La présente invention concerne un dispositif de liaison pour mât de lampadaire.

De manière connue, un lampadaire comporte généralement un mât vertical fixé au sol, sur lequel se connectent un ou plusieurs bras ou consoles de lampadaire qui supportent les luminaires. Le nombre de bras et leur forme peuvent évidemment tre choisis de manière quelconque en fonction des souhaits du client.

Le document FR-1 371 907 divulgue une pièce de raccordement qui s'emboîte sur l'extrémité supérieure du mât et qui comporte un ou plusieurs alésages latéraux permettant de fixer des consoles ou des bras. Cette pièce n'est pas modulable en fonction du nombre ou de la forme desdites consoles.

Le but de la présente invention est de fournir un dispositif de liaison pour un mât de lampadaire qui permet de réaliser cette liaison de manière simple et peu coûteuse, au moyen d'un élément unique identique pour tous les types et formes de mât, ainsi que tous les types et formes de bras de lampadaire.

La présente invention a également pour but de fournir un tel dispositif de liaison qui soit très facilement modulable, et adaptable aux différentes mises en oeuvre souhaitées.

La présente invention a également pour but de fournir un dispositif de liaison pour un mât de lampadaire qui simplifie l'assemblage du lampadaire, et limite le stock de pièces nécessaires pour remplir toutes les exigences de formes et de fonctionnalités souhaitées.

La présente invention a donc pour objet un dispositif de liaison pour mât de lampadaire, pour relier un ou plusieurs bras de lampadaire supportant des luminaires audit mât, caractérisé en ce que ledit mât est tubulaire, ledit dispositif de liaison comportant une bague creuse pourvue d'une ouverture axiale inférieure, dans laquelle se connecte l'extrémité supérieure du mât ou

d'un élément de connexion solidaire dudit mât, et d'une ou plusieurs ouvertures radiales, dans laquelle se connecte une extrémité d'un bras de lampadaire respectif, ladite bague comportant un alésage axial central cylindrique définissant au moins l'ouverture axiale inférieure, et au moins un évidement radial borgne ouvert sur l'alésage cylindrique central, et fermé vers l'extérieur par une paroi de fond, un ou plusieurs desdits évidements étant ouvert par usinage de la paroi de fond pour former la ou les ouvertures radiales, selon le nombre souhaité de bras à relier audit mât.

Avantageusement, ladite bague comporte en outre une ouverture axiale supérieure, dans laquelle se connecte par exemple une tte de mât.

Avantageusement, les évidements borgnes font un angle situé entre environ 90° et 110° par rapport à l'alésage axial central de la bague, de sorte que les bras de lampadaire font un angle situé entre 90° et 110° avec le mât.

Avantageusement, un élément de connexion est disposé entre ledit mât et ladite bague, ledit élément de connexion étant emboîté par une extrémité dans le bord supérieur du mât et étant emboîté par l'autre extrémité dans l'ouverture axiale inférieure de ladite bague de liaison.

Avantageusement, ledit mât tubulaire comporte des nervures internes définissant un cylindre fictif inscrit, ledit élément de connexion comportant un élément de centrage conique inférieur coopérant avec ledit cylindre fictif du mât, et un élément de centrage conique supérieur coopérant avec ledit alésage axial central cylindrique de la bague.

Avantageusement, la section transversale des ouvertures radiales est circulaire ou rectangulaire.

Avantageusement, ladite bague est moulée en une seule pièce de fonderie.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante d'un mode de réalisation particulier de celle-ci, en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et sur lesquels :

-la figure 1 est une vue schématique en section transversale d'un dispositif de liaison selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, -la figure 2 est une vue schématique de dessus du dispositif de la figure 1, -la figure 3 montre une variante de réalisation de la bague de liaison, dans laquelle les bras de lampadaire font un angle a par rapport à l'horizontal, -la figure 4 est une vue schématique en perspective partiellement découpée de la bague selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, -la figure 5 est une vue schématique en perspective d'un dispositif selon un mode de réalisation de la présente invention, en position assemblée, et -la figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 5, avant assemblage.

La figure 4 représente une vue schématique en perspective partiellement découpée d'une bague 1 faisant partie du dispositif de liaison de l'invention. Cette bague 1 est adaptée à se fixer sur un mât 10, ou un élément de connexion 11 solidaire du mât 10, via l'ouverture axiale inférieure 3. Cette bague 1 comporte également de préférence une ouverture axiale supérieure 4 qui permet de fixer par exemple une tte de mât qui prolonge axialement le mât 10, ou tout autre élément décoratif souhaité. Toutefois, il est également envisageable que ladite bague de liaison forme la partie supérieure du mât, auquel cas ladite bague peut tre fermée sur sa face frontale supérieure. De mme, la bague pourrait tre fixée à n'importe quelle hauteur du mat, et plusieurs bagues pourraient tre utilisées sur un mme mât.

Selon l'invention, ladite bague 1 comporte au moins une ouverture radiale 5 dans laquelle se connecte respectivement une extrémité d'un bras ou console de lampadaire 20. De préférence, la bague 1 est moulée en une seule pièce de fonderie d'aluminium avec un alésage central axial cylindrique

2 qui définit ladite ouverture axiale inférieure 3 et, éventuellement, ladite ouverture axiale supérieure 4. La bague comporte au moins un évidement radial borgne 6 fermé vers l'extérieur par une paroi de fond 7 mais ouvert sur ledit alésage interne 2. Un ou plusieurs de ces évidements ou réservations 6 sont destinés à tre ouverts par usinage de la paroi de fond 7 pour former les ouvertures radiales 5 susmentionnées, en fonction du nombre souhaité de bras ou console 20 à relier au mât 10. Sur les figures 2 et 4, la bague 1 est représentée avec quatre évidements 6, mais il est tout à fait possible de prévoir un nombre différent d'évidement, par exemple trois.

Comme expliqué précédemment, la bague est donc fixée sur le mât 10, ou sur un élément de connexion 11, tel qu'une réhausse, qui est plus particulièrement représentée sur la figure 6. Cet élément de connexion 11 comporte avantageusement un élément de centrage conique inférieur 18 qui vient se centrer dans le mât tubulaire 10. De préférence, ledit mât 10 comporte des nervures de renforcement internes (non représentées) qui définissent un cylindre fictif inscrit, dans lequel ledit élément de centrage inférieur 18 vient se connecter. Ceci permet un ajustement parfait de l'élément de connexion 11 dans le cylindre inscrit du mât tubulaire 10 par positionnement du centreur conique. De l'autre coté, l'élément de connexion 11 comporte un élément de centrage conique supérieur 19 qui coopère également de la mme manière avec l'alésage central de la bague 1.

Avantageusement, des passages 9 sont prévus au niveau des évidements borgnes 6 pour fixer les bras de lampadaire 20, par exemple au moyen de boulons. Bien entendu, tout autre moyen de fixation est envisageable, comme par exemple le collage, ou le soudage.

Généralement, les évidements borgnes 6 sont réalisés de manière perpendiculaire à l'alésage central axial 2, pour que le bras de lampadaire 20 fasse un angle droit par rapport au mât 10. Toutefois, comme représenté sur la figure 3, on peut envisager de former les alésages borgnes 6 avec un angle a pouvant aller de 0 à 20°, de sorte que le bras de lampadaire 20 forme un angle situé entre environ 90° et 110° avec le mât 10.

Sur les figures 5 et 6, il est représenté un dispositif de liaison comportant la bague 1, l'élément de connexion 11 fixé d'une part dans le bord supérieur du mât 10 et d'autre part dans l'ouverture axiale inférieure 3 de la bague 2, ainsi qu'un bras de lampadaire 20 passant à travers une ouverture axiale 5, le mât se prolongeant axialement vers le haut par une tte de mât 12, emboîtée dans l'ouverture axiale supérieure 4 de la bague 1.

En variante, comme représenté sur la figure 1, on peut tout à fait prévoir que l'élément de connexion 11 traverse complètement l'alésage central 2 de la bague 1 pour former la tte de mât. Dans ce cas, l'élément de centrage supérieur 19 n'est pas disposé à une extrémité dudit élément de connexion, mais sur une partie intermédiaire, comme visible sur la figure 1.

La présente invention fournit donc un dispositif de liaison, comportant une bague creuse, qui est modulable, du fait que les ouvertures radiales 5 peuvent très facilement tre usinées en fonction du nombre souhaité de bras de lampadaire à connecter au mât 10. L'assemblage des bras de lampadaire ainsi que de la tte de mât est donc particulièrement facile et s'adapte en particulier aux diverses formes extérieures du mât et/ou des bras.

Les évidements 6 procurent un gain de poids important, et rendent la bague modulable en fonction des besoins. II est par exemple envisageable de réaliser des ouvertures axiales avec une section différente, par exemple rectangulaire, plutôt que circulaire comme représentées sur les dessins. Ceci permet de fixer des éléments de sections quelconques sur ladite bague, en fonction de la forme donnée aux ouvertures radiales lors de leur usinage dans la ou les parois de fond des évidements.

Bien que représentée en référence à un exemple de réalisation particulier, l'invention ne se limite pas à ce mode de réalisation, et l'homme du métier pourrait y apporter toutes modifications sans sortir du cadre de la présente invention, telle que définie par les revendications annexées.