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Title:
LIGHTING AND SIGNALING SWITCH WITH SEMI-AUTOMATIC SWITCHING FROM HIGH BEAMS TO LOW BEAMS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/050341
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a lighting and signaling switch with semi-automatic switching from high beams to low beams and to a device for turning on said switch, thus making it possible to reduce the risks of blinding and the effects thereof caused by inattention, negligence, or driver reaction time. The switch consists of a housing having a lever (2) housed therein, switching means, and an electromagnet (12) which, when turned on by a light receiver detecting light rays which come from the vehicles coming in the opposite direction or closely following and which have been previously converged and concentrated by the converging lens (16) on the reflecting parabolic surface (17), is excited and sets in motion the reversing cam (9) which, when switched over, automatically switches from high beams to low beams. The switch according to the invention is particularly suitable for motor vehicle lighting and signaling.

Inventors:
DJERROUD IDRIS (DZ)
Application Number:
PCT/DZ2016/050010
Publication Date:
March 30, 2017
Filing Date:
September 26, 2016
Export Citation:
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Assignee:
DJERROUD IDRIS (DZ)
International Classes:
B60Q1/14; F21S8/10
Foreign References:
DE594700C1934-03-21
US2855523A1958-10-07
FR2659916A11991-09-27
Other References:
See also references of EP 3356183A4
Attorney, Agent or Firm:
SATOR, Djamel (DZ)
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Claims:
Revendications

Commutateur d'éclairage et de signalisation à commutation semi- automatique des feux de route aux feux de croisement, caractérisé en ce qu'il comporte un électroaimant (12) qui, dès sa mise sous tension par un récepteur de lumière captant les rayons lumineux des véhicules venant en sens inverse ou suivis de près et préalablement convergés et concentrés par une lentille convergente (16) sur une surface parabolique réfléchissante (17), s'excite et met en mouvement une came d'inversion (9) laquelle, en basculant, commute automatiquement des feux de route aux feux de croisement.

Commutateur d'éclairage et de signalisation selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'une came d'inversion est pourvue d'un seul contact sur son coté latéral et d'une structure lui servant de point d'arrêt sur l'autre. Ainsi elle permet, lors de son basculement, l'ajout des feux de route aux feux de croisement lesquels sont alimentés directement par le cylindre à cames 3.

Description:
Description

Titre de l'invention

Commutateur d'éclairage et de signalisation à commutation semi- automatique des feux de route aux feux de croisement.

Domaine technique auquel se rapporte l'invention:

Cette invention concerne un commutateur d'éclairage et de signalisation à commutation semi-automatique des feux de route aux feux de croisement ainsi qu'un dispositif pour sa mise sous tension, utilisé dans le domaine de l'éclairage de véhicules automobiles.

Etat de la technique antérieure:

On sait que les véhicules automobiles sont équipés de commutateurs comportant des boîtiers dont l'une de leurs faces latérales est munie d'orifices par lesquels sont introduites des manettes. Ces dernières sont utilisées pour la commande des moyens d'éclairage et de signalisations de véhicules automobiles, notamment la commutation des feux de route aux feux de croisement. Mais cette commutation exclusivement manuelle, n'élimine pas le risque d'éblouissement des usagers venant en sens inverse ou suivis de près, à cause du temps de réaction des conducteurs, de leur inattention ou de leur négligence.

But de l'invention:

L'invention a pour objet de réaliser un commutateur d'éclairage et de signalisation, dont le but principal est de lever les contraintes et les limites dont pâtit mode de commutation manuel des feux de route aux feux de croisement. Le dit commutateur comporte un boîtier dans lequel loge une manette et des moyens de commutation, caractérisé par un électroaimant qui, dès sa mise sous tension par un récepteur de lumière captant les rayons lumineux des véhicules venant en sens inverse ou suivis de près et préalablement convergés et concentrés par une lentille convergente sur une surface parabolique réfléchissante, s'excite et met en mouvement une came d'inversion laquelle, en basculant, commute automatiquement des feux de route aux feux de croisement. Cela réduira considérablement les risques d'éblouissement et leurs effets, engendrés par le manque d'attention, la négligence ou le temps de réaction du conducteur. En outre, le système allège la tâche du conducteur qui n'est plus contraint d'actionner la manette pour faire revenir les feux de croisement et lui permet ainsi de se concentrer pleinement sur la conduite.

Enoncé des figures :

- la figure 1 présente la vue de dessus du commutateur.

- la figure 2 présente une coupe A-A du commutateur.

- la figure 3 présente la vue de dessus du dispositif pour la mise sous tension du commutateur.

- la figure 4 présente une vue en coupe B-B du dispositif pour la mise sous tension du commutateur.

Présentation de l'essence (la substance) de l'invention et son mode de réalisation :

En référence à la fig. 1 , le commutateur comporte un boîtier 1 dont l'une des faces latérales est munie d'un orifice par lequel est introduite une manette 2. Cette dernière est munie d'un axe qui lui permet d'entraîner, pour ouvrir et fermer les circuits d'éclairage, un cylindre à cames 3 dans lequel ils sont montés pivotants. Une came 4, solidaire de la manette 2, est prévue pour pousser et maintenir un coulisseau 5 qui servira de rallonge à un second coulisseau 6 dans lequel il est emboîté.

La manette 2 traverse respectivement le coulisseau 6 et un inverseur 7, prévu pour passer d'une position neutre à une position de changement de direction à droite ou à gauche, par deux trous oblongs vertical et horizontal, afin de permettre à ladite manette 2 de les entraîner,

indépendamment l'un de l'autre, sans pour autant perturber leurs fonctions respectives. Néanmoins, les deux fonctions peuvent, le cas échéant, se dérouler en simultanéité.

Le coulisseau 5 est muni d'une lame ressort 8 prévu pour assurer la liaison fonctionnelle entre le coulisseau 6 et une came d'inversion 9 fig. 2. Cette dernière présente sur son flanc, deux encoches qui feront office de point d'appui pour la lame ressort 8 et sur sa face, d'un plot commun des contacts latéraux 10 et 1 1 lesquels sont prévus pour connecter

alternativement les feux de croisement et les feux de route.

Selon une variante non illustrée, une came d'inversion peut être pourvue d'un seul contact sur son coté latéral et d'une structure lui servant de point d'arrêt sur l'autre. Ainsi elle permet, lors de son basculement, l'ajout des feux de route aux feux de croisement lesquels sont alimentés directement par le cylindre à cames 3.

Pour permettre une commutation automatique des feux de route aux feux de croisement, un électroaimant 12 est prévu dans le boîtier 1 . Ledit électroaimant 12 peut, une fois alimenté, attirer une armature

ferromagnétique 13 dont la lame ressort 14 Fig.2 s'appuie sur une autre encoche prévue sur la partie supérieure de la came d'inversion 9. De par son emplacement entre les lames ressorts 8 et 14, ladite came d'inversion 9 peut être mue soit manuellement par le coulisseau 6 soit automatiquement par l'électroaimant 12.

Cette commutation automatique des feux de route aux feux de croisement s'appuie sur un dispositif pour sa mise sous tension comprenant un boîtier 15 fig.4 dont la structure se termine par une forme conique dans laquelle loge une lentille convergente 16. Cette dernière est conçue pour converger et concentrer les rayons lumineux qui la traversent en un même point sur une surface parabolique réfléchissante 17 qui le reflète vers un phototransistor 18, lequel engendre un courant proportionnel à l'intensité de lumière captée.

Le boîtier 15 est monté sur un support incliné dont le champ d'action est, à titre d'exemple non limitatif, de 400 mètres en dessous de laquelle les rayons lumineux des véhicules circulant en feux de croisement préalablement convergés et concentrés en un même point, parvienne sur la surface parabolique réfléchissante 17 pour être capté par le phototransistor 18 d'une part, et d'autre part pour empêcher l'énergie lumineuse concentrée des véhicules circulant en feux de route, beaucoup plus importante, de parvenir sur ladite surface parabolique réfléchissante 17. Quant aux véhicules suivis de près dont les rayons lumineux sont moindres, le phototransistor 18 peut les capter sur une distance de 70 mètres, distance non limitative.

Toutefois, si les sources lumineuses des feux de croisement des véhicules venant en sens inverse ne parviennent pas sur la

surface parabolique réfléchissante 17 et ce relativement à l'état et à l'intensité de leur feux, un simple appel de phare de leur part suffit pour que leur source lumineuse, préalablement convergées et

concentrées en un même point, parvienne sur ladite surface

parabolique réfléchissante 17 pour être capté par le phototransistor

18.

De par sa conception surélever sur une hauteur de 60 centimètres et son emplacement à l'avant gauche du véhicule, le boîtier 15 permet la collecte de la lumière de tous les véhicules venant en sens inverse ou suivis de près et ce, quel qu'en soit le positionnement de notre véhicule sur toute la largeur de la voie.

En faisant pivoter la manette 2 vers l'avant, elle entraîne le

cylindre à cames 3 ferme les contacts 19 et 20 pour alimenter les

feux de positions et le récepteur de lumière. Néanmoins, ce dernier peut être alimenté par un bouton poussoir, prévu à l'extrémité de la manette 2, pour activer ou désactiver le dit récepteur de lumière.

En continuant le mouvement, la manette 2 entraîne une

seconde fois le cylindre à cames 3 qui ferme les contacts 21 et 22 pour mettre sous tension un contact fixe 23 sur lequel vient

s'appuyer le plot commun de ladite came d'inversion 9, sous l'effet d'un ressort intercalé entre cette dernière et la paroi du boîtier 1 . Ladite came d'inversion 9, dont le contact 10 est relié à un contact fixe 24 fig.2 en position initiale, alimente les feux de croisement.

Simultanément, la came 4, en suivant le mouvement de la

manette 2, pousse et maintient le coulisseau 5 servant de rallonge au coulisseau 6 dans lequel il est emboîté. Ce rallongement permet à la lame ressort 8 de se rapprocher de la came d'inversion 9. Ainsi, en tirant la manette 2 vers le volant puis en la relâchant, elle entraîne le coulisseau 6 qui fait basculer, par l'intermédiaire de la lame ressort 8 déjà prédisposée, la came d'inversion 9 qui passe de la position feux de croisement à la position feux de route en raccordant son second contact 1 1 à un contact fixe 25. Un axe de maintien, muni d'un

ressort, est prévu pour maintenir la came d'inversion 9 dans cette

position.

A l'approche de tous les véhicules suivis de prés ou venant en sens inverse, y compris les motos, leur rayons lumineux et ceux de l'éclairage, à l'entrée des d'agglomérations lorsque la lumière s'avère suffisante, traversent la lentille convergente 16 qui les converge et concentre en un même point sur la surface parabolique réfléchissante 17 lequel le reflète vers le phototransistor 18.

La présence de lumière sur la base du phototransistor 18 engendre un courant proportionnel à l'intensité de lumière captée, dont la sensibilité est préréglée par une résistance variable.

Le courant engendré par le phototransistor 18 est ensuite amplifié et converti sous forme de tension variable à l'aide d'un amplificateur opérationnel monté en convertisseur courant tension. La tension de sortie de ce dernier est comparée, à l'entrée d'un amplificateur opérationnel monté en comparateur, à une tension de référence réglable par une résistance variable.

Le signal issu du comparateur est appliqué directement sur l'entrée d'une porte logique. A sa sortie, ledit signal changera d'état pour s'appliquer directement sur l'entrée de commande d'un monostable redéclenchable. Si on applique un deuxième signal avant que celui de sortie du monostable ne soit terminé, celui-ci est prolongé d'un temps égal à celui écoulé entre le premier et le deuxième signal de commande.

A la sortie du monostable on obtient une temporisation dont le réglage de la durée s'effectue par une résistance variable. Le courant issu du monostable est appliqué directement sur la base d'un transistor pour ensuite aboutir sur la partie commande d'un relais électromécanique. Ce dernier, une fois excité, attire une armature ferromagnétique qui ferme le circuit de puissance afin de mettre sous tension, à travers une diode, un contact fixe 26 fig.2.

La continuité du circuit vers l'électroaimant 12 est conditionnée, premièrement par la position de la came d'inversion 9 sur feux de route pour relier un contact mobile 27 au contact fixe 26, et ce afin de contraindre ledit électroaimant 12 à n'agir que dans cette position et, deuxièmement, par la position statique du coulisseau 6 en fermant les contacts 28 et 29, sous lequel ils sont disposés, et ce, afin d'éviter deux manœuvres simultanées et antagonistes de électroaimant 12 et du coulisseau 6 sur la came d'inversion 9, lors du déplacement dudit coulisseau 6 par lequel il interrompt, par sécurité, la continuité du circuit par l'ouverture desdits contacts 28 et 29

Une fois ces deux conditions réunies, l'électroaimant 12 s'excite et attire l'armature ferromagnétique 13 dont la lame ressort 14 met en mouvement la came d'inversion 9. Cette dernière, en basculant autour d'un pivot du boîtier 1 , commute automatiquement des feux de route aux feux de croisement. La temporisation générée par le monostable, dont la durée est préréglée sur 5 secondes à titre d'exemple non limitatif, permet audit électroaimant 12 de finir sa course même en cas d'interruption spontanée de source lumineuse. L'éloignement de la came d'inversion 9 ouvre les contacts 26 et 27 pour couper le circuit vers l'électroaimant 12. Un ressort de rappel est prévu pour décoller l'armature ferromagnétique 13 lors de la désexcitation de l'électroaimant 12.

En ramenant la manette 2 en position de repos, elle entraîne d'une part, la came 4 qui libère le coulisseau 5, sollicité par les deux ressorts de rappel, pour reprendre sa position initiale et d'autre part le cylindre à cames 3 qui ouvre en premier les contact 21 et 22 pour mettre hors tension le contact fixe 23, et en second les contacts 19 et 20 pour couper le circuit vers les feux de positions et le récepteur de lumière.

Au terme de son action, le cylindre à came 3 peut, en reliant un contact mobile 30 à un contact fixe 31 mis au préalable sous tension constante, alimenté, à travers une diode, le contact fixe 26 dont la continuité vers l'électroaimant 12 est conditionnée par la position de la came d'inversion 9 sur position feux de route et celle du coulisseau 6 statique et ce, afin de toujours ramener ladite came d'inversion 9 de la position feux de route à la position feux de croisement à chaque fois que la manette 2 reprend sa position initiale.

Afin d'indiquer un changement de direction à droite ou à

gauche, la manœuvre de la manette 2, vers le haut ou vers le bas et parallèlement au volant, entraîne l'inverseur 7 dans lequel loge un élément mobile 32, maintenu par deux ressorts. Le mouvement de l'inverseur 7 engendre, de par la traction de l'un des deux ressorts, le déplacement de l'élément mobile 32 de la position médiane à une position engagé vers la came d'arrêt du volant. Un arrêtoir mobile muni d'un ressort, est prévu pour maintenir l'inverseur 7 dans cette position.

Une fois l'opération de changement de direction terminée et sous l'effet du repositionnement du volant, la came d'arrêt de ce

dernier s'appuie sur l'élément mobile 32 lequel exerce à son tour une pression sur l'inverseur 7 qui reprend, en compagnie de la manette 2 et l'élément mobile 32, sa position initiale.

Si pour une raison quelconque, le conducteur décide de

procéder à un appel de phare, il lui suffit de tirer puis de relâcher la manette 2 pour que le coulisseau 6, de par son mouvement, ferme les contacts 33 et 34 sous lequel ils sont disposés.