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Title:
LIT POUR ENFANT AUTODEPLOYABLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/080457
Kind Code:
A1
Abstract:
Un dispositif (1) pour enfant autodéployable, comprenant une structure en arceau (110, 120) apte à supporter à l'état déployé au moins une paroi (20) en matériau souple définissant un espace pour accueillir un enfant, et au moins une barre de contrefort (200, 201) pour contrer un appui sur la structure en arceau. Une seule (210, 211) des deux extrémités de la barre est solidarisée à la structure en arceau par une liaison fixe, en sorte que ladite barre puisse rester liée à la structure en arceau lorsque ladite structure passe de l'état replié à l'état déployé et/ ou inversement.

Inventors:
TRICAULT JEROME (FR)
SORDOILLET EMMANUEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/052746
Publication Date:
July 07, 2011
Filing Date:
December 15, 2010
Export Citation:
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Assignee:
SERPOLET (FR)
TRICAULT JEROME (FR)
SORDOILLET EMMANUEL (FR)
International Classes:
A47D7/00; A47D9/00
Domestic Patent References:
WO2000026488A12000-05-11
Foreign References:
US20060117478A12006-06-08
US5800067A1998-09-01
US5385165A1995-01-31
GB2451651A2009-02-11
US5809592A1998-09-22
Attorney, Agent or Firm:
RADAULT, Gabrielle (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif (1) pour enfant autodéployable, comprenant

- une structure en arceau (1 10, 120) apte à supporter à l'état déployé au moins une paroi (20) en matériau souple définissant un espace pour accueillir un enfant,

- au moins une barre de contrefort (200, 201) pour contrer un appui sur la structure en arceau,

dans lequel une seule (210, 21 1) des deux extrémités de la barre est solidarisée à la structure en arceau par une liaison fixe, en sorte que ladite barre puisse rester liée à la structure en arceau lorsque ladite structure passe de l'état replié à l'état déployé et/ ou inversement.

Dispositif ( 1) selon la revendication 1 , comprenant en outre des moyens de guidage (410) pour guider l'autre (220, 221) des extrémités de la barre lorsque le dispositif passe de l'état déployé à l'état replié et/ou inversement.

Dispositif (1) selon la revendication 2, dans lequel le moyen de guidage comprend un fourreau (410) cousu à une paroi en matériau souple et conformé de façon à pouvoir recevoir la barre de contrefort (200).

Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 3, agencé de façon à définir au moins un logement pour recevoir l'autre (220, 221) des extrémités de la barre en position déployée.

Dispositif (1) selon la revendication 4, dans lequel le logement est défini par un œillet (270) fixé à une paroi en matériau souple.

Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 5, comportant en outre un moyen (300, 310) de renforcement de paroi pour contrer un appui sur une paroi en matériau souple (20).

7. Dispositif (1) selon la revendication 6, dans lequel le moyen de renforcement comporte une barre de renforcement sensiblement horizontale (300) lorsque le dispositif est déployé, disposée à proximité d'un bord supérieur (700) de la paroi, et une barre de renforcement sensiblement verticale (210), disposée de façon à venir, en cas d'appui sur la barre sensiblement horizontale, en butée d'une part contre la barre sensiblement horizontale et d'autre part contre un élément de sol.

Dispositif (1) selon la revendication 7, dans lequel au moins une barre de renforcement (300, 310) a une longueur inférieure ou égale à la dimension maximale du dispositif à l'état replié.

Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel la structure en arceau comporte au moins un premier arceau formant une boucle de base (1 10) apte à reposer sur le sol et au moins un deuxième arceau (120) dressé, en position déployée, dont la vue de face présente sensiblement une forme de U, le deuxième arceau étant apte à supporter au moins la paroi en matériau souple (20). 10. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel ledit dispositif est un lit pour enfant.

Description:
Lit pour enfant autodéployable

La présente invention concerne le domaine des lits pour enfants et plus particulièrement les lits transportables pour enfants.

On connaît classiquement les lits parapluie, ou encore lits pliants, formant un espace de couchage défini par une surface sensiblement rectangulaire. L'espace de couchage est délimité par des parois souples sensiblement verticales maintenues en place par des montants aux quatre coins de l'espace de couchage. Les montants sont maintenus en place par des tubes croisés à leur base et par quatre tubes reliés aux extrémités supérieures. Ces lits pliants présentent généralement un dispositif de sécurité pour empêcher le pliage accidentel du lit.

Toutefois, ces lits pliants sont lourds à transporter, encombrants même pliés, compliqués à mettre en œuvre et surtout à replier.

On connaît également les lits pour bébé, et plus particulièrement des couffins, dont la structure de maintien de l'espace de couchage se présente sous la forme d'arceau.

Ces lits pour bébé présentent un inconvénient majeur, lorsque l'enfant grandit et veut prendre appui sur la structure, celle-ci s'affaisse et l'enfant peut alors sortir de l'espace de couchage.

Le document US 5,809,592 décrit un parc pour enfant comprenant deux boucles flexibles, deux barres de support verticales reliant chacune les boucles entre elles, et une barre horizontale entre deux extrémités d'une même boucle. Ces barres sont fixées aux boucles de manière amovibles. Les barres doivent donc être fixées à chaque installation du parc et retirées après chaque utilisation.

II existe un besoin pour un dispositif d'aire de jeu pour enfants qui soit plus facile à mettre en place et/ ou à défaire.

Il est proposé un dispositif d'aire pour enfants autodéployable, comprenant une structure en arceau apte à supporter à l'état déployé au moins une paroi en matériau souple définissant un espace pour accueillir un enfant, et au moins une barre de contrefort pour contrer un appui sur la structure en arceau, dans lequel une seule des deux extrémités de la barre est solidarisée à la structure en arceau par une liaison fixe, en sorte que ladite barre puisse rester liée à la structure en arceau lorsque ladite structure passe de l'état replié à l'état déployé et/ ou inversement.

Par exemple, l'autre extrémité, dite extrémité libre, peut ainsi être solidarisée à la structure par une liaison réversible, ou bien encore on peut prévoir que cette autre extrémité ne soit pas solidarisée à la structure en arceau. Dans le premier cas, la liaison peut être formée par verrouillage et/ou défaite par déverrouillage, c'est à dire que par exemple l'utilisateur désolidarise l'extrémité libre de la structure en relâchant un élément de verrouillage, ou la liaison peut être plus simplement formée et/ ou défaite par déplacement de la barre. Dans le deuxième cas, correspondant à une absence de solidarisation entre l'extrémité libre et la structure, on peut par exemple prévoir de doter l'extrémité libre d'un revêtement non glissant de type caoutchouc afin d'assurer une bonne prise avec le sol ou autre.

Ainsi, grâce à la fixation d'une extrémité et au caractère réversible de la (ou à l'absence de) fixation de l'autre extrémité de la barre à la structure en arceau, la mise en place et/ou le rangement du dispositif est facilité. La barre peut en quelques sortes suivre la structure en arceau lorsque cette dernière passe de l'état déployé à l'état replié et/ou inversement, ce qui permet d'éviter des étapes de positionnement de l'ensemble de la barre lors de l'installation du dispositif, et de retrait de la barre lors du rangement.

Par « autodéployable » on entend que le dispositif est apte à être plié, notamment pour son rangement et/ ou son transport, mais que sa position d'équilibre en l'absence de contrainte est l'état déployé.

La liaison fixe solidarisant l'extrémité dite non libre de la barre à la structure est normalement conçue pour que l'utilisateur soit incapable de défaire cette liaison dans des conditions normales d'utilisation. On peut éventuellement prévoir une liaison susceptible d'être occasionnellement défaite, par exemple pour permettre une réparation ou un changement de pièces,, pourvu que le dispositif soit agencé de sorte que lors du déploiement et/ ou du repliement la barre de contrefort puisse rester solidarisée à la structure en arceau. Le dispositif est ainsi agencé de sorte que la barre ne constitue pas un obstacle au déploiement et/ ou au repliement de la structure. La présence de barre de contrefort est donc moins contraignante pour l'utilisateur lors du déploiement et/ou du repliement du dispositif que dans l'art antérieur.

L'appui que la barre peut permettre de contrer peut par exemple être le fait d'un enfant qui souhaite sortir de l'espace qui lui est dédié en faisant basculer le dispositif.

A l'état déployé, la barre permet de rigidifier la structure en jouant notamment un rôle de contrefort, et peut permettre de contrer un appui sur la structure en arceau grâce à une mise en butée contre un élément de sol. L'élément de sol peut par exemple être le sol lui-même, une boucle de base destinée à être disposée sur le sol, une paroi en matériau souple supportée par la boucle de base, ou autre.

La barre peut être en contact avec l'élément de sol de façon permanente ou quasi-permanente lorsque le dispositif est à l'état déployé, ou bien encore seulement en cas d'appui. Dans le deuxième cas, on peut prévoir qu'en l'absence d'appui, l'extrémité libre de la barre soit à quelques centimètres de l'élément de sol.

Le dispositif décrit ci-dessus peut en outre être dénué de points extérieurs, comme de sardines par exemple, comme on peut en trouver dans une tente ou un hamac.

L'extrémité libre peut par exemple être solidarisée par une liaison réversible directement à un ou plusieurs arceau(x) de la structure en arceau, par exemple une boucle de base destinée à repo ser entièrement sur le sol, ou bien encore à une paroi en matériau souple supportée par un ou plusieurs arceaux, par exemple, une paroi en matériau souple supportée par la boucle de base, ou bien une paroi en matériau souple dressée à l'état déployée, supportée par un arceau dressé à l'état déployé.

Dans le cas d'une désolidarisation de l'extrémité libre de la structure par déplacement de la barre, ce déplacement peut être le fait d'un utilisateur à des fins de repliement du dispositif, ou bien la barre peut se défaire d'elle-même en l'absence d'appui et rester à l'état libre par exemple à quelques centimètres de tout élément de sol. Lorsque le déplacement est le fait d'un utilisateur, le dispositif peut être agencé de sorte que l'utilisateur tire expressément la barre afin de défaire la liaison entre l'extrémité libre et la structure en arceau. Alternativement, le dispositif peut être agencé de sorte que la barre soit entraînée par le reste de la structure lors du repliement, ce qui peut permettre d'éviter un geste utilisateur dédié à la barre de contrefort.

De la même façon, lorsque l'extrémité libre est solidarisée à la structure par un déplacement de la barre, ce déplacement peut être expressément le fait d'un utilisateur, ou bien être entraîné par les mouvements de la structure en arceau en cours de déploiement. Et dans le cas où la barre reste à une certaine distance de l'élément de sol en l'absence d'appui, la solidarisation peut n'avoir lieu qu'en cas d'appui de par exemple un enfant.

Avantageusement, le dispositif peut comprendre des moyens de guidage pour guider l'extrémité libre de la barre lorsque le dispositif passe de l'état déployé à l'état replié et/ou inversement. Ces moyens de guidage peuvent permettre de s'assurer du bon positionnement de la barre de contrefort, et limiter en conséquence les gestes utilisateurs Les moyens de guidage peuvent être réalisés par exemple en matériau souple, permettant ainsi de limiter le poids du dispositif. Ces moyens de guidage peuvent par exemple comprendre un fourreau en en matériau souple cousu à une paroi en matériau souple du dispositif.

L'invention n'est en rien limitée à des moyens de guidage en matériau souple. On peut par exemple prévoir un guidage de la barre dans un élément cylindrique en plastique ou en métal.

Avantageusement, le dispositif peut être agencé de façon à définir au moins un logement pour recevoir l'extrémité libre de la barre en position déployée. Un tel logement, débouchant sur un ou deux côtés, peut permettre de s'assurer du bon positionnement de la barre en position déployée. Ce logement peut par exemple être formé par un œillet dans la paroi en matériau souple au sol, supportée par la boucle de base, ou bien formé par un évidemment dans la boucle de base, ou bien encore formé dans une paroi en matériau souple dressée, ou autre. L'œillet peut avoir des bords en matériau souple ou rigide.

Le logement peut comprendre un œillet, de sorte que la structure est relativement simple, mais l'invention n'est en rien limitée aux logements de ce type. En particulier, le logement peut être formé par des parois de guidage relativement hautes, par exemple de plus de 2, 5 ou 10 centimètres, aptes à recouvrir une portion de la barre de contrefort. Un tel logement peut être formé en matériau souple : on peut par exemple prévoir une poche en toile cousue à une paroi en matériau souple dressée, et disposée de sorte que le fond de la poche atteigne un élément de sol en cas d'appui. Alternativement, ce logement peut être en un matériau rigide : on peut par exemple prévoir un élément cylindrique, en métal ou en plastique, dont la base est fixée à un arceau de base destiné à reposer entièrement sur le sol, et dont le diamètre intérieur est légèrement supérieur à un diamètre de la barre de contrefort, afin que cette barre puisse être reçue dans l'élément cylindrique.

Avantageusement, la structure en arceau peut être maintenue en position déployée par au moins un moyen de maintien en extension apte à contrer des efforts tendant à écarter des éléments de la structure. Le moyen de maintien en extension peut permettre notamment de contrer les efforts de la structure. La structure peut en effet avoir tendance à s'ouvrir naturellement de part sa conformation. Les efforts peuvent aussi être la fait d'une personne qui chercherait à pousser les éléments de la structure hors de l'espace pour enfant, comme par exemple un enfant à l'intérieur ou à l'extérieur de cet espace.

En particulier, le moyen de maintien en extension peut comprendre au moins la paroi en matériau souple apte à retenir la structure. La paroi en matériau souple peut être associée à une sangle pour consolider l'ensemble.

L'invention n'est pas limitée par la forme de la structure en arceau mise en oeuvre.

Avantageusement, la structure en arceau peut comprendre au moins un premier arceau formant une boucle de base apte à reposer sur le sol et au moins un deuxième arceau dressé, en position déployée, dont la vue de face présente sensiblement une forme de U, le deuxième arceau étant apte à supporter au moins la paroi en matériau souple.

En particulier, on peut prévoir deux barres de contrefort solidarisées respectivement aux deux points hauts du deuxième arceau.

Avantageusement, à l'état déployé, l'espace pour accueillir un enfant est délimité par une ou plusieurs paroi(s) sensiblement verticale(s) par rapport au sol et/ou par rapport à la boucle de base. Par « sensiblement », on entend une déviation inférieure ou égale à 10%, et avantageusement inférieure ou égale à 5%.

L'espace pour enfant peut par exemple être circonscrit entre quatre parois sensiblement verticales et un fond, le coté opposé au fond restant ouvert ou éventuellement refermé par exemple par une moustiquaire.

Le dispositif peut comprendre un lit pour enfant, et l'espace peut être un espace de couchage. L'espace de couchage peut être conformé de façon à autoriser l'installation d'un matelas à faces sensiblement rectangulaires.

Alternativement, on pourrait prévoir que le dispositif soir un parc pour enfant, et que l'espace soit un espace de jeu.

Avantageusement, le dispositif comporte un moyen de renforcement de paroi en matériau souple pour contrer un appui sur cette paroi. L'enfant peut en effet chercher à sortir de l'espace qui lui est dédié en enjambant la paroi par exemple, et ce moyen de renforcement peut permettre de rigidifier la paroi et de limiter l'affaissement, notamment lorsque le matériau souple a vieilli.

Ce moyen peut avantageusement comprendre une ou plusieurs barres solidarisées à la paroi. On peut par exemple prévoir une barre de renforcement sensiblement horizontale lorsque le dispositif est déployé, disposée à proximité d'un bord supérieur de la paroi, et une barre de renforcement sensiblement verticale, disposée de façon à venir en butée d'une part avec la barre sensiblement horizontale et d'autre part avec un élément de sol en cas d'appui sur la barre sensiblement horizontale. Le moyen de renforcement peut ainsi être mis en place de façon relativement simple, sans modifier le matériau souple lui-même.

Avantageusement, la ou les barres du moyen de renforcement ont une longueur inférieure ou égale à la dimension maximale du dispositif à l'état replié. Ainsi, si cette ou ces barres sont disposées judicieusement, le passage de l'état déployé vers l'état replié et/ou inve rs eme nt p eut s e faire s ans é tape dé diée au moye n de renforcement, du type fixation de barre ou autre.

La structure déployable ainsi définie est plus légère qu'un lit pliant traditionnel et assure également un meilleur maintien qu'un couffin en cas d'appui de l'enfant. Il est possible que la paroi en matériau souple délimite un second espace de couchage, par exemple pour un deuxième enfant.

Il est en outre proposé un procédé de déploiement ou de repliement d'un dispositif pour enfant autodéployable, comprenant une structure en arceau apte à supporter à l'état déployé au moins une paroi en matériau souple définissant un espace pour accueillir un enfant, et au moins une barre de contrefort pour contrer un appui sur la structure en arceau, dans lequel lors de ce déploiement ou de ce repliement une seule des deux extrémités de la barre est solidarisée à la structure en arceau par une liaison fixe. La barre reste donc liée à la structure en arceau lorsque cette structure passe de l'état replié à l'état déployé et/ou inversement.

L'invention est maintenant décrite, en faisant référence aux dessins, non limitatifs, dans lesquels :

La figure 1 montre très schématiquement un exemple de lit pour enfant selon un premier mode de réalisation de l'invention;

La figure 2 est une vue plus précise d'un lit pour enfant selon le premier mode de réalisation.

Selon le premier mode de réalisation, non limitatif, représenté sur la figure 1 , un lit pour enfant 1 est formé d'une structure déployable en arceau. Cette structure comprend deux arceaux 1 10, 120, dont le premier arceau 1 10 forme une boucle de base apte à reposer sur le sol et un second arceau 120 dressé dont la vue de face en position déployée présente sensiblement une forme de U, dont les branches ont tendance à s'écarter l'une de l'autre.

Les axes longitudinaux (χχ', yy') de ces boucles sont sensiblement perpendiculaires l'un par rapport à l'autre.

Les deux extrémités longitudinales (Β,Β') de la boucle support 120 sont associées aux deux extrémités transversale de la boucle de base 1 10, de sorte que la boucle de base 1 10 s'étende sensiblement dans un plan et que la boucle support 120 forme deux arceaux 123, 124 s 'étendant vers le haut.

Les deux arceaux 123, 124 assurent notamment le maintien d'une paroi souple 20 en quatre points C, D, E et F formant sensiblement un rectangle. La paroi souple est composée d'un ou de plusieurs éléments de forme parallélépipédique. Dans l'exemple représenté, les parois présentent sensiblement une même hauteur h, par exemple 60 ou 70 centimètres. Selon un autre exemple non représenté on pourrait imaginer que les cotés deux à deux opposés du parallélépipède présentent des hauteurs similaires, les cotés attenants étant d'une hauteur différente.

Les parois sont avantageusement sensiblement perpendiculaires au sol, c'est-à-dire qu'elles présentent un angle par rapport à la verticale de +/- 10 ° ou moins.

La structure est maintenue en position déployée par la paroi 20 qui agit comme un moyen de maintien en extension sur les arceaux

123 et 124. La paroi 20 permet en effet de contrer les forces tendant à écarter les arceaux 123, 124 l'un de l'autre.

Deux tiges ou barres de contrefort 200, 201 permettent de limiter le risque de basculement du dispositif, en empêchant les points 121 , A et 122, A' de se rapprocher l'un de l'autre.

Ces barres 200, 201 présentent chacune une première extrémité respective 210, 21 1 et une deuxième extrémité respective 220, 221. Les premières extrémités sont solidarisées aux points hauts 122, 121 respectifs de la boucle 120, au moyen de T en plastique 230, 231. La branche verticale du T 230 reçoit l'extrémité 210, tandis que les branches horizontales de ce T 230 reçoivent les extrémités de la boucle 120 au niveau du point haut 122, et de la même façon, la branche verticale du T 231 reçoit l'extrémité 2 1 1 , tandis que les branches horizontales de ce T 231 reçoivent les extrémités de la boucle 120 au niveau du point haut 121. La solidarisation des premières extrémités

210, 21 1 à la structure en arceau est donc pérenne, le T étant destiné à ne pas être défait par un utilisateur.

En revanche, les deuxièmes extrémités 220, 221 sont simplement destinées à être reçues dans des œillets (non représentés) respectifs d'une paroi en toile supportée par la boucle de base 1 10.

La structure est par exemple composée de tubes d'un diamètre de 5 mm. Les barres de contrefort 200, 210 et les boucles 1 10, 120 peuvent être en fibres de verre par exemple.

La boucle de base 1 10 présente une longueur dépliée d'environ 4860 mm.

La boucle support 120 présente une longueur dépliée d'environ 4028 mm. En référence à la figure 2, la structure est habillée d'une enveloppe 500, comprenant au moins six patrons différents. Un patron peut être utilisé pour plusieurs pièces.

- Un premier patron sensiblement rectangulaire correspondant aux cotés de l'espace de couchage et un deuxième patron également sensiblement rectangulaire, mais de dimension plus réduite, correspondant aux extrémités de l'espace de couchage.

- Un troisième patron et un quatrième patron, adaptés pour fermer les surfaces s'étendant entre les cotés du de l'espace de couchage et la boucle support 120 en arceau, dont la forme est délimitée par la corde d'un cercle et sa périphérie. A titre d'exemple, le troisième patron présente une corde de 600 mm et une hauteur de 158 mm, le quatrième patron présente une corde de 1653 mm et une hauteur de 207 mm.

- Un cinquième patron, adapté pour fermer les surfaces extérieures de la structure s'étendant entre les points 121 , A, B et B', et son symétrique 122, A', B et B'.

- Un sixième patron sensiblement ovale, adapté pour fermer le dessous de la structure, présentant les dimensions suivantes 1500 mm entre les points A et A' et 1000 mm entre les points B et B'.

A l'ensemble de ces patrons il est nécessaire d'y ajouter les débords nécessaire à l'assemblage, qui peuvent s'étendre par exemple entre 20 mm et 30 mm.

L'enveloppe 500 est supportée par la structure en arceau au moyen de manchons en toile 510.

La structure déployable 1 10, 120 décrite dans la figure 1 est avantageusement une structure autodéployable bien connue de l'homme du métier.

Les arceaux, une fois repliés par une méthode bien connue de l'homme du métier, forment un cercle d'un diamètre allant de 60 à 90 cm de diamètre.

Comme représenté sur la figure 2, au premier patron est cousu une poche 600 pour recevoir une barre de renforcement horizontale 300 et une barre de renforcement verticale 3 10. Ces barres ont chacune une longueur adaptée de sorte que ces barres ne constituent pas une gêne pour le repliement, par exemple 60 centimètres. La distance entre les points F et C peut par exemple être de 1 mètre environ. L'homme du métier comprendra que les figures ne sont pas forcément à l'échelle et saura éventuellement effectuer les adaptations nécessaires.

L'homme du métier appréciera que le repliement des arceaux, bien connu en soi, n'est pas incommodé par la présence des barres 300, 310, 200, 210. Les barres de contrefort 200, 210 sont fixés a l'arceau supérieur a l'aide d'un T en plastique 230, 231 et coulissent dans un système de guidage le long de l'arceau inférieur. Ce système permet une mise en place automatique lors du déploiement et un repliement sans nécessiter d'action de démontage ou de déverrouillage de la part de l'utilisateur. Lors des phases de déploiement ou de repliement, l'utilisateur a uniquement le système "pop up" a gérer, c'est à dire former un 8 avec les deux arceaux pour le repliement. L'ensemble des éléments additionnels de rigidification 300, 310, 200, 210 se met en place et se replie automatiquement.

Les barres 300, 310, ici en fibres de verre, sont solidarisées entre elles par un T en plastique 320. Les coutures 330 permettent de maintenir en place les barres 300, 310.

La barre verticale 3 10 a une extrémité solidarisée à la barre horizontale 300, et l'autre extrémité 710 située à quelques centimètres du fond de l'espace de couchage. Si l'enfant appuie sur le rebord supérieur 700, cette autre extrémité 710 vient en butée et permet de contrer les efforts liés à l'appui.

Alternativement, dans un mode de réalisation non représenté, on peut prévoir que l'extrémité basse de la barre verticale atteigne le bas de la paroi, voire débouche jusqu'au sol en passant par des œillets formés dans l'enveloppe. Par exemple, la hauteur h des parois peut être de 60 centimètres et la longueur de la barre verticale peut aussi être égale à 60 centimètres environ. Dans ce cas, on peut prévoir que la barre horizontale soit maintenue dans un ourlet du bord supérieur.

Pour revenir à la figure 2, le cinquième patron comporte une ouverture 400 formée dans l'enveloppe pour laisser passer la barre de contrefort correspondante 200. A ce cinquième patron est également fixée un fourreau 410 au moyen de lignes de coutures 460 pour guider en coulissement la barre 200 correspondante. Lorsque la structure est déployée, ce fourreau 410 constitue un moyen de guidage pour amener la deuxième extrémité 220 de la barre 200 vers un oeillet métallique correspondant 270 formé dans le sixième patron. Lorsque la structure est repliée, le fourreau 410 permet de s'assurer de ce que la barre 200 ne gênera pas le repliement.

Pour plus de clarté, on a représenté sur la figures 2 la poches 600 et le fourreau 410 comme extérieurs, mais on comprendra que pour des raisons d'esthétiques, il peut être avantageux de les placer à l'intérieur de l'enveloppe.

Egalement, pour plus de clarté, on n'a représenté entièrement sur la figure 2 qu'une seule des barres de contrefort 200, 210. On comprendra que de l'autre coté de l'espace de couchage se trouve un autre contrefort similaire à celui explicitement représenté sur la figure 2.

En variante, on pourrait prévoir que lors du déploiement, pour chaque barre de contrefort, l'extrémité basse de la barre soit guidée par l'utilisateur ou par un moyen de guidage du type fourreau dans un élément de réception avec un évidement de diamètre interne légèrement supérieur au diamètre externe de la barre. Cette introduction déclenche un mouvement d'un élément de verrouillage de l'élément de réception, ce mouvement conduisant à bloquer la barre.

Cet élément de verrouillage peut se situer à au niveau du passage de la barre et peut par exemple comporter un ressort et une pièce évidée susceptible d'être poussée par le ressort. L'évidement de la pièce évidée a sensiblement le même diamètre que celui de l'élément de réception. En position verrouillée, la pièce évidée applique du fait de la poussée du ressort des forces transversales contre la portion de barre de contrefort correspondante, ces forces étant suffisantes pour empêcher ou rendre plus difficile le retrait de la barre. Lors du repliement, l'utilisateur appuie sur une extrémité débouchante de la pièce évidée et qui constitue en quelques sortes un bouton. La force d'appui étant dans le sens opposé à celui de la force de poussée du ressort, la pièce évidée est déplacée. Lorsque l'évidemment de la pièce évidée est sensiblement aligné avec l'évidement de l'élément de réception, et que la pièce évidée applique contre la barre une force suffisamment faible, la barre peut être retirée plus facilement par l'utilisateur ou du fait de l'entraînement lié au repliement de la structure. Dans la présente demande, les termes "haut", "bas", supérieur", "inférieur" , "horizontal", "vertical", sont à prendre dans le sens commun du terme, le sol étant supposé horizontal ou sensiblement horizontal, ainsi que bas et inférieur par rapport au dispositif déployé posé sur le sol.