électriques 11, 13 sont avantageusement configurés de sorte à créer une liaison qui est désolidarisée par l'application d'une force supérieure au poids de la tête de lampe 3, afin d'éviter que le seul poids de la tête de lampe 3 ne détache cette dernière et donc contribuer ainsi au maintien de cette dernière.

D'autres formes et modes de réalisation de la tête de lampe 5 sont bien sûr possibles. Il est en particulier possible de prévoir des têtes de lampe à propriétés d'éclairage adaptées à différents usages : éclairage blanc, clair et dirigé pour l'éclairage d'une surface définie (plan de travail, bureau, livre, etc.), ou bien éclairage chaud, diffus et anisotrope pour un éclairage d'ambiance.

La connexion entre le corps 3 et la tête de lampe 5 est montrée plus en détails en figure 4. En figure 4 sont représentées en coupe les portions extrémales du corps 3 et de la tête de lampe 5.

Un mode de réalisation particulier du circuit électrique est aussi représenté sur ladite figure 4.

Les moyens d'attache de la tête de lampe 5 comportent ici une rainure annulaire 27 pour premiers moyens d'attache et au moins une protubérance 29 qui s'engage dans la rainure annulaire 27 coulissant librement dans ladite ramure 27 pour seconds moyens d'attache.

Lesdits moyens d'attache 27, 29 forment une liaison pivot qui peut en particulier être rendue résistante à la torsion en plaçant lesdits premier et second moyens d'attache 27, 29 respectivement sur la jupe d'un doigt et sur la paroi intérieure d'un logement dans lequel le doigt est inséré à l'état assemblé.

La au moins une protubérance 29 peut notamment comporter un anneau de plastique déformable, en particulier par écrasement, ou un ou plusieurs doigts déformables, par exemple des replis de lame-ressort ou bien des doigts escamotables dans des logements associés et amenés en position d'engagement par des moyens élastiques tels que des ressorts.

Dans le mode de réalisation représenté, la protubérance 29 est un anneau déformable et la rainure annulaire 27 est portée par une jupe extérieure d'un doigt de la tête de lampe 5.

La figure 5 montre un mode de réalisation alternatif de liaison pivot entre le corps 3 et la tête 5 de lampe, dans lequel la tête de lampe 5 porte une rainure annulaire 27 sur sa jupe extérieure et le corps de lampe 3 porte un arceau 30 en arc de cercle au bout d'un bras articulé. Le bras bascule entre une position de blocage, dans laquelle l'arceau 30 est engagé dans la rainure 27, par exemple par clipsage, et une position de libération, dans laquelle l'arceau 30 est hors de la rainure 27. Dans lesdites positions, la tête de lampe 3 est respectivement bloquée et libre en translation le long de l'axe A. Le circuit électrique représenté en figure 4 comporte l'alimentation 9, ici schématiquement représentée sous forme d'une pile, et une source lumineuse 17, ici schématiquement représentée sous forme d'une diode.

L'un des pôles de l'alimentation 9 est relié à la couche fine de métal 71, qui joue le rôle de conducteur électrique le long du tube 7. Au niveau des premiers contacts électriques 11, la couche fine de métal 71 est à son tour reliée électriquement à un premier contact annulaire 31. L'autre pôle de l'alimentation 9 est relié à un premier contact central 33 du connecteur 11, via le câble 13. L'un des pôles de la source lumineuse 17 est relié à un second contact 35 annulaire de la tête de lampe, et situé sur l'axe A central du tube 7. L'autre pôle de la source lumineuse 17 est relié à un second contact central 37.

À l'état assemblé, les premier et second contacts annulaires 31, 35 et premier et second contact centraux 33, 37 sont respectivement raccordés deux-à-deux, ce qui ferme le circuit, et permet à l'alimentation 9 de fournir du courant à la source lumineuse 15.

Une jupe tubulaire de protection 39, en matériau isolant et placée en continuité du tube 7 permet d'éviter un contact accidentel de l'utilisateur avec les contacts électriques 31, 33 reliés à l'alimentation 9, et donc de réduire le risque d'électrocution. Au moins une partie des contacts électriques 31, 33, 35, 37 peut être aimantée afin de former ou renforcer la liaison pivot entre le corps de lampe 3 et la tête de lampe 5 en formant une alternative ou une addition à la ramure annulaire 27 et la protubérance 29.

La figure 6 montre un mode de réalisation alternatif de la connexion entre le corps de lampe 3 et la tête de lampe 5.

Le corps de lampe 3 comporte une première pièce de raccord 41, et la tête de lampe 5 en comprend une deuxième 43, de forme complémentaire. Une ligne pointillée démarque la limite entre corps 3 et tête 5 de lampe, et les premières et seconde pièces de raccord 41, 43 sont marquées par des traits plus épais.

La première pièce de raccord 41 est réalisée sous forme d'un premier tube creux 45 formant portion de rigidification destiné à être en contact avec une paroi tubulaire interne du tube 7 du corps de lampe. Ce premier tube creux 45 prolonge une portion de fixation 47, située à sa base sur sa jupe extérieure sous forme d'aspérités de fixation 47 destinées à entrer en prise avec la couche intérieure 73 du tube 7, ici en particulier un ensemble de protubérances annulaires. D'autres formes telles qu'un pas de vis, des picots ou des crêtes sont également possibles.

Le premier tube 45 est prolongé à une extrémité par une bague 49 de diamètre supérieur, formant un corps principal. Dans cette bague 49 sont placés les premiers contacts électriques, ici intégrés dans une embase 51.

L'embase 51 est ici un connecteur femelle de type pointe-anneau- manchon, ou Jack. En particulier, le connecteur Jack est un connecteur de type mono, à deux contacts 51a, 51b, correspondant aux bornes du circuit d'alimentation.

La bague 49 porte les premiers moyens d'attache 27, qui sont dans le mode de réalisation représenté destinés à coopérer par attraction magnétique avec les seconds moyens d'attache 29. Les premiers moyens d'attache 27 comportent à cette fin un aimant 53, annulaire et inséré dans un logement lui aussi annulaire. L'aimant 53 formant premier moyen d'attache 27 est destiné à coopérer avec un élément ferromagnétique correspondant, ici un anneau ferromagnétique 55 formant les seconds moyens d'attache 29.

La bague 49 est prolongée par un second tube 57 de diamètre inférieur à la bague 49, destiné à être inséré dans un logement de forme correspondante de la tête de lampe 5 ou de la seconde pièce de raccord 47 correspondante.

La bague 49 et les premier 47 et second 57 tubes creux sont en particulier avantageusement réalisés d'une seule pièce, par exemple par alésage d'un tube épais d'aluminium.

L'embase 51 est avantageusement située dans l'espace intérieur de l'un des deux tubes 45, 57 ou de la bague 49. Selon un mode de réalisation alternatif non représenté, ledit tube peut porter à son extrémité libre les premiers ou seconds contacts électriques 27, 29.

L'embase 53 et le connecteur mâle correspondant peuvent en particulier être des prises de type « Jack » du commerce, du format connu 2, 5mm, 3,5mm ou 6,3mm, préférentiellement le 6,3mm pour son diamètre accru et donc sa solidité supérieure.

En alternative, des connecteurs dérivés des connecteurs RCA (Radiophonie Company of America) peuvent être utilisés. Ces connecteurs comportent un doigt central formant premier contact et un anneau entourant le doigt et formant second contact, qui sont relativement répandus.

La seconde pièce de raccord 43 est tubulaire et destinée à être insérée dans un logement de forme correspondante de la tête de lampe 5, ici l'intérieur du tronçon tubulaire 17 de la tête de lampe 5. L'anneau ferromagnétique 55 est alors disposé de sorte à faire face, à l'état assemblé du corps 3 et de la tête de lampe 5, à l'aimant annulaire 53.

La seconde pièce de raccord 43 est destinée à être insérée dans la tête de lampe 5 afin de former un renfort de celle-ci au niveau de la liaison avec le corps de lampe 3. En particulier, la seconde pièce de raccord 43 porte les seconds moyens d'attache 29, ici l'anneau ferromagnétique 55.

La seconde pièce de raccord 43 enserre le second tube 57, ce qui augmente la résistance à la torsion de la liaison entre corps 3 et tête 5 de lampe au niveau des pièces de raccord 41, 43. Si la forme et la rigidité de la tête de lampe 5 le permettent, la seconde pièce de raccord 43 peut être omise, auquel cas la première pièce de raccord 41 est alors directement raccordée avec le tronçon tubulaire 17 ou une partie équivalente de la tête de lampe 5.

Bien sûr, un mode de réalisation alternatif peut être prévu dans lequel la seconde pièce de raccord 43 est portée par le corps de lampe 3, tandis que la première pièce de raccord 41 est portée par la tête de lampe 5.

L'aimant 53 et l'anneau ferromagnétique 55 s'attirent mutuellement, ce qui permet un maintien axial de la tête de lampe 5 tout en permettant la rotation de celle-ci. En particulier, les dimensions de l'aimant 53 et de l'anneau ferromagnétique 55 sont choisies de sorte qu'une force supérieure au poids de la tête de lampe soit nécessaire pour les détacher, pour empêcher ladite tête de lampe 5 de se détacher du corps 3 sous l'effet de son seul poids et assurer ainsi son maintien dans toutes les positions.

L'aimant 53 peut aussi être annulaire, et coopérer avec l'extrémité du tronçon tubulaire 17 pour le maintien axial de la tête de lampe 3.

En alternative ou en addition à l'aimant 53, il est possible de placer une jupe de frottement 59 sur la portion de maintien amovible 55. La jupe de frottement 59 est alors préférentiellement tubulaire et en matériau de type polyoxyéthylène pour ses propriétés tribologiques (coefficients de frottement et résistance à l'usure).

Il est aussi possible de réaliser la pièce de raccord sans bague 49 apparente, en intégrant l'embase 51 dans les autres portions de la pièce de raccord 41.

L'utilisation de telles pièces de raccord 41 et/ou 43 permet de procéder au montage des contacts 11, 13 et des moyens d'attache 27, 29 sur le corps de lampe 3 par apposition à l'extrémité du tube 7 au moyen la portion de fixation 47. La pièce de raccord 41 ou 43 renforce la structure du luminaire 1 au niveau du raccord entre le corps 3 et la tête 5 de lampe en ce qu'elle est rigide et permet donc de répartir et dissiper les efforts de torsion appliqués à son niveau. L'utilisation d'un tube 7 avec une couche métallique fine tubulaire

21 permet d'obtenir un corps de lampe 3 avec une plus grande souplesse.

La liaison pivot libre en nombre de tours complets de rotation placée au bout du corps de lampe 3 essentiellement composé d'un tube souple 7 tel que précédemment décrit permet d'orienter le faisceau lumineux produit par la tête de lampe 3 dans toutes les directions possibles sans avoir à faire attention, par exemple, à une articulation ou un câble qui pourrait potentiellement céder sous l'effort appliqué pour orienter ledit faisceau. En outre, les contacts électriques 11, 13 et moyens d'attache 27,

29 du corps 3 et de la tête de lampe 5 permettent d'interchanger diverses têtes de lampe 5 aux formes et propriétés différentes sur un même corps de lampe 3 sans avoir à repositionner celui-ci.