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Patent Searching and Data


Title:
LINE FOR PRODUCING CONTAINERS BY BLOW MOULDING PREFORMS WITH A ROTATABLE REFERENCE ELEMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/060654
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an apparatus (1) for transporting hollow bodies (2). Said apparatus (1) includes: a transport chain (8) including a plurality of links (9) that each have a mandrel (22) mounted so as to translate between an inoperative position, wherein the mandrel (22) is separate from the hollow body (2), and an operative position, wherein the mandrel (22) is fitted into said hollow body; a gear (33) meshing with the chain (8) and including a plurality of push members (40) that are each movable between an inoperative position, wherein said push member places the mandrel (22) in the inoperative position thereof, and an operative position, wherein said push member places the mandrel (22) in the operative position thereof; and a failsafe system (66) including a sensor (67) capable of detecting any spacing of a push member (40) from the operative position thereof and an ejection device (71) including an actuator (72) capable, in this case, of moving said push member (40) into the inoperative position thereof.

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Inventors:
PETIT FABIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/052603
Publication Date:
April 13, 2017
Filing Date:
October 07, 2016
Export Citation:
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Assignee:
SIDEL PARTICIPATIONS (FR)
International Classes:
B65G17/48; B29C49/42; B65G47/86
Domestic Patent References:
WO2014207582A22014-12-31
Foreign References:
FR2872805A12006-01-13
FR2890061A12007-03-02
Attorney, Agent or Firm:
GRASSIN D'ALPHONSE, Emmanuel (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ligne de production de récipients par soufflage ou étirage soufflage de préformes, la ligne de production comprenant :

- un élément tournant auxiliaire,

- un élément tournant de référence muni d'un moyen de détermination de la position angulaire instantanée de l'élément tournant de référence,

- la ligne de production présentant une continuité d'entraînement avec un rapport de réduction entre l'élément tournant de référence et l'élément tournant auxiliaire,

caractérisée en ce qu'elle est munie d'un dispositif (82) de détermination de la position angulaire instantanée (33) de l'élément tournant auxiliaire, ledit dispositif (82) comprenant :

- un capteur (85) d'initialisation capable à chaque tour de l'élément tournant auxiliaire de déterminer un instant initial pour lequel la position angulaire de l'élément tournant auxiliaire est nulle, et

- un calculateur (83) relié au capteur (85) d'initialisation et recevant à chaque instant une information de position angulaire instantanée dudit élément tournant de référence, le calculateur (83) étant apte, en vertu dudit rapport de réduction et de l'instant initial, à déduire la position angulaire instantané de l'élément tournant auxiliaire.

2. Ligne de production selon la revendication 1, comprenant

- une installation (1) de transport de préformes comprenant un bâti (7) fixe, l'élément tournant auxiliaire étant une roue (33) de l'installation de transport de préformes, la roue (33) étant en rotation par rapport au bâti (7) fixe, et

- une souffleuse, les préformes transportées par l'installation (1) de transport étant conformées en récipients au sein de la souffleuse, ledit élément tournant de référence étant un carrousel de la souffleuse sur lequel sont montés une pluralité de moules ayant l'empreinte des récipients.

3. Ligne de production selon la revendication 2, dans laquelle les préformes sont des corps (2) creux en matière plastique ayant chacun un corps (3) cylindrique, un col (4) et une collerette (5) séparant le col (4) du corps (3), dans laquelle l'installation (1) de transport de préformes est munie d'une chaîne (8) de transport comprenant une pluralité de maillons (9) ayant chacun une platine (10), une douille (14) fixée sur la platine (10) et un mandrin (22) pourvu d'une tête (25) et monté en translation par rapport à la douille (14) entre une position inactive dans laquelle la tête (25) est logée dans la douille (14), et une position active dans laquelle la tête (25) fait saillie par rapport à une face (20) inférieure de la douille (14) pour s'emmancher dans le col (4) de la préforme (2) ; et

dans laquelle ladite roue (33) engrène la chaîne (8) de transport et comprend :

o une couronne (34) montée en rotation par rapport au bâti (7), o une pluralité de poussoirs (40) propres chacun à venir en prise d'engrenage avec un mandrin (22), chaque poussoir (40) étant monté en translation par rapport à la couronne (34) entre une position inactive dans laquelle, lorsque le poussoir (40) est en prise avec un mandrin (22), il place celui-ci en position inactive, et une position active dans laquelle, lorsque le poussoir (40) est en prise avec un mandrin (22), il place celui- ci en position active. 4. Ligne de production selon la revendication 3, dans laquelle l'installation (1) de transport de préformes définit une zone (ZV) de vêtissage dans laquelle les poussoirs (40) en prise d'engrenage avec des mandrins (22) sont placés en position active, l'installation (1) de transport de préformes comportant un système (66) détrompeur comprenant :

-un capteur (67) positionné dans la zone (ZV) de vêtissage, propre à détecter tout écartement d'un poussoir (40) de sa position active ; et

-un dispositif (71) d'éjection positionné dans la zone (ZV) de vêtissage et comprenant un actionneur (72) mobile entre un position de libre passage dans laquelle l'actionneur (72) est écarté des poussoirs (40), et une position d'éjection dans laquelle l'actionneur (72) déplace vers sa position inactive tout poussoir (40) détecté comme écarté de sa position active. 5. Ligne de production selon la revendication 4, dans laquelle le système (66) détrompeur comporte un vérin (73) comprenant un corps (74) de vérin solidaire du bâti (7) et un piston (75) monté coulissant dans le corps (74) de vérin, et dans laquelle l'actionneur (72) est constitué par une came solidaire du piston (75).

6. Ligne de production selon la revendication 4 ou 5, dans laquelle chaque poussoir (40) porte un galet (43) supérieur qui vient coopérer avec la came constituant l'actionneur (72), lorsque l'actionneur (72) est en position d'éjection.

7. Ligne de production selon l'une des revendications 4 à 6, dans laquelle la came constituant l'actionneur (72) comprend trois rampes

(72A, 72B, 72C) décalées angulairement, et dans laquelle trois poussoirs (40) adjacents comprennent des galets (43) supérieurs décalés radialement dans la roue (33), chacun des galet (43) étant apte à coopérer avec une rampe (72A, 72B, 72C) en position d'éjection de l'actionneur.

8. Ligne de production selon l'une de revendication 4 à 7, dans laquelle chaque poussoir (40) comprend un corps (41) métallique incluant un méplat (54) en saillie qui, en position active, s'étend à hauteur du capteur (67).

9. Ligne de production selon l'une de revendication 4 à 8, dans laquelle l'un des poussoirs (40) est pourvu d'un drapeau (88) muni d'une partie (90) saillante qui s'étend à hauteur du capteur (85) d'initialisation.

10. Ligne de production selon l'une de revendication 3 à 9, comprenant une unité (70) de contrôle reliée au capteur (67) et à l'actionneur (72) du dispositif détrompeur, l'unité (70) de contrôle étant programmée pour commander l'actionneur (72) lorsqu'un poussoir (40) est détecté par le capteur (67) dans sa position inactive.

11. Ligne de production selon l'une de revendication 1 à 10, dans laquelle le capteur (85) d'initialisation est un capteur de proximité. 12. Ligne de production selon l'une de revendication 1 à 11, dans laquelle le dispositif de détermination de la position angulaire instantanée de l'élément tournant de référence est un codeur, par exemple montée sur un arbre de rotation d'une roue d'entraînement directe du carrousel de la souffleuse.

Description:
Ligne de production de récipients par soufflage de préformes avec un élément tournant de référence.

L'invention a trait aux lignes de production de récipients par soufflage ou étirage soufflage de préformes comprenant un élément tournant de référence et un élément tournant auxiliaire. La ligne de production présente une continuité d'entraînement entre l'élément tournant de référence et l'élément tournant auxiliaire, par exemple avec un rapport de réduction.

En particulier, l'invention a trait à ligne de production dans laquelle l'élément tournant auxiliaire est une roue d'une installation de transport de préformes et l'élément tournant de référence est un carrousel de souffleuse sur lequel sont montés une pluralité de moules ayant l'empreinte des récipients. La ligne de production est munie d'un moyen de détermination de la position angulaire instantanée de l'élément tournant de référence.

Une préforme est un corps creux en matière plastique en polytéréphtalate d'éthylène (PET) et comprend classiquement un corps cylindrique qui se termine par un fond hémisphérique, un col qui présente sa forme finale, et une collerette séparant le col du corps.

Dans une installation de fabrication de récipients à partir de préformes, les préformes brutes d'injection sont ordinairement stockées en vrac dans un conteneur. Les préformes sont d'abord prélevées du conteneur, orientées et ordonnées en ligne pour être introduites dans une unité de conditionnement thermique (plus simplement dénommée « four ») équipée d'émetteurs infrarouge, où les préformes sont portées à une température supérieure à leur température de transition vitreuse (laquelle est d'environ 80°C pour le PET). Les préformes chaudes sont alors transférées vers une unité de formage équipée d'une pluralité de moules dans lesquels les préformes sont formées à l'empreinte des récipients par soufflage ou étirage soufflage.

Dans le four, les préformes sont convoyées en ligne au moyen d'une chaîne de transport comprenant une pluralité de maillons ayant chacun une platine et au moins une tournette montée sur la platine. La tournette comprend une douille fixée sur la platine et un mandrin pourvu d'une tête. Le mandrin est monté en translation par rapport à la douille entre une position inactive dans laquelle la tête est logée dans la douille, et une position active dans laquelle la tête fait saillie par rapport à une face inférieure de la douille pour s'emmancher dans le col d'une préforme. En outre, la tournette est entraînée en rotation par rapport à la platine, au cours de la translation de la chaîne, au moyen d'une crémaillère qui engrène un pignon solidaire du mandrin. De la sorte, la préforme emboîtée sur la tête du mandrin est entraînée à la fois en translation et en rotation dans le four, de manière à être pleinement exposée au rayonnement des émetteurs infrarouge.

La structure d'une telle chaîne de transport est bien décrite dans le brevet européen EP 0935572 (Sidel). Cette chaîne est habituellement montée entre deux roues dentées (ou échancrées), à savoir une roue motrice, qui entraîne la chaîne, et une roue suiveuse. L'une des roues (par exemple la roue motrice) est placée en amont du four, et l'autre (par exemple la roue suiveuse) en aval de celui-ci.

Les préformes en provenance du conteneur sont chargées sur la roue amont au moyen d'un rail ou d'une roue dentée, chaque préforme venant à l'aplomb d'une tournette dont le mandrin est en position inactive. Au cours de la rotation de la roue amont, le mandrin est déplacé vers sa position active, la tête venant s'emboîter dans le col de la préforme, qui se trouve ainsi solidarisée en rotation du mandrin. Dès lors que le pignon vient engrener la crémaillère à l'entrée du four, la préforme est entraînée en rotation.

La cadence de production d'une telle installation est généralement de l'ordre de 50 000 récipients par heure, ce qui correspond à la cadence de défilement des préformes dans le four. La roue amont comprend ordinairement environ 45 dents d'entraînement : sa vitesse de rotation est donc de l'ordre de 18 tours par minute. Comme la roue présente un diamètre d'environ 1 m, la vitesse tangentielle des préformes sur la roue est de l'ordre de 1 m/s. A cette vitesse assez élevée, des problèmes de positionnement peuvent se produire ; de fait, il arrive qu'une préforme ne soit pas correctement centrée par rapport au mandrin, qui ne peut dès lors pas s'emboîter correctement dans le col. A la sortie de la roue, une préforme qui n'est pas tenue correctement peut être projetée et venir endommager certaines pièces du four (notamment les émetteurs infrarouge, qui sont généralement fragiles). La projection est encore plus violente lorsque les préformes, généralement orientées col en haut dans la roue, sont retournées à la sortie de celle-ci pour être chauffées col en bas dans le four. Qu'une préforme soit manquante sur la ligne de production ne pose pas de problème particulier, mais, pour des raisons de sécurité, on ne peut laisser l'installation fonctionner avec des pièces endommagées, de même qu'il n'est pas souhaitable de laisser des préformes traîner au pied de la roue ou, pire, dans le four. Il est donc nécessaire de stopper la roue, ce qui interrompt toute la production, le temps de débarrasser l'installation des préformes éjectées.

Le document FR2872805 décrit un mécanisme pouvant éjecter des préformes avant le four. Un capteur détectant un défaut de vétissage d'une préforme, commande un vérin pour faire remonter le mandrin de la tournette et permettre l'éjection de préformes. Cependant, un tel dispositif peut présenter l'inconvénient de devoir éjecter un nombre trop important de préformes dès qu'un défaut de vétissage est détecté. La quantité de préformes devant être éjectées pour supprimer la préforme mal fixée sur un mandrin de tournette augmente avec la cadence de production.

Un objectif de l'invention est de permettre une éjection contrôlée, rapide et fiable des préformes mal positionnées. En particulier, l'objectif peut être de proposer une solution permettant de de réduire le nombre de préformes éjectées lorsqu'un défaut de vétissage apparaît. Cela permet de garantir la continuité de la production sans dégrader le rendement de production en cas de défaut de positionnement d'une préforme. Cela permet d'assurer la sécurité de l'installation, tant pour le matériel que pour le personnel.

Selon un mode de réalisation, la Ligne de production de récipients par soufflage ou étirage soufflage de préformes, la ligne de production comprend :

- un élément tournant auxiliaire,

- un élément tournant de référence muni d'un moyen de détermination de la position angulaire instantanée de l'élément tournant de référence,

- la ligne de production présentant une continuité d'entraînement avec un rapport de réduction entre l'élément tournant de référence et l'élément tournant auxiliaire,

Selon l'invention, la ligne de production est munie d'un dispositif de détermination de la position angulaire instantanée de l'élément tournant auxiliaire, ledit dispositif comprenant : - un capteur d'initialisation capable à chaque tour de l'élément tournant auxiliaire de déterminer un instant initial pour lequel la position angulaire de l'élément tournant auxiliaire est nulle, et

- un calculateur relié au capteur d'initialisation et recevant à chaque instant une information de position angulaire instantanée dudit élément tournant de référence, le calculateur étant apte, en vertu dudit rapport de réduction et de l'instant initial, à déduire la position angulaire instantané de l'élément tournant auxiliaire. Selon un mode particulier de réalisation, la ligne de production comprend :

- une installation de transport de préformes comprenant un bâti fixe, l'élément tournant auxiliaire étant une roue de l'installation de transport de préformes, la roue étant en rotation par rapport au bâti fixe, et

- une souffleuse, les préformes transportées par l'installation de transport étant conformées en récipients au sein de la souffleuse, ledit élément tournant de référence étant un carrousel de la souffleuse sur lequel sont montés une pluralité de moules ayant l'empreinte des récipients.

Selon un mode de réalisation, les préformes sont des corps creux en matière plastique ayant chacun un corps cylindrique, un col et une collerette séparant le col du corps, et l'installation de transport est munie d'une chaîne de transport comprenant une pluralité de maillons ayant chacun une platine, une douille fixée sur la platine et un mandrin pourvu d'une tête et monté en translation par rapport à la douille entre une position inactive dans laquelle la tête est logée dans la douille, et une position active dans laquelle la tête fait saillie par rapport à une face inférieure de la douille pour s'emmancher dans le col de la préforme.

Ladite roue engrène la chaîne de transport et comprend :

o une couronne montée en rotation par rapport au bâti,

o une pluralité de poussoirs propres chacun à venir en prise d'engrenage avec un mandrin, chaque poussoir étant monté en translation par rapport à la couronne entre une position inactive dans laquelle, lorsque le poussoir est en prise avec un mandrin, il place celui- ci en position inactive, et une position active dans laquelle, lorsque le poussoir est en prise avec un mandrin, il place celui-ci en position active. Avantageusement, l'installation de transport de préformes définit une zone (ZV) de vêtissage dans laquelle les poussoirs en prise d'engrenage avec des mandrins (22) sont placés en position active, l'installation de transport de préformes comportant un système détrompeur comprenant :

-un capteur positionné dans la zone (ZV) de vêtissage, propre à détecter tout écartement d'un poussoir de sa position active ; et

-un dispositif d'éjection positionné dans la zone (ZV) de vêtissage et comprenant un actionneur mobile entre un position de libre passage dans laquelle l'actionneur est écarté des poussoirs, et une position d'éjection dans laquelle l'actionneur déplace vers sa position inactive tout poussoir détecté comme écarté de sa position active.

Grâce au système détrompeur, toute préforme mal positionnée est éjectée de la roue de manière contrôlée, au bénéfice, d'une part, de la sécurité des matériels et des personnels alentour, et d'autre part au bénéfice de la production, l'éjection de la préforme ne nécessitant ni l'arrêt ni même le ralentissement de la roue.

Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison :

le système détrompeur comporte un vérin comprenant un corps de vérin solidaire du bâti et un piston monté coulissant dans le corps de vérin, et l'actionneur se présente sous forme d'une came solidaire du piston ;

chaque poussoir porte un galet supérieur qui, en position d'éjection de l'actionneur, vient coopérer avec la came le constituant ;

la came comprend trois rampes décalées angulairement et, dans la roue, trois poussoirs adjacents comprennent des galets supérieurs décalés radialement, aptes chacun à coopérer avec une rampe en position d'éjection de l'actionneur ;

le capteur du système détrompeur est un capteur de proximité ; chaque poussoir comprend un corps métallique incluant un méplat en saillie qui, en position active, s'étend à hauteur du capteur de proximité ;

le capteur d'initialisation est un capteur de proximité, et l'un des poussoirs est pourvu d'un drapeau muni d'une partie saillante qui s'étend à hauteur du capteur d'initialisation ; l'installation comprend une unité de contrôle reliée au capteur et à l'actionneur du dispositif détrompeur, l'unité de contrôle étant programmée pour commander l'actionneur lorsqu'un poussoir est détecté par le capteur dans sa position inactive.

D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description d'un mode de réalisation, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 est une vue en perspective d'une partie d'une installation de transport de préformes, selon un premier angle de vue ;

la figure 2 est une vue en perspective de la partie de l'installation visible sur la figure 1, selon un deuxième angle de vue, avec, en médaillon, un détail à plus grande échelle ;

la figure 3 est une vue de dessus de la partie de l'installation visible sur les figures 1 et 2 ;

la figure 4 est une vue en coupe partielle selon le plan IV-IV de la figure 3 ;

la figure 5 est une vue en coupe partielle selon le plan V-V de la figure 3 ;

- la figure 6 est une vue en coupe partielle selon le plan VI-VI de la figure 3 ;

la figure 7 est une vue en coupe partielle selon le plan V 11 - 11 de la figure 3 ;

la figure 8 est une vue en coupe partielle selon le plan VIII-VIII de la figure 3.

Sur la figure 1 est représentée une partie d'une installation 1 de transport de corps creux 2 en matière plastique. Dans la description qui suit, les corps creux représentés sont des préformes de récipients à partir desquelles doivent être formés (par soufflage ou étirage soufflage) des récipients, l'installation 1 étant destinée à être intégrée à une ligne complète de production de récipients à partir de préformes. Aussi, dans la description qui suit, la référence 2 est utilisée pour désigner une ou plusieurs "préformes", étant entendu que l'installation de transport, moyennant des modifications essentiellement dimensionnelles, pourrait être utilisée pour transporter d'autres types de corps creux notamment des récipients intermédiaires ou des récipients finaux tels qu'on peut en rencontrer dans des installations de fabrication ou de traitement de récipients.

Chaque corps creux 2 comprend un corps 3 (cylindrique dans le cas d'une préforme; de formes diverses dans le cas d'un récipient final ou intermédiaire), un col 4 qui s'étend à partir d'une extrémité supérieure du corps 3, une collerette 5 qui sépare le col 4 du corps 3, et un fond 6 qui s'étend à une extrémité inférieure du corps 3, opposée au col 4.

L'installation 1 est par exemple prévue pour transporter les préformes 2 dans une unité de conditionnement thermique (non représentée) où les préformes 2 doivent être chauffées à une température supérieure à leur température de transition vitreuse, en vue d'être ensuite conformées en récipients au sein d'une unité de formage (non représentée), également appelée souffleuse, intégrée à la même ligne de production et équipée d'un carrousel sur lequel sont montés une pluralité de moules à l'empreinte des récipients.

L'installation 1 comprend un bâti 7 fixe et une chaîne 8 de transport montée déplaçable par rapport au bâti 7. La chaîne 8 comprend une pluralité de maillons 9 ayant chacun une platine 10 et au moins une tournette 11 portée par la platine 10. Dans l'exemple de réalisation illustré, chaque maillon 9 inclut une paire de tournettes 11 portées par la même platine 10.

Selon un mode préféré de réalisation, la platine 10 se présente sous forme d'une pièce monobloc (par exemple en acier ou en aluminium) définissant une paire de chapes 12 adossées, dans lesquelles sont montés en rotation deux attelages 13 (à savoir un attelage mâle et un attelage femelle) pour l'interconnexion avec les maillons 9 adjacents.

Chaque tournette 11 comprend, en premier lieu, une douille 14 fixée sur la platine 10, éventuellement avec possibilité de rotation. Plus précisément, la douille 14 comprend un manchon 15 tubulaire qui s'étend au travers de la chape 12, avec jeu (pour permettre la rotation de la douille 14 par rapport à la platine 10), ou de manière serrée (pour, au contraire, rendre solidaire la douille 14 de la platine 10). Le manchon 15 comprend un alésage 16 central qui définit un axe X vertical. A une extrémité inférieure du manchon 15, la douille 14 présente une section 17 élargie munie d'une gorge 18 périphérique. La section 17 élargie se prolonge par une jupe 19 cylindrique qui, comme illustré sur les figures, est avantageusement ajourée aux fins de légèreté et présente, à une extrémité inférieure, une face 20 inférieure annulaire. A une extrémité supérieure du manchon 15, la douille 14 porte un anneau 21 qui assure, conjointement avec la section 17 élargie, la fixation en translation de la douille 14 par rapport à la platine 10.

Chaque tournette 11 comprend, en deuxième lieu, un mandrin 22 monté en translation, suivant l'axe X vertical, par rapport à la douille 14. Le mandrin 22 comprend une tige 23 cylindrique montée en libre rotation autour de l'axe X dans l'alésage 16 de la douille 14, avec interposition de paliers 24 (par exemple sous forme de bagues réalisées dans un matériau à faible coefficient de friction, typiquement en bronze ou en polytétrafluoroéthylène). Le mandrin 22 comprend, à une extrémité inférieure de la tige 23, une tête 25 de plus grand diamètre, qui s'étend dans la jupe 19 de la douille 14.

Le mandrin 22 est monté non seulement en libre rotation par rapport à la douille 14, mais également en translation, entre une position inactive (figure 4), dans laquelle la tête 25 est logée dans la jupe 19, et une position active dans laquelle la tête 25 fait saillie par rapport à la face 20 inférieure de la douille 14 pour s'emmancher dans le col 4 d'une préforme 2 (figure 5).

Comme on le voit sur la figure 4, la tournette 11 comprend un ressort

26 de rappel interposé entre la tête 25 du mandrin 22 et la douille 14. Plus précisément, ce ressort 26, qui fonctionne en compression, est interposé entre une face supérieure de la tête 25 et un lamage formé dans la section 17 élargie de la douille 14.

Selon un mode préféré de réalisation, la tête 25 du mandrin 22 est pourvue d'un joint 27 torique, avantageusement réalisé dans un matériau élastique (tel qu'un élastomère), et dont le diamètre externe est égal ou légèrement supérieur au diamètre interne du col 4 d'une préforme 2, de façon à assurer la sustentation de la préforme 2 par frottement contre la paroi interne du col 4, lorsque la tête 25 est en position active.

A une extrémité supérieure, le mandrin 22 est pourvu d'un pignon 28 monté sur la tige 23, solidaire en rotation de celle-ci. Dans l'exemple illustré sur la figure 4, le pignon 28 est intégré à un embout 29 en forme de bobine qui comprend un fût 30 à une extrémité duquel s'étend le pignon 28 et, à l'opposé de celui-ci, un flasque 31 de diamètre inférieur au pignon 28. L'embout 29 (et donc le pignon 28) est fixé sur la tige 23 par exemple au moyen d'un écrou 32. Le pignon 28 est destiné à engrener une crémaillère (non représentée) qui s'étend le long de l'unité de chauffe, de façon à entraîner la tournette 11 en rotation et ainsi exposer tout le corps 3 de la préforme 2 au rayonnement infrarouge. Comme on le voit sur les figures 1 et 2, les embouts 29 de deux tournettes 11 adjacentes sont montés tête bêche pour minimiser leur entraxe.

L'installation 1 comprend, par ailleurs, une première roue 33, qui est de préférence menante (mais pourrait être menée) et qui engrène la chaîne 8 de transport entre un point E d'engrenage et un point L de libération, et une deuxième roue (non représentée), qui est de préférence menée (mais pourrait être menante) sur laquelle circule également la chaîne 8. Selon un mode de réalisation illustré sur la figure 3, le point E d'engrenage et le point L de libération sont diamétralement opposés à la périphérie de la roue 33 mais cette configuration n'est nullement limitative. La chaîne 8 comprend un brin 8A retour, linéaire, où les maillons 9 sont écartés de la roue 33, un brin 8B engrené, qui s'étend en arc de cercle du point E d'engrenage au point L de libération, et un brin 8C aller, linéaire, où les maillons 9 sont à nouveau écartés de la roue 33. Sur la roue 33, la chaîne 8 circule du point E d'engrenage vers le point L de libération (sens horaire sur la figure 3).

Comme on le voit sur les figures, les préformes 2 sont convoyées col en haut sur la roue 33. Si les préformes 2 doivent ensuite être convoyées col en bas dans l'unité de conditionnement, un retournement doit s'opérer en aval de la roue 33. A cet effet, les attelages 13 des maillons 9 adjacents peuvent être interconnectés de manière tournante autour d'un axe horizontal, de façon à permettre la rotation des maillons autour de cet axe. Dans ce cas, chaque maillon 9 est pourvu d'au moins un galet latéral destiné à coopérer avec une came hélicoïdale grâce à laquelle s'opère le retournement du maillon, par exemple le long du brin 8C aller.

La roue 33 comprend, en premier lieu, une couronne 34 inférieure dentée montée en rotation par rapport au bâti 7. La couronne 34 inférieure comprend une pluralité d'échancrures 35 périphériques (notamment au nombre de 45) dans chacune desquelles vient successivement s'emboîter radialement le corps 3 d'une préforme 2, sous la collerette 5, celle-ci venant reposer sur la couronne 34 inférieure. Selon un mode de réalisation illustré sur la figure 3, la rotation de la roue 33 par rapport au bâti 7 est assurée au moyen d'un roulement 36 à billes (ou à rouleaux).

La roue 33 comprend, en deuxième lieu, une couronne 37 supérieure dentée, solidaire de la couronne 34 inférieure. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures, la fixation de la couronne 37 supérieure sur la couronne 34 inférieure est réalisée au moyen d'entretoises 38 boulonnées.

La couronne 37 supérieure est pourvue, sur sa périphérie, d'une pluralité d'alvéoles 39 périphériques (notamment au nombre de 45), chacun situé à l'aplomb d'une échancrure 35 de la couronne 34 inférieure. Chaque alvéole 39 est agencé pour engrener la gorge 18 d'une douille 14 qui se trouve ainsi bloquée en translation suivant l'axe X vertical.

La roue 33 comprend, en troisième lieu, une pluralité de poussoirs 40 propres chacun à venir en prise d'engrenage avec un mandrin 22. Chaque poussoir 40 comprend un corps 41 métallique (par exemple en aluminium) qui s'étend radialement et présente, à une extrémité externe, une queue 42 conformée en fourchette pour venir en prise d'engrenage avec le fût 30 de l'embout 29, entre le pignon 28 et le flasque 31.

Comme illustré sur la figure 4, chaque poussoir 40 comprend un galet 43 supérieur (tel qu'un roulement à billes), monté en rotation par rapport au corps 41. Dans l'exemple de réalisation illustré, le galet 43 supérieur est monté sur un axe 44 solidaire du corps 41 du côté d'une extrémité interne de celui-ci. Plus précisément, trois emplacements sont définis pour le montage du galet supérieur : un emplacement 45A interne, où le galet 43 supérieur (illustré en pointillés sur la figure 4) s'étend en saillie d'une face 46 interne du corps ; un emplacement 45B intermédiaire, illustré en trait mixte sur la figure 4, décalé radialement vers l'extérieur par rapport à l'emplacement 45A interne, et un emplacement 45C externe, illustré en trait plein sur la figure 4, décalé radialement vers l'extérieur par rapport à l'emplacement 45B intermédiaire.

Pour des raisons qui apparaîtront ci-après, les galets 43 supérieurs de trois poussoirs 40 successifs sont montés à trois emplacements 45A, 45B, 45C différents sur les corps 41 de leurs poussoirs 40 respectifs, de sorte que, dans l'ensemble de la roue 33, les galets 43 supérieurs sont, pour un premier tiers, montés à l'emplacement 45A interne, pour un deuxième tiers, montés à l'emplacement 45B intermédiaire, et pour un troisième tiers à l'emplacement 45C externe.

Chaque poussoir 40 est monté en translation parallèlement à l'axe X vertical au moyen d'une paire de guides, à savoir un guide 47 interne et un guide 48 externe. Le guide 47 interne se présente sous forme d'une tige dont une section supérieure est emmanchée dans un trou 49 traversant pratiqué dans le corps 41 du poussoir 40, auquel le guide 47 interne est fixé au moyen d'un écrou 50. Une section inférieure du guide 47 interne est emmanchée dans un trou 51 pratiqué dans la couronne 37 supérieure dont elle dépasse vers le bas, avec possibilité de translation verticale. Un ressort 52 de rappel fonctionnant en compression est interposé entre la couronne supérieure et une collerette 53 formée à une extrémité inférieure du guide 47 interne.

Comme cela est visible sur les figures 4 à 7, le corps 41 du poussoir 40 présente un méplat 54 qui s'étend en saillie radiale, vers l'intérieur, par rapport à la face 46 interne. Dans l'exemple illustré, ce méplat 54, dont la fonction sera expliquée ci-après, peut être formé au sommet d'un doigt 55 formé en saillie verticale à partir d'une face 56 supérieure du corps 41.

Comme le guide 47 interne, le guide 48 externe comprend une section supérieure emmanchée dans un trou 57 traversant pratiqué dans le corps 41 du poussoir 40, auquel le guide 48 externe est fixé au moyen d'un écrou 58. Une section inférieure du guide 48 externe est emmanchée dans un trou 59 pratiqué dans la couronne 37 supérieure dont elle dépasse vers le bas, avec possibilité de translation verticale. A une extrémité inférieure, le guide 48 externe est conformé en chape ; un galet 60 inférieur (tel qu'un roulement à billes) est monté en rotation par rapport au guide 48 externe autour d'un axe 61 monté dans cette chape. Un ressort 62 de rappel fonctionnant en compression est interposé entre la couronne 37 supérieure et une collerette 63 formée radialement en saillie sur le guide 48 externe, à la périphérie de sa section inférieure.

Le poussoir 40 est ainsi monté en translation, par rapport à la couronne 37 supérieure, entre une position inactive dans laquelle, lorsque le poussoir 40 est en prise avec un mandrin 22 (c'est-à-dire que la queue 42 est en prise d'engrenage avec l'embout 29), il place celui-ci en position inactive (figure 4), et une position active dans laquelle, lorsque le poussoir 40 est en prise avec un mandrin 22, il place celui-ci en position active (figure 5), cependant que la douille 14 est maintenue en position par coopération de l'alvéole 39 de la couronne 37 supérieure avec la gorge 18.

Comme illustré sur les figures 4 et 5, le bâti 7 est pourvu d'un chemin 64 de came périphérique sur lequel le galet 60 inférieur est en appui et qui comprend une section 64A haute (figure 4) et une section 64B basse (figure 5). Lorsque le poussoir 40 est à l'aplomb de la section 64A haute du chemin 64 de came, le galet 60 inférieur le maintient, via le guide 48 externe, dans sa position inactive (figure 4), à encontre des efforts de rappel des ressorts 52, 62. Lorsque le poussoir 40 est à l'aplomb de la section 64B basse du chemin 64 de came, les ressorts 52, 62 maintiennent le poussoir 40 dans sa position active (figure 5).

Comme illustré sur la figure 3, l'installation 1 définit, autour de la roue 33 :

- une zone ZI inactive, où les poussoirs 40 sont écartés de la chaîne

8 et qui s'étend, dans l'exemple illustré, à l'opposé du brin 8B engrené, entre le point L de libération et le point E d'engrenage (c'est-à-dire, dans l'exemple illustré, sur une extension angulaire d'environ 180°) ; dans la zone ZI inactive, les poussoirs 40 sont en position active, les galets 60 inférieurs roulant sur la section 64B basse du chemin 64 de came ;

une zone ZA d'armement, qui s'étend en aval (dans le sens de rotation de la roue 33, qui est le sens horaire sur la figure 3) du point E d'engrenage et dans laquelle le chemin 64 de came présente une rampe de faible inclinaison (quelques degrés) qui raccorde la section

64B basse à la section 64A haute et dans laquelle les poussoirs 40 sont déplacés de leur position active à leur position inactive au fur et à mesure que les galets 60 inférieurs montent la rampe ;

un point V de vêtissage, qui se trouve en aval de la zone ZA d'armement et où le chemin 64 de came présente un décrochement entre la section 64A haute et la section 64B basse, ce qui provoque, sous l'effet de la brusque descente du galet 60 inférieur de l'une à l'autre sous l'effet de la détente du ressort 62 de rappel, le passage des poussoirs 40 de leur position inactive à leur position active ; - une section ZV de vêtissage, qui s'étend du point V de vêtissage au point L de libération et dans laquelle les poussoirs 40 sont en position active, les galets 60 inférieurs roulant sur la section 64B basse du chemin 64 de came.

Comme illustré sur les figures 1 à 3, les préformes 2 sont chargées sur la roue 33, en amont du point V de vêtissage, au moyen d'un dispositif 65 de transfert qui se présente par exemple sous forme d'une roue étoilée dont la rotation est synchronisée avec celle de la roue 33 et qui met les préformes 2 au pas défini par celle-ci.

La rotation de la roue 33 par rapport au bâti 7 entraîne chaque poussoir 40 (avec son galet 60 inférieur) dans un trajet circulaire le long duquel le galet 60 inférieur roule sur le chemin 64 de came. Au point E d'engrenage, où chaque poussoir 40 est dans sa position active, la queue 42 vient engrener l'embout 29 d'un mandrin 22 et l'alvéole 39 correspondante vient engrener la gorge 18 de la douille 14.

Passé le point E d'engrenage, le poussoir 40 circule tout d'abord dans la zone ZA d'armement où il est déplacé vers sa position inactive par le galet 60 extérieur roulant sur la rampe du chemin 64 de came. Le poussoir déplace ainsi le mandrin 22 vers sa position inactive, ce qui permet, en amont du point V de vêtissage, le chargement d'une préforme 2 dont le col 4 est inséré entre la couronne 34 inférieure et la face 20 inférieure de la douille 14. Dès lors que le poussoir 40 atteint le point V de vêtissage, le galet 60 inférieur saute de la section 64A haute à la section 64B basse du chemin 64 de came, ce qui, par l'action de rappel des ressorts 52, 62, déplace le poussoir 40 vers sa position active, celui- ci entraînant le mandrin 22 vers sa position active de sorte que la tête 25 vient s'emboîter dans le col 4 de la préforme 2.

Compte tenu de la cadence de production, il peut arriver, comme illustré sur la figure 6, qu'une préforme 2 soit mal positionnée (c'est-à- dire que la préforme 2 n'est pas centrée par rapport au mandrin 22) lorsque le poussoir 40 parvient au point V de vêtissage.

Dans ce cas, le mandrin 22 ne peut pas s'emboîter correctement dans le col 4 de la préforme 2 et reste bloqué dans une position proche de sa position inactive, tout en venant appuyer sur le bord du col 4, qui se trouve ainsi comprimé entre le mandrin 22 et la couronne 34 inférieure.

Il n'est pas souhaitable que la préforme 2 soit maintenue dans cet état : elle risque en effet, au point L de libération, d'être violemment projetée hors de la roue 33, ce qui est susceptible de causer des dommages aux objets (ou des blessures aux personnes) alentour. Afin d'éviter de tels dommages, l'installation 1 est équipée d'un système 66 détrompeur permettant, dans la zone ZV de vêtissage, de détecter tout mauvais positionnement d'une préforme 2, et de commander l'éjection de cette préforme 2.

Plus précisément, le système 66 détrompeur comprend, en premier lieu, un capteur 67, positionné dans la zone ZV de vêtissage, propre à détecter tout écartement d'un poussoir 40 de sa position active (signe que le mandrin 22 n'est pas dans sa propre position active et n'est donc pas emboîté dans le col 4 de la préforme 2).

Comme illustré sur la figure 6, le capteur 67 est avantageusement monté sur un support 68 solidaire du bâti. Le capteur 67 est par exemple un capteur de proximité de type inductif, qui comprend une tête 69 produisant un champ magnétique oscillant (alimenté par une tension alternative). L'amplitude des oscillations diminue lorsqu'un objet métallique se trouve à proximité de la tête 69.

En l'occurrence, le capteur 67 est positionné verticalement pour que la tête 69 se trouve à hauteur du méplat 54 en position active du poussoir 40. Le capteur 67 est en outre positionné radialement pour que la tête 69 se trouve à quelques millimètres du méplat 54 en position active du poussoir 40.

L'installation 1 comprend une unité 70 de contrôle à laquelle le capteur 67 est connecté et qui mesure le signal produit par la tête 69 (en l'occurrence l'amplitude du champ magnétique produit par celle-ci).

Le signal est comparé par l'unité 70 de contrôle à une valeur seuil. Tant que l'amplitude du signal est inférieure (ou supérieure, selon la conception du capteur 67) à la valeur seuil, alors le poussoir 40 correspondant (et donc le mandrin 22) est décrété occuper sa position active.

A contrario, dès que l'amplitude du signal est supérieure (ou inférieure, selon la conception du capteur 67) à la valeur seuil, alors le poussoir 40 correspondant (et donc le mandrin 22) est décrété écarté sa position active - de manière non désirée, le méplat 54 n'étant pas situé au droit de la tête 69. Dans ce cas, l'unité 70 de contrôle génère un signal d'alerte qui déclenche l'éjection de la préforme 2 mal positionnée.

A cet effet, le système 66 détrompeur comprend un dispositif 71 d'éjection, positionné dans la zone ZV de vêtissage et qui comprend un actionneur 72 mobile entre : une position de libre passage dans laquelle l'actionneur 72 est écarté des poussoirs 40 (position occupée tant que les poussoirs 40 sont décrétés en position active), et

une position d'éjection dans laquelle l'actionneur 72 déplace vers sa position inactive tout poussoir 40 détecté comme écarté de sa position active.

Le dispositif 71 d'éjection est positionné en aval du capteur 67, selon un écartement angulaire suffisant, compte tenu de la vitesse de rotation de la roue 33, pour permettre à l'unité 70 de contrôle de traiter les données reçues du capteur 67 et déclencher l'actionneur 72 si nécessaire.

Selon un mode de réalisation préféré, l'actionneur 72 se présente sous la forme d'une came montée coulissante verticalement, entre une position basse (correspondant à la position de libre passage) dans laquelle la came 72 est écartée des poussoirs 40, et une position haute (correspondant à la position d'éjection) dans laquelle la came constituant l'actionneur 72 vient déplacer, via le galet 43 supérieur, le poussoir 40 vers sa position inactive.

Plus précisément, comme illustré sur les figures 2 et 7, l'installation 1 comprend avantageusement un vérin 73 incluant :

un corps 74 de vérin fixé sur le bâti 7, et

un piston 75 mobile par rapport au corps 74 de vérin, ce piston 75 portant, à une extrémité libre, la came constituant l'actionneur 72. Le vérin 73 est par exemple pneumatique, du type double effet, et comprend deux entrées 76, 77 de fluide débouchant respectivement dans une chambre 78 inférieure (pour commander la montée du piston 75 et donc de la came constituant l'actionneur 72) et dans une chambre 79 supérieure (pour commander la descente du piston 75 et donc de la came constituant l'actionneur 72). En variante, le vérin 73 est du type simple effet ; il comprend dans ce cas une unique entrée de fluide et est équipé d'un ressort de rappel qui sollicite le piston 75 vers sa position basse.

Pour éviter toute erreur due au temps de traitement des informations par l'unité 70 de contrôle, il est avantageux d'éjecter simultanément plusieurs préformes 2 (par exemple trois préformes 2), à savoir la préforme 2 présumée mal positionnée ainsi que celles qui l'encadrent, la précèdent ou la suivent. C'est pourquoi, dans l'exemple illustré sur la figure 7, la came constituant l'actionneur 72 comprend trois rampes juxtaposées et décalées angulairement l'une de l'autre, à savoir :

une rampe 72A interne qui, en position haute de la came constituant l'actionneur 72, vient au contact du galet 43 supérieur positionné à l'emplacement 45A interne sur un premier des trois poussoirs 40 concernés ;

une rampe 72B intermédiaire qui, en position haute de la came constituant l'actionneur 72, vient au contact du galet 43 supérieur positionné à l'emplacement 45B intermédiaire sur un deuxième des trois poussoirs 40 concernés ;

une rampe 72C externe qui, en position haute de la came constituant l'actionneur 72, vient au contact du galet 43 supérieur positionné à l'emplacement 45C externe sur le troisième poussoir 40.

Le décalage angulaire entre les rampes 72A, 72B, 72C est de préférence égal à l'écartement angulaire entre deux poussoirs 40 successifs, de sorte que les rampes 72A, 72B, 72C déplacent simultanément les trois poussoirs 40 vers leur position inactive.

Ainsi déplacé vers sa position inactive, chaque poussoir 40 place à son tour le mandrin 22 dans sa position inactive, ce qui écarte la tête 25 du col 4 de la préforme 2 (la douille 14 étant bloquée en position par coopération de l'alvéole 39 avec la gorge 18). La force centrifuge peut être suffisante pour provoquer l'éjection de la préforme 2 de la couronne 34 inférieure, mais un blocage n'est pas impossible. C'est pourquoi, ainsi qu'il apparaît sur la figure 7, il est préférable que l'installation 1 soit munie, au droit de l'actionneur 72, d'une soufflette 80 dirigée vers le col 4 de chaque préforme 2. Cette soufflette 80, alimentée en air sous pression, comprend par exemple une tubulure 81 dirigée radialement vers l'extérieur de façon à produire un flux d'air suffisamment puissant pour déloger la préforme 2 de son échancrure 35 et l'éjecter ainsi de la couronne 34 inférieure, comme illustré en pointillés sur la figure 7.

Chaque préforme 2 ainsi éjectée peut être récupérée dans un bac d'où, après une vérification de sa conformité formelle, elle peut être réintroduite dans la roue 33.

Afin d'éjecter la préforme 2 mal positionnée, on comprend qu'il est nécessaire de commander l'actionneur 72 au bon moment. Le déclencher une fraction de seconde trop tôt (ou trop tard) conduirait en effet à éjecter une (ou plusieurs) préforme(s) 2 bien positionnée(s) au lieu de la préforme 2 mal positionnée.

C'est pourquoi il convient que l'unité 70 de contrôle puisse identifier le poussoir 40 concerné et connaître sa position angulaire instantanée, de façon à déclencher l'actionneur 72 au bon moment.

L'installation 1 comprend à cet effet un dispositif 82 de détermination de la position angulaire instantanée de la roue 33. Ce dispositif 82 comprend un calculateur 83 intégré à l'unité 70 de contrôle (cf. figure 8). Ce calculateur peut se présenter sous forme d'un composant électronique spécifique, ou sous forme d'un module logiciel implémenté dans un processeur général de l'unité 70 de contrôle.

Ce calculateur 83 reçoit à chaque instant d'un élément tournant de référence positionné sur la ligne de production une information de position angulaire lui permettant de calculer la position angulaire instantanée de cet élément tournant. Cet élément tournant de référence est, typiquement, le carrousel de la souffleuse, qui est généralement de grand diamètre (en comparaison notamment du diamètre, relativement plus faible, de la roue 33).

Compte tenu de la continuité de la ligne de production, et en vertu de rapports de réduction, il est possible de déduire de la position angulaire de l'élément tournant de référence la position angulaire instantanée de la roue 33, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'équiper tous les éléments tournants de codeurs angulaires (de type roulement instrumenté).

En effet, à cadence de production stabilisée, les vitesses de rotation des divers éléments tournants sont constantes. Si l'on note W1 la vitesse de rotation du carrousel de la souffleuse, et W2 la vitesse de rotation de la roue 33, alors ces deux vitesses de rotation sont dans un rapport tel que :

W2 = K-W1 ( 1 ) où K représente le rapport de réduction de la roue 33 par rapport au carrousel, ce rapport K étant égal au quotient de leurs diamètres respectifs.

A cadence de production stabilisée, W2 étant constante, on peut exprimer ainsi l'angle de rotation de la roue 33 :

A = W2-t (2) Soit, compte tenu de l'égalité (1) :

A = K-Wl-t (3) où t représente le temps.

Ainsi, en connaissant la vitesse W1 de rotation du carrousel de la souffleuse, on peut en déduire la position A angulaire instantanée de la roue 33.

La vitesse W1 peut être calculée à l'aide d'une information angulaire fournie par un codeur monté sur le carrousel de la souffleuse. Un tel codeur fonctionne par exemple par effet Hall et fournit au calculateur 83 des impulsions à une fréquence proportionnelle, dont le calculateur 83 déduit par simple division la vitesse W1 de rotation du carrousel.

Le calculateur 83 en déduit alors la position angulaire A instantanée de la roue 33 par application de l'équation (3).

Cependant, le rapport K de réduction n'est pas un nombre entier ; quel que soit le nombre de décimales avec lequel il est mémorisé dans l'unité 70 de contrôle, l'équation (3) finira toujours par dériver au cours du temps, en raison de l'approximation dans la programmation du nombre K et du grand nombre de rotations effectuées par la roue 33 au fil d'une production.

C'est pourquoi il est prévu de réinitialiser la position A angulaire de la roue 33 à chaque tour de celle-ci, qui peut être aisément détecté sans recourir à un complexe (et coûteux) codeur.

Ainsi, pour éviter les dérives et permettre d'obtenir une valeur fiable pour la position A angulaire de la roue 33, il est préférable que le dispositif 82 intègre un système 84 d'initialisation permettant, à chaque tour, de remettre arbitrairement à la valeur nulle la position angulaire A de la roue 33.

Ce système 84 d'initialisation comprend, outre une programmation du calculateur 83 permettant la remise à zéro de la position angulaire A de la roue 33 à chaque tour, un capteur 85 d'initialisation avantageusement positionné dans la zone ZI inactive en étant monté sur un support 86 solidaire du bâti 7. Le capteur 85 d'initialisation, relié à l'unité 70 de contrôle (et plus précisément au calculateur 83), est par exemple un capteur de proximité de type inductif, qui comprend une tête 87 produisant un champ magnétique oscillant (alimenté par une tension alternative). L'amplitude des oscillations diminue lorsqu'un objet métallique se trouve à proximité de la tête 87. Par convention, on affecte la valeur nulle (0°) à la position angulaire d'un poussoir 40R de référence passant au droit du capteur 85 d'initialisation. Sur la roue, la position angulaire de chaque poussoir 40 est comprise entre 0° et 360° et peut être déduite de la position angulaire du poussoir 40R de référence.

Dans l'exemple illustré, la tête 87 du capteur 85 d'initialisation s'étend à une hauteur supérieure aux doigts 55 des poussoirs 40 en position active, et le poussoir 40R de référence est pourvu d'un drapeau 88 sous forme d'une lamelle de métal rapportée et fixée sur la face 56 supérieure du corps 41 du poussoir 40 de référence. Comme illustré sur la figure 8, le drapeau 88 présente une partie 89 inférieure par laquelle le drapeau 88 est fixé sur le corps 41 du poussoir 40R de référence (en étant par exemple emmanché sur l'extrémité supérieure du guide 47 interne et maintenu par l'écrou 50), et une partie 90 supérieure qui s'étend en saillie verticalement au-dessus du corps 41, sensiblement à l'aplomb du doigt 55. Le capteur 85 d'initialisation est positionné à hauteur de la partie 90 supérieure du drapeau 88 (en position active du poussoir 40R de référence), de sorte que le passage du drapeau 88 au droit de la tête 87 modifie l'amplitude du champ magnétique produit, ce dont le calculateur 83 déduit le passage du poussoir 40R de référence par l'angle nul.

Pour positionner angulairement les poussoirs 40 sur la roue, on attribue à chacun un numéro entier i compris entre 1 et N (où N est le nombre de poussoirs équipant la roue), où 1 est arbitrairement affecté au poussoir 40R de référence. Dans l'exemple illustré, où N=45, l'écartement angulaire entre deux poussoirs 40 successifs est de 8°. A l'instant où le poussoir 40R de référence passe au droit du capteur 85 d'initialisation, chaque poussoir 40 de numéro i occupe la position angulaire 8i (exprimée en degrés). Ainsi, à cet instant le poussoir 40 ayant le numéro 12 occupe la position angulaire 96°. La vitesse de rotation (présumée constante) de la roue 33, déduite pour chaque poussoir 40 de l'équation (3) permet au calculateur 83, à chaque instant, d'extrapoler la position angulaire instantanée de chaque poussoir 40, et en particulier du poussoir 40 détecté par le capteur 67 comme écarté de sa position active dans la zone ZV de vêtissage. L'écart angulaire entre le capteur 67 et l'actionneur 72 étant fixe et connu, l'unité 70 de contrôle peut à l'avance calculer l'instant où ce poussoir 40 parviendra au droit de l'actionneur 72 et déclencher celui-ci, le cas échéant en lui adressant un signal de manière anticipée pour tenir compte du temps de réponse du vérin 73 et du temps nécessaire à l'actionneur 72 pour atteindre sa position haute.

Ainsi et par exemple, à supposer que l'unité 70 de contrôle ait détecté une variation du champ magnétique du capteur 67 à un instant to, et dans l'hypothèse où :

l'écartement angulaire entre le capteur 67 et l'actionneur est de 24°, la vitesse angulaire de la roue 33 est constante et égale à 18 tours/min (soit une cadence d'environ 50000 préformes 2 par heure),

le temps de transmission du signal du capteur 67 à l'unité 70 de contrôle est de 0,01s,

le temps de traitement par l'unité 70 de contrôle est de 0,01s, le temps de transmission du signal de l'unité 70 de contrôle à l'actionneur est de 0,01 s,

le temps de réponse (c'est-à-dire de mise sous pression) du vérin 73 est de 0,05s,

le temps de montée de l'actionneur 72 de sa position basse à sa position haute est de 0,1s,

alors l'unité 70 de contrôle doit envoyer son signal d'alerte (c'est-à- dire commander le déplacement de l'actionneur 72) à t 0 +0,04s.

Sur les figures, on a positionné le système 66 détrompeur (incluant le capteur 67 et l'actionneur 72) assez loin du point V de vêtissage pour des raisons de clarté ; en réalité, le système 66 détrompeur être positionné au plus près du point V de vêtissage, par exemple quelques degrés en aval de celui-ci, de façon à effectuer rapidement la détection d'une préforme 2 mal positionnée et son éjection, ce qui minimise le risque que la préforme 2 soit éjectée de manière incontrôlée avant de parvenir au droit du système 66 détrompeur.

Dès lors que la (les) préforme(s) 2 est (sont) éjectées, l'actionneur

72 est immédiatement replacé dans sa position basse, pour éviter d'éjecter toute autre préforme 2 qui serait bien positionnée.

L'installation 1 qui vient d'être décrite permet, grâce à son système 66 détrompeur, de garantir la continuité de la production même en cas de défaut de positionnement d'une préforme 2, l'arrêt de la roue 33 n'étant pas nécessaire (ni même son ralentissement) pour l'éjection d'une préforme 2 mal positionnée. En outre, l'éjection étant réalisée de manière contrôlée, un bac de récupération des préformes éjectée peut être prévu, de façon à protéger les matériels et les personnels alentour).

Il résulte de l'architecture qui vient d'être décrite les avantages suivants.

D'abord, le fait d'utiliser l'information angulaire issue d'un élément tournant de référence pour en déduire par calcul la position angulaire de la roue 33 permet d'éviter d'avoir à équiper celle-ci d'un codeur, au bénéfice de la simplicité de l'installation 1.

Ensuite, l'initialisation de la position angulaire de la roue 33 faite à chaque tour permet d'éviter les dérives dans ce calcul, dues aux approximations nécessaires des coefficients non entiers programmés dans le calculateur 83, au bénéfice de la fiabilité de l'installation 1.

La position angulaire ainsi calculée de la roue 33 est précise, d'où résulte la précision et la rapidité avec laquelle les préformes 2 mal positionnées peuvent en être éjectées.

Ces avantages contribuent à l'efficacité avec laquelle les préformes 2 mal positionnées sont éjectées de la roue 33, ce qui garantit la continuité de la production et la sécurité de l'installation 1, tant pour le matériel que pour le personnel.